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Fraternité-Travail-Progrés Le ZENITH
Classe : 4ème A
EXPOSE DE SVT
Groupe N°4
Thème : Méningite cérébro-spinale
Présenté par :
Année Académique: 2022-2023
Plan de l’exposé
Introduction......................................................................................................................................3
I. DÉFINITION........................................................................................................................3
III. SYMPTOMES......................................................................................................................4
IV. EXAMENS............................................................................................................................5
V. TRAITEMENT.....................................................................................................................6
VI. COMPLICATIONS..............................................................................................................6
I. DÉFINITION
Méningite La méningite est une maladie des méninges, membrane
entourant le cerveau et la moelle épinière. Une méningite peut être provoquée
par des champignons, une irritation chimique ou des allergies médicamenteuses,
ainsi que par des tumeurs. Une infection bactérienne des méninges est une
maladie extrêmement grave qui peut entraîner la mort.
La méningite cérébro-spinale aussi appelée méningite à méningocoque est
une méningite rare mais sévère.
Le méningocoque est très contagieux et se transmet par les postillons.
C'est pourquoi en cas de méningite de ce type, toutes les personnes au contact de
la personne infectée doivent prendre des antibiotiques spécifiques à titre
préventif.
II. AGENT CAUSAL
III. SYMPTOMES
fièvre,
Chez la personne âgée, le début est encore plus brutal, avec apparition
rapide d'un coma profond avec des convulsions,
Il apparait souvent un bouton de fièvre au niveau de la lèvre supérieure.
Les méningocoques sont des bactéries qui peuvent provoquer des maladies très
graves comme les méningites ou les septicémies qui peuvent être mortelles ou
laisser des séquelles importantes. Un état de choc non expliqué peut survenir.
Le cerveau et la moelle épinière peuvent être touchés. Il peut y avoir, pour les
cas les plus graves, une infection générale du sang et de différents organes.
L’état de santé de la personne se dégrade.
IV. EXAMENS
La ponction lombaire (prélèvement de liquide céphalo-rachidien), complétée
par une analyse des bactéries présentes dans le sang, permettent d’affirmer le
diagnostic. Les complications les plus fréquentes de la méningite cérébro-
spinale sont des atteintes neurologiques, en particulier la surdité. L’incubation
dure généralement 3 à 4 jours mais peut être prolongée jusqu’à une dizaine de
jours.
V. TRAITEMENT
VI. COMPLICATIONS
La méningite cérébro-spinale est mortelle dans 1/3 des cas, surtout s'il y a
un purpura.
Dans les autres cas, le pronostic est favorable grâce au traitement.
Certaines séquelles peuvent survenir : surdité, troubles visuels, troubles
neuro-psychiques.
Les méningocoques se transmettent par contact étroit (moins d’un mètre), direct
et prolongé (plus d’une heure), avec les sécrétions rhinopharyngées. Les
infections méningococciques sont endémiques dans le monde (500 000 cas par
an selon l’OMS). L’incidence annuelle des infections à méningocoque, avec
une recrudescence saisonnière (hiver et printemps), est de 1 à 3 cas pour 100
000 habitants dans les pays industrialisés. Les méningocoques sont les seules
espèces bactériennes capables de provoquer des épidémies de méningites.
Douze sérogroupes de Neisseria meningitidis sont actuellement décrits selon la
composition de la capsule bactérienne. Mais les sérogroupes A, B, C, W, X et
Y sont à l’origine de la quasi-totalité des cas d’infection invasive. Lors des
épidémies, c’est la même souche qui se répand, la dissémination est dite «
clonale ».
Les infections invasives à méningocoque surviennent sous forme
d’épidémies périodiques dans la « ceinture africaine de la méningite » allant de
l’Ethiopie jusqu’au Sénégal, région dans laquelle les infections surviennent
pendant la saison sèche où prédomine également le vent de sable (harmattan).
Le sérogroupe A qui était responsable de ces formes épidémique dans la
ceinture a pratiquement disparu depuis l’utilisation du vaccin conjugué contre
ce sérogroupe depuis 2010. Cependant d’autres sérogroupes (C, W et X) ont
émergé récemment en Afrique Sub-Saharienne.
Le sérogroupe B, qui provoque généralement des cas sporadiques, est
prédominant en Europe et en Amérique.
Le sérogroupe C est à l’origine de petites bouffées épidémiques - non
seulement en Amérique ou en Europe mais aussi en Asie. et en Afrique Sub-
Saharienne.
C’est le sérogroupe W qui semble en augmentation globale dans le
monde depuis 2015..
Méningocoques ACWY
Vaccination de chez les sujets contacts d’un cas, les autres sujets à risque
(les voyageurs en zone endémique ; les personnels des laboratoires de recherche
travaillant spécifiquement sur le méningocoque ; les personnes porteuses d’un
déficit en fraction terminale du complément ou d’un déficit en properdine ; les
personnes ayant une asplénie anatomique ou fonctionnelle ; les personnes ayant
reçu une greffe de cellules souches hématopoïétiques) et dans des situations
spécifiques (cas groupés et épidémies).
Si le risque est durable, il faut un rappel tous les 5 ans.
Méningocoque B
Vaccination de chez les sujets à risque et dans des situations spécifiques (cas
groupés et épidémies).
Dans tous les cas d’infections méningococciques, l’antibioprophylaxie est
préconisée pour l’entourage proche, ce qui empêche la contagion entre les
individus : la rifampicine doit être administrée pendant 2 jours. Toutefois, il
existe des contre-indications (hypersensibilité, grossesse, maladie hépatique
grave, alcoolisme, porphyrie,…), et des résistances à la rifampicine pour de
rares souches de méningocoques. La prévention repose alors sur la prise de
Ceftriaxone par voie injectable ou de Ciprofloxacine par voie orale, en dose
unique.
Dans le cas de méningites à méningocoques du sérogroupe A, C, Y ou W la
prévention par la vaccination permet de compléter l’antibioprophylaxie
instaurée pour la protection des sujets ayant eu des contacts proches et répétés
avec un malade (généralement les personnes vivant au domicile du malade) et
des enfants en bas âge vivant en collectivité, où la promiscuité est grande.
Les infections méningococciques touchent 500 000 personnes par an, dans le
monde, selon l’OMS.
CONCLUSION