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3

Mathématiques générales II
Syllabus d’exercices

Calcul numérique
Calcul intégral
Séries
Nombres complexes

1ER BACHELIEREN S CIENCES DE L’ INGÉNIEUR


ORIENTATION BIOINGÉNIEUR

ANNÉE ACADÉMIQUE 2021-22

PR C. CHARLES
Toute reproduction du présent document, par quelque procédé que ce soit, ne peut être réalisée qu’avec
l’autorisation de l’auteur.
Table des matières

I Enoncés 4

1 Calcul numérique 5
1 Calcul numérique approché de la valeur d’une fonction en un point . . . . . . . . . . . . . . . 6
2 Calcul numérique de la racine d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

2 Calcul intégral 13
1 Intégrales de fonctions réelles de variable réelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.1 Par parties, substitution, changement de variables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.2 Fonctions rationnelles et fonctions rationnelles multiples . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.3 Fonctions trigonométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
1.4 Intégrales définies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
1.5 Intégration par calcul numérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
2 Applications des intégrales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.1 Interprétations de l’intégrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
2.2 Aires planes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
2.3 Intégrales impropres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
2.4 Longueurs d’arc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
2.5 Aires latérales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
2.6 Volumes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
2.7 Intégrales curvilignes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

3 Séries 42
1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
2 Séries à termes positifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
3 Séries à termes positifs et négatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
4 Exercices mélangés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

4 Nombres complexes 50

II Solutions des exercices 54

1 Calcul numérique 55
1 Calcul numérique approché de la valeur d’une fonction en un point . . . . . . . . . . . . . . . 55
2 Calcul numérique de la racine d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57

2 Calcul intégral 58
1 Intégrales de fonctions réelles de variable réelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
1.1 Par parties, substitution, changement de variables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
1.2 Fonctions rationnelles et fonctions rationnelles multiples . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
TABLE DES MATIÈRES . 4

1.3 Fonctions trigonométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59


1.4 Intégrales définies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
1.5 Intégration par calcul numérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
2 Applications des intégrales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
2.1 Interprétations de l’intégrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
2.2 Aires planes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
2.3 Intégrales impropres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
2.4 Longueurs d’arc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
2.5 Aires latérales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
2.6 Volumes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
2.7 Intégrales curvilignes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65

3 Séries 67
1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
2 Séries à termes positifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
3 Séries à termes positifs et négatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
4 Exercices mélangés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69

4 Nombres complexes 70
Première partie

Enoncés

5
Chapitre

Calcul numérique
1

RAPPELS THÉORIQUES

DÉVELOPPEMENT DE TAYLOR
Développement de Taylor de f (x) autour de a, avec c ∈]x, a[ (ou ]a, x[) :
n
X (x − a)i (x − a)n+1
f (x) = f (a) + f (i) (a). + f (n+1) (c) ·
i=1
i! (n + 1)!
| {z } | {z }
Reste
Tn,a f

Hypothèses sur f
T1 : f (n) (x) est continue sur [x, a] (ou [a, x]) ;
T2 : f (n+1) (x) existe (finie ou infinie).
Type d’approximation et erreur
La qualité de l’approximation faite par un développement de Taylor s’évalue au travers du
calcul du reste. Si celui-ci est positif, l’approximation a été faite par défaut. Si celui-ci est
négatif, l’approximation a été faite par excès. L’erreur absolue permet d’évaluer la qualité d’une
approximation, qu’importe si celle-ci est par défaut ou par excès.
Remarque
Le polynôme de MacLaurin est obtenu lorsque le développement de Taylor est utilisé pour
approcher la valeur d’une fonction f (x) autour de a = 0 (cas particulier).

CALCUL NUMÉRIQUE

Méthode de la dichotomie (ou de la bissection)


Hypothèses sur f
D1 : f est continue sur [a, b] ;
D2 : f est strictement monotone sur [a, b] ;
D3 : f (a) f (b) < 0.
Algorithme
Pas 1 : Partage de [a, b] en deux intervalles égaux : a, a+b
   a+b 
2 et 2 , b .
Pas 2 : Si sgn f ( 2 ) = sgn f (a), alors c est compris dans l’intervalle a+b
a+b
 
2 , b . Sinon, c est compris
dans l’intervalle a, a+b
 
2 . Réitération du procédé avec l’intervalle obtenu contenant c.
Pas 3 : Arrêt lorsque la longueur de l’intervalle est inférieure à la tolérance ε. Le nombre n d’étapes
nécessaires est supérieur à :
ln(b − a) − ln ε
n> .
ln 2
CALCUL NUMÉRIQUE 1. CALCUL NUMÉRIQUE APPROCHÉ DE LA VALEUR D’UNE FONCTION EN UN POINT 7

Méthode de Newton (ou de la tangente)


Hypothèses sur f
N1 : f est continue sur [a, b] ;
N2 : f est strictement monotone sur [a, b] ;
N3 : f (a) f (b) < 0 ;
N4 : f est dérivable sur [a, b] et f 0 (x) 6= 0 sur [a, b] ;
N5 : f est deux fois dérivable sur [a, b].
Algorithme
Soit x 0 fixé proche de c,
f (x n )
x n+1 = x n − , n ≥ 0.
f 0 (x n )
Si f vérifie les hypothèses N1 à N5, si de plus f 00 (x) ne s’annule pas et garde un signe constant sur
[a, b], alors en choisissant x 0 ∈ [a, b] tel que f (x 0 ) et f 00 (x 0 ) soient de même signe, la suite des
itérés de la méthode de Newton converge vers la racine recherchée.

1. Calcul numérique approché de la valeur d’une fonction en un


point

Exercice 1 cnvalapp00

(GxABT, juin 2008)


p
a) Rechercher le polynôme de Mac Laurin d’ordre 2 de f (x) = 1 + x et le reste correspondant.
3

q
b) En déduire une approximation de 3 23 . Encadrer l’erreur le plus précisément possible.

Solution développée
a) Le polynôme de Mc Laurin n’est qu’un cas particulier du polynôme de Taylor dans le cas où a = 0.
Afin d’appliquer le théorème de Taylor à notre fonction afin d’en approximer localement sa valeur,
il faut d’abord vérifier les conditions d’applicabilité de celui-ci, à savoir que la dérivée d’ordre 2 de
la fonction est continue sur l’intervalle [a, x] (ou [x, a]) et que la dérivée d’ordre 3 de cette même
fonction existe (finie ou infinie).
Déterminons les dérivées de f (x) et évaluons celles-ci en a = 0 :
p
3
f (x) = 1 + x f (0) = 1
1 −2 1
f 0 (x) = (1 + x) 3 → continue sur ] − 1, +∞[ f 0 (0) =
3 3
00 −2 −5
00 −2
f (x) = 2 (1 + x) 3 → continue sur ] − 1, +∞[ f (0) =
3 9
10 −8
f 000 (x) = 3 (1 + x) 3 → existe
3
On peut alors calculer la valeur du polynôme de Taylor d’ordre 2 (n = 2) autour de a = 0 de la
fonction f en x = x 0 :
2
X f (k) (0)
T2,0 f (x 0 ) = f (0) + (x 0 )k
k=1
k!
CALCUL NUMÉRIQUE 1. CALCUL NUMÉRIQUE APPROCHÉ DE LA VALEUR D’UNE FONCTION EN UN POINT 8

1 2 2
=1+ x0 − x
3 18 0
L’erreur peut être déterminée à partir de :
f (3) (c)
R3,0 f (x 0 ) = (x 0 )3
3!
avec 0 < c < x 0 ou x 0 < c < 0 , et donc
10 −8
R3,0 f (x 0 ) = (1 + c) 3 (x )3
0
33 · 3!
avec 0 < c < x 0 ou x 0 < c < 0.
q
b) On a 3 23 = f − 13 . D’après le théorème de Taylor avec x 0 = −1

3 ,

f − 3 = T2,0 f 3 + R3,0 f −1
1 −1
  
3 .
q
Une valeur approchée de 3 23 est donc T2,0 f − 13 .


1 2 71
Ç
3 2 1

3 ≈ T2,0 f − 3 = 1 − − = .
9 162 81
L’erreur commise est :
10 1 5
 ‹
−8 −8
1

R3,0 f − 3 = 3 · − 3 (1 + c) 3 = − 7 (1 + c) 3 .
3 .3! 3 3
avec − 31 < c < 0. Transformons maintenant ces inéquations pour encadrer l’erreur.
2
< c+1<1
3
 ‹ −8
2 3 −8
> (c + 1) 3 > 1
3
 ‹ −8
5 2 3 −1 5
 ‹
− 7 < R3,0 f <− 7
3 3 3 3
 −8 Ç
2 3 3 3 8
  € q Š2
3 2 3 3
Or, 3 = 2 = 2 2 . On peut donc écrire :

5 3 2  3 3 2 5
 ‹ Ç
1

− 7 2 < R 3,0 f − 3 < − 7.
3 2 3
q
3 3
p
de la majorer. On connait 1 = 1 mais 1 < 32 . On connait aussi
3
On ne connait pas 2 , essayons
p p q q
8 = 2 et 8 > 32 , donc 8 > 3 32 ou 2 > 3 32 . On a alors :
3 3

5 3 2 5 3 2  3 2 2
 ‹  ‹ Ç
− 7 (2)2 < − 7 3
3 2 3 2
 ‹2  Ç 2
5 5 3 3 2
− 5 <− 7 3
3 3 2
Et donc :
5 5
− 5 < R3,0 f − 13 < − 7 .

3 3
L’erreur commise est donc comprise entre −5 35
et −5
37
.

Exercice 2 cnvalapp01
2
Calculer le polynôme de MacLaurin d’ordre 4 de f (x) = e−x .

Exercice 3 cnvalapp02
Calculer le polynôme de Taylor d’ordre 5 de f (x) = ln(x) autour de x = 1.

Exercice 4 cnvalapp03
Calculer le polynôme de MacLaurin d’ordre n de f (x) = ln(1 − x).
CALCUL NUMÉRIQUE 1. CALCUL NUMÉRIQUE APPROCHÉ DE LA VALEUR D’UNE FONCTION EN UN POINT 9

Exercice 5 cnvalapp04

(GxABT, juin 2013) Soit la fonction f (x) = sin (x).


2

a. Choisir parmi les valeurs de a suivantes celle qui donnerait, a priori, la meilleure approximation de
sin2 (216°) par un polynôme de Taylor autour de a. Justifier.
• a = π.

• a= 4 .

• a = 0.
b. Approximer sin2 (216°) par le polynôme de Taylor d’ordre deux autour du a déterminé au point
précédent.
c. Calculer et encadrer l’erreur commise. S’agit-il d’une approximation par excès ou par défaut ?
Justifier.

Exercice 6 cnvalapp05
(GxABT, avril 2014) On cherche à approximer la hauteur au temps t = 11 s d’un objet se déplaçant
verticalement. On connait les mesures suivantes :
3
h(10) = 25, v(10) = −3, a(10) = 1 et a0 (10) = .
5

• h(x) donne la hauteur (en m) de l’objet au temps x ;
• v(x) donne la vitesse (en m s−1 ) de l’objet au temps x ;
• a(x) donne l’accélération (en m s−2 ) de l’objet au temps x.
a) Donnez une approximation de la hauteur de l’objet au temps 11 s, par un polynôme de Taylor d’ordre
maximal.
b) Sachant que pour tout x ∈]10, 11[, −12 5 < h(4) (x) < −8 5 , encadrez l’erreur commise dans
l’approximation précédente. S’agit-il d’une approximation par excès ou par défaut ? Justifier.
c) Encadrez la hauteur de l’objet au temps t = 11 s.

Exercice 7 cnvalapp06
π
(GxABT, août 2014) On cherche à approximer l’amplitude en radian (] −π
2 , 2 [) de l’angle α qui a pour
tangente 0.1. Pour ce faire, on aura recours à un polynôme de Taylor d’ordre 2.
a) Déterminer la fonction f que l’on doit approximer.
b) Choisir parmi les valeurs de a suivantes :
a=0
a = 0.2
p
3
a=
3
celle qui convient le mieux afin d’obtenir une bonne approximation de α. Justifier.
c) Donner l’approximation de α.
d) Calculer l’erreur commise dans l’approximation précédente.
e) Encadrer l’erreur commise (l’encadrement peut se faire en deux étapes par facilité).
f) S’agit-il d’une approximation par excès ou par défaut ? Justifier.
CALCUL NUMÉRIQUE 1. CALCUL NUMÉRIQUE APPROCHÉ DE LA VALEUR D’UNE FONCTION EN UN POINT 10

Exercice 8 cnvalapp07
Dans le but d’obtenir une approximation de ln(2), on considère la fonction f (x) = ln(x + 1).
a) Pour calculer des valeurs approchées de ln(2), utiliser le polynôme de MacLaurin de f (x) :
i. d’ordre 1 ;
ii. d’ordre 2 ;
iii. d’ordre 3.
Dans chaque cas encadrer l’erreur commise.
b) Pour calculer des valeurs approchées de ln(2) utiliser le polynôme de Taylor de f (x) autour de a =
e−1 :
i. d’ordre 1 ;
ii. d’ordre 2 ;
iii. d’ordre 3.
Dans chaque cas encadrer l’erreur commise.
c) Comparer les différents résultats obtenus.
d) De quel ordre faudrait-il prendre le polynôme de MacLaurin de f (x) pour approximer ln(2) avec une
erreur absolue inférieure à 0.005 ?
e) De quel ordre faudrait-il prendre le polynôme de Taylor de f (x) autour de a = e −1 pour approximer
ln(2) avec une erreur absolue inférieure à 0.005 ?

Exercice 9 cnvalapp08
p p
Dans le but d’obtenir une approximation de 2, on considère la fonction f (x) = x.
p
a) Pour calculer des valeurs approchées de 2 utiliser le polynôme de Taylor de f (x) autour de a = 1 :
i. d’ordre 1 ;
ii. d’ordre 2.
Dans chaque cas borner l’erreur absolue.
p 49
b) Pour calculer des valeurs approchées de 2 utiliser le polynôme de Taylor de f (x) autour de a = 25 :
i. d’ordre 1 ;
ii. d’ordre 2.
Dans chaque cas borner l’erreur absolue.
c) Comparer les différents résultats obtenus.

Exercice 10 cnvalapp09
(GxABT, avril 2009)
a) Calculer le polynôme de Taylor d’ordre 2 de f (x) = ln(x) autour de 1 et l’erreur correspondante.
Justifier.
b) En utilisant le polynôme trouvé en a), donner une approximation de ln 43 .


c) Encadrer l’erreur commise. Est-ce une bonne approximation ? Justifier.


d) Est-ce une approximation par excès ou par défaut ? Justifier.

Exercice 11 cnvalapp10
(GxABT, août 2017) A l’aide du polynôme de Mac Laurin d’ordre n, calculer la meilleure estimation possible
des valeurs suivantes. Encadrer l’erreur sur cette estimation et préciser si cette estimation est par excès ou
CALCUL NUMÉRIQUE 2. CALCUL NUMÉRIQUE DE LA RACINE D’UNE FONCTION 11

par défaut.
a) ln(1.5) avec n = 3,
p
b) 10 avec n = 2.

2. Calcul numérique de la racine d’une fonction

Exercice 12 cnracfct00
En considérant la fonction définie par f (x) = x 2 − 2.
p
a) Utiliser la méthode de Newton pour construire une suite convergeant vers 2.
b) Comparer la solution finale obtenue par la méthode de la dichotomie avec 4 itérations, en sachant
que x ∈ [1, 2]. Combien celle-ci a-t-elle de décimales exactes ?

Exercice 13 cnracfct01
Étudier la croissance des fonctions suivantes et préciser les éventuels extrema.
1. f (x) = 29 x 4 − 3x 3 − x 2 + x sachant que ∃r ∈ [0; 0, 4] : f 0 (x) = 0
2. f (x) = 3x 4 − 3x 3 − x 2 + x sachant que ∃r ∈ [0; 52 ] : f 0 (x) = 0
Pour ce faire, on demande de :
a) approximer r par la méthode de la dichotomie (6 itérations) ;
b) approximer r par la méthode de Newton (2 itérations) ;
c) approximer les deux autres racines de f 0 (x) en prenant le maximum de chiffres significatifs pour r ;
d) étudier la croissance et préciser les éventuels extrema.
Indication : Afin d’éviter la confusion, poser g(x) = f 0 (x) et étudier les racines de la fonction g(x) via les
méthodes demandées.

Exercice 14 cnracfct02
Résoudre l’équation suivante :
60x − 63
ln(x) = .
64
Pour ce faire, on demande de :
a) Déterminer une première approximation de la (des) solution(s) de cette équation en remplaçant
ln(x) par son polynôme de Taylor d’ordre 1 autour de a = 1. Encadrer l’erreur absolue commise en
remplaçant ln(x) par son polynôme de Taylor.
b) Déterminer une seconde approximation de la (des) solution(s) de cette équation en remplaçant
ln(x) par son polynôme de Taylor d’ordre 2 autour de a = 1. Encadrer l’erreur absolue commise
en remplaçant ln(x) par son polynôme de Taylor.
c) Comparer la qualité de l’approximation effectuée au sous-point b avec celle effectuée au sous-point
a sur base des erreurs absolues.
d) Améliorer l’approximation de la (des) solution(s) de l’équation obtenue(s) au point b en appliquant
la méthode de Newton (2 itérations).

Exercice 15 cnfctrat03
Soit l’équation :
13x
ex = .
4
a) Trouvez une estimation de la (des) solution(s) de cette équation en remplaçant e x par son polynôme
de Mac Laurin d’ordre 2. Est-ce une bonne estimation ? Justifier à l’aide de l’erreur absolue commise
CALCUL NUMÉRIQUE 2. CALCUL NUMÉRIQUE DE LA RACINE D’UNE FONCTION 12

en remplaçant e x par son polynôme de Mac Laurin.


b) Améliorer l’estimation de la (des) solution(s) de l’équation obtenue au point a en appliquant la
méthode de Newton (minimum obtenir trois chiffres significatifs après la virgule).

Exercice 16 cnracfct04
Faire, sans vérifier les hypothèses, deux itérations de la méthode de Newton appliquée à :
3
a) f (x) = 2x 3 − 7x 2 + 4x + 4 en prenant x 0 = 4 comme initialisation.
5
b) f (x) = 4x 3 − 12x 2 + 9x − 2 en prenant x 0 = 4 comme initialisation.
c) Que pouvez-vous en déduire ?

Exercice 17 cnracfct05
En considérant la fonction définie par f (x) = x 3 − 3x 2 + 3.
a) Utiliser la méthode de Newton avec deux itérations pour construire une suite convergeant vers une
de ses racines, en démarrant de l’intervalle 12 , 53 .
 

b) Utiliser la méthode de la dichotomie à 4 itérations pour approximer la solution à l’équation f (x) = 0,


au sein du même intervalle 12 , 35 .
 

c) Avec combien de décimales significatives les deux méthodes permettent-elles d’approximer la racine
de la fonction (racine réelle = 1, 3472963553339) ? Comparer l’efficacité de convergence des deux
méthodes.
d) A partir de la racine la mieux approximée des points a) et b), trouver les deux autres racines de la
fonction f (x) = x 3 − 3x 2 + 3, en ne conservant que le bon nombre de décimales significatives.

Exercice 18 cnracfct06
Lors d’une expérience en laboratoire sur l’étude de la diminution de la radioactivité d’un échantillon de
déchets nucléaires au cours du temps, un scientifique mesure les informations ci-dessous.
La radioactivité est mesurée en Becquerels, Bq ; la durée de l’expérience est mesurée en heures. La
quantité initiale de déchets radiactifs émet 10 Bq, au temps t = 0. Les données ont été mesurées toutes les
demi-heures lors de la première journée de prise de mesures, et ensuite 3 fois par jour, à heures fixes, les
3 jours suivants.

ID Jour Heure Durée [h] Radioactivité [Bq] ID Jour Heure Durée t [h] Radioactivité R(t) [Bq]

1 1 9h30 0 10.000 12 1 15h00 6 1.250

2 1 10h00 0.5 6.800 13 1 15h30 6.5 1.250

14 1 16h00 7 1.200
3 1 10h30 1 4.700
15 2 13h30 28 0.275
4 1 11h00 1.5 4.100
16 2 15h30 30 0.250
5 1 11h30 2 3.200
17 2 17h30 32 0.215
6 1 12h00 2.5 2.800
18 3 13h30 52 0.111
7 1 12h30 3 2.500
19 3 15h30 54 0.110
8 1 13h00 3.5 2.100 20 3 17h30 56 0.098

9 1 13h30 4 2.000 21 4 13h30 76 0.007

10 1 14h00 4.5 1.750 22 4 15h30 78 0.006

11 1 14h30 5 1.500 23 4 17h30 80 0.005


CALCUL NUMÉRIQUE 2. CALCUL NUMÉRIQUE DE LA RACINE D’UNE FONCTION 13

Afin de généraliser cette diminution de radioactivité au cours du temps, la relation suivante a été déduite
de ces données expérimentales :

−(t+1)
10 · e 100
R(t) =
t +1
En se basant sur cette relation, combien de temps (t) faudra-t-il pour que cette substance radioactive
n’émette plus que 1% de la quantité initialement émise ? Approximer cette durée en appliquant la méthode
de Newton à deux itérations.
Indications : Valeurs approchées obtenues au départ de la relation :

t (h) 51 54 55, 67 56 72

R(t) (Bq) 0, 114 0, 105 0, 1001 0, 099 0, 066

R0 (t) (Bq · h−1 ) −0, 0033 −0, 003 −0, 0025 −0, 0025 −0, 0016
Chapitre

Calcul intégral
2

1. Intégrales de fonctions réelles de variable réelle

RAPPELS THÉORIQUES

DÉFINITIONS

Primitive
Une fonction F est appelée primitive de f (x) sur un ensemble ouvert E ⊂ R si
∀x ∈ E, F 0 (x) = f (x).
Intégrale définie
L’intégrale définie de f sur [a, b] est le réel :
Z b n−1
X n−1
X
I= f (x)d x = n→∞
lim mi · ∆x i = n→∞
lim Mi · ∆x i
a ∆x i →0+ i=0 ∆x i →0+ i=0
où ∆x i = x i+1 − x i et où mi et Mi sont respectivement le minimum et le maximum absolus que
f (x) possède sur [x i , x i+1 ] puisqu’elle y est continue.
Formule de Newton-Leibniz
Si f (x) est continue sur [a, b],
Z b
f (x) d x = F (b) − F (a)
a
où F (x) est une primitive particulière quelconque de f (x) sur [a, b].

MÉTHODES D’INTÉGRATION

Substitution
Si f , g : R → R, I ⊂ R,
si t = g(x) et g est dérivable sur I et f primitivable sur g(I),
alors, comme d t = g 0 (x) d x, on a
Z Z
f (g(x))g 0 (x) d x = f (t) d t| t=g(x) .
CALCUL INTÉGRAL 1. INTÉGRALES DE FONCTIONS RÉELLES DE VARIABLE RÉELLE 15

Changement de variable

Soit f : R → R. Si on trouve une fonction bijective x = h(t) : J → I avec h dérivable sur J et h0 ne


s’annulant pas sur J et telle que f (h(•))h0 (•) est primitivable sur J, alors, comme d x = h0 (t) d t, on
a: Z Z
f (x) d x = f [h(t)] · h0 (t) d t| t=h−1 (x) .

Par parties
Z Z
0
f (x) · g (x) d x = f (x) · g(x) − f 0 (x) · g(x) d x.

Fonctions trigonométriques

Produit de cos(a x) et sin(b x) Formules de Simpson

Polynôme en cos2 (x) et sin2 (x) Formules de Carnot

Impaire en cos(x) Substitution : u = sin(x)

Impaire en sin(x) Substitution : u = cos(x)

Fonction de tan(x) Changement de variable :


ou fonction paire en sin(x) et cos(x) x = h(t) = arctan(t) ⇐⇒ t = tan(x)

Changement de variable :
Cas général x
x = h(t) = 2 arctan(t) ⇐⇒ t = tan 2

Intégration numérique
Z b
Étant donné une fonction continue f sur [a, b], on peut approximer f (x)d x par :
a
la formule du point milieu
n−1
X
∆x f x i + 12 ∆x i .


i=0
la formule du trapèze
n−1
X f (x i ) + f (x i+1 )
∆x .
i=0
2
la formule de Simpson
f (x i ) + 4 f x i + 12 ∆x i + f (x i+1 )
n−1

X
∆x .
i=0
6
CALCUL INTÉGRAL 1. INTÉGRALES DE FONCTIONS RÉELLES DE VARIABLE RÉELLE 16

1.1. Par parties, substitution, changement de variables

Exercice 19 intpartsub00
Z
Calculer (3x 3 − 2)6 x 2 d x.

Solution développée
Procédons par substitution : posons u = 3x 3 −2, du = 9x 2 d x. Le calcul de l’intégrale se voit donc simplifié :
Z Z Z
3 6 2 1 3 6 2 1
(3x − 2) x d x = (3x − 2) 9x d x = u6 du
9 9
1 u7
 
1
= +C = (3x 3 − 2)7 + C
9 7 63

Exercice 20 intpartsub01
Z
Calculer x e3x d x.

Solution développée
Décomposons la fonction à intégrer :
f (x) = x f 0 (x) = 1
1
g 0 (x) = e3x g(x) = e3x
3
En appliquant la formule de l’intégration par parties, nous pouvons calculer :
Z Z
3x 1 3x 1 3x
x e dx = x e − e dx
3 3
1 1
= x e3x − e3x + C
3 9

Exercice 21 intpartsub02

Primitiver la fonction suivante :


cos(x)
f (x) = .
1 + sin2 (x)

Solution développée
On pose
u = sin(x)
du = cos(x).
Alors,
Z Z
cos(x) 1
dx = du
1 + sin (x)
2 1 + u2
= arctan(u) + C
= arctan(sin(x)) + C.
CALCUL INTÉGRAL 1. INTÉGRALES DE FONCTIONS RÉELLES DE VARIABLE RÉELLE 17

Exercice 22 intpartsub03

Primitiver la fonction :
— p ” 1
3 3
f : ]0, 1[ → 2 , +∞ : x → f (x) = p
x2 1 − x2
au moyen du changement de variable
h : 0, π2 → ]0, 1[ : t → h(t) = sin(t).
 

Solution développée
Vérifions tout d’abord les hypothèses du théorème de changement de variable :
1. h(t) = sin(t) est dérivable sur 0, π2 ;
 

2. h0 (t) = cos(t) > 0 sur 0, π2 donc h(t) est strictement croissante sur cet intervalle ;
 

3. Si t → 0 alors h(t) → 0 et si t → π2 alors h(t) → 1. De plus on vient de montrer que h(t) est
strictement croissante sur 0, π2 . Donc h(t) est bien une bijection de 0, π2 dans ]0, 1[ ;
   

Effectuons ensuite le changement de variable.


1
f (h(t)) · h0 (t) = Æ · cos(t)
sin2 (t) 1 − sin2 (t)
cos(t)
= p
sin2 (t) cos2 (t)
cos(t)
=
sin (t) |cos(t)|
2

Or, cos(t) > 0 sur 0, π2 , donc :


 

cos(t) 1
f (h(t)) · h0 (t) = = .
sin (t) cos(t)
2
sin2 (t)
Donc f (h(t)) · h0 (t) est primitivable car sin(t) et t 2 le sont. Les hypothèses du théorème de changement
de variable sont donc vérifiées.
Z Z
f (x) d x = f (h(t)) · h0 (t) d t
Z
1
= dt
sin2 (t)
= − cot(t) + C.
Or x = sin(t) donc :
sin2 (t) = x 2
1 1
= 2
sin (t)
2 x
1
1 + cot2 (t) = 2
x
2 1
cot (t) = 2 − 1
x
1 − x2
cot2 (t) = .
x2
 π
Or cot(t) > 0 sur 0, 2 et x > 0 sur ]0, 1[, donc :
p
1 − x2
cot(t) = .
x
En conclusion, Z p
1 − x2
f (x) d x = − + C.
x
CALCUL INTÉGRAL 1. INTÉGRALES DE FONCTIONS RÉELLES DE VARIABLE RÉELLE 18

Exercice 23 intpartsub04

Primitiver les fonctions suivantes :


a) f (x) = x arcsin(x) ;
b) f (x) = ln2 (x).

Solution développée
a) f (x) = x arcsin(x).
On pose :
1
f (x) = arcsin(x) f 0 (x) = p
1 − x2
2
x
g 0 (x) = x g(x) = .
2
Alors,
x2 x2
Z Z
1
x arcsin(x) d x = · arcsin(x) − ·p dx
2 2 1 − x2
x2 x2
Z
1
= arcsin(x) − p dx
2 2 1 − x2
x2
Z
1 x
= arcsin(x) − x·p d x.
2 2 1 − x2
On pose :
f (x) = x f 0 (x) = 1
x p
g 0 (x) = p g(x) = − 1 − x 2.
1 − x2
Alors,
x2
Z  Z 
2 1 p € p Š
x arcsin x d x = · arcsin(x) − −x 1 − x − 2 − 1− x dx 2
2 2
p
x2
Z
x 1 − x2 1 p
= · arcsin(x) + − 1 − x2 d x
2 2 2
p
x2 x 1 − x2 1 x p 1
• ˜
= · arcsin(x) + − 1 − x 2 + arcsin(x) + C
2 2 2 2 2
2
p p
x x 1− x 2 x 1− x 2 1
= arcsin(x) + − − arcsin(x) + C
2 2 4 4
2
p
2x − 1 x 1− x 2
= arcsin(x) + + C.
4 4
b) f (x) = ln2 (x).
On pose :
2 ln(x)
f (x) = ln2 (x) f 0 (x) =
x
g 0 (x) = 1 g(x) = x.
Alors,
Z Z
2 2 2 ln(x)
ln (x) d x = x ln (x) − x· dx
x
Z
= x ln2 (x) − 2 ln(x) d x.
CALCUL INTÉGRAL 1. INTÉGRALES DE FONCTIONS RÉELLES DE VARIABLE RÉELLE 19

On pose :
1
f (x) = ln(x) f 0 (x) =
x
g 0 (x) = 1 g(x) = x
Alors,
Z  Z 
2 2 1
ln (x) d x = x ln (x) − 2 x ln(x) − x · dx
x
Z
2
= x ln (x) − 2x ln(x) + 2 1dx

= x ln2 (x) − 2x ln(x) + 2x + C.

Exercice 24 intpartsub05
Primitiver les fonctions suivantes :
6x − 2
a) f (x) = ;
3x − 2x + 1
2
1
b) f (x) = 2 ;
(x + 1) (1 + arctan2 (x))
1
c) f (x) = ;
25 + 16x 2
1
d) f (x) = 2 ;
x + 6x + 13
1
e) f (x) = p .
9 − x2

Exercice 25 intpartsub06
Primitiver les fonctions suivantes :
3 arctan2 (x) + 3 arctan(x) + 2
a) f (x) = ;
x2 + 1
2x
b) f (x) = ;
3x + 16
2

c) f (x) = (2x + 3)6 ;


1
d) f (x) = p .
6x − 9x 2

Exercice 26 intpartsub07
Primitiver la fonction : p p
1+ 3 x
4

f : R+
0 → R+
0 : x → f (x) = p3
x
au moyen du changement de variable
3
h : ]1, +∞[ → R+ 4
0 : t → h(t) = t − 1 .

Exercice 27 intpartsub08
Primitiver la fonction p
x2 − 1
f : ]1, +∞[ → R+
0 : x → f (x) =
x3
au moyen du changement de variable
1
h : 0, π2 → ]1, +∞[ : t → h(t) =
 
.
cos(t)
CALCUL INTÉGRAL 1. INTÉGRALES DE FONCTIONS RÉELLES DE VARIABLE RÉELLE 20

Exercice 28 intpartsub09
Primitiver la fonction
1
f : R+ +
0 → R0 : x → f (x) = p
ex −1
au moyen du changement de variable
h : R+ + 2
0 → R0 , t → h(t) = ln(t + 1).

Exercice 29 intpartsub10

2e2x + 3e x
Primitiver la fonction f : R → R : x → f (x) = .
e2x + 2e x + 10

Exercice 30 intpartsub11
Primitiver les fonctions suivantes :
a) f (x) = x 2 ln(x) ;
b) f (x) = cos(2x) e3x ;
c) f (x) = arccos(x) ;
d) f (x) = x n−1 arctan (x n ) n ∈ N0 ;
 2x
e) f (x) = 4x − 4x − 2 e ;
2

f) f (x) = x 2 arctan(x) ;
g) f (x) = (sin(x) cos(2x) + sin(2x) cos(x)) e x .
h) f (x) = earcsin x (GxABT, août 2015)

1.2. Fonctions rationnelles et fonctions rationnelles multiples

Exercice 31 intfctrat00

−x 2 + 3x − 14
Z
Calculer d x.
2x 3 − x 2 + 8x − 4

Solution développée
Commençons par factoriser le dénominateur :
2x 3 − x 2 + 8x − 4 = x 2 (2x − 1) + 4(2x − 1) = (x 2 + 4)(2x − 1).
La décomposition de la fonction à intégrer en fractions simples sera du type :
−x 2 + 3x − 14 Ax + B C
= 2 + .
2x − x + 8x − 4
3 2 x + 4 2x − 1
En réduisant les fractions du membre de droite au même dénominateur et en égalant les numérateurs,
nous devons résoudre :
−x 2 + 3x − 14 = (Ax + B)(2x − 1) + C(x 2 + 4).
Identifions les coefficients de même puissance de x :
• coefficients de x 2 : −1 = 2A + C ;
• coefficients de x : 3 = 2B − A;
• termes indépendants : −14 = 4C − B.
Nous trouvons que A = 1, B = 2 et C = −3 ce qui nous permet d’écrire :
−x 2 + 3x − 14 x +2 3 x 2 3
= 2 − = 2 + 2 − .
2x − x + 8x − 4
3 2 x + 4 2x − 1 x + 4 x + 4 2x − 1
CALCUL INTÉGRAL 1. INTÉGRALES DE FONCTIONS RÉELLES DE VARIABLE RÉELLE 21

Il reste à intégrer chaque terme du membre de droite pour obtenir la primitive demandée, ce qui donne :
−x 2 + 3x − 14
Z
1 x 3
d x = ln(x 2 + 4) + arctan − ln |2x − 1| + C.
2x − x + 8x − 4
3 2 2 2 2

Exercice 32 intfctrat01

x +3
Primitiver la fonction rationnelle f (x) = .
x3 − x

Solution développée
On a :
x +3 x +3 A B C
= = + +
3
x −x x(x − 1)(x + 1) x x −1 x +1
x + 3 = A(x 2 − 1) + B x(x + 1) + C x(x − 1)
x + 3 = (A + B + C)x 2 + (B − C)x − A.
On a donc le système : 
A + B + C = 0

B−C =1

− A = 3.

D’où l’on tire A = −3, B = 2 et C = 1, ce qui nous donne :
x +1
Z 2 Z Z Z
−3 2 1
dx = dx + dx + dx
3
x −x x x −1 x +1
= −3 ln |x| + 2 ln |x − 1| + ln |x + 1| + C
(x − 1)2 (x + 1)
= ln + C.
x3

Exercice 33 intfctrat02
Primitiver les fonctions suivantes :
3x + 1
a) f (x) = 2 ;
x − 6x + 13
4
b) f (x) = 4 ;
x +4
4x 4
c) f (x) = 4 ;
x −1
2x 2 + 12x − 8
d) f (x) = 4 ;
x − 2x 2 − 8
x2 + 2
e) f (x) = 3 ;
x −x
x 3 + 2x + 1
f) f (x) = 2 .
(x + x + 2)(x + 1)

Exercice 34 intfctrat03
(GxABT, août 2010) Déterminer l’ensemble des fonctions F (x) qui ont pour dérivée :
2x 3 + 5x 2 + 8x + 7
f (x) = .
x2 + x + 2
CALCUL INTÉGRAL 1. INTÉGRALES DE FONCTIONS RÉELLES DE VARIABLE RÉELLE 22

Exercice 35 intfctrat04
2x 2 − 3x + 4
Primitiver la fonction f (x) = .
(x − 1)3

Exercice 36 intfctrat05
3x − 1
Primitiver la fonction suivante f (x) = 4 .
x + 2x 3 − 2x − 1

1.3. Fonctions trigonométriques

Exercice 37 intfcttrig00

cot(x)
Primitiver la fonction rationnelle f (x) = .
1 + sin(x)

Solution développée
Transformons la fonction :
cos(x)
cot(x) sin(x) cos(x)
f (x) = = = .
1 + sin(x) 1 + sin(x) sin(x) (1 + sin(x))
Regardons si f (x) est impaire en cos(x). Pour cela remplaçons cos(x) par − cos(x) dans f (x), on obtient :
Donc f (x) est impaire en cos(x). On fait alors le changement de variable suivant :
u = sin(x)
du = cos(x).
Alors, la primitive de f (x) est :
Z Z Z cos(x) Z
cot(x) sin(x) cos(x)
f (x)d x = dx = dx = dx
1 + sin(x) 1 + sin(x) sin(x) (1 + sin(x))
Z Z Z 
1 1 1 1
‹
= du = du = − du
u(1 + u) u(u + 1) u u+1
Z Z
1 1 u
= du − du = ln |u| − ln |u + 1| + C = ln +C
u u+1 u+1
sin(x)
= ln + C.
1 + sin(x)

Exercice 38 intfcttrig01

(GxABT, Juin 2012) Calculer : 


sin3 (x) + 2 cos(x)
Z
d x.
sin3 (x) + 2 sin(x)

Solution développée

sin3 (x) + 2 cos(x)
Si on pose f (sin(x), cos(x)) = , alors :
sin3 (x) + 2 sin(x)

sin3 (x) + 2 (− cos(x))
f (sin(x), − cos(x)) =
sin3 (x) + 2 sin(x)

sin3 (x) + 2 cos(x)
=−
sin3 (x) + 2 sin(x)
= − f (sin(x), cos(x)).
CALCUL INTÉGRAL 1. INTÉGRALES DE FONCTIONS RÉELLES DE VARIABLE RÉELLE 23

On a donc une fonction impaire en cos(x). Posons ensuite u = sin(x). Alors, du = cos(x) d x et la primitive
devient : 
sin3 (x) + 2 cos(x) u +2
Z Z 3
dx = du.
sin (x) + 2 sin(x)
3 u3 + 2u
Le degré du numérateur est égal au degré du dénominateur, il faut donc faire la division euclidienne du
numérateur par le dénominateur pour réduire le degré du numérateur.

u3 + 2 u3 + 2u

u3 + 2u 1

− 2u + 2
Et la primitive devient :

sin3 (x) + 2 cos(x) u3 + 2
Z Z
dx = du
sin3 (x) + 2 sin(x) u3 + 2u
1 · (u3 + 2u) − 2u + 2
Z
= du
u3 + 2u
u + 2 −2u + 2
Z  3 
= + du
u3 + 2 u3 + 2u
Z Z
2u − 2
= 1 du − du
u3 + 2u
Z
2u − 2
=u− du.
u(u2 + 2)
Maintenant, décomposons la fraction en fractions simples.
A Bu + C 2u − 2
+ 2 =
u u +2 u(u2 + 2)
Au2 + 2A + Bu2 + Cu = 2u − 2
(A + B)u2 + Cu + 2A = 2u − 2
 
A + B =
 0 B = 1

C= 2 ⇐⇒ C = 2
 
2A = −2 A = −1
 

Donc, la primitive devient :



sin3 (x) + 2 cos(x) u3 + 2
Z Z
dx = du
sin3 (x) + 2 sin(x) u3 + 2u
u+2
Z Z 
2u − 2 −1
‹
=u− du = u − + 2 du
u(u2 + 2) u u +2
Z Z Z
1 u 2
=u+ du − du − du
u u +2
2 u +2
2
Z Z Z
1 1 2u 2
=u+ du − du − p 2 du
u 2 u +2
2
u2 + 2
1 1
 ‹
2 u
= u + ln |u| − ln u + 2 − 2 · p arctan p + C
2 2 2
|u| p
 ‹  ‹
u
= u + ln p − 2 arctan p + C
u‚2+2 2
Œ
| sin(x)| p sin(x)
 ‹
= sin(x) + ln Æ − 2 arctan p +C C ∈ R.
sin2 (x) + 2 2
CALCUL INTÉGRAL 1. INTÉGRALES DE FONCTIONS RÉELLES DE VARIABLE RÉELLE 24

Exercice 39 intfcttrig02
Primitiver les fonctions suivantes :
a) f (x) = sin5 (x) ;
b) f (x) = cos4 (x).

Exercice 40 intfcttrig03
Calculer :
cos x + sin x
Z
a) d x. ;
cos x − sin x
Z
b) sin(3x) cos(5x)d x ;
Z
1
c) dx ;
1 + tan x
Z
1
d) d x.
1 + sin x

Exercice 41 intfcttrig04
Primitiver les fonctions suivantes :
2 sin(x) + 3 cos(x)
a) f (x) = ;
3 sin(x) − 2 cos(x)
b) f (x) = sin(3x) sin(x) + sin(5x) cos(3x) ;
1
c) f (x) = ;
1 + sin2 (x)
1
d) f (x) = .
3 sin(x) + 4 cos(x)

Exercice 42 intfcttrig05
(GxABT, août 2011) Calculer l’intégrale suivante en justifiant tous vos calculs :
Z
sin x
p  d x.
cos x 2 cos x + 2 sin2 x

Exercice 43 intfcttrig06

Primitiver la fonction f (x) = sin (x) cos (x).


4 3

Exercice 44 intfcttrig07
Z
Calculer sin x sin a x d x avec a ∈ R+
0.

Exercice 45 intfcttrig08
(GxABT, juin 2008) Calculer :
cos x sin5 x
Z
d x.
sin2 x − 4
CALCUL INTÉGRAL 1. INTÉGRALES DE FONCTIONS RÉELLES DE VARIABLE RÉELLE 25

1.4. Intégrales définies

Exercice 46 intdef00

Calculer : π
Z 4
sin3 (x) cos(x) d x.
0

Solution développée
p
Posons u = sin(x), alors du = cos(x) d x , u = 0 quand x = 0 et u = 22 quand x = π4 . L’intégrale devient
alors : p p
Z π4 Z 22  4  22 p
1  4  22 1 1 1
 ‹
u
sin3 (x) cos(x) d x = u3 du = = u 0 = −0 = .
0 0 4 0 4 4 4 16

Exercice 47 intdef01
Calculer :
Z π6
a) cot x d x
π
2
p
4
Z 2
b) (x 4 − 1)24 x 3 d x
1
Z π
2
p p
− cos x 2
c) d x en utilisant le changement de variable h(t) = arccos t 2 entre 0 et 2
π sin x
3
Z π
2
1 − sin x
d) dx
0 1 + cos x
Z π
e) x 2 cos x d x
0

Exercice 48 intdef02
Soient I = x 2 sin2 (x) et J = x 2 cos2 (x).
Z π2 Z π2 Z π
2
Calculer I d x et I + J d x et en déduire ensuite J d x.
0 0 0

Exercice 49 intdef03
Z ln 2
e 2x
+e +e
4x x
Résoudre d x.
0 e3x + 1

Exercice 50 intdef04
Calculer :
Z π2 
1
‹
a) dx ;
π sin x
3

b) (sin2 x + cos4 x)d x ;
0
π
(1 + sin x) cos x
Z 2
 ‹
c) d x.
π (1 − cos2 x)
6
CALCUL INTÉGRAL 1. INTÉGRALES DE FONCTIONS RÉELLES DE VARIABLE RÉELLE 26

1.5. Intégration par calcul numérique

Exercice 51 intcalcnum00
Z 1
1
Approximer x 2 d x avec un pas de 2 par la méthode :
0
a) du point milieu
b) du trapèze
c) de Simpson
Comparer avec la véritable solution.

Exercice 52 intcalcnum01
Z +∞
2
Approximer e−x d x.
−∞
Indications :
Z +∞ Z +∞
−x 2 −x 2 2
• La fonction e est paire, donc : e dx = 2 e−x d x.
−∞ 0
Z +∞ Z 4
2 2
• e−x d x ≈ e−x d x.
0 0
Z 4
2
• Approximer l’intégrale e−x d x en appliquant la méthode de Simpson avec un pas de 2.
0
CALCUL INTÉGRAL 2. APPLICATIONS DES INTÉGRALES 27

2. Applications des intégrales

RAPPELS THÉORIQUES

AIRE PLANE

• Interprétation géométrique de l’intégrale définie :


Z b
f (x)d x (avec a < b) = l’aire « au-dessus de O x » moins l’aire « en-dessous de O x ».
a

• Calcul de l’aire du domaine plan limité par x = a, x = b, f1 (x) et f2 (x) :


Z b Z b Z b
A= [ f2 (x) − f1 (x)] d x = f2 (x) d x − f1 (x) d x.
a a a

x = g(t)
¨
• Calcul de l’aire d’un domaine plan limité par O x, x = a, x = b et :
y = h(t) ≥ 0
Z t2
h(t)g 0 (t) d t,
t1
−1 −1 0
où t 1 = g (a), t 2 = g (b) et où g (t) est supposée continue sur [t 1 , t 2 ] (ou [t 2 , t 1 ]).

INTÉGRALES IMPROPRES OU GÉNÉRALISÉES

• Soit une fonction f (x) continue sur [a, +∞[.


Z +∞ Z b
f (x) d x = lim f (x) d x.
b→+∞
a a
Lorsqu’une intégrale généralisée existe et est finie, on dit qu’elle converge. Sinon, elle diverge.
• Soit une fonction f (x) continue sur ] − ∞, a].
Za Z a
f (x) d x = lim f (x) d x.
b→−∞
−∞ b
Lorsqu’une intégrale généralisée existe, on dit qu’elle converge. Sinon, elle diverge.
R +∞
• Si la fonction f (x) est continue ∀x ∈ R, alors l’intégrale −∞ f (x) d x converge si et
Ra R +∞
seulement si −∞ f (x) d x et a f (x) d x convergent toutes les deux, pour a quelconque
∈ R. Dans tous les autres cas, elle diverge.

LONGUEURS D’ARCS DE COURBES

• Longueur de l’arc du graphe de f limité aux abscisses x 0 et x 1 , où x 0 < x 1 :


Z x1
Æ
L= 1 + f 02
x0

x = g(t)
¨
• Longueur de l’arc de la courbe d’équations paramétriques limité aux point P0 =
y = h(t)
(g(t 0 ), h(t 0 )) et P1 = (g(t 1 ), h(t 1 )) où t 0 < t 1 :
Z t1
Æ
L= g 0 2 + h0 2
t0
CALCUL INTÉGRAL 2. APPLICATIONS DES INTÉGRALES 28

AIRE LATÉRALE DE SURFACES DE RÉVOLUTION

Autour de Ox Autour de Oy
Z x1 q Z x1
Æ
A = 2π |f (x)| 1 + f 02 (x )dx A = 2π |x| 1 + f 02 (x)d x
y = f (x) x0 x0
(x0 < x1 ) (x 0 < x 1 )
Z y1 Æ
Z y1 q
A = 2π | y| 1+ g 02 ( y)d y A = 2π |g(y)| 1 + g 02 (y)dy
x = g( y) y0 y0
( y0 < y1 ) (y0 < y1 )
Z t1 Z t1
x = g(t)
¨ Æ Æ
A = 2π |h(t)| h02 (t) + g 02 (t)d t A = 2π |g(t)| h02 (t) + g 02 (t)d t
y = h(t) t0 t0
(t 0 < t 1 ) (t 0 < t 1 )

Autour de y = k Autour de x = l

Z x1
A= Z x1 Æ
y = f (x) A = 2π 1 + f 02 (x)d x
q
2π |f (x) − k| 1 + f 02 (x )dx |x − l|
x0
x0

Z y1 Æ Z y1
A=
x = g( y) A = 2π 1 + g 02 ( y)d y
q
| y − k| 2π |g(y) − l| 1 + g 02 (y)dy
y0
y0

A= A=
x = g(t)
¨ Z t1 Æ
Z t1 Æ
2π |h(t) − k| h02 (t) + g 02 (t)d t 2π |g(t) − l| h02 (t) + g 02 (t)d t
y = h(t)
t0 t0

VOLUME DE SOLIDES DE RÉVOLUTION

Autour de Ox Autour de Oy
Z x1 Z x1
V =π f 2 (x)dx V =π x 2 . f 0 (x)d x
y = f (x) x0 x0
(x0 < x1 ) ( f (x 0 ) < f (x 1 ))
Z y1 Z y1
2 0
V =π y .g ( y)d y V =π g 2 (y)dy
x = g( y) y0 y0
(g( y0 ) < g( y1 )) (y0 < y1 )
Z t1 Z t1
x = g(t)
¨
0
V =π 2
h (t) · g (t)d t V =π g 2 (t) · h0 (t)d t
y = h(t) t0 t0
(g(t 0 ) < g(t 1 )) (h(t 0 ) < h(t 1 ))
CALCUL INTÉGRAL 2. APPLICATIONS DES INTÉGRALES 29

Autour de y = k Autour de x = l
Z x1 Z x1
y = f (x) V =π (f (x) − k)2 dx V =π (x − l)2 f 0 (x)d x
x0 x0
Z y1 Z y1
x = g( y) V =π 2 0
( y − k) g ( y)d y V =π (g(y) − l)2 dy
y0 y0

t1 t1
x = g(t)
¨ Z Z
2
V =π (h(t) − k) · g (t)d t 0
V =π (g(t) − l)2 · h0 (t)d t
y = h(t) t0 t0

INTÉGRALES CURVILIGNES

Intégrales curvilignes de première espèce


Soit C un arc de courbe représenté par #»
u (t), t ∈ [a, b] (a ≤ b).
• Une intégrale curviligne de première espèce est l’intégrale, le long d’un arc de courbe, d’un
champ scalaire.
• Applications : longueur, masse d’un arc de courbe...
• Définition :
Z Z
Æ
f ds = f (x, y) d x 2 + d y 2
C C
Z v
t d x2 d y2
= f (g(t), h(t)) + dt
C d t2 d t2
Z v
t d g 2 dh2
= f (g(t), h(t)) + 2 d t,
C d t2 dt
• Remarques :
1. L’intégrale curviligne de première espèce est indépendante de la représentation
paramétrique de C (et en particulier du sens de parcours).
H
2. Si C est une courbe fermée, on note l’intégrale curviligne f ds.

Intégrales curvilignes de seconde espèce


Soit C un arc de courbe représenté par #»
u (t), t ∈ [a; b] (a ≤ b).
• Une intégrale curviligne de seconde espèce est l’intégrale, le long d’un arc de courbe, du
produit scalaire d’un champ vectoriel et du vecteur tangent à l’arc de courbe.
• Application : travail d’une force.
• Définition :
Z Z
f~ • ds
~ = ( f1 (x, y), f2 (x, y)) • (d x, d y)
C C
Z
= f1 (x, y)d x + f2 (x, y)d y
C
Z
dg dh
= f1 (x(t), y(t))
d t + f2 (x(t), y(t)) d t,
C d t dt
H #» #»
• Remarque : si C est une courbe fermée, on note l’intégrale curviligne f • ds
CALCUL INTÉGRAL 2. APPLICATIONS DES INTÉGRALES 30

2.1. Interprétations de l’intégrale

Exercice 53 intint00
Æ Une pierre est lancée en l’air verticalement par rapport au sol d’un point situé à 60 m de haut, avec une
vitesse initiale de 45 m s−1 . Sans tenir compte de la résistance de l’air, trouver :
a) la position de la pierre après t secondes ;
b) la durée de chute de la pierre ;
c) à quel moment et avec quelle vitesse la pierre touchera le sol.

Exercice 54 intint01
Æ Un réservoir a la forme d’un cône de 8 m de haut et de 2 m de rayon de base. Son sommet coïncide avec
l’origine et son axe avec l’axe des y. Si le cône est rempli d’eau de poids volumique 9800 N m−3 , quel est
le travail à effectuer pour pomper l’eau hors du réservoir par le haut ?

Exercice 55 intint02
Æ Une mince pièce de métal de densité surfacique ρ a la forme de la région délimitée par les graphiques
de y = x 2 + 1, x = 0, x = 2 et y = 0. Chercher le centre de masse.

2.2. Aires planes

Exercice 56 airepl00

Calculer l’aire du domaine plan limité par l’axe O x et la fonction d’équations paramétriques :
x = sin2 (t)
¨
t ∈ 0; π2 .
 
y = cos(t)

Solution développée
L’aire du domaine plan limité par des fonctions paramétriques se détermine grâce à la formule suivante :
Z t1
A= h(t)g 0 (t)d t.
t0

1. Déterminons les bornes : g 0 (t) = 2 sin(t) cos(t) ≥ 0 sur 0; π2 , donc g est croissante sur 0; π2 .. Les
   

bornes sont donc : t 0 = 0 et t 1 = π2 .


2. h(t) est positif, il se situe donc au dessus de l’axe O x.
Z π2 Z π
2
A= cos(t)2 sin(t) cos(t)d t = 2 cos2 (t) sin(t)d t
0 0
Cette intégrale se résout par simple substitution, en posant :
u = cos(t) et du = − sin(t).
L’intégrale devient :
0 1 1
u3
Z Z 
2 2 2
A = −2 u du = 2 u du = 2 = u.a.
1 0 3 0 3

Exercice 57 airepl01

Soit un cercle d’équation x + y = 4 et une parabole d’équation y = 3x.


2 2 2

a) Représenter les deux courbes et calculer leurs points d’intersection,


b) Déterminer l’aire des différentes parties se trouvant dans les x positifs.
CALCUL INTÉGRAL 2. APPLICATIONS DES INTÉGRALES 31

Exercice 58 airepl02
π 5π

Déterminer k ∈ 3, 8pour que l’aire A de la partie de plan limitée par les courbes y = sin(2x),
p
y = cos(2x), et les droites x = 0 et x = k, soit égale à 2. Représenter l’aire et les courbes sur un
graphique.

Exercice 59 airepl03
Calculer l’aire du domaine du plan limité par l’axe O x et la fonction d’équations paramétriques :
x = a cos3 (t)
¨
a > 0, t ∈ 0, π2 .
 
2
y = −a sin (t)

Exercice 60 airepl04
Calculer l’aire du domaine plan limité par l’axe O x et les fonctions d’équations paramétriques :
x = 2 cos(t)
¨
t ∈ [0; π] .
y = sin(t)

Exercice 61 airepl05
(GxABT, août 2015) Calculer l’aire du plan limité par l’axe O x et la fonction d’équations paramétriques :
x = cos 4t + 4 cos t
¨
t ∈ 0, π4 .
 
y = sin 4t + 4 sin t

2.3. Intégrales impropres

Exercice 62 intimp00

Calculer : Z +∞
1
d x.
0 3 + 2x 2

Solution développée
Z +∞ Z +∞ Z b p  p  b
1 1 1 1 1 1 2 2x
dx = d x = lim dx = lim p arctan p
3 + 2x 2 2 3 b→+∞ 2 0 x +22 3 2 b→+∞ 3 3
0 0 x2 + 0
2
p   p  b p  p  
2 2x 2 2b
= p lim arctan p = p lim arctan p − arctan(0)
2 3 b→+∞ 3 0 2 3 b→+∞ 3
p 
2 π  p6 π p6 π
= p −0 = = .
2 3 2 6 2 12

Exercice 63 intimp01

(GxABT, juin 2011) Calculer l’intégrale impropre suivante ou montrer qu’elle diverge.
Z∞
t2
d t.
−∞ (t + 1)(t + 2)
2 2

Consignes à respecter :
1. Les différentes étapes du calcul seront clairement indiquées.
2. Par souci de clarté, la primitivation de la fonction se fera séparément du calcul principal.
CALCUL INTÉGRAL 2. APPLICATIONS DES INTÉGRALES 32

Solution développée
t2
Cherchons dans une premier temps la primitive de la fonction : (t 2 +1)(t 2 +2)
.
1. Décomposition en fractions simples :
t2 At + B C t + D
= 2 + 2
(t 2 + 1)(t 2 + 2) t +1 t +2
At + 2At + B t 2 + 2B + C t 3 + C t + Dt 2 + D
3
=
(t 2 + 1)(t 2 + 2)
(A + C)t 3 + (B + D)t 2 + (2A + C)t + 2B + D
= .
(t 2 + 1)(t 2 + 2)
A+ C = 0 A = −C A=0
  

 
 

 B+D=1
 
 B =1−D

 B = −1
⇐⇒ ⇐⇒

 2A + C = 0 
 −2C + C = 0 
 C =0
  
2B + D = 0 2 − 2D + D = 0 D=2
  

t2 −1 2
= 2 +
(t 2 + 1)(t 2 + 2) t + 1 t2 + 2
2. Primitivation :
t2
Z Z Z
−1 2 2 € Š
d t = d t + d t = − arctan(t) + p arctan pt +K (K ∈ R).
(t 2 + 1)(t 2 + 2) t2 + 1 t2 + 2 2 2

Nous pouvons à présent évaluer l’intégrale impropre.


Z∞ Z0 Z∞
t2 t2 t2
d t = d t + dt
−∞ (t + 1)(t + 2) −∞ (t + 1)(t + 2) (t 2 + 1)(t 2 + 2)
2 2 2 2
0
Z0 Z b
t2 t2
= lim d t + lim dt
a (t + 1)(t + 2) 0 (t + 1)(t + 2)
a→−∞ 2 2 b→+∞ 2 2
€ p € ŠŠ € p € ŠŠ
= lim arctan(a) − 2 arctan pa2 + lim − arctan(b) + 2 arctan pb2
a→−∞ b→+∞
π p  π π p π p
=− − 2 − − + 2 = ( 2 − 1)π.
2 2 2 2
Comme la valeur de la limite est finie, l’intégrale impropre est bien convergente.

Exercice 64 intimp02
Calculer les intégrales impropres suivantes ou montrer qu’elles divergent :
Z +∞
ex
a) dx ;
−∞ 1 + e
x
Z +∞
3x 2
b) d x.
−∞ 1 + x
6

Exercice 65 intimp03
(GxABT, août 2012) Soit l’intégrale :
+∞
−x 3 + x 2 + 5x + 7
Z
d x.
0 x 4 + 8x 2 + 7
Cette intégrale impropre est-elle convergente ou divergente ? Si elle est convergente, en donner sa valeur.
Consignes à respecter :
1. Les différentes étapes du calcul seront clairement indiquées.
2. Par souci de clarté, la primitivation de la fonction se fera séparément du calcul principal.
CALCUL INTÉGRAL 2. APPLICATIONS DES INTÉGRALES 33

Exercice 66 intimp04
Calculer les intégrales impropres suivantes ou montrer qu’elles divergent :
Z +∞
1
a) dx ;
1 x + x ln(x)
Z +∞
1
b) d x.
−∞ x + 4x + 5
2

Exercice 67 intimp05
(GxABT, août 2006) Soit l’intégrale impropre :
Z +∞
1
e t d t.
−∞ e2t + e t + 1
Cette intégrale est-elle convergente ? Si oui, la calculer.

Exercice 68 intimp06
(GxABT, août 2007) Discuter selon a ∈ R la convergence ou la divergence de :
Z +∞
e−at d t.
0
Justifier.

Exercice 69 intimp07
(GxABT, juin 2008) Discuter selon a ∈ R la convergence ou la divergence de :
Z +∞
−1
 ‹
a
e ·
t d t.
1 t2
Justifier.

Exercice 70 intimp08
Soit l’intégrale :

+∞
e2t + 3e t − 4
Z
et dt
ln(2) (e2t − 4e t + 5) (e2t − 1)
Cette intégrale impropre est-elle convergente ou divergente ? Si elle est convergente, en donner sa valeur.
Consignes à respecter :
1. Les différentes étapes du calcul seront clairement indiquées et justifiées.
2. Par souci de clarté, la primitivation de la fonction se fera séparément du calcul principal.

2.4. Longueurs d’arc

Exercice 71 longarc00
Soit la courbe d’équation :
x2
y = ln x −
.
8
Montrer que si A et B en sont deux points quelconques, la longueur de l’arc A
cB est égale à la longueur du
segment intercepté sur l’axe O y par les tangentes à la courbe en A et B.
CALCUL INTÉGRAL 2. APPLICATIONS DES INTÉGRALES 34

Exercice 72 longarc01
Un point se déplace sur la fonction d’équations :
x = e−2t cos(3t)
¨

y = e−2t sin(3t)
avec t représentant€ le temps
p −π
Š à partir de t = 0 s. Combien de temps lui faudra-t-il pour parcourir une
longueur de 21 13 1 − e 2 (à partir de t = 0 s) ?

2.5. Aires latérales

Exercice 73 alat00

Calculer l’aire totale d’une demi-sphère de rayon R = 2 dm.

Solution développée
La demi-sphère est obtenue en faisant tourner d’un quart de cercle de centre (0, 0) et de rayon R = 2 autour
d’O x sur la figure suivante.
y

1.5

0.5

x
0.5 1 1.5 2 2.5

p
Ce cercle a comme équation x 2 + y 2 = 4. On peut donc utiliser la fonction f (x) = y = 4 − x 2 . L’aire
totale sera la somme de l’aire de la base A b , soit l’aire d’un cercle de rayon R = 2, et de l’aire de la surface
de révolution AR qui peut être calculée en utilisant les formules d’aire latérale de révolution autour de O x.
L’aire de la base vaut donc :
A b = πR2 = π · 22 = 4π.
L’aire de la surface de révolution se calcule comme suit :
Z2
Æ
AR = | f (x)| 1 + f 02 (x) d x.
0
avec
p
| f (x)| = 4 − x2 et
€ 1 0
Š 1 −1 −x
f 0 (x) = (4 − x 2 ) 2 = (4 − x 2 ) 2 (−2x) = p .
2 4 − x2
Et donc,
2p
Z v
t x2
AR = 2π 4− x2 · 1+ dx
0 4 − x2
2p p
4 − x2 + x2
Z
= 2π 4− x2 p dx
0 4 − x2
CALCUL INTÉGRAL 2. APPLICATIONS DES INTÉGRALES 35

Z 2
= 2π 2 d x = 4π [x]20 = 8π dm2
0
L’aire totale de la demi-sphère vaut donc :
A = A b + AR = 4π + 8π = 12π dm2 .

Exercice 74 alat02

On considère la courbe d’équations paramétriques :


1 1− t
  ‹
 x = g(t) = ln

2 1+ t
t ∈ − 12 , 0 .
 
C ≡
 y = h(t) = 1

1 − t2
Calculer l’aire de la surface de révolution engendrée par la rotation de cette courbe autour de la
droite y = 1.Z
t4 + t2 6t 3 − 2t
 
1 t −1
Indication : dt = ln − + C.
(t 2 − 1)3 8 t +1 (t 2 − 1)2

Solution développée
Voici tout d’abord le graphique de la situation.
y

1.5

0.5

x
−1 −0.5 0.5 1

On a :
1 1 + t −(1 + t) − (1 − t)
• ˜
g 0 (t) = ·
2 1− t (1 + t)2
1 −1 − t − 1 + t
• ˜
=
2 1 − t2
1 −2
= ·
2 1 − t2
1
=−
1 − t2
1
= 2
t −1
0
 1 
Comme g (t) ≤ 0 sur − 2 , 0 , cela implique que g(t) et h(t) définissent une fonction. De plus, révolution
se fait autour de y = 1, donc :
Z0 v Z0 v
1 1 4t 2 1 − 1 + t t (t − 1)2 + 4t 2
2 u 2
u
A = 2π − 1 + d t = 2π dt
t
− 12 1 − t
2
(t 2 − 1)2 (t 2 − 1)4 − 12 1 − t2 (t 2 − 1)4
Z0 v Z0 v
t 2 t t 4 − 2t 2 + 1 + 4t 2 t 2 t t 4 + 2t 2 + 1
u u
= 2π d t. = 2π dt
−1 1 − t
2
2
(t 2 − 1)4 −1 1 − t
2
2
(t 2 − 1)4
CALCUL INTÉGRAL 2. APPLICATIONS DES INTÉGRALES 36
v
0 Z0 
t 2 t (t 2 + 1)2 t2 t2 + 1
Z u
= 2π d t = 2π dt
− 12 1 − t
2
(t 2 − 1)4 − 12 1 − t
2
(t 2 − 1)2
Z0  Z0 4
t2 t2 + 1 t + t2
= 2π · d t = 2π dt
− 12 1 − t
2
(t 2 − 1)2 − 12 (1 − t )
2 3
Z0 4 0
t + t2 6t 3 − 2t

t −1
= −2π d t = −2π ln −
− 12 (t − 1)
2 3 t +1 (t 2 − 1)2 −1 2
 
0 6 1 1

π 6t − 2t π
 3
t −1 0−0 − 8 − 2 · − 2 − 2 − 1
= − ln =  − ln(1) − 2 + ln 1 
4 (t − 1)
2 2 t + 1 −1 4 (0 − 1) 2 1
− 1 − 2 + 1
2 4
 
− 43 + 1
– 1
− 32
™
π π 4
= 0−0− 2 + ln 1  = − 9 + ln (3)
4 − 34 2
4 16
– 1 ™
π π 4
• ˜
4
= − 9 + ln (3) = − + ln (3)
4 4 9
• 16
π 4
˜
= ln (3) − u.a.
4 9

Exercice 75 alat03
Calculer l’aire engendrée par la révolution de l’arc de courbe 2 y 2 + 8x = 4 ln y pour 1 ≤ y ≤ 4,
a) autour de O x ;
b) autour de O y.

Exercice 76 alat04
Soient le cercle d’équation C ≡ x 2 + y 2 = 16 et la parabole d’équation P ≡ x 2 + y = 16.
a) Représenter graphiquement la situation dans le plan O x y.
b) Calculer l’aire engendrée par la rotation autour de l’axe O y de la région R du cercle extérieure à la
parabole.

Exercice 77 alat05
Soit l’ellipse d’équation x 2 + 4 y 2 = 4.
a) Représenter graphiquement la situation dans le plan O x y.
b) Calculer l’aire engendrée par la rotation de cette ellipse autour de l’axe O x.

Exercice 78 alat06
(GxABT, juin 1993) Soit R ∈ R+
0 . On considère l’arc de cycloïde représenté par

x = g(t) = R (t − sin(t))
¨
t ∈ [0, π].
y = h(t) = R (1 − cos(t))
Calculer l’aire de la surface de révolution engendrée par la rotation de cet arc autour de sa tangente en
P ≡ (g(π), h(π)).

Exercice 79 alat07
Calculer l’aire engendrée par la révolution de la fonction d’équation paramétrique :
x = g(t) = tan(t) + cot(t)
¨
t ∈ π6 , π4
 
C ≡
y = h(t) = −2 ln (tan(t))
autour de la droite x = 2.
CALCUL INTÉGRAL 2. APPLICATIONS DES INTÉGRALES 37

Exercice 80 alat08
Æ (GxABT, août 2007) Soit une balise marine, schématisée par l’intersection du cône :
4x 2 + 4 y 2 − 16x = z 2 − 8z
et de l’ellipsoïde
(x − 2)2 y2
+ + z 2 = 1.
4 4
a) Représenter graphiquement la section de ces deux quadriques dans le plan O xz.
b) Déterminer l’axe de rotation pour engendrer cette balise.
c) Déterminer l’aire latérale de la surface de cette balise.

Exercice 81 alat09
(GxABT, août 2012) Un objet est obtenu en coupant de manière plane une sphère de 20 cm de rayon de
telle sorte que, posé sur sa base, il ait une hauteur de 30 cm. Calculer l’aire totale de l’objet. Expliciter le
raisonnement.

Exercice 82 alat10
(GxABT, juin 2019) Soit une ellipse donnée par les équations paramétriques suivantes :
x = g(t) = a cos(t)
¨
C ≡ avec a > b > 0
y = h(t) = b sin(t)
Calculer l’aire latérale de révolution de l’ellipse autour de O x entre t 0 = 0 et t 1 = π en suivant la procédure
suivante :
a) Ecrire la formule.
v
t b2
b) Dans cette formule, exprimer le terme sous la racine en fonction de z et cos(t) avec z = 1−
a2
(excentricité de l’ellipse).
c) Utiliser la substitution u = z cos(t) pour la suite de l’intégration.

2.6. Volumes

Exercice 83 vol00

(GxABT, août 2009) Calculer le volume engendré par la révolution autour de la droite x = 23 de la
surface comprise entre la courbe y 2 = 3x −1 et cette droite. Représenter graphiquement la situation.

Solution développée
L’équation y 2 = 3x − 1 est celle d’une parabole d’axe O x, de sommet 31 , 0 et passant par les points 2
 
3,1 ,
2 2

3 , −1 intersections avec la droite x = 3 . Voici un graphique de la situation.
CALCUL INTÉGRAL 2. APPLICATIONS DES INTÉGRALES 38

x −1
y2 = 3
x
−1 −0.5 0.5 1 1.5 2

−1

x = 32
Le volume peut être déterminé à partir de :
Z 1 ‹2
1 2 2

V =π ( y + 1) − dy
−1 3 3
Z1
π
= ( y 2 − 1)2 d y
9 −1
1
π
Z
= ( y 4 − 2 y 2 + 1) d y
9 −1
1
π y5 y3

= −2 +y
9 5 3 −1
π 2 1
 ‹
= −4 +2
9 5 3
16π
= u.v.
135

Exercice 84 vol01
(GxABT, juin 2006) Calculer le volume engendré par la révolution du cercle C ≡ (x − 3) + ( y − 3) = 1,
2 2

autour de l’axe O x.

Exercice 85 vol02
(GxABT, août 2016) Soit la région R limitée par y 2 = (4 − x)3 et l’axe des ordonnées.
a) Représenter graphiquement la région R.
b) Calculer l’aire de la région R.
c) Calculer le périmètre de la région R.
d) Calculer le volume de révolution engendré par la révolution de f (x) autour de O x et O y.

Exercice 86 vol03
Soit la courbe d’équation :
x = a cos3 (t)
¨
C ≡ a > 0, t ∈ [0, π] .
y = −a sin2 (t)
a) Représenter graphiquement la situation dans le plan O x y, pour a = 1.
b) Calculer le volume engendré par la révolution autour de la droite x = 0 du domaine du plan limité
par l’axe O x et la courbe d’équations paramétriques.
CALCUL INTÉGRAL 2. APPLICATIONS DES INTÉGRALES 39

Exercice 87 vol04
Calculer le volume engendré par la révolution autour de la droite y = 2 de la portion du plan délimité par
les courbes C1 ≡ y = x 2 − 4 et C2 ≡ y = 1 + cos πx

2 .

Exercice 88 vol05
(GxABT, janvier 2015) Soient :
a) le carré de côté a dont un sommet est l’origine O et dont une diagonale est sur l’axe O x positif,
b) le cercle de centre O de rayon a.
Calculer le volume engendré par la révolution autour de l’axe O y de la partie du plan intérieure au carré
et extérieure au cercle.
Consignes :
1. Un schéma reprenant toutes les informations doit être réalisé.
2. Le raisonnement sera clairement présenté et justifié.

Exercice 89 vol06
Æ Une bouteille est construite comme le solide engendré par la rotation autour de x = 0 de la partie du
premier quadrant limitée par f (x), g(x) et y = 15
2 .

y
8
y = f (x )

y = g(x)
6

x
−6 −4 −2 2 4 6

−2

a) Déterminer les équations des fonctions f (x) et g(x).


b) Calculer le volume de la bouteille sachant que les axes sont légendés en cm.
c) Si je désire mettre dans la bouteille 8 cL, la bouteille débordera-t-elle ? Si oui, quel volume d’eau se
retrouvera à terre ?

Exercice 90 vol07
Æ (GxABT, juin 2013) Un vase est construit comme le solide engendré par la révolution autour de O y de
la partie du premier quadrant situé au-dessus de la courbe y = 2x 2 − 2, en-dessous de la droite y = 5 et
en-dessous de la courbe y = 2x 2 + k avec 0 < k < 5.
a. Calculer la capacité du vase en fonction de k.
b. Calculer, en fonction de k, le volume de matière nécessaire à sa fabrication.
c. Déterminer k pour que ces deux quantités soient égales.

Exercice 91 vol08
Æ (GxABT, juin 2005) Le tronc d’un chêne a la forme d’un solide engendré par la révolution autour de O y
−1
de la portion de plan délimitée par la fonction y = x+1 − 1 ainsi que par les droites x = 0, y = 0 et y = 4.
a) Représenter graphiquement la portion de plan engendrant le volume de révolution ;
CALCUL INTÉGRAL 2. APPLICATIONS DES INTÉGRALES 40

b) Calculer le volume de bois restant sachant qu’on a extrait du tronc le plus large cylindre de hauteur
y = 4.

Exercice 92 vol09
Æ (GxABT, juin 2004) Soit un cornet avec une boule de glace, schématisé par l’intersection du cône :
9x 2 + 9 y 2 − 54 y + 81 = z 2
et du paraboloïde elliptique
x 2 ( y − 3)2
12 − z = + .
3 3
Calculer le volume de glace que peut contenir le cornet et la boule en adoptant la démarche suivante :
a) Représenter graphiquement la section de ces deux quadriques dans le plan O yz.
b) Donner l’axe de rotation nécessaire au calcul du volume, les équations des courbes (intersections de
ces deux quadriques dans le plan O yz) ainsi que les points d’intersection de ces courbes.
c) Calculer le volume recherché.

Exercice 93 vol10
Æ (GxABT, août 2006) Le vendeur d’un magasin de sport tente de convaincre un client d’acheter une tente
igloo (car plus facile à monter) plutôt qu’une tente canadienne. Mais le client a besoin de beaucoup de
place et reste persuadé qu’il sera plus à l’aise dans une tente canadienne.
Le volume de la tente canadienne est modélisé par la rotation autour de O y de la partie du plan O x y
délimitée par y = −a x + 3, y = 0 et x = 0, a > 0. Le volume de la tente igloo est modélisé par la rotation
autour de O y de la partie du plan O x y délimitée par y = −a x 2 + 3, y = 0 et x = 0, a > 0. Pour quelle
valeur du paramètre a le vendeur a-t-il raison de dire que les deux tentes ont le même volume ?

Exercice 94 vol11
Æ (GxABT, août 2008) Une société souhaite produire des balles ovoïdes. Pour cela, elle utilise la révolution
autour de l’axe O y de la courbe :
x = a sin(t)
¨

y = −b cos(t)
A quelle relation les paramètres a et b (a > 0 et b > 0) doivent-ils répondre pour qu’une balle ait un
volume de 4π 3
3 cm ?

Exercice 95 vol12
Æ Un grand bol en verre a une hauteur de 0.3 m, mesuré à l’intérieur du bol. Ses dimensions sont définies
comme suit : pour toute hauteur x mesurée à partir du fond du bol, son diamètre intérieur correspondant
p
est de x (en mètres).
De plus, un pot de confiture avec forme cylindrique a une hauteur intérieure de 0.2 m et un diamètre
intérieur de 0.2 m.
Combien de pots de confiture pleins de confiture de groseilles sont nécessaires (à l’unité près) pour remplir
le grand bol jusqu’au 23 de sa hauteur avec de la confiture de groseilles ?

2.7. Intégrales curvilignes


CALCUL INTÉGRAL 2. APPLICATIONS DES INTÉGRALES 41

Exercice 96 intcurv00

Calculer la masse d’un fil de densité linéique δ(x, y) = 3 y courbé selon le demi-cercle Γ d’équations
paramétriques :
x = a cos t
¨
(0 ≤ t ≤ π, a > 0)
y = a sin t
Z
sachant que cette masse est donnée par m = δ(x, y)ds.
Γ

Solution développée
Z
Æ
m= 3y d x2 + d y2
Γ
v
Z π u ‹2  ‹2
t dx dy
= 3a sin t + dt
0 dt dt
Zπ q
= 3a sin t [a(− sin t)]2 + [a cos t]2 d t
Z0π
= 3a sin t |a| d t
0
Z π
= 3a |a| sin t d t
0
= 3a2 [− cos t]π
0

= 3a2 (2) = 6a2 unités de masse (u. m.)

Exercice 97 intcurv01
1
(GxABT, août 2016) Dans O x yz, calculer la masse d’un fil de densité linéique δ(x, y, z) =
x2 + y 2 + z2
prenant la forme d’une hélice d’équation :

 x = cos t

y = sin t t ∈ 0, π2 .
 
avec

z = 2t

Exercice 98 intcurv02
Un fil de fer de section unitaire (A = 1 u.a.) épouse la forme et la position de l’hélice représentée par :
x = R cos t



C ≡ y = R sin t

 z = ht



avec 0 < t < 2π et R, h > 0.
−z
Il est immergé dans un fluide dont la masse volumique est ρ(x, y, z) = 3e 4 . Quelle est la grandeur de la
poussée d’Archimède qu’il subit ?
Indice : P~A = −ρV g~ .

Exercice 99 intcurv03

Une particule se déplace dans le plan O x y, le long de la courbe C d’équation y = a x (a, b ∈ R+ 0 ) de


b

~
l’origine vers le point d’abscisse 1. Cette particule est soumise au champ de forces F (x, y) = (x y, x y ).
6 2
CALCUL INTÉGRAL 2. APPLICATIONS DES INTÉGRALES 42
Z
Calculer W = ~ le travail de F~ le long de C.
F~ • ds
C

Exercice 100 intcurv04


Un point matériel est soumis au champ de forces
F~(x, y, z) = (2x − y + 3z, z + 4 y, 2x y + y + x 2 )
le long de l’ellipse E d’équations paramétriques

 x = a cos t

y = b sin t 0 ≤ t ≤ 2π.

z=0

Déterminer a, b ∈ N avec 3 < a < b, sachant que le travail de F~ le long de C parcouru de t 0 à t 1 , avec t 0
< t 1 , vaut : Z
W= ~ = 32π u.t.
F~ • ds
E

Exercice 101 intcurv05


(GxABT, août 2016) Dans O x y, soient les courbes d’équations :
x = a cos t
¨
C1 ≡ (t ∈ [0, π])
y = a + a sin t
x = at
¨
C2 ≡ (t ∈ [0, 1])
y = at
x = −at
¨
C3 ≡ (t ∈ [0, 1])
y = at
Z
avec a ∈ R . Soient le vecteur f~ = (x + y , 3x y) et I =
+
0
2 2
f~ • ds.
~
L
a) Représenter les courbes C1 , C2 et C3 dans le plan O x y.
b) Calculer I si L est le demi-cercle représenté par la courbe C1 parcourue pour t croissant.
c) Calculer I si L est le contour formé par les courbes C1 , C2 et C3 , parcouru dans le sens
trigonométrique.

Exercice 102 intcurv06


(GxABT, janvier 2016) Un point est soumis au champ de force
1
 ‹
~ p
F= 3
, ln y, z
1+ x
le long de la courbe d’équation 
 x = − cos t

C ≡ y = t3 t ∈ [ π2 , π].

z=0

~
Calculer le travail W de F le long de C pour t croissant.
Chapitre

3
Séries

RAPPELS THÉORIQUES

CONDITION NÉCESSAIRE DE CONVERGENCE ET TEST DE DIVERGENCE

Condition nécessaire de convergence


X
un C =⇒ lim un = 0
n→+∞
n∈N

Test de divergence
X
lim un 6= 0 =⇒ un D
n→+∞
n∈N

SÉRIES DE RÉFÉRENCE

Séries géométriques Séries hyperharmoniques

Séries à ∞
X 1 X 1
termes Si |r| < 1, alors rn C vers Si α > 1, alors C
1−r n∈N

positifs n=0 0


X X 1
Si |r| ≥ 1, alors rn D Si α ≤ 1, alors D
n=0 n∈N

0


Séries X (−1)n+1
C vers ln(2)
alternée n=1
n
SÉRIES . 44

SÉRIES À TERMES POSITIFS

X X
 vn C =⇒ un C
Critère de

n∈N n∈N
Si (∀n ∈ N), un ≤ vn Alors, X X
comparaison 
 un D =⇒ vn D
n∈N n∈N

Alors,
X X

 vn C =⇒ un C
n∈N n∈N
si L = 0, X X

 un D =⇒ vn D
n∈N n∈N

Critère de un
=L si L ∈ R+
P P
Si lim 0, n∈N un et n∈N vn C ou D
l’équivalence n→∞ vn

X X

 u n C =⇒ vn C
n∈N n∈N
si L = +∞, X X

 vn D =⇒ un D
n∈N n∈N
 X
Critère de
un+1  L < 1 =⇒
 un C
d’Alembert (du Si lim = L∈R Alors,
n∈N
X
n→∞ un
quotient)  L > 1 =⇒
 un D
n∈N
 X
 L < 1 =⇒ un C
Critère de Cauchy

un = L ∈ R n∈N
p
Si lim n
Alors, X
(de la racine) n→∞
 L > 1 =⇒
 un D
n∈N
Z ∞
Critère de Si f : R+ → R+ est
X
Alors, f C ⇐⇒ f (n) C
l’intégrale décroissante 0 n∈N

SÉRIES À TERMES POSITIFS ET NÉGATIFS


n
X n
X
• |uk | C =⇒ uk AC
k=0 k=0
Xn
Pn Pn
• |uk | D mais k=0 uk C =⇒ k=0 uk SC
k=0
• Critère de Leibniz (série alternée) : X
Si (∀n ∈ N), an+1 ≤ an et lim an = 0, alors, (−1)n an C.
n→∞
n∈N
SÉRIES 1. DÉFINITIONS 45

1. Définitions

Exercice 103 serdef00


Après avoir calculé ses sommes partielles, étudier la convergence de la série :
+∞
X 1

n=2
n2 − 1

Exercice 104 serdef01


(GxABT, janvier 2016) Après avoir calculé ses sommes partielles, déterminer la convergence ou la
divergence de la série suivante :
+∞
X 1
n=0
n + 4n + 3
2

Exercice 105 serdef02


+∞
n+1
X  ‹
Pour calculer ln , un élève procède de la manière suivante :
i=1
n
+∞
X n + 1‹ 2 3 4 5
 ‹  ‹  ‹  ‹
ln = ln + ln + ln + ln + ···
i=1
n 1 2 3 4
= (ln(2) − ln(1)) + (ln(3) − ln(2)) + (ln(4) − ln(3)) + (ln(5) − ln(4)) + · · ·
= − ln(1) + (ln(2) − ln(2)) + (ln(3) − ln(3)) + (ln(4) − ln(4)) + · · ·
= 0 + (ln(2) − ln(2)) + (ln(3) − ln(3)) + (ln(4) − ln(4)) + · · ·
= 0.
n+1
Cependant n > 1, pour tout n > 1, d’où :
n+1
 ‹
ln >0 ∀n > 1
n
Donc, si les calculs de l’élève sont corrects, cette série à termes positifs aurait une somme nulle ce qui est
impossible. Où se situe l’erreur dans le raisonnement de l’élève ?

Exercice 106 serdef03


Æ Le gouvernement lance un programme pour éradiquer des insectes nuisibles. Pour cela, il prévoit de
stériliser quotidiennement N insectes mâles sachant que seulement 90 % de ces insectes survivent chaque
jour.
a) Montrer que la population d’insectes stériles présents dans la population après n jours est de :
N + 0.9N + · · · + (0.9)n−1 N .
b) Si l’objectif à long terme du programme est de maintenir à 40000 le nombre de mâles stériles dans
la population, combien de mâles de ce type faut-il relâcher chaque jour ?
SÉRIES 2. SÉRIES À TERMES POSITIFS 46

2. Séries à termes positifs

Exercice 107 serpos00

+∞
X n−1
Montrer que la série diverge.
n=0
2n +1

Solution développée
On a :
n−1 n 1 1
lim= lim = lim = 6= 0.
n→+∞ 2n + 1 n→+∞ 2n n→+∞ 2 2
Le terme central ne converge pas vers 0 donc par la condition nécessaire de convergence on peut conclure
que la série diverge.

Exercice 108 serpos01

+∞ 2
X n n
Est-il possible de déterminer si la série converge au moyen du test de la racine ?
n=0
n+1

Solution développée
n
On a n+1 > 0 ∀ n ∈ N. Donc c’est bien une série à termes positifs et on peut utiliser le critère de la racine.
En utilisant ce critère, on obtient :
v
t n  n 2  n n 1 1 1
n
lim n un = lim = lim = lim n+1 n = lim n =
p
n→+∞ n→+∞ n+1 n→+∞ n + 1 n→+∞ n→+∞ 1 + 1 e
n n
1
Or, e < 1, donc la série est convergente.

Exercice 109 serpos02


+∞
1
X  ‹
Montrer que la série cosn π + diverge.
n=1
n

Exercice 110 serpos03


Déterminer si les séries suivantes sont convergentes ou divergentes :
X 2n
a) p
n∈N n5 + 1
X 2n
b)
n∈N
n+1
X n2 + 2n − 1 n

c)
n∈N
3n2 − 1
X 3n
d)
n∈N
2n + 2n
X nπ
e) cos
n∈N
2
X ln n
f)
n∈N
n2
0

X 2
g) p
n=2
n + (−1)n
SÉRIES 2. SÉRIES À TERMES POSITIFS 47

P+∞ 1
h) n=4 2
(GxABT, janvier 2016)
n ln (2n)
p
3
p
3
p
3
2 3 4
i) 1 + + + + . . . (GxABT, janvier 2016)
4 9 16

Exercice 111 serpos05


X cos(n)
Est-il possible de déterminer si la série converge au moyen du test de comparaison avec la série
n=1
n4
+∞
X 1
?
n=1
n4

Exercice 112 serpos06


(GxABT, août 2016) Dans chacune des situations suivantes :
P
i. Dire si la série n∈N0 vn est convergente ou divergente.
P
ii. Examiner si le critère de comparaison permet de déterminer la nature de la série n∈N0 un sur base
P
de celle de n∈N0 vn ; justifier.
P
iii. Examiner si le critère de l’équivalence permet de déterminer la nature de la série n∈N0 un sur base
P
de celle de n∈N0 vn ; justifier.
1 1
a) vn = et un = n
2 n 2 + (−1)n
1 ln n
b) vn = 3 et un = 3
n2 n2
1 sin n
c) vn = 3 et un = 3
n n
1 n2
d) vn = p et un = p
n 1 + n5
1 cos2 n
e) vn = et u n =
n2 n2
1 1
f) vn = n et un = n
3 3 + 2n

Exercice 113 serpos08


X 1
Peut-on utiliser le critère de d’Alembert (du quotient) pour déterminer si la série converge ou
n∈N
n!
diverge ? Justifier.

Exercice 114 serpos09


 n2
X n2 + 2n − 1
Peut-on utiliser le critère de Cauchy (de la racine) pour déterminer si la série converge
n∈N
3n2 − 1
ou diverge ? Justifier.

Exercice 115 serpos10

Étudier la convergence des séries suivantes.


+∞
X 1 + sin2 (n)
a)
n=1
n
+∞
X 1
b)
n=1 n + n ln2 (n)
SÉRIES 3. SÉRIES À TERMES POSITIFS ET NÉGATIFS 48

Exercice 116 serpos12


Utiliser le test de l’intégrale pour étudier la convergence de la série :
+∞
X cos2 n + 1 π
  
2 4

n=1
2n + 3

3. Séries à termes positifs et négatifs

Exercice 117 serposneg00


n
(GxABT, juin 1980) Soit un = −1 π .
X
a) La série un est-elle absolument convergente, semi-convergente ou divergente ?
n∈N
X X
b) Calculer, si elles existent, les sommes de un ainsi que de |un |.
n∈N n∈N

Solution développée
a) Regardons si la série converge absolument. On a :
X X  1 ‹n X  1 ‹n
|un | = − =
n∈N n∈N
π n∈N
π
X
1
Cette série |un | est convergente car c’est une série géométrique de raison r = π < 1. Dès lors la
X n∈N
série un est absolument convergente et donc convergente.
n∈N
b) La série
X X  1 ‹n
un = −
n∈N n∈N
π
est une série géométrique de raison r = − π1 avec |r| = − π1 = 1
π < 1. Donc cette série converge et
sa somme vaut :
X  1 ‹n X
s= − = rn
n∈N
π n∈N
1 1
= =
1 − − π1

1−r
1 1
= = π+1
1
1+ π
π
π
= ≈ 0, 76
π+1
La série
X X  −1 ‹n X  1 ‹n
|un | = − =
n∈N n∈N
π n∈N
π
1 1 1
est une série géométrique de raison r = π avec |r| = π = π < 1. Donc cette série converge et sa
somme vaut :
X  1 ‹n X
s= = rn
n∈N
π n∈N
1 1
= =
1 − π1

1−r
1 π
= π−1 = ≈ 1, 47
π
π−1
SÉRIES 4. EXERCICES MÉLANGÉS 49

Exercice 118 serposneg01


(GxABT, août 2011)
a) Soit la suite réelle :
(−1)n
un = 3
.
X n4
La série un est-elle absolument convergente, semi-convergente ou divergente ? Justifier.
n∈N0

b) Soit la suite réelle :


cos(n)
vn = (−1)n+1
3 3
.
X n2 + n4
La série vn est-elle absolument convergente, semi-convergente ou divergente ? Justifier.
n∈N0
X
c) Soit la suite réelle w n = un + vn . Déduire de a) et b) la convergence ou la divergence de wn.
n∈N0
Justifier.

Exercice 119 serposneg02


Déterminer si les séries suivantes sont absolument convergentes, semi-convergentes ou divergentes.
X cos 2n
a) p
n∈N
n n
0
X (−1)n
b) p
n∈N
n
0
X sin(n + 1)
c) p
n ∈ N0
n(n + 1)
+∞
X (−1)n
d)
n=1
n + ln(n)
+∞
X (−1)n
e) 1

n=1 n sin n
P (−1)n
f) n∈N0 p
3
(GxABT, janvier 2016).
n3 + n2 − 1

Exercice 120 serposneg03


(GxABT, août 1996) Soit la série
1 3 1 3
+ 2 − 3 + 4 − ...
3−
2 2 2 2
a) Déterminer si elle est absolument convergente, semi-convergente ou divergente.
b) Le cas échéant, calculer sa somme.

4. Exercices mélangés
Exercice 121 exmel00
(GxABT, juin 2016)
P+∞ 2
a) Soit la série n=1 n(n+1) . Étudier la convergence de la série au moyen de ses sommes partielles.
b) Soit la série
1 1 1 1 1 1
− +p −p + −p +p ...
2 2+1 3+1 3 5+1 6+1
Réécrire la série avec un symbole de sommation.
SÉRIES 4. EXERCICES MÉLANGÉS 50

c) La série du point b. est-elle divergente, absolument convergente ou semi-convergente ?

Exercice 122 exmel01


(GxABT, juin 2017) Déterminer si les séries suivantes sont AC, C, SC ou D :
X 2
a) 2
n∈N0 2n + n ln (n)
X  2n + 3 ‹n2
b)
n∈N
3n + 2
X (−1)n
c) (n2 − 3)n
n∈N
2n + 1
X (−1)n
d) p3
n∈N n6 + n4 − 1
X 6n
e) 1 n
n∈N 6 + ( 6 )
n

X (−1)n
f) 8 8
n∈N n 9 + (−1) 9
Chapitre

Nombres complexes
4

RAPPELS THÉORIQUES

DÉFINITIONS : NOMBRES COMPLEXES

• Le nombre i tel que i 2 = −1 est appelé unité imaginaire.


• Un nombre complexe est un nombre de la forme z = a + i b avec a et b ∈ R.
• Le nombre complexe z = a − i b est appelé complexe conjugué de z = a + i b.
OPÉRATIONS SUR LES NOMBRES COMPLEXES

• Addition : (a + i b) + (c + id) = (a + c) + i(b + d)


• Soustraction : (a + i b) − (c + id) = (a − c) + i(b − d)
• Multiplication : (a + i b).(c + id) = (ac − bd) + i(ad + bc)
• Division :
a + ib (a + i b)(c − id) (ac + bd) + i(bc − ad)
= =
c + id (c + id)(c − id) c2 + d 2
• Puissance : (a + i b)n est calculée par la formule du binôme de Newton.
FORME TRIGONOMÉTRIQUE

Un nombre complexe z = a + i b peut encore être défini par :


p
• son module : |z| = r = a2 + b2 ;
b a b
• son argument : φ tel que tan φ = , cos φ = p , sin φ = p , déterminé à 2kπ
a a +b
2 2 a + b2
2
près.
Comme a = r cos φ et b = r sin φ, on a a + i b = r(cos φ + i sin φ), appelée forme trigonométrique
du nombre complexe a + i b. On a que z = r(cos φ + i sin φ) se note aussi z = r e iφ .

OPÉRATIONS AVEC LA FORME TRIGONOMÉTRIQUE

• Si z = r(cos φ + i sin φ) et z 0 = r 0 (cos φ 0 + i sin φ 0 ), alors :


zz 0 = r r 0 [cos(φ + φ 0 ) + i sin(φ + φ 0 )]

• Si z = r(cos φ + i sin φ) et z 0 = r 0 (cos φ 0 + i sin φ 0 ), alors :


z r
0
= 0 [cos(φ − φ 0 ) + i sin(φ − φ 0 )]
z r
0
avec z 6= 0.
Cas particulier :
1 1
= (cos φ − i sin φ).
z r
NOMBRES COMPLEXES . 52

• Si z = r(cos φ + i sin φ), alors :


z n = r n (cos nφ + i sin nφ) ∀n ∈ N0
C’est la formule de De Moivre, valable ∀n ∈ Z.
• Si z = r(cos φ + i sin φ), alors les racines ne de z sont :
p φ + 2kπ φ + 2kπ
 ‹
n
r cos + i sin k = 0, 1, 2, . . . , n − 1.
n n

Exercice 123 complexe00

Calculer les racines carrées complexes de 5 − 12i.

Solution développée
On détermine a, b ∈ R tels que (a + bi)2 = 5 − 12i. On aura (a + bi)2 = 5 − 12i si et seulement si

a2 + 2a bi + i 2 b2 = 5 − 12i c’est-à-dire sis et seulement si a2 − b2 + 2a bi = 5 − 12i. On doit donc résoudre
le système :

6 
6
a = −
¨ 2 2 2 2
a −b =5 a −b =5 a=− (1)
¨ 
 
⇐⇒ ⇐⇒ b ⇐⇒ b
2a b = −12 a b = −6 36  b4 + 5b2 − 36 = 0
− b2 = 5 (2)


b 2

L’équation (2) est une équation bicarrée. Posons x = b2 , l’équation (2) devient x 2 + 5x − 36 = 0.
Calculons le réalisant : ∆ = 25 − 4 · 1 · (−36) = 169. Donc :
* −5 − 13 18
=− = −9
−5 ± 13 2 2
x= =
2 −5 + 13 8
= =4
2 2
On a alors deux possibilités. D’abord b = −9, ce qui est impossible car b ∈ R. Ensuite, b2 = 4 ou encore
2
6
b = ±2 donc a = − ±2 = ∓3. On a donc deux solutions :
a = −3 a=3
¨ ¨
ou
b=2 b = −2
Les 2 racines sont donc −3 + 2i et 3 − 2i.

Exercice 124 complexe01

Calculer les racines sixièmes de z = −64.

Solution développée
p
La forme trigonométrique de z est z = r(cos φ + i sin φ). Le module r de z, est 642 + 02 = 64. Argument
de z est φ tel que :
−64

cos (φ) = = −1
64
 ⇐⇒ φ = π

0
sin (φ) = =0
64
La forme trigonométrique de z = −64 est z = 64 (cos(π) + i sin(π)).
Les racines n-ièmes de z s’écrivent alors sous la forme :
p φ + 2kπ φ + 2kπ
  ‹  ‹‹
zk = r cos
n
+ i sin , k ∈ 0, 1, .., n − 1.
n n
Les racines sixièmes de z = −64 sont donc :
π + 2kπ π + 2kπ
p   ‹  ‹‹
6
zk = 64 cos + i sin
6 6
NOMBRES COMPLEXES . 53

π + 2kπ π + 2kπ
  ª  ‹‹
= 2 cos + i sin , k = 0, 1, 2, 3, 4, 5.
6 6
Donc,
 π  π  

 ‹

 ‹‹
z0 = 2 cos + i sin z3 = 2 cos + i sin
6 6 6 6
p   p 
3 1 3 1
=2 + i =2 − − i
2 2 2 2
p p
= 3+i =− 3−i
3π 3π 9π 9π
  ‹  ‹‹   ‹  ‹‹
z1 = 2 cos + i sin z4 = 2 cos + i sin
6 6 6 6
 π  π  

 ‹

 ‹‹
= 2 cos + i sin = 2 cos + i sin
2 2 2 2
= 2(0 + i) = 2(0 − i)
= 2i = −2i
5π 5π 11π 11π
  ‹  ‹‹   ‹  ‹‹
z2 = 2 cos + i sin z5 = 2 cos + i sin
6 6 6 6
 p  p 
− 3 1 3 1
=2 + i =2 − i
2 2 2 2
p p
=− 3+i = 3 − i.

Exercice 125 complexe02


Calculer le module et l’argument de :
p
a) −1 + 3 i
b) πi
p
c) 3 − 3i
d) −2.

Exercice 126 complexe03


Déterminer la partie réelle et imaginaire des nombres complexes suivants :
a) (2 − 3i)3
p
b) (1 + 3 i)4
4 − 3i
c)
3 − 2i
(1 − 3i)2
d)
1−i
e) racines carrées de 2i (à partir de la forme trigonométrique et algébrique)
p
f) racines carrées de −2(1 + 3 i)
g) racines carrées de −81
p
h) racines quatrièmes de −8(1 − 3i) (représenter ces racines dans le plan de Gauss)

Exercice 127 complexe04


z
Placer dans le plan de Gauss, les points ayant respectivement pour affixe −z et i.
NOMBRES COMPLEXES . 54

4
Im

3
z
2

1
Re
−4 −3 −2 −1 1 2 3 4
−1

−2

−3

−4

Exercice 128 complexe05


p  p 
2 3−1 + 2+ 3 i
Calculer z 9 si z = .
4 + 2i

Exercice 129 complexe06

Calculer (1 + i) de deux manières et vérifier que les résultats coïncident.


4

Exercice 130 complexe07


p p p p
2+ 2 2− 2
Soit z = + i.
2 2
a) Calculer z2 = z 4 .
b) Calculer les racines quatrièmes de z2 sous forme trigonométrique.
c) Déduire de a) et b) sin π8 et cos π8 .
 

Exercice 131 complexe08

Résoudre iz − 3(1 − i)z − 6 − 2i = 0. Représenter les racines dans le plan de Gauss.


2

Exercice 132 complexe09


(GxABT, avril 2013)
a) Déterminer les solutions z1 , z2 , z3 de l’équation suivante :
z 3 + (i − 6)z 2 + (34 − 6i)z + 34i = 0
dans C sachant que z1 = 3 − 5i.
€ €p Š Š
z1 −1 3
b) Donner la forme trigonométrique du nombre complexe : z4 = 1+i + 2 + 2 +4 i .
c) Représenter, avec précision, dans le plan de Gauss, les différents nombres complexes : z1 , z2 , z3 , z4 et
z5 = 7 − 5i (les traits de construction seront laissés visibles).
d) Déduire la nature du triangle ABD où A, B et D sont les affixes respectives de z1 , z1 , z5 .

Exercice 133 complexe10


(GxABT, juin 2014)
a) Sachant que l’équation suivante admet une solution réelle, déterminer sa ou ses solutions :
z 3 − (4 + 4i)z 2 + (2 + 9i)z + 1 − 5i = 0.
b) Représenter la ou les solutions trouvées en a) ainsi que leur conjugué dans le plan de Gauss.
c) Écrire une équation factorisée qui accepte 1 − 2i et 2 + i comme solutions.
Deuxième partie

Solutions des exercices

55
Chapitre

Calcul numérique
1

1. Calcul numérique approché de la valeur d’une fonction en un


point
1 2 2
1. 1. T2,0 f (x 0 ) = 1 + x0 − x
3 18 0
10 −8
R3,0 f (x 0 ) = 3 (1 + c) 3 (x 0 )3
3 · 3!
Ç
3 2 71
2. 3 ≈ 81
− 355 < R3,0 f − 13 < − 357


x4
2. T4,0 f (x) = 1 − x 2 + .
2

(x − 1)2 (x − 1)3 (x − 1)4 (x − 1)5


3. T5,1 f (x) = (x − 1) − + − + .
2 3 4 5
n
X xi
4. Tn,0 f (x) = − .
i=1
i


5. a) a = 4 ;
1 π
b) 2 − 20 ;
p
3 π3 π3
c) Approximation par défaut : l’erreur est comprise entre · 12000 et .
2 12000

1 1
6. a) (T3,10 h)(x) = 25 − 3(x − 10) + (x − 10)2 + (x − 10)3 = 22.6 ;
2 10
b) −1 −1
10 < (R 4,10 h)(11) < 15 approximation par excès ;
113 1 113 1
c) 5 − 10 < h(11) < 5 − 15 .

7. a) f (x) = arctan(x) ;
b) a = 0 ;
c) 0.1 ;
3c 2 −1 1
d) 3000(1+c 2 )3
avec 0 < c < 10 ;
−1 −970
e) 3000 < (R3,0 f )(0.1) < 3·1013
;
CALCUL NUMÉRIQUE 1. CALCUL NUMÉRIQUE APPROCHÉ DE LA VALEUR D’UNE FONCTION EN UN POINT 57

f) approximation par excès car (R3,0 f )(0.1) < 0.

8. a) (a) ln(2) ' 1 et −0.5 < (R2,0 f )(1) < −0.125 ;


1 1 1
(b) ln(2) ' 2 et 24 < (R 3,0 f )(1) < 3 ;
5
(c) ln(2) ' 6 et − 41 < (R4,0 f )(1) < − 64
1

2−e (2−e)2 (2−e)2


b) (a) ln(2) ' 1 + e et − 8 < (R2,e−1 f )(1) < − 2e2
;
2−e (2−e)2 (2−e)3 (2−e)3
(b) ln(2) ' 1 + e − 2e2
et 24 < (R3,e−1 f )(1) < 3e3
;
2 3 4
2−e (2−e) (2−e) (2−e) (2−e)4
(c) ln(2) ' 1 + e − 2e2
+ 3e3
et − 64 < (R4,e−1 f )(1) < − 4e4
;
c) Comparaison des différents résultats :

a=0 a = e−1

ln(2) ≈ 1 ln(2) ≈ 0.7358


n=1 −0.5 < R < −0.125 −0.0645 < R < −0.0349
ln(2) − 1 ≈ −0.3069 ln(2) − 1 ≈ −0.0426

ln(2) ≈ 0.5 ln(2) ≈ 0.7008


n=2 0.0416 < R < 0.3333 −0.0154 < R < −0.0062
ln(2) − 0.5 ≈ 0.1931 ln(2) − 0.7008 ≈ −0.0077

ln(2) ≈ 0.8333 ln(2) ≈ 0.6946


n=3 −0.25 < R < −0.0156 −0.0041 < R < −0.0012
ln(2) − 0.8333 ≈ −0.1401 ln(2) − 0.6946 ≈ −0.0015

d) n ≥ 199 ;
e) n ≥ 3.
p
9. a) i. 2 ' T1,1 f (2) = 23 = 1.5 et R2,1 f (2) < 18 = 0.125 ;
p
ii. 2 ' T2,1 f (2) = 11 1
8 = 1.375 et R 3,1 f (2) < 16 = 0.0675 ;
p
b) i. 2 ' T1, 49 f (2) = 99 1
70 ' 1.414285 et R 2, 49 f (2) < 40·73 ' 7.288 · 10
−5
;
25 25
p 19403 1
ii. 2 ' T2, 49 f (2) = 13720 ' 1.414212828 et R3, 49 f (2) < 5·24 ·75
= 7.437 · 10−7 ;
25 25

c) Tn, 49 f (2) est une bien meilleure approximation que Tn,1 f (2) car l’erreur commise est plus petite
25
de deux ordres de grandeur.

(x − 1)2 (x−1)3
10. a) T2,1 f (x) = (x − 1) − et R3,1 f (x) = 3c 3 avec c ∈ ]1, x[ ou ]x, 1[ ;
2
b) ln 34 ' T2,1 f 43 = 18 5
 
' 0.2777 ;
1
< R3,1 f 43 < 81 1

c) 192 . C’est une bonne approximation car l’erreur commise est au plus de l’ordre
−2
de 10 ;
d) C’est une approximation par défaut car R3,1 f 34 > 0.


−1
5
< R4,0 f 12 < −1

11. a) ln(1.5) ≈ 12 avec 324 64 (approximation par excès).
p 683 1p 1
 1
b) 10 ≈ 216 avec 1600 10 < R3,0 f 9 < 3888 (approximation par défaut).
CALCUL NUMÉRIQUE 2. CALCUL NUMÉRIQUE DE LA RACINE D’UNE FONCTION 58

2. Calcul numérique de la racine d’une fonction

12. a) x 1 = 2, x 2 = 1.5, x 3 = 1.4166 (deux décimales correctes pour x 3 ) ;


b) x 5 = 1.4375 : une décimale correcte. La méthode de dichotomie est plus lente que la méthode
de Newton.

13. 1. a) r ∈ [0.33125; 0.3375] ;


b) x 2 = 0.331696304 ;
c) En prenant r ≈ 0.33, les deux autres racines sont 0.502655493 et −0.332655493.
2. a) x 6 = 0.28125 ;
b) x 2 = 0.27948413 ;
c) En prenant r ≈ 0.28, les deux autres racines sont 0.829551652 et −0.359551652.

14. a) Une première approximation de la solution est x = 14 . Ce n’est pas une bonne approximation
car |R2,1 ln( 14 )| < 4.5 ;
3 11
b) Une deuxième approximation des solutions est x 1 = 4 et x 2 = 8 . Il s’agit d’une bonne approximation
1
car |R3,1 ln 34 | < 81 et |R3,1 ln 11 9
 
8 | < 512 .

c) Grâce à Newton, on obtient : x 1 = 0.767 et x 2 = 1.44.

15. a) Une première approximation des solutions est x 1 = 12 et x 2 = 4. La solution x 1 est assez bonne
1 1
car |R3 f 12 | < e48 . Par contre, x 2 ne l’est pas car |R3 f (4)| < 32e3 .
2 2


b) Grâce à Newton, on obtient : x 1 = 0.514 et x 2 = 1.722.

16. a) On obtient une racine après la première itération x 1 = 2.


b) On obtient une racine après la première itération x 1 = 21 .
c) Dans les deux cas, au moins une des hypothèses n’était pas vérifiée.

17. a) x 0 = 1.01, x 1 = 1.333366003, x 2 = 1, 347222562 ;


b) x ∈ [1, 302083333; 1, 375] ;
c) Quatre décimales correctes pour la méthode de Newton, une décimale correcte pour la méthode
de la dichotomie.
d) Les trois racines de la fonction sont : x 1 = 1, 3472, x 2 = 2, 5321 et x 3 = −0, 87935, en utilisant
la racine obtenue par la méthode de Newton (avec quatre décimales).

18. t 0 = 54 h, t 1 = 55, 67 h, t 2 = 55, 71 h ;


Chapitre

Calcul intégral
2

1. Intégrales de fonctions réelles de variable réelle

1.1. Par parties, substitution, changement de variables


1
19. 63 (3x 3 − 2)7 + C.

20. x 31 e3x − 19 e3x + C.

21. arctan(sin(x)) + C.
p
1−x 2
R
22. f (x) d x = − x + C.
p
2x 2 −1 x 1−x 2
23. a) 4 arcsin(x) + 4 + C.
2
b) x ln (x) − 2x ln(x) + 2x + C.

24. a) ln(3x 2 − 2x + 1) + C ;
b) arctan(arctan(x)) + C ;
1
arctan 4x

c) 20 5 +C;
1 x+3

d) 2 arctan 2 + C ;
e) arcsin 3x + C.


3
25. a) arctan3 (x) + arctan2 (x) + 2 arctan(x) + C ;
2
1 2

b) ln 3x + 16 + C ;
3
(2x + 3)7
c) +C;
14
1
d) arcsin (3x − 1) + C.
3

p p
Ç 9 Ç 5
4 4 12 4
26. 3 1+ 3
x − 5 1+ 3
x + C.

1 1
 1
p
27. 2 arccos x − 2x 2
x 2 − 1 + C.
p
28. 2 arctan e x − 1 + C.
CALCUL INTÉGRAL 1. INTÉGRALES DE FONCTIONS RÉELLES DE VARIABLE RÉELLE 60

e x +1
29. ln e2x + 2e x + 10 + 13 arctan
 
3 + C.

x3 x3
30. a) 3 ln(x) − 9 +C
3 cos(2x)+2 sin(2x) 3x
b) cos(2x)e3x d x = 13 e +C
p
c) x arccos(x) − 1 − x + C
2

xn 1
d) n arctan (x n ) − 2n ln(1 + x 2n ) + C

e) 2x 2 − 4x + 1 e2x + C
3 2
f) x3 arctan(x) − x6 + 16 ln 1 + x 2 + C


sin(3x)−3 cos(3x) x
g) 10 e +C
p
x+ 1−x 2 arcsin x
h) 2 e +C

1.2. Fonctions rationnelles et fonctions rationnelles multiples


1
31. 2 ln(x 2 + 4) + arctan 2x − 23 ln |2x − 1| + C.

(x−1)2 (x+1)
32. ln x3
+ C.

3 x−3

33. a) 2 ln |x 2 − 6x + 13| + 5 arctan 2 +C;
b) − 41 ln |x 2 − 2x + 2| + arctan (x − 1) + 14 ln |x 2 + 2x + 2| + 12 arctan (x + 1) + C ;
1
2
c) 4x + ln x−1
x+1 − 2 arctan(x) + C ;
 2  p
| x −4|
€ Š
d) ln x 2 +2 + 2 arctan px2 + C ;
(x 2 −1)3/2
e) ln x2
+C;
p € Š
f) x − 12 ln |x 2 + x + 2| + 3 7
7 arctan 2x+1
p
7
− ln |x + 1| + C.

€ Š
34. F (x) = x 2 + 3x + 21 ln(x 2 + x + 2) + p17 arctan 2x+1
p
7
+ C.

x+ 12
35. 2 ln(x − 1) − (x−1)2
+ C.

36. x−1
2(x+1)2
+ 41 ln x−1
x+1 + C.

1.3. Fonctions trigonométriques


sin(x)
37. ln 1+sin(x) + C.

p
 ‹ € Š
| sin(x)| sin(x)
38. sin(x) + ln p 2 − 2 arctan p2 + C C ∈ R.
sin (x)+2

2 cos3 (x) cos5 (x)


39. a) − cos(x) + 3 − 5 +C;
3x sin(2x) sin(4x)
b) 8 + 4 + 32 + C.

40. a) − ln |cos x − sin x| + C ;


1 1
b) 4 cos 2x − 16 cos 8x + C ;
CALCUL INTÉGRAL 1. INTÉGRALES DE FONCTIONS RÉELLES DE VARIABLE RÉELLE 61
 ‹
1 |1+tan(x)|
c) 2 ln p + x +C;
1+tan (x)
2

2
d) − 1+tan( x ) + C.
2

41. a) ln |3 sin(x) − 2 cos(x)| + C ;


sin(2x) sin(4x) cos(8x) cos(2x)
b) 4 − 8 − 16 − 4 +C;
p
p1 arctan

c) 2
2 tan(x) + C ;
1 2 tan( 2 )+1
x
d) 5 ln tan( x )−2 + C.
2

−1 p p
42. 2 ln |cos x| + 31 ln 2 cos x + 2 + 61 ln cos x − 2 + C.

sin5 (x) sin7 (x)


43. 5 − 7 + C.
1 1 1
 
44. • Si a 6= 1, I = 2 1−a sin(1 − a)x − 1+a sin(1 + a)x + C ;
1 1
• Si a = 1, I = 2 x − 4 sin 2x + C.

cos4 x
45. 4 − 52 cos2 x + 8 ln | − cos2 x − 3| + C.

1.4. Intégrales définies


1
46. 16 .

47. a) ln 12 ;
1
b) 100 ;
p p
1 p2−2 2
c) 2 ln 2+2
+ arctan 2 ;
d) 1 − ln(2) ;
e) −2π
R π2 π3
R π2 π3
R π2 π3
48. 0
I= 48 + π8 , 0
I +J = 24 et 0
J= 48 − π8 .
p
3
 p
2 3π
49. 1 + ln p
6 + 18 .
3

1 cos(x)−1
50. a) Par substitution (fonction impaire en sin) : +C 2 ln cos(x)+1
ou par changement de variable (cas général) : ln tan 2x + C ;



b) 8 ;
c) 1 + ln(2).

1.5. Intégration par calcul numérique


5
51. a) Point milieu : 16
3
b) Trapèze : 8
c) Simpson : 13
Vraie solution : 13
; la méthode de Simpson donne la réponse exacte car cette méthode donne une
approximation par un polynôme d’ordre 2 et x 2 est un polynôme d’ordre 2.

52. a) ≈ 1.672428529 ;
b) ≈ 1.772392693, cette approximation a 3 décimales exactes.
CALCUL INTÉGRAL 2. APPLICATIONS DES INTÉGRALES 62

2. Applications des intégrales

2.1. Interprétations de l’intégrale


53. a) La position de la pierre par rapport au sol en fonction du temps est donnée par la fonction
s(t) = −5t 2 + 45t + 60.
b) 4.5 s ;
c) −28.72 m s−1 .

54. ≈ 656 802 J.

9 206
55. x = 7 et y = 70 .

2.2. Aires planes


2
56. A = 3 u.a.

p p
57. a) Intersections : (1, 3); (1, − 3) 2 =
3x
y
y

A1
1
A3

x
−1 1

−1

A2

p
π 3
b) A1 = A2 = − u.a.
3 6
p
4π 3
A3 = + u.a.
3 3

58. k = π2 .

2a2
59. A = u.a.
15

60. A = π u.a.

16
61. A = 5π − u.a.
3
CALCUL INTÉGRAL 2. APPLICATIONS DES INTÉGRALES 63

2.3. Intégrales impropres


p

62. 12 .

p
63. ( 2 − 1)π.

64. a) I = +∞, l’intégrale diverge ;


b) I = π, l’intégrale converge.

65. I = −∞, l’intégrale diverge.

66. a) I = +∞ donc diverge ;


b) I = π donc converge.

67. I = p2 π, l’intégrale converge.


3

68. • Si a < 0 : I = −∞, l’intégrale diverge ;


• Si a = 0 : I = +∞, l’intégrale diverge ;
1
• Si a > 0 : I = a , l’intégrale converge.
a
e
69. • Si a < 0 : I = − a et l’intégrale converge ;
• Si a = 0 : I = −1 et l’intégrale converge.
a
e ab−e
• Si a > 0 : I = lim b→∞ a et l’intégrale converge.

19π 3
70. Converge vers − ln(3).
20 10

2.4. Longueurs d’arc

b b2 − a2
71. L = d(P1 , P2 ) = ln + u.l.
a 8
π
72. t = 4 s.

2.5. Aires latérales

73. A = 12πdm2 .

π 4
 
74. A = 4 ln(3) − 9 u.a.

75. a) A = 24π u.a.


ln2 4
b) A = π2 315
€ Š
8 − 8 ln 4 − 2 u.a.

76. A = 8π u.a.
p
8 3 2
77. b) A = 2π + π u.a.
9
CALCUL INTÉGRAL 2. APPLICATIONS DES INTÉGRALES 64

16
78. A = 3 πR
2
u.a
 p  p 
8 3 2 3
79. π − 4π ln + u.a.
3 3 3

80. a) Section du cône et de l’ellipsoïde dans le plan O xz.


y

x
−1 1 2 3 4 5

b) L’axe de rotation est la droite d’équation x = 2 ;


p p p
c) A = 4 5π + 34 π + 92 3π ln |−3+23p3| u.a.

81. Atot = 1500π cm2

p arcsin(z)
 ‹
82. A = 2a bπ 1 − z2 + u.a.
z

2.6. Volumes
16π
83. 135 u.v.

84. V = 6π2 u.v.

85. a) Graphique :
y

10

5
y
2 =
(4 −
x)
3

x
−15 −10 −5 5 10 15

−5

−10

4p 5
b) Atot = 2.A1 = 4 u.a.
5
16 p 
c) P = 2L + 16 = − 1 − 10 10 + 16 u.l.
27
CALCUL INTÉGRAL 2. APPLICATIONS DES INTÉGRALES 65

d) Volume autour de O y : V = 2π(128 − 53 256 + 73 128) u.v.


Volume autour de O x : V = 43 π u.v.

86. a) Graphique pour a = 1 :


y

x
−1 −0.5 0.5 1

C −0.5

−1

a3 π
b) V = 4 u.v.

434π
87. V = 5 u.v.

88. a) Graphique :
y

pa p
2 x= 2a − y
Æ
x= a2 − y 2

p x
2a

p
− pa x = − 2a + y
2

p
2 3
b) V = πa u.v.
3

1 11
89. a) f (x) = 2x 2 − 2 et g(x) = + .
x 2
33
b) Vt ot = π cm3
2
c) Oui, la bouteille débordera. Il y aura 33.35 cL d’eau à terre.

π

90. a) C = 25 − 10k + k2 u.v.
4
π

b) V = 20 + 10k − k2 u.v.
4
p
c) k = 5 − 32 10.

91. a) Portion de plan engendrant le volume de révolution :


CALCUL INTÉGRAL 2. APPLICATIONS DES INTÉGRALES 66

y
y =4
4

x
−4 −2 2 4

1
−2 y = − x+1 −1

−4

24
b) V = π[2 ln 5 − 25 ] u.v.

92. a) Section des quadriques dans le plan x = 0 :


y
12

10

x
−2 2 4 6 8 10 12

b) L’axe de rotation est x = 3, les équations des courbes dans le plan O yz sont Q 1 ≡ z = ±3( y − 3)
y2
et Q 2 ≡ − 3 + 2 y + 9 ; les points d’intersections sont en (0, 9) et (6, 9) ;
81π
c) V = 2 u.v.

93. a = 2.
q
1
94. a = b.

95. Deux pots et un demi.

2.7. Intégrales curvilignes

96. m = 6a2 unités de masse (u. m.)


p
5
97. m = 2 arctan π unités de masse (u.m)
v
24πg t 2 h2 € −h
Š
98. kPAk = R + 1 − e 4 unités de force (u.f.)
h 4π2
CALCUL INTÉGRAL 2. APPLICATIONS DES INTÉGRALES 67

3a+a3 b
99. W = 3(b+2) unités de travail (u. t.)

100. a = 4 et b = 8.

101. a) Graphique :
y
3

2 C1

C3 C2
x
−2 −1 1 2

−1

π 6

b) I = a3 2 − 3 .
π

c) I = I1 + I2 + I3 = a3 2 −2 .

7  1‹

π
102. W = π ln(π) −
3
− ln 2 + ln(2) u. t.
24 8
Chapitre

3
Séries

1. Définitions
n +∞
X 1 3 1 1 X 1 3
103. = − − et = .
i=2
i − 1 4 2n 2(n + 1)
2
i=2
2
i −1 4

k
X 1 3 1 1
104. = − −
n=0
(n + 1)(n + 3) 4 2(k + 2) 2(k + 3)
3 1 1 3
lim − − = .
k→+∞ 4 2(k + 2) 2(k + 3) 4
La série converge.

105. L’élève oublie le terme de queue qui diverge.

106. Il faut relâcher 40000 − 10 · N (1 − (0.9)n ) mâles par jour.

2. Séries à termes positifs

107. Démonstration.

108. Oui, on peut et la série est convergente.

109. Démonstration.

110. a) Convergente
b) Divergente
c) Convergente
d) Convergente
e) Divergente
f) Convergente
g) Divergente
h) Convergente
i) Convergente
SÉRIES 3. SÉRIES À TERMES POSITIFS ET NÉGATIFS 69

111. Non, car la série n’est pas à termes positifs.

112. a) i. Convergente
ii. Non
iii. Oui
b) i. Convergente
ii. Non
iii. Non
c) i. Convergente
ii. Non
iii. Non
d) i. Divergente
ii. Non
iii. Oui
e) i. Convergente
ii. Oui
iii. Non
f) i. Convergente
ii. Oui
iii. Oui

113. Oui, et la série converge.

114. Oui.

115. a) Divergente
b) Convergente

116. Convergente.

3. Séries à termes positifs et négatifs

117. a) La série est absolument convergente.


X π
b) un = ≈ 0.76
n∈N
π+1
X π
|un | = ≈ 1.47
n∈N
π−1

118. a) Semi-convergente.
b) Absolument convergente.
c) Convergente.

119. a) Absolument convergente


SÉRIES 4. EXERCICES MÉLANGÉS 70

b) Semi-convergente
c) Absolument convergente
d) Semi-convergente
e) Divergente
f) Semi-convergente

120. a) Absolument convergente


10
b) La somme vaut 3 .

4. Exercices mélangés
121. a) Convergente
+∞
X (−1)n
b) p
n=1
n+1
c) Semi-convergente

122. a) Convergente
b) Convergente
c) Divergente
d) Absolument convergente
e) Convergente
f) Semi-convergente
Chapitre

Nombres complexes
4

123. −3 + 2i et 3 − 2i.
p
124. z0 = 3+i
z1 = 2i
p
z2 = − 3 + i
p
z3 = − 3 − i
z4 = −2i
p
z5 = 3 − i.


125. a) r = 2, φ = 3
b) r = π, φ = π2
p 11π
c) r = 12, φ = 6
d) r = 2, φ = π

126. a) Re(z) = −46 et Im(z) = −9


p
b) Re(z) = −8 et Im(z) = −8 3
18 1
c) Re(z) = 13 et Im(z) = − 13
d) Re(z) = −1 et Im(z) = −7
e) Re(z0 ) = 1, Im(z0 ) = 1 et Re(z1 ) = −1, Im(z1 ) = −1
p p
f) Re(z0 ) = −1, Im(z0 ) = 3 et Re(z1 ) = 1, Im(z1 ) = − 3
g) Re(z0 ) = 0, Im(z0 ) = 9 et Re(z1 ) = 0, Im(z1 ) = −9
p p p
h) Re(z0 ) = 3, Im(z0 ) = 1 et Re(z1 ) = −1, Im(z1 ) = 3 et Re(z2 ) = − 3, Im(z2 ) = −1 et
p
Re(z3 ) = 1, Im(z3 ) = − 3

127. 4
Im

3
−z z
2

1
Re
−4 −3 −2 −1 1 2z 3 4
i
−1

−2

−3

−4
NOMBRES COMPLEXES . 72

128. z 9 = −i

129. (1 + i)4 = −4

130. a) z2 = i
b) Les racines quatrièmes sont : cis π8 , cis 5π 9π 13π
   
8 , cis 8 , cis 8 .
 p p2  p2−p2
c) cos π8 = 2+ 2 et sin π
8 = 2

131. S = {−2i, −(i + 3)}.

2 Im

Re
−4 −2 2

z2 = −3 − i

−2 z1 = −2i

−4

132. a) z1 = 3 − 5i, z2 = 3 + 5i, z3 = −i


p
b) z4 = 3 cos 5π 5π
 
6 + i sin 6

c) Nous avons un triangle rectangle en A.


6
Im B ≡ z2 = z 1

2
z4
Re
−4 −2 2 4 6 8
z3
−2

−4

z1 ≡ A D ≡ z5
−6

133. a) z1 = 1, z2 = 3i + 2, z3 = 1 + i
b) Plan de Gauss :
NOMBRES COMPLEXES . 73

4
Im
z2
3

2
z3
1
z1 = z 1 Re
−4 −3 −2 −1 1 2 3 4
−1
z3
−2

−3
z2
−4

c) (z − (1 − 2i))(z − (2 + i)) = 0.

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