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SCIENCES DE LA MATIERE PHYSIQUE

OPTION : INGENIERIE MECANIQUE

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE


L’OBTENTION DU DIPLOME LICENCE EN : MECANIQUE
ET ENERGETIQUE

MODÉLISATION NUMÉRIQUE
DES PROBLÈMES DE L’INGÉNIEUR

Projet fin d’études


MODILISATION ET SIMULATION PAR ELEMENTS FINIS
CHAMP DE TEMPERATURE A LINTERIEURE DU FOUR
OPTIMISATION DE LA TEMPERATURE

Présenté par :

FARES Khalid
FARES Mohammed
Encadre par:
MR. EL KADIRI
2022/2023

Remerciement

………………………..

…………………………………………..…

………………………………………………………………....……

Résumé
L’objectif de cette étude est de déterminer le champ thermique dans un four qui est soumis à une
source de chaleur. Ce problème a été modélise par l’équation de la chaleur dans le cas stationnaire.
Ce problème sera modélisé afin d’obtenir des équations aux dérivées partielles avec des conditions
aux limites en deux dimensions.
La résolution de cette équation nécessite une méthode numérique, dans ce projet on va utiliser la
méthode des éléments finis pour discrétiser les équations du modèle mathématique. Les calculs se feront à
l’aide du logiciel MATLAB.

Les mots clés


Un four ; équation de la chaleur ; la méthode des éléments finis ; MATLAB

Liste des symboles


T Température
t temps
…………………….
………………….
…………
Sommaire

Introduction
I. Chapitre 1 : généralité sur transfert de la chaleur(four)
Introduction sur les fours

1. Les types de four


a) Four électrique.
b) Four à induction
c) Four à résistance électrique
d) Four réverbérant
e) Four rotatif
f) Four cru cibles
g) Four solaire

2. Transfert de chaleur dans les fours
a) Conduction.
b) Convection.
c) Rayonnement.
3. Le modèle physique à étudier :
Four rotatif (cuisson du ciment)
II. Chapitre 2 : modelé de l’équation de la chaleur

1. Problème physique
a) Loi de conservation et de comportement des flux thermiques
b) Conditions aux limites
2. Equation de la chaleur
a) Bilan énergétique
b) Equation de la chaleur en milieux homogène et isotrope
…………..
……………..

III. Chapitre 3 : Généralité sur la méthode de résolution de l’équation de la chaleur


1. Présentation générale
2. Forme différentielle
3. Forme intégrale faible
4. Forme discrétisée : éléments finis
a) Discrétisation du domaine : maillage
b) Représentation élémentaire (ou locale) du champ de températures
c) Représentation globale du champ de températures
d) Discrétisation de la forme intégrale faible
5. Mise en œuvre pratique : calculs élémentaires et assemblage
a) Triangle à trois nœuds (problème plan)
6. Résolution en régime stationnaire

IV. Chapitre 4 : MODELE INFORMATIQUE


Problème direct
Problème inverse
………….
………………
…………
………………..
……………….
………………..

Sheema illustrant les grands titres qu’on va traites

Modèle physique
Formulation Lois de la physique
Des équations Modèle mathématique

Discrétisation du domaine de calcul

Génération du maillage : éléments finis

Forme intégrale

Méthode des résidus pondérés


 Résidu (Modèle mathématique).
Modèle numérique  Pondération du résidu par une fonction test.
 Intégration du résidu pondéré sur le domaine.
Eléments finis  Intégration par partie.

Discrétisation de la forme intégrale

Approximation des fonctions inconnues par


éléments finis

Assemblage

Système d’équations algébrique

Conditions aux limites

Mise en place des conditions limites dans le système

Résolution numérique du système

Solution approchée
Introduction
Les problèmes de transfert de chaleur (conduction. Convection, rayonnement) dans le cas stationnaire
est en générale complique, pour les résoudre, on est amené à négliger certains phénomènes et à
simplifier certaines autres tels que la géométrie de four (3D>2D)…..

Même avec les simplifications, les équations obtenues sont souvent insolubles par les
méthodes analytiques. Il est donc nécessaire t’utiliser les méthodes numériques.

L’objectif de ce mémoire est l’étude de l’équation de chaleur sans et avec source de chaleur
(résistances), par la méthode des éléments finis dans le cas stationnaire, avec les conditions aux
limites de Dirichlet, Newman et Fourier.

A partir de la valeur connus des résistances, on cherche à calculer de température à l’intérieur


du four, et en particulier la température de l’objet à cuire. Cette étape est appelée problème direct :
on calcule la température de l’objet en fonction de la valeur des résistances électriques.

Mais la démarche réelle consiste à déterminer la valeur des résistances, considérées comme
inconnus, en fonction de la température idéale de cuisson de l’objet, qui est alors la donnée du
problème. Cette étape est appelée problème inverse.

Chapitre 1:

Généralité sur transferts de la chaleur(four)

Introduction sur les fours :


Un four industriel est un équipement utilisé pour chauffer des produits à des températures élevées.

Il est généralement utilisé dans l'industrie alimentaire, la métallurgie et la fabrication de produits


chimiques.

Les fours industriels peuvent être à gaz, électriques ou à air chaud et sont conçus pour chauffer des
produits à des températures allant jusqu'à 1 000 °C.

Ils peuvent être utilisés pour le séchage, le recuit, le durcissement, le brasage et la cuisson.
Les fours industriels sont disponibles dans une variété de tailles et de configurations pour répondre
aux besoins spécifiques des applications industrielles.

1. Types de fours industriels :


Il existe différents types de fours industriels, généralement segmentés en fonction de leur type
d’énergie et de la manière dont elle est traitée.

a) Four électrique :

Les fours électriques présentent de grand avantage pour la fusion des métaux, les importants étant les
suivants :

Des températures très élevées jusqu’à 3500 ° C peuvent être obtenus dans certains types de fours
électriques.

La vitesse de montée en température peut être contrôlée et maintenue dans des limites très précises,
avec des régulations entièrement automatiques.

La charge est totalement exempte de contamination par le gaz combustible.

L’atmosphère en contact avec la masse fondue peut être parfaitement contrôlée, la rendant oxydante
ou réductrice à volonté, et même dans certains types de four, elle peut fonctionner sous vide.

Les revêtements durent plus longtemps que les autres types et sont installés dans un espace confine.

Son fonctionnement est effectué avec une hygiène supérieure à celle des autres types de fours.

Les types de base de fours électriques sont enterrés ci-dessous.

A. Four à arc électrique :


Les fours à arc électrique sont constitués d’une cuve en tôle d’acier revêtue de matériaux réfractaire,
équipée d’électrodes en graphite ou en carbone amorphe. Les électrodes de carbone amorphe sont
formées dans le même four, remplissant les manchons qui portent les port-électrodes avec un
mélanges d’anthracite, de coke métallurgique, de coke de pétrole et de graphite malaxe avec du
goudron. L’arc saute entre les électrodes à travers le bain, et bien qu’ils soient construits monophasés,
ils sont généralement triphasés. Les fours à arc électrique sont utilisés dans les bains de sel et pour la
fusion de l’acier, de la fonte, du laiton, du bronze, des alliages de nickel, cet.
b) Fours électriques à induction :

Dans les fours à induction électrique, la chaleur est générée par des courants par un courant alternatif.
Fours électroniques. Dans les fours électroniques, la chaleur est produite par la vibration.

Moléculaire du corps qui est chauffe lorsqu’il est soumis à un fort champ de rayonnement
électromagnétique à très haute fréquence.

c) Fours à résistance électrique :


Dans les fours à résistance électrique, la chaleur est produite par effet joule lorsqu’un courant
électrique circule à travers une résistance. Ils peuvent être fabrique pure être utilisés à des
température supérieures à 1 800 ° c.

d) Four réverbérant :
Le four réverbérant est un type de four généralement rectangulaire, recouvert d’une voute en briques
réfractaires et d’une cheminée, qui réfléchit (ou réverbère) la chaleur produite dans un endroit
indépendant du foyer où se fait le feu. Il est utilisé pour fondre le concentre de cuivre et séparer les
scories, ainsi que pour la fusion et l’affinage de minéraux ou la fusion de métaux n’a bas point de
fusion tels que l’aluminium. Ces fours sont utilisés dans la production de cuivre, d’étain et nickel, dans
la production de certains bétons et ciments et dans le recyclage de l’aluminium. Les fours à
réverbération sont utilisés pour la fusion de métaux ferreux et non ferreux, tels que le cuivre, le
bronze et l’aluminium. La capacite des fours réverbérant est très variables et va de 45kg a 1000kg que
ceux utilisent pour la fusion des métaux non ferreux ont, jusqu’à 80 tonnes que les plus gros utilises
pour la fusion.

e) Fours rotatifs :

Les fours rotatifs sont constitués d’une enveloppe cylindrique en acier, d’axe sensiblement
horizontale, qui se termine par deux structures une à chaque extrémité. Le bruleur est situé à une
extrémité et la sortie des gaz brules est située à l’autre extrémité, qui passe généralement à travers un
système de récupération de chaleur pour préchauffer L’air souffle avant d’être évacue par la
cheminée. L’intérieur entier du four est revêtu d’un matériau réfractaire. Le carburant peut être du
gaz, du diésel ou du charbon pulvérise. Les fours rotatifs ont été considères comme des fours à
réverbération améliores, car en plus de la charge étant chauffée par le contacte des flammes et des gaz
et par le rayonnement de la voute, il est également chauffe par contact direct avec la partie supérieure
du four, que lorsque le virage est sous la charge. Ceci permet un raccourcissement notable du temps
de fusion, car il est possible dévitré l’effet isolant de la couche de laitier, qui flotte sur le bain, qui dans
le les fours à réverbération ordinaires rendent difficile le chauffage de la masse du mentale. La
capacite des fours rotatifs pour la fusion des métaux varie généralement entre 50kg et 5Tm, bien que
des fours aient été construits pour la fabrication d’acier jusqu’à 100Tm. Des fours oscillants sont
également construits qui ne tournent pas, mais oscillent seulement d’un cote a l’autre. Les fours
rotatifs sont utilisés pour fondre toutes sortes de métaux et alliages, tels que le cuivre, le bronze, le
laiton, l’aluminium, la fonte, l’acier, …, et pour lancination ou la calcination.

f) Fours cru cibles :

Les creusets sont des récipients en argile mélanges avec du graphite et d’autres substances, pourvus
Dun couvercle pour la fermeture hermétique, qui une fois charges et fermes sont chauffes dans ce
qu’on appelle

Fours à creuset, utilisant le gaz, l’huile ou l’électricité comme élément chauffant. La fusion dans des
creuset est lun. des procèdes les plus anciens et les plus simples de fabrication des métaux, et il est
encore utilise, et sera problèmes toujours utilise pour l’économie de son installation, en particulier
pour fondre de petites quantités. Les fours à creuset sont construits pour la cuisson d’un seul creuset,
dont le dessus dépasse du four. Si les fours sont fixes, le bouillon est extrait avec une cuillère, mais des
fours à creuset basculant sont également construits. Dans lequel le linge est plus confortable.
L’avenage des fours à creuset à la fois fixes et basculement, est que la charge est complètement isolée,
et donc sa composition n’est pas altérée par l’effet des gaz produits lors de la combustion.

g) Four solaire :
Le four solaire est un système de cuisson alimentaire qui utilise les rayonnements lumineux émis par le
soleil.

Le principe du four solaire :

Le four solaire utilise le principe de convergence des rayons lumineux émis par le soleil grâce à des
miroirs réfléchissants. Les premiers sont orientés vers le soleil et renvoient, les rayons vers une autre
série de miroirs disposée en parabole. Les rayons sont alors concentrés sur le foyer.
2. TRANSFERT DE CHALEUR DANS LES FOURS :

Un transfert de chaleur s’effectue, au sein d’un système, ils existent des gradients des températures
entre les différentes parties du système.

L’objectif de l’analyse des transferts de chaleur a identifié les modes de transferts mis en jeu au cours
de la

 Conduction thermique,
 Convection thermique,
 Le rayonnement,

Schéma représentant des trois types de transfert de chaleur

a). Transfert de chaleur par conduction :

La conduction thermique est un transfert thermique spontané d’une région de température élevée
vers une région de température plus basse. Cette loi dite de fourrier établit que la densité de flux de
chaleur est proportionnelle au gradient de température.
Interprétation physique
La conduction de la chaleur s’effectue à travers n’importe quel matériau, que ce soit une vitre en verre
ou de la graisse de morse. Cet exemple illustre le transfert thermique à travers une barre
rectangulaire.

b). Transfert de chaleur par convection :


Définition :

La convection est un mouvement dans un gaz ou un liquide qui est cause par des différences de
température. Ce mouvement transfère la chaleur dans le gaz et le liquide. Les molécules des liquides
et des gaz sont plus éloignées les unes des autres et ont plus de place pour se déplacer que celles des.
De ce fait, les

Molécules de liquide ou gaz chauffées peuvent se déplacer physiquement. Ces diffèrent de la


conduction, ou les molécules vibrent simplement plus rapidement. Chauffer de l’eau dans une
casserole sur un poêle un exemple de convection. La chaleur est d’abord transférée par conduction du
fond de la casserole aux molécules d’eau. Ces molécules commencent à se déplacer plus rapidement.
Léau chaude au fond de la casserole devient moins dense. Elle s’élève au-dessus de l’eau plus dense et
plus froide. À mesure que l’eau monte, elle transporte l’Energie thermique vers le haut avec elle. Léau
plus froide prend son fond de la casserole ou elle est chauffée. Cela crée un cycle circulaire de transfert
de chaleur. Ce schéma est connu sous le nom de convection.
Exemple :

La convection joue un rôle très important dans les vents et les courants océanique. Par exemple, L’air
au-dessus de la terre est généralement plus chaud que l’air au-dessus de l’Océan. L’air plus chaud se
réchauffe et s’élève. Il est ensuite remplacé par de l’air plus frais provenant du dessus de l’Océan. Ce
mouvement de l’air est vécu comme un vent.

 Type de convection :

Convection naturelle :

La convection est dite libre ou naturelle si le mouvement du fluide n’est dû qu’a des variations de
masse volumique. Ces gradients de masse volumique sont le moteur de l’écoulement du fluide, qui
transfère d’ailleurs chaleur ou soluté a son environnement.
exmempl 1 :

Convection forcée :

La convection forcée est un type particulier de chaleur dans lequel les fluides sont forces de se
déplacer, afin d’augmenter le transfert de chaleur. Ce forçage peut se faire avec un ventilateur de
plafond, une pompe, un dispositif d’aspiration, ou autre.

Exemple2 :

Le four à chaleur tournante, aussi appelé convection forcée est équipe d’un ventilateur central ou
d’une turbine. S’ajoute à cela une résistance permettant la diffusion de la chaleur pulsée, ainsi, le
ventilateur permet à l’air chauffe par la résistance de circuler uniformément. Dans l’ensemble du four.
Remarque :

La convection consiste en l’échange entre une paroi en un fluide avec transport de chaleur par le
fluide en mouvement.

c). Transfert de chaleur par rayonnement :


Le transfert se fait par rayonnement électromagnétique comme l’infrarouge peut se réaliser dans le
vide sans la présence de matière. Le rayonnement du soleil dans l’espace en est l’exemple
caractéristique. Le corps récepteur réfléchit alors certaines longueurs d’ondes.

Exemple 1 :

Le rayonnement est défini comme le transfert d’Energie sans matière.

Exemple2 :

Principe du four solaire :

Le rayonnement solaire concentre par le miroir parabolique jusqu’à 300 °c.


3. Le modelé physique à étudier :

Un four rotatif : (four de cimenterie)

Un four rotatif est un four appelé aussi un four de tubulaire rotatif, est un long tube qui est utilisé
comme un réacteur a écoulement bouchon continu dans l’industrie minérale

Il est composé d’un cylindre isole, horizontal (ou également incline), mobile autour d’un axe de
rotation avec des ouvertures au sommet a la base du cylindre pour le chargement, la coulée et le
passage de bruler.

Le rôle du four rotatif dans la fabrication du ciment :

La fabrication du ciment se fait à partir plusieurs étapes


L’étape qui nous intéresse c’est la partie de cuisson du cru (est un mélange de calcaire et d’argiles se
sont des composantes essentielles dans la fabrication du ciment).

 La cuisson

Le cru est ensuite cuit dans un four rotatif légèrement incliné dont les dimensions sont de l’ordre de
5m de diamètre et de 80 à 100m de longueur.

Le cru est introduit dans un four pour y être cuit à une température comprise entre 1400 et 1500°C. La
cuisson, qui génère des émissions de CO2, permet la transformation du cru en clinker (est u
constituant du ciment, qui résulte de la cuisson du cru).

La clinkérisation de fait à une température d’environ 1450 c qui explique a forte consommation
énergétique de ce processus.

Il existe cinq opérations essentielles à réaliser dans l’atelier de cuisson :


 Le préchauffage qui s’effectue dans un échangeur de chaleur situé à l’amont du four (tour de
préchauffage), les gaz chauds provenant du four y brassant la farine à contre-courant.
 La décomposition des argiles qui se situe au-dessus de 500°C.
 La décarbonatation des calcaires qui s’effectuent à 950°C dans la partie médiane du four dont
les températures sont comprises entre 550 et 1000°C.
 La formation du clinker ou clinkérisation à 1450°C qui s’effectue en partie aval du four près du
brûleur (zone de clinkérisation).
 Le refroidissement :

Cette opération a pour but d’abaisser la température du clinker qui est de l’ordre de 1200 à 1450°C à la
sortie du four à environ 50/250°C suivant les types de refroidisseurs.

Ce qui nous intéresse aussi c’est la conductivité thermique du ciment :

La conductivité thermique est la mesure de la capacité d’un matériau à conduire la chaleur. Elle
exprime e watts par mètre kelvin.

La conductivité thermique d’un matériau isolant exprimée par son lambda qui est la mesure de la
conductivité thermique d’un matériau, c’est une mesure de la vitesse à laquelle la chaleur peut se
propager à travers le matériau, plus le lambda est faible, plus le matériau est isolant. Pour nous on
s’intéresse dans ce projet a la conductivité du ciment (ʎ= 0,95 w / m k).

Chapitre 2

Modelé de l’équation de la chaleur

1. Problème physique :

Ce chapitre passage sur la modélisation par modelé de l’équation de chaleur dans une le
problème. Dans un premier temps, l’équation général de chaleur sera présentée et la
méthode de résolution de cette équation par la méthode des éléments finis qui fera
l’objet principal de présent chapitre

a). Loi de conservation et comportement des flux thermiques

La construction du modelé mathématique consiste en la traduction du modèle physique en langage


mathématique. A savoir l’écriture mathématique :

Des lois de la physique régissant le modèle physique, et des lois de comportement en tenant compte
des d’hypothèses,

b). Condition limites

Des conditions aux limites et des conditions initiales.

Le four est représenté par un demain Ω de frontière Γ (figure1). Soit Γ D une partie de Γ de mesure
non nulle, on note Γ N et Γ F deux parties de la frontière telles que :

Γ =Γ D ∪ Γ N ∪ Γ F et Γ D ∩ Γ N =Γ D ∩ Γ N =Γ F ∩ Γ N = ∅

On écrit alors l’équation de la chaleur sous la forme

Trouver TϵV .tel que

¿ [¿ λ grad T ]=F dans Ω ¿


La température du four est imposée sur une partie du bord :

T= T D sur Γ D. Ce type de condition est appelée condition aux limites de Dirichlet.

Une condition sur Γ N régule les échanges thermiques avec l’extérieur. Ce type de condition aux limites
de Neumann.

Une condition aux limites de Fourier sur Γ F indique que les changes thermiques entre le four et
l’extérieur sont proportionnels à la différence de température T −T F . .

Ces hypothèses physiques se traduisent par des condition mathématiques associées au problème (1).
On les appelle conditions aux limites :

T =T D sur Γ D

∂T
Σ i , j λ ij v =f sur Γ N
∂ xi i

∂T
Σ i , j λ ij v =g ( T −T F ) sur Γ F
∂ xi i

1. La température T dans le domaine Ω .


2. L’ensemble V des températures admissibles.
3. Le tenseur de conductivité thermique λ ∈ R . Dans un milieu homogène et isotrope λ=cI avec c
coefficient de conductivité.
4. Les sources de chaleur volumiques F.
5. Les sources de chaleur surfaciques f.
6. La température TD fixe à la frontière Γ D.
7. La température TF température extérieure à la frontière Γ F .
8. Le coefficient d’échange thermique g à la frontière Γ F .
T
9. Le vecteur ⃗v =( v 1 , v 2 ) , normale extérieure a Γ .
FIGURE 2.1 - L'objet dans le four.

Pour simplifier le problème, on traitera le cas d’une isolation thermique parfaite, qui se traduit par la
condition :

f =0 sur Γ N

g=0 sur Γ F

2. Equation de la chaleur :
a) Bilan énergétique :

Pour un milieu isotrope, à travers une surface isotherme montre que le flux thermique, par
conduction, dans une direction donnée est proportionnel à l’aire a normale a la direction du flux
thermique et au gradient de température a cette direction. Le flux thermique, dans la direction x, par
exemple, conformément à la loi de Fourier est donne par la relation :

dt
ϕ x =−λs , avec λ : conductivité thermique.
dx
 Apres avoir commencé par traiter le cas unidimensionnel en régime stationnaire, nous allons
maintenant établir le bilan thermique d’une quantité de matière à l’Etat solide, contenue dans
une surface voire figure suivant :

Figure : transfert de chaleur dans un petite volume de surface.

Puissance thermique reçue par le volume V a pour expression :

ϕ =-∬ ⃗φ ⃗n ⅆ s

Il faut y a ajouter la puissance dégagée dans le volume v par les sources F internes : ∭ Fdv
Donc une quantité de Pendant l’intervalle de temps la substance contenue dans le volume v
emmagasine chaleur ϕⅆt , va provoquer une variation de température, ⅆt dépendant de capacite
thermique massique c.

Comme on raisonne sur l’unité de volume, il est nécessaire d’introduire la capacite thermique
volumique égale à ρC .

On oura donc ϕd =∭ ρc ∂ t ⅆ V

−∬ φ⃗ ⃗n ⅆS + ∭ FⅆV =∭ ρc ∂ tⅆv

La formule permet de transformer l’intégrale de surface en une intégrale de volume

∬ φ⃗ n⃗ ⅆS =∭÷( φ⃗ ) ⅆV

La formule devient :

ⅆT
−∭÷( ⃗φ ) ⅆv + ∭ Fⅆv =∫ ∬ ρc ⅆv
ⅆt

(
∭ −¿ ( φ⃗ )+ F −ρC
∂T
∂t )
ⅆV =0

∂T
−¿ ( φ⃗ )+ F− ρc =0
∂t

Cas deux dimension, nous obtenons l’équation de chaleur dans le cas le plus générale :


(
λ
∂T
+

λ ) (
∂T
∂x x ∂x ∂ y y ∂ y
+ F=ρc
∂T
∂t )
B) Equation de la chaleur en milieu homogène et isotrope :

Si on tient maintenant compte de la loi de fourrier

φ⃗ =−λ grad T n⃗

∂T
Le bilan devient : ¿ ( λ grad T ) + F−ρc =0
∂t
On régime stationnaire : ¿ ( λ grad ) + F=0

Sans source : −λΔT =0

Chapitre3

Modèle numérique : modélisation thermique par élément finis

3.1 Présentation générale


Il existe des méthodes de résolution en forme locale ou forme faible. Le cas stationnaire. Les solution
analytiques, basées sur la forme locale du problème (équation aux dérivées partielles avec condition
aux limites) ne peuvent pas être déterminées dans le cas général, et en concernent que les cas
académiques connus depuis longtemps. Ces cas sont pédagogiquement intéressant mais demeurent
beaucoup trop limites pour l’industriel, en particulier au niveau des géométries. Ils partent de mettre
en pratique la méthode de séparation des variables

3.2 Discrétisation du domaine de calcul


1. Génération du maillage : éléments finis

Génération du maillage : appliquée sur un domaine continu on obtient un domaine discret, quelle que
soit la méthode de discrétisation employée.

Les élément finis sont des sous-domaines de forme généralement simple du domaine de calcule étudie
et qui forment une forment une partition de celui-ci : les intersections entre éléments se limitent a
leurs frontières communes éventuelles. Leur union est le domaine complet étudié.

2. Discrétisation spatiale du domaine d’étude


La discrétisation géométrique consiste à subdiviser le domaine d’étude Ω en plusieurs sous domaines

Ω (passage du milieu continu au modèle discret).
En physique, les éléments finis de forme triangulaire (linéaire à 3 nœuds) sont les plus utilises. Cette
subdivision exclusivement triangulaire a l’avantage de s’appliquer a toute configuration géométrique
et permet de traiter des expressions simples. Ce type d’élément a été retenu notre étude.
Figure La résolution d’un modèle éléments finis

3.3 Formulation intégrale par la méthode des résidus pondères


3.3.1 Formulation des équations en permanent

L’équation aux dérivées partielles décrivant le comportement thermique en régime stationnaire. Dans
le cas bidimensionnel, linéaire et isotrope et en coordonnées cartésiennes, l’équation de la chaleur
se réduit sous ces hypothèses a :

2 2
∂T ∂ T
λ( 2
+ 2 )+ F=0 (3.1)
δx ∂y

Les conditions aux limites associées ont l’équation (3.1) que nous considérons sont (avoir la figure 2.1)

 Condition de Dirichlet : la température T est constante sur une portion de la frontière du


domaine étudié.
∂T
 Condition de Neumann homogène : sur le reste de la frontière du domaine étudié.
∂n

Application : problème de thermique dimensionnel stationnaire

1. Forme différentielle
 La définition d’un résidu (le module mathématique) :

−λΔT =F

( )
2 2
∂T ∂ T
λ 2
+ 2 +F=0; ( x , y ) ∈ Ω
∂x ∂ y

 La pondération du résidu par la fonction test δT :

[(
δT ( x , y ) λ
ⅆ2 T ⅆ2 T
+
ⅆ x2 ⅆ y2 )
+ F =0,
] ∀ ( x , y ) ∈ Ω, ∂ T ( x ⋅ y )

 L’intégration du résidu pondère sur tout le domaine :

(( ) )
2 2
∂T ∂ T
∫ ∫ δT λ 2
+ 2 + F ⅆxⅆy =0, ∀ ( x , y ) ∈ Ω, ∀ δT
∂t ∂t

 L’intégration par partie de l’intégration du résidu pondère sur tout le domaine :

En deux dimensions 2d : domaine v de contour s :

Domaine de calcule 2d
Définition des éléments de contour et des composantes de la normale :

Formules d’intégration par partie pour différents cas de figure :

Application de cette formule :

λ −∫( ∂ δT ∂ T ( x )
∂x ∂x
dxⅆy + ∮ δT
∂T (x)
∂x ) (
lⅆs + λ −∫
∂ δT ∂ T ( y )
∂y ∂y
dxⅆy + ∳ δT
∂T ( y )
∂y )
lⅆs + ∫ δTFdxdy =0

 Discrétisation de la forme intégrale

En deux dimension (2d) :

,
Dans ce cours il va concentre pour les éléments triangulaires

Pour construire la approximation nodale d’une fonction (exacte), on choisit un ensemble finie de
fonction dépendent de n paramètre, dits paramètres nodaux, Ti, avec i=1, …,n, et correspondant à la
valeur de la fonction prise au nœud « i » considère. Pour des raisons de simplicité, la fonction
approchée dépend en général linéairement des paramètres :

3
T= Te1 N1 + Te2N1 + Te3N3 = ∑ T i N i =⟨ N ⟩ { T ⅇ }
e

i=1

3
δT =δ T e1 N 1 +δ T e2 N 2+ δ T e3 N 3=∑ δ T ei N i =⟨ N ⟩ { δ T ⅇ }
i=1

dT ⅆ N 1
dx
=
ⅆx
T 1+
ⅆ N2
ⅆx
T 2+
ⅆ N3
T =
ⅆx 3 ⅆx
ⅆN
⟨ ⟩{ T ⅇ}

ⅆT ⅆ N 1
=
ⅆy ⅆy
T1+
ⅆN2
dy
T2+
ⅆN
T =¿
dy 3 ⟨ ⅆⅆ ⟩ {
N
y
T ⅇ }¿

ⅆ δT ⅆ N 1
ⅆx
=
ⅆx
δ T 1+
ⅆ N2
ⅆx
δ T 2+
ⅆ N3
ⅆx
δ T 3=
ⅆ N { ⅇ}
ⅆx
δT ⟨ ⟩
ⅆ δT ⅆ N 1
ⅆy
=
ⅆy
δ T 1+
ⅆ N2
ⅆy
δ T 2+
ⅆ N3
ⅆy
δ T 3=
ⅆN
ⅆy
{δ T ⅇ } ⟨ ⟩
2. Forme intégrale faible :

L’insertion des formes approximées de ces variables dans la forme élémentaire w ⅇconduit à :
∂ T ( x ) ∂ δT ( x ) ∂ T ( y ) ∂ δT ( y )
w ⅇ=−∫ λ dx ⅆ y _∫ λ dx ⅆ y +∫ δTF ⅆ x ⅆ y
Ω
∂x ∂x Ω
∂y ∂y Ω

w ⅇ=−∫ ⟨ ⅆⅆ ⟩ { } ⟨ ⅆⅆ ⟩ { } ⅆ
Ω
N
x
Tⅇ λ
N
x
δ T ⅇ dx y-

∫ ⟨ ⅆ ⟩ { } ⟨ ⅆⅆ ⟩ { } ⅆ { }∫ ⟨
N
∂y
Tⅇ λ
N
y
δ Tⅇ dx y+ δ Tⅇ N ⟩ Fdx ⅆ y
Ω Ω

w ⅇ=−{ δ T ⅇ } ∫ { T ⅇ } λ
Ω
⟨ ⅆⅆ N ⅆN
.
x ⅆx ⟩
dx ⅆ y−{ δ T ⅇ }∫
Ω
ⅆN ⅆN

ⅆy ⅆy ⟨ ⟩
λ { T ⅇ } dx ⅆ y + { δ T ⅇ }∫ ⟨ N ⟩ Fdx ⅆ y
Ω

 Assemblage

Chapitre4
Modèle informatique
1. Problème direct :

La première étape dans la résolution d’un problème par la méthode des élément finis est de créer le
maillage sur lequel on définit l’approximation de solution. De nombreux permettent de créer
facilement des maillages en deux dimensions.

1. Problème sans source

Nous considérons le problème sans source qui se traduit donc par :

∫ ∇ δT ( λ ∇ T )=0
Ω

Pour tout fonction δTϵΩ avec la condition T =Ts sur Γ 1 et T =T n sur Γ 3 .

Utilisation du logiciel Matlab

A l’aide du logiciel Matlab, nous avons déjà défini le maillage de Ω et la conductivité. Nous définissons
alors l’espace déliement finis et traduisons ensuite le problème à résoudre. Le programme permet
également de comparer la solution avec celle qui sera obtenue par le programme Matlab.

Le résultat pour le champe de température est présente su la figure 1 nous voyons clairement
l’influence de la conductivité.
Figure1 solution sans source avec Matlab

La figure2 présente une vue en 3D du champe de température, la différence entre les solutions
calculées par le programme Matlab.
Figure2 champe de température sans source

2. Problème avec source

Nous considérons maintenant le problème avec une source, (les résistances), qui se traduit donc par :

∫ ∇ δT (¿ λ ∇ T )=∫ FδT ¿
Ω Ω

Pour toute fonction δTϵΩ avec la condition T =Ts sur Γ 1 et T =T n sur Γ 3 .

Une résistance chauffante

Problème :

Une seule résistance fonctionne. Nous résolvons le problème qui correspond a F ( x , y ) avec condition
Ts et T n respectivement sur Γ 1 et Γ 2 .
La solution obtenue avec Matlab est présente sur la figure 3

Figure3 solution Matlab avec une résistance, T n=100 , T s=50


Figure4 vue 3d

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