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I. Introduction
Le calcul de la quantité de calories nécessaire aux installations mettant en œuvre les
techniques de la ventilation, que ce soit pour fournir de la chaleur (chauffage et
humidification) ou pour en éliminer (réfrigération et dessiccation), sera traité dans le
cas d’une installation de climatisation. Différents stades de préparations de l’air
n’existent pas dans les installations les plus simples.
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M2, Physique énergétique et énergie renouvelables Energétique du bâtiment
Q H = QT − Q I (1)
Q I se décompose en :
Q I = Q M + Q E (2)
Où :
Les pertes de chaleur par transmission se calculent selon la norme DIN 4701. La
température intérieure doit être prise égale à la température imposée pour l’air du
local, ainsi par exemple +22°C pour les locaux de séjour (et non pas +20°C comme en
chauffage ordinaire). Si on a prévu des surfaces de chauffe localisées, la charge
calorifique de l’installation devient égale à la différence entre les pertes de chaleur par
transmission et la puissance des corps de chauffe.
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M2, Physique énergétique et énergie renouvelables Energétique du bâtiment
Il est recommandé de donner La en Kg/h pour éviter la transformation des débits
volume pour les différentes températures. Dans les locaux de séjour, la quantité d’air
La est définie par le taux minimal de ventilation selon la norme DIN 1946.
En règle générale, la quantité d’air d’apport est pour les conditions météorologiques
extrêmes limitée pour des raisons d’économie. Il faut donc vérifier que le maximum
de la chaleur de ventilation ne se produit pas pour une température extérieure
supérieure à Te min, donnée par la norme DIN 4701.
C’est ainsi qu’en se basant sur la valeur minimale du taux de renouvellement d’air
donnée par la norme DIN 1946 pour des locaux de séjour sans interdiction de fumer,
on obtient les valeurs comparatives ci-après, par personne :
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M2, Physique énergétique et énergie renouvelables Energétique du bâtiment
ne se condense. Lorsque l'air contient cette quantité de vapeur, on dit qu'il est saturé
en humidité ou que son hygrométrie est de 100 %.
L'enthalpie de l'air indique l'énergie contenue dans l'air. Par convention, l'enthalpie de
l'air totalement sec à 0 °C est nulle.
L'enthalpie est notée h et s'exprime en kilojoules par kilogramme d'air sec kJ/kgas.
Une série de lignes « isenthalpes » sont tracées sur le DAH. Pour un point A donné
sur le diagramme, la lecture de l’enthalpie spécifique h pour ce point s’effectue en
menant une parallèle à ces isenthalpes jusqu’à la règle de graduation.
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Pour maintenir l’humidité de l’air du local à une valeur déterminée, il est nécessaire
sous certaines conditions atmosphériques, surtout en hiver, d’humidifier l’air
d’apport. Si l’humidification est réalisée dans un voile d’eau, la chaleur de
vaporisation doit être empruntée à l’air et à l’eau.
Q F = W i (4)
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Il vient alors :
Donc aussi
Et par conséquent :
Et par conséquent :
Ici encore il faut vérifier si les sources d’humidité internes ne sont pas susceptibles de
sécher. C’est en hiver, quand la teneur en eau de l’air extérieur est minimale et pour
atteint sont maximum. (Dans la pratique on
les fortes valeurs de La que QF
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L z ( xi − xz ) = G EO + G EA (8)
Soit :
G EO + G EA
xz = xi − (9)
L z
La quantité de vapeur d’eau dégagée par les occupants est donnée par le tableau A52.
Le dégagement ou l’absorption de vapeur d’eau par les appareils, les matériaux, etc.,
ne joue un rôle que dans les entreprises industriels ; elle doit être évaluée séparément
pour chaque appareil ou matériau.
II.4 Pertes et gains de chaleur Q V
Q HL = Q H + Q L + Q F + QV (10)
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M2, Physique énergétique et énergie renouvelables Energétique du bâtiment
Les conditions les plus simples sont celles du réglage du point de rosée. En supposant
que l’air sorte complètement saturé d’eau de l’humidificateur, l’enthalpie du mélange
air-vapeur reste constante comme la température du point de rosée.
Si on désigne par :
Q 2 la puissance du réchauffeur,
On doit avoir :
Q1
= ( H − H m ) /( H z − H ) (11)
Q 2
H a + ( Lu / La ) H u
Hm = (12)
1 + Lu / La
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Exemple
Autres données :
Le réchauffeur doit au moins fournir, outres les pertes, la charge calorifique du local,
le préchauffeur : la chaleur de ventilation jusqu’à la température du point de rosée, y
compris la chaleur d’humidification.
Les mêmes processus que pour la puissance calorifique doivent être pris en
considération pour calculer la puissance frigorifique, si ce n’est que le dégagement de
chaleur dans le local et l’équivalent calorifique du travail fourni par le ventilateur
interviennent comme une charge supplémentaire et doivent donc toujours être pris en
considération.
Si on désigne par :
Q A la quantité de chaleur pénétrant de l’extérieur par les murs, les fenêtres, etc.
(Charge calorifique extérieure),
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M2, Physique énergétique et énergie renouvelables Energétique du bâtiment
Q K = Q A + Q I (13)
, d’où :
celle apportée par les matériaux entrant dans le local ou le traversant QG
Q E = Q B + Q N + Q G (14)
III.1.2 Chaleur dégagée par les appareils d’éclairage Q B
S’il n’y a pas de dispositifs particuliers pour extraire l’air à travers les appareils
d’éclairage, la chaleur dégagée par les lampes rentre entièrement dans la charge
calorifique de la salle. Il faut connaitre la puissance installée pour l’éclairage et en
tenir compte avec un facteur de simultanéité selon le moment pour le quel on fait le
calcul. Si cette donnée n’existe pas encore, on peut, à l’aide des puissances
d’éclairage recommandées dans la norme DIN 5035 en prenant les proportions
moyennes, calculer approximativement la puissance probable des lampes. Le tableau
A53 indique les puissances moyennes auxquelles il faut s’attendre dans quelques cas
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M2, Physique énergétique et énergie renouvelables Energétique du bâtiment
Et
Tenir compte qu’avec les lampes fluorescentes, la puissance de raccordement doit etre
affectée d’un facteur 1.25 environ par suite des pertes du ballast inductif. Cette valeur
est déjà incorporée dans les rendements d’éclairage indiqués (pour type de lampe
blanc universel). Ceci n’est valable que pour l’éclairage général. L’éclairage des
places de travail s’y ajoute pour sa pleine puissance.
Comme selon des recherches récentes, rendement et joie au travail des hommes
augmentes continuellement lorsque l’éclairage croit jusqu’à plus de 1000 lux, la
tendance va manifestement vers de plus fortes intensités. Ceci vaut particulièrement
pour les grandes salles de bureaux, dans lesquelles on utilise des énergies d’éclairage
considérables.
Pour de telles valeurs, il est indispensable de chercher des solutions spéciales telles
que la chaleur des lampes soit éloignée de la salle pour une large part. On a donc :
Q B = l1l2 N B (15)
Avec :
l1 facteur de simultanéité
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prend pas forcément la valeur 1 à la pleine charge de la machine, car les moteurs sont
fréquemment surdimensionnés.
Q N = a1 N / (16)
Pour plusieurs machines il faut encore introduire un facteur de simultanéité a2. Ainsi :
III.1.4 Apport de chaleur par les produits traversant la salle Q G
Si des matériaux d’un type quelconque sont amenés à une certaine température dans
la salle et sont ensuite évacués, on a :
Q G = G c(TE − TS ) (18)
Où :
G est la quantité de produit amenée dans la pièce puis évacuée par heure,
c la chaleur spécifique,
TE la température d’entrée,
TS la température de sortie.
© M. HADDADI Université de Batna
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l’équation (6), la teneur en eau xz de l’air d’apport par l’équation (9). La puissance
ΔH étant la quantité de chaleur à éliminer pour condenser 1Kg de vapeur d’eau dans le
réfrigérant.
+ Q )
III.3 Apport de chaleur au cours du transport de l’air (QV LN
Sur les installations où l’air soufflé est véhiculé à basse température dans de longues
canalisations, il faut tenir compte, pour déterminer la puissance calorifique, de
par les parois des gaines et des appareils. Un calcul approché
l’apport de chaleur QV
est généralement suffisant puisqu’on ne peut déterminer par avance avec précision ni
la température des locaux voisins, ni les conditions d’échange thermique entre les
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d’amenée d’air et d’extraction d’air. Cette chaleur rentre toujours entièrement dans la
charge frigorifique, car les pertes au ventilateur provoquent une élévation immédiate
de la température de l’air et le travail représentant le déplacement de l’air se
transforme également en chaleur dans le système de ventilation. La quantité de
amenée par le ventilateur correspond donc à la puissance absorbé N.
chaleur QLN
Q KL = Q K + Q LE + QV + Q LN (20)
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M2, Physique énergétique et énergie renouvelables Energétique du bâtiment
Les appareils de climatisation centrale sont conçus pour refroidir toute la maison. Ils
comportent un compresseur et un serpentin de grandes dimensions, installés à
l’extérieur, et reliés par des conduits de frigorigène à un serpentin intérieur, monté
dans le système de chauffage central (voir la figure 4). Le même réseau de conduits
sert à la distribution de l’air chaud et de l’air froid.
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Ce gaz à basse température passe ensuite dans le compresseur, qui en réduit le volume
et en augmente la température, le transformant en vapeur haute pression à haute
température. Cette vapeur est alors envoyée dans le condenseur ou serpentin extérieur,
où elle transmet sa chaleur à l’air ambiant et permet au frigorigène de se condenser en
liquide. Le frigorigène liquide repasse dans le détendeur et le cycle recommence.
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