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ECOLE : CPFP/HRS DE MBOUR ANNEE SCOLAIRE : 2023/2024

PROFESSEUR : Mr CISSE

THEME

LES ESPACES
TOURISMES :
SITES,
MONUMENTS,
PLAN
LES EXPOSANTS

AMINA
GUEYE
ALIOU
INTRODUCTION.
DIOUF
CONCLUSION.
MARIAMA
FAYE
FATOU
FAYE

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INTRODUCTION
Le tourisme au Sénégal est la seconde source de revenus du pays après la pêche. En 2018, il
représente 6 % du PIB du Sénégal et génère près de 100 000 emplois.

Le Sénégal dispose d'importants atouts sur le marché régional et international, mais son industrie
touristique connaît des difficultés. Le pays doit faire face à la concurrence de nouvelles
destinations telles que la Mauritanie ou les îles du Cap-Vert.

Cet article traite du tourisme comme secteur économique et phénomène socioculturel.

I. Les sites
 Les cercles mégalithiques de Sénégambie ou cercles de pierres
de Wassu
Ils sont des groupes de cercles de pierres mégalithiques qui se trouvent en Gambie au nord
de Janjanbureh et dans le centre du Sénégal. Répartis sur une région de 30 000km2 (12 000 milles
carrés)[2], ils sont parfois divisés en cercles Wassu (Gambie) et Sine-Saloum (Sénégalais), mais il
s’agit d’une division purement nationale. Contenant plus de 1000 cercles de pierres
et tumuli répartis sur une superficie de 350 km (220 mi) de long et 100 km (62 mi) de large, les
cercles de pierres de Sénégambie sont la plus grande concentration de cercles de pierres vue
partout dans le monde et un vaste paysage sacré qui a été utilisé pendant plus de 1500
ans. En conséquence, les sites ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en
2006

Les cercles de pierres et autres mégalithes trouvés au Sénégal et en Gambie sont parfois divisés en
quatre grands sites : Sine Ngayene et Wanar au Sénégal, et Wassu et Kerbatch dans la région du
fleuve central en Gambie. Parmi ces quatre zones principales, il y a environ 29 000 pierres, 17 000
monuments et 2 000 sites individuels. Les monuments sont constitués de ce qui était à l’origine des
blocs ou des piliers verticaux (certains se sont effondrés), principalement en latérite avec des
surfaces lisses. Les monolithes se trouvent en cercles, en cercles doubles, isolés ou séparés des
cercles (généralement à l’est) en rangées ou individuellement. Ces pierres qui se trouvent à l’écart
à l’extérieur des cercles sont appelées pierres frontales. Lorsqu’il y a des pierres frontales dans
deux rangées parallèles et reliées entre elles, elles sont appelées pierres de lyre. [2] (en anglais
seulement)

Les chercheurs ne sont pas certains de la date à laquelle ces monuments ont été construits, mais la
fourchette généralement acceptée se situe entre le 3ème siècle avant notre ère. et le 16ème siècle
de notre ère. [4] Les tumulus près du complexe de Wassu ont été datés de 927 à 1305 après J.-C.,
bien qu’il ne soit pas clair si les tumulus funéraires ont été construits avant ou après les cercles de
pierres. [5] Les archéologues ont également trouvé des tessons de poterie, des sépultures
humaines et des objets funéraires et des métaux autour des cercles mégalithiques. [4] Une petite
collection de ceux-ci se trouve dans la collection d’étude du British Museum qui a été donnée par
l’administrateur colonial Sir Richmond Palmer. [6] Ils comprennent un bracelet en fer et deux
lances.

La construction des monuments en pierre témoigne d’une société prospère et organisée basée sur
la quantité de travail nécessaire à la construction de telles structures. [4] Les pierres ont été
extraites de carrières de latérite à l’aide d’outils en fer, bien que peu de ces carrières aient été

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identifiées comme directement liées à des sites particuliers. Après l’extraction de la pierre, des
piliers identiques ont été réalisés, cylindriques ou polygonaux, avec des moyennes de deux mètres
de haut et sept tonnes. [4] Les constructeurs de ces mégalithes sont inconnus. Les candidats
possibles sont les ancêtres du peuple Jola ou des Wolofs mais certains pensent que les Sérères sont
les bâtisseurs. Cette hypothèse vient du fait que les Sérères utilisent encore des maisons funéraires
comme celles que l’on trouve à Wanar.

 Somone
Souvent appelé La Somone, du nom d'un petit fleuve local, est une localité située sur la Petite-
Côte, à 77 km au sud de Dakar (Sénégal).

Somone fait partie de la Communauté rurale de Sindia, rattachée au département de Mbour dans
la région de Thiès.

La localité a été érigée en commune en juillet 20081.

La lagune est incluse dans le périmètre communal.

Les localités les plus proches sont Guéréo, Ngaparou, Saly, Nguerigne et Nguékhokh d'où sort la
bretelle autoroutière menant vers cette localité.

La Somone a la particularité d'être dans un "cul-de-sac" routier. Elle se trouve au bout de


l’ancienne nationale 1 qui se termine à la Lagune. On ne peut aller plus loin, il faut faire demi-tour.

Elle était assez isolée avant la construction de l'autoroute. Maintenant, on trouve une bretelle
d'autoroute à 10 km qui permet d'aller rapidement à Dakar ou à Thiès

 La Mosquée de la Divinité
Elle est une mosquée sénégalaise située à Ouakam, l'une des communes
d'arrondissement de Dakar, sur la Corniche-Ouest, en bordure de l'océan Atlantique, construite en
1992-1997, fondée par "Sangabi Mohamed Séni Guèye" (ou Mohamed Naby Guèye Ibn Mouhamed
Séni Guèye), khalife de la communauté musulmane Nabi-Allah.

Tout le monde sait qu’à chaque guide, Allah (swt) lui a accordé un lieu de recueillement où il puisse
faire ses prières sans encombrement. Celle de Mohamed Seyni est cette mosquée appelée
Masdjidou Rabaani (Mosquée de la Divinité). Cette mosquée se trouve à Ouakam, village lébou à
l'extrémité de dakar. Elle a été construite sous la recommandation d’Allah (swt) par l'intermédiaire
de Mohamed Seyni qui en a reçu les descriptions.

Cela est survenu dans la nuit du jeudi 28 au vendredi 29 juin 19731(ce qui fit d'elle un djouma)
quand Mohamed Seyni vit la mosquée dans le ciel. Il reçut l'ordre de la regarder et de la suivre
pour voir où est ce qu'elle allait se poser. Mohamed Seyni se mit à poursuivre la mosquée qui
survolait le village. Il la suivi jusqu'à la baie de Wakam où la mosquée commença à descendre en
tanguant comme un papier. La mosquée lui était apparue sous forme de maquette. Lorsqu'il eut
fait le tour, il vit écrit sur la porte de droite le mot Allahou Akbar (Allah est grand) écrit en lettre
d’or.

Mohamed Seyni ne s'est pas empressé de construire la mosquée. Dans les discussions qu'il faisait
notamment sur la place où il avait vu la mosquée se poser, il disait: "Cette mosquée devra être
construite. Je ne sais pas si j'y assisterai mais si tel est le cas sachez que c'est une obligation pour
vous de la construire."

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II. Les monuments
 Le phare des Mamelles
Il est un phare situé sur la presqu'île du Cap-Vert, à environ 4 km au sud-est de la pointe des
Almadies — l'extrémité occidentale du continent africain — dans la ville de Dakar (Sénégal), sur la
plus occidentale et la plus grande des deux collines volcaniques coniques nommées les Mamelles.

La colline du phare vue depuis le Monument de la Renaissance


africaine

C'est le plus ancien phare de Dakar, considéré comme le plus puissant d'Afrique avec celui du cap
de Bonne-Espérance1.

Sa construction a été achevée en 1864, comme le rappelle l'inscription sur le fronton, modifiée
en 19111. En 1954 la puissance du phare a été doublée et portée à 6 000 watts sous 115 volts1.

 Le Monument de la Renaissance africaine


Il est un groupe sculpté monumental, œuvre du sculpteur Virgil Magherusan, situé à Ouakam,
une commune d'arrondissement de Dakar. Ce monument de 52 mètres en bronze et cuivre1, a été
érigé sur l'une des deux collines volcaniques coniques qui surplombent la capitale sénégalaise,
les Mamelles, la plus haute portant déjà le phare des Mamelles.

Le monument représente un couple et son enfant, dressés vers le ciel. Il est officiellement inauguré
le 3 avril 2010 lors des cérémonies du cinquantenaire de l'indépendance du Sénégal

L'ouvrage, dont les travaux ont débuté en 2002, a coûté entre 92 et 15 milliards de francs CFA3 (15
à 23 millions d'euros). Il fait partie des grands projets du président Abdoulaye Wade qui veut en
faire le symbole de la « dignité du continent ». Il s'agit de montrer au travers d'une famille dressée
vers le ciel, l'homme portant son enfant sur son biceps et tenant sa femme par la taille, « une
Afrique sortant des entrailles de la terre, quittant l'obscurantisme pour aller vers la lumière ». Le
monument figure en effet une famille africaine résolument tournée vers le Nord-Ouest.

La statue aurait été conçue par le sculpteur d'origine roumaine Virgil Magherusan4.

Le projet du monument a été confié à l'architecte sénégalais Pierre Goudiaby Atepa,


auteur « notamment » de la Porte du Troisième millénaire qui surplombe la route de la Corniche.
L'œuvre a été « dessinée » par le président Wade qui en détient 35 % des droits d'auteur, mais
l'œuvre avait été initiée par le célèbre artiste sénégalais Ousmane Sow qui s'est depuis retiré du
projet à cause d'une mésentente avec Abdoulaye Wad

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 FORT DE PODOR
Dès 1744, les Français occupent le site de Podor avec la construction d’un premier fort par
le gouverneur de la concession du Sénégal, Pierre Barthélémy David, au profit de la Compagnie des
Indes.

1758-1783 : occupation du site par les Anglais, puis abandon du fort tombé en désuétude suite à la
décadence du commerce.

1853-1854 : expédition militaire dans le Fouta pendant laquelle Podor est prise d’assaut ; en mai
1854 le drapeau français flotte sur les ruines de l’ancien fort. Du 27 mars au 1er mai, le capitaine
du génie Faidherbe restaure l’enceinte et l’équipe de baraquements provisoires en attendant la
construction des bâtiments intérieurs vers 1860. Devenu général, Faidherbe, promu par deux fois
gouverneur du Sénégal, laissera une profonde empreinte encore reconnue aujourd’hui.

Ce Fort assurait la mainmise militaire et administrative des Français sur le Fouta. Il permit aussi aux
commerçants Saint-Louisiens et aux négociants européens de développer l’Escale, au sud du Fort.

En bordure du fleuve, c’était un alignement de maisons aux murs ocres, faisant face à la
Mauritanie et ouvertes à l’arrière sur la rue commerçante. Aujourd’hui, le long des quais
empierrés, à l’ombre des caïlcédrats centenaires, ce quartier original et majestueux témoigne de
l’importance exceptionnelle du commerce traditionnel de mil, gomme arabique, ambre, venus de
Mauritanie par caravanes.
Les produits étaient ensuite chargés sur les bateaux qui redescendaient le fleuve jusqu’à Saint-
Louis, d’où l’expression “Podor entre caravelles et caravanes”.

 La Porte du Troisième millénaire


Elle est un monument contemporain construit à Dakar (Sénégal) au tout début du xxie siècle pour
symboliser l'ouverture du continent africain sur ce nouveau millénaire.

La silhouette du monument se détache sur l'océan, au centre d'une esplanade de 15 000 m² située
le long de la Corniche-Ouest, dans l'axe de l'avenue Malick Sy. La Cité de la Police et la nouvelle
mosquée Seydou Nourou Tall (voir photo ci-contre) se trouvent à proximité immédiate.

L'aménagement de l'esplanade comprend, outre le monument lui-même, deux allées bordées de


trois baobabs et de palmiers-dattiers offerts par le roi Fahd, un bassin alimenté par un jet d'eau —
l'eau symbole de vie, de purification très présent dans la culture africaine —, ainsi que des espaces
utilitaires, tels que des commerces ou des services.

Face à la mer, l'esplanade est un lieu de promenade apprécié. Elle est également propice aux
manifestations et animations diverses.

La Porte du Troisième millénaire a été inaugurée le 3 avril 2001 par le chef de l'État Abdoulaye
Wade, accompagné du roi du Maroc, Mohammed VI.

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Les trois baobabs ont été plantés par le Président Wade, le Grand Serigne de Dakar — chef
supérieur de la communauté léboue — et l'évêque de Dakar, et le doyen du corps diplomatique en
poste dans la capitale.

III. Les parcs


 NIOKOLO-KOBA
Couvrant une superficie de plus de 913 000 hectares, le parc du Niokolo-Koba offre un paysage
riche et très varié, où se concentrent presque toutes les espèces végétales et animales des savanes
de l’Ouest africain.

Au cœur du Sénégal oriental, le milieu est relativement plat. Quelques petites collines, dont
l’Assirik (311 m), surplombent les cours d’eau, la Gambie et ses deux affluents, Niokolo-Koba et
Koulountou, où les animaux s’abreuvent. La végétation est variée : savane sèche, forêt le long des
cours d’eau, lacs et marécages.

Inscrit comme site du Patrimoine mondial et Réserve de la biosphère internationale, le parc


compte près de 350 espèces d’oiseaux et 80 espèces de mammifères, notamment des lions, des
léopards et quelques éléphants. On peut y trouver également des antilopes, des singes, des
phacochères, des babouins, des buffles, ainsi que des hippopotames et crocodiles dans les cours
d’eau.

Le parc du Djoudj est le troisième parc ornithologique du monde. À visiter absolument lors
de votre passage à Saint-Louis.

Il se trouve à 60 kilomètres au nord de Saint-Louis, sur un des méandres du fleuve Sénégal.


Englobant une partie du fleuve, avec de nombreux canaux, criques, lacs, bassins, marécages et
bouquets de roseaux, ainsi que les zones environnantes de savane boisée, le parc s’étend sur 16
000 ha et dispose d’un plan d’eau permanent, ce qui attire de nombreuses espèces d’oiseaux.

Les oiseaux du Sénégal

Les oiseaux que l’on peut rencontrer au Sénégal représentent environ 630 espèces dont un peu
moins du tiers sont des oiseaux migrateurs européens.

Chaque année, environ 3 millions d’oiseaux transitent par le parc où près de 400 espèces ont été
dénombrées.

Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, le parc national du Djoudj regorge de colonies entières
de pélicans et de flamants roses. On y retrouve d’autres espèces d’oiseaux comme le héron
pourpre, l’aigrette, le jacana, la spatule, le cormoran, le marabout.

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Entre novembre et mai, des oiseaux migrateurs fuyant le froid européen, des échassiers et
plusieurs espèces de canards viennent y nicher. Il y a aussi des mammifères, des reptiles, des
chacals, des singes, des hyènes et des gazelles.

Superficie : 16 000 ha

Principaux biotopes : zones humides à eaux douces ou saumâtres, savane sahélienne.

Un des trois principaux sanctuaires d’Afrique Occidentale pour les oiseaux migrateurs
paléarctiques : canard pilet (78 000), sarcelle d’été (120 000), canard souchet (6 578). Pour les
migrateurs éthiopiens : dendrocygne veuf (8 470), dendrocygne fauve (820), oies de Gambie (640),
etc.

En tout près de 350 espèces d’oiseaux dont : pélicans blanc (13 500), flamant rose (18 950), grue
couronnée (350), 8 sp de chevalier, 4 sp de bécasseau, etc. Autres : phacochère, Gazelle
rufifrons, gazelle dorcas, crocodile du Nil, lamantin

 Le parc forestier et zoologique de Hann


Il se situe à 6 km environ du centre-ville de Dakar, entre la route des Pères Maristes, la route du
Front de terre et le chemin de fer.

Le parc forestier et zoologique de Hann couvre une superficie totale de 60 ha, dont une partie
abrite les bâtiments des services forestiers. Peu entretenu, faute de moyens, il reste cependant un
lieu très agréable pour la promenade et la découverte de la flore et de la faune sénégalaise, pour
les balades à vélo des enfants, et pour la pétanque.

Situé dans une zone marécageuse, le parc attira l’attention des autorités dès 1900, à cause de ses
ressources en eau douce. Le jardin public et une pépinière furent créés en 1903 par le Gouverneur
Merlin.

Il devint ensuite une station forestière, puis maraîchère et fruitière. Le parc zoologique commence
à être aménagé en 1934 et en 1947 est créé un arboretum.

On y compte aujourd’hui plus de trois cent espèces de la flore sénégalaise et, dans le parc
zoologique, 134 animaux. La pépinière produit deux à trois millions de plans chaque année. Le
carré fruitier, qui abritait autrefois des plantations de bananes, d’ananas, d’agrumes, de
manguiers, de cocotiers, est aujourd’hui à l’abandon.

 Parc national de la Langue de Barbarie et la réserve de Guembeul


Estuaire et lagune. Deux lieux à visiter lors de votre séjour à Saint-Louis.

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Occupant la pointe sud de la Langue de Barbarie, l’estuaire du fleuve Sénégal composé de deux
petites îles et une partie du continent, ce parc implanté à une vingtaine de kilomètres au sud
de Saint-Louis a une superficie de 2 000 hectares.

C’est le refuge de nombreux oiseaux aquatiques, essentiellement des pélicans gris et blanc, des
mouettes à tête grise (3 000 couples), des goelands railleurs (2 000 couples) et autres Laridae
(sternes royale, caspienne, fuligineuse), nombreux échassiers migrateurs, et tortues marines
(Chelonias mydas, Caretta caretta, Dermochelys coriacea, etc.).

IV. LES RESERVES


 La réserve naturelle communautaire du Boundou

La réserve naturelle communautaire du Boundou, au Sud-Est de Goudiry, s’étend sur plus de 120
000 ha. Créée en 2008, éloignée des circuits touristiques classiques, il s’agit d’une zone
particulièrement préservée, où Peuls ou Diakhankés ont su conserver leurs traditions.

Née en 2009 d’une coopération entre le département de l’Isère et l’ancien conseil régional de
Tambacounda, la Réserve naturelle communautaire du Boundou (RNCB) s’étend sur 120 000
hectares, au cœur du Sénégal oriental et à 70 kilomètres de la frontière avec le Mali.

Dans cette zone où cohabitent populations locales, bétail, faune, flore et cheptels transhumants,
les enjeux sont nombreux. Pour y répondre, le Conservatoire de la réserve a été créé et a pour
missions la préservation des écosystèmes et de l’environnement et le développement de
l’économie locale.

Réserve naturelle communautaire de Palmarin

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Créée le 15 mai 2001 à l’initiative des populations de la région, la réserve est située le Saloum et
les bolongs, sur 10 480 hectares.

Entrer dans la réserve c’est tenter de pénétrer les légendes qui habitent les lieux, saisir un peu de
cette nature tropicale luxuriante où abondent oiseaux et végétation, se faire silencieux pour
déceler la présence d’animaux, écouter les cris de l’ibis sacré qui pique dans l’eau, le claquement
des ailes du héron cendré qui s’envole, plus tard le hurlement des hyènes à l’heure où le soleil se
couche dans les méandres des bolongs.

La création de la Réserve permet à la fois de préserver l’importance archéologique et historique de


la zone naturelle, et de protéger l’avifaune, la faune et la flore et d’attirer de nouvelles espèces
aviaires.

La Réserve abrite notamment une population de hyènes sauvages tachetées que l’on peut
apercevoir au coucher du soleil.

 La réserve naturelle communautaire de Dindéfélo


L’un des plus beaux paysages naturels de l’Afrique de l’Ouest, une biodiversité exceptionnelle et
une population accueillante pour faire de votre visite une expérience inoubliable. Villages,
paysages, flore et faune sont magnifiques.

La Commune de Dindéfélo où se trouve la réserve communautaire se compose de treize villages.


Chaque village a des caractéristiques et des particularités qui le rendent unique, comme
l’emblématique cascade de 115 m de haut à Dindéfélo, les Dents de Dandé, superbes formations
rocheuses au plateau qui offrent l’une des meilleures vues panoramiques sur le paysage ou le
fleuve Gambie, qui délimite la Réserve à l’Est et qui entoure plusieurs villages comme Thiabé Karé
ou Tépére.

Le Centre d’accueil est un arrêt obligatoire pour visiter le RNCD. Vous y trouverez toutes les
informations concernant les routes, hébergement, guides et activités à réaliser. De plus, c’est un
lieu de présentation de la culture et de la biodiversité de la réserve à travers l’exposition d’objets
et d’ustensiles traditionnels ou des ressources forestières naturelles qui vous aideront à mieux
comprendre comment la communauté locale et la faune sauvage les utilisent.

 La reserve de bandia
La réserve de Bandia est située à 1 h 30 min de route en voiture en quittant Dakar. Il s’agit de l’un
des quelques parcs nationaux du Sénégal ayant une faune riche, ce qui le rend plus prisé. Lors
d’une visite de la Teranga, il convient donc de faire un détour dans cette réserve naturelle. C’est
l’endroit idéal pour faire un mini-safari ou simplement du tourisme familial. Découvrez ci-dessous
les nombreux atouts de ce lieu touristique du Sénégal.

Les animaux de la réserve privée de Bandia

Créée en 1990, la réserve de Bandia dispose d’une faune majestueuse. Il s’agit de la toute première
réserve privée du Sénégal. Elle accueille une multitude d’espèces exotiques (pour les Européens
notamment) sur ses 3500 hectares entièrement clôturés. Contrairement aux autres parcs du pays
qui sont généralement dédiés aux oiseaux (par exemple le Parc national des oiseaux du Djoudj), la
réserve de Bandia est une aire protégée qui regroupe beaucoup de grands mammifères africains.

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Ces derniers sont délibérément réintroduits dans la réserve après leur disparition due au
braconnage et à la perte de leur habitat naturel en raison de la pression démographique. Voici les
animaux phares qui forment la faune de Bandia :

Des rhinocéros ;

Des phacochères ;

Des girafes ;

Des singes patas ;

Des antilopes ;

Des élans de Derby ;

Des gazelles

Vous pouvez également y observer des rhinocéros. Ne soyez pas surpris de constater qu’ils ont la
corne coupée. C’est la meilleure solution que les responsables du parc ont trouvée pour protéger
ce 2e plus gros mammifère terrestre (après l’éléphant). En effet, les braconniers n’hésitent pas à
tuer les rhinocéros pour récupérer leurs cornes faites de kératine afin de les vendre à prix d’or.

Le parc héberge de nombreux autres mammifères que vous pouvez observer dans la nature lors de
votre visite. Il s’agit des buffles, des vervets, des zèbres, des chacals, des crocodiles, des singes, des
impalas, des tortues géantes et des mangoustes. On y retrouve également de nombreux oiseaux
comme le héron gris et les autruches. En tout, 120 espèces d’oiseaux y sont dénombrées.
Cependant, ne vous attendez pas à y voir de grands carnassiers.

La flore de Bandia est splendide. Cette végétation est constituée de nombreux épineux. Cependant,
vous pouvez aussi y observer des baobabs impressionnants (l’arbre emblématique du pays de la
Teranga). Vous serez certainement impressionné par le seul baobab-éléphant (Adansonia digitata)
de la réserve

CONCLUSION
Le tourisme a aussi contribué à transformer le caractère des régions littorales et à détruire le
patrimoine culturel et environnemental. Il participe activement à l’urbanisation littorale. En effet,
l’invasion touristique massive résultant d’un déferlement international où prédominent les clientèles
européennes exerce une forte pression sur l’organisation de l’espace à cause de la poussée des
équipements, créateurs de surcharges littorales. De plus, par diffusion progressive à partir des
noyaux touristiques que représentent les stations de Saly et du Cap Skirring, se développent de
nouvelles « banlieue touristiques » sur les rivages qui intensifient l’occupation littorale, un problème
déjà observé par Paskoff (1998 : 16) et qui se poursuit aujourd’hui.

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