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Groupe N°
PLAN
INTRODUCTION
Conclusion
INTRODUCTION
Un milieu climatique est l’ensemble des lieux de la terre où le climat est le
même et où la vie végétale et animale se développe en conséquence
La cause principale de l’existence de climats différents sur Terre est
l’inclinaison des rayons du soleil quand ils viennent frapper la Terre.
Le climat correspond à la distribution statistique des conditions
atmosphériques dans une région donnée pendant une période
de temps donnée. Il se distingue de la météorologie qui désigne l'étude du
temps à court terme et dans des zones ponctuelles. L'étude du climat est la
climatologie.
La détermination du climat est effectuée à l'aide de moyennes établies à partir
de mesures statistiques annuelles et mensuelles sur des données
atmosphériques locales : température, précipitations,
ensoleillement, humidité, vitesse du vent. Sont également pris en compte leur
récurrence ainsi que les phénomènes exceptionnels.
I. Les interactions entre climat végétation et sol
1. Interactions climat végétation
Le climat est déterminé par le degré d’ensoleillement, le niveau des
températures et la force des vents. Il a donc un impact direct sur la végétation
environnante. La nature devient alors typique de la zone géographique où elle
se développe. La végétation potentielle d’un endroit donné (ensemble des
végétaux qui s’y développeraient en l’absence d’action humaine) est
déterminée essentiellement par des facteurs abiotiques, notamment
climatiques et édaphiques (liés au sol).
En effet, chaque espèce végétale a des caractéristiques physiologiques qui lui
permettent de vivre dans une certaine gamme de température, d’humidité,
d’acidité, etc. Pour reconstituer les climats du passé à partir de la végétation, il
faut connaître les affinités climatiques des espèces végétales présentes aux
différentes époques étudiées. Cette analyse peut se faire à partir de groupes
fonctionnels indicateurs du climat, c’est-à-dire des groupes de taxons qui
peuvent exister dans les mêmes gammes de températures et d’humidité, et
dont on connaît les limites actuelles.
Le système forestier, de par sa grande propension à l’absorption d’énergie
solaire et à l’évaporation, joue le rôle d’un gigantesque convertisseur
d’énergie. Par exemple, les forêts convertissent l’eau en vapeur d’eau (à
l’instar de la transpiration) et fournissent davantage d’ombre qu’un autre
couvert végétal, ce qui peut conduire à des températures de surface plus
fraîches. En effet, le système forestier absorbe l’énergie solaire pour limiter
l’échauffement et pour évaporer l’eau que son système racinaire extrait du sol
(Monteny, 1987). Dans les régions tropicales, où les gradients horizontaux de
température sont faibles, l’atmosphère est très sensible aux conditions de
surfaces terrestres et océaniques (relief, albédo, température, humidité,
végétation) qui influencent l’intensité et la distribution des sources et des puits
de chaleur (Fontain La fin du Crétacé, environ 120 millions d’années avant les
temps présents (AP), marque une période de conversion floristique des forêts
tropicales. En effet, les formes dominantes des végétaux gymnospermes furent
remplacées par des formes de végétaux angiospermes. Depuis cette époque,
les forêts denses tropicales africaines, sont presqu’exclusivement constituées
d’angiospermes. Initialement, les forêts denses africaines étaient caractérisées
par un grand nombre de palmiers qui devinrent relativement rares, et il y a
environ 40 millions d’années (Eocène supérieur) la composition floristique de
ces forêts commença à ressembler à leur état actuel (Maley, 1990, 1996).
Les changements de couvert forestier peuvent être rapprochés aux variations
climatiques sur le long terme (Sultan et al., 2001 ; Mahé et al., 2005). Longs
termes qui sont des échelles de temps beaucoup plus longues que ce qui est
observé depuis plusieurs décennies dans la variabilité du régime des rivières
équatoriales africaines. La variation climatique est définie comme étant la
distribution des éléments climatiques autour de valeurs moyennes calculées
sur 30 ans; cette variabilité naturelle est une caractéristique intrinsèque du
climat (Janicot, 1995).
Conclusion
Le climat est le facteur le plus important sur le long terme et à l’échelle
mondiale. Nous retenons l'impact de l'énergie et des précipitations. Le climat
est particulièrement important dans le cadre de ce site web où la dégradation
des sols concerne différents milieux climatiques du monde. Comme Le climat
est déterminé par le degré d’ensoleillement La végétation potentielle d’un
endroit donné (ensemble des végétaux qui s’y développeraient en l’absence
d’action humaine) est déterminée essentiellement par des facteurs abiotiques,
notamment climatiques et édaphiques (liés au sol). Le climat de la Terre a
toujours fluctué entre des périodes glaciaires (durant lesquelles une partie
importante des continents est couverte de glace) et des périodes
interglaciaires plus chaudes. Il y a 100 millions d’années, les dinosaures
vivaient sous nos latitudes, dans un environnement tropical. Par contre, il y a à
peine 20 000 ans, ces mêmes paysages étaient couverts de glace. La dernière
période glaciaire s’est terminée il y a environ 10 000 ans. Actuellement, nous
vivons dans ce qu’on appelle une phase interglaciaire.