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GROUPE SCOLAIRE PROGRÈS BAHOUN

Groupe N°

Prof : Mr. TRAORE


MEMBRE DU GROUPE
SAKO Fanta
BOUGMA Mohamadi
KAMBI BLAISE
KOMBELEMOIGRI Zalissa

PLAN
INTRODUCTION

I. Les interactions entre climat végétation et sol


1. Interactions climat végétation
2. Interactions climat sol
3. Interactions sol végétation
II. Les grands zones bioclimatiques
1. Les milieux tropicaux
2. Les milieux tempérés
3. Les milieux polaires
4. La vie et types d’êtres adaptés à ces climat

Conclusion

ANNEE SCOLAIRE 2018-2019

INTRODUCTION
Un milieu climatique est l’ensemble des lieux de la terre où le climat est le
même et où la vie végétale et animale se développe en conséquence
La cause principale de l’existence de climats différents sur Terre est
l’inclinaison des rayons du soleil quand ils viennent frapper la Terre.
Le climat correspond à la distribution statistique des conditions
atmosphériques dans une région donnée pendant une période
de temps donnée. Il se distingue de la météorologie qui désigne l'étude du
temps à court terme et dans des zones ponctuelles. L'étude du climat est la
climatologie.
La détermination du climat est effectuée à l'aide de moyennes établies à partir
de mesures statistiques annuelles et mensuelles sur des données
atmosphériques locales : température, précipitations,
ensoleillement, humidité, vitesse du vent. Sont également pris en compte leur
récurrence ainsi que les phénomènes exceptionnels.
I. Les interactions entre climat végétation et sol
1. Interactions climat végétation
Le climat est déterminé par le degré d’ensoleillement, le niveau des
températures et la force des vents. Il a donc un impact direct sur la végétation
environnante. La nature devient alors typique de la zone géographique où elle
se développe. La végétation potentielle d’un endroit donné (ensemble des
végétaux qui s’y développeraient en l’absence d’action humaine) est
déterminée essentiellement par des facteurs abiotiques, notamment
climatiques et édaphiques (liés au sol).
En effet, chaque espèce végétale a des caractéristiques physiologiques qui lui
permettent de vivre dans une certaine gamme de température, d’humidité,
d’acidité, etc. Pour reconstituer les climats du passé à partir de la végétation, il
faut connaître les affinités climatiques des espèces végétales présentes aux
différentes époques étudiées. Cette analyse peut se faire à partir de groupes
fonctionnels indicateurs du climat, c’est-à-dire des groupes de taxons qui
peuvent exister dans les mêmes gammes de températures et d’humidité, et
dont on connaît les limites actuelles.
Le système forestier, de par sa grande propension à l’absorption d’énergie
solaire et à l’évaporation, joue le rôle d’un gigantesque convertisseur
d’énergie. Par exemple, les forêts convertissent l’eau en vapeur d’eau (à
l’instar de la transpiration) et fournissent davantage d’ombre qu’un autre
couvert végétal, ce qui peut conduire à des températures de surface plus
fraîches. En effet, le système forestier absorbe l’énergie solaire pour limiter
l’échauffement et pour évaporer l’eau que son système racinaire extrait du sol
(Monteny, 1987). Dans les régions tropicales, où les gradients horizontaux de
température sont faibles, l’atmosphère est très sensible aux conditions de
surfaces terrestres et océaniques (relief, albédo, température, humidité,
végétation) qui influencent l’intensité et la distribution des sources et des puits
de chaleur (Fontain La fin du Crétacé, environ 120 millions d’années avant les
temps présents (AP), marque une période de conversion floristique des forêts
tropicales. En effet, les formes dominantes des végétaux gymnospermes furent
remplacées par des formes de végétaux angiospermes. Depuis cette époque,
les forêts denses tropicales africaines, sont presqu’exclusivement constituées
d’angiospermes. Initialement, les forêts denses africaines étaient caractérisées
par un grand nombre de palmiers qui devinrent relativement rares, et il y a
environ 40 millions d’années (Eocène supérieur) la composition floristique de
ces forêts commença à ressembler à leur état actuel (Maley, 1990, 1996).
Les changements de couvert forestier peuvent être rapprochés aux variations
climatiques sur le long terme (Sultan et al., 2001 ; Mahé et al., 2005). Longs
termes qui sont des échelles de temps beaucoup plus longues que ce qui est
observé depuis plusieurs décennies dans la variabilité du régime des rivières
équatoriales africaines. La variation climatique est définie comme étant la
distribution des éléments climatiques autour de valeurs moyennes calculées
sur 30 ans; cette variabilité naturelle est une caractéristique intrinsèque du
climat (Janicot, 1995).

2. Interactions climat sol


La formation du sol dépend fortement des conditions climatiques. Tout
changement de ces conditions pourrait donc se traduire par une modification
des sols e sol se forme sous l'action de plusieurs processus :
 La désagrégation et l'altération de la roche-mère par l'eau, le gel et les
variations thermiques ;
 La formation de l'humus en fonction de la végétation présente et des
conditions de température et d'humidité ;
 La migration des minéraux.
 Ces processus de pédogenèse sont donc fortement dépendants des
conditions climatiques du milieu.
Or le réchauffement et les changements climatiques devraient à l'avenir
modifier les températures, le cycle de l’eau, le niveau des mers et la végétation.
Cela se traduirait au niveau des sols par :
 La fonte du permafrost (là où il est présent) ;
 La modification du l'humidité, et donc des transferts de minéraux ;
 La modification du type de matière organique apportée par la végétation ;
 La salinisation des sols du littoral ;
 La modification des mécanismes d'érosion et de sédimentation ;
 Etc.
3. Interactions sol végétation
Une végétation suffisamment dense réduit considérablement la radiation totale
atteignant le sol. AUBREVILLE (4) a mesuré des réductions de 68 à 7j 010 en
République Centrafricaine et de 81 à 85 o/o au Cameroun. I1 s’ensuit une
réduction de la température du sol sous savane et, plus encore, sous forêt, par
rapport au sol nu. Cette influence joue sur la valeur des températures maxima
et de l’amplitude thermique journalière à la surface du sol. De nombreux
auteurs ont cité des résultats analogues. En Afrique Orientale, d'après P.
VAGELER (j), la température du sol nu variant de roo à 540, celle du sol voisin
sous végétation herbacée était de 340 et sous forêt de 250 seulement Si le
profil thermique du sol varie en fonction de la végétation qui le recouvre, il en
est de même du prohl hydriqu. Comme cela a déjà été signalé par divers
auteurs dont JAEGER (7), la forêt dense de la zone tropicale humide et les îlots
de forêt suffisamment bien conservés en zone tropicale subhumide conservent
l’horizon superficiel et la couche de l’atmosphère à son contact, humides toute
l’année même pendant la période sèche. Les conséquences d’un tel fait sur la
décomposition des débris végétaux par voie microbienne sont considérables :
la vie microbienne peut rester très active toute l’année, et, toute l’année, la
décomposition de la matière végétale est rapide et aboutit à des produits
humiques en petite quantité, mais très évolués, si les autres facteurs de cette
transformation (drainage, alimentation minérale de la microflore des études
nombreuses ont été entreprises dans toutes les régions tropicales du globe,
pour préciser les modifications apportées par le défrichement et la mise en
culture dans l’évolution du sol, envisagée au moins de façon partielle. Assez
peu l’ont été pour comparer du point de vue physique, physico-chimique et
chimique, les sols de savane et, les sols de forêt. Pour qu'une telle
comparaison nous procure des données valables sur l'influence de la
végétation sur l'évolution du sol, il est indispensable que les autres facteurs de
cette évolution soient constants : même climat, même topographie, même
roche-mère .
II. Les grands zones bioclimatiques
1. Les milieux tropicaux
Le domaine tropical se caractérise à la fois par une chaleur constante et une
forte humidité. Les pluies y sont abondantes et leur rythme, quotidien ou
saisonnier, d'une grande régularité. Les températures moyennes mensuelles
les plus basses n'y descendent généralement pas au-dessous de 18 0C et les
amplitudes thermiques annuelles restent inférieures à 10 0C. De telles
conditions climatiques s'expriment aussi bien par l'originalité des formations
végétales, forêts ou savanes, que par celles des modalités de l'érosion et des
modelés correspondants.
Selon les régions, les limites de ce domaine morphoclimatique se manifestent
avec plus ou moins de netteté. Dans l'ouest et le centre des continents où
existent des déserts tropicaux, elles s'expriment clairement par la dégradation
rapide de la couverture végétale. En Afrique occidentale et centrale, on passe
ainsi de la savane soudanaise à la steppe à acacias sahélienne, annonciatrice
du Sahara (cf. Afrique - Biogéographie). De même, au Brésil, les campos
cerrados cèdent le terrain à la caatinga xérophile à épineux vers le Sertão et le
tropique du Capricorne (cf. Amérique - Biogéographie).
L'interruption, due aux moussons, des chapelets de déserts tropicaux sur les
façades orientales des continents rend les limites du domaine plus incertaines.
En Afrique sud-orientale, en Australie orientale et en Asie du Sud-Est, les
forêts tropicales font place, sans solution de continuité, à celles du domaine
tempéré. Dans ce cas, l'apparition d'un hiver fournit une limite valable, au-delà
des tropiques. Le domaine tropical est caractérisé, du point de vue climatique,
par l'absence de toute période de refroidissement marqué et prolongé
(« hiver ») et par l'existence d'au moins trois à quatre mois pluvieux et chauds.
La réunion de ces deux critères permet de fixer simplement les limites du
« domaine tropical
2. Les milieux tempérés
Les climats tempérés sont dans l'ensemble humides, avec
des saisons thermiques, mais l'opposition entre celles-ci reste modérée. L'été
peut être chaud, avec des températures moyennes nettement supérieures à
20 0C ; toutefois l'hiver reste doux. S'appuyant sur des arguments
biogéographiques, Wladimir Köppen a proposé de considérer comme
tempérées les régions où la moyenne du mois le plus froid demeure supérieure
à − 3 0C. Cela ne veut évidemment pas dire que les températures sont toujours
supérieures à cette valeur. Ainsi, à Berlin, la moyenne de janvier est de − 1 0C,
mais la moyenne des températures nocturnes est de − 3 0C et le minimum
absolu relevé en vingt ans a été de − 26 0C.
Une grande partie des régions ainsi définies par des critères thermiques est
arrosée toute l'année. Il y a certes des régimes pluviométriques, mais ils sont
peu nets, et les saisons se différencient mal par les quantités de précipitations.
Cependant, sur les marges du domaine situées sur son côté équatorial (au sud,
donc, dans l'hémisphère Nord), les pluies ont un rythme très marqué, avec une
saison sèche accentuée pendant l'été. C'est le « climat méditerranéen », selon
la terminologie des auteurs classiques.
Les climats tempérés (sauf dans les régions « méditerranéennes » pendant
l'été) sont aussi caractérisés par un temps très changeant. Au total, il se
produit une modification importante de l'état de l'atmosphère tous les quatre à
cinq jours environ. Si les jours se suivent sans se ressembler, il en est de
même des saisons des différentes années. Un été chaud et sec peut être suivi,
un an plus tard, par un été « pourri », pluvieux et frais, et il en va de même pour
les hivers, tantôt très doux, tantôt plus rigoureux, les printemps, plus ou moins
précoces, les automnes, clairs ou pluvieux. Ainsi, en Europe occidentale, les
moyennes climatiques ont un intérêt plus limité qu'ailleurs, et elles doivent être
utilisées avec des précautions particulières
Entre ces deux zones, au Nord comme au Sud, on trouve un climat ni très froid,
ni très chaud : le climat tempéré.
Ce sont les zones en orange.
3. Les milieux polaires
Le climat polaire est un type de climat caractérisé par des températures froides
toute l'année, sans chaleur estivale et avec des hivers glaciaux. Les
températures moyennes du mois le plus chaud ne sont jamais supérieures
à 10 °C, ce qui correspond à la limite des arbres. Il entraîne l'existence
d'un pergélisol et ne permet aucune agriculture. Ce climat est caractéristique
des côtes nord de l'Amérique du Nord, de l'Europe et de l'Asie, ainsi que
du Groenland, de l'Arctique et de l'Antarctique.

4. La vie et types d’êtres adaptés à ces climat

L’Antarctique est un continent gelé, entouré par un immense océan. Le climat y


est si extrême que la vie terrestre y est quasiment inexistante, toute la vie étant
concentrée sur les côtes (phoques, manchots, baleines, etc.)1 . Aucun humain
ne vit en Antarctique de manière permanente, mais des hommes y séjournent
plus ou moins longuement depuis près de 200 ans.Des milieux inégalement
favorables aux hommes. Ces conditions de vie expliquent les différences
importantes que l'on peut observer dans la productivité des écosystèmes
froids et tempérés. La toundra est peu productive (1 t/ha/an) ; la forêt tempérée
elle-même n'offre que des productivités modestes comparées à celles des
forêts tropicales : 7 à 9 t/ha/an contre 20 à 30 en zone tropicale. Les milieux
tempérés sont pourtant perçus comme les plus favorables du globe à
l'installation des hommes. La forêt y a été presque partout défrichée au profit
de l'agriculture. En revanche, dans les toundras et même dans la taïga, la
présence permanente des hommes est l'exception, motivée par l'exploitation
du bois ou des ressources minérales et énergétiques, car l'agriculture n'y est
pas possible : on s'y trouve, comme dans les déserts chauds ou la forêt
équatoriale, aux limites de l'œkoumène.

Conclusion
Le climat est le facteur le plus important sur le long terme et à l’échelle
mondiale. Nous retenons l'impact de l'énergie et des précipitations. Le climat
est particulièrement important dans le cadre de ce site web où la dégradation
des sols concerne différents milieux climatiques du monde. Comme Le climat
est déterminé par le degré d’ensoleillement La végétation potentielle d’un
endroit donné (ensemble des végétaux qui s’y développeraient en l’absence
d’action humaine) est déterminée essentiellement par des facteurs abiotiques,
notamment climatiques et édaphiques (liés au sol). Le climat de la Terre a
toujours fluctué entre des périodes glaciaires (durant lesquelles une partie
importante des continents est couverte de glace) et des périodes
interglaciaires plus chaudes. Il y a 100 millions d’années, les dinosaures
vivaient sous nos latitudes, dans un environnement tropical. Par contre, il y a à
peine 20 000 ans, ces mêmes paysages étaient couverts de glace. La dernière
période glaciaire s’est terminée il y a environ 10 000 ans. Actuellement, nous
vivons dans ce qu’on appelle une phase interglaciaire.

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