Vous êtes sur la page 1sur 7

Burkina Faso

Unité –Progrès-Justice

Groupe N°5

Prof : Mr OUEDRAOGO
Classe 1ère AD
Membre Du Groupe

DIANDA MOUMOUNI
PAGBELGUM IDRISSA
DOH NOELLE
SOMA M. HUBERT
GUINDO SANATA

Annee Scolaire 2020-2021


Introduction

I. Evolution de l’empire ghana


1. religion
2. organisation social
3. organisation politique
4. organisation economique et art
II. Civilisation de l’empire du ghana
1. origine de l’empire de ghana
2. le peuplement
3. l’apposé du l’empire
4. déclin du l’empire

conclusion

Introduction
l’empire du ghana est le premier grand empire noir a avoir emergé dans le
soudan occidental. il se situait par ses limites nord aux portes du sahara et
dans sa partie sud au sortir de la forêt, entre la vallée supérieur du niger
jusqu’au haut sénégal a la frontière de l’afrique blanche. son hégémonie a duré
du iv°s au xi°s de notre ere.

I. Evolution de l’empire ghana


1. religion
l'animisme etait la religion officielle. les habitants de l'empire du ghana avaient pour
adoration le serpent bida.
l'islam etait egalement toléré et pratiqué par de nombreux etrangers du maghreb et par
quelques autochtones. kan mer, fils de l'empereur bessi, se convertit a l'islam. al-bakri
précise d'ailleurs que l'intendant du trésor etait systématiquement choisi parmi les
musulmans, tout comme l'étaient la plupart des ministres. selon ces ecrits (mais
egalement ceux, plus tardifs, d'ibn battûta et d'ibn khaldoun) les animistes devaient se
mettre a genoux et s'asperger la tête de poussière. en revanche, les musulmans
saluaient quant a eux le roi en battant des mains.
la capitale koumbi saleh etait constituée de deux quartiers : l'un animiste, l'autre
musulman possédant 12 mosquées.
1. organisation social
l’organisation sociale n’était pas moins précise. c’est ce dont témoignent les références
de la tradition de yéréré qui enumère fréquemment le nombre des « fonctionnaires » qui
avaient la charge des tractations commerciales ou autres, comme des adjoints aux
responsables des rites religieux et familiaux (mariages, baptêmes, circoncisions,
funérailles, etc.). en particulier sont souvent rappelés les interdits stricts qui réglaient les
rapports qu’avaient les wage avec les artisans, les autres castes, les esclaves.
d’autre part, on connait l’importance des unions matrimoniales pour lesquelles on devait
observer des règles de parenté précises. tous les habitants devaient aussi respecter des
interdits associés aux cultes soninké et kakolo.
koumbi devint une capitale importante qui comptait 51 quartiers portant des noms ; tous
les habitants etaient classés, répartis séparément suivant les ethnies, les clans, les
activités. le vaste terrain où s’étaient edifiées ces agglomérations n’était pas pierreux
mais couvert de sables où poussaient en grand nombre des euphorbes (badaagare). les
distances etaient considérables entre les divers quartiers.
diabé se fit construire un palais fait de pierres, comme d’ailleurs le seront toutes les
habitations des « nobles » de koumbi. les blocs etaient prélevés au loin puis stockés a
koumbi diouf, quartier des esclaves, qui les taillaient et les transportaient là où l’on
edifiait une habitation. un quartier etait consacré a l’élevage des chevaux et aux
croisements effectués pour maintenir et multiplier les naissances des meilleurs coursiers.
un autre quartier, où vivaient les kousa, collecteurs de l’or qu’ils remettaient au seul kaya
maga, etait situé près du gouffre-labyrinthe où vivait bida ; ils etaient chargés de la
surveillance des lieux afin d’éviter toute incursion, toute effraction et toute rupture
d’interdit.
2. organisation politique

au sommet de l’état, on a le roi ; on le désigne sous plusieurs appellations « kaya


maghan » qui signifie roi de l’or en langue ouakaré, « tounka » qui veut dire seigneur ou
dieu. ses pouvoirs etaient très etendus: il etait le juge suprême. il rendait la justice en
tenant compte de l’appartenance religieuse. ses sujets qui dans l’ensemble
appartenaient a la religion traditionnelle etaient jugés selon la coutume, les musulmans,
eux, l’étaient sur la base du coran.
la société etait organisée en clans. le clan royal etait celui des tounkara qui formaient
avec trois autres clans l’aristocratie :( les souba ou magasouba etaient les guerriers du
roi, les kagoro qui formaient une elite militaire, les magassi etaient les cavaliers du roi qui
composaient la garde royale.). ces clans qui constituent la noblesse fournissaient au roi,
les grands dignitaires et hauts fonctionnaires de sa cour. on trouvait a la cour du roi, le
gouvernement et le grand conseil dont les membres se recrutaient aussi bien dans
l’aristocratie locale que chez les arabes et les lettrés musulmans. a ce propos al bakri
rapporte « le roi choisissait ses interprètes parmi les musulmans, de même son trésorier
et la plupart de ses ministres. » on trouvait au sein de son gouvernement, les fils des rois
vassaux, otages a la cour. la succession sur le trône se faisait d’oncle a neveu. al bakri
« tel est leur tradition: le souverain ne peut etre que le neveu du roi en ligne maternelle
puisque l’on est toujours sûr d’être bien le neveu de son oncle maternel. ».
3. l’organisation economique et art
l’activité economique etait variée. au sahel, on pratiquait un elevage florissant et varié de
bœufs, de moutons, de chèvres, de chameaux et de chevaux. au nord, autour des puits
et oasis, on produit des dattes. la partie sud, plus humide etait la terre des céréales : on y
cultivait le mil, le sorgho, le haricot, le coton, l’igname, le henné, les légumes et la cola
tiré de la zone forestière. l’artisanat occupait une place de choix : la caste des forgerons
equipait l’armée, les tisserands habillaient le roi et sa suite, produisaient des bandes de
cotonnade qui alimentaient le commerce. mais le pilier de l’économie etait le commerce.
l’empire par sa position de géographique etait un carrefour important où les produits
venus d’afrique du nord (tissus, cuivre, argent, dattes, figues et surtout les barres de sel
amenés du sahara) etaient echangés contre les marchandises des pays du sud (plumes
rares, ivoires, esclaves, gomme arabique, bétail, céréales et surtout l’or).
l’empereur tirait des revenus substantiels du commerce par le biais des impôts qui
pesaient sur cette activité. al bakri: « le roi prélève un denier d’or sur chaque ane qui
entre chargé de sel dans son pays et 2 deniers a la sortie. il perçoit 5 milhqâl de cuivre et
10 par charge de marchandise. ».
III. Civilisation de l’empire du ghana
1. origine de l’empire de ghana
deux thèses existent sur les origines du royaume du ouagadou, qui deviendra plus tard
un empire.
selon la tradition orale ouest-africaine, le « wagadou », noyau de l'empire, aurait eté
fondé vers le IIIe siècle av. j.-c. et une population armée venue de l’est et conduite par un
dénommé dinga cissé.
selon les sources médiévales rédigées par des chroniqueurs arabophones, le royaume
aurait eté fondé par les soninkés, peuple animiste vivant a la limite sud du sahara. le
royaume du ghana s’agrandit par la suite pour devenir un empire en dominant les
dirigeants des chefferies situées aux alentours.
d’après le tarikh es-soudan, « histoire du soudan » en français, le ghana aurait eté fondé
au IIIe siècle par le peuple noir de cultivateurs, les soninkés.
en 734, les premiers arabo-berbères pénètrent au ghana, où les souverains soninkés
sont au pouvoir. l’occupation du maghreb par les arabes favorise le trafic de l’or et
des esclaves entre le ghana et le sijilmassa, et du même coup, son expansion et sa
richesse.
le royaume aurait commencé modestement dans l’aouker par une simple confédération
de tribus sarakollés dont chacune exerçait son autorité sur un espace bien déterminé. le
royaume couvrait les villes de bokounou, ouagadou et de kaarta. la politique
expansionniste et la puissance militaire des souverains du ghana ont fait qu’à la fin du
x°s, les principautés berbères d’aoudaghost et de walata, les royaumes mazzara de
tékrour, barisa, diara, sosso, silla, etaient incorporés dans l’empire.
2. le peuplement
on peut distinguer deux groupes composant le peuplement de l’empire: un au nord et
l’autre au sud. les gens du nord se composent des tribus nomades berbères ou touaregs
(les berbères macmouda au sud du maroc, les zenâta), les sanhadja ( les goddala, les
messoufa, les lemtouma spécialistes du désert.). le groupe sud comporte deux fractions:
les mazzara composés de lebou, wolof, toucouleur, sérères) et les bafours (soninké ou
ouakaré, les marka, les bambaras, les malinké, les songhaï.).

3. la puissance de l’empire du ghana (apogée)


mais a la fin du VIIIe siècle, le roi du wagadou, kaya magan cissé refoule les etrangers
berbères. au début du règne du premier souverain des cissé tounkara, son royaume ne
s’étend que sur le wagadou et sur l’awkar (ou aoukar), mais quelques années plus tard, il
réalise l’unité de tous les soninkés.
la succession du ghana se faisait de manière matrilinéaire : le successeur du roi etait
ainsi le premier fils de sa sœur préservant ainsi avec certitude la lignée familiale. car,
comme l'écrit al-bakri, les habitants du ghana pensent que "le souverain a la certitude
que son neveu est bien le fils de sa sœur ; mais il ne peut pas etre assuré que celui qu'il
regarde comme son propre fils le soit en réalité". dans la langue wolof cette sœur est
appelée linguère. sa première fille devient linguère impériale a son tour.
al-bakri ecrit que lorsque le roi décédait, un grand dôme etait construit en bois, a l'endroit
qui allait servir de tombeau, au sein duquel le cadavre etait placé sur un grand canapé
garni de coussins et tapis. les parures, les armes, les plats et les tasses qu'il avait utilisés
etaient placés a côté du corps, ainsi que des mets et des boissons. plusieurs des
cuisiniers et fabricants de boissons etaient egalement enfermés au sein du dôme.
l'édifice etait alors recouvert de nattes, de toiles, et enfin de terre jusqu'à faire du dôme
une colline. un fossé etait creusé tout autour du cette colline, ne laissant qu'un passage
d'accès unique.

4. le déclin de l’empire du ghana

les causes en 1076, l’empire du ghana s’écroule sous les coups de boutoir des
almoravides. mais on pense que plusieurs facteurs pourraient expliquer ce déclin. en
effet l’empire etait miné de l’intérieur par des conflits de succession, les vassaux
supportaient de plus en plus mal la domination du ghana: ils aspiraient a prendre leur
indépendance.
le royaume du ghana se trouve affaibli par la poussée des musulmans
sahariens almoravides (XIe siècle) et la destruction partielle de koumbi saleh (1076) mais
c'est surtout la sécheresse liée a une exploitation intensive des ressources forestières
qui conduit a la dispersion des soninkés (selon la légende, cette sécheresse est liée a la
mort du serpent bida).
le royaume du ghana décline alors progressivement : les royaumes de diarra, de sosso,
du mali acquièrent leur indépendance et le vaste empire du ghana ne se limite bientôt
plus qu'à son noyau original, le petit royaume du ouagadou.
soumaoro kanté, a la tête du royaume de sosso, s'empare du ghana en 1203. il perd
définitivement son indépendance après son intégration dans l’empire du mali de sundjata
keïta après 1240.
les conséquences du déclin. la chute du ghana a favorisé l’implantation de l’islam non
seulement chez les berbères mais aussi chez les noirs. les populations furent contraintes
de se convertir a l’islam ou prendre le chemin de l’exil. les animistes sarakollés et mandé
vont se replier plus au sud, les peuls se fixèrent dans le fouta. les vassaux profitèrent de
l’affaiblissement pour prendre,retrouver leur indépendance. la région traversa dès lors
une période de trouble jusqu’à l’émergence du mali.

conclusion
l’empire du ghana a développé une brillante civilisation a travers une organisation
politique remarquable et vie economique assez elaborée. malheureusement cette belle
organisation s’effondre a la fin du xi s entraînant une lutte d’hégémonie entre les anciens
vassaux.

SOURCE :
wikipédia,
www.exposetesidés.com

Vous aimerez peut-être aussi