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République du Niger Complexe Scolaire Privé

Fraternité-Travail-Progrés Le ZENITH

Ministère de l’Education Nationale

Classe : 4ème A

EXPOSE DE SVT
Groupe N°4
Thème : Méningite cérébro-spinale

Présenté par :

 Roufaïda Mahaman Salissou  Mohamed Abdoulkarim

 Nouridine Omar  Nasrine Abdoul Salam

 Mariama Abdoulaye  Ibrahim Zourkaleyni

 Yasmina Hassane  Ousman Hassan

 Khady Mamadou  Marwane Mahamadou

 Leila Maryam Mamadou

Tenus : Monsieur Bachir

Année Académique: 2022-2023
Plan de l’exposé

Introduction......................................................................................................................................3

I. DÉFINITION........................................................................................................................3

II. AGENT CAUSAL................................................................................................................3

III. SYMPTOMES......................................................................................................................4

IV. EXAMENS............................................................................................................................5

V. TRAITEMENT.....................................................................................................................6

VI. COMPLICATIONS..............................................................................................................6

VII. MODE DE TRANSMISSION..............................................................................................7

VIII. PREVENIR LA MENINGITE CEREBRO-SPINALE........................................................................8


INTRODUCTION

La méningite est une infection des enveloppes entourant le cerveau, les


méninges, causée par plusieurs types de virus, de bactéries, et de champignons.
Les méningocoques (autre nom de la bactérie Neisseria meningitidis) constituent
les causes majeures de méningites aiguës. Les infections à méningocoques ont
un taux de mortalité élevé, malgré le traitement, à 10%, et un fort potentiel
épidémique.

I. DÉFINITION
 Méningite La méningite est une maladie des méninges, membrane
entourant le cerveau et la moelle épinière. Une méningite peut être provoquée
par des champignons, une irritation chimique ou des allergies médicamenteuses,
ainsi que par des tumeurs. Une infection bactérienne des méninges est une
maladie extrêmement grave qui peut entraîner la mort.
 La méningite cérébro-spinale aussi appelée méningite à méningocoque est
une méningite rare mais sévère.
 Le méningocoque est très contagieux et  se transmet par les postillons.
C'est pourquoi en cas de méningite de ce type, toutes les personnes au contact de
la personne infectée doivent prendre des antibiotiques spécifiques à titre
préventif.
II. AGENT CAUSAL

Les méningites d’origine virale sont généralement bénignes chez les patients


ne souffrant pas d’un déficit immunitaire, le rétablissement étant le plus souvent
spontané : le malade guérit sans séquelles au bout de quelques jours.
Les méningites d’origine bactérienne peuvent être graves, et les espèces
responsables de méningites aiguës sont variables selon l’âge. Chez le nouveau-
né (les 28 premiers jours), les bactéries redoutées sont les streptocoques du
groupe B, Escherichia coli et Listeria monocytogenes. Chez le jeune enfant,
jusqu’à 5 ans, les trois principales espèces en cause sont Haemophilus
influenzae, Neisseria meningitidis (méningocoque) et Streptococcus
pneumoniae (pneumocoque). Après 5 ans, les deux espèces bactériennes les plus
fréquemment rencontrées sont Neisseria meningitidis et Streptococcus
pneumoniae. La vaccination infantile contre H. influenzae de type b a abouti
pratiquement à l’élimination de cet agent de méningites. Des infections
méningées et septicémiques à Haemophilus influenzae ou Streptococcus
pneumoniae surviennent aussi chez les personnes âgées. Enfin, deux espèces
bactériennes peuvent être retrouvées à toutes les périodes de la vie chez les
sujets immunodéprimés: Listeria monocytogenes et Mycobacterium
tuberculosis, l’agent de la tuberculose.
L’habitat naturel des espèces bactériennes le plus souvent mises en cause dans
les méningites aiguës (H. influenzae, N. meningitidis, et S. pneumoniae) est
le rhinopharynx de l’homme. Après une infection locale, respiratoire ou ORL
(angine, otite, sinusite, etc.), les bactéries peuvent se retrouver dans le sang et
éventuellement franchir la barrière hémato-méningée pour infecter le liquide
céphalo-rachidien, ce qui entraîne un œdème et une inflammation méningée.

III. SYMPTOMES

La méningite à méningocoques survient généralement dans la première


enfance (maximum d’incidence chez les moins d'un an) et chez l’adolescent et
l'adulte jeune (entre 16 et 24 ans) et associe un syndrome infectieux (fièvre,
maux de tête violents, vomissements) et un syndrome méningé (raideur de la
nuque, léthargie, troubles de la conscience, voire coma). Chez le nouveau-né et
le nourrisson, ces symptômes sont moins marqués : l’accès brutal de fièvre est
parfois accompagné de convulsions ou vomissements. L’apparition de taches
hémorragiques sous la peau (purpura), s’étendant progressivement (purpura
extensif), est un critère de gravité de l’infection et une menace de choc septique,
imposant le traitement antibiotique et l’hospitalisation d’urgence.
Les particularités de la méningite cérébro-spinale
 Le début est généralement brutal. La fièvre est d'emblée très élevée.
 Des petits boutons de purpura sont très fréquemment associés et constituent un
critère de gravité qui impose l'appel.
 Les douleurs dans les articulations sont très fréquentes.
 Une torpeur et une grande fatigue
 Chez la personne âgée, le début est encore plus brutal, avec apparition rapide
d'un coma profond avec des convulsions.
 Il apparait souvent un bouton de fièvre au niveau de la lèvre supérieure.

En général, les méningocoques n’entraînent pas de maladies particulières.


Toutefois, dans certains cas, ils peuvent provoquer des maladies très graves
comme les méningites ou les septicémies.

La maladie se manifeste le plus souvent par les signes suivants :

 fièvre,

 maux de tête importants,

 Chez la personne âgée, le début est encore plus brutal, avec apparition
rapide d'un coma profond avec des convulsions,
 Il apparait souvent un bouton de fièvre au niveau de la lèvre supérieure.

 souvent accompagnés de vomissements.

Deux symptômes doivent particulièrement alerter :

 une fièvre élevée mal tolérée,

 et/ou une ou plusieurs taches rouges ou violacées d’apparition


rapide (purpura).

La personne malade peut également avoir des troubles de la conscience, une


couleur du visage pâle voire grise, de la diarrhée en plus de la fièvre et des
vomissements, une intolérance à la lumière ou au bruit, une raideur de la nuque,
des courbatures importantes, une grande fatigue, une importante somnolence,
des paralysies oculaires ou encore des convulsions.

Les méningocoques sont des bactéries qui peuvent provoquer des maladies très
graves comme les méningites ou les septicémies qui peuvent être mortelles ou
laisser des séquelles importantes. Un état de choc non expliqué peut survenir.
Le cerveau et la moelle épinière peuvent être touchés. Il peut y avoir, pour les
cas les plus graves, une infection générale du sang et de différents organes.
L’état de santé de la personne se dégrade.   

IV. EXAMENS
La ponction lombaire (prélèvement de liquide céphalo-rachidien), complétée
par une analyse des bactéries présentes dans le sang, permettent d’affirmer le
diagnostic. Les complications les plus fréquentes de la méningite cérébro-
spinale sont des atteintes neurologiques, en particulier la surdité. L’incubation
dure généralement 3 à 4 jours mais peut être prolongée jusqu’à une dizaine de
jours.

La ponction lombaire est une nécessité car il s'agit d'un syndrome méningé.


C'est le résultat de cette ponction lombaire qui donne le diagnostic et qui met en
évidence le méningocoque.

V. TRAITEMENT

Outre la réanimation qui est mise en route immédiatement, le traitement va viser


à:

 corriger les troubles de la coagulation


 Lutter contre l'état de choc
 Donner une antibiothérapie probabiliste sans attendre les résultats.
Les médicaments les plus actifs contre le méningocoque sont : le Claforan*, la
Rocéphine*, la vancomycine et la Metromycine. Elle est délivrée généralement
en perfusion intraveineuse.

La gravité et le risque d’évolution rapide des infections à méningocoques


imposent la mise en place d’un traitement antibiotique le plus rapidement
possible. Le traitement s’effectue par voie intraveineuse et est poursuivi
habituellement pendant 4-7 jours. Dans les pays industrialisés, on utilise en
première intention les céphalosporines de 3e génération (cefotaxime,
ceftriaxone). 
L’utilisation d’une dose unique de ceftriaxone a été proposée pour le traitement
des méningites à méningocoque en Afrique pendant la période épidémique.
La surveillance de la résistance aux antibiotiques est donc primordiale car elle
serait dramatique pour la lutte contre les épidémies qui surviennent dans la «
ceinture de la méningite ».

VI. COMPLICATIONS
 La méningite cérébro-spinale est mortelle dans 1/3 des cas, surtout s'il y a
un purpura.
 Dans les autres cas, le pronostic est favorable grâce au traitement.
 Certaines séquelles peuvent survenir : surdité, troubles visuels, troubles
neuro-psychiques.

VII. MODE DE TRANSMISSION

La bactérie se transmet par voie aérienne ou par la salive, notamment par la toux


ou les postillons. Elle ne survit pas dans le milieu extérieur, ni sur les objets, ni
sur les surfaces.

La transmission se fait par un contact direct, rapproché et prolongé avec


une personne malade ou un porteur sain.

Les méningocoques se transmettent par contact étroit (moins d’un mètre), direct
et prolongé (plus d’une heure), avec les sécrétions rhinopharyngées. Les
infections méningococciques sont endémiques dans le monde (500 000 cas par
an selon l’OMS). L’incidence annuelle des infections à méningocoque, avec
une recrudescence saisonnière (hiver et printemps), est de 1 à 3 cas pour 100
000 habitants dans les pays industrialisés. Les méningocoques sont les seules
espèces bactériennes capables de provoquer des épidémies de méningites.
Douze sérogroupes de Neisseria meningitidis sont actuellement décrits selon la
composition de la capsule bactérienne. Mais les sérogroupes A, B, C, W, X et
Y sont à l’origine de la quasi-totalité des cas d’infection invasive. Lors des
épidémies, c’est la même souche qui se répand, la dissémination est dite «
clonale ».
Les infections invasives  à méningocoque surviennent sous forme
d’épidémies périodiques dans la « ceinture africaine de la méningite » allant de
l’Ethiopie jusqu’au Sénégal, région dans laquelle les infections surviennent
pendant la saison sèche où prédomine également le vent de sable (harmattan).
 Le sérogroupe A qui était responsable de ces formes épidémique dans la
ceinture a pratiquement disparu depuis l’utilisation du vaccin conjugué contre
ce sérogroupe depuis 2010. Cependant d’autres sérogroupes (C, W et X) ont
émergé récemment en Afrique Sub-Saharienne.
 Le sérogroupe B, qui provoque généralement des cas sporadiques, est
prédominant en Europe et en Amérique.
 Le sérogroupe C est à l’origine de petites bouffées épidémiques - non
seulement en Amérique ou en Europe mais aussi en Asie. et en Afrique Sub-
Saharienne.
 C’est le sérogroupe W qui semble en augmentation globale dans le
monde depuis 2015..

Des manifestations moins fréquentes de l’infection à méningocoque peuvent être


observées : syndromes abdominaux, arthrites septiques, péricardites,
bronchopneumopathies aiguës (qui atteindraient plus fréquemment les individus
immunodéprimés et les sujets âgés de plus de 70 ans) et révélées par la
bactériémie.

VIII. PREVENIR LA MENINGITE CEREBRO-SPINALE


La stratégie actuelle de vaccination contre le méningocoque est la suivante
Méningocoque C
 Vaccination obligatoire à 5 mois suivi d’un rappel à 12 mois.
 Un rattrapage 1 dose pour tous les sujets entre 2 ans et 24 ans.

Méningocoques ACWY
 Vaccination de chez les sujets contacts d’un cas, les autres sujets à risque
(les voyageurs en zone endémique ; les personnels des laboratoires de recherche
travaillant spécifiquement sur le méningocoque ; les personnes porteuses d’un
déficit en fraction terminale du complément ou d’un déficit en properdine ;  les
personnes ayant une asplénie anatomique ou fonctionnelle ; les personnes ayant
reçu une greffe de cellules souches hématopoïétiques) et dans des situations
spécifiques (cas groupés et épidémies).
 Si le risque est durable, il faut un rappel tous les 5 ans.

Méningocoque B
 Vaccination de chez les sujets à risque et dans des situations spécifiques (cas
groupés et épidémies).
 Dans tous les cas d’infections méningococciques, l’antibioprophylaxie est
préconisée pour l’entourage proche, ce qui empêche la contagion entre les
individus : la rifampicine doit être administrée pendant 2 jours. Toutefois, il
existe des contre-indications (hypersensibilité, grossesse, maladie hépatique
grave, alcoolisme, porphyrie,…), et des résistances à la rifampicine pour de
rares souches de méningocoques. La prévention repose alors sur la prise de
Ceftriaxone par voie injectable ou de Ciprofloxacine par voie orale, en dose
unique.
 Dans le cas de méningites à méningocoques du sérogroupe A, C, Y ou W la
prévention par la vaccination permet de compléter l’antibioprophylaxie
instaurée pour la protection des sujets ayant eu des contacts proches et répétés
avec un malade (généralement les personnes vivant au domicile du malade) et
des enfants en bas âge vivant en collectivité, où la promiscuité est grande.

Les infections méningococciques touchent 500 000 personnes par an, dans le
monde, selon l’OMS.

CONCLUSION

Une étude épidémiologique rétrospective menée en Espagne de 1997 à 2018 à


confirmer la nécessité de poursuivre la surveillance des infections à
méningocoques dans les pays où la vaccination anti-méningococcique est
largement recommandée sans être obligatoire.

La feuille de route mondiale pour vaincre la méningite à l’horizon 2030 a été


officiellement lancée en septembre 2021.

Les objectifs et activités stratégiques s’articulent autour de 5 piliers : prévention


et lutte contre les épidémies ; diagnostic et traitement ; surveillance de la
maladie ; soutien et soins aux personnes atteintes de méningite ; sensibilisation
et mobilisation.

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