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Cours de Mathématiques

Pr : IMZEGOUAN Chafai

Nom et Prénom de l’étudiant(e) : ...............................

Filière de formation : ......................

Année universitaire : 2020 - 2021


Table des matières

1 Résolution des équations 1


1.1 Résolution d’une équation de type ax + b = 0 . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Résolution d’une équation de type ax2 + bx + c = 0 . . . . . . . . . . 2
1.3 Résolution d’un système de deux équations à deux inconnus . . . . . . . 2
1.4 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

2 Les coordonnées cartésiennes 10


2.1 Notion de repère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.1.1 Repère à une dimension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.1.2 Repère à deux dimensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.2 Notion de vecteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.3 Notion de distance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.4 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

3 Trigonométrie : les triangles 19


3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.2 Les angles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.2.1 Angles et parallélismes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3.3 Les triangles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.3.1 Triangle isocèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.3.2 Triangle équilatéral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.3.3 Triangle rectangle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.3.4 Triangle isocèle rectangle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.4 Les rapports trigonométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.4.1 La fonction Sinus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3.4.2 La fonction Cosinus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3.4.3 La fonction Tangente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3.4.4 La fonction Cotangente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3.5 Résolution d’un triangle quelconque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
3.6 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

Pr: Chafai Imzegouan


TABLE DES MATIÈRES 0

4 Calcul d’aires et des périmètres 32


4.1 Calcul d’aires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
4.2 Calcul des périmètres des figures usuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
4.3 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

5 Les équations trigonométriques 41


5.1 Cercle trigonométrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
5.1.1 Fonctions trigonométriques de base . . . . . . . . . . . . . . . . 42
5.1.2 Relations trigonométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
5.1.3 Tableau récapitulatif des valeurs remarquables dans [0; π2 ] . . . . 43
5.2 Equations trigonométriques élémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
5.2.1 Principes d’équivalence fondamentaux . . . . . . . . . . . . . . 44
5.2.2 Equations réductibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
5.3 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49

6 Calcul d’intégrale 55
6.1 Rappel sur les dérivées des fonctions usuelles . . . . . . . . . . . . . . . 55
6.2 Les fonctions primitives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
6.2.1 Les primitives des fonctions usuelles . . . . . . . . . . . . . . . 56
6.2.2 Les primitives des fonctions circulaires . . . . . . . . . . . . . . 56
6.3 Notion d’intégrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
6.3.1 Intégration par parties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
6.4 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59

7 Calcul des volumes 66


7.1 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69

8 Les matrices 76
8.1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
8.2 Opérations sur les matrices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
8.3 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81

Pr: Chafai Imzegouan


Chapitre 1

Résolution des équations

1.1 Résolution d’une équation de type ax + b = 0


Soit l’équation définie par
ax + b = 0 (1.1)
avec a et b sont deux nombres réels (ou deux paramètres réels), et x est l’inconnu.
Résoudre l’équation (1.1), revient à déterminer l’ensemble S des nombres réels x vérifiant
l’équation (1.1).
S est appelé l’ensemble des solutions de l’équation (1.1).
Cas 1 si a 6= 0
b
x=−
a
donc S = {x ∈ R/x = − ab }
Cas 2 si a = 0 et b 6= 0
L’ensemble des solutions S est l’ensemble vide ; S = ∅.
Cas 3 si a = 0 et b = 0
L’ensemble des solutions S est l’ensemble R ; S = R.

Exemple 1.1.
x−1
=1
2
⇔ ... = ...
⇔ ... = ...
⇔ ... = ...
⇔x = ...

alors S = {...}

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1.2 Résolution d’une équation de type ax2 + bx + c = 0 2

Remarque 1.1. - Si f (x) = f1 (x).f2 (x) = 0, alors f1 (x) = 0 ou f2 (x) = 0.


- Soient S, S1 et S2 les ensembles des solutions respectivement de f (x), f1 (x) et f2 (x),
alors S = S1 ∪ S2 .

1.2 Résolution d’une équation de type ax2 + bx + c = 0


Soit l’équation définie par
ax2 + bx + c = 0 (1.2)
- L’équation (1.2) (dite bicarrée) est un polynôme de degré 2.
- La méthode de résolution utilisée s’appelle la méthode de discriminant ∆
- Par définition ∆ = b2 − 4.a.c
1- Si ∆ > 0
L’équation (1.2) admet deux solutions réelles x1 et x2 données par
√ √
−b + ∆ −b − ∆
x1 = et x2 =
2.a 2.a
Dans ce cas, l’équation (1.2) se factorise se forme

a(x − x1 )(x − x2 ) = 0.

2- Si ∆ = 0
L’équation (1.2) admet une solution réelle double x1 donnée par
−b
x1 =
2.a
Dans ce cas, l’équation (1.2) se factorise se forme

a(x − x1 )2 = 0.

3- Si ∆ < 0
L’équation (1.2) n’admet pas des solutions dans R.

1.3 Résolution d’un système de deux équations à deux in-


connus
Soit le système suivant (
ax + by =c
(1.3)
a0 x + b0 y = c0
avec a, b, c, a0 , b0 et c0 sont des paramètres réels, x et y sont les inconnus.

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1.3 Résolution d’un système de deux équations à deux inconnus 3

- L’ensemble S des solutions du système (1.3) est l’ensemble des couples (x, y) qui véri-
fient les deux équations du système (1.3).
- Différentes méthodes peuvent être utilisées pour résoudre le système (1.3).
1- Méthode de substitution
Cette méthode est basée sur la détermination de x en fonction de y ou bien y en
fonction de x dans une équation, et le remplacer par sa valeur dans l’autre équation
Exemple 1.2. soit le système suivant
( ( ( (
x−y =1 ... = ... ... = ... x = ...
⇔ ⇔ ⇔
−x + 2y = 2 ... = ... ... = ... y = ...

2- Méthode d’élimination
Cette méthode a pour but d’éliminer un inconnu dans une équation afin de trouver
l’autre, puis trouver l’inconnu éliminé en remplaçant l’autre par sa valeur.
Exemple 1.3. soit le système suivant
( ( (
x − y = 1 L1 ... = ... y = ...
⇔ ⇔
−x + 2y = 2 L2 ... = ... x = ...

3- Méthode de déterminant ∆
Le système (1.3) admet une solution si ∆ 6= 0 donnée par
∆x ∆y
x= et y=
∆ ∆

a b c b
avec ∆ = 0 0 = ab0 − a0 b, ∆x = 0 0 = cb0 − c0 b
a b c b
a c
et ∆ = 0 0 = ac0 − a0 c
a c
Exemple 1.4. soit le système suivant
(
x−y =1
−x + 2y = 2

.. .. .. ..
on a ∆ =
= ... = ..., ∆x = .. .. = ... = ...

.. ..
.. ..
et ∆ = = ... = ...
.. ..

∆x .. ∆y ..
⇒x= = = .. et y= = = ..
∆ .. ∆ ..

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1.4 Exercices 4

1.4 Exercices
Exercice 1
Résoudre dans R les équations suivantes
x−6
a- 2
=3
b- x−1
2
− 2(x−3)
5
= x+7
10
x 1
c- 5
− 2(x − 5 ) = 1
x
 2x−1 2(x−3)
d- 7
− 2 x − 2(x − 1) = 3
− 9

Exercice 2
Résoudre dans R les équations suivantes
a- 2|x| + 8 = 13
b- |x| − (x − 1) = 2
c- |x| + x = 2
d- |x + 1| − x + 2 = | − 3|

Exercice 3
Résoudre dans R les équations suivantes
√ √
a- x − 3 = 3 − 3x
√ √
x+√ 3 x−√ 3
b- 3− 3
= 3+ 3
1 1 5
c- x−1
+ x−2 = (x−1)(x−2)

Exercice 4
Résoudre dans R les équations suivantes
x−5 x+3
a- x−1
= x+4

b- ( 2x + 1)(3x − 2)(x − 4) = 0
c- (x + 1)2 + 4(x + 1)(x − 2) = 0

Exercice 5
Résoudre dans R les équations suivantes
a- x2 − 2x + 1 = 0 d- 2x2 − x + 1 = 0
b- x2 + 2x + 1 = 0 e- 3x2 + 6x + 2 = 0
c- −2x2 − 2x + 1 = 0 f- 21 x2 + 2x + 2 = 0

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1.4 Exercices 5

Exercice 6
Résoudre dans R les équations suivantes
a- 4x4 + 2x2 + 1 = 0
b- 16x4 − 8x2 + 1 = 0

Exercice 7
Résoudre dans R l’ équations suivante
x8 − 6x4 + 5 = 0

Exercice 8
( Résoudre dans R les systèmes suivants(
5x + 2y = 1 x+y =2
3x + 4y = −5 −x + 3y = −1

Exercice 9
(√Résoudre dans√
R les systèmes suivants( √
x
2x + y = 2 √ +y = 2
√ √ 2 √
x + 2y = − 2 −x + √y2 =− 2

Exercice 10
( Résoudre dans R les systèmes suivants(
x
2
+ y3 = 13 x+2
2
+y =0
x+1 y−2 1
3
+ 6 = 18 −x + 6y =0

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1.4 Exercices 6
Réponses

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1.4 Exercices 7
Réponses

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1.4 Exercices 8
Réponses

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1.4 Exercices 9
Réponses

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Chapitre 2

Les coordonnées cartésiennes

Un système de coordonnées cartésiennes permet de déterminer la position d’un point


dans un espace affine (droite, plan, espace de dimension 3, etc.) muni d’un repère cartésien.
Le mot cartésien vient du mathématicien et philosophe français René Descartes.

Remarque 2.1. Il existe d’autres systèmes de coordonnées permettant de repérer un point


dans le plan ou dans l’espace

2.1 Notion de repère


- Un repère est formé d’une origine (noté O) et un ou plusieurs axes.
- Un axe (D)(O,I) est une droite munie d’un bipoint (O, I) dont I étant un point de l’axe
(D) tel que la distance entre l’origine O et le point I vaut 1, et notée d(O, I) = 1.
C’est l’unité de l’axe (D).

2.1.1 Repère à une dimension


L’axe (D)(O,I) orienté forme un repère à une dimension noté R(O, I) ou R(O,~i) avec
~i = −→
OI étant un vecteur unitaire.

Position d’un point


L’axe correspondant s’appelle l’axe des abscisses ou l’axe des x.
La position du point M est repérée par son abscisse a.
La position du point M 0 est repérée par son abscisse a0 .
Le point M se trouve à droite de O, donc a > 0.
Le point M 0 se trouve à droite de O, donc a0 > 0.

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2.1 Notion de repère 11

Mesure algébrique d’un bipoint

Soient A et B deux points de repère R(O,~i) d’abscisse respectivement xA et xB . On


appelle mesure algébrique du bipoint (A, B), le réel noté AB tel que

AB = xB − xA

Remarque 2.2. On remarque que


- Si xB ≥ xA , alors AB...0.
- Si xB ≤ xA , alors AB...0.

Le milieu d’un bipoint


Le milieu d’un bipoint (A, B) est le point J tel que

AJ = J B

son abscisse est défini par


xA + xB
xJ =
2
Exemple 2.1. Soient A et B deux points d’abscisses respectivement 2 et −3.
La mesure algébrique AB = −3 − 2 = −5.
Le milieu de bipoint (A, B) est J = 2−3
2
= − 12 = −0.5.

2.1.2 Repère à deux dimensions


- Un repère à deux dimensions est formé de deux axes (D)(O,I) et (D 0 )(O,J) qui se coupent
en O. ce repère est noté R(O, I, J ) ou R(O,~i, ~j) avec ~i et ~j sont deux vecteurs
unitaires.
- Si l’angle que fait (D)(O,I) et (D 0 )(O,J) est droite (90o ou π2 rd ou 100 gr), le repère
R(O,~i, ~j) est dit repère orthogonal, et comme la distance entre le point O et le point I
égale à la distance entre le point O et le point J égale à 1 (d(O, I) = d(O, J ) = 1),
le repère R(O,~i, ~j) est dit repère orthonormé.

Position d’un point


- Un plan est formé de deux axes (D)(O,I) et (D 0 )(O,J) qui se coupent en O
- Un point M du plan est repéré par sec coordonnées cartésiennes (x,y), on note M (x, y)
- x étant l’abscisse du point M
- y étant l’ordonné du point M

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2.2 Notion de vecteur 12

- P (x) est la projection du point M sur l’axe des abscisses.


- P (y) est la projection du point M sur l’axe des ordonnés.

Le milieu d’un bipoint


Le milieu d’un bipoint (A, B) est le point J (xJ , yJ ) tel que

AJ = J B

ses coordonnées sont définies par


xA + xB yA + yB
xJ = yJ =
2 2

2.2 Notion de vecteur



→ −−→
- Au bipoint (O, M ), on associe le vecteur V = OM


- La direction de V est la droite qui relie O à M


- Le sens de V est de O vers M

→ −

- Le module de V est noté k V k, c’est la distance d(O, M )

→ −−→
- Si un point M a pour coordonnées x et y, le vecteur V = OM s’écrit

→ −
→ −→
V = xOI + y OJ

ou


V = x~i + y~j


- Dans le cas d’un seule axe V = x~i

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2.3 Notion de distance 13

2.3 Notion de distance


- Dans un repère à une dimension, la distance entre deux points A et B d’abscisses respec-
tivement xA et xB est donnée par

d(A, B) = |xB − xA |

- Dans un repère à deux dimensions, la distance entre deux points A et B d’abscisses res-
pectivement xA , xB et d’ordonnées respectivement yA , yB est donnée par
p
d(A, B) = (xB − xA )2 + (yB − yA )2
−→
Remarque 2.3. - Une distance est notée aussi kABk.
- La distance est toujours positive.

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2.4 Exercices 14

2.4 Exercices
Exercice 1
Soit (D)(O,~i) un axe et soient A et B deux points de cet axe d’abscisses respectivement
−1 et 3.
a- Faire un schéma qui indique les positions de A et B sue l’axe (D)(O,~i) .
b- Calculer AB et BA. Comparer et conclure.
c- Calculer l’abscisse du milieu J de (A, B).
d- Calculer l’abscisse d’un point C tel que AB + 2BC = 0.
e- Calculer l’abscisse d’un point D tel que J D = 1.

Exercice 2
Soit (D)(O,~i) un axe et soit les points A, B et C d’abscisses respectivement. Déterminer
l’abscisse xM du point M dans les cas suivants
a- 3M A − 5M B + 7M C = 0
b- 2M A + 2M C − 2M B = 1
c- −M A + 2M B + M B = 2

Exercice 3
On donne sur un axe les points A, B, C et D, d’abscisses respectivement − 21 , 32 , 1 et
−3.
Soient J le milieu de (A, B) et K le milieu de (C, D).
a- Calculer J K
b- Déterminer les distances d(J, A), d(J, B) et d(K, A)

Exercice 4
Soit un repère R(O,~i, ~j) et soient A(0, 2) et B(−1, 4)
a- Calculer la distance d(A, B)
b- Déterminer le milieu K de (A, B)

Exercice 5
Soient A(1, −2) et B(2, 3) deux points d’un repère R(O,~i, ~j).
a- Indiquer sur un schéma les positions de A et B.

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2.4 Exercices 15

b- Calculer la distance d(A, B).


−→ −→
c- Exprimer AB et BA dans le repère R(O,~i, ~j).

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2.4 Exercices 16
Réponses

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2.4 Exercices 17
Réponses

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2.4 Exercices 18
Réponses

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Chapitre 3

Trigonométrie : les triangles

3.1 Introduction
La trigonométrie vient du grec "trigonos" :"triangulaire" et du grec "metron" :"mesure", la
trigonométrie se base sur des relations entre les angles et les mesures des côtés dans
les triangles, c’est une science mathématique très ancienne.
La trigonométrie sert à calculer dans un triangle des longueurs et des angles à partir d’autres
longueurs et d’autres angles.

3.2 Les angles

Définition 3.1. - Un angle est une figure


formée par deux demi-droites de
même origine.
- Un angle se code à l’aide d’un arc de
cercle.
- Les deux demi-droites s’appellent les
côtés de l’angle.
- L’origine commune s’appelle le som-
met de l’angle.
- On note un angle à l’aide de trois lettres
surmontées d’un chapeau (AOB) \
ou seulement par Ô. La lettre cen-
trale indique toujours le sommet.

- Mesurer un angle, c’est mesurer l’ouverture formée par les deux côtés de l’angle.
Les principales unités de mesures sont :

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3.2 Les angles 20

1- Le degré : est une unité couramment utilisée et qui est le résultat de la division du qua-
drant en 90 parts égales. Son symbole est o .
2- Le radian : est l’unité internationale de mesure des angles, il est défini comme le rapport
entre longueur de l’arc intercepté et le rayon du cercle. Son symbole est rd ou rad.
3- Le grade : est l’unité la plus rarement utilisée, qui correspond à une subdivision centési-
male du quadrant. Son symbole est grd ou gr
4- Le tour : est le tour complet d’un cercle, qui correspond à 400gr.
Relation entre les unités de mesure : Si α, β, γ et λ sont les mesure respectivement en
degré, radian, grade et tour, alors, on a la relation suivante :
α β γ
= = = 2λ
180 π 200

Angles particuliers
1- Angle nul C’est angle dont la mesure est égale à ...gr.
2- Angle aigu C’est un angle dont la mesure est comprise entre ... et ...gr.
3- Angle droit C’est un angle dont la mesure est égale à ...gr.
4- Angle obtus C’est un angle dont la mesure est comprise entre ...gr et ...gr.
5- Angle plat C’est un angle dont la mesure est égale à ...gr.

3.2.1 Angles et parallélismes


1- Angles adjacents Deux angles sont adjacents lorsque :
- Ils ont le même ...
- Ils ont un côté ...
- Ils sont situés de part et d’autre du côté commun

2- Angles complémentaires et supplémentaires Deux angles sont dits


- complémentaires lorsque la somme de leurs mesures est égale à ...gr.
- supplémentaires lorsque la somme de leurs mesures est égale à ...gr.
- anti-supplémentaires lorsque la différence est un angle plat ...gr.

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3.2 Les angles 21

F IGURE 3.1 – Angle complémentaire F IGURE 3.2 – Angle supplémentaire

3- Angles opposés par le sommet Deux angles sont opposés par le sommet lorsque :
- Ils ont le même ...
- Leurs côtés sont dans le prolongement l’un de l’autre
Propriété Deux angles opposés par le sommet ont la même ...

4- Angles alternes internes et angles correspondants - Deux droites (d) et (d0 ) coupées
par une droite sécante (D) définissent deux paires d’angles alternes internes.
- Deux droites (d) et (d0 ) coupées par une droite sécante (D) définissent quatre
paires d’angles correspondants.
- Si les deux droites parallèles les anges correspondants sont isométriques et les angles
alternes internes sont aussi isométriques

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3.3 Les triangles 22

Bissectrice d’un angle

Définition 3.2. La bissectrice d’un angle


est la demi-droite qui partage cet angle
en deux angles adjacents (et aigus !) de
même mesure.

3.3 Les triangles


Définition 3.3. Un triangle est une figure géométrique formée par ... points appelés sommets
relies par ... segments appelés côtés, délimitant un domaine du plan appelé intérieur, et ...
angles intérieur de mesure totale ...gr.

3.3.1 Triangle isocèle

C’est un triangle qui a deux côtés de


même ...

3.3.2 Triangle équilatéral

C’est un triangle qui a trois côtés de


même ... et des angles de même ....

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3.4 Les rapports trigonométriques 23

3.3.3 Triangle rectangle

C’est un triangle qui a un angle droit


AB : s’appelle le côté ......... à l’angle
CBA(
\ coté ........ à l’angle ACB)
\
AC : s’appelle le côté ........ à l’angle
CBA(
\ coté ......... à l’angle ACB)
\
BC : s’appelle .............

Théorème 3.4 (Théorème de Pythagore). Soit ABC un triangle rectangle en A, alors, on


a
AB 2 = AC 2 + BC 2
Théorème 3.5 (Théorème de Thalis).
Soit un triangle ABC, et deux points D
et E des droites (AB) et (AC) de sorte
que la droite (DE) soit parallèle à la
droite (BC). Alors on a

AD AE DE
= = .
AB AC BC

3.3.4 Triangle isocèle rectangle

C’est un triangle qui a deux côtés de


même longueur et un angle droit

3.4 Les rapports trigonométriques


Les rapports trigonométriques sert à
- Calculer la mesure d’un angle à l’aide d’un de ses rapports trigonométriques.
- Calculer la mesure d’un côté à l’aide de la mesure d’un angle aigu d’un côté.

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3.4 Les rapports trigonométriques 24

3.4.1 La fonction Sinus


Opposé
Le rapport trigonométrique Hypoténuse
pour un angle α est la fonction sinus de cet angle,
et on note
Opposé
sin(α) =
Hypoténuse

3.4.2 La fonction Cosinus


Adjacent
Le rapport trigonométrique Hypoténuse
pour un angle α est la fonction cosinus de cet
angle, et on note
Adjacent
cos(α) =
Hypoténuse

3.4.3 La fonction Tangente


Opposé
Le rapport trigonométrique Adjacent
pour un angle α est la fonction tangente de cet
angle, et on note
sin(α) Opposé
tan(α) = =
cos(α) Adjacent

3.4.4 La fonction Cotangente


La fonction cotangente est l’inverse de la fonction tangente, donc c’est le rapport
Adjacent
Opposé
1 Adjacent
cot(α) = =
tan(α) Opposé
- La fonction arcsinus est la fonction réciproque de la fonction sinus, donc

arcsin(sin(α)) = α.

- La fonction arccosinus est la fonction réciproque de la fonction cosinus, donc

arccos(cos(α)) = α.

- La fonction arctangente est la fonction réciproque de la fonction tangente, donc

arctan(tan(α)) = α.

Pr: Chafai Imzegouan


3.5 Résolution d’un triangle quelconque 25

Propriétés-

cos2 (α) + sin2 (α) = 1


1
1 + tan2 (α) =
cos2 (α)
cos(α) = cos(−α)
− sin(α) = sin(−α)
π π
sin(0) = sin(π) = 0, sin( ) = 1, sin(− ) = −1
2 2
π π
cos(0) = 1, cos(π) = −1, cos( ) = cos(− ) = 0.
2 2

3.5 Résolution d’un triangle quelconque

Soit ABC un triangle quelconque tel que


AB = c, BC = a et AC = b.
Alors, on a :

1- Relation des Sinus


a b c
= =
sin  sin B̂ sin Ĉ
2- Relation des Cosinus

a2 = b2 + c2 − 2bc cos Â
b2 = a2 + c2 − 2ac cos B̂
c2 = a2 + b2 − 2ab cos Ĉ

3- Superficie
1
S= (ab sin Ĉ)
2
1
S= (ac sin B̂)
2
1
S= (bc sin Â)
2

Pr: Chafai Imzegouan


3.6 Exercices 26

3.6 Exercices
Exercice 1
Convertir en grades les mesures suivantes données en degrés

30o , 10o , 53o , 180o , 60o , 18o , 90o , 45o

Exercice 2
Convertir en grades les mesures suivantes données en degrés
π 2π π π 3π 5π 3π
, , , , , 2π, , ,
3 3 4 2 8 7 5

Exercice 3
Sur un cercle de rayon 10cm, calculer la longueur de chacun des arcs de cercle inter-
ceptés par les angles au centre de mesure
π π 2π 3π
1. , , 3, 4.
2 3
2. 90 , 120 , 80 , 45o .
o o o

Exercice 4
Soit ABC un triangle rectangle en A tel que AB = 3, BC = 5
Donner le rapport cos(ACB)
\ et le calculer.

Exercice 5
Soit ABC un triangle rectangle en B.
Donner les rapports : cos(A),
b sin(A),
b cos(C),
b sin(C),
b tan(A)
b et tan(C).
b

Exercice 6
Soit ABC un triangle rectangle isocèle en A tel que AB = 5cm
1. Calculer BC et AC
2. Calculer cos(B)
b et sin(B)
b
3. Calculer les mesures des angles B,
b Cb et A
b+B
b +C
b

Pr: Chafai Imzegouan


3.6 Exercices 27

Exercice 7
Soit ABC un triangle rectangle isocèle en A
1. Donner l’expression de : tan(B)
b et tan(C)b cos(B)
b et sin(B)
b
2. Sachant que AB = 6 et BC = 10, calculer tan(B),
b sin(B)
b et cos(C).
b

Exercice 8
Calculer les expressions suivantes
a-
π π π
A = cos2 (α) − sin2 (α) + cos( ) − sin( ) + cos(0) − sin( ) + 2 sin2 (α)
2 2 2
b- 2 2
B = cos(α) + sin(α) − sin(α) − cos(α) − 2

Exercice 9
Une personne située à 70m d’un mur, voit son sommet sous un angle de 47o et son pied
d’un angle de 29o .
Calculer la hauteur de ce mur.

Pr: Chafai Imzegouan


3.6 Exercices 28
Réponses

Pr: Chafai Imzegouan


3.6 Exercices 29
Réponses

Pr: Chafai Imzegouan


3.6 Exercices 30
Réponses

Pr: Chafai Imzegouan


3.6 Exercices 31
Réponses

Pr: Chafai Imzegouan


Chapitre 4

Calcul d’aires et des périmètres

4.1 Calcul d’aires


Définition 4.1. L’aire d’une figure fermée est la mesure de l’intérieur de cette figure.
Après avoir choisir une unité (cm2 , m2 ,...etc), on appelle aire d’une figure fermée le nombre
d’unité nécessaire pour la remplir complètement.

Pr: Chafai Imzegouan


4.1 Calcul d’aires 33

Définition 4.2. On appelle hauteur issue d’un sommet d’un triangle, la droite :
- qui passe par ce ...... du triangle,
- et qui est ............... à la droite qui supporte le côté opposé à ce sommet. Ce côté opposé au
sommet s’appelle alors ......... (relative à ce sommet).

Losange
- Le losange est un quadrilatère.
- Les côtés sont ........... deux à deux.
- Les diagonales se coupent en leur .......
- Les angles opposés sont ........
- Les quatre côtés sont ........
- Les diagonales sont ...............
- Chaque diagonale est un axe de ......... du losange.

Remarque 4.1. La surface Sp d’une partie d’un disque de rayon R intercepté par un angle
α en radian est
αR2
Sp =
2

Pr: Chafai Imzegouan


4.2 Calcul des périmètres des figures usuelles 34

4.2 Calcul des périmètres des figures usuelles


Définition 4.3. Le périmètre d’une figure fermée est la longueur de son contour. Un péri-
mètre est donc une mesure avec une unité de longueur donnée (cm, m...etc).

Carré
Le carré ayant ses quatre côtés de même longueur C, son périmètre est P = ......

Rectangle
Le rectangle ou le parallélogramme ayant deux côtés mesurant L et deux côtés mesurant
`, son périmètre est P = .......

Cercle
- Le périmètre du cercle en fonction de son rayon R est donné par la formule P = 2πR.
_
- La longueur d’un arc AB de rayon R qui intercepte un angle α en rd est L_
AB = .......

Triangle
Le triangle ayant ses trois côtés de longueur C1 , C2 et C3 , son périmètre est donc P =
.........

Pr: Chafai Imzegouan


4.3 Exercices 35

4.3 Exercices
Exercice 1
1. Quelle est l’aire d’une porte rectangulaire de 2 mètres de haut et de 0, 97 mètre de
large ?
2. Quelle est l’aire d’une vitre carrée de 1, 3 mètre de côté ?
3. Quelle est l’aire d’un massif circulaire de 3 mètres de diamètre ?
4. Quelle est l’aire d’un champ en forme de trapèze de bases 207m et 145m et de
hauteur 75m ?
5. Quelle est l’aire d’un panneau de signalisation de forme d’un triangle équilatéral ayant
60cm d’un côté ?

Exercice 2
Une pelouse carrée de 27 mètres de côté
est traversée, en son milieu, par deux
allées pavées perpendiculaires de 1, 5
mètre de large (voir schéma). Calculez
l’aire de la pelouse à tondre puis l’aire des
allées.

Exercice 3

Un bassin circulaire de 3 mètres de rayon


est entouré d’une allée en gravier de lar-
geur 1, 5 mètre. Quelle est l’aire de l’al-
lée ?

Pr: Chafai Imzegouan


4.3 Exercices 36

Exercice 4

La nouvelle ligne du T.G.V. (Train à


Grande Vitesse) traverse un champ rec-
tangulaire de 700 mètres de long sur 370
mètres de large (voir schéma).
Quelle était l’aire cultivable avant la
construction de la ligne ?
Quelle sera l’aire cultivable après la
construction de la ligne ?

Exercice 5

Une porte cochère a la forme d’un carré


surmonté d’un demi disque. Sa hau-
teur totale est 4, 5 mètres et sa lar-
geur 3 mètres (voir schéma). Sachant que
chaque ouverture grillagée mesure 30cm
de diamètre, quelle est la surface à ver-
nir ?

Exercice 6
Soit le rectangle ABCD tel que AB =
8cm et BC = 11cm
1- Calculer le périmètre et l’aire du rec-
tangle ABCD.
2- Calculer le périmètre et l’aire de figure
_
ABE avec AE est un arc du cercle
de centre B.
3- Calculer le périmètre et l’aire de figure
_
ECF avec EF est un arc du cercle
de centre C.
4- Calculer le périmètre et l’aire de figure
AEF D.

Pr: Chafai Imzegouan


4.3 Exercices 37
Réponses

Pr: Chafai Imzegouan


4.3 Exercices 38
Réponses

Pr: Chafai Imzegouan


4.3 Exercices 39
Réponses

Pr: Chafai Imzegouan


4.3 Exercices 40
Réponses

Pr: Chafai Imzegouan


Chapitre 5

Les équations trigonométriques

5.1 Cercle trigonométrique


Définition 5.1. Dans le plan muni d’un repère orthonormé R(O,~i, ~j) et orienté dans le sens
direct (sens contraire des aiguilles d’une montre), le cercle trigonométrique est le cercle de
centre O et de rayon 1.

- Le point A est l’origine des angles


- Le point B correspond à un angle de π2 rd
- Le point A0 correspond à un angle de πrd

- Le point B 0 correspond à un angle de 2
rd ou − π2 rd
- Si on fait un tour complet (on part de A et on revient à A), l’angle correspondant est de
2πrd

Pr: Chafai Imzegouan


5.1 Cercle trigonométrique 42

5.1.1 Fonctions trigonométriques de base

Définition 5.2. Dans le plan muni d’un repère orthonormé R(O,~i, ~j) et orienté dans le
sens direct, on considère un cercle trigonométrique de centre O.
Pour tout nombre réel x, considérons le point N de la droite orientée d’abscisse x.
À ce point, on fait correspondre un point M sur le cercle trigonométrique.
On appelle H et K les pieds respectifs des perpendiculaires à l’axe des abscisses et à l’axe
des ordonnées passant par M.
Autrement dit, H est la projection orthogonale du point M sur l’axe des abscisses, et K
est la projection orthogonale du point M sur l’axe des ordonnées
−→ −−→
x est l’angle que fait OA avec OM : x = AOM \

- Le triangle OHM est ......... en ..


- Le triangle OKM est ......... en ..
-Cos(x) ...
cos(x) = = OH
OM
-Sin(x) ...
sin(x) = = OK
OM

Pr: Chafai Imzegouan


5.1 Cercle trigonométrique 43

5.1.2 Relations trigonométriques

– cos(−α) = ......... – cos(π − α) = .........


– sin(−α) = ......... – sin(π − α) = .........
– tan(−α) = ......... – tan(π − α) = .........

– cos(π + α) = ......... – cos( π2 − α) = .........


– sin(π + α) = ......... – sin( π2 − α) = .........
– tan(π + α) = ......... – tan( π2 − α) = .........

– cos( π2 + α) = ......... – cos( 3π


2
+ α) = .........
– sin( π2 + α) = ......... 3π
– sin( 2 + α) = .........
– tan( π2 + α) = ......... – tan( 3π + α) = .........
2

Remarque 5.1. Soient α et β deux angles complémentaires (α + β = 100gr), alors on a

cos(α) = sin(β), et cos(β) = sin(α)

5.1.3 Tableau récapitulatif des valeurs remarquables dans [0; π2 ]


π π π π
0 6 4 3 2
√ √
3 2 1
cos 1 2 2 2
0
√ √
1 2 3
sin 0 2 2 2
1

Pr: Chafai Imzegouan


5.2 Equations trigonométriques élémentaires 44

5.2 Equations trigonométriques élémentaires


Définition 5.3. Une équation trigonométrique est une équation dans laquelle l’inconnue ap-
paraît par l’intermédiaire d’un nombre trigonométrique.
Pour résoudre une équation trigonométrique, on essaie généralement de la transformer en
une ou plusieurs équations trigonométriques "de base" dont la résolution est expliquée dans
les paragraphes suivants. Chacune de ces équations donne un ensemble de solutions.
Ces équations fondamentales se résolvent à l’aide de principes d’équivalence qui les trans-
forment en équation(s) algébrique(s) équivalentes.
Contrairement aux équations algébriques, une équation trigonométrique admet une infinité
de solutions. Les solutions comprises dans l’intervalle [0; 2π[ sont dites solutions fonda-
mentales.

5.2.1 Principes d’équivalence fondamentaux


Les principes d’équivalence suivants sont fondamentaux. Ils sont dérivés directement des
propriétés des angles associés.

Angles opposés
Deux angles opposés ont des cosinus égaux et des sinus, des tangentes et des cotangentes
opposés
cos(α) = cos(−α), sin(−α) = − sin(α)
tan(α) = − tan(α), cot(−α) = − cot(α)
Réciproquement :

Deux angles qui ont le même cosinus sont soit égaux à 2kπ près, soit opposés à 2kπ
près (k ∈ Z).

Principe d’équivalence
On en déduit le principe d’équivalence

cos(x) = cos(a) ⇔ x = a + 2kπ ou x = −a + 2kπ, k∈Z

Exemple 5.4. Résoudre l’équation cos(x) = 21 .


On a cos(x) = 12 ⇔ cos(x) = cos(....)
⇔ x = ... + 2kπ ou x = −.... + 2kπ
l’ensemble des solutions dans ce cas est :

S = {... + 2kπ : k ∈ Z} ∪ {−... + 2kπ : k ∈ Z}.

Remarque 5.2. Il y a quelques cas particuliers où la forme générale des solutions peut se
résumer en une seule famille :

Pr: Chafai Imzegouan


5.2 Equations trigonométriques élémentaires 45

– cos(x) = 1 ⇔ x = 2kπ.
– cos(x) = −1 ⇔ x = π + 2kπ.
– cos(x) = 0 ⇔ x = π2 + kπ.

Angles supplémentaires
Deux angles supplémentaires ont des sinus égaux et des cosinus, des tangentes et des
cotangentes opposés

sin(π − α) = sin(α), cos(π − α) = − cos(α)


tan(π − α) = − tan(α), cot(π − α) = − cot(α)

Réciproquement :

Deux angles qui ont le même sinus sont soit égaux à 2kπ près, soit supplémentaires à
2kπ près (k ∈ Z).

Principe d’équivalence
On en déduit le principe d’équivalence

sin(x) = sin(a) ⇔ x = a + 2kπ ou x = π − a + 2kπ, k∈Z

Exemple 5.5. Résoudre l’équation sin(x) = 21 .


On a sin(x) = 12 ⇔ sin(x) = sin(...)
⇔ x = ... + 2kπ ou x = π − ... + 2kπ
⇔ x = ... + 2kπ ou x = ... + 2kπ
l’ensemble des solutions dans ce cas est :

S = {... + 2kπ : k ∈ Z} ∪ {... + 2kπ : k ∈ Z}.

Remarque 5.3. Il y a quelques cas particuliers où la forme générale des solutions peut se
résumer en une seule famille :
– sin(x) = 1 ⇔ x = π2 + 2kπ.
– sin(x) = −1 ⇔ x = − π2 + 2kπ.
– sin(x) = 0 ⇔ x = kπ.

Angles anti-supplémentaires
Deux angles anti-supplémentaires ont des tangentes et cotangentes égales et des sinus et
cosinus opposés

sin(π + α) = − sin(α), cos(π + α) = − cos(α)


tan(π + α) = tan(α), cot(π + α) = cot(α)

Pr: Chafai Imzegouan


5.2 Equations trigonométriques élémentaires 46

Réciproquement :

Deux angles qui ont la même tangente (cotangente) sont soit égaux à 2kπ près, soit anti-
supplémentaires à 2kπ près (k ∈ Z).

Principe d’équivalence
On en déduit le principe d’équivalence

tan(x) = tan(a) ⇔ x = a + 2kπ ou x = π + a + 2kπ, k∈Z


c à d tan(x) = tan(a) ⇔ x = a + kπ k∈Z

Remarque 5.4. Une équation trigonométrique faisant intervenir des expressions tan(x) ou
cot(x) exige la présence de conditions d’existence puisque ces nombres trigonométriques
ne sont pas définis pour tous les angles.
Ainsi, tan(x) existe ssi x 6= π2 + kπ et cot(x) existe ssi x 6= kπ, (k ∈ Z).
π
Exemple 5.6. Résoudre l’équation tan(x) = 1, ( x 6= 2
+ kπ).
On a tan(x) = 1 ⇔ tan(x) = tan(...)
⇔ x = ... + kπ.

L’ensemble des solutions dans ce cas est :

S = {... + kπ : k ∈ Z}.

5.2.2 Equations réductibles


Les équations exposées dans ce paragraphe se résolvent à l’aide des principes d’équi-
valence vu ci-dessus. Pour faciliter la rédaction, nous les assimilerons au type cos(x) =
cos(a), mais le même raisonnement peut être utilisé pour sin(x) = sin(a) ou tan(x) =
tan(a). Nous emploierons indifféremment ces différentes équations dans les exemples.

sin(αx) = sin(a)

3
Résoudre l’équation sin(3x) = 2
.

On a sin(3x) = 23 ⇔ sin(3x) = sin( π3 )
⇔ 3x = π3 + 2kπ ou 3x = π − π3 + 2kπ
⇔ x = π9 + 2kπ 3
ou x = 2π 9
+ 2kπ3
l’ensemble des solutions dans ce cas est :
π 2kπ 2π 2kπ
S={ + : k ∈ Z} ∪ { + : k ∈ Z}.
9 3 9 3
Les solutions fondamentales sont
– x0 = π9 , x1 = 7π
9
, x2 = 13π9

Pr: Chafai Imzegouan


5.2 Equations trigonométriques élémentaires 47

– x00 = 2π
9
, x01 = 8π9
, x02 = 14π
9
Elles peuvent être représentées sur le cercle trigonométrique de la façon suivante :

sin(αx) = sin(βx)
Résoudre l’équation sin(2x) = sin(3x).
On a sin(2x) = sin(3x)
⇔ 2x = 3x + 2kπ ou 2x = π − 3x + 2kπ, (k ∈ Z)
⇔ −x = 2kπ ou 5x = π + 2kπ, (k ∈ Z)
⇔ x = 2kπ ou x = π5 + 2kπ 5
, (k ∈ Z)
l’ensemble des solutions dans ce cas est :
π 2kπ
S = {2kπ : k ∈ Z} ∪ { + : k ∈ Z}.
5 5
Les solutions fondamentales sont
– x0 = 0
– x00 = π5 , x01 = 3π
5
, x02 = π, x03 = 7π5
, x04 = 9π
5
Elles peuvent être représentées sur le cercle trigonométrique de la façon suivante :

Pr: Chafai Imzegouan


5.2 Equations trigonométriques élémentaires 48

sin(αx) = cos(βx)
Résoudre l’équation sin(x) + cos(2x) = 0.
On se ramène à une équation ne comportant plus que des cosinus ou des sinus. On a

cos(2x) = − sin(x) ⇔ cos(2x) = sin(−x)


π 
⇔ cos(2x) = cos − (−x)
2
π
⇔ cos(2x) = cos(x + )
2
π π
⇔ 2x = x + + 2kπ ou 2x = −(x + ) + 2kπ
2 2
π π 2kπ
⇔ x = + 2kπ ou x = − +
2 6 3
l’ensemble des solutions dans ce cas est :
π π 2kπ
S={ + 2kπ : k ∈ Z} ∪ {− + : k ∈ Z}.
2 6 3

P cos(αx) = 0
Si P (x) est un polynôme, une équation du type P (cos x) se résout en posant y =
cos x.
Chaque solution y de l’équation P (y) = 0 telle que |y| ≤ 1 donnera une (des) famille(s)
de solutions.
Résoudre l’équation cos2 (2x) + cos(2x) + 41 = 0.
On pose y = cos(2x). L’équation devient y 2 + y + 14 = 0 ⇔ (y + 21 )2 = 0

1 1
y+ =0⇔y=−
2 2
1
⇔ cos(2x) = −
2

⇔ cos(2x) = cos( )
3
2π 2π
⇔ 2x = + 2kπ ou 2x = − + 2kπ
3 3
π π
⇔x= + kπ ou x = − + kπ
3 3
l’ensemble des solutions dans ce cas est :
π π
S = { + kπ : k ∈ Z} ∪ {− + kπ : k ∈ Z}.
3 3

Pr: Chafai Imzegouan


5.3 Exercices 49

5.3 Exercices
Exercice 1
Soit un triangle ABC rectangle en A
On donne AB = 3cm et AC = 4cm, calculer BC, cos(B), b sin(B)
b et tan(B).
b
1
On donne BC = 8cm et cos(B) b = , calculer AB, AC, sin(B)
4
b et tan(B).
b

Exercice 2
On considère un angle aigu dont la mesure en degré est α
a- Pour cos(α) = 14 , calculer sin(α) et tan(α)
b- Pour sin(α) = 13 , calculer cos(α) et tan(α)

c- Pour tan(α) = 2 6, calculer cos(α) et sin(α)

Exercice 3
Calculer
a- S1 = cos2 (18o ) + cos2 (72o )
b- S2 = sin2 (18o ) + sin2 (72o )
c- S3 = cos(25o ) + cos(65o ) − sin(25o ) − sin(65o )

Exercice 4
Résoudre les équations suivantes :

3 d- cos(5x) = 1
a- cos(3x) = 2

b- sin(2x) = 2 e- sin(3x) = sin( π4 )
2
c- tan(2x) = −1 f- tan(3x) = tan( 3π
2
)

Exercice 5
Résoudre les équations suivantes
a- (cos2 (x) − 1)(cos(x) − 2) = 0

b- cos2 (x) + 3 cos(x) + 34 = 0

c- sin2 (x) − 3 sin(x) + 34 = 0
d- tan2 (x) − 2 tan(x) + 1 = 0

Pr: Chafai Imzegouan


5.3 Exercices 50

Exercice 6
Résoudre les équations suivantes :
a- cos(2x) = cos(x − π3 )

b- cos(5x + π3 ) = 2
2

c- sin(3x) = sin(2x − π4 )

Exercice 7
Résoudre les équations suivantes :
a- cos(x) = sin(x)
b- cos(x) = − sin( x2 )
c- sin(2x) = cos( π3 − x)

Exercice 8
Résoudre dans R puis dans ] − π, π] l’équation suivante :
x
sin(2x) = cos( )
2

Exercice 9
Résoudre dans R les équations suivantes :
1
a- cos2 (x) = 2
b- sin2 (x) = 3
4

Exercice 10
(
2 cos(x) + sin(x) =1
Résoudre dans R le système suivant
2 cos(x) + 2 sin(x) = 1

Pr: Chafai Imzegouan


5.3 Exercices 51
Réponses

Pr: Chafai Imzegouan


5.3 Exercices 52
Réponses

Pr: Chafai Imzegouan


5.3 Exercices 53
Réponses

Pr: Chafai Imzegouan


5.3 Exercices 54
Réponses

Pr: Chafai Imzegouan


Chapitre 6

Calcul d’intégrale

6.1 Rappel sur les dérivées des fonctions usuelles


f (x) = c f 0 (x) = ...
f (x) = x f 0 (x) = ...
f (x) = xn f 0 (x) = ...
f (x) = x1 = x−1 f 0 (x) = ...

f (x) = x f 0 (x) = ...
f (x) = ln(x) f 0 (x) = ...
f (x) = ex f 0 (x) = ...
f (x) = cos(x) f 0 (x) = ...
f (x) = sin(x) f 0 (x) = ...
Propriétés 6.1. Soient f et g deux fonctions avec g 6= 0, alors, on a
- (λf )0 = λf 0
- (f + g)0 = f 0 + g 0
- (f.g)0 = f 0 .g + f.g 0
0 0
- ( fg )0 = f .g−f.g
g2

6.2 Les fonctions primitives


Définition 6.1. Soit f une fonction définie sur un intervalle I. Une fonction F est une primi-
tive de f sur I, si et seulement si, elle est dérivable sur I et pur tout x de I F 0 (x) = f (x).
Exemple 6.2. La fonction f (x) = 6x + 3 admet pour primitive sur R la fonction F (x) =
.......
.
.
.

Pr: Chafai Imzegouan


6.2 Les fonctions primitives 56

Théorème 6.3. Toute fonction continue sur un intervalle I admet des primitives sur I

Théorème 6.4. Soient f une fonction continue sur un intervalle I et F une primitive de f
sur I, alors : Toute primitive de f sur I est de la forme F (x) + c, avec c est une constante
réelle.

Exemple 6.5. Soit f une fonction définie par f (x) = x2 + 2x − 1. L’ensemble des
fonctions primitives F de f est de la forme

F (x) = ..................

6.2.1 Les primitives des fonctions usuelles


Soient f une fonction continue sur I, F sa primitive et c une constante réelle.

f F I
f (x) = 0 F (x) = c I=R
f (x) = a F (x) = ax + c I=R
1
f (x) = xn F (x) = n+1 xn+1 + c I=R
f (x) = x12 F (x) = − x1 + c I = R∗

f (x) = √1x F (x) = 2 x + c I = R∗+
(ax+b)n+1
f (x) = (ax + b)n F (x) = a(n+1)
+c I=R

6.2.2 Les primitives des fonctions circulaires

Pr: Chafai Imzegouan


6.3 Notion d’intégrale 57

f F
f (x) = cos(x) F (x) = sin(x) + c
f (x) = cos(ax + b) F (x) = a1 sin(ax + b) + c
f (x) = sin(x) F (x) = − cos(x) + c
f (x) = sin(ax + b) F (x) = − a1 sin(ax + b) + c
f (x) = cos12 (x) = 1 + tan2 (x) F (x) = tan(x) + c
f (x) = sin21(x) = 1 + cot2 (x) F (x) = − cot(x) + c

6.3 Notion d’intégrale


Soit f une fonction continue et positive sur un intervalle [a, b].
Soit Cf sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthogonal R(O,~i, ~j)

Définition 6.6. L’intégrale de f sur


[a, b] est la mesure de l’aire en (u.a) du
domaine délimité par la courbe Cf , l’axe
des abscisses et les droites d’équations
x = a et x = b. Et on la note
Z b
f (x)dx = [F (x)]ba = F (b)−F (a)
a

L’aire d’un domaine est mesuré en unité d’aire (u.a)

Remarque 6.1. Soit f une fonction quelconque continue sur un intervalle [a, b], alors l’aire
A en (u.a) du domaine délimité par la courbe Cf , l’axe des abscisses et les droites d’équa-
tions x = a et x = b est : Z b
A= |f (x)|dx
a

Propriétés 6.2 (Relation de Chaseles).

Pr: Chafai Imzegouan


6.3 Notion d’intégrale 58

Soit f une fonction dérivable sur [a, b] et


soit c ∈ [a, b], alors
Z b Z c Z b
f (x)dx = f (x)dx+ f (x)dx
a a c

Soient f et g deux fonctions dérivables


sur [a, b], alors si f (x) ≤ g(x), on a
Z b Z b
f (x)dx ≤ g(x)dx
a a

Rb
Ra – a f 0 (x)dx = f (b) − f (a)
– a f (x)dx = 0 Rb Rb
Rb Ra – a [f (x)+g(x)]dx = a f (x)dx+
– a f (x)dx = − b f (x)dx Rb
a
g(x)dx

Définition 6.7. On appelle la moyenne de l’intégrale sur [a, b], le nombre


b
1
Z
m=
f (x)dx
b−a a
R5
Exemple 6.8. La moyenne de l’intégrale 1 (6x3 − 2x)dx

6.3.1 Intégration par parties


Soient u et v deux fonctions dérivables sur [a, b], alors, la formule de l’intégrale par
parties est de la forme suivante
Z b Z b
0
u(x).v (x)dx = [u(x).v(x)] − u0 (x).v(x)dx
a a
R1
Exemple 6.9. Calculer l’intégrale 0
x cos(x)dx

Pr: Chafai Imzegouan


6.4 Exercices 59

6.4 Exercices
Exercice 1
1. Calculer la primitive de la fonction f (x) = 3
2. Pour l’unité d’aire ua = 4cm2 , calculer l’aire du rectangle coloré

Exercice 2
1. Calculer la primitive de la fonction f (x) = x + 1
2. Pour l’unité d’aire ua = 4cm2 , calculer l’aire du triangle coloré

Exercice 3
1. Calculer la primitive de la fonction f (x) = x3 − 2x + 1
2. Pour l’unité d’aire ua = 2cm2 , calculer l’aire coloré

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6.4 Exercices 60

Exercice 4
1. Calculer la primitive de la fonction f (x) = cos(x)
2. Pour l’unité d’aire ua = 4cm2 , calculer l’aire coloré

Exercice 5
1. Calculer la primitive de la fonction f (x) = ex
2. Pour l’unité d’aire ua = 4cm2 , calculer l’aire coloré

Exercice 6
1
1. Calculer la primitive de la fonction f (x) = x

Pr: Chafai Imzegouan


6.4 Exercices 61

2. Pour l’unité d’aire ua = 4cm2 , calculer l’aire du triangle coloré

Exercice 7
1. Calculer la primitive de la fonction f (x) = x ln(x)
2. Pour l’unité d’aire ua = 4cm2 , calculer l’aire du triangle coloré

Pr: Chafai Imzegouan


6.4 Exercices 62
Réponses

Pr: Chafai Imzegouan


6.4 Exercices 63
Réponses

Pr: Chafai Imzegouan


6.4 Exercices 64
Réponses

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6.4 Exercices 65
Réponses

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Chapitre 7

Calcul des volumes

Définition 7.1. Le volume d’un solide est une grandeur : c’est la mesure de l’intérieur du
solide.
L’unité légale de volume est le mètre cube (m3 ). 1m3 est le volume d’un cube de 1 m
d’arête.

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67

Pr: Chafai Imzegouan


68

Pr: Chafai Imzegouan


7.1 Exercices 69

7.1 Exercices
Exercice 1
Une salle de classe mesure 8 mètres de longueur, 6 mètres de largeur et 3 mètres de
hauteur.
Calculez le volume de cette classe.

Exercice 2

Calculez le volume d’une boîte de


conserve cylindrique de 5 cm de rayon et
de 17cm de hauteur.

Exercice 3

Un ballon de football a un diamètre de


25cm.
Calculez son volume.

Exercice 4
L’arête d’un cube mesure 3 décimètres. Calculez le volume de ce cube.

Exercice 5
Un silo à grains cylindrique de 3 mètres de diamètre contient 17m3 de blé. Quelle est la
hauteur de blé dans ce silo ?

Exercice 6
Lors de la construction d’une route de
4, 5m de large, on étale du remblai (des
pierres) sur une épaisseur de 15cm.
Quelle longueur de route peut-on recou-
vrir avec 500m3 de remblai ?

Pr: Chafai Imzegouan


7.1 Exercices 70

Exercice 7
Un bassin cylindrique mesure 7, 6 mètres de diamètre et a une profondeur de 2, 5 mètre.
Quel est le volume de ce bassin ?
Quelle est la hauteur atteinte lorsqu’on y verse 17, 4m3 d’eau ?

Exercice 8
Dans une station service, une cuve à es-
sence a la forme d’un parallélépipède de
7, 8 mètres de longueur et de 2, 5 mètres
de largeur.
1) Le matin, le pompiste constate que la
hauteur d’essence dans la cuve est de 1, 3
mètre.
Quel est le volume d’essence contenu
dans cette cuve ?
2) Dans la journée, il vend 9, 75m3 d’es-
sence.
Quelle est la hauteur de l’essence qui
reste dans la cuve ?

Exercice 9
En Egypte, la pyramide de KHÉOPS est
la plus haute des trois pyramides du site
de Gizeh. C’est une pyramide à base car-
rée. Ses dimensions sont les suivantes :
côté du carré : 230m
hauteur : 146m
Quel est le volume de cette pyramide ?

Exercice 10
Une tente a la forme d’un prisme à base
triangulaire, pour campeur de type cana-
dienne a pour dimensions :
Longueur : 197cm
Largeur : 98cm
Hauteur : 112cm
Calculez le volume de cette tente.

Pr: Chafai Imzegouan


7.1 Exercices 71

Exercice 11

Une bougie a la forme d’un cône de hau-


teur 12cm.
Sa base est un cercle de diamètre 10cm.
Quel est le volume de cette bougie ?

Exercice 12

Un réservoir d’eau est composé d’une


partie cylindrique et d’une partie conique,
comme le montre le schéma ci-contre.
Calculez son volume.

Pr: Chafai Imzegouan


7.1 Exercices 72
Réponses

Pr: Chafai Imzegouan


7.1 Exercices 73
Réponses

Pr: Chafai Imzegouan


7.1 Exercices 74
Réponses

Pr: Chafai Imzegouan


7.1 Exercices 75
Réponses

Pr: Chafai Imzegouan


Chapitre 8

Les matrices

8.1 Définitions
Definition 8.1. Une matrice de dimension (ou d’ordre or de taille) n × p est un tableau de
nombres réels (appelés coefficients ou termes) comportant n lignes et p colonnes.
Si on désigne par aij le coefficient situé à la i-ième ligne et la j-ième colonne la matrice
s’écrira :  
a11 a12 ... a1p
 a21 a22 ... a2p 
A=  ... ... ... ... 

an1 an2 ... anp


 
1 0 3
Exemple 8.1. La matrice A = est une matrice de dimension 2 × 3.
4 2 5
Definitions 8.1. – Une matrice carrée est une matrice dont le nombre de lignes est égal
au nombre de colonnes.
– Une matrice ligne est une matrice dont le nombre de lignes est égal à 1.
– Une matrice colonne est une matrice dont le nombre de colonnes est égal à 1.
 
1 2
Exemples 8.1. – La matrice A = est une matrice carrée de dimension 2 × 2
1 2
ou on peut dire, plus simplement,
 de dimension 2.
– La matrice B = 1 2 0, 5 est une matrice ligne de dimension 1 × 3.
1
2
– La matrice C =  0 est une matrice colonne de dimension 4 × 1.

4
Remarque 8.1. Pour une matrice carrée, on appelle diagonale principale, la diagonale qui
relie le coin situé en haut à gauche au coin situé en bas à droite. Sur l’exemple ci-dessous,

Pr: Chafai Imzegouan


8.2 Opérations sur les matrices 77

les coefficients de la diagonale principale sont marqués en rouge :


 
1 2 3 4
2 3 4 5
A= 3 4 5 6

4 5 6 7

Definitions 8.2. – La matrice nulle de dimension n × p est la matrice de dimension


n × p dont tous les coefficients sont nuls.
– Une matrice diagonale est une matrice carrée dont tout les coefficients situés en dehors
de la diagonale principale sont nuls.
– La matrice unité de dimension n est la matrice carrée de dimension n qui contient
des 1 sur la diagonale principale et des 0 ailleurs :
 
1 0 ... 0
0 1 . . . 0
A =  .. .. . .
 
.
. . . .. 
0 0 ... 1
 
1 0 0 0
0 2 0 0
Exemples 8.2. – La matrice A =  0 0
 est une matrice diagonale d’ordre
0 0
0 0 0 1
4.  
1 0
– La matrice unité d’ordre 2 est I2 =
0 1

8.2 Opérations sur les matrices


Definition 8.2. (Somme de matrices)
Soient A et B deux matrices de même dimension.
La somme A + B des matrices A et B s’obtient en ajoutant les coefficients de A aux
coefficients de B situés à la même position.
   
2 −2 1 −1 1 1
Exemple 8.1. Soient A = ,B = Alors :
−1 1 0 −2 2 0
   
2 − 1 −2 + 1 1 + 1 1 −1 2
A+B = = .
−1 − 2 1 + 2 0 + 0 −3 3 0

Remarque 8.2. – On ne peut additionner deux matrices que si elles ont les même di-
mensions, c’est à dire le même nombre de lignes et le même nombre de colonnes.
– On définit de manière analogue la différence de deux matrices.

Pr: Chafai Imzegouan


8.2 Opérations sur les matrices 78

Definition 8.3. (Produit d’une matrice par un nombre réel)


Soient A une matrice et k un nombre réel.
Le produit kA est la matrice obtenue en multipliant chacun des coefficients de A par k.
 
1 1 0
Exemple 8.2. Si A = alors :
2 0 0
   
2×1 2×1 2×0 2 2 0
2A = =
2×2 2×0 2×0 4 0 0
et  
−1 −1 0
−A = −1 × A =
−2 0 0

Propriétés 8.1. Soient A, B et C trois matrices de mêmes dimensions et k et k0 deux réels.

– A + B = B + A (commutativité de l’addition).
– (A + B) + C = A + (B + C) (associativité de l’addition)
– k(A + B) = kA + kB
– (k + k0 )A = kA + k0 A
– k(k0 A) = (kk0 )A

Definition 8.4. (Produit d’une matrice ligne par une matrice colonne)
 
b1
 b2 
Soient A = (a1 a2 · · · an ) une matrice ligne 1 × n et B =  · · · une matrice colonne

bn
n×1
Le produit de A par B est le nombre réel :
 
b1
 b2 
A × B = (a1 a2 · · · an ) ×  · · · = a1 b1 + a2 b2 + · · · + an bn

bn

Remarque 8.3. – Les deux matrices A et B doivent avoir le même nombre n de coeffi-
cients.
– Pour cette formule, la matrice ligne doit être impérativement en premier.
 
5
6
Exemple 8.3. Si A = (1 2 3 4) et B =  7, alors

A × B = 1 × 5 + 2 × 6 + 3 × 7 + 4 × 8 = 5 + 12 + 21 + 32 = 70.

Pr: Chafai Imzegouan


8.2 Opérations sur les matrices 79

Definition 8.5. (Produit de deux matrices)


Soient A = (aij ) une matrice n × p et B = (bij ) une matrice p × q.
Le produit de A par B est la matrice C = (cij ) à n lignes et q colonnes dont le coefficient
situé à la i-ième ligne et la j-ième colonne est obtenu en multipliant la i-ième ligne de A
par la j-ième colonne de B.
C’est à dire que pour tout 1 6 i 6 n et tout 1 6 j 6 q :

cij = ai1 b1j + ai2 b2j + · · · + aip bpj .

Remarque 8.4. – Faites bien attention aux dimensions des matrices : Le nombre de
colonnes de la première matrice doit être égal au nombre de lignes de la seconde pour
que le calcul soit possible.
– Par exemple, le produit d’une matrice 2 × 3 par une matrice 3 × 4 est possible et
donnera une matrice 2 × 4.
– Par contre, le produit d’une matrice 2 × 3 par une matrice 2 × 3 n’est pas possible.

Exemple 8.4. Calculons le produit C = A × B avec :


   
2 4 −1 0 2
A= et B = .
1 0 −2 1 0
Ce calcul est possible car le nombre de colonnes de A est égal au nombre de lignes de B.
Le résultat C sera une matrice2 × 3 ( 2 ×2 par 2 × 3 → 2 × 3).
c11 c12 c13
Notons C = .
c21 c22 c23
Pour calculer c11 , on multiplie la première ligne de A et la première colonne de B :
   
2 4 −1 0 2
C= ×
1 0 −2 1 0
on a donc c11 = 2 × (−1) + 4 × (−2) = −2 − 8 = −10
     
2 4 −1 0 2 −10 · · · · · ·
C= × =
1 0 −2 1 0 ··· ··· ···

Pour calculer c12 on multiplie la première ligne de A et la seconde colonne de B :


   
2 4 −1 0 2
C= ×
1 0 −2 1 0
   
2 4 −1 0 2
C= × ;
1 0 −2 1 0
on a donc c12 = 2 × 0 + 4 × 1 = 0 + 4 = 4
     
2 4 −1 0 2 −10 4 · · ·
C= × =
1 0 −2 1 0 ··· ··· ···

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8.3 Exercices 80

Et ainsi de suite...

Au final on trouve :
     
2 4 −1 0 2 −10 4 4
C= × =
1 0 −2 1 0 −1 0 2
Dans ce qui suit, on s’intéressera principalement à des matrices carrées.
Propriétés 8.2. Soit A, B et C trois matrices carrées de même dimension
– A × (B + C) = A × B + A × C (distributivité à gauche)
– (A + B) × C = A × C + B × C (distributivité à droite)
– A × (B × C) = (A × B) × C (associativité de la multiplication)
Par contre en général A × B 6= B × A la multiplication n’est pas commutative.
   
0 2 0 2
Exemple 8.5. Soit A = et B =
0 0 1 0
 
2 0
A×B =
0 0
tandis que :  
0 0
B×A=
0 2
Par conséquent A × B 6= B × A.
Definition 8.6. (Puissance d’une matrice)
Soit A une matrice carrée et n un entier naturel. On note An la matrice :
An = A × A × · · · . × A (n facteurs).
Remarque 8.5. Par convention, on considèrera que A0 est la matrice unité de même taille
que A.
Definition 8.7. (Matrice inversible)
Une matrice carrée A de dimension n est inversible si et seulement si il existe une matrice
B telle que
A × B = B × A = In
où In est la matrice unité de dimension n.
La matrice B est appelée matrice inverse de A et notée A−1 A.

8.3 Exercices
Exercice 1
Ondonne les matrices
 suivantes
 :   
1 1 0 2 0 0 −1 1  
0 1
A =  4 2 −1, B = 0 3 0 , C =  3 0 et D =
3 2
−3 2 3 0 0 −2 0 5

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8.3 Exercices 81

1) Donner les coefficients suivants de la matrice A : a13 , a21 et a33 .


2) Déterminer les dimensions des matrices A, B, C et D
3) Calculer A + B et A − 5B. Que peut-on dire de A + C ?
4) La matrice B est-elle diagonale ?
5) Calculer, lorsque c’est possible, les produits suivants : AB , BC, BD, CD et DC.
6) Calculer A2

Exercice 2
Onconsidèreles matrices
 suivantes
:
0 1 1 1 0 0
A = 1 0 1, I3 = 0 1 0,
1 1 0 0 0 1
1) Calculer A2
2) Montrer que : A2 = A + 2I3 .
3) Calculer A3 .
4) Montrer que : 21 A(A − I3 ) = I3 .
5) En déduire que A est inversible et déterminer sa matrice inverse A−1 .
6) Vérifier que A−1 A = I3 .

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8.3 Exercices 82
Réponses

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8.3 Exercices 83
Réponses

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