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OIIEPAIJHOHHOE
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I'I3flATEJILCTBO
«BLIC1IIAH IHKOJIA»
V. DITKINE et A. PROUDNIKOV
CALCUL OPÉRATIONNEL
H a (f)panmj3cnoM suibiKe
A v an t-p ro p o s............................................................................................. 7
Fig. 3
Fig. 4
15
La limite ne dépend pas du chemin suivant lequel le point z + Az
tend vers z. En d’autres termes, la limite ne dépend pas de la « façon »
dont l ’accroissement Az tend vers zéro. Dans le domaine complexe
il existe une grande latitude dans le choix de ces « façons », c ’est
pourquoi la propriété de dérivabilité d’une fonction d’une variable
complexe est bien plus rigide que la condition de dérivabilité d’une
fonction d’une variable réelle. La
condition de (dérivabilité dans le
domaine complexe entraîne immé
diatement l ’existence des dérivées
de tous les ordres.
Considérons deux chemins (cf.
fig. 5) suivant lesquels le point
z + Az tend vers z: 1) Ay — 0, i.e.
lorsque Ax 0 le point z + Az
-*• z sur une droite parallèle à l ’axe
Ox ; 2) Ax = 0, i.e. lorsque Ay —►
0 le point z + Az z sur une
droite parallèle à 1’ axe imaginaire,
et établissons les corollaires découlant de la condition d’indé
pendance de la limite par rapport au chemin suivant lequel z Az
tend vers z. Représentons la fonction w = / (z) par la somme w =
= / (z) = u (.x, y) + iv (x, y) et supposons que les fonctions
u (.x, y) et v {x, y) possèdent au point (x, y) des dérivées partielles
continues du premier ordre. Soit la relation
A / ( z ) _ u( x- \ - Ax, y + Ay) — u( x, y) — i v( x, y)
Az Ax-{-i Ay
En faisant Ay — 0 , on obtient
j . m ufo-f-Aæ, y) + iv (x + Ax, y) — u( x, y) — l v(x, y) _
A x -0 ^X
_ u { x + A x , y) — u( x, y) . v ( x + Ax, y) — v( x, y) _
Ax-*-0
Ar *
Ax-*-0 Ax
Ar
_ du . . dv
dx ' 1 dx '
( 1. 2)
En faisant A# = 0, il vient
y + Ay) + iv (x, y + Ay) — u( x, y) — i v ( x , y) _
iy-To iày
— ü m u (x * y + ^y) — u (x > y) i v (x > y + A y ) — v( x, y) _
Ay-*0 i Ay ' A■y-*Q- A”
A y
.du dv
(1.3)
1â F +
Les équations (1.2) et (1.3) entraînent
du dv du dv
dx dy dy dx *
(1.4)
16
Les relations (1.4) qui doivent être vérifiées par les dérivées
partielles des parties réelle et imaginaire de la fonction / (z) tradui
sent mieux que toute autre la condition de dérivabilité d’une fonction
d’une variable complexe.
Les équations (1.4) s ’appellent conditions de Cauchy-Riemann.
Il est aisé de montrer qu’on est conduit à ces conditions quel que
soit le chemin suivant lequel z + Az tend vers z.
Définition 14. Une fonction f (z) dérivable en tout point d'un
domaine D est dite analytique ou holomorphe (on dit encore régulière
ou monogène) dans ce domaine.
Si la fonction f(z) = u -\-iv est analytique dans un domaine D,
il existe les dérivées partielles et ^ Qui partout
dans D vérifient les équations (1.4).
La définition d’une fonction analytique suppose son univocité
dans le domaine D. Les propriétés ordinaires de la dérivation sont
valables puisque la définition de la dérivée f (z) coïncide formelle
ment avec celle de la dérivée d’une fonction d’une variable réelle
et que les propriétés ordinaires des opérations algébriques et le
passage à la limite se généralisent aux fonctions d’une variable
complexe. On a
• £ - [/ (2) ± g (2)1 = / ' (2) ± g ’ (Z), (1.5)
18
Dans le domaine complexe, les fonctions trigonométriques se
définissent comme suit :
çiz —g’-'Êz e iz_ j_ e- i z sin z cos z
sin z — 2 i COS 2 = tg 2 = Ctg 2 = sin z *
’ 2 cos z ’
La formule
e%z — cos z i sin z
qui lie des fonctions trigonométriques à la fonction exponentielle
s’appelle formule d'Euler.
A signaler une importante propriété géométrique des composantes
harmoniques u (x, y) et v (x, y) de la fonction analytique / (2 ). Les
équations u (,x, y) — cx et v (x, y) — c2 sont les équations de deux
familles de courbes à un paramètre du plan (x, y), dont les pentes
sont données par
du dv
. dx . . dx
et t g a 2= - - ^ - ,
dy dy
d’où en vertu de la condition de Cauchy-RiemaDn (1.4), il vient
tg a i= --—— ou tgc&i t g a 2= — 1,
la limite des sommes intégrales (1.10) calculée pour une partition arbi
traire de c sous réserve que max | À2fe | 0.
k = l , 2 , . . . rn
2* 19
Sous les conditions imposées à la fonction / (z) et la courbe c
cette limite existe toujours et ne dépend ni de la partition ni du
choix des points (théorème d’existence de l ’intégrale).
En effet, en partageant l ’intégrale (1.11) en parties réelle et imagi
naire on aura
71
\ / (2 ) dz = lim 2 {u (Êfe, r\k) Axh— v (lhr\k) Ayh} +
JC 71-+00k, = l.
n
-M n-*
limoo 2 (&» *1*) Aa?* + u (£*» ’lft)
k=l
D’où en vertu de théorèmes connus d’analyse on peut mettre l ’inté
grale (1.11) sous la forme d’une somme de deux intégrales curvilignes
de fonctions d’une variable réelle
j f (z) d z = j (u dx — v d y )-\-i j (v dx-\-u dy). (1.12)
C C C
j f ( z ) d z = — j f(z)dz, (1.15)
d ü ^ d x + ^ -d y; dV = % r d x + % d y ,
où
dU dU dV dV
dx Uj dy V’ dx V’ dy U'
D ’où il vient que les intégrales J 1 et / 2 de (1.12) et partant ^ / (z) dz
c
ne dépendent pas du chemin d’intégration. Ce fait remarquable
constitue le théorème de Cauchy suivant.
Théorème 1. Si f {z) est une fonction analytique en tout point
d'une domaine simplement connexe D les intégrales étendues à un chemin
quelconque joignant deux points de D sont égales.
Si A et B sont deux points quelconques du domaine D, cx et c2
deux chemins arbitraires joignant ces deux points, alors on a l ’égalité
(fig- 7):
j / (z) dz = j f {z) dz. (1.17)
Cl c.
21
Le théorème de Cauchy permet tout d’abord d’introduire l ’inté
grale indéfinie d’une fonction analytique. En effet, fixons le point A
et étendons l ’intégrale à un contour joignant À à z
Z
V - 20*
O
Démontrons cette formule. Soit c
(fig. 9) un contour fermé simple con
tenu entièrement dans un domaine
simplement connexe D dans lequel
f (z) est analytique, z un point fixe du
domaine limité par le contour c. La fonction à intégrer dans
(1.20) est analytique dans le domaine D sauf en £ = z. Eliminons
ce point en l ’entourant d’un cercle k de centre z et de rayon r. La
fonction considérée étant analytique dans la couronne limitée par c
et &, on a en vertu du théorème de Cauchy
c k k k
Dans les intégrales étendues au contour &, £ est un point frontière
du cercle | £ — z | = r de sorte que £ = r + rei(p, d£ = irei(v et
2n
j j * P = 2*i/(z).
k 0
S’agissant de la deuxième intégrale, en vertu de l ’inégalité (1.16)
on aura
/(»)—/(£) d l ^ 2nr max
î £—z
/ ( * ) — / ( £)
z— S
= 2n max | f (z) — / (£) |.
23
La fonction f {z) étant continue, la différence | f ( z ) — /(£) | tend
vers zéro avec r 0, donc, j = 2nif (z) ou
C
- 1 f f(0 dt
2ni J (£—z) (£—z —Az)
C
(« = 0 , 1 , 2 , . . . ) . (1.22)
C
S /*(*) d-24)
■S„(Z)= 2 / * (2)
0
la somme partielle des n + 1 premiers termes de cette série. On
dit que la série (1.24) est uniformément convergente si pour tout
e > 0 il existe un N (e) dépendant uniquement de e tel que pour
n > N (e) l ’on ait
I S n+m (2 ) S n (z) | <^ 8
quel que soit m naturel en tous les points de l ’ensemble E. Désignons
/ (z) = lim S n (z).
n—OO
Une condition nécessaire et suffisante pour que la série (1.24) soit
uniformément convergente sur l ’ensemble E est que pour tout e > 0,
il existe un N (e) dépendant seulement de e, tel que pour tous les
n > N (e), on ait
I f { z ) —S n (z) | < e
en un point quelconque z £ E.
Contrairement à la convergence uniforme d’une série de fonctions
dans un domaine D , la convergence d’une série de fonctions sur tout
25
ensemble fermé borné de points de ce domaine est très importante.
oo
On dit que la série 2 fk (2) est uniformément convergente à l ’inté-
fe=0
rieur d’un domaine D si elle est uniformément convergente dans un
domaine fermé quelconque D* cz D. Toute série uniformément con
vergente dans D l ’est sur chaque partie fermée D * de D.
Le théorème suivant dû à Abel (1837) définit le domaine de con
vergence d’une série entière.
Théorème 1. Si la série entière
2 av (z — z0)v, (1.25)
v=0
où a v sont des nombres complexes, est convergente au moins en un point
z1 ¥= zo> H existe un disque de rayon R et de centre z0 tel que la série
(1.25) est convergente à l'intérieur du disque \ z — z0 | «< R et diver
gente a l'extérieur du disque | z — z0 | > R. Sur le cercle | z — z0 | =
= R la série peut être ou convergente ou divergente.
Le nombre R s’appelle rayon de convergence de la série entière.
Lorsque le disque de convergence couvre le plan complexe tout entier,
i.e. la série (1.25) est convergente pour tous les z finis, on pose R = oo.
Si le disque de convergence se réduit à un point, i.e. la série (1.25)
n’est convergente en aucun point autre que z = z0, on pose R = 0.
En vertu du théorème de Cauchy-Hadamard le rayon de convergence
d’une série entière vaut
limy/ |an |
n -* o o
y/~ I I > ♦• •
La série entière converge absolument et uniformément dans tout
disque | z — z0 | ^ R x < R. A l ’intérieur du disque | z — z0 | <C i?,
la série (1.25) est une fonction analytique / (z), quant à la série
obtenue par intégration terme à terme de (1.25) le long d’un chemin
entièrement contenu dans le disque de convergence, elle converge
et n’est autre que l ’intégrale de la fonction / (z). La dérivée se déduit
par dérivation de la série entière. Un exemple élémentaire de série
entière est la progression géométrique
1 + z + z2 + . . . 4- z"-1 + zn + . . . (1.26)
La série (1.26) est convergente pour | z | < 1 et sa somme vaut
fit)
(£—2d)V+l
27
ou
oo
f ( z ) = S ûv (z —20)V,
v=0
CLy
1 r Ht) jr fM (1.33)
2ni J (£—*0)v+ ‘ vl •
co
Le développement de / (z) en la série de Taylor (1.29) est unique,
puisque les coefficients a v sont définis de façon unique. En effet,
en faisant z = z0 dans (1.29), on obtient a0 = / (z0). Dérivant la
série entière (1.29), on aura
0v = - £ M , (1.34)
K,
___ 1 ] / « ) (1.35)
2 jiî fe, £ z
La coupure mn étant quelconque,
la formule (1.35) vaut pour tous
les z du domaine D x. Dans la pre- Fig. 10
mière intégrale du second membre de (1.35), développons-=— en
b—J
la série
1
£—z £—z0 Z — Zr - S ( ^ r , (1.36)
v=0
Ç—zo
qui est uniformément convergente en les £ situés sur le cercle K x
puisque c’est une progression géométrique de raison l ~ z°
Ib z0
= qx <C 1. Dans la deuxième intégrale développons -=---- en la série
b z
l —z Z Zq C—zo (1-37)
v=0
z — z0
v=0 ht
29
ou
/ (z) — S
v=l
a-v (z zo) V"1“ S
v= 0
(z ZqY , (1.38)
OU
/(£)
a-v_ 2^r j <£-«.) =v+r<rç (v = i , 2, . . . ) ;
/(z)= 2 av (z — z0) \
V=~ 00
OU
L f _ f(Q
CL\ dt (1.40)
2ni J (C-*o)v+1 ^
Donc, le domaine de convergence de la série de Laurent est la
plus grande couronne D où f (z) est encore analytique. Ceci étant
les frontières de ce domaine contiennent au moins un point singulier
chacune. Le cas le plus intéressant est celui où le centre de ces cercles
z0 est l ’unique point singulier de la fonction / (z) à l ’intérieur du
disque kv La série (1.38) est alors convergente pour tous les z tels
que 0 < | z — z0 | «< R. On dit alors que le point z0 est un point
00
30
Si la partie principale de Laurent contient une suite infinie de
ternies, le point z0 est dit point singulier essentiel. On dit que le point
z0 est un point singulier artificiel si la partie principale de la série
de Laurent est identiquement nulle. Dans ce cas elle s’écrit
/ ( z ) = 2 av (z — zQ)v.
v=0
oo
f ( z)= S flvZ'V.
V— OO
4 ,„\ _ 2z 1 1 _ 1 1 ^ / *+ * \ v _
z2- l ~ z + l "T" z— 1 ~ z + l 2 Zj \ 2 / ~
v=0
= 7 4 r + 4 2 ( - D v( ^ - r
v=0
/ ( { ) = < p ( S ) = i + Tl I + Ti V + - - - = v=0 *
Fig. 11
ln z « ln | z | - f i arg z,
où arg z désigne une valeur quelconque de l ’argument z. La parti©
réelle de ln z est univalente et définie de façon univoque, la parti©
imaginaire à 2kn près. La fonction logarithmique est donc une fonc
tion multivalente. Pour fixer les idées cette fonction multivalent©
est notée Ln z de sorte que
Ln z = ln | z | + f Arg z = ln r + i (<p + 2kn),
j / (z) dz = 0, (1.41)
J tî-F " 0 (» = 2 , 3 , . . . ) ,
C
on obtient la formule
j / ( z ) d z = 2 ma_i. (1.43)
C
3* 35
il vient
a~i = Res f (z0) = lim (z — zo) ijr ç y = ♦ (1 -45)
/(z ) = . a-m, + . . . + , ° ~ \ +
1V (2 —Z0)m (2 —Zo)
oo
+ ûo 4" û i (z — zo) 4" • • • = 2 (z — zo)v-
v=-m
Le produit
OO
(z—z0)m/(z ) = 2 « v (2 — zo)v+m (1.46)
v=~m
est une fonction analytique au point z0. Dérivant (1.46) (n—1) fois
et passant à la limite lorsque z z 0 (il est impossible de porter
directement z = z 0 dans la dérivée, puisque z 0 est un point singulier
de / (z)), il vient
/ (z„) = 7 ;ri 1TT lim {(z - Zo)”/ (z)>. (1.47)
on déduit la majoration
lt/2
| J f { z ) e t z dz < BRneat f cos ^ d<p =
—Jl/2
Jl/2
= 2 ei?„e« f giflrtoostp^q) (1.52)
0
et
3 Jl/2
|* / (z) etz dz I < zR neat f etR* 003 * dtp =
n/2
ji
3T
de (1.52), posons ^ — "2 — <P» d’où il vient
Jl/2 ji/2
38
Comme
s in ¥ > 4 ^, (1.55)
JT
ETC ETC
= — (««» - 1} < f n - ** < rw \ ;
comme e est arbitraire, cette expression entraîne la validité de la
ETC
j / (z) etz dz <
-71
ce qui démontre (1.51), puisque e est arbitraire ■ *).
am 4~Æm-xC4~ + «o£OT -P m (D
/ w = / ( x ) = <p r a = s ’' + &o£n b *n(C) ‘
Comme 0 , il existe dans le plan £ un disque de rayon R 1 de
centre £ = 0 qui ne contient aucun zéro du polynôme P n (£). Donc
pour tous les | £ | <C R 1 on a
m (£) I
’n(Ê) 1^
! /( * ) ! < r •
Tr : \ z\ = R, -y — e < a r g z < - — + e
l'inégalité
I f (z) | < M R ~ \
où M et k > 0 sont des constantes, et e = arc sin y ; aZors
Z > 0 .
Jfw dz eot R e —
R*
4
= Rh
eatR arc sin -rR r .
Lorsque i?-)-oo, on a
lim R arc sin - 5 - = a,
R -+00
donc
M
lim ——eato = 0 .
K-00
De façon analogue, on démontrerait que
lim f / (z) e2t dz = 0, £ >> 0 .
R-*oo J
CR
§ 2. Intégrale de Laplace et ses propriétés fondamentales
1 . Intégrale de Laplace. Désignons par / (t) une fonction à valeurs
réelles ou complexes de la variable réelle £, définie sur la section
t 6 [0, oo[ et absolument intégrable sur tout intervalle fini [0, T].
On supposera d’autre part que cette fonction est univalente et
qu’elle admet sur tout intervalle fini un nombre dénombrable de
points de discontinuité *).
Soit z = x + iy un nombre complexe. L’expression
00
f*(z) = X ( f ) = \ e - « f ( t ) d t (2.1)
b
s’appelle intégrale de Laplace. La fonction /* (z) s’appelle transformée
de Laplace ou image de la fonction / (t). La fonction f (t) pour
laquelle l ’intégrale (2 . 1 ) est convergente est dite transformable-
Laplace. On rappelle que l ’intégrale (2.1) est impropre ; par
définition elle est égale à
00 T
C / (t) e~zt dt = lim \ / (t) e~zt dt. (2 . 2 )
_________ 0 T-*°° 0
*) Ces hypothèses ne sont pas restrictives du point de vue physique. Un
exposé plus général implique remploi de l ’intégrale de Lehesgue.
41
Si la limite du second membre de (2.2) existe, on dit que l ’intégrale
(2 . 1 ) est convergente, dans le cas contraire, elle est divergente.
Etudions à titre d’exemple les transformées de Laplace des
fonctions / (t) = 1 et / (t) = eat. Supposons 0. Il vient
00 T
e ~ zT
donc, lim -------= 0. D ’où il suit que la fonction constante f(t) = 1
T-+oo *
est transformable-Laplace, i.e.
# (1 ) = — , Re z > 0. (2.4)
Pour Re z = l ’intégrale de (2.3) est divergente. En effet,
en supposant z ^ 0, on a
-zT -xT
—-----
Z
= —-----
Z
(cos y T — i sin yT). (2.5)
X (eat) = j e-zteat d t = j e - e -^ d t.
0 o
La dernière intégrale est la transformée de Laplace de la fonction
constante f (t) = 1 dans le cas où le paramètre complexe z est remplacé
par z — a dans (2.3). En vertu de (2.3), on a
X (e at) = —-—
Z CL
[Re (z — a ) > 0 , i.e . R e z > R e a ]. (2.6)
« ( 2 ^ ( 1) ) = 2
k=i h= 1
Voyons les transformées de Laplace des fonctions cos coi et
sincoi où (o est une constante réelle:
X (e**)
V ’
= —Z —
V M-D '(Rez > 0);
n
X (Vr w )’= —Z + ,
MO ’
Re z > 0.
On obtient donc
^(coscoi) = i - { ^ + T i j ;r } = 1 ^ , Re 2 > 0,
= i r r s r (R e z > “ ):
On a
CD1 CDl
44
Donc, l ’intégrale (2.1) est convergente pour Re \z — z0) > 0. ■
Soit E l ’ensemble de tous les z réels tels que l ’intégrale de Laplace
(2.1) soit convergente, y c = inf E la borne inférieure de l ’ensem
ble E . Il est évident que y c peut être fini ou égale à —o o . Le nombre
7 Cs’appelle abscisse de convergence de l ’intégrale de Laplace. Dans le
plan complexe, la droite Re z = y c est dite axe de convergence de
l ’intégrale de Laplace (2 . 1 ).
La propriété 3 entraîne l ’existence des trois cas suivants pour
l ’intégrale de Laplace:
1 ) l ’abscisse de convergence y e = — o o : l ’intégrale (2 . 1 ) est
partout convergente.
2) l ’abscisse de convergence y c est finie : l ’intégrale de Laplace
(2.1) est convergente sur tout le demi-plan Re z >» y c et divergente
sur tout le demi-plan Re z < Z y c'i
3) l ’intégrale (2 . 1 ) est partout divergente.
Le demi-plan Re z > y c est appelé demi-plan de convergence de
l'intégrale de Laplace.
La fonction / (t) = e*2 est un exemple de fonction dont l ’intégrale
de Laplace est partout divergente. En effet, soit z = x un nombre réel.
On a
e~ztf (t) = e~xt+t2 = e*'*’
Donc,
lim e~xt+t2 = oo
/ 00
et
W
f e-Xt+t2ùl — oo^
J
0
Pour z = z0 (z0 = x0+ iy0) l ’intégrale
oo
j e~zot+t2 dt
o
est à fortiori divergente, puisque sa convergence entraîne celle
de (2.13) pour x >» Re z0.
4. S i f* (z) est la transformée de Laplace de la fonction f (t),
f* (z — a) est la transformée de Laplace de la fonction eat f (t).
En effet,
oo
X = j Re (z — a ) > y <:,
i.e.
X ( e atf) = f * ( z - a ) . ■ (2.14)
A signaler que le domaine de convergence de l ’intégrale X(eatf)
se déduit de celui de X (f) par le changement de z en z — a. Gomme
45
exemple d’application de la formule (2.14) on a la formule (2.6)
qui en est une conséquence pour / (*) = 1. A l ’aide de (2.7) et (2.14)
par exemple, on obtient aisément les formules
dt «< oo.
j \f(t)\e~xoi dt<Cs.
(ù
46
Donc, pour (Dj >► © > A et z quelconques, tels que Re z > Re z0 =
= x0, l’on a
e-2t dt < 8.
l î ' < ‘>
L’intégrale (2.1) est donc uniformément convergente dans le domaine
Re (z — z0) > 0 . ■
Gomme précédemment on pourrait définir l ’axe de convergence
absolue Re z = Ya et l’abscisse de convergence y0. Si y e est fini
et ya infini, l’intégrale (2 . 1 ) est convergente et l ’intégrale (2.16)
divergente.
6 . Si l'intégrale de Laplace (2.1) est convergente au point z0 et
t
F (t) = ^ / (u) du, l'intégrale
o
oo
d’où
l
|e‘ 2t/?(t)|^ (? e" Re<2 “zo)<+ | 20 |c - Rez< f QeBezou du =
o
= Çe~Re (z-zo)< Ç J-£2-L e~Re(z~z»^ = Ç ( l -f-■-z°^ ) g~Re <z~zo)t,
Ro 2q \ Rb Zq /
Ainsi
Re ( z - z 0)< ( 2 . 20)
° ° ç (i | I' 1 ) 1
v \ ^ Re z„ / R e ( z — z0) *
L’inégalité (2.20) et l ’égalité
G) (ù (0
f f ( t ) ( - t ) e - “ dt. (2 . 2 1 )
0
L'intégrale (2.21) est absolument convergente dans ce domaine.
D é m o n s t r a t i o n . Prouvons tout d’abord la convergence
absolue de l ’intégrale (2.21). Soit Re z >- ya. Prenons le point z0 tel
que Re (z — z0) >• 0 et Re z0 > ya. Posons Re (z — z0) = x — x0 =
= 8 > 0. La condition Re z0 ya entraîne la convergence de
l ’intégrale
OO
j |/ (it)\e~x dt <C o o .
o
Estimons l ’intégrale
CO CD CD
d t = j \f(t)\te~ôt~xot dt,
o
où, par hypothèse, 6 = x — xQ>* 0. La fonction te~6t est unifor
mément bornée pour t Ç [0, o o ] . Supposons que max | te~Gt | =
<e[0,oo]
= Q, il vient
CD CD oo
oo oo
, - ( z + A z ) t _ e- zt
= j /« dz
dt - J / ( « ) ( - « ) «■“ * -
0
oo
e *Az—l+JAz
= j /(<)«-“ Az
0
oo 1
= À2 f f (t) e~zttz dt f (1 —D e - ^ ' i d t
o ô
4 -0 9 3 6 49
Comme \e zt\ = e xt et |e - Az*<l| = e~Ax*^, on obtient
Or
1 1 i
j ï ( l - 5 ) e l i *l|M g < elA*l‘ f ( l - 5 )dÇ = - - e l A*l‘,
0 o
donc,
uu
f * ( z + A z ) — f* (z) _ f 4 m ^ ^ 2t
Az — j f(t)( — t)e~ dt
o
ou
<? IAg I
\f(t)\t2e->t dt 2
0
50
dans le domaine Re z ;> y c où F (t) = j / (u) du. Donc, F* (z)
o
est une fonction analytique de z et partant /* (z) le sera également
dans le domaine Re z > y c.
Les formules (2.4) et (2.23) entraînent
« { « " } -(-!)“- ê - T
2 { * " } = llr (R e * > 0 ). (2.24)
Les formules (2.6) et (2.24) entraînent
Re 2 > 0. (2.26)
De façon analogue, on obtiendrait
1
X {tnsincot) = ~ [ X (*V®*)- X (*n«-*®*)] =
__n_!T____ 1 1 1 ni (z + i(ù)n+1—(z—i©)n+1 _
2 i L (z—
(z—iï(ù)n+1 (z-|- i©)n+1 J 2i (z2 + ©2)n+1
n! l l n+ i \ » /" + ! ' 2n "2 Q 8 +
(z* + <0 * ) " « { ( 1 ) Z “ ( 3
W - f ■**■-■— = —çr f ^
/* ■ - - g j;-11■• (2-29)
4* 51
Les fonctions f * (z ) et — T (a + 1) sont analytiques dans le demi-
plan Re z > 0. Donc, en vertu du théorème d’unicité (cf. § 1)
elles sont confondues sur tout le demi-plan Re z >* 0, puisqu’elles
le sont sur le demi-axe réel positif. On remarquera que la fonction
zY = gv Ln z (je ia variable complexe z est multivalente si y n’est
pas égal à un entier. Dans ce cas, lorsqu’on l ’étudiera sur le demi-
plan Re z >►0, on conviendra qu’il s’agit des branches provenant
de celles de Ln z confondues avec ln z pour les z positifs. On a donc
la formule
X (^a) - — , R e z > 0 , R e a > — 1. (2.30)
et
X (ta cos (ùt) = -j- [X (taei(ùt) + X (far iw<)] =
= _ T (a ± l) _ r ____ 1_______ i_*1 .
2 L ( z - i ( ù ) a+i (2 +i<o)a+1 J ’ ( 2 'd 2 )
54
Appliquons le théorème de multiplication pour trouver la fonc
tion / (t) si l ’on connaît sa transformée de Laplace
/* (z) =
~\f —
{—
1
Posons
= (z-M) 1/2
;\ - l /2
(z — i)
I /22+1
Supposant que a = — i - , a = ± i dans (2.31), on trouve
V z+ t
^ { r 1/V t} = - -r7(M .
V z— i
0
*
= - j x- J/2 (t — x)~il2e - ^ d x .
/(* )= ■ £ -] = / .( « ) .
S?{y» ( t ) ) = W T f’ R e z > °-
55
10. Si une fonction f (t) est dérivable dans l'intervalle ]0, oo[
et sa dérivée f (t) est transformable-Laplace, alors f (t) est également
transformable-Laplace et
X {/' (t)} = z X { f (t)} - / (0). (2.40)
Démonstration. On sait que
t
/(O — / ( ° ) = ) f (u) du ;
o
et la propriété 6 entraîne
ou
X { f ( t ) } - ± f ( 0 ) ^ ± X {/'(()},
entraîne
X {(cos o)t)'} = z X {cos (ùt) — cos 0 = — 1
et
X {(cos toi)'} = X { — (Dsin coi} = — (ùX {sin toi},
d’où
<f f r - i p f v f ) _____ 3 6 {( C O S ( Ù t)'} Z2 , 1 CD
^ S in C D tJ — w — CD (Za C0a) n CD ~ Z2 + CD2 •
n- 1
X { p n'(t)} = znX {/(« )}= s *"-*-!/<*> (0). (2.42)
k=0
11. Si l'intégrale (2.1) est absolument convergente
lim f*{x-\-iy) = 0 , (2.43)
y- +± oo
56
et la convergence est uniforme pour tous les x ^ x 1 > y a^ O.
D é m o n s t r a t i o n . Supposons que l ’intégrale est absolu
ment convergente pour Re Alors pour x ' ^ x 1
Si. w
I/* ( * + iy) K j ( ) | + j «-*** | / (t) | dt
*~2tf t d t
ou
M
I^ (*) I=g|/<°) l |t l| /M>l + itj | I/' (<) I dt
OU
Si.
\ \f(t) — h ( t ) \ d t < Y -
0
Il vient alors
A
j it^ -u m ^ d t ?
57
or d’après ce qui précède il existe un nombre N — N (e) tel que pour
A
| y \ ^ N , on a j ft (t) e~zt dt pour tous les x '^ x i . Dans ce cas
A A
j /( ( ) « - " * | < j l / ( 0 - / « ( < ) l * + y < | - + l = e
pour tous les x~^x\. ■
Voyons à titre d ’exemple la transformée de Laplace de la fonc
tion
2aV ?
On a la formule
= 1 U f e~Vd\.
Y w
jt J
2a V t
Soit
b x x ô/Xi
; d i= — _3_ ’
2a y t
4at 2
on obtient
erf = 1 ------- *
V 2a y t 1 y
2a y n J|f Y (t )tfx,
V
OU
Xi
qr (T) _ g 4a2t
58
Donc, en vertu de (2.19), il vient
w * (z) = j e~ztW (t ) d u
0
Calculons l ’intégrale
On a
xi
zt baït
donc
, . -er «VV*ï jÏ
T * ( 2) = A yr,~ T v r f JL (2.44)
En posant
x x dt
— = u; = --- dUy
2a~\ f t ’ 4aï3^2
(2.45)
0 t2 0
x l/z x ~\ f z dv
2 au
= V, du — 2a v2 '
J dv.
-J ,2 o
2av2
En faisant
Xl/"z
2av
- P” = i,
d l = - \{ *l + ^ ) d v
2ay2
dans la dernière intégrale, on trouve finalement
/ = — j e- i 2 =
— oo
X (2.47)
2a j / t
On a montré plus haut que le domaine de définition de la
transformée de Laplace
/* (* )= f <r'</(< )* = £ {/(<)}
0
2 { /( 0 H Î «-‘7 ( « ) * = /* ( * ) .
0
60
où /* (z) est une fonction connue. Les fonctions f (t) les plus couram
ment utilisées et leurs images /* (z) sont consignées dans des tables
spéciales [14], [10], [12], [13] qui en principe suffisent pour résoudre
la plupart des problèmes. Dans le cas général on fera appel au théorè
me d’inversion suivant.
Théorème 1. S i l'intégrale
OO
/ • (2 ) = « ( / ) = f e - ‘f ( t ) dt
u
où x > Yc, x > 0 et l'intégrale est prise dans sa valeur principale, i.e.
axc+ i<DD
+ i< æ + io o
Pour que (2.49) ait lieu il suffit par exemple que q> ( t ) soit continue
et à variation bornée au voisinage de t et absolument intégrable
sur l ’intervalle ]—oo, oo[ [30].
Soit l ’intégrale
X+UD Cù
1 1
2ni z 2 ni
(2.50)
Posons
z
(2.51)
0
61
donc
æ+iû) (ù oo
4 û [ J1Tl " dz - -ET 1 <*» f F ® e' Ux+iy) <*•
3C-i(0 -CO 0
1
Comme sin z = (eu — é~%
z) et posant F(£) = 0 pour £«<0, la der
nière égalité s ’écrit
ac + ico OO
■SS | £ ¥ L *‘ * * ~ T r ] F ( X ) e - ^ ^ = ^ d % . (2.52)
a c -ic o -o o
Etant donné que F (£) e~xZ est une fonction dérivable puisque F (t)
t
est représentable par l ’intégrale j / (u) du et qu’existe l’intégrale
o
oo
j |F (? )e-* t|d S
— oo
t
*) En effet, F (t) = 0 pour # < 0 ; d’autre part, F (t)= J f (u) du et
0
t
\ | / (u) | du existent pour t > 0. Donc, F (t) est continue et à variation
•/
o
continue en tout point t.
62
ou
1 d X+F f*(z) r t d [ f (t)> t > 0 ,
(2.54)
2ni dt ) z \ o, * < 0 .
X -io o
Si l ’on suppose que l’on peut dériver sur t sous le signe d’intégration
dans (2.54), on obtient pour la
fonction / (t) la formule suivante
X + lo o
1 ~V , f /(*)> * > 0 ,
é> \
X -lO O
W 'H 0, *<o.
(2.55)
Cette formule est valable si la fonc
tion f vérifie les condi
tions suffisantes de convergence de
l’intégrale de Fourier, par exem
ple si
oo
lim l dz — ( dz = 0 , £«<0.(2.58)
R-t-oo J z J 2
cd -t0 °
lim f
B -o o J
-—
Z
d z = J\ —Z— dz = 2ni (t >» 0 ). (2.59)
-io o
et
' 0 pour £ < 0 ,
f{t) = 1 pour 0 < £ « < a , (2.61)
^0 pour £ > a.
Calculons maintenant l’intégrale
OC+ioo
T5T J (, + y + i i ^ - / W - (2-62)
x —io o
La fonction à intégrer
, v etz (z-f-a)
^ W ~ (z+a )2 + fa2
possède deux pôles simples aux points zx = —a + ib et z 2 = —a — ib
de résidus (formule (1.44)):
lim J\ T~T~WT:
R-t-oo
W dz = Ji 7(z—+
(z + o)2 + ^2 a)2 + b2 dz = 0, £ ^< 0 ,
Cd - {0°
lO O
eZt (z + a)
lim f 7 C1 ^NzLlla
B^oo J (z + a)2 + 62
= 1
J
(z!3 * + l 2 dz = 2 ju<raf cos ta, i> 0,
- loo
où c'd et c's sont des contours fermés constitués du segment L de l ’axe
imaginaire d’extrémités —iR et iR et des demi-cercles cd et c&
5-0936 65
donc,
0 pour t<Z 0,
tn (2.65)
-jjy pour t > 0.
4. Représentation de fonctions par l ’intégrale de Laplace. Dans
la suite nous aurons besoin de critères qui nous indiqueraient si une
fonction donnée, analytique dans le demi-plan Re z > y, est une
transformée de Laplace.
Théorème 2. Une fonction analytique au voisinage du point
à l'infini et nulle en ce point, est représentable par une intégrale de
Laplace absolument convergente.
D é m o n s t r a t i o n . Par hypotèse, il existe un nombre R
tel que pour | z | >> R la fonction est représentable par une série
convergente
oo
construisons la fonction
oo
oo
fe=i
66
Donc f(t) est une fonction entière à croissance exponentielle.
La convergence uniforme de la série (2.67) pour Re z > Ri entraîne
fc=i
oo
= 2 -ïï3 n -[î w * ] -
fe=i
oo
= j - j * -* * * ] -
A
= ^ -z k S i ^( k —r î ) f\ ^
J - ^ =
ft=l ft= 1 A
— ^ ( Z) 2 (/c—1 )! l th~ieZtdt>
fc= 1
donc
/I w ou
* (*) - ] / (t ) e-“ dt = 2 j dt ,
ft=l
d’où
A oo oo
2 -( i - j ) ! [ t k - le - R “ d t , (2.70)
h= l K 0
i.e. chaque terme de la dernière série est plus grand que le terme
correspondant de la série (2.69). Mais la série (2.70) est convergente
pour > R. En effet,
oo oo
l flfe| IQft I < oo.
2 l
(* -D ! b
\ th~*e~Rii dt = 2
fe=i
Donc la série (2.69) est uniformément convergente en A > 0. Lorsque
A oo chaque terme de la série tend vers zéro et pour Re z > on a
A
5* 67
ce qui démontre (2 . 6 8 ).
Théorème 3. Si une fonction F (z) analytique dans le demi-plan
Re z >» Yo tend vers zéro lorsque | z | —►oo uniformément en arg z
dans un demi-plan quelconque y £ [Re z, y0[ et l'intégrale
Y + io r,
en ££] — oo, oo [ — oo. Donc, f(t) est une fonction continue sur
l ’intervalle ] — oo, oo[.
La fonction f ( t ) ne dépend pas de y* En effet, montrons que
pour tous les t, on a l ’égalité
Y + io o y j+ io o
0
ïo Y Yt *
D(y-iu>) A(yj-ico)
F ig . 18
_1_ | = (2.77)
Y -io o
y+iiù
lim
(û-*oo t*4** *f). A (2-78)
Y— ko
alors F (z) = F1 (z) et partant F (z) est représentable par une intégrale
de Laplace.
D é m o n s t r a t i o n . La condition 1 ) entraîne comme dans la
démonstration du théorème 3 que O (i) ne dépend pas de y. La fonc-
F (z)
tion — réalise dans le demi-plan Re z ^ y x > y 0 les conditions du
lemme de Jordan, donc O (t) = 0 pour tous les t <C 0 et en vertu
de la continuité de O (t) on a O (0) = 0. Appliquant le théorème
71
d’inversion (cf. pt. 3) à l ’intégrale (2.79), on obtient
Y + io o
*x (*) eztdz, t £ ] — ooy
V —i o o
iim ‘ r - p' W f d z = o ,
(ù-+<x> 2 ï t t J z
V-itù
OU
1 f F j y + j y ) — E \ ( v + t y ) rii/f^ _q
2n J Y+ty *
—CO
D’où (cf. [30]) il vient
F (v~My)—F\ (Y-Hy)_a y Ç] *” 0 0 , oof.
y+iy
Donc F (z) = F1 (z). ■
Théorème 5 . S i dans le demi-plan Re z >• y0, q (z) est représen
table par une intégrale de Laplace absolument convergente
OO
q { z ) = j h (t) e~zt dt, (2.80)
0
S ak [q{z)]k = H\q{z))
k= 1
Posons
t
Mi (0 j du= ea*.
' o
Donc l’inégalité (2.25) est vérifiée pour tous les k entiers.
Montrons maintenant que la série
o (0 - 2 a kh k (t) (2.86)
fc=l
est uniformément convergente dans tout intervalle [0, A],
La convergence de la série (2.82) pour z = p entraîne l ’existence
d’un nombre M tel que | ahph | ^ M pour tous les k. Dans ce cas
de (2.85) il vient
73
d’où
/_2 £ \ 0 - l „A
2 \ P ’ , = Æ £ > +f ) A
k=i h= i (4-1)1
(2 . 88)
d’où
OO CO oo
OO OO
i 1
K l Qh ( y — cc)k S l “h I<?fc
h=N+ 1 h=N+ 1 (V2 —a)h
OO OO
= S l ° ‘ l |? 6 ' S ’= 2 i aft|pft< e.
k=N+ i ^ ft= iV + l
74
où e est un nombre arbitraire donnée à priori si seulement N >
>• N o (e). La dernière conclusion découle de la convergence de la
oo
série 2 I ak I Donc, la série (2.89) est uniformément convergente
h=i
en o). Si l ’on fait tendre co —>-oo on obtient
OO OO oo
i“ 0 + 7 r ) . 1 + z ,a *
/ , g _ f+g ai. f g _ fg
T+ T -~ l~ et —‘
(t-u)n
/ (v) dv. (3.6)
n!
1 _ Ktn . 1 | 1 tm tn
pn ~ n ! ’ p™ ' pn m\ ' n\ (3.8)
84
1 1
Voyons le produit des opérateurs et— . D’une part,
on a (cf. (3.7))
1 tm+n
p m+n ( m + n) ! •
(3.9)
r — = r (f—S)”-1!"* tm+rt
J 771 ! (n—1 ) ! * j (71—1 ) ! 771! * (771—(—
71) ! ’
0 0
et, eu égard à (3.11), il vient
(t—u)m+n
(m-\-n) ! / (u) du.
1 1 im+n
Donc, l ’image du produit des opérateurs — et —— est
i.e. (cf. (3.9)) P P
1 1 _ 1
pm * p n pm +n • (3.12)
85
En vertu de (3.12), on a
J_ J _ = J_ f (t— l ) m l n ^ (3.13)
pn dt J m !n ! a5'
Au premier membre on a un produit d’opérateurs, au second
fjYl £71
la dérivée du produit de convolution des fonctions —r
m!
et —r ,
n! ’
1 1
images des opérateurs et L ’expression
_d_ r *
dt J m !n! *
0
P { j ) = Q(t)- (3.16)
86
1 \ 1
( —) — l ’égalité (3.16) est confon
due avec (3.7).
Notons ^ [£] l ’ensemble de tous les polynômes d’une variable
réelle t (f [0, oo]. Il est évident que c ’est un espace vectoriel pour la
somme et le produit par un nombre ordinaires. Si maintenant l ’on
munit [£) du produit en vertu de la formule (3.15), i.e. si l ’on
définit le produit des polynômes P (t) et Q (t) comme suit
t
R(t ) = P (t) X Q( t ) = ± ^ P ( t - î ) Q © d\, (3.17)
0
qui découle des égalités (3.9) et (3.12). Les propriétés (3.8), (3.9)
et (3.13) et la bijectivité de (3.16) entraînent que l ’anneau d’opéra
teurs et l ’anneau des polynômes ^ [t] sont isomorphes.
L’anneau J contient relativement peu d’opérateurs. Par exem-
pie, il ne contient pas d’opérateurs de la forme ^ ^ , ni l ’opérateur
de dérivation. Il faut donc l ’élargir. Cette extension se réalise le plus
facilement par l ’isomorphisme des anneaux et [£]. Il
est aisé d’étendre ^ [£] ; il suffit pour cela de remplacer les polynômes
par une classe plus large de fonctions. Ce qui est possible puisque
l ’existence du second membre de (3.17) n ’implique pas forcément
que P (t) et Q (t) soient des polynômes. Une fois l ’extension de
l ’anneau ^ [t] réalisée, i.e. une fois construit un anneau dont
^ [£] est un sous-anneau, il faut représenter la fonction / (t) 6
par l ’intermédiaire de l ’opérateur — . Dans ce cas il est nécessaire
de généraliser l ’égalité (3.16) à une classe de fonctions plus large
que celle des polynômes. Pour cela on peut se servir de l ’intégrale
définie (2.30)
k
the~zt dt = zh+l > (3.19)
I
87
où z = x — iy est une variable complexe et x > 0. De (3.19) il vient
oo
OU
oo
z [ Q ( t ) e - z t d t = P ^ - )j . (3.20)
o
A l ’aide de la formule (3.20) on peut trouver le polynôme P (z)
correspondant à Q (t) £ DI et choisir dans l ’anneau |r—j
1 l ’opér "1
dl = r (T(a
a+i)r(p+i)
+ P+ 2 ) ’ a > — 1, P > — 1, (4.2)
oo
où T ( a ) = j aft~ie~x dx, a > 0 est la fonction gamma. Donc
o
(4.3)
h (t) = j r] (t — u ; X) r) (u ; p) du.
o
1
0 K
t
Fig. 20
j T] (£ — u ; X) r] (u ; p) du = j t] (u ; X + p) du. (4.5)
0 0
t t
90
Faisons le changement de variable t — u = | dans la première
intégrale. On a du = —dl et
t o t
] f ( t - u ) g ( u ) d u = - j f ( l ) g { t - l ) d%= J g(t — l ) f ( l ) d l .
y = a, x = b et y = x,
on a l ’égalité
b x b b
j f ( t — u — v)g(v)dv.
o
Faisons le changement de variables v = w — u, dv = dw. On a
t —U t
j / (t — u — v) g (v) dv = J f (t — w) g (w — u) dm,
0 u
donc,
t t-U tt
^ f (t — u) g (u) du = 0 (4.7)
o
pour tous les t > 0 , alors Vune au moins de ces fonctions est partout
nulle sur [0 , oo[.
R e m a r q u e . La continuité des fonctions / (t) et g (t) dans
la section [0, oo[ n’est pas essentielle. En effet,
j dl J f ( l — u)g(u) du = 0.
0 0
93
D’où, compte tenu de (4.6), il vient
L l
j g( u) du ^ f { l — u)dl = 0 ;
J f ( l ~ u ) d l = j f(r\)d^ = f i ( t ~u) .
o o
Donc,
t
[ f i (t — u)g(u) du = 0,
0
ou
t
j g (t — u) fi (u) du = 0.
t+ ô t+ ô
— J f ( x) dx- f- j fn (x) d x — j f(x)dx.
tt+ô
+ô t -ô t-ô
95
Posant ô = 8Q ’ on obtient finalement
u u
| fn (x) d x — j f (x) dx C e pour tous les n ^ n 0.
Leinme 2 . Si une fonction f (t) est continue sur [0, T], alors
existe la limite
2 L - i l V » * «-<*>/(«). (4.11)
fe= 0
Figeons un nombre n >» 0 et t. Le terme général de la série de
fonctions vérifie l ’inégalité
nnhT
Q *7
L J J ^ e - n k (t ~ u ) f <
k\
„nhT
Or la série 2 ~ est convergente et ses termes ne dépendent
fe=0
pas de la variable u, donc, la série (4.11) est uniformément con
vergente dans le domaine w £[ 0 , T] et
T oo
s
fe = 0
< - . r i ç-
0
nh ( t ■
0 fc=0
On a
oo
Donc,
OO T
2 ^ j e~nh (u) <iw= j e~e n{t~u)f (u) du.
h=0 " 0 0
et
lim fn (u) = 0 si u >> t.
n-*oo
= j f (u) du,
0
T
Supposons que a > 0 est si petit que —
OC
>» 1 . On a alors
T_
~â 1
J xnf (ax) dx — — j xnf (ax) dx ,
1 o
ou encore
î
^ j | / (a x ) | dx = Q.
o
Posant x = e d x = etd%, on a
,In —
T
a
en^f (ae$) e* d, n= 0 , 1, 2,
J
o
Le lemme 3 permet de conclure que / (ae^) = 0 pour tous les l £
£ |^0, ln ou / (t )= 0 pour t £ T la, T]. La fonction / (t) étant
continue sur [0, T] et a > 0 un nombre arbitraire suffisamment
petit, f (t) = 0 sur [0, T]. B
98
t
Lemme 5. S i u n e f o n c t i o n h (t) = j / (t — u) g (u) d u , alors
o
T
Ç h ( t ) e ~ zt d t =
J
0
T T
j f (t) e ~ zt d t j g ( t ) e ~ z t d t — e ~ Tz
o o
e- zt d t
\ f (t + T —£) g (l) d\
D é m o n s t r a t i o n . On a
T
H r ( z ) = j h (t) e ~ zt d t = e - z { t - u ) - z u f (t — u) g (U) d u .
o
Faisons le changement de variables t — u = x , u = y dans l ’inté
grale double. Il vient 0 < x -f- y *< T , y > 0, x > 0. Le nouveau
Démonstration du théorème de Ti ch -
m a r c h p o u r l e c a s / (t) = g (t). Soit / (t) une fonction
continue sur [0 , oo [ et
Le lemme 5 donne
T
( i f(t) e - “ d t ) 2 = e - r * j e ~ « d t \ f(t + T - £ ) / ( | ) d\,
0 0 t
100
ou
donc
|<p (*)!<&+ f | / ( i ) ^ = ç ,
I l0 ' w *
102
§ 5. Opérateurs
1. Anneau de fonctions. Notons M l’ensemble de toutes les fonc
tions définies et dérivables sur la section 0 ^ t <C oo, et dont la
dérivée appartient à l’ensemble L *). Toute fonction F (£) Ç M
peut être mise sous la forme
t
F (t) = F (0) -f- j / ( u) du, où f (t) Ç L.
o
Inversement, si une fonction F (t) est de la forme
t
j / (u) du -f- À,, où / (t) £ L et X est un nombre, alors F (t) £ M.
o
De toute évidence, M est un espace vectoriel pour les opérations
ordinaires d’addition de fonctions et de multiplication de fonctions
par un nombre, contenu dans L : M cz L.
Lemme 1. Si des fonctions F (t) 6 M et g (t) 6 L, alors le produit
de convolution de ces fonctions
H — u) g (u) du
appartient à M.
D é m o n s t r a t i o n . La condition F(t)Ç;M entraîne
t
F (t)= ^ f (u) d u + F (0), où / (t) £ L.
o
Soit
*) Voir définition de L au § 3
103
ou en posant u — v = du =
z i t-v
J g(v)dv j f ( l ) d
0
l
Or j f (l) dl = F (t) — ^(0), donc on a
o
t t t
j h (u) du = j F (t — v) g (v) dv — F (0) j g (v) du,
o o o
d’où
t t t
H (t)= j F (t — v) g (u) dv = F (0) j
g (v) dv + j h (u) du. (5.1)
o o o
Les deux fonctions du second membre de la dernière égalité appar
tiennent à M, donc, H (t) 6 M. B
Corollaire. Si des fonctions F (t) GM et G (t) GM , alors existe
la dérivée
t
j F (t — u) G (u) d u = H (t)
o
et la fonction H (t) appartient de nouveau à M.
En effet, en remplaçant dans (5.1) la fonction g (t) par G (t),
on obtient
t t t
j F (t — v) G (v) dv = F (0) J G (v) dv -f- j Hi (u) du,
0 0 0
où
U U
h{'t') = l û \ F (t ~ u) ë{u)du
0
et
t
t U
= F F' (u — l ) g ( l ) dl.
+ J G (t — u) F' (u — £) du.
0 i
105
Dans la deuxième intégrale posons u = t — rj, du = —ax\ :
< t
j G (t — u) h (u) du = F (0) f G (t — u) g (u) du -f-
o o
i t -l
+ j ] F'(t — l — 'ï])G(r\)dr\ =
\ t -j
= j g (l) [F (0) G (t — l) + j F' (t — Ç— r}) G (tj) dr]].
o
Introduisons la notation :
t
K{t) = F (0)G( t)+ | F' (t — rj)G (rj) drj = j F (t — rj) G (rj) dr),
b o
il vient
t t
d
dt
j G (t — u)h(u)du = ~^ j K ( t — l ) g ( l ) d l .
0 0
D’où il résulte qu’au produit des opérateurs (5.4) correspond la
fonction
t
K (t) = ~ [ F (t — u) G (u) du.
L «(t)= 2 ( - 1 )* (* )£ ’ (5.7)
h=0
où ^ j ^ , k = 0 , 1 , 2 , . . . , n sont des coefficients bino
miaux (n est un entier). Compte tenu de (5.3), il vient
n m
107
En posant k + r = v dans la dernière somme on obtient
m+n v v
i„w*zm(()= 2 <-i)v^rS O U * ) -
v=0 0
v
Pour calculer la somme 2 ( 2 ) { v —k) comParons les coefficients
fe=0
en les mêmes puissances de x dans l ’identité
n m m+ n
2 (ïks o
0 r=0
r= 2 r + v -
V—0
F v F, F * F,
G * Gl ' G*G1 '
F (t) G (t) _ V t * V t
t * t t# t
En vertu de (5.6), il vient
Vt 1/7 _ V t X V t _ ra (~2 ) * n
t * t tftt T(2)tXt 41 ’
Puisque
r ( 4 ) = r ( 1 + l ) = T r ( T ) = / i et r (2>= 1-
Donc, dans le cas général le produit de fonctions est un opérateur
Théorème 1. Une condition nécessaire et suffisante pour que le
produit des fonctions b - = / (t) et = U = g (t) soit une fonction
est que le produit de convolution de f (t) et g (t) appartienne à Vanneau
M et s'annule pour t = 0.
F (t) G (t)
D é m o n s t r a t i o n . Supposons que le produit —— -X- —■
— est
t c
une fonction. Dans ce cas on a
Z z
= t
où H { t ) £ M et H (0) = 0.
110
Par définition
t
A J F ( t — u) G (u) du
dt
F( t ) G (t)_ 0
t -X-1
t t
F (0) G ( 0 + \ F' ( t — u) G (u) du \ f ( t — u) G(u) du
= ___________ o_________________ = _o________________ H (t)
t t t t t *
d’où il suit
0
s f ( t — u) G (u) du
t H (0 )
ou
t t
j G (t — u) f (u) du = t -X H (t) = j H (u) du.
o o
Dérivant et compte tenu de ce que G (0) = 0, il vient
t
j g { t - u ) f ( u ) d u = H ( t ),
0
t
d’où il suit que J f (t — u) g (u) du £M.
o
t
Inversement, si le produit de convolution j f (t — u) g (u) du =
112
L’opérateur F^ peut être envisagé comme le produit de l ’opé
rateur — par la fonction F (t) : = -p X - i p - .
L’opérateur —
t joue un rôle fondamental en calcul opérationnel.
On le désigne spécialement par
P = j. (5.11)
La formule (5.9) s’écrit dans ce cas
p * F ( t ) = F'(t); F( 0) = 0. (5.12)
Donc lorsque F (0) = 0, le produit de la fonction F (t) £ M par
A
l ’opérateur p = — revient à dériver F (t). L’opérateur p peut être
t F F
multiplié par tout opérateur - g , Le. le produit p ¥; ~q a un sens
F F
pour tout opérateur £9oï. Dans le cas général le produit P ¥: -g-
sera un opérateur. L’opérateur p = —t s’appelle opérateur de dériva-
tion. Si F (t) est une fonction quelconque de M , de (5.12) il suit
P X (F(t) — F (0)) = F' (t ),
p * F(t) = P ' ( t ) + p P ( 0). (5.13)
Si F' (t) £ M , de (5.13) il suit
P * (p * F (t)) = p * F' (t) + P*F (0),
ou
P2 X F (t) = F" (t) + pF' (0) + p*F (0). (5.14)
Dans le cas général où la fonction F (t) possède une dérivée
Fn (t) d’ordre n appartenant à L, l’application successive de la
formule (5.13) nous conduit à l ’expression
p n X F (t) = F™ (it) + pFin-1} (0) + p2F(n- 2> (0) + . . . + p nF (0), (5.15)
où p n désigne le produit p ^ p ^ . . . - ^ : p à e n opérateurs. L’inverse
Y
de l ’opérateur p est visiblement l ’opérateur — = t. La fonction
F (t) = t Ç M , donc de (5.11) on déduit
t t
8 -0 9 3 6 113
o „ dédui t d e ( 5 , 6 ) i ^ i = ( i ) 2 ^ e t ( l ) " = i ( i r ' ^ .
Compte tenu de (5.11), il vient
1 \n
* r m = 7r
0
or
/ 1 \n 1 1 1 1
\j) = 7 * 7 * ■■■ * 7 = 7 ïr’
donc,
J— (5.18)
n!
et
dt \ sh r 2- f <'u'>du- (5.19)
* pv
V+(i»
Donc, pour tous les v^ O on a
(5.20)
r (i + v) •
Dans la suite, pour simplifier l’écriture si aucune confusion
n’est à craindre on supprimera le symbole -X- du produit. Au lieu de
F F FF
TT ¥: -TT- on écrira donc tout simplement (j Ct-i La formule (5.19)
s ’écrit alors
7 r / « = 7 r J / <»)**, (5.21)
lnft t dt = ta+1 ln
i kRt+— ta lnft 1t dt.
K a+ l " (a + l ) J
Appliquant une nouvelle fois cette formule, on obtient
OU
.a+ 1 k
j ta lnht dt = a + 1 (ln ht ln*"11 +
a+ 1
k (k —1 ) k\
+ •(a + 1)2f (
' x - I Ÿ' (a + i)fe ) ~b C.
pour a + 1 =+ 0 ,
lnft+i*
(Dft(£; a) = pour a + 1 = 0.
A+ 1
8* 115
Pour tous les a on a
j ta lnft t dt = Oft (t ; a) + C.
Supposons que f ( t ) £ N 0. Soit l ’intégrale
t
/ (e) = j" / (u) du,
e
où0 < e < ô < £ . En vertu de (5.24), on aura
ô t n m ô
6 {
+ j h (u) d u + \ f (u) du = 2 (ô ; a ih) -
e ô i,k
ô i
116
Voici à titre d’exemples deux parties finies d’intégrales
du _
1) j ua d u = *a ^ , a=#= — 1; 2) = ln £ ;
j Cf{u) + g{u))du
et Von a l'égalité
117
4. L'intégrale définie j f(u)du est égale a la différence des
a
ri
dt j f(u)du = f(t).
Supposons que / (t) £ iV0 est dérivable pour tous les f > 0 et
que sa dérivée f (t) appartient à N 0. Dans ce cas on peut considérer
la partie finie (cf. propriété 4) :
donc
-f (5 ; a - l ) = ô“ lnftô,
118
et
U U
j /' (u) du = f (ô) — h (ô) + J h' (u) du.
donc,
et, en définitive,
n- 1
P n-i {t î e) = TTtA du
jt I
est un polynôme de degré n — 1 en t dont les coefficients dépendent
de e. Avec les notations adoptées l ’expression (5.31) s’écrit
t
p n ( t ) = {nl m j ( t - u ) n- ' f ( u ) d u + P „ . t (f, e). (5.33)
En remarquant que
n- 1
\ urf (u) du =
r= 0
n-2
I urf (u) du = P n_2 {t ; e).
= 2<-0'("72)<Sfi
r=0
de (5.33) il vient pour n > 1
t
F'n{t)= (n- 12y i ] w)n"2 /(w)du + p n_2(i ; e) = Fn_1 (i).
1
(t— u)n~l f (u) du =
(n —1 ) ! .
n~ 1
r= 0
n- 1
Posons
t=o|*7(f) = /r, r= 0, 1, 2 .... (5.38)
on aura alors (cf. (5.31))
n- 1
donc
n- 1
frPr+1
r W i ( ( - « r 1/ ' ( » ) * = -
(n 1) 1 J
r= 0
(5.39)
r=0
123
La série de cette égalité est composée d’un nombre fini de termes
non nuis, puisque de toute évidence (cf. 5.28)) fr = 0 pour tous les
suffisamment grands (r ^ nQ).
Si dans (5.39) on pose /' (t) 6 L, alors toutes les fr = 0 pour
r >> 0 et / 0 = / (0). L’expression (5.39) s’écrit alors
f (t) = P [ / ( « ) - / (0)1
i.e. est confondue avec (5 .2 2 ).
Les résultats obtenus peuvent être formulés ainsi.
Théorème 2. L'ensemble N 0 est contenu dans le corps ÎDt.
Traitons les cas particuliers. Soit / (t) = où a est différent
d’un entier négatif. On a alors (cf. (5.28))
fr = H lW I i) = ,= 0 f7 + “ = 0
pour tous les r^ O , donc (5.39) entraîne
— ta = pta (5.40)
Si a n’est pas égal à un entier négatif, le produit des opérateurs p
et ta se calcule comme la dérivée d’une fonction puissance. Si a =
= —m où m est un entier positif, alors fr = 0 pour r =^= m et fm = 1
et (5.39) entraîne
M * (*•«)
Calculons Fn (t) lorsque / (t) = ta. Si a n’est pas égal à un entier
négatif, de (5.30) on déduit
r= 0
Dans le second membre, la somme peut être exprimée par l ’inter
médiaire de la fonction gamma. En effet, si a est positif on a
Les formules (5.19) et (5.20) sont valables pour tous les a non égaux
à des entiers négatifs.
Si a est égal à un entier négatif: a = —m, alors avec m > 1,
on aura (cf. (5.30)) pour n = m:
m- 2
w = (ï^ iy r [ S (- 1 )r ( m7 1) +< - 1 11 “ 0 •
S ( - D ' ( m7 1 ) œ =
r=0
m- 2
= - 2 ( - i ) r ( mr 4) j i m- r- 2 d i =
r=0
1 772- 2
= - f [ 2 ( - « ) ' ( “ r 1 ) r * - ,- ’- - ( - i ) " - i] T =
0 r=0
1
= _ j ^ ( 1)Wl_ i f l - ( l - g ) ” - 1
dl.
Posons
0
Il vient
0 0
■ -)
fe=l
125
et
m - 2 m - 1
r=0 h=i
i.e. pour a = — m, m- = 1, 2, 3, on a
m - 1
A noter que l ’on démontre (ce que nous omettrons faute de place)
par les mêmes raisonnements que des fonctions non intégrables
à particularités et logarithmiques en un nombre fini de points de
l ’intervalle ]0, oo[ de variation de t appartiennent également au
corps -JJL
4. Opérateurs rationnels. L’étude des opérateurs de la forme
R (p ) constitue l ’un des principaux chapitres du calcul opérationnel ;
R (z) est une fonction de la variable z. Dans le cas le plus simple
où R ( z)= 2 a fczfe es^ un polynôme, l ’opérateur R (p) = ^]oLhp k.
h. h
Les opérations sur de tels polynômes s’effectuent comme en algèbre
élémentaire. Par exemple
(p 2 + 2 p + 1) { p — i) = p 3+ p 2— p — 1 = P 2 ( p - M ) — ( p ~ h 1) =
= (P2 - 1 ) ( P + 1 ).
Si deux polynômes de l ’opérateur p sont égaux, i.e.
P (P) = S = Q ( p ) = S P&A
h=0 h =0
h=0
OU
n
aktn~h r (t— u)n~1
/ (u) du.
(n—k) ! I (" -!)!
k=0
En faisant t = 0, on obtient a n = 0. Donc,
n- 1
2 a>hPh = f ( t )-
h=0
Pn(p) R(p).
Qm (P)
P — ix
(5.43)
p _ tne^1
(5.46)
(p —p)n+1 ni
128
En effet, (5.46) est valable pour un certain n ; en la multipliant
par —-— , on obtient
* p — |X ’
éV1* «•**—1 1
( t ne % e*1 t ne ^) .
(p — fx)n+2 n ! P (xn !
Or
pi +l eV-t \
= — n -\-1 +
*=£( n -fl ) 1 ’
donc
tn+lgV-t
-j-
(p -^ )n+2 P ~ (n + 1 ) 1 '
Ainsi, la formule (5.46) vaut n 1 , or elle est valable pour
n = 0 , donc, elle le sera pour tous les n entiers positifs.
Une question se pose : quelles sont les fractions rationnelles
R (2 ) dont l ’opérateur correspondant R (p) se ramène à une fonc
tion? La réponse est fournie par le théorème suivant.
Théorème 4. Une condition nécessaire et suffisante pour qu'un
opérateur R {p) = —— se ramène à une fonction est que le degré du
polynôme P (p) soit inférieur ou égal a celui de Q (p ).
D é m o n s t r a t i o n . Condition nécessaire. Soit n le degré
du polynôme de P (p), m celui de Q (p), n ^ m. Factorisons ces
polynômes
P(p) = a n(p — k 1) {p —K) ••• (p —*-!»);
Q {p) — Pm iP |^i) (P ^2) • • • {P
où À,l5 À2, . . . , ; p,i, p.2, . . . , p,m sont respectivement les zéros
(y compris les zéros multiples) de P {p) et Q(p). On a
f l / v _ P(P) _ «n p — K p — K p — K _________ 1________
Q (P) Pm P M'iP ^2 P M'n (P M'n+l) **• (P H'/n)
On voit que l ’opérateur R (p) est le produit d’un nombre fini d’opé-
P ____ ^ |
h= 1 J < n £ r e x P ( M ) - (5 -48)
<P(t) = 2 A r A*.
kt r
ax-\- a2 — Fj ¥: G
G2~f~F2 ¥: Gx
t* G 2
OU
t i
- j f j Fj. ( t — u) G2 ( u) du + j F2 ( t — u) Gx ( u ) du
0____________________ 0______________
-j- u2 — t
— j Gi (t— u) G2 (u) du
t t
^ F \ ( t — u) G2 (u) d u -( - J F 2 (t — u)Gxu(du)
0 0
t
J Gx (t—u) G2( u) du
0
132
entraîne que l ’opérateur a1 -X- a2 est transformable-Laplace. Le
corps 231 (S) est manifestement un sous-corps du corps 231.
Presque tous les problèmes relevant du calcul opérationnel sont
rattachés au corps 231 (S). Aussi le lecteur intéressé par le calcul
opérationnel en tant qu’outil de résolution des problèmes pratiques
peut-il se limiter à la seule étude du corps 231 (S).
p
Définition 2. Soit a = -g 6 231 (5). La fonction de la variable
complexe z = x iy
OÙ
oo
-zt
F* (z) = j" F (t) e zt dt et G* (z) = f G (t) dt,
o 0
F*(z)= j F, (t ) é - « d t , <r2* d t ,
0
la condition
t t
F -X- Gi = Fi % G ou j F (t — u)Gi (u) du = j Fi (t — u)G (u) du
o o
entraîne (cf. théorème de Borel — propriété 9, § 2)
F* (z) G* (z) = F* (z) G* (z) ou at (z) = a (z)
Donc, la fonction a(z) est définie de façon unique par l ’opéra
teur aÇ 231 (S).
Ainsi, à tout opérateur a 6 931 (S) correspond une fonction a (z)
définie par (5.51). Cette correspondance entre a et a (z) est souvent
notée
a==a(z). (5.52)
Désignons par 231 (S) l ’image du corps 231 (S) par l ’applica
tion (5.52) ; les éléments de 231 (S) sont les fonctions a (z) =
où F* (z) et G* (z) sont représentables par des intégrales de Laplace
absolument convergentes.
133
Théorème 6 . L'application (5.52) de 501 (S) dans 501: (S) est une
bifection qui associe à la somme des opérateurs a1 -f- a 2 la somme des
fonctions ax (z) -}- a2 (z)-> au produit des opérateurs ax X a2 le produit
ordinaire des fonctions ax (z) a2 (2 ), le zéro et l'unité de 501 (S), au
zéro et à l'unité de 501 (S).
D é m o n s t r a t i o n . Soient ai £ 501 (S), a.2 (j 501 (S) et ai = ai (z),
a2==a2 (z). Prouvons les relations
di + a2 == ai (z) â2 (z) et ai % a2= ai (z) a2 (z).
On a
t t
J F1 (t — ü) G2 (u) d u -f- J F2 (t — u) G1 (u ) d u
ai -f- a2— Fi •)£ ^2 4~ F2 Gi O O
^1 @2
t
G1 ( t — u) G2 ( u ) du
O
Pour représentant de l ’opérateur ai-}~a2 prenons le couple
t t t
( j Fi (t — u) G2 ( u ) du-\- j F2 (t — u) Gi (u) du, j Gi (t —u) G2(u) du'j,
0 0 0
J Gi (t—u) G2{u) du
d’où il vient
a* * °« =*= = a‘ w a‘ <z>-
L’application (5.52) associe manifestement l ’élément nul de
501 (S) à l ’élément nul de 501 (S) et à aucun autre. Prouvons ceci par
134
l ’absurde. Supposons que a = 0, alors j F (t) e~zt dt = 0 et en
o
vertu de la propriété 8 (§ 2), de l ’intégrale de Laplace, la fonction
F (t) == 0, t Ç [0, oo[, i.e. a = 0. Ceci prouve la bijectivité de
l ’application (5.52).
Enfin si a = 1, alors
oo
J e~zt dt
J e~zi dt
0
i.e. à l ’unité du corps SUt (S) correspond l’unité du corps SDt (S). ■
Le théorème démontré affirme l’isomorphisme des corps SUl(S) et
SUt (S). La structure du corps SUt (S) est évidente. Ses éléments sont
des fonctions de la variable complexe a (z). Chacune d’elles est un
quotient de fonctions représentables par des intégrales de Laplace
absolument convergentes.
Etudions les propriétés de cet isomorphisme.
Propriétés d e l ’i s o m o r p h i s m e SUt (S) == SUt (S).
1. L'image de Vopérateur p = — t par Visomorphisme SUt (S) =
= (S) est la fonction a (z) = z.
D é m o n s t r a t i o n . En effet, on a
J e~zt dt
1 0
P t • 00
J te~ztdt
0
donc.
P = Z. ■ (5.53)
2. Si un opérateur a est réductible à une fonction de S
a = I f l = f ( t ) i S, (F( 0) = 0),
on a
f(t) = zf»{z) = T{z)- (5 . 5 4 )
D é m o n s t r a t i o n . En effet, en supposant Re z > y, on
obtient (cf. (2 . 2 0 ))
OO
| F (t) e~zt dt
a. P(t) , 0_________
t OO
^ te~zt dt 0
0
135
f=oo oo
= —zF (t) e-zt + z j F' (t) e~zt dt = z ^ f (t) e~zt dt.
t= 0 0 0
^ " (ir
P >> 0 est le quotient i.e.
a G*
(t ) ’
F{at) . ^ * (ir )
(5.55)
' «0.(4-) ‘
En particulier, on a
p*
F (at) ________
(-=•) (5.56)
«<«) G. ( ± . )
De façon analogue,
oo
j 6 (p ï)^ * = y 6 *(f)
P*
(ir)
On a, donc, ===—
G(P0 * a q*
/ T 7 ,.
4. La relation -f Ffj-
o • L* 0
= f -
) [ entraîne eatF(t)
—s f.F*(z—a)
, ou
G(0 G*(z) ^ * 6 (0 G*(z—p)
a et P sont des nombres quelconques et eatF (t), e^Gÿ) représen
tent le produit ordinaire de fonctions, et notamment
136
D é m o n s t r a t i o n . On a
OO W
D é m o n s t r a t i o n . On a
OO OO
137
Démonstration. On a
d (/ F* (z) \ _ —
dz F* (z) _ . . 4 - G*z
—
F* (z) dz
dz VG* (z) ) G* (z) G* (z) G*(z) ’
OO
z - t { ^ r L ) = - t^ t '>- ■ <5-61)
7. Supposons que F (t) possédé une dérivée F' (t) = f (t) Ç S. On a
F' {t) = z J { z ) - z F { 0). (5.62)
Démonst rati on. (5.54) entraîne
OO OO
J e~J>lF (t) dt
a = a(p) = — -------------- . (5.68)
J e~PiG (t) dt
O
En particulier, toute fonction f (t) £ S (cf. (5.54)) s’écrit
f ( t ) = f (P) (5.69)
139
LV
u
Supposant que p est réel et effectuant le changement pt= u, t= — ,
P
on obtient
T ( p ) = j {t Y tr u iu = i r I
En vertu du principe de prolongement analytique, la dernière égalité vaut pour
complexe, pourvu que Re p > 0, donc
,«= f , - « r ( l + a) ou - ^ = v-±-+— , (5.71)
Si a est égal à un entier, cette égalité se transforme en (5.18).
2. On donne
'0 si £<X
e{X) = r \ { t ; X) = {^
1 si t ^ X.
OO
'0 si t < X ,
X)l^ du = { n t - x Y X
sl t >X
et finalement
,-pXf (t) = / ^’ s* t ^ (5.73)
J ' ' \ f (t —X), si t >X.
140
3. Soit / (t) = ln t. Trouver f (p) = p j* ln te~P* dt.
o
Pour calculer cette intégrale, utilisons l’égalité (5.71) qui entraîne
donc
d j~ T (l + q) -] T '(1) ln p
ln te~Pt dt-
1 da >1+« J a = P ’
OU
j ln2 te-P* dt =
d2 r r(l + « ) -| _ T" (1 ) 2V (p) ln (p) ln*p
da2 L P1+a Jœ= 0 P P + P 1
0
71*
or T' (1) = —C et r" (l) = C2-f donc
71*
f(P) = — +(C + lnp)°. (5.75)
Si a = n entier, on déduit aisément
tn .............. , .. ln p
—n rI T («
v + !)' — ln t 1} = —pn-î (5.76)
n (» + !) —■
ln t)2— («4-1)1 = —^ (5.77)
ou
r r (z)
V (z ) : T (z)
5. Montrer que
>Kln* t = tn ( l n f - ^ (« 4 - l ) - 0 24 - | — ^ i^ + 1)]. (5.78)
On a
t
tn * ln2 ( 0 = - J - j (* -£ ) ln2£ dl.
Puisque
71*
tn = J ^ > ln2 f = - ^ - + (C + l n p )2
141
il vient
n ! 3T2 , C2n I , 2n I C ln p n I ln2 p
->n ->n ->n
En remplaçant les images opérationnelles des fonctions par les originaux (cf.
(5.76), (5.77)), on obtient l’égalité (5.78).
6. Démontrer l’identité
n n n
^ + ( 2 | ) 2.
fc=l
Sn =2 j [1_(1 -e~t)n]dt,
ou
Sn= n j
0
Si l ’on pose
*
/n(*) = *n * l n 2 * = - |- j (i-£ )M n 2|d£,
id (» + d = -c + 2 t , ^ (» + i)= 4 — 2
k2
ft=i fc=i
on obtient, en définitive,
;" = ( 2 t ) 2+S
h=i h=l
7. Soit
ln a — si 0 < t ^ 1,
(Pa (0 — < t
r(i+ tf) ’ si t > î.
0
Montrer que l’image opérationnelle de q>a (t) est telle que
tp0 (p) = p
dipo+i (P) (5.79)
dp
142
On a
X
-<Pa (P)— ___1___ f in^le-p**= - 1 j te~Pt d ^ ln*7"*"1 =
T(l + a) J * T (2 + a)
1
r (2 -f-a) Jj ln'+* lte - P i , U - TJ^ w j t'-PHn'+'lit.
r( 2 +a)
o o
OU
*„«, + !) = 2 (5.80)
ft=i
On a
1 1
j
A-ff r (o)
donc
oo
0
ou
143
où cpa (£) est définie dans l’exemple 7.
De toute évidence,
Sn (tf) = (<L !)• (5.82)
De (5.81) il suit
®n (<L t) = *^-?o (P), (5.83)
d’où
—iOn ( a- f l , 0 p^ f p7i+i <Pc+i(/>) j .
'OU
®n+1 (a + l, 0 = -— ^ -^ . (5.84)
De (5.84) pour t= 1 et de (5.82) il suit
s n+1 (a + l ) - S n (a + 1)- ^ ^ ,
ou
Sh (a + l ) - ^ . ! (a + 1) = .
Comme 5 1(a) = l, il vient
n n
2 [sS(<j+i)-s»-,(ff+i)i=2 -n^-.
ft=2 ft=2
OU
•S„(a + 1 ) - 1 = 2
k= 2
ou encore
n
s„<°+i> = 2
ft=l
On remarquera que S &(0) = 1, donc
n
s»(‘)=h=i
ST’
d ’où
n h n n
1 1 / V I 1 \ , 1 V I i
j . » - S 2 H ( S 7 ) + t 2 £2
ft=i r=l ft=i A= 1
(comparer avec l’exemple 6).
144
Pour clore ce paragraphe, trouvons l ’image opérationnelle d’une
fonction périodique / (t). Supposons que « >» 0 est la période, i.e.
f {t + t u o) = f (t), 0 < t < o), n = 1, 2, 3, . . .
Considérons l’intégrale
A
j f (t) e-# dt ;
0
soit n un entier tel que o)7i^ ^ 4 <C (/i + 1) «. On a dans ce cas
A n(ù A
j / (0 e~pt d t = j f (t) e~pt d t + j f (t) e-pt dt =
0 0 no)
n k-cù A
= S j / (f) + j / (f) * =
ft= l(k -i)c o ncù
n cù A
= 2 j + j f(t)e~ptdi =
h= 1 0 nœ
cù n A
= — — J/ (0 * + j / (<) «r” 1 * .
0 ncù
(ù Cù
10-0936 145
Donc, la fonction périodique / (t) est transformable-Laplace et
son image opérationnelle est
CD
p J / (t ) e~Pt dt
T(p ) = \ _ e- ar -fV)
T( p ) = .
1) an = - § ! - ;
2) les suites Fn (t) et Gn (t) convergent respectivement vers
F (t) et G (t) uniformément sur tout intervalle fini [0, T)
lim Fn (t) —F (t) et limGn (t) = G(t).
n-*oo n -*oo
F
L’opérateur a = —
Gr
s’appelle limite de la suite d’opérateurs an
et se note
lim an = a. (6 . 1 )
n-^oo
146
Prouvons que la définition de la limite est indépendante du
choix des représentants (Fn (t), Gn (t)). En effet, soit
et la convergence est uniforme sur tout intervalle fini [0, T]. De (6.2)
il vient
t t
j F n ( t - u ) G n (u) du = Fn (t — u)G^{u) du,
0 0
ou
(6.3)
j
La suite Gn (t) = — — t converge uniformément vers la fonc
tion G (t) = —t lorsque n oo. Donc la suite d’opérateurs an =
= -y ~~— sera convergente. Il est évident que
n ^
lim an = lim nent = — - = — p.
n -> o o n-+ oo 1
Donc, la suite nent converge vers l ’opérateur —p.
P r o p r i é t é s f o n d a m e n t a l e s d e l a l i m i t e d’u n e
s u i t e d’o p é r a t e u r s
1. Si une suite d'opérateurs an, n = 1, 2, 3, . . . converge vers
une limite, chacune de ses suites partielles converge vers la même limite.
148
Démonstration. Soit lim an = a. Gela signifie que
?Z->oo
F
.. Soit a n = n , bn = ^ - , a = et 6 = 4 .
Gn Gn G G
Par hypothèse, on a
n | Fn _ Fn X G n + Fn X G n
un J ün— rGn ^i G — I ‘ ~
n Gn X Gn
Posons
de toute évidence
Huit)
an + 671 =
Fn ( 0
La convergence uniforme des suites Fn (t), Gn (t), Fn (t) et Gn (t)
149
entraîne la convergence uniforme des suites Hn (t) et R n (t) et
t
lim H n (t) — f [F(t — u ) G ( u ) + F { t — u)G(u))du = H {t),
n -> o o J
t
lim R n (t) = ^ G (t — u) G (u) du — R (t;
n -> o o
On aura donc
lim fa
lim !M
onj H (t) Tt
A “ ^ - ^ GG+ F ^ G F ', F
G ,
n-*oo
$ Fn (t — u) Fn (u) du
an ■X- bn~ FnXFn _ 0
Gn ¥: Gn J Gn (t — u) G (u) du
d’où
t _ t _
lim ^ Fn {t-—u) Fn (u) du F (t —u) F (u) du
7 1 - * OO
lim an X b n = t _ t _
lim J Gn (t—u)Gn (u)du J G (f —u) G {u) du
n-+ 00
_d_ £
J ^ (f — u) F (u) du
F XF
==a ^ b.
d G *G
— ^ G (£—u) G (u) du
entraîne celle de
lim (-—- H f -
n -» o o O n / b
2 (6.9)
fe= 0
où a k est une suite arbitraire de nombres et X^ des nombres réels
positifs formant une suite monotone croissante tendant vers l ’infi
ni, i.e.
0 = X0<C. < • • • < Xk. .. et lim Xk = oo.
k -> o o
La série (6.9) sera toujours convergente au sens opérationnel.
Prouvons que la suite de sommes partielles
aùe-^P + a le - >-<’‘ + . .. = S„ (p)
est une suite convergente. On a
Sn(P) = i
fc= 0
OU
0, si X,
T|i (t ; X) = j ji (u ; X) du = j ^
151
et
Fn ( t ) =
2 afeîli (*; 'Xk)-
h=Q
La suite de fonctions Fn (t) ÇM est uniformément convergente sur
tout intervalle [0, T) lorsque n oo. En effet, choisissons n0
tellement grand que Xn >» T. Alors de î]! (t ; Xn) = 0, n > n0,
pour 0 ^ t T <C Xn , il suit que Fn (t) = Fn (t) pour tous les
n > w0 et t G [0 , r].
Il est aisé de calculer la somme de la série (6 .8 ). Figeons t. Comme
e~p% = 0 pour t < X et e~p% = 1 pour t X, on trouve sans peine
S
ft= 0
= S (6.10)
où, au second membre, la sommation est étendue à tous les indices k
tel que Xh ^ t. Par exemple, si t £ [0, A.J, on a 2 a k = a o*
%k^t
La fonction donnée par la série (6.10) appartient à la classe des
fonctions en escalier.
Définition 1. Une fonction f (t), t £ [0, <x>[,' est en escalier si la
section 1 0 , oo[ peut être partagée en un nombre fini ou dénombrable
d'intervalles disjoints à l'intérieur desquels la fonction f (t) reste cons
tante.
Considérons l ’opérateur e~p%- — e~pvy où 0 X «< pi <C oo. De
soute évidence,
r 0 si t£[0,X[;
e~p%— 6 ' ^ = | 1 si ££[A,, pi}; (6 .1 1 )
U si pi^£.
Le graphe de cette fonction en escalier est donné sur la figure 24.
*
;L t
Fig. 24
152
Posons (p (t) = \ih pour 1 ) , < K Xh+1 ; k = 0, 1, 2, . . . En se
servant de (6 . 1 1 ), on écrit sans peine l ’image opérationnelle de
(p ( t ) :
oo
<p(i)= 2 (6 . 1 2 )
f t=0
1
<p(£) = 2 e hhv= 1_ e-hp •
fe= 0
On a
(1 — e~hv) e~h.p e~hp
( l _ e-ftp) 2 ke~hkP {i — e - h v f 1_ e-h v '
k=0
d’où
e~hP
1 — e~hP —k pour hk^.t<C.h{k-\- 1 ).
1) gW= r , si XÇ [0 , oo[;
f 0 pour £ < A,;
2) fc )-| , t> X f fce[0i «,[.
1
3) a(X) = ^ é r = t 1 —Xt
e%t, X est un
nombre complexe.
Si a est un opérateur quelconque de on peut toujours exhiber
une fonction Q (t) de l ’anneau initial M, telle que le produit a -X- Q
appartienne également à cet anneau. Si maintenant a = a (X), dans
le cas général la fonction Q (t) dépendra aussi de X.
Définition 2. Une jonction opérationnelle a (X), X Ç ]a, |3[ apparte
nant au corps (M) ou (S ) est réductible sur l'intervalle ]a, J3[
si existe une fonction Q (t) £ M (resp. Q (t) £ S ), Q (t) -^k0 et Q (t)
ne dépend pas de X, telle que pour tous les X £ ]a, (3[ le produit
Q(t) * a ( % ) = tp(£; X) (6.14)
appartienne à Vanneau M {resp. S),
La somme et le produit de fonctions réductibles sur l ’intervalle
Ja, £[ sont de nouveau des fonctions réductibles. Montrons cette
assertion pour l ’anneau M. La démonstration est analogue pour
l ’anneau S.
Si ax (X) et a2 {X) sont des fonctions réductibles sur un intervalle,
il existe dans M des fonctions Qx (t) et Q2 (t) telles que
Qi (t) ai {X) = <pt (£ ; X) et Q2 (t) X a2 {X) =
= <Pa( f î M É i l f , % £ ) a t p [ ;
d’où
Qi ¥: Q2 ¥: [&i (X) -f- a2 (X)] — {Q2 ■)£ cpi) -f- (<?i -X- 92) ÇM
pour tous les X Ç ]a, f}[. Donc, la somme ax (A,) + a2 (A,) est une
fonction opérationnelle réductible.
De façon analogue l ’égalité
Qi x Q 2 i a i Q ) X a 2 i t y ) = {Q ^ q>i) X (Qi x- (P2) £ M
154
entraîne que le produit de deux fonctions réductibles est une fonction
réductible.
1
Mais si a (À,) est une fonction réductible, ne l ’est pas forcé
ment. En effet, soit la fonction opérationnelle
si t < K
e(^) = r](ï ; M = | 1
si
De toute évidence, e (À,) est une fonction réductible sur la section
X 6 [0, oo[, plus exactement
0 si t <C X,
t X e (X) — Tji
t — X si t ^ X .
ou
t
Q (t) = 4 r ] — X)q>(u\ X) du, X £ [0, oo[.
o
Figeons t (t = t0) et supposons que X >» t0. On a alors
*0
= rj {t0— u; X) cp (u; X) du = 0,
o
Donc, Q {t) = 0 pour tous les t ^ 0. Il n’existe donc pas de fonc
tion Q (£) Ç M non nulle et telle que Q (t) et n’est
pas réductible sur la section ]0, oo[. Les opérations et notions fonda
mentales d’analyse se généralisent facilement aux fonctions opéra
tionnelles réductibles, en vertu de la règle générale suivante.
Une fonction opérationnelle réductible a (X) est continue dans
l'intervalle ]a, |3[ si existe une fonction Ç (£) Ç ilif telle que cp (t ; X) =
= Q (0 -X a (X) est une fonction continue de deux variables t et X
dans la section ]0 , oo L ^ € ]«, PL
155
On se sert de la notion de limite d’une suite d’opérateurs pour
introduire celle d’une fonction opérationnelle.
Définition 3. Une fonction opérationnelle a (X) possède une limite
au point X = X0 si pour toute suite Xn convergente vers X0 existe
lim a (Xn) indépendamment du choix de la suite Xn. On note
n->oo
lim a (X) = b.
%-+%0
Corollaire. Si une fonction opérationnelle a (X) est continue sur
un intervalle ]a, (}[, pour tout £ ]a, |3 [ existe
lim a (X) = a (A,0).
<6-15)
Prouvons que la définition de la dérivée est indépendante du
choix de Q (t). En effet, si cpx (£; X) = Q1 (t) -X- a (À,), il est évident
que
Q ■X- cpi = Qi -X (p,
ou bien
L l
j Q (t — u) <pi (u ; X) du = -rg j Qi (t — u) cp (u ; X) du.
o o
Comme dA
- et 4^-
OA
sont continues en t et X, il vient
du = -]L j Q ( t - u )
i i
d d
d'h dt
J Qi (£ — u) cp (u ; X) du = j Qi (t — u) ô(p ^ du.
On a donc
1 ^ dtp _ _ 1 _
L = Qi x/ iîE.
Q * i îd% * dX * (?! * dX ~~ Q dX ’
156
Et la définition de la dérivée est indépendante du choix de la fonc
tion Q. La dérivée d’une fonction opérationnelle réductible possède
les propriétés de la dérivée ordinaire.
Propriétés de l a d é r i v é e continue d’u n e
fonction opérationnelle
1. Si des jonctions opérationnelles a (X) et b (X) possèdent sur un
intervalle la, Pt des dérivées continues, leur somme et leur produit
possèdent sur cet intervalle des dérivées continues telles que
e t 4(5À
^. = <?l
V 1 (Vt/) */\ a<P2
Q% ‘
On a ainsi
Q * ( a ( X ) + b ( X)) = W i (t ; X) + ' P2 ( f , X) = W ( t ; X ) £ M
et
Q X Q * [ a ( X ) * b ( X ) ] = y l ( t ; X ) * W 2 ( t ; X).
157
Posons Q-¥;Q = Q 2’, il vient
1 d
Q2 dt * Y a+
159
P
Cette définition est correcte. L ’intégrale J a (X) dX est indépen-
a
dante du choix de la fonction Q (t). En effet, si P (t) est un opé
rateur tel que
P P
f P(t) X a (X) (t),
a a
alors
Y (t) _ O (t)
P (0 <?(0 •
En effet, en posant
Q X a {X) = (£; 'X) et P a (À,) = f (i; X),
on obtient
Q (t) * V (f; X) = P ( 0 * <p (ï ; X),
OU
t t
f Q (t — u) Y (u ; X) du = J P (£ —u) cp(u ; X) du,
o o
d’où
t t
j Q (t — u)W (u ; X) du = [ P (t — u) cp (u ; X) du.
o o
Intégrant sur X entre a et p, on obtient
P t P t
j dX ^Q (t — u) 'F (u ; X) du = j"dX ( P (t — u) cp(u ; X) du.
a 0 a 0
Intervertissant l ’ordre d’intégration
t P t p
Q (t — u) du j W(u; X) d X= h P (t — u) du | cp(u ; X) dX,
0 a 0 à
160
L’intégrale de la fonction opérationnelle possède toutes les
propriétés d’une intégrale ordinaire, savoir
a
j a (X) dX = 0,
a
P P
c -X: a ( X ) dX = c -)£ j a (X) dX
*a a
(c est un opérateur quelconque ne dépendant pas du paramètre X) ;
P <x
j a ( X ) d X = — j* a (A.) d X ,
a P
P v y
j a (X )d X = j a(X )dX ,
a a
P p p
j [a (^) + b (X)] d X = j a (X) d X -j- j b (X) dX.
a a a
Si des fonctions opérationnelles possèdent des dérivées continues,
alors
P P
[ a' (X) X b (X) dX = a (|3) b (|3) — a (a) % b (a) — j a (X) ->£ b f (X) dX.
*a a
Si une fonction numérique cp (X), définie sur l ’intervalle ]fx, v[,
prend ses valeurs dans l ’intervalle ]ct, p[, (p (pi) = a, <p (v) = |3 et
possède une dérivée continue cp' (X), alors
V (p(V )
J /[<p(X)]q>'(^)<^ = j b ( X ) d X .
H <P(jx)
De façon analogue, on peut généraliser aux intégrales de fonctions
opérationnelles les autres notions de la théorie de l ’intégrale définie.
oo
En particulier, la définition de l’intégrale impropre j f (X) d X ,
o
An
comme la limite, lorsque n — oo, de la suite d’opérateurs j /(X) dX
o
ne dépendant pas du choix de la suite de nombre A n -)-oo,
Soit la fonction e (X) = q ( t; X). Calculons sa dérivée e' {X).
On a
0 si t < c X ,
t* ¥: e{X) = 'ï\2 {t \X) (t— a)2 si X, 2
11-0936 161
donc
dr\A‘ ; » I 0 P °ur * < X’
dX 15 l —(t — X) pour t ^ X .
t
où r]i (t ; A,) = j r] (u; X) d u et, par conséquent,
o
—de—(X) -_ e „/ n( a\ j_- r\1 ( t ; X ) _
j-2 - 1t %(«;&)
- ,
or 7t = p et -^ %t L—- = t] {t ; X) = e ( X ) , donc
e' (ty = — p e (X). (6.20)
D’autre part, on a montré (cf. (5.10)) que
e (X) e (jx) = e (X + fx). (6.21)
Jusqu’ici la fonction opérationnelle e (X) était définie pour
X > 0. Définissons maintenant e (X) pour X <C 0 en posant
e ( — ^) = T J ï y ’ X>0.
Montrons que dans ce cas l ’égalité (6.21) est réalisée pour tous les X
et fx réels.
En effet, pour X < 0 et |x <; 0, on a
«(*■)«(!») = e ( _ X) * e(_|») = « ( - M * « ( - | * ) "
= é - ( - X - (1) = e (x + P)-
Si X > 0 et (x -< 0, on distinguera deux cas. 1) X + fx > 0, il vient
(cf. (5.10))
« W *W = TT^T = nV! - w = ”(l ; ^ — (H- ri.
2) A,-(-(x<;0, on a
f 0 si £ < A ;
6 P = { /(* — A) si t ^ k .
pour tous les t > 0. Donc, ep%f (t) = f (t -f- A,) est une fonction et
^ - = « * a B= f f ( X) dl , tQ0,Tl,
0
d’où résultent la convergence et l ’égalité
lim an = f (t).
?l-> oo
h= 1 0ft=i
donc
oo oo
ah _’V
Z i ph- 1 — Zj (k — 1)!
h= i h=i
la série converge pour tous les t , d’où, en multipliant par —,
P
oo oo
Zi ph — Z j k\ ’
h=t h=i
par conséquent,
« - « ü » - 2 £ = 2 3 r
h=0 h=0
166
Théorème 2. Si la somme
En remplaçant par ^
f - fe— dans l ’égalité (7.1) et en sup-
CBl p
posant que le rayon R i de CRl est plus grand que R, on obtient
éû 1 d p - ‘ (*)• (7-4)
<7-5)
cRi
et en vertu de la convergence uniforme de la série (7.2)
oo oo
2 '.w - k îÎ 2 ^ ' ^ .
0 CRi 0
ou
2 * .< * )= 5 3 1
0 cRi
167
Reste à démontrer la convergence uniforme de la série (7.3)
sur l ’intervalle [0,^4]. Soit e > 0 ; il existe alors un N tel que
e p
= 20 - ! D«
e“ = 2 ( - i r g $ - = J , ( 2 V Û ) .
0
De façon analogue, on a
x _
e p = J 0 (2 V — Xt) = J 0( i 2YXt ) = I 0(2 V u ) .
X2
= ( i+ ^ ) ' 2 = 2 ( - T ) ( ^ r =
k=0 k
V 1
168
ou
P _ Z - T ( - T - l ) - - - { - T - k+ i ) < ^ h
Y Da i 1,2 2j Æll-2-3 ... fc(fc-f-l) ... (2k — i)2k
^~ k=0
U \ 2ft
_ x i ( — l)ft 1 -3-5 . (2k— 1) (Àf)2fe
Zj 2h-k I-1 -3 . (2k—l)-2kk ! S (k\)> = J o (toj;
fc=0 fe=0
donc —— p = J g (Xt). On reconnaît l ’image opérationnelle de la
y p2 +
fonction de Bessel d’ordre zéro.
Au § 12 on démontrera
7 = p (V F + > ? - p ) n = *“/ „ (W).
Le premier membre est un opérateur régulier (cf. (12.12)). On démon
tre cette formule en appliquant la méthode précédente.
2 . Calcul de certains opérateurs. En calcul opérationnel on a affaire
à des opérateurs se ramenant en principe à la forme a (p ) (cf. § 6 ).
Mais d’abord il faut indiquer des critères de réductibilité d’un
opérateur a (p) et, si réductibilité il y a, le moyen de trouver cette
fonction. Ce problème est souvent résoluble de façon approchée,
i.e. on ne peut calculer que des valeurs isolées de la fonction.
Une condition nécessaire et suffisante pour qu’un opérateur a (p)
soit réductible à une fonction cp (t) Ç S est que a (p) et <p (t) vérifient
la relation
v(f)=éiê
[ i r ‘ TtdP- <7-9)
Y—ioo
Si l ’on peut dériver sous le signe d’intégration on a
y + i° ° _
(7.10)
Y-200
169
Pour obtenir une expression commode au calcul de la fonction cp (£)
il faut déformer le chemin d’intégration dans les formules (7.9)
et (7.10). Parfois en appliquant le lemme de Jordan et le théorème
des résidus on peut obtenir cp (t) sous la forme d’une série.
Théorème 3. Supposons que 1) a (p) est une fonction régulière
en toute région finie du plan de la variable complexe p sauf en un
ensemble de points p 1, p 2, . . ., p n (| p 1 | < | p 2 | < . . . < | p n | <
<C . . .) qui sont les pôles de la fonction et que R ep n «< y 0 pour
P
tous les n ;
2 ) existe la limite
Y+ioo _ y+zoo _
J_ I' a (p)
lim f a- M e* ' d p = ± , f aM ept d p, 7 > 7 o ;
(0 -* oo
2ni J P * 2m J p
y —zoo y —zoo
dans le demi-plan Re p <C 7 et ne passent pas par les pôles pn.) Chaque
contour cn renferme l'origine des coordonnées et les n premiers pôles
Pi* P2> • • -, Pn (fig. 26).
4) pour tous les t > 0
lim T ? M ertdp = 0 ;
n-*<x> J P ^
cn
alors la valeur de Vintégrale est égale à la série convergente
‘Y+ioo— 00
él [ •-Ps'dp-ZrAt),
y —ioo n= 0
2) g(q ± iftn) a (—
|x |< p n
o ± t6 n < Ô n, — +
1
r----- e %
*"|/0 -("îX d%<C_ o o .
1
—o
Y oJr it
y
0 a
1 v+r°° e-kVv+tp
dp, y>0.
2 jiî J 1f -p
y -io o
171
Pour calculer cette intégrale faisons le changement de variables
V TP x w. On a
2 V 't
7+200 /— 7+2oo /_/ — %\2
è !
7 -io o
î
7 — io o
‘ { m ) ' “ ‘' « ' w ) -
bl
4t f
1 ---- 4t— \ ewi dw ;
jiîi ly/ t J
4<
y p e -».V? = - f _ c ,
ni y t
V ? - p* = <~T i
r 1__ L \
( H - )
on a donc /=_ = —%-r=. ou C = i Y n ; et
1/r ni ni l / T
11 -—
4< (7.11)
1 ^ V îit
on déduit l ’égalité
J_ f duL = J _ [ e~ Vi2-t*T(z- T ) j z
2ni J e w 2ni J z
r r
it
2n j* e - i V t * - ¥ cosdq).
-n
n
1 r
Or on sait que (cf. [34]) que ] e~ixcos(p d(p = J 0(x)t donc
-71
0 , si
— P *-£VW 1 (7.12)
V Pa4-1 J o { V t 2— l 2), si * >
3. L’opérateur ln (l4 -p ). Considérons l ’intégrale
y —ioo
1w
0
X
— —
Fig. 29
èû \
L
éû [
y —io o r
où r est le contour de la figure 29. En tendant ce contour sur les
bords de la coupure, on obtient
JL_
2ni !üii±£> e”‘ dP = é û ] lD (r^ ;1)+- ,ti e-'{ dr +
ln (r— e _ r( d
r
oo
r e~u
d’où il suit que ~ j ^ ept dp \ — d u , et
r t
174
h H~\/
4. L’opérateur c * -JL £ £ ] 0 , H» Pour le calculer on se servira
ch Z1/ p
__ _ icp
du théorème 3. Soit Re p > 7 ! > 0 , p = rei(v, alorsy/~p = ] / r e 2
etcpÇ J — - j - , y [ , d’où
OU
nn
an ——
on a l ’inégalité
ch \ V P +ri.
ch l Y P
En effet, des calculs directs montrent
que si le point p = reup est situé sur
la parabole, en utilisant l ’identité | ch (x + iy) |2 = sh2# + c o s 2 y,
on obtient
ch I V p 2 sh2 anl ctg y J + cos2 anl
< 1.
ch l Y P sh2 ^anl ctg y J + 1
175
En désignant par cn l ’arc de parabole NAM, il vient comme dans
la démonstration du lemme de Jordan que lorsque £ £ [0, l[ et
t> 0
ePt
lim f ch 6 Vp dp - 0 .
P
en ch l Y P
Ainsi, toutes les conditions du théorème 3 sont remplies. Par consé
quent,
Y+ioo
c ht Vp ePt
P * p = S rh (*).
Y—ÎOO chi y p k=0
où r0 (t) est le résidu au point z = 0 , et rh (t) de résidu au point p h.
Tous calculs faits, on obtient
chA Vri
r h 1. 1 f n
ch l Y P
= 1+ i-
n
^
ÿ ^
2k—
— 11
(»"?)’■£ cos &(f-P
2Z
, (7.14)
h=l
« (p )= / > # [ - — - ] . (7.15)
où Vopérateur h (p) est réductible à une fonction h (t) Ç S , et H (z)
est une fonction analytique dans le disque | z | ^ p, H (0 ) = 0 , alors
a (p) est réductible à une fonction a (t) £ S.
D é m o n s t r a t i o n . En effet, par hypothèse, la fonction
est représentable par une intégrale de Laplace absolument
K ( t ; Q H ( Q d l = a(t). (7.17)
ph { \ ) - 4 ü j
J.
En posant -£- = z, on obtient
*(p ) = p h {j ) = 4 ü I
ISI-i-
Cette égalité s’identifie à (7.4).
Voyons un autre procédé de calcul d’une fonction par son image
opérationnelle.
Théorème 5. Si un opérateur a(p) est représentable par a(p) =
oo
(g (p))
et a) (p) = p j O (t) e~pt dt et j | O (t) | e~yot dt<C oo,
0
pq (p)
o o
où y0 >> 0 ; b) q (p) est une fonction analytique dans le demi-plan
R ep >> Y o 0 et vérifiant la condition R eç(p )^ Y 0, alors Vopéra-
1 2-09 36 177
teur a(p) se ramene à une fonction appartenant a S :
L( t ; l) = — e - ^ P \ (7.19)
178
„ I« (P )
puisque la fonction n2 ? £ [0 , oo[, remplit toutes les conditions
du théorème 3, § 2 et, par conséquent, elle est représentable par une
intégrale de Laplace absolument convergente. En particulier,
l ’intégrale (7.23) est absolument convergente et eu égard à (7.20)
et (7.21), il vient
oo Y + i° ° A
) L (i ; |) O ® d i = lim 4 - j ^ J ,-Spw>o ® =
Y “ ÎOO 0
Y-f-i°° oo
1
2m 1 fdp\e-^®(%)d% =
y -io o 0
Y-Moo —
e p t Q (g ( p ) ) d p __
=—
2ni Jt q (p )
—1- = a (t).
p2'
y-ioo
Comparant avec (7.22) il vient
î)V(i)dl,
L ( t \ t) = je~~* = y r - J t ( 2 V t î )
et
oo ^ ___
® (-) =
0
12 * 179
En appliquant aux deux membres de la dernière égalité l ’opéra-
t
1 ---
teur pl n et compte tenu de ce que p l nL (t ; £) = ——e f =
n
= { j Ÿ J n(2 VU) , il vient
oo 2L
P- ® ( 1 ) = j ® (a/„ (2 y il) ( j ) 2 i%.
0
® ( K p) = j - p L - ^ c (7.25)
1 r / 1 \
3. Soit q(p) = —-=~. Pour calculer l ’opérateur O ( —— ) il est
VP 'V P
plus facile de déterminer d’abord —j à partir du premier
® ( w ) =ÿ k S e^ d|î®(u)'/i(21/|“) /!■**•
4. Soit <7 (p) = p+ . On a
H t, a = 1 (p+ i ) = i 2 ! J = 1 e- i Pj 0 ( 2 y t|),
P P P
ou (cf. (5.73))
f 0 pour t •<
i («; 5) = j i / o (2 p 0 l i r
180
donc,
Jo ( 2 l / £ ( î - E ) ) C p ( i ) d S ,
ou
O ( p_(-— \ t
/ = j / . (2 VW^ï)) ® (i) <* (7.26)
p+ - 0
§ 8. Développements asymptotiques
1. Suites et séries asymptotiques. Soient donnés une fonction
/ (t) définie sur la, P[ et un point t0 appartenant à l ’adhérence de ce
domaine, i.e. à l ’intervalle [a, pi. Les cas a = —oo ou P = +oo
ne sont pas exclus. La notation / (t) = O (cp (i)) signifie que la
valeur absolue de la fonction f (t) dans l’intervalle la, p[ n’est
pas supérieure au produit d’une constante par la valeur absolue
de tp (£). Il existe donc un nombre Q tel que pour toutes les valeurs
de t 6 la, p[, I / (0 I ^ Q I <p (t) \• La notation f (t) = O ((p (t)),
t —>-i0 signifie que l’égalité | / (£) | ^ (? | cp (£) I est réalisée en un
voisinage du point tQ. Si, quel que soit e > 0 , il existe un voisinage
du point t0 tel que pour tous les t contenus dans ce voisinage on ait
| f (t) | <; e | <p (£) | ; on écrit alors f (t) = o (q) (t)), t -h»£0. Si dans
l’intervalle la, p[, t t0, qi (t) ne s’annule pas, alors la condition
/ (t) = o (tp (t)), t - + t 0 signifie que lim ^^ ■= 0 et la condition
t - t 0 ‘P " '
f (t) = O (q) (t)), t ^ - t 0 que le quotient C^p^(t) ■, t - + t 0, reste borné.
Citons quelques formules pour les symboles O et o :
O (O (cp)) = O ((p),
O (o (q))) = o ((p),
O (q)) O (V) = O (q>n
O (q)) o ǥ) = o (<pV),
O (q>) + O (q)) = O (q)),
o (cp) + o (cp) = o (cp).
Une suite finie ou infinie de fonctions cp (i) est une suite asympto
tique lorsque t ->-£0, t £ lec, PI si les fonctions cpn (t) sont définies
sur ]a, p[ et pour t ^ - t 0 on a
<Pn+i = o (cpn). ( 8 . 1)
181
Exemples de suites asymptotiques :
a) <Pn(0 = (t — t0)n, t ~+t 0 ;
b) <Pn(t) = t - %n, oo ; £ —>-
183
Considérons un contour fermé (fig. 31) constitué du segment AB
et de l ’arc de cercle L. Prenons le rayon R du cercle si grand que les
points singuliers de la fonction soient contenus à l’intérieur du
P
contour AB + L. A partir des points p k, k = 0, 1, 2, . . n
cPh
où Cpk est le contour de la figure 33. Désignons par Tj le bord supé
sM I f - * , * p = î z r l I ¥ - * , *p +
+
I r - ePtdP + ~ à r I— -e^t dp. I
r2 yPk
ur les bords des coupures rI \x et T 2 on a respectivement
Ja<2uk, dp = e1<IfedX
p = p k-j-i Xe1
dp eia* dX
sur le cercle
P = Pk + Pfe«icp; dp = p ke ln d ( p ,
i r.
OO ___ i <-y
1 T f (P k ~ r X e ^t(pk +Xeîa ‘
j I M - ept dp
2»‘ p
l{ Pk+
n + uu' *l«*
*
°Pk
1 r J ( W+ Àe,(“*~2,1) e W k+^ Hat - ^ e iak i l +
Ul ph Ph + Xei a h
2 JT _
I 1 f / (pk-\-Pfegî<p) J(pfe+pfeeî<p)
2jxi ... InJ<P
185
Majorons chacune de ces intégrales lorsque t ->oo, La fonction
^ vérifiant les conditions du lemme de Jordan, elle sera pour
le moins uniformément bornée sur le bord de la coupure, i.e. il existe
une constante Ç telle que sur rxet r2, l’on ait hSEL ^.Q, On a alors
j | | dl =
2n
r, pfc
tpu cos a h
= _ 9 _ e t R e p h r e a Co s a k d X = e ft JRepfe
2n J 2n t cos af,
Pft
En vertu du choix de a k, cos a h <; 0 et l’intégrale de la dernière
égalité est convergente. Nous avons ainsi prouvé que lorsque t —>- oo
i r L i P i eptd p = 0 { e t ^ p h+tPhcoSahy (8 tg)
Ci*Tll J
r,
De façon analogue, lorsque t oo, on obtient pour la deuxième
intégrale
_ i_ | /(P) dp = 0 (e Re ph+tQ* cos {afe"2ît)) = 0 ( Re pfe+ipft cos afe).
* 1 r2 P
S’agissant de la troisième intégrale, sa majoration implique des
raisonnements plus subtils. On remarquera pour l’instant que
2JI
i_ f I M . ept
«t dp < R e p fe r COS (P
Pk dip <
23Ti J) p 2n
yh
< pfcÇe*R e = <? (e Re p*+(p*). (8.9)
Donc, lorsque t — oo on a la majoration générique
186
que £->oo, (8.8) et (8.9) entraînent
De toute évidence, on a
, _ N- 1
e-Pot
2ni
J I ^ - e ”‘ d p = 2 cv - ^ - J (p - p a)K é ‘t dp +
v= 0
vPo kPo
^ ~2n
^.2neteEkv+1 — 0 lorsque e —>-0 ,
donc
p °
188
oo
oo Po oo
f r \ - wr dr = — (\ +^ ^
o w ‘v
est valable pour les valeurs complexes de w pourvu que Tinté-
'K JX JC
f r ve~WT existe et de plus — ^ < arg w <C -r-, donc
f r\ etre<« Ær = r(i-f^v)
r,,(‘ + ^ v* , , - f r dr.
fl l +/iv îtao-11) (l+^v) )
o t e p 0
189
Compte tenu de (8.14) et (8.13), il vient
e -Pot
j (p —p0)Xv ept dp = r (1 + ^-v) eia»(1+V ( i _ e~2niK)
2ni +^v i(OCo—ïC) (1 +À, )
Yp0
,a 'Zui'k *a0(l-{-À, )
(1 — e v) e v
j r Xv e treîa° dr. (8.15)
2ui
Po
La dernière égalité peut être simplifiée à l ’aide de la formule
r <z >r ( l - z ) = ~ . Il vient
v t U
YPo
j r \ e tre i a o ^ r#
Po
190
On a de toute évidence
j r K e t r e ir*o d r | ^ j r \ | e tre te o | =
Po Po
°° tpo cos a 0 ~
tPq °° tr
= 1 r%vetr cos a»dr <Ce 2 ' et
\ r^v
Po Po
etrela° dr = 0 (e 2 ). (8.17)
Po
-^ r = + o ( e ' ^ - . (8.18)
Z%1 VJ t + vr ( - x v)
'Po
= —
j Z%XRN (pQ-Lzeiao) etzPao^i+^N) dz =
*
Ypo
= — - j zVffjy ( p 0 + zeia°) eioc°(1+^ ezeioco dz =
Po
ia0(l+Xv) _ P»
2 n i — [-1 (p + reia<>) dr +
191
Comme | R N (p) | ^ Q i , | p — Pol^Po» il vient
\ (P — Po)Kn R n (p ) ept dp
J
\o
Po 00
f
-ffl j ^ N g t r cos a 0 f r^^etr eos a °d r ___
n J n J
ta
- —
-
f! A v c°s “■dr = —9lF (1 1+AJV
■+' O (i
V
2 /) = O (y ->2V+1
r i - r )/ .
n J ( — t cos a 0)
Po
2 ni I^ v‘ dP = ï x + i
v= 0 ^ V ^ ( ^v) , + 0 ('Â ï+ r ) ;
~Po
et, par conséquent,
N-l
_ i _ j ü £ L ep<dp = ep,t 2 (8 .20)
uPo
vTo
En déduisant la formule (8.20) nous n’avons nulle part utilisé
la condition que la partie réelle des points singuliers p 0 était la plus
grande. La formule (8.20) est donc valable pour toute intégrale
1 r T (P) ept
oVt d p ,
2ni- Ij p
cPk
et de (8.7) il suit immédiatement que le développement asymp
totique de f (t) lorsque £->-oo est donné par les intégrales
- j L^ELgP* dp, où la partie réelle des points p 0 est la plus grande.
CPo
En sommant sur tous les points p0, on obtient
Po LPo
ou compte tenu de (8 .2 0 )
Po v=0
192
E x e m p l e . Trouver le développement asymptotique de la fonction
t
f ( t ) = e -a t j eah ^ d h « > 0,
1
/(() = e-«< j «•«!>* « « 2 T (l + p-Æ )
0 h=0
A K ' ah+Hh~V-
h= 0
=
} [ f ( t ) - f ( + 0)1 e - ^ d t + oe-o* j [ / ( ? + Ô ) - / ( + 0)]e-«5di.
0
0 0
La convergence absolue de la dernière intégrale entraîne que lorsque
g — 00 l ’intégrale
00
toujours exhiber un N tel que pour tous les g> N l ’on ait
194
La démonstration dn théorème 3 se fait par analogie. Par hypo-
g
thèse, il existe un N tel que | / (t) — / ( + oo) | <; — pour tous les
t > N. L’égalité
N
g j / (t) e~at dt — f ( + oo) = a j [f(t) — f ( + oo)] e~atdt-{-
+ aj — f { + °o))e' atdt
N
entraîne
ou N
o J [f (t) e~at — f { + °o)]dt j | f Y) — / ( + °°) | dt -f-
o
JV
+ a f — e~at d t ^ G j” |/(£) — / ( + oo) | d t
2 '
n o
Choisissons ô >> 0 tellement petit que pour tous les g £ ]0, ô] l ’on
ait
N
o ] 1 /(0 —/ ( + o o ) | * < - | - .
0
On obtient alors
Fig. 39
les diviseurs d de n est nulle si n >• 1 et égale à l ’unité si n = 1.
Donc, 2 I11 (d) = 0 si n > 1. Par exemple, 2 M - (^) = M- (1) +
d /n d/ 10
+ ix (2) + \1 (5) + [X (10) = 1 _ 1 _ 1 - f 1 = 0 ;
197
4) (p (n) la quantité de nombres inférieurs à n et simples avec n.
Trouvons l ’image opérationnelle de / U]. Compte tenu des pro
priétés de l’opérateur e~hP = tj (t; k) on déduit
0, si t < i k ,
e~kv — e"(ft+1)P= | 1, si k ^ . t -< &+ 1,
0, si
on a donc
CO
tl t) = S
h=0
OU
f[t) = ( l - e - P ) | f ( k) e- ^. (9.1)
h=0
La série (9.1) est toujours convergente au sens opérationnel. Si p
est un nombre complexe, au lieu de (9.1), on aura
oo oo fc-|-1
j f[t]e~pt d t = ' 2 i p J f[t\e~pt dt =
0 h= 0 h
OO ft-f-1 00
= S pf(k) j =
h=0 h k=Q
oo
/ m = 7 0 > ) = ( l - <rP) h=
S 0 f(k)e-*r.
= ! S 2 fWg(m).
n=0 k+m=n
Comparant cette égalité avec (9.7) on déduit
s' lf (P) g ( p ) = 2
h+m=[t]
/ (k) £ M = h2= 0 / (M—*) 8 (k),
OU
_ t'I w
f(p) g{p) = s 2 /([« ) -* )? (* ) = » S /(* )? (!* )-* )• (9-8)
ft= 0 ft= 0
*•*/[«)= 2 f W e - h» = 2 /(*),
ft=0
ou
[t]
(9-io)
h=0
7 = f*+ l].
199
\
Calculons l ’opérateur — . Considérons à cet effet les puissances
factorielles
i(0) = 1, i<ft> = i ( i + l ) ( i + 2 ) . . . (£ + &— 1). (9.11)
Calculonss [i}<n). Comme i(Tl) = 0 pour i = —1 et n ^ 2, il vient
de (9.6) pour n >* 1
5 [i](n> = [£]<n> — [i — l ] (n> = [il ([il + 1) ([il + 2) . . .
• . • ([il n — 1) — [i — 11 ([i — Il H- 1) ([i — 1] 4~ 2) . . .
• . . ([i — 1\ -\~ n — 1) = [i] ([i] ~b 1) . . . ([i] ~\~ n — 1) —
— ([il — 1) [il ([il H- 1) . . . ([il H- ti — 2) = [i] ([i] 4* 1) . . .
. . . ([il 4- n — 2){[i] 4~ n — 1 — [i] 4" 1} = ti [i]<n-1) ;
s [£]<n > = n [i]<n-1). (9.12)
Une application successive de cette formule donne
sn-i _ n j
m=*h=S0 ^ = ‘7 1 ^ = 4 .
on obtient
sn~l [£]<") = n i - Ç - ,
ou
sn [i]n = n \e~v ;
d’où
e~P [*]<»>
sn n! ’
ou, enfin (cf. (5.73))
eV [t]W _ ePe~P[t-f-l]< n >
sn n! n]
î.e.
1 _ [i4~l]n [*4*1] [*4~2] .. • [£4~»1 (9.13)
sn n! n
De (9.13) et (9.9), il vient
m
1 [*+l —fc]<n>
sn f[t] = s 2 n! /<*). (9.14)
h= 0
ou
[i]
1
sn+l / m = 2 (9.15)
k=0
200
Au premier membre on a une (n + l)-uple somme. Exprimons-la en
fonction d’une somme simple :
M fc2 hi [t]
[i+ l —
2 ••• 2 2 / ( * > = 2 n! /(*)•
hn= 0 ki =Q k—0 k=0
donc
r(»+i+W)
r7»7i7 =(» + l + ra)[ll(l + e) =
= („ + l ) W ( l + _ l £ L . ) [,1(l + e),
201
ou
r (h+ i +[*]) (9.17)
r l = (» + l)1,] (! + *)•
D ’où l ’on conclut que la série (9.16) sera convergente pour | X K l .
En vertu de (9.17) on aura, en effet,
XnR + l](n)
n\
pour tous les k lorsque | X | < 1. Il est aisé de vérifier que pour
IM<1
V K M 4-l)(M + 2) . . . ( [ t ] + n) n \-([t]+ l)
^ 1-2 . . . »
71=0
donc
s— X
= ( 1 - X ) -[H-l] (9.18)
Par analogie on a
M ( M - l ) • • • ( [ » ] - * + 1 ) .* » ] - » =
202
ou
eV 1 _ [*1 ([*] D • • • ([*] —Æ~M) cx\t.-k', C9 21)
(ep _ efc)fc+1 k ! ' ' ‘ '
oo ph p(f c-f-l ) p OO ph
im = S /(*)(«"*■ ‘ ) = (1
ft=0 fc=0
ou
/[tfj=7(x)- <9-25)
De (9.1), il vient
oo oo
/[ÿ + »] = (l —e-p) S f ( k + n)e-ph = (i — e~p) 2 f (v) e-p(v-«) =
k=0 V =7l
n - 1
/ m = * 2 (1 -« )* /(* )• (9.27)
fe=0
Posons /(* ) = -jT on a
se~s^= (9.28)
W! ‘
204
Multipliant la dernière égalité par / (A,) et intégrant entre 0 et oo,
on obtient
oo
/(*) = * j e- *f ( k) dK (9.29)
0
Cette formule est valable si l’intégrale du second membre existe.
Elle peut être utilisée pour la déduction de formules opérationnelles
contenant l ’opérateur s. En effet, on reconnaît au premier membre
l ’expression de la transformée de Laplace-Carson pour laquelle
existe d’importantes tables d’intégrales.
Posons / (%) = Xve~^%dans (9.29). Il vient
oo
r ([<]+»—Y + 1)
n - —
[(11r (» — | + i )
or
r ^ ] + w — 2"+ 1 ) — ( ( £ ) + w— 2 )^ —
l _ ( » + ! ) K ? ) ... ( * + W — y )
(9.31)
n- MI
205
(cf. (9.13))
n n
n\ _1 n \ [*+ 1]V .
sx vI ’
v=0 v=0
par ailleurs,
oo oo
0 0
Une intégration par parties donne
oo
Donc,
^1 _ ± j n= i ) v ^ j f*+l]v = (-!)"[*] ([*]-!)• ••([*]-*+ !)
V=û
(9.32)
d’où
00 Xn ( l —y ) ' 1
= v ( - i ) wm ( M - D ... (ui - m -d
2 ~\ — n n
n— 0 n —0
[il
_ Xi (—l)n [i] ([i] —1) . • • ([<] —» + !) _ £ (X)*
Zj n! 72 I [<] w>
n= 0
or
00 Xn
(llïT * ‘4 )
2 —
n=Q
par conséquent
e s —e
(À,). (9.33)
À
> M - ^-j-M
»
Compte tenu de (9.8), l ’égalité e s e s = e s entraîne
PI
e-l^+filLm (X-f-|x) = s S e-t-Lm-kity e-v-Lk (\L)t
k=Q
ou, puisque l ’opérateur — désigne la sommation (cf. (9.10))
[t] Pi
S (^ ~f~H1) = 2 (^) Lh (p-)- (9.34)
fc=0 k=0
206
L’égalité (9.33) peut à son tour servir à déduire de nouvelles
formules. Par exemple, de (9.33) il vient
oo
dX dX
lA 1 V x’
or
oo K
K Tw = ^ A “w = V J r ( 4 - ) = ^ .
0 V:
r " 0 V
Pour n — 0, il vient de (9.31)
-î/T_1-3-5 ... (2 [ t ] - 1)
V 1-2-3 — ’
donc
f xt / i \ dX 1 - 3 * 5 . . . ( 2 [ f ] — 1)
\ e ' xL H] (X) —= = ----------------- 1 - yn.
J LJK ' l A \t]
U] !2l*l
- A —f- dX 1
s \ e *
1o [t]
0
On sait que
00 l [^]
j e~*'~~X[t1' 1dX = 2%~K[t] (2 1 /f),
donc
[t]
sK 0( 2 V 4 ) = X 2^ V ü
(9.35)
U]
Si dans l ’intégrale
= (v ) 2 ^T ^ + i ( 2 V ' ^ ) r ( l + | i ) . (9.36)
De (9.35), l ’on déduit
°o OO [J]
208
ou
[*]
Y s e ~ ^ s =- g ë Vi r([t] + l + fe) o-([q+ft)e([t]-ft) (9.38)
[i] I ^ A: ir (M+ l —fc) s
h=0
En intégrant cette égalité sur £ entre 0 et oo, on obtient
[/ S ^ =
0
= V r(]t] + l+<=)2~([tl+,‘> F n^lli-k
A k ir([i] + l —/c) [t] ! J s
ou
Vs _ y. r([f] + l + fe)2~[t]- fer ( m + l~A:)
1/ H - * fe= 0 W!fci rai H- i - / t ) ( i +M[tl+1- ft ’
ou bien
Vs ^ r([f]+i+fe) 2- ^ - fe (9.39)
l/î+x (l+^)ft]”fe+1 *
ou encore
1/5 1
l / ’g+ A- 1 A.
y;
Mais de (9.30), il vient
i ( 1+ t ) ( 2 + y ) ••• ( w + y )
sv /2 [t] !
14-09 36 209
Donc, lorsque | A, | < 1 , on a
v= 0
[i]
r (Ui-f-i+Æ) 1
= 2 k ! (1 + X)t<]"ft+1 2ft+ft] *
h=0
ou
2 »
h=0
(ou
b.
s 2 e->-Lia\ X ) ( l - s ) k = ± e s
k=0 s
Une comparaison de la dernière égalité avec la formule (9.27) donne
immédiatement
1 e
— (9.44)
.a
* = e - * L $ (X).
2 s m m s = t _ 2: Z % + ^ I«|<1
k=0
entraîne
(1 — s) s sin 0
/ @ \ 2
= sin © [U.
( s — 2sin2-^-J -fsin 2 0
14* 211
De (9.45), (9.46) et (9.9) il vient
m
sin 0 \t + Il
sin 0 = 2 P[t]-h (cos 0) Pk (cos ©).
h=0
S’agissant des polynômes de Tchebychev, en se servant de
oo
(9.47)
212
compte tenu de (9.28), il vient
X~j-~1
| Bm ( X ) d k = x Cl,
OU
£-f 1
j Bn (X) dX = xn. (9.52)
p j 1(\et))e-», i t = p j / ( [ * J ) - ^ r = 2 p j /(«) — =
0 1 n = 1 n
= 2 / w ( ^ - 7 ï ï w ) = /(1)+2 ,{n) T 11 •
n=l n=2
De façon analogue, la fonction / ([ef]) admet l’image opérationnelle
/([*']) = / ( ! ) + 2 ■ (9-55)
n=2
Posons f (n) — f (n — 1) = an, n = 2, 3, 4, . . . et = f (1) ;
il vient
[f]
/(W)= S (9.56)
k=i
213
et
oo [«*]
/([«‘« - S (9.57)
ft=l 7 1 = 1
donc
HP) (9.61)
£ (2PJ = 2 Im-(w)I
n=l
et
[*f]
U p - 1)
= 2 <p(n)- (9.62)
t(p) 71=1
214
oo
00 oo
n = 1 n = l ln n ^ t
« »[«*]-S
h=i h=l
il vient
OO oo oo oo
/ [ « • ] * * [ * ,] - 2 & * 2 & = 2 2
h= 1 m= 1 k = l m=l
OU
oo
OÙ
c » = 2 «).&»■ (9-65)
fe /7 1 £
215
pour le produit de k facteurs, on a
P{J+l
£ ( P- r ) = j Br (l)dl. (9.68)
1
Ou a (cf. (9.57))
oo [«*]
Î W - S £nV - S » r-
71= 1 71=1
Br (* + 1)= ^ ( £) * * ( * ) .
k=0
(9.54) entraîne
r- 1
2 ( k ) Bh w - rxT
ft=0
donc de (9.68) il suit
r— 1 [el + 1 r - 1 [e*] + l
2 t ( p - v ( kr )=([etD+i ) r- i - (9.69)
ft=0
77=1 k= 0
216
2. Trouver l’image opérationnelle de la fonction {e*} ({a;} est la partie’
fractionnaire de x ) .
De toute évidence, {e1} = el — |V] d’où (cf. (9.59)) il vient
{e*} = (9.70)
P— 1 ■£ (p)-
3. Trouver l ’image opérationnelle de la fonction {e*}2.
On a
{ety = e2t — 2et [e*] + [e*]2 ;
or (cf. (9.69)) ([e0 + l)2= £(p) + 2£ (p —1) + 1, donc [ e t }2 = £ (p) + 2t,(p— i) —
-2 £ (p ) = 2£ ( p - l ) - £ ( p ) et
2p
( nt\2 . p — 2 p — 1 £ (p—l ) + 2£ (p —1) —S (p ).
ou
(e02= P . 2£(p—1) (9.71)
p —2 p—1 ■C(p).
[y]dy xu k VI &—1
J yP+l 24 J ^AP- 2 »
&P 1 nV »
XP
2
AJ
—
kp
1 ft=l h= 2 fc=l
donc
[Ae<]=AP£(p), si A.€ [0, 1[ ;
M
[Ae*] = AP£(p)-AP 2 + si A > 1 . (9.72)
ft=l
On obtient visiblement l ’égalité
M
<fc<)=fc, -lX e‘]--ÿ^ --k > î< j> ) + fc> 2 (®-73)
fc=l
217
qui peut encore s ’écrire
[M
<U,>= 7 Z T + W + ^ ( V J ____t
kP 3 (p>) (9.74)
ft=i
5. Trouver l ’image opérationnelle de la fonction M {Xe*). On a
OC OO %
P i « <W>~‘*-»P j ^ ^ - ^ p î^ dy =
rxj x
Xp r M( y ) d y „_ M O /),...
£(/>) lPP j — Jp«------>-pP j - ÿ Z T * » ’
1 [M
le calcul des intégrales donne
IX]
Xp M (k)
l M(Xe*) e~pt d t =
£ (p) ■xp 2 kP
M(X)\
h= 1
donc
[X]
M {î.e0 = ( ^ 5 ~ 2 ^ - ) + M «• (9.75)
fc= l
Soit maintenant la fonction
O (À.) = 2 Æ=l, 2, d>(À) = 0 pour À.= l, (9.76)
h^.%
de façon analogue, on obtiendrait
[>-]
® M = Xp ( 2 9 - ) + ® W . 1 6 ] 0 , oo(. (9.77)
k=l ft= i
k=i h= 1 h=l
ou
Z(p) .
2 m « { 4 } - S(2) £(2p)’
ft=i
[e<]
or (cf- (9*61)) I ^ j ' = S I M-WU donc
fc=l
[«*]
2 < ‘ w { p } = r a - 2 0 “ *>i-
h= 1 fe=l
7. Montrer que si cp (n) est le nombre de nombres inférieurs à n e t simples
avec «, on a
[X] oo
<9-80>
k= 1 k=l
1
Dans (9.79), posant X= —f multipliant par
u (A:) et sommant on obtient
Æ K
oo oo
fX(Æ) Z (p)
2 ^ { 4 } - ' 2 k2 Ê(P + 1)
ft=i ft=i
ou (cf. (9.62))
oo OO
y P(ft) f et ) _ t _6__ Y (p (n)
^ k \ k ) jx2 -Zj nnV
h= 1 n = 1
219
3. Equations aux différences finies. Dans les équations aux
différences finies on étudie généralement l ’opérateur aux diffé
rences
A /M = f i t + 1] - fi t ). (9.81)
L’expression À/ M = / U + 1] — / M s’appelle différence du pre
mier ordre, l’expression
A2/ [il = A (/ [t + 1] - / M) = / lt + 2] - 2/ [t + 1] + / M
différence du second ordre, ou différence seconde. Il est aisé d’établir
par récurrence que la différence d’ordre n a pour expression
n
f [ t + i) = ePf 0)
f[t + l) = e v j ( p ) - ( e v - î ) f ( 0 ) ;
on a f (t) = f (p ) ; donc
A /m = /R + i]- /m = (^-i)7(R )-(^-i)/(0).
Et
Af[t] = ( e ? - l ) ( f ( p ) - f ( 0 ) ) . (9.89)
d’où
A2/ [t] = (ep- î ) [ e p~ l ) (/ (p) - f (0)) - A/ (0)],
ou
A2/ [t] = (ep - i f f i p ) - (<* - 1)2/ (0) - (t* - 1 ) A/ (0).
En appliquant de proche en proche (9.89), on obtient l’image opé
rationnelle
Akf [t] = (ep - 1 ) V {p) - (eP - 1)kf (0) - (ep - 1 )*"*A/ (0) -
- (ep - l)ft-2A2/ (0) - . . . - (eP - 1 ) Ah~lf (0). (9.90)
221
En notant
ep - 1 = r, (9.91)
(9.89) s’écrit
r [/ U] — / (0)] = A/ [i]. (9.92)
En posant / U] = (1 + À.)[*] — 1 dans (9.92), on obtient
r [(1 + X)m - 1 ] = (1 + À)[<+1] — (1 + X)[t] = (1 + X)[t]+1 - (1 + X f \
d’où il vient
r ( l + l ) ,,1- r = ( l + l ) ™ ( l + l - l ) 1
OU
( r - X ) ( l + X)[,1 = r;
et
—r—X = ( l + ^)[<] X ^=— 1. (9.93)
En dérivant k fois par rapport à X, on obtient
r __ f*]([*] — !).■.([<] — k + i ) tA n [i-fc], (9.93)
k ! (1 + À)
( r — X ) h+i
OU
222
d’où
L ( r ) { x ( t ) - x (0) - .A f f i 0> } + c0 + ^ +
i c n-x
H" *** T" r n- i =/m .
Ici
cQ—x (0) clq-J- Aæ (0) -j- . . . -f- An (0) &n~\ ;
n- 1
ch = S Amo: (0) am_ft ; fc = 0, 1, 2, (ra— 1), (9.96)
m=k
donc
n- 1
(r) fc=0
xi [t] = T j ^ f [ t ] et x2[ t } = 2 ( a ^ o ) - - ^ - ) - ^ .
fc=0
De toute évidence, xx [i] est la solution de (9.85) qui vérifie les
conditions initiales nulles.
Il est aisé de prouver à partir de l ’opérateur L (r) que [i] =
= L, (r)
. , / [i] s’annule pour t = 0, 1, 2, . . ., (n — 1). En effet,
fti rn - i
l ’opérateur L ^ ■, ainsi qu’il suit du développement de L ^ en
fractions élémentaires, est réductible à une fonction (cf. (9.94)).
yU
Supposons que L ^ = O [i], il vient
et.
Or (cf. (9.9))
[<]
(p [t] X f [t] = s 2 <P — k]f (k), où 5 = 1 — e~p = e~p (ep — 1) = e~pr ;
fc=0
donc,
[<]
(t) = T w f w y e ~ pr ^ <f>[t — k]f{k),
k=0
224
Le second terme
n- 1
Ch \ 1
(9.101)
* < /•)= 2 (Aft* ( 0 ) L(r) / rft ’
ft= 0
de (9.97) est visiblement solution de l ’équation aux différences
homogène associée
a n A nx L] + (Zn.jA” -1 L] + . . . + a x àx L] + a Qx L] = 0 ,
avec les conditions initiales données. La recherche de cette solu
tion se ramène au calcul de l ’opérateur rationnel R (r). On peut
effectuer ce calcul à l ’aide des règles exposées au § 5 pour les opé
rateurs rationnels R (p ), en prenant, certes, soin de remplacer p
par r, i.e. en utilisant les formules (9.93) et (9.94).
E x e m p l e 1. On demande la solution de l’équation aux différences
troisièmes A3x [d — A2a; [d — 8Ax [d + 12a: [d = / [d, qui vérifie les condi
tions x (0) = 0, Aa: (0) = 0, A2a: (0) = 0.
On a
L (r) = r3 — r2 — 8r + 12 = r3 + 3r2 — 4r2 — 12r + 4r + 12 =
= r2 (r + 3) — 4r (r + 3) + 4r (r + 3) = (r + 3) (r — 2)2.
Donc,
1 __ A B | c
r + 3 + r —2 + (r — 2)2 '
De toute évidence,
A = lim r + 3
1 1
C = lim (r 2)2
r-> - 3 L( r) 25 ’ r-*2 L(r) 5;
d (r —2)2 .. d 1
5 = lim
r->-2 dr L (r) ~ d r r + 3 ~ 25 •
Et
r + 3 = (l_3)M = ( _ 2)m, r —2
3t<]
et
(r
par conséquent,
<pid î
25 ( ( - ^ - ÿ ^ + l ^ - 1!
et (cf. (9.100)), pour t ^ 3, la solution cherchée s’écrit
[t-i] [t-i]
*[<]= 25
25 ^2 {( —2 ) C * ~ ^ 3^“ 1 -*^>" / (A
v'vr)+-|-
15 2 [ * - 1 - * ! 3[*-2- ft]/(*).
fc=0 k=0
M n . i (ep) = b nep .
il vient
71- 1
M (e») x [<] = (1 - e-*) S M k (<?) x ( k ) + f [*].
h=0
La solution est donc de la forme
71—1
Mfe (eP)
x [ÿl —'M IpV\ /
m (eP) + ( 1 —e v) 2 M (eP)
x(k). (9.103)
fc=l
s = 1 —e v =
r+ 1 ’
i — S=
1+ r’ (9.107)
et (9.107) entraîne
228
g(k) , alors
Si g[t] = r 2
k=0 ( r + l ) ft+1
oo n
d’où
[<]
7 / [*1 * g[t] = e~v 2 / ( ^ 1 — f y g ( k) Pour t < i
h~0
et
[t-i]
f f [ t ] * g [ t ] = 2 i f ^ - ^ ~ k) g ( k) P°ur t > l - (9-109)
h=0
Calculons
1 ( —1)nrn
r + 2 / [*] = 2 2n+i /m -
71=0
On a (cf. (9.90))
n- 1
rn = A 7 [i] + 2 rn~hA.hf (0), (9.110)
h=0
donc
t ± s-m = 2 t a " /w +
? i= 0 n= 1 h= 0
OU
OO OO
1 ( ~ l ) w
r+ 2 / m = 2 2n+1 An/ m + 2 Ak/ ( 0 ) 2 2n+1
71=0 k= 0 7l=fe-fl
oo
( ~ l ) n A 7 [0 r ( —l)feA7 (0)
2n+1 r + 2 ■*—I 9ft+1 y
71=0 h=0
ou encore
7 ^ 2 -= 2 + + [ A"/W - 7 + A”/ ( ° ) ] •
229
Comme r + 2 = ( — 1 )M, il vient
u - 1] [i-i]
7 ^ 2- f [ t ] = 2 f ( [ t - n - k ) ( - i ) h= 2 ( - i ) [<- 1]- fem =
fc=0 k= 0
[/-i]
= ( - i )[<-ii ^ ( - i )kf(k).
k= 0
[i- 1]
2 i(i)-l‘= S (9.112)
fc=0 n= 0 n—0
ZJ
S / ( * ) ( - ! ) » - S Lri g f f m (9.113)
ft=0 ?i= 0
[<-U
2
h=0 v 1
(1 +mX)^+1 = 2
n—0
(i+ ^ ) - [,,2
n= 0
^n+l •
— (9.114)
n -ij
7£ r /[< )= 2 / ( [ * - ! ] - * ) (!+>•)*,
7^ r /W =d +^ 2 (T^ r - (9-115)
230
Compte tenu de (9.110), il vient
r^ / r a = - 2 ^ r /w =
2=0
oo n - 1
A n f [ t ] 1
= ~ y. Xn+1 2 i Xsn+l
r 2 A"/ (0 ) =
71=0 n= 1 ft=0
A71/ [0 __ rn-h
= - 2 ^ - 2 A*/(0) 2 Tôîr>
72=0 h=0 n = h + 1
donc,
OO OO
A n / \ t ] A ft/ ( 0 )
7 é r /w = - 2 Xn+1 t^ t 2 XM ’
72=0 fc=0
OU
An/[«]
- é r / m - d + ^ S ^fc+i
- ^ - S^ An+1
k= 0 72=0
,-t ^ f M th V An/7 (U
(0)J +n
k! 2j n! 1 ’
fe=0 72=0
2 - j r - < T A ( 2 1/* ) = 2 f - t n.
h = Q 7 i= 0
231
1 1
Supposons que -r-
A
= 1 -------,
p
alors
1
__ a___ et __ —
^ p -1 ’ p -1 ’ l+ \ 2 /> - l 1+ ^
J_
2
1
P 2
Par ailleurs.
h
t
2
L, 2 - 1_ H ________
1 l 1 1
P T \ P 2
V f(k)
i{k) = y^ 2_ (t 2 / (fc)
1 --------- r 2h
1+x £ <*+«* i P 2 T
2
h=0
et
oo
~ oo oo
donc,
oo OO
oo t
L (P) bn-i
— xQ— y - — • • • - y f ] = / W - èo ~ n7l-l »
où
L (P ) —p n+ a n -iP n 1+ • • • + ao >"
n- 1
bfo ^i 3's@/s—h 0, 1 ’ . . . ^ Tl 1),
s=ft
d’où il vient
n- 1
x (t) = 1 xn bu
+ (10.4)
L (p) f(t) L{p) 2
h=Q
Cette formule donne la solution de l ’équation (10.1). On voit aussi
tôt que le second membre de (10.4) est une fonction n fois dérivable
qui vérifie les conditions initiales.
La première partie de la solution (10.4), soit
r m -M îL (10.5)
Xi i l > ~ L (p)
233
est la solution de l’équation non homogène (1 0 . 1 ), qui vérifie les
conditions initiales milles, la seconde partie, i.e.
71—1
( 10. 6)
*w - w = VS= 1 t ^ t - (ia 7 )
Multipliant (10.7) par (p — Xp,), on obtient
P—K
~LW Ch + ( p - ^ ) 2 pl \ v »
z ( p) = 1 =V 1_____
KP} L (p) ^ (p —Xv) L' (Xv) •
V— 1
En vertu de (5.44), on a
n V _<
Z^ = S XVL' (Xv) ’
V=1
= S T S l ï V / (T) d x - (10-8)
V=1 0
234
Si L (p ) possède dez zéros multiples,
^2 ••• A<r, ^rH-l» Xr+2 , • • • > hjit
alors
L(X) = (p — Xl)r (p — Xr+l)(p — Xr+2) . . . (p — Xn) = (p — U f Lr (p),
où
r {p) = (P ^r+l) (P ^T+2) • • • (P ^n) »
et la fonction z (p) est représentée par la somme de fractions élé
mentaires
c\r
2W - T Ù f - T=xT + ~ p -h ' ■ + • • • + (p-x,)-- +
■'r+i
+ ■p — Xr+i + P hn ’
OU
Cl v
z(p) = S + 2^ ^P — K (10.9)
L{ p ) £1 (p — Xi)v
v = l vr iy v=r+l
ou
sr (p) =
M/>) •
De (10.11) et (10.12), il suit
~{r- v)
C\v — (r —v) ! (v = 1, 2 , .. ., r). (10.13)
235
On déterminerait de même les coefficients c v. Le produit de (10.9)
par (p — Xp,) (p = r + 1 , r + 2 , . . n) donne
n
P ci v cv
(p—K) S + Cp, -f- (p — Xu)
L (P) v= 1 ( p - K ) v P ’
v=r+ 1
dans (1 0 .2 ), on déduit de (1 0 . 6 )
(10.17)
236
Pour la définition de la fonction ^F (p) = ^F (t), en vertu de (5.43),
(10.7), (5.46), (10.9), il vient
di
■Ri ?o 4- j i (t) dx J = E0 sin où
dt C
dont l’image opérationnelle est
E0(ap
Lp[HP) — io] + Ri (P) + 4 " P'2 - f - CO2 9
d ’où
237
Les opérateurs figurant dans la dernière égalité peuvent être exprimés à l’aide
de fonctions élémentaires:
Li0P2
Lp* + Rp + ±
________i0Rp________
Fig. 40
ou
1 R2
(ùi LC 4L2
En particulier, si
R2
= 0, alors
LC 4L2
Li0p2 inR
ip exp t exp
Lp2+ Rp + —
(-éO 2L
R2
Pour < 0, on a
LC 4L2
Lipp
Lp2-\rRp+—
r = i »exp( — 2r t ) c h( l / / i Ê ? ~ ~ n r *)—
ipR i?2
exp
4L2 LC
2L l / * 2.
K 4L2
4 L2 LC
R2
et pour > 0
LC 4L2
LipP 2 ! R \ i0R ( R \ .
r = exp ( — 2 L ‘ ) C0S 2 L^ 6XP ( —2L ‘) Sln
Lp2+ Pp + —
238
Donc, la forme de la solution dépend de la relation qui lie R, L et C. Pour le
dernier terme du second membre de (10.22), on a
?oP % exp sin (o0t.
C (l,p2+ i? p -j-i-) LCtOn
E0(ùp2
L’opérateur admet le développement
(p2 +(o2) +
dxn
dt «nixi “h &n2x2~l~ • • • "I- ^nn^nt
^ € ]0, oo[.
On sait que tout système d’équations différentielles résolu par
rapport aux dérivées supérieures des fonctions inconnues se ramène
à un système d’équations de la forme (10.23). On cherchera la solu
tion du système (10.23) qui vérifie les conditions initiales
xi \t=Q = x°1, x2\t=o = xl, . . xn\t=o = Xn. (10.24)
Le système (10.23) peut encore s’écrire
n
-^ -= 2 * = 1 . 2 , . . . , n. (10.25)
s= 1
A l ’aide de la formule (10.3), ramenons le système (10.25) à un sys
tème d’équations algébriques
n
Pxh ( p ) = ' E aksXi (p) + px%, k = 1, 2, (10.26)
S= 1
La forme développée du système (10.26) est
(«Il — p) x i ( p ) + a 12*2 (p) + •• . + ^lnx n (p) = ~ Px i,
&2ixl (p) + («22 — p) x2 (p) + • • • + « 2 nxn (p) = ~ Px 2 (10.27)
« n l^ l (P) + « n2 «- 2 ( / ? ) + . . . + ( « n n ~ P) xn (p) = ~ Px n .
240
Soit
#11 —P #12 #ln
#21 #22 —P • • • a Zn
A (p) = (10.28)
^ s (0 = ^ftS( p ) = (10.30)
(10.35)
16-0936 241
ou
k =\ k= 1
Compte tenu de (10.32), il vient
n t
Xs (0 = 2 [ (0 + [ fk (T) %s (t - T) d%J . (10.37)
fc=i b
De façon analogue, on pourrait considérer un système plus général
d’équations différentielles linéaires de la forme
71
d2xk , u dxk
+ bVk ^ ■+ cvhXk j — / v (0 » (10.38)
2 ( &vk
k =i
dt2
v = 1 , 2 , . . . , n,
avec les conditions initiales
Xk (0) = a h, x'h (0) = pft, k = 1, 2, . . ., n. (10.39)
L’image opérationnelle du système (10.38), avec les conditions
(10.39), est un système d’équations algébriques en les fonctions in
connues xk (p) :
n n
2 vkP2~t~ bvkP ~t~ Cvft) Xk (p) — /v (p) -f- 2 KftP2 bvkp) CX>k-f- «vftPpft,
ft=l ft=l
v= 1, 2 , . . . , n. (10.40)
Une fois qu’on a trouvé la solution de ce système, on obtient la
solution du problème posé par passage à l’original.
E x e m p l e 1. Trouver la solution du système de deux équations diffé
rentielles ordinaires linéaires
(10.41)
- ^ r = — ax + g (t),
242
on obtient la solution cherchée
y(p) = 4-
3 p +P l 2 p + 2 +1 6 p —2 ’
r,_x 1 p i 1 p
Z(P) “ 3 p + l -*- 3 p —2 *
La formule (5.43) donne la solution désirée:
z (0 = - i - e - ‘+ i - e+
(10.46)
En appliquant cette formule à la fonction tx (t), on obtient
x (p)
t2x (t) = ( — l ) 2 p JL
dp2 (10.47)
]■
De façon analogue, on obtient aisément
d3 r x (p)
(10.48)
(10.49)
dh
En développant l’opérateur dans la dernière formule, on aura
'k\ (k — v) ! - (V) , _ N
!**<0 = 2 ( ~ 1 )V( ; ft-v x (P) =
v_0 v, V / P
2 = <10-50)
v= 0
Pour obtenir l ’image de la fonction thx^r) (t), il faut, dans (10.50),
substituer à x (p) l ’image de la fonction x ( t ) = p rx (p) —
— p rx (0 ) — p r~1xt (0 ) — . . . — px(-r~i'>(0 ) :
ou
dx (p)
dp = — (p
\ 1 +' yp ) x{p) + px (0 ) + a;' (0 ) ;
d’où suit la solution
p2 7)2
x{p) = c p ne 2 4- p ne 2 j" [pa; (0) -f a:7 (0)] pne 2 dp. (10.54)
/* = P%he 2 - 2*/*.,.
Donc,
2 k
h = - Ç S ( — l)s 2 ssf (* jp * -» ,
«-o \s/
et
a; (p )= cp -V ~ + 2 ( - 1)*2 *sl^j i- 2«
1. — (ù(p)
, - L, . , ~ yr, . <
0 +-w + ^ E r] , vIJ.
1— co (p) (10.58)
x '
p[l/ f—
<p>,‘ ..
fi>(p)] (10.59)
V '
est représentable par une intégrale de Laplace. En effet, dans le
ICO(p)]*
demi-plan Re p ^cr 0 >> 0, la fonction p ( l — (ù(p)) est analytique
et vérifie l’inégalité
[(O (p)]*
p ( l — (0 (p)) <
247
fonction et la solution est donnée par la formule
oc
771=0
OU
7 1 - 1
v ! dll+1u(x, 0) iu ( 0)
— 5 # ï t -------------------------------------------------------- ■
“ p
ramène l ’équation (10.60) à la forme
Tn m n v -1
249
pour Z ;> 0, où cp (x) et Y (x) sont des fonctions continues par mor
ceaux données ; / (Z) appartient à S et est continue pour Z >> 0 ;
a, b et c des constantes données.
On cherchera la solution de ces équations sous la forme u (x, t) =
= u (x, p). Les équations transformées (10.62) et (10.63) s’écrivent
251
il vient
t
u (x , Z) — cp (x) - t x¥(x) = - ^ - q (x, Z )= j (t — l)q(x', l) dî'
0
ou
o
f
J
0
J
f( t - r ‘s © 4
d’où / (t) = g (t) pour tous les t >» 0 .
b)
A Y i ( P ) Yz(P) B
O-- - i------1— r— i— o
Yi(P)
Yi(p) £/ A2 V2 (p) Bz A —i------ 1— B
1----- 0 o------ 1 i----- o O—_ Y2 (p) ------ o
] *
—
Fig. 43
Y i (p ) i l = E; t1 = -ÿ i1(p) E ; Y 2(p)i2 = E ; i2 = ■ E,
donc,
et
= E, ou y± (p) y 2 (p) p
1 1 Y i (P) + Y2(P)
ŸÂP) y 2 (p)
Ainsi, la résistance opérationnelle Y (p) d’un circuit constitué
de deux branches en dérivation, de résistances opérationnelles res-
254
pectives (p ) et Y 2 (p ), est égale à
Y 1 (P) Y 2 (p) 1 1 1
Y (p) (11.4)
Y i( P ) + Y«(P) ’ Y(p) y i (P) ~ y 2 (P) *
Les quantités^-—- ^ ^ , sont appelées conductances opéra-
Y ( P ) ' Y i ( P ) ' Y 2 (p) ?? , . .
tionnelles du circuit. Donc, dans un montage en dérivation la con
ductance du circuit est égale à la somme des conductances opéra
tionnelles de chaque branche.
M o n t a g e e n s é r i e . La deuxième loi de Kirchhoff donne
Yi (P) i + Y 2 (p) i = E ou (Y1 {p) + Y 2 (p)) i = E.
Donc, la résistance opérationnelle Y (p) d’un circuit formé de deux
branches en série, de résistances opérationnelles respectives Y x (p)
et Y 2 (p), est égale à leur somme, i.e.
y (p) = r , (P) + (p). (ii.5)
En d’autres termes, dans le montage en série, la résistance opéra
tionnelle du circuit est égale à la somme des résistances opération
nelles de chaque branche.
Ces deux règles permettent souvent de calculer très rapidement
la résistance opérationnelle de circuits complexes. Soit par exemple
Yj (p)
( y~iy~i(p(p)) +y y22(p)(p) + n ( p ) ) ( ^ ( p ) + n ( p ) ) ^ ( p ).
Yi (p) y,(p)
Y i (P) + *L(P)
4 - n ( p ) + n ( p ) + n (p)
Les circuits ne sont pas tous forcément une combinaison de
montages en dérivation et en série. La résistance opérationnelle du
circuit de la fig. 45 ne peut pas être calculée avec les règles précé
; _ H~Éq et (11.13)
1 2
~i~ ( •” ~2~l>+1) Z« ~ °-
De façon analogue, on a clans les circuits A-l.r 31~21-B et 4N-2N-3N-4N :
-f- h + z; ( i ^ p ) + z , (ii± ^ î) + A i, = e -,
= Q /z + i / z ')2 .
Z — Z'
, = _________( i / z - i / z 7) 2 y z - V z 7.
1 ( i / z + y z o ( y z - y z') y z + i/z ' ’
^ = _________( y z + y z 7) 2 ^ y z + v z 7
2 ( Y z + y z 7) ( Y z — Y z 7) y z - y z 7‘
y^ = Y Y + m i y 7e
+ Y ) \
V z'+ V z' \V z'-V z>
Portons cette solution dans (11.18) et (11.19) pour déterminer les
opérateurs M 1 et M z. On obtient le système d’équations en M x
et M %:
[(Z + Z' + 2Z0) A, + (Z - Z') A\] Mi +
Z o = ^ -; z = - |_ ; Z' = 2PÀ; z; = \.
On a alors
Vïpx y 2p 2p_ l
2P + 1
Ai = A2— 2p — 1*
v m + Y Y 2p+l
260
Les équations (11.20) s’écrivent:
[ ( ^ - 2p) ( f f + 0 + ( 2 F + 2 p + 2 ) (I fq r l) +
+ [ ( i - 2p) ( i i - î r + ( i + 2p + 2 ) d ^ r +i ] ^ = ° -
On remarquera que le coefficient en est nul dans la dernière
équation. En effet,
v+i
( i - M i i ï - î r + ( i + 2p + 2 ) ( f e - î )
( Z p - i \N+l r (1 —4p2) (2p + l) 1
\ 2p + l / L 2 p (2 p —1 ) 2p
f2 p + 2 =
/ 2 p —i yv+ i r (2 p + l) (2 p + l) . l + 4p2 + 4p
\ 2p + l j L 2p ' 2p
N+i - ( 2 p + l )2 + (2 p + l )2
2P
donc M 2 = 0. Calculons Afx:
r (3 + 4p2)(2 p --l) (1 4p2) (2p 1)2~| m 2
L 2 p ( 2 p + l) ~r 2 p ( 2 p + l )2 \ 1Vli X ’
i d + î ) [ 3 + V - 4 p 2+ 4 p - l ] ^ =
= i ( f T ï ) 2 <1 + 2 ^ M ‘ = T £ ;
^ (2 p -l)M i= 4 , d’où
Et
i _ n/r An _ 22pE
pÆ /(2p
2 p — i1 \ n _
_ 22ÆpEp (2p — 1i \ n~ i
/ 2p —
71 ^ (2 p—1) \2p + l j X (2p+ l) \2p + l /
p— 1 \ n —1
.Sp
-
*0-4) K
En utilisant la formule ^1 = — j = L n (t ), on obtient
t 1\ n
1 \n P 2
e 2Ln(t )=- 1 1- “1 1
p+ p+— / P+ T \ p + T
261
donc, la solution cherchée est de la forme
E —-
in (^) = X Ln~i (t) e 2 , 71 = 1, 2, . . N, N + i.
(11.21)
‘ > 0 )'
qui vérifie les conditions
u= 0 pour x = 0 , £ > 0 (11.22)
(11.23)
73
H
*O
O
V
£2
II
Il
L’image de l ’équation (11.21) est
d2u — .
— - = Pu — p (® > 0 ) (11.24)
avec la condition
u(x, p) = 0 pour ,x= 0 (11.25)
La solution générale de (11.24) est
ü{x, p) = l-\-Aex^/ p ^r Be-x^/l\ (11.26)
où les « constantes » A et B dépendent généralement de p et se déterminent à
partir des conditions aux limites. La limitation de la solution lorsque .x^-oo
entraîne que .4 = 0. De (11.25) il vient 0 = 1-|-P. Donc,
u{x, p) — i —e
O+IX
262
La fonction “ e % est analytique sur le plan tout entier des p sauf en
l’origine des coordonnées, donc elle est univalente et analytique dans le plan
muni d’une coupure le long de la partie négative de l’axe réel. En vertu du théo
rème de Cauchy on peut remplacer l’intégra
tion le long de la droite (a — ix, a -f- ix) par
une intégration le long d’une courbe quel
conque d’extrémités o + ix ne coupant pas la
coupure. En particulier, il est commode d’éten
dre l’intégration au contour de la figure 48;
ce qui donne
cr-f i t
I
j+ ]+ (11.28)
J AC CD DE EF FB
Finalement
icp
n ’«P
yp+pt e x ^ &e " +eeîCPse1cpi dcp_
J-
f 2 + e e i(P
dp = i dtp.
DE DE
- j- JX
£ei(p
-ît
363
Et
jt itp
liml f = lim fJ <- x V e e 2 -f- eeicP.i dcp= 2 ju. (11.31)
?’->-0l J e-*0
DE -n
Î j e x V i - * P 2+ tP) d r = l - l -
o-ir 0
En vertu de (11.27), la solution du problème est
.1 e~**c o (11.33)
o
Cette intégrale peut être calculée à l’aide de la théorie des résidus [19]. Soit la
fonction
f { z ) = e ~ tz\
| e~ui du = — • (11.34)
0
Sur la droite %=h, on a
e-t(o+ih)2__ ethze-toz ^cos gtho—isin 2 tho).
La partie réelle de la dernière expression se distingue de la fonction à intégrer
d’un facteur constant lorsque h ■ . Pour cette raison étendons l ’intégration
2t
au contour de la figure 49. En vertu du théorème de Cauchy on aura
(11.35)
M + H = ° '
T II III IV
264
ou
R
R VT
J-J
I -R
? dl =
V* J dl',
x2 R
e *e
-R
II
Sur les segments II et IV, où x = -±R, on a
x*_
\e-t* ^e-tlR*-*) e-tR\
c
donc, en supposant i > 0, on trouve \ 0 lorsque R oo. Dans (11.35), en
I I ,J IV
passant à la limite lorsque i ? ^ o o , et utilisant (11.34), on obtient
__ .X2 oo
VK ~ 1T
V* J
d’où, en comparant les parties réelles,
OO __
e
-/&2cos zEO 4/
t > 0.
T
(11.36)
0
En vertu de (11.36), l’égalité (11.33) devient
_i iîl
du (ni).. 2 e“ 4f
(11.37)
ÔÆ
Tenant compte de ce que u (0 , t) — 0 et intégrant l’équation (11.37), on obtient
1 sc
(x, — 2
ht dy.
j" e /lt
0
Le changement de variables ç = —-r=- ramène la dernière égalité à la forme
V^t
__ l/2Ï _ _|2_
u (x, t) — 1 —e~x ^P = J / — j e 2 d\ =
0
X
2
(11.38)
Vu •/
0
D’où il suit visiblement que u (0, t) = 0, u (x, 0) = 1.
A remarquer que le calcul opérationnel permet de déduire très facilement
l’égalité (11.38). En effet, la formule (7.11) donne
1 Al
V pe-^P = it
~\f nt
265
or
(11.39)
_ -xVÏL
u ( x , p) = c p ( f) e
On a
-* V I
= e rfc ( ~7= ~^= 1—Grf ( ~7=r) , (11.45)
\2 Y ai> V2 Y a t r ’
doue
=_
.« (x , />) = - ]1 // l J r i,/~ p
| j / © S h [ j / - £ - ( * - |) 4 +
b
+
8,1 ( V ^ T 1) °
La dernière égalité peut se mettre sous la forme
sh l/"-L(Z_a:)‘| 1 r—
+
sh( V i ‘)
267
Posant | /
r —P = q, on obtient
oo
q sh {qx) sh [q (l — £)] _ 2 ^ / knx \ \
Sh (ql) l 2 j Sm ( l j \ l )X
h=l
X <r l[.
k2n2
u( 0 , p) = 0 , u (l, p) = cp (p),
d’où
sh
( V j x )
u(x, p) = cp(p)
sh
( / T')
268
et
d I*
u (x, t) = -jp \ cp (t)¥ (a :, t —%) d%,
ou
sh( v ^ - H
T (z, t) =
(/? * ) ’
sh f x\
Pour calculer l ’opérateur ------------= ----- il faut le décomposer en fractions
sh { V i r l) _
élémentaires. La fonction méromorphe ^ ^ où possèdent des
/cTt
pôles simples aux points qk — + i ——1 k = i , 2, 3, ... Son développement
b
en fractions élémentaires est
a: 2 (— l)h . / fcJta: \ A . . 7 7,
1 >, Sin —-— j = 0 , X £] —I , l \
l n s—i k
fc=1
269
Eu développant l’opérateur — clans (11.56), pour x =£ l, on obtient, compte tenu
de la relation précédente,
oo k2jx2al t h^n^ax
. . 2na sr\ 7 , . vr . / kJtx \ ï*
a(x, t ) = -----— 2 j k{ — l)h sm ^— — j cp (T) e l'i clx.
h= I ü
(11.57)
P r o b l è m e 5. Calculer la température d’un fil homogène fin, de section
constante, chauffé par un courant électrique d’intensité constante. La tempéra
ture est nulle aux extrémités, celle du milieu ambiant est constante.
Mettons le problème en équation. On sait que 1) la chaleur rayonnée est
proportionnelle à la surface et à la différence de températures; 2 ) la quantité de
chaleur dégagée par un fil traversé par un courant d’intensité i est proportion
nelle à î2 et à la longueur de ce fil. Donc, il faut résoudre l’équation
dU
dt
:h — r,------- bu-\-a,
" d d'
æ£]0 ,i[, t >0, (11.58)
où k, a et b sont des constantes, avec les conditions aux limites
u (0 ; t) = u (i, t) = 0 , t > 0 , (11.59)
et la condition initiale
u (x, 0 ) = 0 , x £]0 , /[. (11.60)
L’équation transformée s’écrit
, d2u
■(b —
|—p ) u-—
|—a —0
dxl
avec la condition
u (0 , p) — u (/, p) = 0 .
Si
P-\-b
« -V k
la solution de l ’équation transformée est
c1" » ( t ~9
u(x, p)-.
P+ b
-
Cet opérateur vaut
/r b
* (t-* ) v
u.(x, t) = — <( 1 -
2 £ k
{ \~ tt2 l'I JXjX
exp | — | b-\- k-j^- j t j sin —-— 1J
4a
n y r n;2 ,, , "i (11.61)
?!.=(J (2 n + l) Ù+ /C— (2 /z-hl )2
u(x, p) f(p)
sh
(V -jr!) " sll( l v 1)-*!.]'7
sh
(/- £ 0
En vertu de (11.55), il vient
sh ( \ f JL A °° hîai,tt
s \V a l X , 2 ^ ( - l) f t 12 . / Àm.-r \
"TT \ il " jnx 2^-J
j /c s in ( — )
/t=l
- ï 1)
Remplaçons x par l — x:
oo k~3X%at
sh[ V i =(i-—c)j— = i- X 22 sn
SJ 11 /ï su
//c \
l knx
L n. 2 j k e ,n ( — )*
sh h=l
(/-fO
donc,
et
7X/X
sin J ( 2 /u —
|—1) J)2ji2rU
X
^ n S 2/n+l
7?l=0
* J)2jt2f/r
X j c l* I(T)dT. (11.64)
0
P r o b l è m e 7. Sur un cylindre infini de rayon a, la température est
maintenant constante (u0 = 1 ) . On demande la température en un point quel
conque du milieu extérieur à l’instant t, sachant qu’à l’instant initial la tempé
rature de ce milieu est nulle.
271
Le problème se ramène à la résolution de l ’équation différentielle
(«-65)
avec la condition initiale
u = 0 pour t — 0 et r Ç] a, oo[, (1 1 .6 6 )
et les conditions aux limites
u = 1 pour r = a, t > 0 et lim u (r, t) = 0 , t > 0. (11.67)
L équation transformée s’écrit
d2u 1 du
dr2 r dr
La solution doit satisfaire les conditions
u= 1 pour rT=a et lim » (r, p) = 0 ,
7' OO
Kq (vr) eP*
u(r, t) = - K0 (va) p dp, y > 0. (11.69)
2 xii
y — i oo
La fonction ■==——\ est analytique dans le plan complexe muni d’une cou-
K0 (va)
pure le long de la partie négative de l’axe réel. Pour les grandes valeurs de | p |,
on a la représentation asymptotique ([2], chapitre VII)
Ko (V’’) ^ e v(r-a)
IC0 (va) V r
où v est le même que dans (11.68). L’intégrale (11.69) est uniformément conver
gente sur les intervalles [r — a, 0[ et [0, T], de variation de e et t donc la fonc
tion u (r, t) est continue sur ces intervalles. Mettons l’expression (11.69) sous
une forme commode aux calculs. A cet effet, considérons l’intégrale
1 K0 (vr) _Tt dp
2 xii Ko (va) p (11.70)
K0 (vr) ePt
“ <r' ,) = -2ÏÏT J
K0 (va) p
r
272
où r est le contour de la fig. 50. En étendant le contour T aux bords de la cou
pure et tenant compte de la singularité du point p = 0 , on obtient
uu
1 r J 0 (av) Y 0 (rv) — J0 (rv) Y 0 (av) e~9t
u(r, t) — i dp, v
n J 0 (av) + Y o (av)
274
on déduit que pour tous les r
a r s "1
u(r, 0 = j J 0 (rv) J i (œv) — dp,
2k
0
où v = J,* ou encore
k
d’ou
a2
cp (t) = 1 —e 4 ht
et
u ( 0 , t) = l —e .
P r o b l è m e 9. Un fil métallique AB de longueur 21, de diamètre 2a
(fig. 51), placé dans un milieu homogène infini est traversé par un courant d’in
tensité /. On demande de trouver la
distribution de la température le long de
ce fil à chaque instant t en tenant comp 1
te de la chaleur rayonnée dans le mi
lieu ambiant. La température du fil et L
du milieu ambiant est nulle à l’instant l
------------
initial (t = 0). Les extrémités du fil
sont maintenues à une température cons / 0 B jc
tante nulle.
On résoudra ce problème sous les
hypothèses suivantes: Fig. 51
1 ) la température du fil dépend uni
quement du point considéré et du temps :
Tx = Tx (x, t), x Ç [—l, l], i.e. nous supposons que la température du fil est
constante en tous les points de la section perpendiculaire à l ’axe du fil;
2 ) le milieu ambiant est anisotrope, i.e. la chaleur se diffuse uniquement
dans des plans perpendiculaires à l’axe du fil. Donc, la température du milieu
18* 275
ambiant T2 dépend de x, r et t :
T 2 = T2 { x , r, t) x 6 [—Z, Z], > a.
Il s’agit donc de résoudre les équations [5] :
â2Tx 2naX2 / dT2 \ 0,24I 2R Tici 52\ (11.76)
dx2 A,x/ \ 57* /,>=<z A,x/
et
c2? 2 = d2T2 , 1 dT2
k2 dt dr2 1 7* <??• ’ (11.77)
dr2 r dr ) ’
où
2nk2k
Kf '
Les solutions u (x, t) et ux (x, r, t) doivent réaliser les conditions initiales
u (x, 0) = 0, x 6 [—Z, Z] (11.80)
ux (x, r, 0 ) = 0 , r ^ a, (11.81)
et les conditions aux limites
u (—Z, t) = u (Z, t) = 0, t > 0, (11.82)
ux (x, a, t) = u (x, t), (11.83)
lim ux (a;, r, t) = 0. (11.84)
(11.85)
( 11 . 86)
La solution doit vérifier les conditions aux limites
ul \r=a = u et lim ux= 0 , (11.87)
7* -►oo
ux (x, r, p) = u( x , p ) (11.89)
/ tt) ’
donc,
<9uj ../T ^ ..
dr r=a = — 1 1/
f -r------------------
!Ci >.---- ~ u (x, p) ;
K /i)
et (11 .86 ) s’écrit
Posons
ch x ft (P)
1 k
u (x, p)
h(p) h (P)
ch l V
Pour calculer
U (x, p) = U (x, t)
on se servira de la transformation d’Efros (cf. § 7, pt. 3). Soit
ch x
/ î •= ^ (*, p) ;
* ' V T
de toute évidence.
F [ x , fe(p)] d r
^(2, P) /z(p) j Y (g, *)<P(s, (11.92)
277
ou
cp^, t) = F (x, p) et ¥ (ç, t) = ^— e ^h(p).
Si q alors
= / T
cli
cp (x, £) = 1-
e^ + e'^
e J g _ p e-/g
cl1 l V ~ T
e- ( l - x ) q i e- a + X ) q
= 1 -------------------C---------------= 1 — (e-(i-3C)g-}-e-<i+3C)g)-}-
1 -}-e_2ig
-{- (e-(3 ^-^)g-j-e“(3 i+a:)g)— ... = 1 —erfc ( —-— ^Lr-\ -4-erfc ( ——- x_ ■\ —
' 2V ht l \ 21/ h t /
t ( -----—
— erfc 31-- ^—\i -fI erfc
f / -----—
3i— \-x \
(11.93)
V 2 1 f ht ! \ 2 Y kt /
ou
(-D 71 1 \ 2 Jl2ÿ
< P ( 'T ' , ) = ~ 2
n=[
2n — 1
exp
i2 X
(2n—1 ) Kx
X COS
21 (11.94)
Montrons que les conditions du théorème 5, § 7, sont réalisées. De (11.94)
il suit
oo
278
entraîne que pour les | 2 | suffisamment grands et arg 2 Ç [—jx, jx], on a
(‘ i s d „ , (11971
O V i) ' ( ’
donc, dans (11.96), on peut passer à la limite lorsque B 00 et l’on aura
1 H?> (i V p ) __ 1 (• H?> (i V'z) 1 dz
i \ / p Hl0v (i ]/ p) 2 îii j f / a > ( n / 2) i ] / ; 2 - P ’
Pour déduire cette expression, on s’est servi de la formule (cï. [26], page 983)
f f < » ( - z ) = - e ~ vnH<*> (2).
1 (i V p ) ^
iV P (i V p)
= j_ r /o(i/p)yi(i/p)-/,(i/p)yi,(i/p) i <» .
00 __ __ _ __
HJ /s(Vp)+y?(i/p) V p p+ p’
or
279
donc
i gj11(i v p) 2_ F_ _ _ _ _ i_ _ _ _ _ _ dp (11.98)
tVp Hÿ'UVp) " “* ] n(vp)+YHVp) p(p+<>) '
Soit
S (p) = ia y T v 'f)'
'Cl H»’ ( i a V ^ t ) '
De toute évidence, h (p) = p -j- kS (p) (cf. 11.91)). Pour démontrer (11.95),
il suffit donc de prouver que Re [S (p)] ^ 0 lorsque Re p ^ 0. Cette propriété
découle immédiatement de (11.98), puisque
________ 1___________ p dp
(11.99)
Jo (Vp) + *1 (1/p) P+ P "P"
i T evt-%h(P) d
*(*’ *>= ! ET [ -----— 7 > °’ (ll,l0 0 )
y-ioo
, - X l S(pe1Jt) - p ( t - £ ) f e -A|S(peijt) - p ( t - s ) _ ^ _ | ;
On remarquera que
: , > T „ 1 , A
H!?’ \ ■
( - / «
/ T
(■ /■ f:)
Posons pour les x réels
(11.103)
En vertu de
//;■' m = - h ( r ) - - ( Y , un),
Ho1’ (x)--=J2 (x) + iY0 (x),
il vient
a‘lA (A + ^ i (AHA A') —iYo (Al _
„ , rx | f r /rs
“ w + “’ w = ------------/ s w + y § w ------------ --
g i a (g) a ( g ) + y ~ i (g) y 0 ( g ) ] + j g [ j 0 { x ) y 1 (x ) — y 0 (a) a (x)] ,
A(A + n (g)
or
A (as) Y x (x) — J 1 (x) Y 0 (x) =
Kx ’
donc
g [J q (g) j i ( g ) + y ~ o (g) a (g)]
A (g)+y?(g)
__2_______1
,i!) Les fonctions u (x) et v (x) ont été calculées dans [7].
281
(cf. § 12 ), on peut prouver que
w (z) ~ — lorsque x oo
v (x) ~ —x lorsque x oo.
Donc on aura
s (pc‘”) = “ { a V { ; ) - ü’ ( “ V ît)-
L’expression définitive de l’intégrale (11.100) lorsque t — £ > 0 sera
o
(11.104)
En vertu de (11.101) la solution peut être mise sous la forme intégrale
t
u (x, «)= J <P (x, £)dg +
- t^u a ■I) dp
Jl <P(«, l) sin
~9~'
(11.105)
où cp (x, t) est donnée dans (11.93) ou (11.94).
Le calcul de l’intégrale (11.105) appelle quelques remarques. Si l’on se
sert de la deuxième expression de la fonction cp (x, t) (cf. (11.94)), on peut inté
grer sur £ et des calculs peu compliqués donnent
iUt t\ 4 ( —1 )n (2 n —l)axx
<*• , ) = - i r S i r r r cosJ— 21 x
71=1
. ( !n 1 \2 k n 2 ï
l-exi. { - ( y ) — VI -------
(j — lL ))n (2n — î) nx
X — cos —------ ^ ------ X
1 \2 kn 2 JV XJ 2/1—1 21
("- t ) l2 n—1
— \v (ÿ)cos[*A,ü(ÿ)]| +a(ÿ)
X
dy
U2—ku (//) —coj2+[Xt; (i/)]2
thjyï
1 \2 kn2
CO <x(y) = e a2 Kv(y). (11.106)
- ( " - t ) l2
On peut utiliser celte formule lorsque l est petit devant j/"i, i.e. i > i2 ;
on peut alors admettre que exp j~—t ^ —J« 0 et compte tenu
282
de ce que
Nous ne nous étendrons pas plus sur la formule obtenue, car dans la pratique,
ce sont ou bien l ’état stationnaire qui découle aisément de la dernière égalité,
ou bien le régime non établi, qui présentent le plus d’intérêt. Etudions le ré
gime non établi.
On supposera donc que t est petit. Si ]/7 <C l et | x \ < 61, 0£ JO, 1[, alors
l+ x 3l + x
— > 1, t = - » 1 , etc.
2 V kt " 2 Y kt
Donc, dans (11.93) (£ ^ t), on peut considérer que tous les termes, sauf le pre
mier, sont nuis, d’où
cp (x, i) s ; 1.
Dans des calculs plus fins, on prendra
283
Donc, l ’intégrale envisagé vaut sur cet intervalle
a a
f JÜÊ-dy.
J n ,} y
o o
Sur l ’intervalle ][5, oo[ on se servira de l ’expression asymptotique des fonctions
u (x) et v (x), soit: u (x) ^ et v (a;) ^ —x.
Indiquons pour conclure comment calculer la température du milieu am
biant. De (11.89) il vient
( * / £ )
ih (x, r, t) ■ u ,(a:, t)t).
(“ y •£ )
Soit
( ”' l / -f )
v J îU -= < S > (r , t), (11.109)
t )
donc
ju
Trouvons la valeur de l’opérateur (11.109). On sait que H,01) (iz) = K0(t),
Posons 1 / —- = v. Il vient
r kx
(D(r, t) K0 (vr)
Ko (va) '
284
où C est le contour de la fig. 53. En étendant le contour C aux bords de la cou
pure et en tenant compte de la singularité du point p = 0 , on obtient
OO
0?(r, t) = 4__ L f Jo(av) Yo (rv) ~ J0 (rv) Y0 (av) e-P* dp, (11.111)
« J ^0 (ov) + y§ (av) P
0
où v = | / ^ " . Pour arriver à ce résultat nous nous sommes servi des
égalités (cf. [34 ])
.n
19 TT7
K0(ze 2 ) = ---- - { / 0 (z)-fY 0 (z)},
.n
“^9 TT7’
Z 0(2e “)= { / 0 (z) -f iY 0(z)} .
Sachant <£> (r, t), on peut à partir de (11.110) déterminer Uj (x, r, t). Ce problè
~?-S -fi
C'(l, l + 0 ) - C ' ( l , l - 0 ) = - - ^ C e a +-^Ae C ~ ^ B e c = -l;
d’où
^ ^--Ls
v fe p »
yj _ ^ C 21) O /-r c ^. ^ 1 u~ s\
2^-e . B 2fe » C ~2p” e ~e )-
Donc, la fonction de Green est
c (x+^> T (*"*>
—e ] lorsque x £ [0, £[,
- W [e
G(1, *) =
c -7 -(aî+6) T a ~x)
~2 ^~ Ie —e 1 lorsque x£]Z, oo[.
La solution de l’équation (11.116) qui vérifie les conditions aux limites (11.117),
(11.118) est
ou
U(x, p ) = J G (Z, x) Çotèl + T T <Pi ( I ) ] dfe=
= 7 7 \ [e e ~e ] cpo (Ê)dÊ+
p f r - T (6-*) - T (^ >
2c [e —e ] tpo (£) +
286
X P
- - ( ï +e)
—e ]<Pi (1) dl +
2c J Ie
0
oo V v
1 r “T (l~x) ^+ë)
~t ~2ôT7 j ie
le —e
— e ]fP i(l)^ =
°o x/c
X /C oo
j
+ "2" J
_ i r _
91 (* —CT)) e~vn dr\----y \ cPi («1 —x) e~m dr\,
0 x/c
En posant
(x) ®0 = cp0 (x) pour x ;> 0
4>o («) = —epo (—«) pour x < 0,
®i (x) = cpx (x) pour x^ 0,
<t*i (x) = —cpi (—x) pour x < 0,
on aura quel que soit x
®o ( — x ) = ~ CI)o (*)i ( — ac)= — Ox (as),
donc
OO oo
0 o
et
t
U(x, 0 = -^- j^ o (^-rci)+® ° {x — cf)-\-~ j <!>! (x — ex) di. (1 1 .1 2 3 )
-t
P r o b l è m e 11. Trouver les oscillations propres d’une corde fixeé
à ses extrémités.
L’équation différentielle des oscillations de la corde est
dhi _ 1 dhi
dx2 cl dt2
(11.124)
avec les conditions initiales
u (x, 0) = / (x) (11.125)
ut (x, 0) = g (x) (11.126)
et les conditions aux limites
u (0 , t) = u (l, t) = 0. (11.127)
287
Ce problème se ramène à la résolution de l’équation
c
pour x^B„
p
g a, *)=
‘4 4 )
sh ( - 7 - ) sh[ ’7 (i“ ;r)] pour x >
sh
(f)
D’où il vient
iL
u (*.p>= j G(£,*) [ - £ / (?) - — ,-r(S) ]<!■!=
0
» s h ( A U h r _ p £ z ii]
-j-ffffl- '■ 4 , - - - - - U +
(4) sh
< shr £ £ i J L i Sh ( - ^ )
+j f/ffl-1—c, ,4 Kc 1dl+
*(4)
s h ( J i ) shp l p ï >
+7 '» ■
sh
(4)
dl.
+ - ] ‘®
x sh
(4)
En posant — = z, on obtient
288
donc
OO
shz£shz(Z—x) 2 vi , n l , / A-rcS \ . kn(l —x)
I ", ,— ~ ~ ~ t 2 ( - 1)'1 sin ( - r ) sin i î-2. /C2J12
— sh zl h= 1
z ~lr ~
uu
2 vi . / /fJtE \ . / knx \ ( knct \
= T 2 sm ( — ) sin ( — ) cos (— )•
h= 1
De façon analogue, on a
shzJZ—•|) sh zz 2 ^ .. / knx \ .
2 vi t knç, \ / knct \
— sh z l
= t 2 sin ( x~) sin l- r ) (cos î )’
z h= i
oo r
sh z (Z—£) sh zx 2c . ( knx \ . / kn£ \ (* / knct \
■sh h — 2 sin ( — ) sin ( — ) J 008 ( — ) * =
h=l 0
oo
0 1 . / knx \ . / /cji£ \ . / knct \
= 2 2 - s î sm ( — ) sm ( — ) Sln ( i )•
ft=i
Ainsi
Sp
««(0, p) = 2T
ou
udu
j g-p /u«+T* / 0(U) l/p2+l
l/ u 2 + -r2 / p 2+ l
En faisant la substitution u2 = fi — T2, il vient
uu w
JT J0
f
f e"Pf/ 0 (]/f2—t 2) dT= e~PnF (T, ri = -- 1 — g -x V p + ï
/ p 2+ l
(11.147)
La formule (cf. (7.11)
a
y - pe- V ap = —L ^ e ' TT
V Ht
19* 291
entraîne la formule
y ^ ÿ ^ e-V^(p+a) = _ L - <f +
y Kt
u(x, p) = » * (-£ )
p2 -f-co2
ch ( 4)
En calculant cet opérateur, on obtient
• ( <ù x \ ^
Sin\ ~ ) . . , 26 v ( —l)n sin knx
U(x’ û)2 sin (ùt ■
+ m (O2— k\a2
sin knat, (11.155)
cos
2 kjl
(-£) 72=1
JX / 1 \
où kn —— f n — J . On suppose qu’il n’y a pas de résonance, i.e. (û =j=- akn.
P r o b l è m e 15. Trouver l ’équation des oscillations transversales d’une
tige homogène de longueur infinie, oscillant librement sous une impulsion S,
appliquée au point x — 0, perpendiculairement à son axe.
Les oscillations libres d’une tige homogène obéissent à l’équation
d2u •2 diu n
dt2 " teJ-= 0 ’ (11.156)
où u (x, t) est l ’écart de l ’axe de la tige pendant les oscillations transversales,
f i J
di u
dx*
(a ]/"2p)4 u = 0. (11.164)
2 Vt
erf e ¥ dl, (11.169)
' 2 1/ 1 ) l/ n J
on obtient
x (l+ i)
erf [x (l + 0] = r7 = \ 4 (11.170)
y si J
v o
Le changement de variables
+ *1
ramène l ’intégrale (11.170) à la forme
2x
294
s’appellent intégrales de Fresnel. La méthode la plus simple de calcul de valeurs
de ces intégrales fait intervenir les fonctions de Bessel. En posant z = - j - ,
on obtient
Z Z
(11.173)
e- V ? sin ^ = C (_ 2 = )_ S ( j = ) ; (11.175)
par conséquant
V^sin (a V ^ ) = C ( - S = ) - S ( - £ = ) . (11.176)
ntt \y ntt
1 1
En utilisant la dernière formule on ramène l’opérateur u (x, p) de (11.166)
à la fonction
, Sx f l , / f / . a 2# 2 . a 2a:2 \ .
u(x' ‘^ î 4ËE JTa ?i ï\[cc;r
i ï ^ V 7 ( smi r + c o s— ) +
jit2 JW
sin- -cos
+ > (î ?b ) - U 7 3 ) - ! f e t e l ' ') +
+ £ (T) —C (T) | »
, <xx
ou T= — .
Vnt
Si dans le problème que nous venons de voir, on applique instantanément
à la tige une force Ç, qui restera constante, on obtient l ’équation des oscillations
transversales de la tige en remplaçant S par — . En effet, les conditions sont
P
les mêmes à la seule différence que
K*3(0’ *) = l f 7
et
«*3 (0 , />)= 2EJ
^ ’
donc
u (*, P) = 8Æ /a3 1_e~ax Vp (cos ctx Y~p-(-sin ax V p)
pVp
et
a2x2
sm-a,*x
2~2
•COS ’
u<i- « > - * &
0
21 )+
a2x2
+5( ? i H ( Vv k ) ) Æ= ^ { I *+
t
a 2x 2
296
Dans ce cas (cf. (5.66))
x{t) = x(p),
x' (t) = px (p) — pxo, (12.3)
x" (t) = p zx (p) — p?xQ— pxi,
où x 0 = x (0 ) et Xi = x' (0 ).
Eu égard à (cf. (5.61))
w ( fT L) = w l x (t ) e ~p , d t = - ) t* ( t) e- Tidt’
il vient
tx (t)= -p ± (^ i). (12.4)
(12.5)
De (12.3), (12.4), (12.5) on déduit
tX'(t) = - P ± [ é i Ê = m l = _ dx (p)
( 12 . 6 )
dp L p J ^ dp
p £ ï { p ^ ( p ) ) - P ÊJ - + p £ î { d f } ) - n ^ ( p ) = °,
OU
+ y w ] - n2* ^ = 0 ’
ou encore
(l + t f i^ + { p - j r ) ^ + ( j r - n * ) x ( p ) = 0 ( 1 2 .8 )
Dans cette équation différentielle, p = o + ix est un nombre com
plexe. Pour la résoudre, faisons le changement de variables p =
= sh z, x (p ) = th zw :
dp
1 + p2 = 1 -f- sh2 z = ch2 z, dz ch z.
dx (p) d(th.z-w) dz _ / w , , dw \ 1 ___ w th z dw
dp dz dp \ ch2 z ' ^ dz J ch z ch3 z ch z dz ’
d2x (p) 3 sh zw 2 dw th z sh z dw , th z d2w \ i
dp2 = ( ch4 z + ch3 z dz ch2 z dz + 4 -z=
” ch z dz2 \/ ch
297
3w sh z dw thz-shz du) th z d2u;
ch5 z ch4 z dz ch3 z dz ch2 z dz2 *
dx (p) ( J2 - _ re2 \ ~ / ^ = _ ^3w shz
sh z ■
(i dp 1 \ p2 / ch3 z
du; du; d2w , / i 2 \ ( w , th z du;
ch2 z dz
•th2z dz th z - | ^ + ( sh z - i h v ) ( s h ch z dz / ^
:r(p )= th zu; = c 1 - ÿ = = (p + Y p2 + l ) n +
+ C2 (p+yy+D y
y i+ p 2
298
Lorsque rc = 0, la solution de l ’équation (1 2 .8 ) s ’écrit
x(p) —J 0 (t)»
]/V + i
Cette fonction a été examinée au § 7. Lorsque n > 0 l ’expression
(P + Y P* + l)n tend vers l ’infini avec | p |. Donc cx = 0. Posons
c2 = 1 , il vient
-n
x(p) = ( V p 2+ i + p )
T /V + i
En remarquant que
V P2 + 1 + P =
V p 2 4-1—P ’
on déduit
x{p) = O V + i-p )”
V p 2- H
La régularité de l ’opérateur x (p) découle aussitôt de l ’égalité
X
(/ ’) ~ 7 r ( 1 + 7 r ) 2 ”•
En se servant de cette égalité on peut développer x (p) suivant les
puissances de — pour | p | > 1. On se limitera aux premiers termes.
P
On se servira de la formule du binôme de Newton
(1 + x f = 1 + - f x + a (1g ~ 1> + (12.10)
+ 3 1
2 = i _ J _ + JL
\ ^ p2 ) 2p2 ^ 8
donc
1 3 1
£ “T Q X
(1+^ ) 2 (1 + V i + y ) ~ i i 2P* • s p *
8 pi
1 3 1
= 2 -n ( l T
2p2 ' 8 piQ
\ * 1 2V lt>/>4
3 1
( l + ^ ) ' 2 (l + j / l + ^ P = 2- [ l 2p2 8 p4
«• n n n ( n -\-1 1
22p2 +1 16p4 1 8p4 ' 1-2 24p4
F (p) 1
P l / p ^ + ï
O V + 1-p )”
300
remplit les conditions du théorème du § 8 . Elle possède deux points
singuliers p 1 = i et p 2 = —i , qui sont des points de ramification
dont les parties réelles sont nulles. Comme F (p) est un opérateur
régulier, F^ - remplit les conditions du lemme de Jordan. Pour
construire le développement asymptotique de Jn (n) lorsque t oo,
il faut calculer les premiers coefficients du développement de —jp-
dans les séries
i ( 2)
^ = 2 et IS É . =2 c™ {p + i f f .
v=0 v=0
On a (cf. (12.10))
V W + î = V ~ i V p + î = (p-i)T | / ( 1 + ^ ) 2 i=
=V2i(P- ^ ( i + E = L f = v 2 ï ( P- i F (i+4-(£5i)+
+ 1-2 (^ r+ -)=
± 0 0
= ]/2 i |^(/> — i) 2 ( p —i ) 2 + -32 "(P 0 2 + • • •] » (12.14)
2 _
VV + 1 = Tl /72 is ( p _ i ) "T ( 1 + r)~
1
2 3
= w [ (p-i) 2 -ir te -v 2 ~ w32 ( p ~ ^ 2 + • • • ] • (12-15>
^ ( p ) au '
p
on remarquera que
? (P) 1 n" . ( - i)n
p 1/ p2+ l i/y + i
En remplaçant et + 1 par leurs développements (12.14)
y rp2+ 1
et (12.15), on obtient
1
~\f2i
( (P~i)2 + ^ - ( P ~ 0 2 + •••)]*=
301
2 + n {-i)n ( ~ — ^r +
I n (n~ D 2i \ ( —0 n /_ 2,
+ 1-2 — ) - ÿ W (P~ ] + "' '
Donc,
( 1 ) _ (— . _ ( 2 ) _ 4 k 2 — 1 ( — i)n
c° — F IT ’ 2 - * V 2 (•
1
Comme = 0 , il n’est pas nécessaire de calculer les coefficients
__ Jti
et 4 2). Pour calculer ]/2 i il faut prendre i = e 2 , donc Y 2i =
jti
= Y 2e 4 et
/J ti A Jti 1 /u n . Jt \ .
c<„ = e(T - ^ - T ( 2)- T = ^ - (- + - K
/J ti t A Jti (u n . Jt \
4 k2— 1 \ T + ni' n ~ T 4k2— 1 ■ ( t + X /
4" — e —e
4<y 2 4i l/ 2
Le développement de-^-— -au voisinage du point p = —i se déduit
de façon analogue. On aura
( Jtn , Jt \ .
? —+TD
^
c (o2) = —
V — 2i 1/2
( Jtn n \ .
"X^X/*
C2 _ 4Ï ]/X 2 7 = ~ 4i 1/ 2 *
2 / , JtK n \
“ F -^ -cos (* 2 4 )•
(12.17)
302
Le second terme est
. / un U \ . / Un U \
4 ^ 2 __ \ e ' 2 11 — e 2 ^
r ( - i ) ' 3/2=^ 2 r ( - i ) ^ •
Or r ( ——) = —2 ] / n , donc
c« c(2D + fi-»ic(22) _ 1/ " T 4n2- l ( + nn n \,
T *3/2 K ni 8t S1 r 2 4 / ’
et
° T f r r Ù W î ^-p)” + ( ^ - 4
303
d ’où
Y n (t)~ V (12.23)
De (12.23) et (12.17) suit l ’indépendance linéaire des fonctions
Jn (t) et Y n (t). Ainsi, toute solution de l’équation (12.1) est suscep
tible d’être représentée par une combinaison linéaire q /^ (£) +
+ c^Yn (t). On prouve que le point t = 0 est singulier pour Y n (t).
Ceci vient du fait que t = 0 n’est pas un point régulier pour l ’équa
tion (12.1). Par analogie avec l ’égalité cos (p ± i sin cp = e±i(Pt
on peut introduire les solutions de l ’équation ( 1 2 . 1 ):
(7) = J n (t) + i Y n (t)
H ^ ( t ) = J n ( t ) - i Y n (t). (12.24)
304
Les fonctions cylindriques H™ (t) et H™ (t) s’appellent fonctions
de Hankel.
Toutes les fonctions cylindriques étudiées ici sont prolongeâmes
dans le domaine complexe, i.e. on peut envisager les valeurs de
Jn (t), Y n (t),(t) etH (n (t) pour les valeurs complexes de t. En par
ticulier, de (12.13) il vient
it \ n+2h OO / t \n+2h
It ]
Jn (U) = 2 k\ (ra-f-Zc)! k\ (n + fc)!
h= oo fe=0
La série de droite est désignée par I n (t) :
a r h (12.25)
•MO = 2 k\ (rc+fc)l
fe=0
on obtient
In(t) (12.29)
1/2nt V 8* + ’ ' *]
20—0936 305
Donnons sans le démontrer le développement asymptotique de
K n (t) lorsque t — oo ;
Kn(t)~e-‘ ] / £ ( l i2 iz ± + . . . ) . (12.30)
Dans les applications on se sert souvent des fonctions cylindri
ques avec leurs modifications, notamment les fonctions
V oo
t»
/ v( 2 1 / î ) = ; 2 2
/c!r(v+&+i) (12.31)
k=0
V oo
th
/ v ( 2 1/ ï ) = f2 2
fc!r(v+/c+i) (12.32)
ft= 0
et
r v(2yï), k ., (2 y t). (12.33)
De (12.31) il vient
Jf t + V 1
t 2 i A 2 V~t )= 2
fc=0
Æ !T(V + A:+ 1) =2 fc=0
A:! p h + v ’
^
1
d’où t 2 I v (2 ÿ t ) = ~ e p .
De là suit (cf. (5.56)
—\ J_ .T
(4 ) 2 / v ( 2 1/<*) = • £• «’ . (12.34)
P^
de façon analogue,
( t ) 2 A.(2 . (12.35)
2. Polynômes de Laguerre. Au § 5 (5.7) on a introduit les poly
nômes de Laguerre
n
i „ w = 2 ( - dè ( I ) 4 . (12.36)
fc=0
n
ou k . Si l ’on remplace — par dans (12.36), on
k\(n —k) - A:!
obtient l ’image opérationnelle des polynômes de Laguerre:
n
L „w = 2 ( - D kU ) i r -
h=0
ou encore
i „ w = ( i - - ) n. (12.37)
306
L’égalité (12.37) peut servir à la définition des polynômes de La-
guerre. En vertu de la propriété 4 du § 5, il vient
^ W = ^ ( l - ^ ) n= ( ^ î ) n+1. (12.38)
Si l ’on met cette égalité sous la forme
6 lLn (0 = P W(p_j_i)»+i,
et eu égard à (cf. (5.46)
P / t^e-t \
(p_|_l)n+i — [ n\ ) ,
et à (5.23), on obtient
<12-39)
De (12.37) il suit
t
L n+i( t ) = ( i —---)n+1 = ( l —^
- y ) L n ( t ) = L n(t )— | Ln (u) du.
0
Donc,
t
L n (t) — L n+l (t) = j Ln (u) du. (1 2 .4 0 )
o
(12.38) entraîne
W - i „ « ) = ( ^ î ) n- ( ^ ï ) n+, =
t
= j e~uLn (u) du,
î.e.
t
e~l (Ln. t ( t ) — L n (t)) = j e~uL n (u) du. (1 2 .4 1 )
De l ’égalité
- 7 ( ‘- 7 r - ' ï ( ‘ - T r
il suit (cf. (5.61)) compte tenu de f(t) = f(p)
l
4 ^ - = j / ( » ) du--tUf); (12.42)
20* 307
on a
ou
P ( 1 - P ) ^ - + «5(P) = °. (12.45)
Séparons les variables
(12.46)
308
en se servant de (12.39). Une intégration par parties donne
oo
j tmL n (t ) e~* dt =
o
_ tm d n -1 ( t n e- t \ “f°° _ f ° +TO. t d ^ ( t» e ~ J
~ »! d t”- 1 ( »! / I m ) t dt»-1 [ »! ) d t'
t= 0 0
Si n = 0, L 0 (t) = 1 et l ’intégrale (12.46) se calcule sans peine.
Elle vaudra
oo
| dt = m\
o
AT
Supposons que n >» 0. Alors lim -j—(£ne- *) = 0 pour r 6 10, n — 1].
*-►0 a t
Ceci s’établit aisément si l ’on applique la formule de Leibnitz pour
calculer la dérivée d’ordre r du produit £ne-<. De toute évidence,
et
donc
OO
j L\{t)e~l dt = 1. (12.51)
o
309
On sait que les égalités (12.50) et (12.51) traduisent le fait que la
suite des polynômes de Laguerre
£„(*) = i ,
L l (t) = l - t ,
L1(t) = ± - ( 2 - 4 t + t*),
\f(t)\ze-*dt<oo, (12.53)
0
alors la série
n= 0
s (12.54)
310
converge en moyenne vers la fonction / (t) avec nn poids e~*. Cela
veut dire que la limite
n
lim ] / (0 — 2 ak^h ( 0 e *(11 = 0. (12.55)
7 l-* 0 0
h= 0
0 o
de Cauchy-Bouniakovski entraîne
OO OO
“> - T <12-59>
L’égalité (12.57) devient ici
oo 1 \2n
oo /^----- ;—\
\ ‘ - 2a,- t d t = 2 [- w -
71=0
OU
1
(l + a)2 Zj \ l
l + 2a 1+ a / ‘
y ( i ___î_\2n
n= 0
La véracité de cette égalité s établit immédiatement. En effet,
l
si dans (12.59) on pose k = 1 — , on obtient
u 00
t =t «' '"x 2
n= 0
Autre exemple : cherchons le développement en série sur les
polynômes de Laguerre de la fonction logarithmique
00
an = — "TTf j * 1 ^^=
0
- _ ( - < ) - ‘ ( -
n\
f 1 ( - l ) l F
J
t- n tne. , d t = _ 1
n
et pour n = 0
312
Pour développer / (£)en série sur les polynômes de Laguerre, on
peut se servir de l ’image opérationnelle de ces derniers. L’idée de la
méthode consiste à remplacer la fonction / (£) par son image opé
rationnelle
J (*) = f (P) (12.61)
et à développer la fonction / (p ) en série sur les puissances de
( H t)-
Si on obtient ce développement, i.e.
/(P) = 3 < * » ( ! - ; ( 1 2 . 6 2 )
n= 0
en revenant à l ’original on déduit le développement de
/ ( £ ) = § anL n (t).
n= 0
Indiquons maintenant une méthode pour développer f (t) en
série sur les polynômes de Laguerre. La formule
n= 0
entraîne pour p = n (n est un entier)
k= 0
Si désormais f (t) = f (p) et f (p) est un opérateur régulier, alors
pour | p | > p0
/« =
2 -j£ = 2 - r f (12-63)
n= 0 n= 0
et la série de puissances converge pour tous les ^ Ç [0, oo[ (cf. § 7),
donc,
oo n
/m = 2 (12.65)
n= 0
où O (t) = antn et le rayon de convergence de la dernière série
71=0
313
Pour calculer (1 — L (t))n avec la formule du binôme de Newton
il faut remplacer (L (t))h par L h (t). Ceci posé, on peut mettre (12.64)
sous la forme
/ « = S a „ ( l - L ( i ) ) ” = ® ( l -£(<))•
n= 0
Par ailleurs, le second membre de (12.65) est égal à
“ ( — l)n 0 <rî) (1) r m ( - t ( i ) ) n D<n)(l)
2j n ! L n \t) — Z j »!
n—0 n=0
d’où suit l ’égalité (12.65). Dans les calculs on s’est servi de la for
mule de Maclaurin
n=0
71=0
donc
<D (l) = e.
et de (12.65), il suit
^! Tl ! | T / H
= ( l _ | _ ± ) n+1~ (p-f-l)n+1 Z'n ^ * "
314
Pour clore ce paragraphe, considérons les polynômes généralisés
de Laguerre Lffi (t), oc >» —1. Ces polynômes se déduisent à partir
de la relation
(12.73)
n! dCn
315
On montre que les polynômes généralisés de Laguerre sont des
solutions particulières de l ’équation différentielle du second ordre.
tx" (t) + (1 + a — t) x' (t) + nx (t) = 0 .
Cherchons la fonction génératrice des polynômes de Laguerre. A cet
effet, multiplions les deux membres de (12.69) par Xn, | X | <C 1
et sommons sur n entre 0 et oo :
ta 2 (0 = 4 -2 r ( g t i i+1> ( 1 - ? ) " r -
n= 0 P n= 0
On remarquera que la somme de la série
oo
2 r (q + r c + l) z n
n!
n= 0
se calcule sans peine. En effet,
oo oo
2 r(4 î +1) [ 4 1
p1+ar(l + q) _ r(l + a)p1+a
(p-Xp+*)‘+“
et
r(a+l)p
f l nü a) ( 0 = ------
2 r nl +a *
«-o c -« lw [ f + - 4 ]
L’égalité (12.72) entraîne
_ _A_
ta e 1-*>
r(a-j-l) ’
par conséquent,
tx
e 2 v l ? ’ (o 1- X
72=0
(i —x)1+a
316
et
t%
1 -À
2 r 4 " ’ (0 =
n= 0
(i-^ ) l+a
f
J
= ^'
f tnL™ (t) f e ’ *dt ;
J
0 0
j Lp>(t)ir(t)<v* j in («n+V ‘) A =
+ 1) (12.75)
317
De la théorie générale de développement des fonctions en série
sur des polynômes orthogonaux, on sait que si une fonction / (t),
t 6 [0, oo[, est telle que
oo
[ If (t) | 2 f 4e~l dt<^oo
o
et le système de polynômes orthogonaux est complet, alors la série
de Fourier sur ce système est
S
7 1 = 0
“n L ^ V ) , (12.76)
(() i V ‘ dt
an = —------------------------ , (12.77)
0
convergent en moyenne vers la fonction f (t). Gela signifie que pour
les sommes partielles
&n (0 = S (t)
7 1 = 0
on a
oo
/ ( « ) = Ü anL ^ ( t ) . (12.79)
7 1 = 0
Si l ’on pose
Soit l ’intégrale
00 | a 00 a
r e-6|»+«^_e- y d| = (T f e- lf +T /a(2-|/(|)d|. (12.84)
0 P 0
On a
319
Cette égalité et (12.83) impliquent (12.85).
Pour a — 0 il vient de (12.85)
oo
^ - ^ - = / 0 ( 2 T/M). ( 1 2 .8 6 )
71=0
j J„(2
0
De (12.86) on a
J 0 ( 2 V i l ) J o ( 2 V ^ Ù e - ‘ dt = e - ^ 2 TTTF= e - ^ I 0 (2 V ¥ \ ) \
0 71=0
donc
(t ) « v ' = - £ J (2 V~%><$.
alors
^ „ = j / ( f ) j “ d t - L . j / a ( 2 i / f i ) i n+“ e-i<n.
Supposons que
w
j | f(t) Ita/2d t < oo. ( 12. 88)
A, = j / « (2 / * ! ) / (*)*•
320
En effet, sous les hypothèses admises (et. (12.88)), l ’intégrale
n\L£Ht) ^ T
7f ({t)) = YZ -r (re+a+i)
1 n w ■= Z
Y J[ r (n+ a + l) ^ (6 ) dg =
n=0 n= 0 0
oo oo
i n4 a) ( 0
- ^ ® 2 t £ & * -
n=0
w a
= f ( ® ’ ^ J«(2 V ü ) F(ï) d t
r (i+ n ) ^ ■
i- ( i- ^ r = 2 (-i)”( n ( i - - r - (« .e s )
n=0
La série (12.95) est convergente pour 1 — — < 1. Si l’on pose
[P I y
p = g + ix, on obtient P— 1
< 1 OU (O — l ) 2 + T2 <c C72 + T2,
1
d’où 1 - 2ff < 0. Donc, lorsque Re p = g , la série (12.95)
est convergente. De (12.95) il vient (cf. § 7, théorème 2)
W = g ( - 1 ) “ M>‘
r (i+n) Wz ', + 1> Ln (t). (12.96)
n= 0
En remplaçant p par s — 1, il vient
t*
^
T (s) - = 2 ( - 1>n (S 1 )(i . 2 2. L n,(S B>£ n(0- (12.97)
71=1
On montre que la série (12.97) est convergente pour i Ç ]0, oo[ et
1 1 t S'"1
Re s > . On admettra que Re s ;> -j . Dans ce cas / (t) = r ^
vérifie (12.53). La série (12.97) en la variable complexe s s’écrit:
n ( s — 1) ( s — 2) . . . (s— n)
= 2 ( - 1) 1-2 . -. n an, (12.99)
n—0
ou
or
donc
h — / '«Ntt ( g — l ) ( g — 2) (s — n)
Un~ K 1} 1-2 ...»
Par conséquent, si la fonction / (t) remplit la condition (12.53) la
série (12.99) est absolument convergente pour Re s >» -y. On a ainsi
démontré le
Théorème. Si
et
J< l / ( *) | 2e l d t C oo,
0
21* 323
la fonction O (s) se décompose dans le demi-plan Re s^> -^-en une série
d'interpolation de Newton absolument convergente (12.99).
Appliquons ce théorème à la décomposition de l ’intégrale
oo
1 r f8-* ts~le"*
dt.
T (s) j 1+e* •/ 1 + e~*
0
On a ici
1
f ( t ) = - 1 + et
et
f L n (t) e-i ^n(*)- dt ;
«n =
1 1+ e~i 1 + e*
donc,
oo oo oo
1 j* ts l dt __ / i (s 1) (s 2) . . . (s n) f L n (t)
T (s) J i + e * K V 1.2 . . . » J l + e* ^
0 1 n= 0 0 '
Res> y .
Par ailleurs, si Re s > l , alors
1 r 1
r (S) i !+«-* * = 2 ( - 1 )» F(s) j" £s n< 1dt =
n= 0 o
= S i w =?(!)(1- n
Re s > 1,
71= 1
\
est la fonction dzêta de R iem ann. Donc, pour R e s > y
oo oo
/ (0 = — Ei ( — t) = j ~ du.
t
324
On a
7(p) = l n ( l + p) (cl. 7.13))
OÙ
ln ( l + p ) = l n [ l - | ( l - i ) ] + ln2p.
Comme
/y»2 /y*2 -Y*77
ln (l-,)= -* -|—
il vient
/ i \«
“ ( i ~ —)
l n ( l + p ) = ln 2 p - 2 J„
n= 1
En tenant compte de (12.37) et de
ln jd= (1) — ln £ = — C — ln
on obtient, en définitive,
oc
ln(l+p) = l n 2 - C - I n i - 2 - % ^
7 1 = 1
OU
oo oc
oo
1 1
Comme L n (0 ) = 1 et 2 j ~2^ïï~ — ln y = ln 2 , on peut mettre
(1 2 .1 0 2 ) sous la forme
oo
—E i ( - * ) = - C - l n H 2 Ln (° 2^ — • (12.103)
77=1
J 0 (2 Y Xt) = e
n=0
d’où
2
/ , ( 2 y »)=«-*
knT i (t) • ( i 2 .io 4 )
n= 0
A noter qu’en faisant À, = —1 dans la dernière égalité, on obtien
drait la formule (12.67).
Citons encore quelques exemples de déduction de formules con
tenant des polynômes de Laguerre, de Legendre et des fonctions
de Bessel.
Exemple 1. Prouver l ’égalité
N-, Ln (t) t
Zj n+ l (12.105)
71 = 0
L n (t) fI __ /( Xt \ dX
t
2
Tl=0
n -\-1 \ exv( - — x)r - X ‘
Xt du
Posons u il vient X = ; dX- et 1 — X- et
l —X 1+ u (1 + U)2 1+ u ’
V L n (t ) _ r e t r j j dt.
2j „ +l - J 1+ u dw - e J 6
n= 0
2 £n(f)£n(Ê) = «eô(i-Ê).
n= 0
La convergence de la série équivaut visiblement à la convergence opérationnelle.
On a
2 Ln {t)Ln {l) = ^ ( l - _ ) n Ln (D
n= 0 n= 0
et ^cf. (12.59), où il faut remplacer X par 1 ----t* j
2 L n ( t ) L n (l) = p e - p^ = e^ô(t-l).
n= 0
Exemple 3. Démontrer que
Y W n (x) = - L —
^ / 1 - 2U + ;
71=0
1
en faisant X — 1 ------- , on obtient
P
1 P
1/1 2 U + A .2 y ^ p2_ 2pi z+ (p _ iy
V 2 p 2 ( l — x) — 2 p ( l — x)-\-l 1 /2 (1 — x) 2 ,
/ ( p— r ) i _ 4 ( l — x)
La relation
/ (a*),
Y p2-j - a 2
entraîne
„Pi f (ctt) — P p-p
________________ _____________
0V P -p l/"(p —|l)2 + a2 |/( p _ p )2 + a2'
fl 1 . 1 t f i + X
Donc, lorsque
P = T et a=~ V — x
(f+£ï oo /° ( - y ) Æ0 ( - y ) P°ur K L
2 ^ -^71 ( 0 Ln (|) (12.107)
2 1
n=0 K+ - y /ü ( t ) /f° ( 4 ) pour 5 > i *
+i
1
\ ny) dx--
-i , 1 *
n+T
il vient de (12.106)
+ 1 +1
2 Ln ^ Ln _■e
j '• ( r / r ± f ) '• / / / O î^ -
7i=0 n~^~~2 -1
327
I£ ji'l ^
■ = y , d’où x= '-r ------
1— x ÿ 2- \ - i y
2 , 4ÿ dy
1— x —
ï+ F et ix= T + W ’ et
+i
j' '• '• ( i / ^ ) i - = j '• ( I ) '• ( ¥ ) 7 T F •
-1 0
Or, on sait que la dernière intégrale (cf. [26] page 693) vaut 2 / 0 j K0X
,
2
1=0 «H—g*
A'
M t )-
^ (0
( i )
n—0 n~r~2
Exemple 5. Montrer que
exp > .l
V. i n p n{x)Ln{t) =
2Xx+w J / ayï=x*
]/" l — 2 \ x -f- V2
n= 0
pour | A, | < 1 .
On a la relation opérationnelle
«=0
2 "o ' ~ o ^ '1'
Dans la dernière intégrale, en faisant le changement
x
"t,
~\f 1 —xz
d’où il vient
dx = dl et 1 — x2 :
d + 6*)372 1 +S 2 *
on obtient (cf. [26], page 692)
1 OO
\ j ( tx ) x dx — (’ y ('/£’) __ [{ (t ) .
J0 0 l Tv / Ï Z ^ i J 1 — X2 - J J°m
0
l+ l2 0 {t) ’
donc,
O
O 1
2 W„WP„( ÿ) , im < i .
n= 0
Dans (12.108), en appliquant l ’égalité de Parseval aux polynômes de La-
guerre, on trouve
OO _i_
x U p I7 -1 i ^
À 0^—y) X
x J P H - 2 U + À2 + 1 - 2 ^ +à2 "j "“Vî —zkx+w
X J\
l aV i-y*
0 (\ l1-—2 2Xy
l y -f-
+ X2l*)
329
Or, on sait que
OO
Ç e" axJ v ((3a;) J v (yx) dx - 1 ^ / a 2 + P2 + 72\
76 ^ l ^ /*
Ç _J_(chr,) = 2e 2 K( e ~^) ,
2
ou en posant ch r] = t
donc
kp
2 ^ < 0 —~ 1» ( 1 ■- ~ ç i ) = 1° ( i + p) - 1° <1 + < 1 ~ Mp) ■=
n= 0
uu v-*->
= -Ei(<) + E i ( r- t x ) = j Ç d u- ] ‘- 1 iu.
t
1-k
?i=0
1 L P P
En substituant 1------ à k , on obtient -r - = —— = el , e~Pu = e t r\ (t — u),
p k p —1 p —1 '
donc
UU UU LW
^ Ln (t)L*®e- _ et f £ 2 rf„_e«f £2 ,, (ï _ u)
n -\-1 J a J w
71=0
330
et
et + ^ J du pour t <
Y L v (0 Ln (|)
( 12. 112)
y1 K+l |
71=0 ï*+6 ^\ dn pour t > £.
I
Exemple 10. Montrer que
°o °o
par conséquent,
OO OO OO £
p — T -P i
2 f /f« { 2 V \ ) l ne' "p | d£ = f
J J
0 0
dt tne~t
= «!1 i ------ — n+l = n\ dt.
t .1 (1 + pt)n
0
M '+ 'f)
En intégrant n fois par parties, on obtient
dn
00 °° (tne~t) 00
2 i K (2 ’l/'Ë )
Z \ A 0[ l V ü l e ?n e ” p ‘ d&— ^
A l - pn Jl* ^ n ____________dd tt —
- j\ 1+ dt.
0 0 0
De (12.113), on déduit la formule plus générale:
00 00 L ( ^\ V JC
e dç
2 j K q ( 2 V U ) l ne ~Pl dl = — ri j ^ P (12.114)
0 ü
Exemple 11. Prouver la formule
V
TJ —
\2
TT - s k (‘”K ° (2 1 /« •)) = 2 ( - l)v ( ") K , (2 V t l ) . (12.115)
v=ü
De (12.114) il vient
™ n OO
6
— -2 -
n\ f l he p dl
-J- j X0(2 y X 6 )|-p > > « e -^ < i|= 2 (-l)‘ (" ) j
p kk ! (^-j-£)*
k=0
331
or
~ e p = ( - ) 2 Jk ( 2 V t l ) et p ^ e - P Z = &n ) ( t - l ) .
D’autre part, la fonction / (|) = ICQ (2 ]+ XI) | n est telle que / (0) = /' (0) = . . .
• • • = P 1' 1 (0) = 0, donc (cf. [10], formule (16.19), page 174)
OO
0 2
donc
v= 0
2 = (2 1 / ï f ) ,
n=0
où £ > 0.
1
Dans (12.105), en remplaçant t par — et X par ^ , on obtient
(i+ i)(i- T Ir )’
2 (ttf)""»W = — 4 - « ,+5 ' = ( H - B « p
7 1 = 0
1+ 5
OU
(12.116)
332
Cette égalité est évidente pour n = 0. Supposons qu’elle est valable pour
•un certain n et prouvons qu’elle l ’est pour n -f- 1. Supposons que / (p) = / (t)
et B = — t — , Moyennant des restrictions adéquates sur / (t), on obtient.
oo oc oc
df (p) (12.117)
# / (*) = —P2 dp '
qui entraîne
n
k=0
ft+l+ n
fe=0
D’un autre côté,
— Pi ( y ) (12.118)
333
Si l ’on introduit les polynômes de Legendre Pn (x ), il est aisé de voir que
( 1)TCP n (2x 1) = P% (x)
et
(12.119)
Exempl e 15. Montrer que
où L ^ ) = —— L n.
dth
De (12.118) il vient
1 dn
(t)) = Pi ( - « * ( l ) ( nt k) i l - j ) k =
k—0
h= 0
Le calcul du premier membre nous fournit la solution cherchée.
E x e m p l e 16. Montrer que
p» (})• (12.123)
T, ^nLn ( 0 P* (x)‘
n= 0
On se servira des formules
oo
= p ( p 2 — 2 X p 2 - \ - 2 X p + X 2p 2 — 2 X 2p - \ - X 2 - \ - 4 x X p 2 - 4 x X p ) 2=
1 _ 1
___„ I 12 I 2 ( „2 P X— X2— 2xX , X2 \ 2
p( X + x teX) [ P + 2P l _ 2^ + X2+ 4 U + l - 2 À + X 2+4X .r) —
X2 ( i - 2 X + X 2 - \ - 4 X x ) - ( X - X 2 - 2 X x ) * - ] 2
(1 —2X+X2+4Xæ)2 J
= P (1_ 2x+ r - + ^ r s [ ( p + r i â X f » + b ) 1+
4 À 2z ( l - ; r ) H 2
+ ('l —2 X+X2 + 4^æ)2J »
d’où il suit
2 (0 (æ)—
n=0
1 t{ X - X 2 - 2 x h ) _______
- (l - a + x * + « * ) ' * / ■ - » + * ■ + « * 7| . (12.124)
2 f « . ( 2 y i ) j | ^ / u(2 i / i ( ) d |.
°° 00
1
- • ■ ' T Î T ( ‘- 7 T T ) ' - - ’ ^ [ T | T ( - 7 T T n -
=n
d*n (1 -f-1),n+l
Par ailleurs,
T F 7 ( < - r i r ) ’ - ik =; 0« - i , ( : ) y ï 1ï '^
donc
or
2 j g , (2 1/1) ^ / , (2 V i t ) i t = Pt ( ?^ T ) . (12.125)
CHAPITRE IV
1 i f (x, y ) d x d y = 0 , lim f l f ( x , y ) d x d y = 0,
*1 J a-»-00 «i^ v-ft
a -> o o
0 0 6-000 0 0
i.e. existe F(0, 0) = 0. D’autre part, pour a ^ 2 , b ^ 2, on a
a b
j e ptf (i) dt
o
T
entraîne que les intégrales partielles j e- ^f (t) dt sont bornées quel
b
que soit 0 , alors que la convergence ordinaire de l ’intégrale
(13.1) n’implique pas la limitation des intégrales partielles
a b
I F (p, q\ a, b) \ C M (p , q)
pour tous les a^ O , 6 ^ 0 , où M (p , q) est une constante positive
ne dépendant ni de a ni de b ;
2 ) au point (p, q) existe la
a b
e-(.a-a0)x-(x-x0)ye-a„x-T0y | f (x, y) | dxdy ^
a b oo oo
e-aax-x0y | f (z, y) \ dx dy^. j* ^ e~c°x~x<>u | f (x, y) | dxdy «< oo.
o o
D’où suit la convergence de l ’intégrale
oo oo
er**-*«f(x, y ) \ d x d y s z j <J„X-X0y | j (_xt y) | dx dy. ■
0
On démontre [9] que l ’ensemble des points (a) est une courbe
continue non croissante qui partage le ax-plan en deux régions :
l’une, D lf définie par
a>a(^),
( A£] — oo, OO[),
x = a (X') -f- X,
l ’autre, Z)2, par
| a<a(X),
(XÇ] — oo, oo [).
1 x = a (X) + X
L’intégrale (13.1) est convergente dans D i et divergente dans D2-
Sur la courbe a elle est soit convergente soit divergente. La courbe
continue non croissante a s ’appelle caractéristique de convergence
de l ’intégrale de Laplace. Pour p, q complexes, on considère un
domaine D composé de points (p , q) tels que Re p et Re q appar
tiennent à D x. Si l ’intégrale (13.1) est convergente sur la caractéristi
que de convergence (a), on rapporte à l ’ensemble D les points (p, q)
pour lesquels Re p et Re g sont situés sur cette caractéristique.
Trois cas sont donc possibles :
1) l ’intégrale (13.1) est convergente sur le plan réel tout entier;
2) l ’intégrale (13.1) n’est nulle part convergente;
3) l ’intégrale (13.1) converge à l ’intérieur et diverge à l ’exté
rieur d’un domaine fermé ou ouvert.
Exhibons quelques exemples.
341
1) / (x , y) = eax+by (a et b sont .des réels). Il vient
oo oo
0 0
Cette intégrale est absolument convergente pour Re p = g > a,
Re q = t > b. La frontière du domaine de convergence est composée
a -fx
ax(a-fx—a) *
Le domaine de convergence est représenté sur la figure 57 (a = 1).
3) / (x, y) = I 0 (2 Yxy). On a
oo oo
on déduit
. y_
F (a, x) = j e~xy —e° dy = GX— 1
342
Le domaine de convergence est limité par l ’hyperbole œt = 1
(fig. 58).
2. Propriétés de l ’intégrale de Laplace à deux dimensions.
Nous ne nous étendrons pas sur les propriétés de l ’intégrale de La
place à deux dimensions, celles-ci peuvent être déduites par analogie
avec l ’intégrale à une dimension. Nous nous limiterons aux résultats
G( P) =X{ g( t ) } =
J e~ptg (t) dt
%P, 9 = { | g ( u ) f ( x — u , y — u)du} =
oo oo m in (x , y )
e px Wg (u) f (x — uy y — u)dx dy du. (13.12)
344
j e - r * d x \ e-*%(x, y)dy =
0 0
oo oo
{
= 1 e-px e-qvf (x , y) |y=~ + Q e~qvf (*, j y) }
dy dx =
o o
oo
f e~px dx j e~qyf y y (x , y) dy =
0 0
oo
oo n - 1
f e~px dx \ (x , y) dy = p nqmF (p , q ) —
0 0
7 i - 1 m — 1 oo m - 1
Dans les formules (13.13) à (13.20), on suppose que toutes les inté
grales impropres sont absolument convergentes.
Enonçons sans les démontrer les propriétés d’analyticité et d’uni
cité de l ’intégrale de Laplace (13.1) :
1 . Dans le domaine de convergence absolue de Vintégrale (13.1),
la fonction F (p , q) est une fonction analytique de p et q et
oo oo
Qm+n
dpm dqn F( P, q ) = ( ~ i r +nj j e-px-«yxmynf (x, y ) d x d y , (13.21)
la convergence est uniforme pour tous les o (dj^ £ [o, cr0[, T (xx £
€ [t , x 0[.
346
Démonstration. La convergence absolue de l ’intégrale
(13.1) et l ’inégalité
oo A
347
ou
« j+ i° o x + io o
où o^>ki, t fc%.
D é m o n s t r a t i o n . En posant p = o- + ip, q = T -f- iv
en tout point x = a, (a 6 1 0 , oo[), y = b (b £ ]0 , oo[), on aura
cr+iû)! x+ico,
W j j ^ F i p , g)d p d ç ~
a-icoi x-ico*
COl (ù9
= j ^ e (o+itl)a+(Z+iv)bp (g _|_ x _(_ jv) dp, d v =
-C 0 l -CD*
Cû, CO,
=="4 ïï2’ ) \ ^f ( x , y ) d x d y J j" e(ff+i,A)(a-x)+(T+iv^b“1/) dp dv =
0 0 - 0 ) 1 -CO 2
oo oo
„aa+xb
Soit la fonction
G (x, y) = f (x, y) — f (a, y) — f (x, b) + / (a, 6 ).
De toute évidence,
Gxy (X, y) = fxy (X, y) = g (x , y) (13.26)
et
» y
£ ( # , 1/ ) = ^ j g ( u , v ) d u d v . (13.27)
a 6
Enfin, lorsque x ^ a et y ^ b , on a
I 9 (æ, y) | ^ Q e hia+h2b
+ f
0 0
j / ( a , y) « - « * - » »> «fa,rfy +
— (£ ~— = J f(x, y) d y + f ( x , 0 ),
0
appartient à M 2 et
d r dG{ x, yy i _ a r as (s, y) ] _ , x
L J ~ dæ L J —ë \ x , y ) .
+ ^ ± . F ( x - l , 0)G(î,y)<i5 +
b
2/
+ j ~ ^ F (°' y — vi)G (x, Ti)dri + F(0, 0) G( x y y). (14.4)
b
P r o p r i é t é s f o n d a m e n t a l e s du p r o d u i t
1. Si F (xy y) Ç M a et G (x , y) £ M 2, aZors
# (a:, y) = F (x, y ) * G (x, y) 6 Afa.
2. Le produit est commutatif, Z.e,
F (z, Z/)>KG (a:, y) = G (x , ij) * F (x, y).
3. Le produit est associatif, Z.e.
(a:, Z/)>KG (x, y ) ) * H (x, y) = F (x, y) *( G (x, y ) * # (ar, y)).
4. Le produit est distributif relativement à l'addition, Z.e.
^ {x, y ) * (G (x, y) + H (.x, y)) =
= F (x, y) XG (x , p) + F (z, y ) * # (z, y).
5. FZ F (x, y)^.G (x , y) = 0 ^ueZs que soient x Ç [0, oo[, y £
£ [0, oo[ eZ F (a:, y) 0, alors G (x , y) = 0 pour tous les x £ [0, oo[,
y £ [0 , oo[. [23].
L’ensemble M 2 est un anneau commutatif d’intégrité pour la
somme et le produit (14.3). En introduisant la notion de couples
comme au § 3, on peut étendre M %à un corps de quotients. L’expres
sion (F (x , y), G (x , y)), où F (x, y) et G (x, y) =£ 0 appartiennent
à M o , s’appelle couple. Deux couples (F (x, y), G (x, y)) et
(F± (x, y), (x , y)) sont équivalents si F^.G1 = F ^ G . La notion
d’équivalence (cf. § 3) partage l ’ensemble des couples (F, G) en
F
classes. La classe contenant le couple (F, G) est notée -g • Par défi-
362
F F
nition, -77
Cr- = -r--
Cri si et seulement si F^.G1 = La somme et le
F
produit des symboles -g se définissent comme suit
F F, F ^ G i + F ^ G . F F, _ F * Fx .
G ‘1~ G l ~ G^G j_ 1 G ^ ’ ^ ,ü '
G Gi ^ 0.
F
L’ensemble de tous les symboles -g est un corps commutatif 9)îa
dont les éléments sont appelés opérateurs. Souvent les opérateurs
sont désignés par une seule lettre, par exemple a = -^-, &= — ,
etc. Pour simplifier l ’écriture on notera par ab le produit des opé-
F S<r R F
rateurs a et b. Ceci étant ab = a b = g ^ H . Le symbole -g-
désigne la division dans
P r o p r i é t é s f o n d a m e n t a l e s d e l ’a d d i t i o n
et de l a m u l t i p l i c a t i o n d a n s
1 ) ab = ba;
2 ) (ab) c = a (bc) ;
3) a (b + c) = ab -f- ac.
L’ensemble des opérateurs de la forme — peut être identifié
à Ma puisque à chacun d’eux est associée une fonction F (x, y) Ç
6 ikf2. L’opérateur est noté 1 et appelé fonction unité. L’opérateur
23-0936 353
Les fonctions x, y et xy sont caractérisées par le fait que leur produit
par une fonction arbitraire / (,x, y) équivaut à une intégration selon
les formules (14.6), (14.7) et (14.8). Pour cette raison les fonctions
x, y et xy seront appelées opérateurs d'intégration et désignées par
i_
x = —= p 1 ; y = ~~ = q~l ; xy = — = p~iq~i î (14.9)
P pq
donc,
X
p lF (x , y) = j F (|, y) dl , (14.10)
0
V
q~lF (x, y ) = j F {x, r))rfr), (14.11)
0
x y
p-'q-'F (.x, y) = \ j F (I, Tl) dl dr). (14.12)
o o
p-n p (*’ î } n)
0 0
= 7 ^ ijT j ( * - v r lf v) (i4-i3)
0
0 0
y
= (ffr = ï) y j (y — T))m_i F (*» Ti ) ( i 4 . i 4 )
0
354
^ à ^ (x * y)’ on obtient
y ) - P * F ( 0, (14.18)
a*Fl X
yl y) = ? F (x, y) - q2F (x, 0) - q , (14.19)
e/‘F
dl % V) = MF (x, y) - pqF (0, y) - pqF (x, 0) + pqF (0, 0). (14.20)
23* 355
converge absolument et S £ l ’ensemble des transformées de La-
place (14.25). Si un opérateur a Ç 9Ul2 admet un représentant
(F (x, y), G (x , y)) tel que F (x, y) 6 S 2 et G (x, y) 6 5 2, cet opé
rateur est dit transformable-Laplace. La fonction
G*(z, 0 = j j e-*x-tog(x, y) dx dy
o o
F{ x, y)
s’appelle transformée de Laplace de l ’opérateur a = Cette
G (x, y) '
transformation est notée par le symbole
a ~ a (z, £). (14.27)
L’ensemble de tous les opérateurs du corps 9J12 transformables-
Laplace est désigné par 9ft2 (St) et celui des transformées de Laplace
par m 2 (S2).
Théorème 1. La transformation (14.27) établit entre les ensembles
UJt2 («S'a) et 9Qft2 («S2) une correspondance biunivoque qui associe à la
somme des opérateurs a b la somme des fonctions a (z, £) -f- b (z, £),
au produit des opérateurs ab\ le produit ordinaire des fonctions
a (z, £) b (z, £), au zéro et à Vunité de 90d2 (5 2) le zéro et Vunité
de ÜF2 (S2).
Si f (x, y) € 5 2, alors
/ (xt y) = ziF* (z, l) = 7 (*, l). (14.28)
Donc, dans le corps $ft2 on peut exhiber un sous-corps 9ÏÏ2 («S2) iso
morphe à -i0ï2 (5 2) et dont les éléments sont des fonctions a (z, £)
de deux variables complexes.
L’expression
oo oo
7 ( “ » - y ) = / ( a s , by) (14.31)
quels que soient a et b positifs.
Théorème de t r a n s l a t i o n de l ’i m a g e . Si
F (P, q) = / (x, y), alors
7 7 7 7 7 — 7 ( p + a, q + b) = e~ax~bvf(x, y) (14.32)
r /(i, y) t a, ?) (14.37)
J 6 1
dl drj, (14.39)
x y 0 0
ÊT)
oo
j f ( i - y) rfg= j rts. o dl, (14.40)
V
oo ...
(14.41)
(14.42)
0 0 P 9
+ pg J j e - p x - q y rdf ( * ’ V). d x d y %
dx
o o
d’où il suit que si pour tous les y >• 0 , on a f (0 , y) = 0 , alors
df(x, y) (14.43)
pf (p. ?>=■ dx .
De façon analogue, si pour les x > 0, / (æ, 0) = 0, alors
j7 cp. 3 ) = - ^ — . (14.44)
â n g*; v) = t f f ( p , ç ) - h ( p ) \ - (14.46)
358
Les formules (14.45) et (14.46) obtenues à l ’aide de la transformation
de Laplace-Carson sont une autre forme d’écriture des formules
(14.46) et (14.17).
On obtiendrait un grand nombre de relations opérationnelles
renfermant les dérivées en effectuant une dérivation par rapport
à un paramètre. En dérivant par exemple p fois l ’égalité (14.31)
par rapport à a ou 5, puis en faisant a = b = 1, on obtient
df ( x, y) d f ( p , g)
dx P dp ’
(14.45)
d2f ( x , y) _ d2f ( p , g)
dx dy dp dq
(14.48)
On suppose que la fonction / (x , y) est dérivable sur l ’ensemble de
définition tout entier et que ses dérivées admettent des images.
Théorème d e m u l t i p l i c a t i o n . Si f i (p, q) =
= f i (^, y) et f i (/>» q) = f %(æ, y), on a la relation opérationnelle
suivante (cf. (13.10)):
Je y
j ] f i ( x —l, y — r ù f i d , n)dldr\ = - ~ J i (p, q ) û { p , q). (14.49)
o o
Substitution linéaire des variables p
e t g. Les propriétés précédentes s’apparentent beaucoup à celles du
calcul opérationnel à une variable. L’ensemble de toutes les opé
rations sur les fonctions de deux variables est toutefois bien plus
important que sur les fonctions d’une variable. Il est des opérations
qui n’ont pas d’analogue dans le cas unidimensionnel, par exemple,
les opérations qui jamènent une fonction / (p, q) à la fonction
/ (Pi P) ou . Donc, les possibilités du calcul opé
rationnel sont bien plus vastes. Examinons quelques exemples.
Soit m = min (x, y) et M = max (æ, y) et supposons que la
fonction / (t) est transformable-Laplace. Cherchons l ’image de
/ (m), i.e.
f ( p , g ) = / ( ^ q) = f ( x , y), l f ( x , q) = q \ e - w f ( x y y) dy) .
o
Comme
P
= e-*x.
p+q
t x f 0 p°ur y<%'
Ê) pour
d’où il suit que
min (a:, y)
j y-l)d l; (14.53)
et, en particulier,
min(3c, y)
(14.54)
j 7 (P, P )= f e-*x dx j f ( l , x — l ) d t
0 0
Donc,
1_
f(P, P) = j f i ? — l, Qd t . (14.55)
P
o
I m a g e d e f (x -f- y). L’image opérationnelle d’une fonction
/ (x + y) a été donnée par la formule (14.21). Cherchons maintenant
l ’image de cette fonction à l ’aide d’une transformation intégrale.
Le changement de variable x + y = u donne
oo oo
= — 1 (e-<
*u — e - pu) f ( u ) d u = - ÿ - & —TlSÉL
p —q J v ti\i p q
0
donc,
f ( x + y) = - . (14.56)
Par exemple,
s in (z + ÿ ) = F H lP + 2L _ , cos (x + ÿ ) = (p/ ^ 4 i y.
q exp ( _ ± ) _ p e l p ( - i - )
J 0( 2 V x + y) =
q—p
I m a g e d e f ( \ x — p |). Si l ’on suppose que / (x) est nulle
pour les valeurs négatives de l ’argument, on peut trouver l ’image
d’une fonction f (x — y). Soit
f(x~y) pour x>y,
0 pour x<y.
361
Calculons
00
q) = PQ j e - w d y j e~px f (x — y) dx.
En posant x — y = u, on obtient
M * . y) = /i(p» = (14.57)
Soit maintenant
, . . f f ( y — x) pour
f i (x * y) | o pour y<lx;
en raison de la symétrie avec (14.57), il vient
(14.58)
f i y ) = h { p , q) =
p + q /(?)•
= 2 j .ff»( 2 1 / ^ 1 ) / © ^ ,
d’où il suit
h (x , y) = f(xy) * g ( x y ) = - d T d ï j j / [ ( z - S ) ( ï / - ' n ) ] é f( ^ ) dl *1 =
0 0
K1
= ~dFdiïl j f [ x y ( i — u)(l — v)]g(xyuv)xydudv. (14.62)
0 0
r ,
En développant l ’opérateur on constate que la fonction
h ( x, y) dépend uniquement du produit xy. En posant xy — t ,
on obtient
h(t) = f(t) * g(t) =
1 1
= 4 t { t 4 t î \ f [ H t — u) ( i — v) ] g ( tuv) t d u d v } =
o o
t î
= î (14.63)
0 0
alors
w
+ pq j e~pxdx j e~w j f (x — %) g ( y — Q K (Q dl =
0 X
oo y
= pq j e - w d y j g(y — %) K (Q dl j e~pxf ( x — l) d x +
0 0 y
oo X 00
+ e~pxdx j f ( x — l ) K ( l ) dl j e~wg(y — £) dy =
0 0 x
y
= pq j e-K>dy j e - * g (y — %)K $)<% j e-**f(u)du-(-
0 0 v-l
oo X oo
364
donc
oo oo oo
7 (p, q) = pq j e-<P+MK d) d%| \ dy j e-w-**g ^ / (,x) dx +
0 0 y
00 oo
~ = j f( x — sa s) ds. (15.1)
on obtient
365
n/l“ l
Désignons par f { x \ n) la fonction d’image — -r , h = 1 2, ...
P "1 ^
» • «) i«e«
•^t f - i \ v Æ
nv+n- ft
t(x-, k , » ) = 2 ( (J + B _ t)l . (15.5)
v=0
ih-l
Désignons par h (x; k, n) la fonction d’image pn_^ k —1, 2, . . .
. . ,, n, i.e.
nA |f
■n = p \ e~pxh(x ; n) Ær, &= 1 , 2 , .. , 72 (15.6)
p i
0
et
^nv+n-fc
/>(ar, 72) =
2 (rev + 7î — A:) 1*
v=0
(15.7)
366
En vertu de (15.1) et (15.2), on aura
A
| ber ( Y 2x sin i) dt = nJ0 j.
b
Compte tenu de la relation
f o F . f x . -§-■1; - 3- 4>-
0
t ( V p2 p) - f * f » c 4(*-*>/($, 0 ^* (15.9)
VP i | 2
ds
j sin xs cos s 7~*
o
367
Soit le paramètre auxiliaire y défini comme suit
ds
F (x, y ) = j sin xars
s cos ys
ys — .
0
Les formules
ps
sin xs =
+, sa
a »* cos ay s = —j V t ,
9 +«2 ’
donnent
F ( r v ) ~ [ ps q2 ds - n q
y } ~ J p2 +.s2 ?a+ sa s ~ 2 p+ 9 •
0
En passant à l ’original dans le second membre, on aura
{ 0 pour x C y t
jt g
p + q
2 JL
Y Pour
2
Si y = 1, il vient
oo
ds -s- pour a :> 1 ,
sin xs cos s (15.10)
fo si pour a:*<l. vl 0
Pour conclure ce paragraphe, montrons l ’égalité suivante
00 r2+ £ 2
J (Ar) / , (X|) A a - A. e- T T /o ( |L ) . (15.11)
J ( 2r K ? ) / , ( 2| V v ) dix = e
0
Si maintenant r2 = æ, £2 = y, = 0 (r > 0, £ ;> 0), on trouve
x+y
^ e - e v - J ' ^ V X » ) J a( 2 Y yv) d r = ± e ~ /„ ( - ^ 2 L ) . (15.12)
0
La dernière égalité se démontre aisément à l ’aide du calcul opéra*
tionnel à deux variables. Utilisons les relations opérationnelles
e p = J 0 (2 Y M-æ)* (15.13)
e «= / 0 {2Ÿ\iy). (15.14)
Ces relations entraînent
[Jt fl
e p <1 = J 0 (2 Y \ i x ) / 0 ( 2 W y ) - (15.15)
368
En multipliant (15.15) par et intégrant sur p entre G et oo,
on obtient
oo
\ e ~ ^ J 0 ( 2 V n x ) J 0( 2 V |*y) dp = ----- . (15.16)
° T+T+e
Reste maintenant à trouver l ’original de
i _ pg
± 4 _ ± + 0 0 P? + P + <7 *
p g
On rappelle que
'» ( 2VTy) = 1 ^ r .
e - x-vIQ( 2 Ÿ x y ) P (p+l)(g+l) _ Pg
( P + l) ($ + 1 ) [(p+i)(?+i)—i] pq+p+g '
(15.17)
X V
En substituant x à -q- et y à dans (15.17) et en appliquant la
règle de similitude (14.31), on obtient
p ( x) p ( y ) 2 <s>n(x)<f>n(y)kn = f ( x t y ), (15.19)
71=0
où | X | <C 1 , p (%) est le poids avec lequel les fonctions cpn forment
un système orthonormé sur l ’intervalle [a, b\. Pour faire la somme
des séries (15.19) il y a parfois intérêt à appliquer les méthodes du
calcul opérationnel à deux variables. Explicitons tout d’abord la
forme bilinéaire
oo
(15.21)
(15.25)
i1 ( i r r ) n +1 = ^
En remplaçant x par y et p par qt on obtient
(15.26)
{ - ï h ) n+l
(15.25) et (15.26) entraînent
e - * - yL n (x) L n ( y ) = |_ (p + 1^ ç + 1) ]
Donc,
pq
2 Ln (j>> = f (*. y ) = ln [ l
n= 0 (P + l) (5 + 1)
OU
f(x, y) = ln (p -f- 1 ) + ln (g -f- 1 ) — ln (p + g + 1 ). (15.27)
Par ailleurs, la formule (14.51), où
oo
/(*) = j -Ç-dt,
X
ln(p + l ) = j ± L d t , (15.28)
X
oo
ln ( « + i ) = j dt (15.29)
370
donnent
/ (M) = ln (p + 1) + ln (q + 1) — ln (p + q + 1), (15.30)
où M = max (x , y). De toute évidence les égalités (15.27), (15.30)
et la formule (14.50) entraînent
/ oo
pour
I^ r*
X
ln (p + <?+ !) = oo
(15.31)
J 4 * pour x>y.
71=0
2 L n (x)Ln ( y ) X - = 2 [ ( l — M ( 1 —
71=0 71=0
OU
pq
2 L n (x)Ln (y)Xn= - r1±—X
: , X , , , X (15.34)
n=0 w + -ï= T < » ’+ « > - — r r
2 v=^ 0 , - l , - 2 ,
24 * 371
où
1
2 n~ 2
Nkt m {%) T {2m | 1 ) m (*^) =
_ t
372
Donc, si les conditions (15.38) sont remplies, on aura
x y
0 0
(y— Tl) M S, T|)didti. X (15.42)
Eu égard à (15.39) et (15.41), il vient
oo oo
(
Zp,q{fo(x> ^ ) } = J J e- ^- wf oi x, y) dx dy =
0 0
“ 2 7 f T( 2 v + r) lV M ,J
r=0
[('+ t )(«+4-)Ji w
La série du second membre est convergente pour | % | <C 1, Re p ;> 0,
Re q >» 0. Quelques transformations simples donnent
%P, q{fo(X, y)} =
= r(2v)(i-x)-2v[(P+ i - - i ± i ) ( ï + ^ - f r r ) (À f J 2-
En se servant de l ’égalité
m
~
Zp, q {(XV) 2 J rn{ 2-y cxy)} = rt+-|l+T * R e m > — 1 ,
(pq — c)m+1
et de la formule (13.7), on obtient
Z p, q{fo(x > y)} =
J " v , . v - 4 - - 4 42 41-k
- ( * + ,> .
i —x ( x y ) / 2v - i ( ^ — 2) . (15.43)
En particulier, en posant 2v = a + 1 et compte tenu de
N m + n + -, , m '
(x)1 = T1 n(.J ■
* £ e x 2, r
2m ~ \-n -\-\)
(x),
' n
N « ! i 2me2 r (2 m) / s
- m - n - -1 t m r ( 2 m+ » + l) Ln (x )*
72 = 0, 1, 2,
373
où
Jl r(■+?+!)
1
x y; - -v
— ^ j ^ ^ Aft_v, m -v E) A f t _ v , |o ,- v ( ï / ù) X
0 0
|X|<1. (15.45)
“ (P- = h t + + j h 1 <*)■
Les formules (14.23) et (14.24) donnent
p - J 0 pour x > y,
' [ a ( y —x) pour x<Z y\
g -b f 0 Pour x < y t
P+P \ b ( x —y). pour x > y .
Compte tenu de (14.53), on obtient la solution cherchée
s V
b(x—yj)-\- j f{x—5, y —s) ds pour x > y ,
u (x , y) = o
OC
a (y—x)-\-^f(x—5 , y—s) ds pour x < i y .
\ o
D ’où il suit que lorsque a (0) = b (0), la fonction u (x t y) est définie
et continue dans le domaine R (x 6 [0 , oo [, y 6 [0 , oo [) et dériva
ble pour y ^>x et y <C x. Les fonctions a (y) et b (x) sont indépen
dantes l’une de l’autre. La méthode de résolution implique que les
fonctions soient transformables-Laplace. A noter que l ’existence et
l’unicité d’une solution analytique de l ’équation (15.46) sont défi
nies par ses valeurs sur l ’axe x = 0 , i.e. seulement par a (y). Ce
pendant la donnée de b (x) ne contredit pas ce fait, puisqu’on ob
tiendrait une solution qui n’est pas analytique sur la droite y = x.
2 °. Soit donnée l ’équation
375
Ici les fonctions a (y) et b (x) ne peuvent pas être choisies indépen
damment l ’une de l ’autre. En effet, dans les notations (15.47) l ’ima
ge opérationnelle de l ’équation (15.48) est
P {u (Pf <l) — â(q)}—q { u ( p t q) — b(p)} = f(p, q),
d’où
ü(p, g) = 7^ ’ (15.49)
û ( p ,q ) = é S 2 h ^ i L É + ÜELÛ + S m j ) (15.52)
p—q p—q p ( p — q) v '
En vertu de (14.21) ou (14.56), l ’original de la première fraction est
la fonction a (x + y). Si l ’on met la deuxième fraction sous la forme
Y H p ' q)ï h ’
on trouve aisément son original par rapport à q. En effet, soit
J L . = epy; f ( p t q) = f i ( p t y)t
( I r L o =c <ÿ>=c"(î)*
(15.57)
u (x , 0 ) = b (x) = b (p),
{■W)y-<, = d W = S W -
On a comme toujours
u (.x, y) = u (p, q) ; / (x, y) = J (p, q). (15.58)
Par ailleurs, pour conserver à la fonction u (x f y) sa continuité en
l ’origine des coordonnées, on supposera que a (0) = b (0). Dans les
notations (15.57) et (15.58), l ’équation opérationnelle s’écrit
p2{u (p> y) —a(q)}—pè(q)—q2{u(p, q ) ~ b (p ) } + ^ ( p ) = / ( p , q).
377
d ’où
* ( - T ^ i y — x) pour x < y,
c { x Jr y — 2s)ds + -i r a(x + y ) + { i
[o (x — y) — - ^ a —y) pour a: > y.
(15.62)
4°. Etudions l ’équation de la chaleur
d2u
= - du
^ -, * €s- ]i n0 , oo[,r y £ ] 0 , oo r[. (15.63)
(15.66)
H p ) = -
f (Vp, p ) , ~ t i / - (15.69)
P
379
La formule (15.8) entraîne
oo x
f(Vp, p )_
= f ds f ■ . -11 *~4(*-*)/(.<?, ndt. (15.70)
J J V n ( x — t) 1 y ’
o o
On sait que
Les formules
entraînent
X
C ip ± = I c (« ) J .
(15.72)
V P
p J l / n (a : — s)
“ i s2
b ( x ) = — \ ds ) — ■
/ -- p. 4<x-t>/(s, t)dt-\-
J J nx i / — t
o o
—
=. \ e kx a (s) ds f - . c> )- - ds. (15.73)
V n x J J V n ( x - s )
380
et qui tend vers 0 lorsque x — oo et y ->■ oo. Au lieu de u (x , y)
nous allons chercher son image opérationnelle
v-v w
ou
~~Tv 00 1
X(a, y) = 7 T==-, erfc (t ) = — - l e~fd \ = 1 — -jr= f e"?
y ■Sty y JI J v n i
h(x, y ) = 2 2 f ( x —v ’ y — H-)-
v = 0 jx= 0
h(x, ^ ) = v * Vy 2 2 f ( x ~ v ’ y - v ) 8 ( x, H-)-
v = 0 |J,=0
On a, de toute évidence,
h(0, 0) = / (0 , 0 ) 1?(0 , 0 ),
X X—1
x = i , 2, 3, • *
383
M°>y) = S / (°» y — —2 /(°, y—1—p)£(0, jli),
fA= 0 (i= 0
y = i, 2, 3, . . . ,
* y
h(x, y ) = 2 2 /(■r“ v»y—M
-) g K M
-)—
v = 0 |a,=0
1 y
—2 S / ( ^ — 1 —v, y — | i)-
V=0 JLt=0
x y- 1
“ 2 2 / ( * — v. ÿ - ! — |X) +
v = 0 p,=0
ac-1 y -1
+ 2 2
v = 0 |x=0
x = 1, 2 , 3, . . . ; y= 1, 2, 3, . . . .
On notera ce produit par * , i-e.
/ (*, y) * g (x, y) = h (x, y). (16.1)
Propriétés fondamentales du produit
1. Le produit est commutatif, i-.e.
/ (*, y) -K g (*, y) = g (x, y) * / (x, y).
2. Si f (x, y) = c est une constante,
c * g{Xy y) = cg{ xy y).
3. Si la fonction f (x , y) dépend seulement de x , j.e. / (a:, y) =
= / (a:) et g (x, y) seulement de y, i.e. g (x, y) = g (y), on a
/ (x, y) * g (x, y) = f (x) g (y).
Dans ce cas le produit de convolution est confondu avec le produit
ordinaire de fonctions.
Cette propriété découle immédiatement de la définition du
produit.
4. Si f (x, y) = f (a;) et g (x, y) £ S est une fonction quelconque,
le produit f (x)^ g (x, y) = h (x , y) est de la forme
MO, y) = / ( 0 ) g ( 0 , y), y= 0 , 1 , 2 , -----
X OC — 1
Ma?, y) = 2 f ( x —v) g ( v ’ y) — 2 / ( * —i —■
v )£(v, y),
v=0 v=0
a: = 1 , 2 , 3, .. . , y = 0, 1,2, . . . .
384
La dernière relation donne, en particulier,
0 pour x = 0; y = 0, 1 , 2 , ... ,
X- 1
x % g (x, y) = < pour æ= 1, 2, 3, . . . ; y = 0, 1, 2, . . . .
2 s (v>y)
v=0
(16.2)
De façon analogue, on a
0 pour y = 0 ; x = 0, 1 , 2 , ... ,
y * g (x, y) = < y -1
2 y) pour y = l, 2 , 3, . . . ; x= 0, 1,2, . . . ,
M-=0
(16.3)
et enfin 1276 5
x- 1 y - 1
où x et y so n t n o n n é g a t i f s et g (x, y) u n e f o n c t i o n n o n i d e n t i q u e m e n
n u l l e , a/ors / (a;, y) = 0 yueZs que s o ie n t x e t y.
D é m o n s t r a t i o n . Soit m et n un couple d’entiers, tels
que g (im , ra) =5^ 0 et g (p , q) — 0 pour tous les p £ [0 , ml, y 6 Z
6 [0 , n \ et p + q <C + «.* (Si m = n = 0, l’ensemble de couples
(p, q) est vide.) Supposons que
/ (x , y) * g (z, y) = h (x, y ) = 0 , æ>0, y > 0,
alors
x y
25-0936 385
D’où il suit que si l’on remplace h (x , y) par le produit f {x, y )>£
^ g (x i y) et l’on effectue les calculs nécessaires, on obtient
x y
2 2 H x~ v’ y — ^ = 0, t/> 0 , (16.5)
v = 0 jx= 0
2 2 / ( * - v. y - n ) s K f^ )= ° (16-6)
v= m |x = n
= 2 f ( x — v i i ) £ ( v >^ ) + 2 / ( * — v>° ) ^ ( v» ^ + i ) =
v=m v=m
x
= 2 f ( x ~ v > i ) g (v> ^ ) = o .
V =m
cr
y *
(16.8)
Voyons à quelles conditions doit satisfaire une fonction / (a:, y) £ S
pour que le produit cr ^ / (x, y) appartienne également à S . Soit
cr X f ( x t y) = h ( x t y) £ 5,
alors la fonction
l
f i.x i y ) == (x, y) 5=3 x ' ^ . h (X) y)*
386
D’où il suit (cf. (16.2)) que / (0, y) = 0 lorsque y = 0, 1, 2, .
Inversement, si cette condition est remplie, on obtient
X“ 1
/(* . y ) = 2 I /( v + i , y ) — f ( v , y)}.
v=0
/(*, y ) = 2
v=0
M*. i/)>
donc
f (x, y ) = x * h (x, y )
d’où
h (x, y) = g >fc / (x , î/) 6 *5.
De façon analogue, on conclut que le produit x / (#, z/) appartien
dra à l’anneau 5 si seulement / (z, 0 ) = 0 pour x = 0 , 1 , 2 , . . .
Donc, on est conduit au
Théorème 1. U n e c o n d i t i o n nécessaire et s u f f i s a n t e p o u r que le
p r o d u i t G * / (x, y ) a p p a r t i e n n e à S est que f (0, y ) = 0 q u e l que
soit y . D e fa ç o n a n a lo g u e , u n e c o n d i t i o n nécessaire et s u f f i s a n t e p o u r
que le p r o d u i t x >j< / {x, y ) a p p a r t i e n n e à S est q u e f (x, 0) = 0 q u el
que soit x .
2. Calcul d’opérateurs. Posons
f ( x - f l , y) — f ( x , y ) = A J ( x , y ), (16.9)
f { x , y + i ) — f ( x , y ) = A yf ( x , y ), (16.10)
on obtient
o * [ f ( x , y ) — H 0» y)] = A J ( x , y ),
(16.11)
x * [ f ( x , y) — f { x , 0 )] = Ay/(;r, y ).
Les égalités (16.9), (16.10) et (16.11) entraînent
gx * [/ (x, y) — f (x, 0) — / (0, y) -f / (0, 0)] = A*Ayf (x, y)
(16.12)
Si f (x, 0) = / ( 0, y) pour tous les x ^ 0 , y ^ 0 , on obtient la
relation
gx * f (x, y) = A XA yf (x, y ). (16.13)
De (16.11) on déduit que
G * [ A J (x, y) — A J (0, y)} = A%f (x, y),
d’où il vient, compte tenu de (16.11),
g { g [f (x, y ) — f (0, y)] — A J (0, y )} = A%f (x, y),
ou
A J (x, y) = G*f (x, y) — G2f (0, y) — g A J (0, y ). (16.14)
î>ü* 387
De façon analogue,
A}/ (x , y ) = t 2/ (x , i/) — t 2/ (x, 0 ) — xAy/ (x , 0 ). (16.15)
Les égalités (16.14) et (16.15) entraînent
(A| + AJ) / (*, i/) = (cr2 -f t 2) / (ar, y) — cr2/ (0, y) —
— t 2/ (z, 0) — crAx/ (0, y) — tA „/ (a:, 0). (16.16)
Posons
x(n'>= x ( x — 1) ( x — 2) . . . (x — re-f 1), ar(°>=l, 0(°> = 1,
y {m) = y { y — l)(y—2) ... (y—m+ l), y<°>= i, 0<°>= 1.
Dans ces notations on obtient A3C a;(n)=«.r(n-1). Comme a:(n)|a;=o=0,
lorsque n > 0 , on déduit de (16.11) que
ü x (n) = A xX(n) = nx(n ~ D
d ’où
c^ar*”) = n \
ou
An)
-71 ni
(16.17)
et visiblement
1 _ ÿ(m)
xm ~ m\ * (16.18)
Définition 2. S u p p o s o n s q u e
1 pour x ^ m , y ^ n,
‘Hm, n (*> */) = { 0 dans les a u t r e s c a s ,
1 pour x ^ k
lift («) = 1 0 pour x < i k , T)0 { x ) = = i .
On a visiblement
^)m. n (a?, y) T]m {%) T]^ (y).
La propriété 3 entraîne
'Hmi n ( ^ ) = 'Hm (a?).X^In. (i/)*
Il est aisé de vérifier que
I1 m(a;)x-î1mi(;r) = 'nm+m1 (a:), (16.19)
donc
'Hm. n (a?> y)^Tjmi, ni(ar, y ) = rjm( x ) Xr]mi (x) Xî]n (ï/) rjni (y) =
= r]m + m 1 (a?) -X î ] n + n , ( ï / ) = T ]m + m lt n + n t ( ^ , J /) ,
î.e.
V i n (a-) i/) ^ 11ni1, n t (a^, l/) — îlm + m ,, n + n t (%, i/)* ( 1 6 .2 0 )
388
On a, par ailleurs,
( 1 -f a) Tji (x ) = r)i (x ) -f crrii (x) = T]i (x ) -f AxT)i ( x ) = T)i ( 1 + a:),
or
T]i(a:+l) = l, ar = 0 , 1 , 2 ,
ainsi,
%W = T+F- (16.21)
En tenant compte de la formule (16.19), on déduit
ï]m (*) = 'Hi (*) * rji (x) * . . . * T]i ( x ) = T]”1 (x ),
donc,
^lm (^) — (16.22)
(l + a)m *
De façon analogue, on a
1
iln (y) = (l+ T f ’
par conséquent,
1
11m. n y) (16.23)
(l+ a)m(l+x)n •
Considérons la série double
ax f(v, M-)______
(l + a ) ( l + x) 2A i ZJ
2
v = 0 |j,= 0
(1 + CT)V(1 + T ) n
'
oo oo
i
= 2
v = 0 |X=0
2 /<v' (l + a)v (l+^a)v+1
r ) /( ' (1+x)M
' (l + x),4+1 ) ] -
= v2= 0 (x=
2 /(v,
0
p ) [ tiv. u (^, y) — Tiv+i.ti(». y) —
Tlv. u + i (^» y) H~ iiv + i. n + i (X) y)] —/ (^> y)
î.e.
a% /(v» P)
7 (cr, t) = (l + a)(l+t) 2 2 (H -n u -* )* *
= /(*, y)- (16.24)
ax /(V)
1 +o+T +ar 2 (l+ a + x + ax )v ’
Comme
/» = t +
t C
t 2 „^ (l+
/<v) (16.25)
T v=o '
a)v
'
il vient
ax 0 si x=^=y,
a+ x + ax / (a + T+ aT) ~ 1( /(, ,# ). S1 x = y '
a-t-T-i-ax (16.26)
/(y)
+ "2 2" , (l+ o rr(l+ vu}
v>=0 ( A = V + 1 ' / \ \x p
/
00 00
ax
____________ f y . ^(m-2 . y !_____l
(l+ff)(l + x) (l + x)*1 (l + a)v
/ (v) ^ 1 1 _ ax /v f(\i)
+ £20 (4+ a)v n^ + 1 —
(1 +
) = (l + a)(l + x)
4 - T),AJ
x+ J {S (1 + a)iX( 1 + x)U
+
i ^ f (M-) V 1 / (v) 1
"r Z jn m
H =0 v
j_ Tvix Z j
( l + *' r v = ( A + l.('1 + 0 ) + 2n
v=0
(1
'
+ <J)V
'
" ,
p ,= v + l
(1
'
+ X)vH }
ax /<!*) /(^ )
(l + a)(l + x) {Cs^ 0(l + a)M ô ’i + jS^
'(l + x)M 0 a (l + a)^ (1 + x ) 1-1 +
390
En tenant compte de (16.25), on obtient
/ ( a + T + ar) = / (m). (1 6 .2 8 )
i
= '( i + o ) ( i + t) 2 / W 2
1 + a \i+ i
1
ax
____________ ^ -(* £ )
/ (0_______________
(l + a ) ( l + x) Z i . 1+a
*=° 1 1 1+T
ax
(1 + a) (t — a) w L (î + aÿ' 1 +x)i+
(l + ° 0 -
T“ a , ^ ^ [ ( 1 + ff)l+1 (l + x)*+1] ’
En tenant de nouveau compte de l’égalité (16.25), on obtient
o / L, ^ * / ( a ) = / ( a . + ÿ)- (16.29)
/(V> l^)g(Pt g) _
= (1 + a) (1 + x) 2- J 2Z J SSj
Z ( 1 _ J _ CT) V + P ( 1 + T)H+<Z
V = 0 U = 00 p = 0 q = 0 v
oo oo n m
1
_____ ax_____ \T1 \ n _____________
(1 + a) (1 + X) Z J Z i H + a )n (1+ X )« 2 2 f(n ~ m ~~9)& (p> ?)■
n=0 m=0 v / v p=0 g=0/»=
/ ^=n
D’où il suit
* ^
(l + a H l _+ x ) ^ T) - ( CT) T) = 2 2 / — 'V ' V — l * ) S ( v * I-1)- (1 6 -8°)
v = 0 |-i=0
391
De façon analogue, on établit que
x-1 y - 1
a —a = (! + «)*, (16.32)
x
xq = (iiP F . (16.33)
Une dérivation des dernières égalités par rapport à a et p donne
B(w>
ni
(1 + a ) x~n, (16.34)
(o- a )n+1
.(«)
— + » -•
(16.35)
/ (c) = _ 4 _ e 1+<’ = Ü
a+ 1 æ! '
D’où il suit
far M.T
ax _ 1+a 1+t _ c-X-u.
(1+o)(1 + t ) * ~ x \ y \ 6
(16.36)
Sous réserve de la convergence des intégrales, la formule (16.36)
entraîne
oo ha jit
ax 1+a 1+ t
O (À, p,) d k dp, =
(l + a)(l + x) H
0 0
oo oo
+ 7 j j n )d X ^ . (16.37)
0 0
392
Si l’on pose O (X, p) = O (Àp) dans (16.37), le premier membre
de (16.37) se ramène à la forme
Tr+ W + V { ° [ 2 1z = g = ]
et le second à
0
On a, donc
OU
j ° [ (1+ °a,1+T> t ] K , , ( 2 V t ) d t =
0
393
On sait [2] que ces polynômes forment un système orthonormé de
poids e ~ t sur l’intervalle ]0, o o [ . Cette propriété découle immédiate
ment de la formule (16.26). En effet,
fO, x ^ = y ,
f l x© l , © a - f r • ■■' '’ 6 d i =
1 1 , x = y.
o o
( 1 ),
0 0
où
oo oo
F ( p , $ )= j Ç/ (S* T])e-P*-«tidgdrj.
0 0
1 1 \
( — , — J en se servant des tables
de la transformation de Laplace à deux dimensions. On a
OO oo
t ) = î J L x ( t ) L y ( r \ ) f ( î , r\)d%dr\. (16.41)
0 0
Il est aisé d’établir que
t) - JJ
0 0
L r ) L » (1 ’ (16-44)
e - « = n ,( y ) = T T 7 ^ (16.46)
on ramène la dernière égalité à la forme
/ (v. p) __ ~
^(P> ?) (i + a) ( l + T ) 2 S /1 + cr) v (1 + T)- = /(cr, t). (16.47)
v = 0 U=0 v v '
1 (l + a - f 2 ) l q ; g
(16.48)
(1^2 + ct j/H—1)£+1 V'
On a
ox
(V2+oV2-l)(V2+%V2-i) 1 _(l + q —1/~2) ( 1 + t — ]/~2)
( / 2 + a V 2 —1) ( / 2 + T / 2 —1)
_ ax f 1, 3 = 0 ,
“ a + T + ax “ \ 0, z ^ ï/.
( U 5), C O ) = 2 U ; ) U / ) 2*',
3=0
395
le système de polynômes Z0(£), h f ë ) , •••» Zn (£) sera un système
orthonormé. Explicitons les polynômes l n (£). On a
lx ©= (?+i-V 2)1
,, 1 \ {+1
2 2 '( ° +1
' " ï 72T )
V
Comme
i« (i) = | i - 1 /2
0 + 1 - / r / ^ ( ° + ‘ - wV 2 ) '
Donc,
or
\x-k .
(o-a)*« - T T < 1 + “ )J ’
la formule (16.34) entraîne
4 r ( ‘- ‘+ i 7 r r -
(— w ) ft+1
Ainsi,
i<fe>
u d = 2 ~ s (-i)‘ Q A!
fe=0
396
vérifient la condition
1 si m = n ,
S ln(j)lmU)2-j = (1 6 .5 0 )
j= 0
0 si m ^ - n .
S* 2 * m n ) ( - i ) v - ( - D ,* =
v=0 n=0
= 2 £ 0, 0) — x
n=0 m =0
oo oo
- (1 - >w s 2 I= L ^ y f (*. 0) -
7 2 = 0 771=0
OO OO
2 2 i i ^ A ”»A“ / ( 0 . ») +
7 2 = 0 771=0
OO OO
( 1 6 .5 2 )
= 2
772=0
- ( - ! ) - 2
772=0
- * ■ (1 6 .5 3 )
® ( * ) = 2 /( * , n ) ( - i ) B.
n=o
397
on obtient
2 2 f ( v - r t ( - i ) v( - i )B= 2 2 m
v = 0 pi=0 n=0 jx=0
- ( - i f 2 2 /(* • r t f - i ) 11-
n=0 jLt=0
ft=0
Eu égard à la formule (cf. (16*24), (16.29))
q____ ( 0 si x k,
(a + l) ft \ 1 si x = k,
398
on déduit la relation cherchée pour y ^ x
00
j Lx ( i ) L y (2l)e-l<% = ( - i ) x+'' ( 1 ) 2 * -
0
2. Prouvons que pour n ^ . m , on a
J £» ® M 4 ) « - « * - 2 - ( ? ) . (16.55)
o
De façon analogue à ce qui précède, on obtient
a-r a / t
J Lx(l) Ly ( \ ) e - t d l = —
—+ t (1+ a) 1+ 0 \ t+
2(1 + a)
_ a g \ y- 2 - » ° ( i I___ 1-__\ V__
1+ a V 2 (1 + a) / 1+ a \ 1 + a j ~
j£ ,( 0 £ » ( S ) .- * « - ( - i) - ( i- .) . 2 ( + + ) * ( ! ) ( £ )
0 fe=0
(16.56)
pour a =£ 1, a > 0,
Comme dans les cas précédents, on obtient
oo
j £*(<*!) Lÿ (2 i) e -S d£ = - ^ -
1 + O—
1“ (Z
- (_ ^ S (_ 1}*( J
ft=0
a X
x ( a t ) L y ( 1 .) e " ^ | = • —- — ( i — - —
(T—
J—CL
1 °
a+a \ 2 (a+ a)/
X~f~2 (a + a)
a
- .riii+
°
~ a+a L2 \ + 0 —1” CL
1
o. Montrons que
oo
[ L n ( a l ) L m a ) e ^ d l = a m ( " ) (1 - a ) n - m
pour n >• m.
En effet,
OO
0 T + '5 + r
= m" =av i' + 1> (1 - „ ) * - « .
(a + a)y+i y\ 1 '
6. Montrons que
m in (m, n)
n \ l m \ (a —l)m+n-2fc
J L n (I) L m (S) e al d |= 2 { k) { k ) am+n+1 1
0 ■ "
En effet,
ax ax
f Lx ( l ) L y { l ) e ~ a l d l ^
J
o a+T+aaT (1+aa) ( T+ î + ; )
i ^ ( i- ï ^ r = î ^ [ ( ‘— )(‘+ ^ î j W ) r -
Donc,
U
^ L x ( l ) Ly {l)e a^d%— { i a ) 2 ( A: ) (a —l)fe (l + aa)k+1 '
0 h= 0
Comme
1
( l + a a ) ft+1 a ft+1 O H )-* .
il vient
0 h= 0
CHAPITRE V
OÙ
(a)
*n (x ) — { 1)
où
n P a \ _ (rc-f-a) ... (1 -f-oc)
n j n!
le terme de la somme correspondant à k — 0 , est supposée égal à 1 .
26* 403
Ces polynômes sont orthogonaux
î
| x a ( 1 —x)P P \ i ’ P) (x ) P\%’ (x) d x = 0 , n= ^m (17.10)
«»<*) = 2 (17.12)
fe=0
f (t ) = 7 4 *. p ^ P>(*-*). (17.16)
^ ?h
k=0
Le dernier développement est la fonction cherchée. Les coefficients a k
se calculent avec les formules (17.14).
Voyons maintenant quel est le développement de la transformée
de Laplace <p (p) qui correspond à celui de la fonction f (t) en série
(17.16). A cet effet, développons la fonction x p, Re p >• 0 sur les
polynômes de Jacobi. Utilisons la formule (17.8) pour calculer les
coefficients de Fourier de la fonction x v
î
F k ( p ) ~ j x a ( 1 —x) Px v P \ i ' (x) clx.
0
Une k-uple dérivation par parties donne
F ^ - r ( p + a + 1 ) r ( ^ + B+ 1) P \ (IL 17)
h{P) r ( * + H - a + P+ 2) U J*
A remarquer que la fonction F h (p) est la transformée de Laplace
de la fonction
e - ( * + D t (1 _ e - t f p £*• P) (<?-*).
^H [ 1 pour i = k,
(i = 0 , 1 , „.., 72),
est défini de façon univoque, donc, le développement (17.20) est
unique. Si l’on dispose des tables des polynômes *Ffe)n {x), le calcul
des voleurs du polynôme qn (x) à l’aide de la formule (17.20) est le
plus commode.
Q u e l q u e s p r o p r i é t é s c o n s t r u c t i v e s des
p o l y n ô m e s xFft, n {x)
i. S u p p o s o n s que le p o l y n ô m e (x) est de la forme
T » .„ ( ï) = S «i."»*™. * 6 1 0 .» ] .
771=0
L e s co efficients d u p o l y n ô m e s o n t sy m é tr iq u e s , i.e.
„(«) _ ^771,
u'h , m
nW)
Ceci découle du fait que
i
éff ,n = j x“ (1 - x)l> «P», „ (x) Wm, n (x) d x =
0
. L e d é v e lo p p e m e n t des p o l y n ô m e s ^F ^Q ;) s u r les p o ly n ô m e s
2
de J a c o b i est de la f o r m e .’
<X( m )
n , „M - S P ^ n U), * 6 [ 0 ,» ], (17.21)
771
m=h
406
puisque
1
pour k ^ m ,
j x a ( 1 —x)V xY k) n (x) P\n ’ p) (x) d x = |
0 pour h >» m ,
o ù a)ln) est le c o effic ien t e n x h d u p o l y n ô m e ^ (i). De (17.21) il
suit que les polynômes n (x) sont reliés par les relations de récur
rence
a (n)
IV » (*) = 'IV ( X) + — Pn' S) ( X) , * e [0 , n - \ ) ,
‘n
rv(n)
n (X) = p f ' W(x),
1n
{n) a™*™
&nt m —
H t) = 2 ( 2 k + a + l ) a k P f - a){e-t)
h= 0
correspond le développement de la transformée de Laplace ® (p)
en la série d’interpolation
B. a = |3 = 0 (p o l y n ô m e s de L e g e n d r e ). On a |3 (£) = e-i.
Au développement cherché de la fonction
/ (<)= s ( 2 k + i ) a hI \ ( e - < ) ,
k= 0
où P k (t) sont les polynômes de Legendre, correspond le développe
ment de la transformée de Laplace O (p) en la série de la forme
(D(p) = y (2/c + l ) ___ p.(p - 1) (P-fe + D ah■
(P) 2 j W -l-V ( P + i ) (P+ 2) . . . (p + A +i)
h=ü
Les coefficients a k se calculent à l’aide du système triangulaire
72= 0, 1, 2,
Vft. „ ( x ) H - r ( « + H i ) ( 1 ) X
m -f- n - f- 1
X X
m -f- k -f-1
C. a = (3 = ---- ^ (p o l y n ô m e s de T c h e b y c h e v d u p r e m i e r genre).
On a (3 (t) = e - M - 1 (1 — e-*)"172-
Les polynômes de Tchebychev du premier genre T n (x) s’écrivent :
2JC ” ( " + ! ) »»» (n — k — 1) x h
r .W = ( - i ) “ 2 t ( - ! ) * ( * ) - ,2/c—i, ,i
Au développement de la fonction
oo
(17.25)
f c=0
22"®w = S 4 r f K K » = o . u 2 ...........
â= o ' '
On remarquera que dans les calculs il est plus commode de se
servir de la forme trigonométrique :
T n (x) = cos n [arc cos ( 2 x —1 )] ;
T7 / N sin [(« + 1 ) arc cos (2x —1)]
n {X)~ 2V x(\-x) “ •
En posant 2 x — 1 = cos 0 (0 Ç [0, ax]) et compte tenu du fait
, 0 ^
que x - e , i. e. t = — 2 ln cos-g-, on peut mettre les développe
ments (17.22) et (17.24) respectivement sous la forme
oo
0 \ 1
/( — 2 ln cos — ) = — a0 + 2 ^ afecos/c0 j ;
h= i
oo
f (— 2 lncos = - ^ - 0 - 2 afcSin(A;+l)0 .
h= 0
409
Exemples
R e m a r q u e 1. Dans ce qui précède il était question de
restituer une fonction / (if) sachant la transformée de Laplace CD (p )
de |3 (t ) / (t ). En réalité on connaît le plus souvent la transformée
de Laplace F (p) de la fonction / (t) elle-même avec une certaine
abscisse de convergence absolue y a non forcément nulle
oo
h F (Yo + p h ) = Je
r -A°L / t v
>‘ d t (17.27)
0
quel que soit h >» 0. Le paramètre h peut être pris égal à T unité
de mesure de la variable t. Pour restituer la fonction / ^ j d’après
sa transformée de Laplace (17.27) il est naturel de se servir des formu-
Voi j
^ ( - T Incosi r ) -
Dans le développement (17.28), le facteur ~s~n~Q' est susceptible d’in
fluer sur l’erreur de calcul pour les valeurs de © proches de zéro.
Donc, le développement (17.28) peut être utilisé pour les approxi
mations « locales » i.e. pour des approximations impliquant le cal
cul de la fonction / (t) en un point t = t 0 et en son voisinage. Dans
ce cas le paramètre h peut être choisi tel que x = e~ht envoie le
n en x = 21 minimisant ainsi l’action du facteur —
point t u
1
—10rrr,’ i.e.
sin
2 2
h = lu — . A signaler que lorsque h = ln —- la quantité t 0 n’est
assujettie à aucune restriction et que lorsque y a >* 0 la méthode
décrite ne réussit qu’à la condition que t 0 6
R e m a r q u e 2. Dans tous les cas considérés, les coefficients
des systèmes triangulaires d’équations algébriques linéaires en a h
croissent très vite avec k . Pour atténuer leur influence sur l’erreur
de calcul il faut, soit prendre (dans la mesure du possible) des don
nées initiales /JLk exactes, soit avec un grand nombre de décimales
vraies.
A titre d’illustration voyons deux exemples.
411
1, Restituer à l ’aide des polynômes de Legendre la fonction définie par
la transformée de Laplace
v ( - t ± ) - t ( * - t ) = 2 2 ~ é = î+
m= 1
donc,
h
R2ft = F (27c) = ln 2 — ^ 2/n (2/?i— 1)
771=1
\ h
0 1 2
"■h \ \
Exactes Ln 2 1 —ln 2
■” 24
Approchées 0,69314718 0,30685282 0,19314718
Suite
3 4 5 6
\ h
0 1 2
ah
Exactes ln 2 2 —3 ln 2 13 ln 2—9
Approchées 0,69314718 -0,07944154 0,01091334
0,69314718 —0,07944154 0,01091334
Suite
3 4 5 15
F{p) = v w r = r
Posons Yo = h = 1. Les résultats des calculs sont consignés dans le ta
bleau 3.
A l’examen du tableau on remarque que les coefficients a„ décroissent pas
assez vite.
La série (17.29) étant une série de sinus de la fonction / ^ —2 ln cos-^-j 5
on peut se servir des méthodes générales d’amélioz’ation de la convergence. Ain
si, on sait que si la fonction / ^—2lncos-^-j est suffisamment de fois dérivable
et s’annule aux extrémités de l ’intervalle [0, ax] les coefficients au de son déve
loppement en série de sinus sont de l’ordre de o • Si donc
lim pF (p) = lim / (t) = lim pF (p)= Lim f(i) = f00
p ->oo t->0 ►0 t ——
J—
oo
413
Tableau B
k Uh = F(k+ 1) ah
0 0,70710678 0,70710678
4 0,44721360 0,37464084
2 0,31622777 0,02554706
3 0,24253562 0,22453064
4 0,19611614 0,03847102
5 0,16439899 0,11649724
6 0,14142136 0,05787642
7 0,12403473 0,06251408
Fy " jT p q ri P+ l
Tableau 4.
= F (ft + t) uh
0 0,20710678 0,20710678
1 0,11388027 0,04130752
2 0,06622777 —0,14111966
3 0,04253562 0,09119744
4 0,02944947 —0,06153000
5 0,02154185 0,03079388
6 0,01642136 —0,01362944
7 0,01292362 —0,00056472
444
Le développement cherché s’écrit
f ^ —2 ln cos j — cos2 -y-+ —■(0,2071 sin 0 +
+ 0,0413 sin 2© — 0,1411 sin 30 + 0,0912 sin 40 +
-h 0,0615 sin 50 + 0,0308 sin 60 — 0,0136 sin 7© —
— 0,0006 sin 80 + . . .)•
Les matrices du système triangulaire correspondant aux cas des polynômes
de Legendre (a = |3 = 0), des polynômes de Tchebychev du premier genre
[ « = (3 = — ^ ) » des polynômes de Tchebychev du second genre ^ a = P = 4")
sont consignées respectivement dans les tableaux 5, 6 et 7.
Tableau 5
H ai a2 03 a4 05 o, q ai as <19
1 î
2 î î
6 2 3 î
20 5 9 5 1
70 14 28 20 7 î
252 42 90 75 35 9 l
Tableau 6
1/2 î
2 i i
8 3 4 1
32 10 15 6 1
128 35 56 28 8 l
512 126 210 120 45 10 1
2 048 462 792 495 220 66 12 i
8192 1 716 3 003 2 002 1 001 364 91 14 i
32 768 6435 11 440 8 008 4 368 1 820 560 120 16 1
131 072 24 310 43 758 31 824 18 564 8 568 3 060 816 153 18 1
524 288 92 378 167 960 125 970 77 520 38 760 15 504 4845 1140 190 20 1
415
Tableau 7
1 i
4 2 î
16 5 4 î
64 14 14 6 1
256 42 48 27 8 î
1 024 132 165 110 44 10 i
4 096 429 572 429 208 65 12 î
16 384 1430 2 002 1638 910 350 90 14 î
65 536 4 862 7 072 6 188 3 808 1 700 544 119 16 î
262 144 16 796 25194 23 256 15 504 7 752 2 907 798 152 18 1
1.048 576 58 786 90 440 87 210 62 016 33 915 4 364 4655 1120 189 20
F ( p ) = j s pt f ( t ) d u (18.1)
o
Supposons que la fonction inconnue / (t) réalise la condition
oo
j e~l | / (t) |2rit c oo, (18.2)
o
_a
La fonction g (t) = t f (t) est alors représentable par une série
généralisée sur les polynômes de Laguerre (cf. 9)
co
g f f l - S «» F f c + i + D (18-3>
A=0
U w (t)=
k
]' e - H H L P ( t ) ? d t = T ( k \ ) + 1 > .
0
La transformée de Laplace F (p ) est une fonction analytique dans
le demi-plan Re p ^ > - ^1- . En effet, en vertu de l’inégalité de Schwarz-
Bouniakovski on a
k=0
Mettons l ’intégrale (17.1) sous la forme
F ( p ) = j t xe le <p X)ig ( t ) d t .
o
D’où, compte tenu de (17.3), (17.4) et de l’égalité généralisée de
Parseval,
oo
'< '> = 2 *
k=0 ^
■bF ( - r ) = l n z - c = - c + S
k=i
418
D onc,
t ( t) = - c - 2
Lh (t) = ln t.
h=Q
421
et le problème consiste alors à développer la fonction (19.12) en une
série entière an voisinage du point u = 0. Ce développement existe
puisque par hypothèse la fonction F (p ) est régulière au voisinage
du point à l’infini. Soit p le rayon de convergence de la série (19.12).
La série (19.11) est absolument et uniformément convergente dans
le domaine défini par
| p | > max 1 1 , (19.13)
p (l+ V ' 2 )
Gomme
J v (kt) = p ( V + —p)v Rev v > — ,
v ’V T + w
et que les termes de la série (19.11) sont réguliers dans le domaine
(19.13), le théorème de décomposition des opérateurs réguliers
(cf. § 7) entraîne
oo
/(*) = (19.14)
n=0
et la série est uniformément convergente sur tout intervalle [0, T].
Les coefficients a n du développement (19.14) peuvent être calculés
eu vertu de (19.12) avec la formule
_ dn f X2 - f u 2 jp / À2 — u 2 \ (19.15)
n n ! dun \ 2u \ 2 u} J u = 0
Si la fonction / (t ) possède un point de ramification en l’origine des
coordonnées, il est plus commode de la chercher sous la forme
/ ( O 2 Q 'n 'fn + v ( h t ) .
71=0
â (t + 2a 0) ~ J v (X Y t 2 + 2 a 0t ) = - ^ P2± } 2~ È 1 g - a o i V ï ^ - p ) t
Xv V p2 4- ^2
on obtient le développement
OO 71-}-V
/« = 2 ( t- F s r ) ~ (x y tZ+ 2« 0 •
71=0
?(<> = 2 “n - f r
71=0
^ ) = -^ (7 T 2 l) 2 j TV/v-i ( k t l ^ 2 + 2 a O (p [ - L ( 1 _ t 2) ] dx.
o
Si la transformée de Laplace est
oo
i?(p) = <D(p)e-a(Vp5+Xa-p)= j* / (t) e~pt d t,
0
À.2 — u 2 7i2+ a2
2u
(19.20)
2uv+1
71=0
t * {t + 2 a 0) ~ ~ I v (X Ÿ t * + 2 a 0t) = P ^ y P*~ ^ P ~
on obtient
71+V
£
f(t)= 2 an ( t-\-2a
( x V t * + 2at )
n=0
et
v-l 1
où
oo
9 W = S “. - J T
71=0
ap2+ ôp + c = a [ ( p + - |r ) + 4ü<4 J ]•
424
§ 20. Formule du trapèze pour l’intégrale de Riemann-Mellin
Une autre méthode de calcul approché d’une fonction / (t) dont
oo
on connaît la transformée de Laplace F (p) = j e~ptf (t ) dt con-
o
siste à établir les formules de quadrature de l’intégrale de Riemann-
Mellin
y-f ioo
fW = ~êü J
y —i.oo
eVtp{P)dP» V>7a- (20.1)
an = — \e 1 ln u ( t ) d t = — yj j e 1 %U cp ( t - \ - n l ) rj (t + kl ) X
0 h= —oo 0
(h+i)l 2n .
------ i n x
X d t = 4- V, 1 CP (x ) T) (x ) d x =
h = —oo
2 8-0936 425
1
00
r
2jx
------:— i n x '\
00
r
2-—ni n. x
e 1 cp (a;) T| (a:) d x — —j— \ e 1 cp(x ) clx -
— 00 0
) —JH 2 ®(inh)eAnht
(PW+ 2 <P(*+ 'irÆ (20.4)
h= i
Lorsque t = 0 cette égalité est l ’analogue de la formule de somma
tion de Poisson relativement à la transformation unilatérale de
Laplace, plus exactement
2 *(t-*)=îh- 2 ®<‘»a>
ft= 0 7 1 = — OO
i>(«) = / « + 2 + = 2 e (y+ihh>tF ( y + i k h ).
k = 1 h = — 00
(20.5)
Le second membre coïncide avec celui de la formule (20.2). Donc
l’erreur e (t) affectant la formule approchée
N
h= 1
La dernière erreur peut être majorée ainsi
2n .
e ----r (y- ■ïo)
e2 (t) 2rt
~ F (V“ Va>
?n=0
La formule (2 0 .2 ) devient alors
71 — 1
28* 427
où
m n
« » = S ( T ) / “ >< n ^ n ( P )= ÎF — 2 (;)*»-»(/> )•
/i=0 /t=0
La proximité du paramètre y de zéro n’entraîne aucune complica
tion.
Les valeurs des fonctions R ) t (p ) en les points complexes p =
= y + i k h se calculent le plus aisément avec la formule de ré
currence
R h (p ) = p R k - 1 {p) = / ( n - 1 (0), R 0 (p) = F (p).
Si les quantités / (0), /' (0), . . / (Tl+1)) (0) ne sont pas connues
à priori, il est parfois commode de les calculer à l’aide des formules
lim p F (p) = / (0) ; lim p R t (p) = f (0), . . .
P -M » p->09
ip(t)
Fig. 59
~f (P) = P J e f (i) dt f i t )
0
1 /(P) cp (0
2 7 (ap) ^ (t )
3 p [7 (p)— cp (0)
4 p n
t f r f C)
fc=0
5 P —P \ e^cp (at)
a /
t
6 /(P)
j cp (t) d x
P
0
7 7 ( p )
pn
( 0 pour t < a
8 e - a p j (p)
\ cp ( t — a ) pour t > a
430
Suite
13 f sin Cf.(T) *7
0
14 1 sli 21/ tx
J
—
Y nx
-Cp(T)dT
/ \ j
15 f cos { 2 Yt x ) / \ j
\ Y~,
» __
16
y HT
f ^ (2/ l T) 9 (T) dT
J
- Jv (2Yi x)
17 v cp (t) dx,
.T
Re v > — 1
18 ^ J Q( 2 Y ( t — t) t)cp(t) dx
v
0
oo
19 f ( V P) Y r j exp( - y ) < p M *
0
20 V p f ( Y p) _ L _ j Texp( _ y ) 9 W d,
0
1— v oo _y_
1 , / a:2 \ 2 ,
21
T ïïT 1 e x p l - ^ r d* x
0
oo V
x j Jv {2Y^ÿ)y 2 9 (y) dy
431
Suite
24 + p f / (VP2+ !) ^ y in r? 1 9(T)liT
25
9(,,+(i (T)JT
t
26 /(vV+D cp (0 — j cp ( Y *2 — T2) J 1 (t) dx
V p2+ i 0
t
27 -j7 = = 7 rt/p ^ T ) 9(0 + J cp(l/*i2—T2) / x (T)dT
0
t
28 j^ 7 j7 ^ 7 (p + /F ) J 9* (t, é—t) cp(t) dx
0
t
?
29 _ 7 (p + / p) j %(T, *—*) 9 (T) dT
P+ VP 0
31 7 (ln p) tx - cp (t ) d x
In p
0
r(x+i)
oo
32 P tx - i - cp (x) dx
f (ln P)
ln p J0 r(T)
ÜU
VT- 1
P 7 (ln pv) q) (x) dx
33
ln pv Ir (vt)
dn / / (P) ï
34 y dpn \ p y
(-l)^cp(i)
432
Suite
OO
n° f (P) — P e pt f ( 0 dt f (o
0
/ d \n / d \ n
35 / (P) ( ‘i r )
t t t
36 . . . £ 1 £ cp (£) (d£)n
' - M ü r r a H
0 0 0
t
d
37 7 (p ) i (p ) \ cp (£ — t ) g ( t ) dT
dt J
OO OO 0
<P ( 0
38 - (dp)n
4 - 1 T tn
P P
OO t
39 f ,<z) * \ 9 <T) dT
J 2 J T
V 0
V - OO
40 r *<*> * f 9(T) d*
J z J T
0 t
BIBLIOGRAPHIE