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Introduction

De par le monde, les arbres sont des symboles de vie ils offrent le confort de
leurs ombres, l’abondance de leurs fruits redonnant vie aux terres stériles,
fournissent un combustible essentiel d’être à la base de toute chaine
alimentaire d’où la production primaire. Ils sont indispensables et doivent être
protégés par l’homme à travers divers moyens tels que le reboisement et la lutte
contre les feux de brousse.
I- Le reboisement :
Le reboisement est une opération qui consiste à restaurer ou créer des zones
boisées ou des forets qui ont été supprimées par coupe rasée ou détruite par
différentes causes dans le passé (surexploitation, incendie de forêt, surpâturage
etc.. ). Parfois il s’agit explicitement de foret de protection. Ainsi confronté à
une grave et rapide dégradation des terres, le monde se trouve dans l’obligation
de resservir au reboisement qui peut s’effectuer de plusieurs façons. Il y a deux
façon de reboisement naturel et artificiel

Le reboisement naturel : La reforestation par régénération naturelle peut


survenir spontanément, sans l'homme, ou être initiée par ce dernier
(régénération assistée). Elle se fait dans les deux cas par la dissémination
des graines et propagules ; par expression naturelle de la banque de graines du
sol ou par apports via le vent, l'eau ou les animaux (oiseaux, sanglier,
écureuil...) dans le cas de la régénération naturelle stricto-sensu.

Le reboisement artificiel :
Le reboisement artificiel se fait désormais quasi totalement par plantation, très
rarement par semis de graines, et consiste à mettre en place des plants de
feuillus ou de résineux élevés en pépinière sur un terrain nu ou déjà boisé
préparé à l'avance ; lorsqu'il ne concerne que des plants résineux on désigne
cette opération par celle d'enrésinement.
1- les causes :
Le déboisement est un phénomène qui consiste la plupart du temps à couper
des arbres et est devenu incontrôlable. Plusieurs phénomènes sont aujourd’hui
les ressources du reboisement. Le reboisement pour la restauration écologique
vise à reconstituer les forêts qui existaient à un tel endroit, mais ont disparues
ou sont dégradées. Ce reboisement consiste à planter la même espèce qui y
existait. Le déboisement est une pression directe sur les sols, accentuant les
risques d'érosion, de désertification et, en cascade, nous rendant plus
vulnérables au changement climatique et aux maladies.

2- Les conséquences :

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L'une de ces conséquences de ce type de lutte contre le réchauffement
climatique est la réapparition des puits de dioxyde de carbone, qui augmentent
ainsi la capacité de l'environnement à pouvoir absorber ce CO2 pour le convertir
en oxygène et ainsi réaliser l'effet de serre. De plus, en effectuant des
campagnes de reboisement, il se produit inévitablement un changement dans le
sol qui modifiera alors directement le climat. En effet, il y aura plus de rétention
d’humidité, ce qui contribue à réduire la sécheresse et les effets néfastes qu’elle
apporte. Le reboisement peut présenter de nombreux autres avantages comme
l'enraiement de l'érosion, la rétention de l'eau dans le sol, un bénéfice en terme
de précipitations dans le climat régional, ou encore en fournissant des
ressources aux populations environnantes et en réduisant d'autant la pression
sur d'autres forêts.

II- La lutte contre les feux de brousse :


Chaque année, les incendies de brousse et de forêt causent d’énormes dégâts
sur l’environnement, la biodiversité et les communautés locales. Pourtant, des
solutions existent afin de mieux protéger ces écosystèmes fragiles Les feux de
brousse et de forêt sont provoqués par une combinaison de facteurs, dont
certains sont liés à l’action humaine. Parmi les principales causes, on peut citer :

Le changement climatique : avec l’augmentation des températures et la


diminution des précipitations, les conditions météorologiques favorisent la
propagation du feu.

L’agriculture itinérante : certaines pratiques agricoles traditionnelles impliquent


la mise à feu des espaces forestiers pour créer de nouvelles terres cultivables.

La déforestation : le défrichement des terrains pour l’exploitation forestière ou


l’agrandissement des zones urbaines réduit la capacité des forêts à résister aux
incendies.

Les négligences humaines : des feux mal maîtrisés lors de barbecues ou de feux
de camp, par exemple, peuvent rapidement s’étendre à la forêt environnante.

Les solutions pour prévenir et lutter contre les incendies :


La sensibilisation et l’éducation des populations :
Pour réduire le risque d’incendie, il est essentiel d’informer les habitants sur les
dangers liés aux feux et de leur enseigner les bonnes pratiques en matière de
gestion du feu. Des campagnes de sensibilisation peuvent être menées dans les
écoles, les lieux publics ou lors de manifestations locales.

Le développement d’une agriculture durable :

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Encourager les agriculteurs à adopter des pratiques plus respectueuses de
l’environnement peut contribuer à la prévention des incendies. Parmi les
alternatives possibles, on peut citer : le recours à des techniques
agroforestières, qui préservent la couverture végétale ; la rotation des cultures,
pour éviter l’épuisement des sols ; ou encore la mise en place de pare-feu, pour
limiter la propagation du feu en cas d’incendie.

La surveillance et la détection précoce des feux :


Le repérage rapide des départs de feu permet une intervention plus efficace des
services de lutte contre les incendies. Pour cela, des systèmes de télédétection
par satellite ou des drones peuvent être utilisés, ainsi que des observatoires
terrestres équipés de caméras thermiques.

L’aménagement du territoire :
La planification et la gestion des espaces forestiers et agricoles doivent prendre
en compte les risques d’incendie. Des mesures peuvent être mises en œuvre,
telles que : l’aménagement de zones tampons entre les forêts et les zones
habitées ; la création de corridors écologiques pour faciliter la migration des
espèces animales et végétales ; ou encore la régulation des activités humaines
dans les zones sensibles.

Le renforcement des moyens de lutte :


Afin de mieux combattre les feux de brousse et de forêt, il est nécessaire de
disposer de moyens adaptés, tels que des véhicules tout-terrain, des canadairs,
ou des équipes spécialisées dans la lutte contre les incendies en milieu naturel.
La formation et l’équipement des pompiers sont également primordiaux pour
assurer leur sécurité et leur efficacité sur le terrain.

En somme, la protection de nos écosystèmes face aux incendies de brousse et de


forêt requiert une approche globale, combinant prévention, surveillance et
intervention. Il est ainsi possible de réduire les impacts de ces feux sur
l’environnement, la biodiversité et les populations locales.

CONCLUSION :

En résumé, le reboisement est le moyen le plus efficace qui soit pour avoir un
pays où l’agriculture sera un levier très fort et aussi pour avoir un pays riche en
nourriture bio-végétal. D’ailleurs c’est cela qu’avait compris l’Ex-président du
Sénégal avec son projet GOANA ou La grande muraille verte. Pour lutter aussi
contre la déforestation et réduire les impacts des feux de brousse, il faut
beaucoup reboiser.

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