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Madagascar qui était jadis une île verte couverte des végétaux, est devenue aujourd’hui, au plus de

2/3 de sa superficie semi-désertique. L’homme est le premier responsable de la dégradation de cette


couverture végétale : Restauration, conservation et protection contre ces diverses destructions sont
donc leurs devoirs.
1 Restauration de la forêt détruite
1-1 Reboisement Le terme reboisement décrit des plantations de main d’homme pour créer des
zones boisées ou des forêts.
Le reboisement artificiel se fait désormais quasi-totalement par plantation, (très rarement par semis
de graines). Il consiste à mettre en place des plants élevés en pépinière, sur un terrain nu ou déjà
boisé préparé à l’avance ;
De nombreux reboisements par plantations ont été effectués dans le monde :
- Pour restaurer des stocks de bois d’œuvre après exploitation irrationnelle et abusive de la forêt en
tant que matière première (bois d’œuvre, meubles, bâtiments)
- Pour stabiliser des sols érodés par des activités minières ou par la déforestation - Pour stabiliser des
sols pollués ou en pentes
- Pour restaurer la diversité des forêts mixtes après exploitation forestière (charbon de bois, bois de
chauffe ...) feu de brousse, tavy, incendies, défrichement de la forêt afin d’obtenir des nouvelles
terres pour habitations, usines, construction des routes, agriculture et élevage
- En tant que forêt de protection
1-2 Reforestation C’est boisement de terre ayant été déjà couverte des forêts mais détruites par
différentes causes. L’objectif étant généralement de restaurer un écosystème de type forestier,
atteignant donc une superficie assez significative pour justifier le qualificatif de forêt. On distingue :
- Reforestation par régénération naturelle spontanée, sans l’homme,
- Reforestation par régénération assistée, être initiée par l’homme.
Dans les deux cas, elle se fait :
- par dissémination des graines et propagules (partie de plante servant à la propagation de l’espèce :
spore, prothalle...) ;
- par expression naturelle de la banque de graines du sol
- par apports via le vent, l’eau ou les animaux dans le cas de la régénération naturelle
Des conditions sont nécessaires à la germination :
- humidité suffisante,
- levée de dormance de graines,
- restauration du sol et/ou d’une résilience écologique.
- Les pousses ou plants doivent être protégés du bétail, de certains herbivores sauvages ou
simplement d’une dynamique naturelle installée de végétation adventice (plantes indésirables) qui
favorisent les herbacées ou certains buissons denses au détriment des arbres.
- Reforestation urbaine ou péri-urbaine : Création volontaire de « forêts urbaines » pour réduire la
pollution de l’air et améliorer des microclimats. C’est aussi un milieu de haute valeur paysagère et
aménitaire pour la population
1-3 Afforestation : boisement de terre sans arbres depuis longtemps
2 Conservation et protection des bois de forêt existante
Le point de départ de la conservation et de la protection de la couverture végétale est la lutte contre
les causes de la dégradation des divers écosystèmes. L’homme faisant partie intégrante des
écosystèmes et de la biosphère doit mener des actions sur leurs conservations:
- Éviter le tavy en utilisant des techniques modernes de culture (voly rakotra, engrais organique,
compostage.....)
- Remplacer ou réduire les charbons de bois et le bois de chauffe en utilisant d’autre source d’énergie
(énergies renouvelables hydrauliques, solaires, éoliennes, biogaz) pour la cuisson.
- Prendre conscience de reboiser ou reforester après exploitation et défrichement - Suivre la loi de
coupe des arbres (avoir des permis de coupe avant l’abattage)
- Lutter contre les feux de brousse
- Éviter le surpâturage du sous-bois et pâturage en forêt
. En bref
Les contraintes des couverts : les couverts sont un nouveau système de culture qu'il faut apprendre à
connaître. Il peut entraîner un coût supplémentaire si la semence est chère ou si l'on augmente les
passages pour le travail du sol. Une technicité importante est aussi nécessaire pour obtenir certains
résultats recherchés : plus de rendement et moins de charge. Ceci demande donc du temps. De
nouveaux outils sont parfois très utiles pour réaliser ces nouveaux itinéraires techniques (semoir
avec disques ouvreurs, chasses mottes rotatifs, semoir de semis direct...). Ces outils ne sont pas
forcément disponibles. Enfin, les couverts sont plus faciles à implanter et à détruire en système de
semis direct. Or, les semis direct sont actuellement peu développés. Le couvert végétal est ainsi une
technique prometteuse, mais qui demande encore beaucoup de mises au point pour une efficacité
optimale

2. Le rôle du couvert végétal


Durant leur croissance, les couverts végétaux fixent des nutriments minéraux du sol dans leurs tissus
et évitent ainsi la perte de ces nutriments par lixiviation. Ces minéraux seront restitués au sol et aux
cultures suivantes une fois les couverts d’intercultures détruits

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