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Master génie de matériaux et

thechnologies de ciment et céramique


Comportement physique chimique des produit
terre cuite en séchage et cuisson , et
optimisation de l’énergie thermique du four
tunnel

Encadré par :
Réalisé par :
Pr. Nimour abd rezzak
Najwa kaibous

Soutenu 17 juillet 2020 devant le jury:


Pr. BEN ALI OMAR FSK-KENITRA Président
Pr . GDIRA TAOUFIK FSK-KENITRA EXAMINATEUR
Plan

Présentation sur la société

L’effet physique-chimique des brique en séchage et cuisson

Bilan thermique du four tunnel

Environnement de l’usine
L’Objectif
Ce projet a amené à :

 Etudier le comportement des briques en séchage et cuisson


pour améliorer la qualité des produits.

 Relever les différents sites de consommation énergétique au


niveau du four tunnel pour améliorer la rentabilité du
procédé.
Chapitre 1 : présentation
sur la société
La briqueterie de Sidi Kacem est une société anonyme qui a été créé
en 1978, après des recherches faites par le premier groupe français
d’ingénierie dans l’industrie de la terre cuite qui s’appelle CERIC
France.

La principale matière première


du processus
de fabrication de la
céramique est l’argile

En considérant ces caractéristiques, les trois classes


d’argiles les plus employées dans la fabrication de
céramique de construction sont les kaolinites, les illites et
les montmorillonites ou smectites.
Le tableau suivant montre la structure cristalline de chacun des types déjà expliqué

Le tableau suivant montre la structure cristalline de chacun des types déjà expliqué
dégraissants :

L’élément dégraissant utilisé à la briqueterie est:


 le sable, de granulométrie de 0,2 à 1 mm, à des doses pouvant
atteindre jusqu’à 30 %.
 la chamotte : on désigne sous ce terme de l’argile déjà cuite
qui provient le plus souvent du broyage des déchets de cuisson
Étape de
fabrication

Extraction préparation façonnage séchage cuisson


Chapitre 2 : L’effet physique-
chimique des brique en séchage et
cuisson
I. Analyse et propriété d’argile
1. composition chimique
Les argiles employées dans cette industrie sont de natures chimique et
minéralogique très variables ; elles sont le plus souvent de type illitique ou
kaolin-illitique. Nous donnons ci- après les limites entre lesquelles varient
les différents éléments dosés par analyse
2. Composition minéralogique
La méthode utilisée est celle de la diffraction X.
Les résultats obtenus montrent que l’illite domine avec 25% puis les
quartz avec 26% et calcaire avec 22 % les feldspaths avec 9% et la kaolinite
avec 3%
3. Analyse thermique différentielle et thermogravimétrique
II. Co mp orte me nt d es b riq ue s en sé chage

Le séchage est le processus qui suit celui du moulage ; dans cette nouvelle
phase, l'eau ajoutée durant ce dernier pour lui donner la forme voulue est
éliminée. L'eau n'est éliminée qu’en partie; il en reste une faible quantité
appelée humidité résiduelle de séchage
Dans l'argile, l'eau peut être libre ou liée, tel qu'indiqué sur la figure ci
dessous.
L'eau libre est celle qui reste entre les
particules d'argile (dans les pores), elle
est également appelée eau de plasticité

L'eau liée électriquement est unie à


la surface des particules argileuses.
Lorsque la pièce humide pénètre
dans le séchoir
L'eau liée électriquement à la surface des particules argileuses est plus
difficile à extraire à cause de l'attraction entre ces dernières. Lors de cette
phase, l'eau est éliminée par évaporation, et le flux de sortie est décroissant
Comme le montre le graphique, il existe deux phases de séchage
parfaitement définies et distinctes, l'eau est éliminée de façon différente
dans chaque phase.
En fonction des conditions d'humidité et de température, les pièces peuvent sécher
plus ou moins rapidement.
En établissant une comparaison entre la perte de poids et la durée de séchage dans
des conditions d'humidité et de température de l'air données. On observe:
 la transformation subie par l'argile, en reliant à tout moment la quantité d'eau qu'elle
contient à la durée écoulée dans la phase de séchage
 l'humidité ne diminue plus et reste constante, ce degré d'humidité est appelé
humidité d'équilibre; pour la diminuer, il faudrait augmenter la température de l'air.
Ce qui traduit par le graphe suivant
Par ailleurs, au fur et à mesure que la
température de l'eau augmente, la
viscosité diminue, entraînant par
conséquent une diminution du
frottement dans les capillaires
Ceci peut être observé sur le graphique
Le comportement des pièces à sécher peut varier lors des phases de
séchage en fonction de leur épaisseur .
• Dans des pièces plus épaisses, l'eau doit parcourir une plus grande
distance depuis l'intérieur de la pièce jusqu'à sa surface
• le frottement augmente et entraîne un décalage entre la teneur en eau
intérieure (humide) et extérieure (sèche)
Ceci peut être observé sur le graphique
III. Fonctionnement du four tunnel
Le rôle du four est d’assurer le traitement de cuisson des produits qui se
décompose en trois fonctions principales qui sont :

la cuisson le
l’échauffement proprement refroidissement
dite.

Chacune de ces zones du four est équipée par des moteurs et des appareils
spéciaux.
III . Comportement des briques en cuisson :
La cuisson est l'étape la plus importante du procédé de fabrication d'un
produit céramique.
Durant le processus de cuisson, des réactions chimiques ont lieu à l'intérieur
du produit en céramique, qui méritent d'être revues brièvement, ces réactions se
manifestent de façon externe sous forme :

Elimination Elimination de la Transformation du


de l’eau matière organique quartz

Décomposition des Décomposition Décomposition


carbonates des sulfates de la pyrite de fer

Transfert de Dilatation-
chaleur retrait
Chapitre 3 : bilan
thermique du four tunnel
le bilan thermique représente une situation d’équilibre à un instant
donné, entre un actif et un passif. Cet équilibre s’établit entre :
 La totalité de l’énergie thermique apportée à une installation
 La totalité de l’énergie thermique utilisée ou dissipée par l’installation
ce tableau présente les différents énergies thermique du four tunnel
type de chaleur quantité de POURCENTAGE
chaleur en th/h
énergie apportée au four 4953.64 44.6
Energie consommée 4454.32 40.1
Energie dissipé par conv-ray 499.32 4.5
Energie récupérée 1 188 10.7
D’après ce bilan thermique, on constate que la consommation énergétique
est élevée pour cela on propose certains remèdes pour améliorer la rentabilité
du procédé. Parmi ces remèdes on cite :

Utilisation des réfractaires en cordiérite

Placer un échangeur à la sortie des fumée pour


récupérer la chaleur

Ajouter des porosants

Utilisation de la cogénération pour la production


de vapeur
Chapitre 4 :
environnement de
l’usine
I. les Aspects environnementaux :
III. Les préventions de la pollution :
Les Classement des opportunités de prévention de la pollution
Conclusion
D’après cette étude détaillée nous avons arrivé à relever les
différents facteurs qui influencent la qualité du produit, à savoir, le
broyage des matières premières et le séchage lent, d’où la
nécessité d’un control régulier et une analyse de l’ensemble des
conditions précises de fabrication.
Ainsi, d’autres problèmes reliés à la température de cuisson, ce
qui nécessite d’établir une courbe température-temps pour
préciser les zones où il conviendra de ralentir la chauffe ou le
refroidissement, ou au contraire, ceux où la montée ou la
descente pourra être accélérée sans inconvénient.
Par l’établissement du bilan thermique du four tunnel, nous
avons arrivé à définir les différents sites de consommation
énergétique afin d’optimiser cette grande consommation et
améliorer la rentabilité du procédé.
Merci de votre attention

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