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UNIVERSITE SULTAN MOULAY SLIMANE

FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES


DEPARTEMENT DE GENIE ELECTRIQUE

TRAVAUX PRATIQUES
CIRCUITS ELECTRIQUES ET ELECTRONIQUE

PARCOURS
MIPC Sections A et B
GE-GM

2021-2022

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Table de matière

TP N° 1 : Circuit électrique en courant continu

TP N°2 : Diode et transistor bipolaire (Polarisation)

Notes aux étudiants

1- La présence de l’étudiant aux travaux pratiques du module ‘Circuits


électriques et Electronique’ est obligatoire, toute absence pendant la
séance doit être justifiée.

2- La partie théorique du TP doit être préparée avant la séance.

3- Le compte rendu doit être rédigé et rendu à la fin de la séance.

-2-
TP1
CIRCUIT ELECTRIQUE EN COURANT CONTINU

But :
Application des lois de Kirchhoff et du théorème de Thévenin a un circuit électrique linéaire en régime
continu.
Lois de Kirchhoff (rappel) :
Définitions
- Nœud : tout point de connexion d’au moins trois conducteurs.
- Branche: la partie du conducteur comprise entre deux nœuds.
- Maille: un contour fermé comprenant plusieurs branches.

Première loi de Kirchhoff


La somme algébrique des intensités de courant en un point de connexion (ou nœud) d’un réseau est nulle.

Cette loi exprime la conservation de la charge. Il n’y a pas d’accumulation de charges au nœud, le nombre
de charges arrivant à un nœud, pendant un temps donne, est égale au nombre de charges qui le quittent
pendant le même temps.

Deuxième loi de Kirchhoff


La somme algébrique des chutes de tension dans un circuit ferme est égale à la somme algébrique des
f.é.m. des sources de courant contenues dans ce circuit.

Théorème de Thévenin :
En régime continu, tout circuit électrique linéaire vue entre deux points d’une charge peut être simplifié
en une simple maille composée d’un générateur (Eth) dit de Thévenin en série avec une résistance (Rth)
dite de Thévenin.

Application des lois de Kirchhoff et du théorème de Thévenin :

Considérons le circuit de la figure 1 Figure 1 :


avec E0=5V, R1=2.2k, R2=1.8k, E0=5V
R3=680, R4=120 et R5=1.2k.
A

R1 R3

C R5
D

R2 R4

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A/ Lois de Kirchhoff :
Partie théorique :
A-1/ Donner le nombre de branches « b » dans le circuit, le nombre de nœuds « n » et le nombre de
mailles « m ». Déduire alors le nombre de nœuds indépendants « N » et le nombre de mailles
indépendantes « M ».
A-2/ Chercher les valeurs des différents courants dans les différentes branches : I0 délivré par E0, I1 dans
R1, I2 dans R2, I3 dans R3, I4 dans R4 et I5 dans R5.
A-3/ Chercher les chutes de tension aux bornes des différentes résistances.
A-4/ Vérifier la loi des nœuds aux points A, B, C et D.
A-5/ Vérifier la loi des mailles pour les mailles suivantes : ADBCA, ABCA, ABDA, CBDC (via E0).

Manipulation :
A-6/ Mesurer les valeurs des différents courants, en utilisant l’ampèremètre analogique et celui
numérique, dans les différentes branches : I0 délivré par E0, I1 dans R1, I2 dans R2, I3 dans R3, I4 dans R4 et
I5 dans R5.
A-7/ Mesurer les chutes de tension, en utilisant le voltmètre analogique et celui numérique, aux bornes
des différentes résistances.
A-8/ En utilisant les mesures de A-6/, Vérifier la loi des nœuds aux points A, B, C et D.
A-9/ En utilisant les mesures de A-7/, Vérifier la loi des mailles pour les mailles suivantes : ADBCA,
ABCA, ABDA, CBDC (via E0).

Veuiller remplir les tableaux ci-dessous :


- Mesure des « courants dans les branches »
-
class calibre N n : lecture Imes]ampèremètre Imes]ampèremètre I]théorique ra]notice Imes/Imes]totale
e analogique numérique
I0
I1(dans R1)
I2(dans R2)
I3(dans R3)
I4(dans R4)
I5(dans R5)

N : correspond à la pleine échelle du cadrant (nbre de division total) n : lecture de la mesure

1  1 classe.N 
Imes : courant mesuré = n.calibre/N. Imes/Imes]totale  .  
n 2 100 

- Mesure des « chutes de tensions aux bornes des résistances » :


N : correspond à la pleine échelle du cadrant. n : lecture de la mesure en division
1  1 classe.N 
Vmes : la tension mesurée= n.calibre/N Vmes/Vmes]totale  . 
n  2 100 

-4-
classe calibre N n: Vi-Vj]voltmètre Vi-Vj]voltmètre Vi-Vj]théorique rv]notice Vmes/Vmes]totale
lecture analogique numérique

VA-VB
VA-VC
VA-VD
VB-VC
VB-VD

Application des lois de Kirchhoff :

Loi des nœuds : Loi des mailles :


- En A : - ADBCA :
- En B : - ABCA :
- En C : - ABDA:
- En D : - CBDC(via E0) :
- Commenter vos résultats :

B/ Théorème de Thévenin :
Utilisons le théorème de Thévenin pour déterminer le courant qui circule dans la branche AB de la figure
2.
E0=5V
A
Figure 1 : Figure 2 :
A
Rt
R1 R3
R5

C R5
D
Eth
R2 R4 B

B
Partie théorique :
Le circuit de la figure 1, linéaire et opère en régime continu, peut être modélisé par un générateur de
tension « Eth » en série avec une résistance « Rth » comme le montre la figure 2.
B-1-a/ Donner explicitement les étapes à suivre permettant le calcul de « Eth ». Donner alors le schéma
pour calculer « Eth ».
B-1-b/ Donner l’expression ainsi que l’application numérique de « Eth ».
B-2-a/ Donner explicitement les étapes à suivre permettant le calcul de « Rth ». Donner alors le schéma
pour calculer « Rth ».
B-2-b/ Donner l’expression ainsi que l’application numérique de « Rth ».

Manipulation :
Considérons le circuit vu précédemment (Figure 2) et essayons de vérifier le théorème de Thévenin pour
l’intensité parcourant la branche AB portant R5.
B-3/ Mesure de « Eth » :
- Débrancher R5
- Mesurer alors « Eth » par les deux voltmètres (analogique et numérique) et comparer vos résultats
avec la théorie.
B-4/ Mesure de « Rth » :
- Laisser R5 toujours débrancher
- Eliminer E0 et court-circuiter la branche en reliant par un fil (résistance négligeable) les points C et D.
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- Considérons alors la résistance vue entre les points A et B « RAB = Rth »qu’on désire mesurer par les
deux montages étudiés au TP1. Soit la tension d’alimentation E=5V.
B-4-a/ Réaliser le montage coute dérivation (vue au TP1) et mesurer Rth. Donner  correspondant.
B-4-b/ Réaliser le montage long dérivation (vue au TP1) et mesurer Rth. Donner  correspondant.
B-4-c/ Lequel des montages (coute ou longue dérivation) est adéquat à la mesure de « Rth » justifier votre
réponse.
B-5/ Connaissant « Eth » et « Rth », calculer le courant dans R5 (noté sur le tableau I5]thévenin) et le
comparer à la valeur mesuré et celle théorique données par les lois de Kirchhoff.

Veuiller remplir le tableau ci-dessous :


- Tableau récapitulatif :

Eth]théorie Eth]volt. Eth] volt. Rth]théorie Rth]montage court Rth]montage long 1 = 2 = I5]thevenin I5]kirchhoff I5]kirchhoff
analogique numérique. dérivation dérivation
ra/Rmes Rmes/rv mesure théorie

N : correspond à la pleine échelle du cadrant (nbre de division total) n : lecture de la mesure en division
1  1 classe.N 
Vmes : la tension mesurée = n.calibre/N. Vmes/Vmes]totale  . 
n  2 100 
1  1 classe.N 
Imes : courant mesuré = n.calibre/N. Imes/Imes]totale  . 
n 2 100 
ra]notice = chute de tension/calibre ; (chute de tension : voir notice de l’ampèremètre TP1).

Commenter vos résultats :

-6-
TP 2

DIODE ET TRANSISTOR BIPOLAIRE


Polarisation

Le but de cette manipulation est l’étude de certaines caractéristiques de la diode et du transistor


bipolaire. On se propose d’étudier :
- Polarisation de la diode et circuit de redressement
- Polarisation du transistor (recherche du point de repos)

I/ DIODE ET REDRESSEMENT SIMPLE ALTERNANCE

On désire étudier expérimentalement le circuit de redressement simple alternance comme le montre


le montage de la Figure n°:1.

I-1/ Théorie
On suppose que Ve est une tension sinusoïdale (Ve = E sin t) et que la diode est idéale.
I-1-a/ Tracer Ve(t), Vs(t) ainsi que la fonction de transfert Vs en fonction de Ve.
I-1-b/ Calculer la valeur moyenne de Vs lorsque Ve n'a pas de composante continue et lorsque Ve a
une composante continue E0. Etudier selon les valeurs de E0.
I-1-c/ On suppose que la diode a une tension de seuil V= 0.65V et que Ve est une tension sinusoïdale
sans composante continue. Calculer la valeur moyenne de Vs.
I-1-d/ Expliquer ce qui se passe lorsqu'on branche un condensateur C en parallèle avec R,
Figure n°:2.

Figure n° 1 Figure n° 2

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I-2/ Manipulation

I-2-a/ Réaliser le montage de la Figure n° 1 en prenant pour Ve une amplitude de 10 V et une


fréquence de 1 kHz. On prend R= 10 k.
I-2-b/ Visualiser à l'oscilloscope les signaux Ve(t) et Vs(t). Expliquer ce qu'on visualise.
I-2-c/ Prendre maintenant Ve = 0.5 V pour amplitude de Ve. Observer à l'oscilloscope Ve et Vs et
conclure.
I-2-e/ Réaliser le montage de la Figure n° 2 et visualiser sur l'oscilloscope Vs(t)
I-2-f/ Dessiner le signal Vs(t) pour C les valeurs suivantes : 2.2 nF, 4.7 nF, 220 nF et 15 µF.
Conclure.

II/ POLARISATION DU TRANSISTOR

Le montage de polarisation par un pont diviseur du transistor bipolaire est représenté sur la Figure n°
3.
Les résistances de polarisation sont :
R1 = 47 k, R2 = 10 k, RC = 1 k, RE = 330 



VCC
Brochage

R1 RC
BD
137
T

R2 R E B
C

Figure n° 3

La tension de polarisation VCC = 20 V et le transistor bipolaire utilisé est le BD 137 ou BD 139.

II-1/ Théorie

II-1-a/ Déterminer les équations de la droite de charge et de la droite d’attaque du montage.


II-1-b/ Tracer les deux droites sur le réseau des caractéristiques.
II-1-c/ Donner les coordonnées du point de fonctionnement, [repérer le point de fonctionnement P
dans le plan (VCE, IC) et Q dans le plan (VBE, IB)].

II-2/ Manipulation
II-2-a/ Réaliser le montage de la figure 1.
II-2-b/ Relever les coordonnées du point de fonctionnement P (VCE, IC) et Q (VBE, IB)

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Liste des Composants :

Diode : 1 N4007

Tr: BD 137 ou BD 139

R1 = 47 k

R = R2 =10 k

RC = 1 k

RE = 330 

C = 2.2 nF, 4.7 nF, 220 nF et 15 µF

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Réseaux de caractéristiques du transistor BD137

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