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GROUPE 12 Burkina Faso

Unité-Progrès-Justice

LYCÉE PRIVÉE MARIAMA LA MISERICORDE

Prof :Mr TRAORE

MEMBRE DU GROUPE
KINDO Inoussa
ZOROME Aboubacar
TIAHO Zammani
N’GUYEN V.R.Fatimata

INTRODUCTION

I. L’Évolution de et civilisation d’Oyo Ife et du Benin


1. Évolution de et civilisation d’Oyo
a. Évolution d’Oyo
 Origine (date, lieu, peuple)
 Apogée
 Déclin
b. civilisation d’Oyo
 Religion
 Organisation social
 Organisation politique
 Organisation économique
 Art

2. Évolution de et civilisation d’Ife


a. Évolution’ Ife
 Origine (date, lieu, peuple)
 Apogée
 Déclin
b. Civilisation d’Ife
 Religion
 Organisation social
 Organisation politique
 Organisation économique
 Art

3. Évolution de et civilisation du Benin


a. Civilisation du Benin
 Origine (date, lieu, peuple)
 Apogée
 Déclin
b. Civilisation du Benin
 Religion
 Organisation social
 Organisation politique
 Organisation économique
 Art
II. Évolution de et civilisation du Dahomey et de l’Ashanti
1. Évolution de et civilisation du Dahomey
a. Évolution du Dahomey
 Origine (date, lieu, peuple)
 Apogée
 Déclin
b. Civilisation du Dahomey
 Religion
 Organisation social
 Organisation politique
 Organisation économique
 Art
2. Évolution de et civilisation de l’Ashanti
a. Évolution de l’Ashanti
 Origine (date, lieu, peuple)
 Apogée
 Déclin

b. Civilisation de l’Ashanti
 Religion
 Organisation social
 Organisation politique
 Organisation économique
 Art

Conclusion
INTRODUCTION
L’Afrique de l’Ouest est une région terrestre couvrant toute la partie
occidentale de l’Afrique sud saharienne. Elle comprend approximativement les
pays côtiers au nord du golfe de Guinée jusqu’au fleuve Sénégal, les pays
couverts par le bassin du fleuve Niger ainsi que les pays de l’arrière-
pays sahélien.

I. L’Évolution et civilisation d’Oyo Ifé et du Benin


1. Évolution et civilisation d’Oyo
a. Évolution d’Oyo
 Origine (date, lieu, peuple)
Le Royaume d'Oyo est un ancien État africain, fondé au XVe siècle par
les Yorubas, dans l'actuel Nigeria. Ce royaume était limité à l'ouest par
le Royaume de Dahomey, au nord par le Noupé et à l'est par le fleuve Niger. Le
royaume a été créé par Shango, le premier roi d'Oyo. L'État d'Oyo fut la plus
puissante des cités-États yorubas. Île-Ife est considérée comme la cité
d'origine de tous les Yorubas,

 Apogée
Le royaume a connut son apogée entre le XVIIe siècle et le XVIIIe siècle.
Les Yorubas furent très touchés par la traite négrière. Les côtes du Nigeria
devinrent, au XVIIIe siècle, le lieu d'une intense activité de traite alimentant
le commerce triangulaire mise en place par les puissances occidentales et
s'appuyant sur les chefferies locales.
Au début du XIXe siècle, l’empire yoruba d’Oyo dominait nombre d’États
yorubas et le Dahomey, en 1748 à 1820. Le cœur de l'empire était situé entre
les fleuves Ogun et Osun.
 Déclin
Vers 1820, l’abolition de la traite fit perdre l’essentiel de ses revenus au royaume
d’Oyo. Celui-ci fut alors en prise à des intrigues politiques et à des rivalités avec les
États environnants, induites par l'enjeu des marchés d'esclaves entretenus par la
traite, et se disloqua après une série de défaites militaires. Les différentes provinces
du royaume prirent donc leur indépendance tour à tour. Indépendantes, toutes les
provinces que dirigeait l'Oba se faisaient la guerre incessamment. À l'ouest, le
Dahomey attaqua en 1823 des villages placés sous la protection du royaume d'Oyo.

b. Civilisation d’Oyo
 Religion
La religion yoruba est pratiquée comme dans tous les États yorubas. À Oyo la
divinité Ogu était vénérée. La civilisation Yoruba (Yorouba) est une civilisation
urbaine composée de cités-Etats, partageant une langue et une religion (riche
panthéon, sociétés secrètes, sacrifices humains) communes, et qui se signale
par un commerce et un artisanat florissants
 Organisation social
Le roi portait le titre de Yalafin. Le royaume était divisé en provinces toutes
dirigées par un Oba, qui remettait l'impôt et les taxes au roi. Selon leur
tradition, les Yoruba ont pour ancêtre Oduduwa, d'ascendance divine, et qui
aurait vécu au VIe siècle à Ifé. La très ancienne et prestigieuse cité d'Ifé reste
ainsi la ville sainte où réside l'Oni (chef religieux). Même si la capitale politique
des Yoruba sera Oyo. Elle est le siège de l'Alafin (chef politique), et de l'Ogboni
(un sénat qui détient les vrais pouvoirs et est composé de notables et de
représentants de différentes corporations organisées en guildes).
 Organisation politique

Le royaume était remarquable par son organisation purement africaine. Les


Yorouba sont plus de 3 millions dans le sud-ouest du Nigeria (on les retrouve
aussi au Moyen-Togo jusqu'à la frontière du Ghana). Leur influence culturelle
va jusqu'en Amérique où elle est bien marquée à Cuba, à la Jamaïque et à
Bahia. Ils sont divisés en cantons, dont certains étendus, ayant chacun un
chef. Deux de ces chefs, l'Oni siégeant à Ifé, et à la fin siégeant à Oyo avaient
autrefois sur les autres une prééminence : religieuse pour le premier,
temporelle pour le second. Cette confédération étatique a disparu depuis près
de 2 siècles.

 Organisation économique
Les Yorouba sont des agriculteurs habiles, et des commerçants
remarquables. Le cœur de l'empire était situé entre les fleuves Ogun et Osun.
Dans sa partie orientale, l’ensemble yoruba était divisé en plusieurs royaumes
« frères », dont ceux d’Ife et du Benin. Les Yorubas de l’Est s'étaient
développés dans les forêts humides grâce au commerce classique, tandis que
ceux de l’Ouest s'étaient étendus dans les savanes du Nord et vers le littoral,
autour du commerce d’esclaves.

 Art
Le caractère sacré de l'oba se marquait par les cérémonies très
complexes du couronnement (sacrifices humains, manducation du coeur
de son prédécesseur...) et par l'étiquette sévère qui l'entourait d'un
réseau d'interdits tels qu'il était pratiquement reclus et n'apparaissait en
public que très rarement et toujours voilé. L'oba était choisie par le
Conseil parmi les descendants du héros civilisateur, la primogéniture
n'intervenant que très exceptionnellement : le fils aîné était très souvent
sacrifié sur le lit mortuaire de l'oba défunt. Le rôle du roi était
essentiellement d'accomplir les rites nécessaires au bien-être moral et
matériel de l'Etat.
2. Évolution de et civilisation d’Ifé
a. Évolution’ Ifé
 Origine (date, lieu, peuple
Ife (en yoruba Île-Ife) est une vieille cité yoruba située au sud-ouest du Nigeria.
Célèbre pour ses têtes en terre cuite et en bronze, alliant la perfection
classique à un étonnant réalisme, Ife a donné naissance entre
les XIIe et XVe siècles à l'une des civilisations les plus originales d'Afrique noire.
Ife est la ville centrale de la mythologie yoruba. Elle est considérée comme le
berceau de l'humanité et le centre du monde. Selon la mythologie d'Ife la ville
aurait été fondée par le Dieu mineur Oduduwa qui fut le premier Ooni (titre
royal propre à Ife). La mythologie Yoruba aurait pu se constituer pour appuyer
la légitimité du nouvel État.
 Apogée
Toutefois, le prestige lié à l’apogée de sa civilisation allait se maintenir dans
toute la région. Oyo et de Benin sont les deux grands empires dont la
puissance succédera à
celle d’Ife. Leurs souverains se prétendront être des descendants d’Oduduwa
et à Benin, se feront couronner par le souverain d’Ife.
 Déclin
Au 14ème et au 15ème siècle, le royaume d’Ife comme puissance économique
s’était affaibli. La première raison était peut-être les dégâts d’une épidémie qui
aurait emporté une partie de sa population, notamment celle des auteurs des
portraits figuratifs les plus célèbres de cette civilisation. Un second facteur
serait l’émergence d’autres puissances régionales. Celles-ci, comme le futur
empire yoruba d’Oyo allait récupérer une partie du marché des objets précieux
symbolisant le pouvoir.

c. Civilisation d’Ife
 Religion

La religion yorouba traditionnelle reconnaît quatre niveaux hiérarchiques


d'êtres spirituels ou quasi spirituels. L'être suprême, Olodumare, également
appelé Olorun (propriétaire des cieux) occupe le niveau supérieur, ses
ministres ou dieux subordonnés (Orisha) le niveau immédiatement inférieur.
Parmi eux se reconnaît une certaine hiérarchie, Obatala étant le plus important
de tous terre yorouba. il existe différentes catégories de prêtres et de
personnages sacrés par exemple des prêtres attachés à des temples
chargés de sacrifices propitiatoires, votifs... Les différents dieux et
ancêtres déifiés ont leur propre clergé. Les prêtres de Shango sont
appelés magba, ceux d'Orunmila, babalawo.
 Organisation social
L'expansion d'Ife au début du IIe millénaire semble basée sur le fer ou sur la
métallurgie en général qui aurait permis une amélioration des techniques et
des excédents agricoles. Cette transformation économique aurait pu permettre
l'entretien d'une population urbaine et d'un pouvoir centralisé. L'expansion
militaire peut donc s'expliquer par les transformations économiques et
sociales et l'amélioration des armes.
 Organisation politique

L'expérience monarchique d'Ife s'exporte avec son cadre culturel. L'adé ilèkè,
qui est une couronne de perles de verre symbole du pouvoir royal, se retrouve
dans la plupart des monarchies de la région. Le royaume de Kétou par exemple
est fondé par un prétendu descendant d'Oduduwa. En tout 7 à 20 royaumes
selon les sources composent le monde yoruba dans la première moitié du
deuxième millénaire de notre ère.
 Organisation économique
Ife est le centre économique d'une région agricole où se cultivent
principalement l'igname, le manioc, le maïs, le tabac et le coton. Ce dernier
étant aussi à la source d'une importante industrie de tissage de vêtements. Ife
est également à cette époque un centre africain majeur de production du verre,
et en particulier de perles de verre. Les déchets de la production verrière,
constitués de parties de creusets recouverts de verre fondu, seront
au XIXe siècle recherchés par les habitants de la région bien que l'origine de
ces déchets soit à l'époque oubliée .

 Art
Ogun, Dieu du fer et de la guerre, y occupe une place importante. On sait grâce
à l'archéologie que le peuplement de cette aire semble très ancien. Mais ce
n'est qu'au début du IIe millénaire que des évolutions dans le domaine de la
métallurgie auraient permis une explosion du rendement agricole et un
phénomène rapide d'urbanisation

3. Évolution de et civilisation du Benin


a. Civilisation du Benin
 Origine (date, lieu, peuple)
Benin est la prononciation portugaise du mot itsekiri Ubinu, qui signifie
« capitale, siège de la royauté » et désignait la capitale Benin City.La genèse
du Royaume est incertaine et dépend fortement de ce qu'on appelle « royaume
du Bénin ». Les historiens traditionnels et modernes s'accordent souvent pour
diviser l'histoire précoloniale du Bénin en 2 périodes, la période ou le Royaume
était dirigée par un Ogiso, et celle ou il était dirigé par un Oba.
 Apogée
La domination bini est à son apogée au XVIe siècle ; elle s'étendra, sur des
peuples conquis ou soumis à tribut, des confins de l'actuelle république du
Bénin jusqu'au-delà du delta du Niger. On ignore quelle était l'importance
numérique de la population ainsi contrôlée ; on estimait, au début des années
quatre-vingt-dix, que les Edo étaient environ quatre millions .
 Déclin
L'influence du Royaume diminue au XVIIIe siècle sous la poussée des Yorubas
à l'ouest, des Britanniques au sud et des Nupes au nord.. En 1897, le lieutenant
Phillips demande un rendez-vous à l’Oba Ovoramwen pour signer un traité
demandant l'arrêt des sacrifices humains. Il se rend à Benin City avec un
détachement de neuf hommes, alors qu'il n'a pas encore reçu de réponse.
Cette venue est prise comme un acte de guerre par les Béninois et le lieutenant
Phillips ainsi que sept de ses hommes sont massacrés.

c. Civilisation du Benin
 Religion
Comme de nombreux peuples de la région, les Edos ont pour culture de
prestige celle de leurs voisins Yorubas. Cette influence est aisément
perceptible dans la sphère de la religion, et notamment dans le nom des
divinités edos. Alors que certains d’entre eux ne semblent pas avoir été
empruntés au yoruba, d’autres semblent clairement l’avoir été.
 Organisation social

Contrairement à la tradition dominante en Afrique où le roi était le fils de la


femme la plus puissante de la famille royale, l’Oba était un des deux fils aînés
du défunt roi. La reine-mère est le plus haut personnage honorifique du
royaume, aucune décision ne se prend sans elle. L’Oba est l’Horus, haut-prête
initié au Vitalisme (animisme) et garant divin de la prospérité du pays. Il dirige
les rites en hommage à Osa (Dieu) et aux ancêtres; règne avec un conseil fait
des représentants des clans et plus importantes familles du royaume.

 Organisation politique
L'étendue du Royaume varie selon les époques, mais une compilation de
sources européennes du XVIIIe siècle indique qu'il était limité à l'ouest par le
royaume d'Ardra dont la capitale était Allada (situé dans l'actuelle république
du Bénin), au sud par la mer ainsi que les pays d'Overry et Calabar.
 Organisation économique
Le royaume contrôlait également l'essentiel de la rivière de Bénin et la zone
marécageuse constituée de multiples ruisseaux. La rivière et ses bras
constituaient le point d'entrée des marchands européens qui y faisaient du
commerce autour de quatre villes ou villages sur la rivière : Bododo (actuel
Bobi au Nigeria), Gwato (actuel Ughoton), Arebo qui correspond soit
à Sapele soit à Arogbo, ainsi qu'une ville que les Hollandais appelaient Meiberg
 Art
La tradition rapporte que lors de la première dynastie, sous le règne d’Erhe,
furent introduites des traditions comme la sculpture du bois, le travail du cuir,
la charpenterie.
Le roi portait la couronne simple, ede, colliers (adigba), des bracelets de
chevilles faits de perles (eguen), l’éventail en cuir rond (ezuzu) et le tabouret
plat quadrupède (agba). L’épée ada semble déjà avoir été utilisée, mais
simplement pour l’autel des ancêtres. Les têtes d’ancêtres sculptées en bois y
étaient également trouvées.

II. Évolution de et civilisation du Dahomey et de l’Ashanti


1. Évolution de et civilisation du Dahomey
a. Évolution du Dahomey
 Origine (date, lieu, peuple)
Le royaume Dahomey, est ainsi crée en 1625 par le peuple fon, établi depuis
peu de temps dans la région en provenance d’un royaume Yorouba voisin (cf.
ci-dessus) ou qui résulte de mariages entre le peuple Aja (ou Ada) et le peuple
local Gedevi. Aho Houegbadja (vers 1645-1685) 3e roi d’Abomey est le
fondateur du D’Abomey. C’est un roi bâtisseur qui fait construire les palais
royaux d’Abomey et poursuit des raids et des conquêtes des villes en dehors
du plateau d’Abomey.

 Apogée
Il s’enrichit considérablement le royaume atteint son apogée au XIXe siècle
sous le roi Ghezo (1818- 1858) Contraint par les mouvements anti esclavagiste
Ghezo développe l’agriculture et convertit l’économie du Dahomey qui exporte
désormais moins Ouvertement des esclaves et d’avantage de produits
agricoles (maïs, noix de palme…)
 Déclin
Le déclin du royaume Dahomey commence en 1892 lorsque le Français
prennent Abomey la capitale du royaume. Pour s’opposer à l’occupation
française le roi Behanzin ordonne l’incendie de la ville qui ravage les palais
royaux. Mais cela ne peut pas empêche les Français de conquérir la ville.
Behanzin doit se réfugier dans l’arrière-pays.
b. Civilisation du Dahomey
 Religion

Outre cette religion du sang, pratiquée surtout dans la région d’Abomey, il


existait le long de la côte des esclaves (spécialement du Dahomey et au Togo)
une autre religion qui, avec ses innombrables prêtres, à également fortement
impressionné les anciens voyageurs, qui l’on d’abord appelée la religion des
serpents. Il s’agissait en réalité plutôt d’un culte local du serpent un python
sacré de trois mètres qui avait ses prêtresses et auquel se rattachait une
mythologie complexe dont il existait bien d’autres aspects, tels que la
sacralisation des arbres (que les étrangers n’avaient pas droit de couper) et
surtout la vénération de nombreuses puissances.
 Organisation social
Sur le plan social le royaume du Dahomey possédait une société bien
hiérarchisée. A la tête du royaume se trouvait le roi qui exerçait son pouvoir
absolu sur tout le pays était les descendants de la famille du roi suprême et
pouvaient lui succéder. En troisième lieu il y avait les fonctionnaires qui étaient
surveillés par les femmes du roi, Les artisans qui étaient étroitement surveillés
et devaient produire un art à la glaire exclusive du souverain.

 Organisation politique
Sur le plan politique,la puissance du royaume de Dahomey se reposait sur une
organisation centralisée.
Depuis la capitale Abomey, le souverain exerçait son pouvoir absolu sur tout le
pays. Il était assisté par de nombreux ministre de groupes d’espions et avait
une armée bien formée et équipée d’armes à feux.
Les expéditions chez les peuples voisins lui ramenaient beaucoup d’esclaves,
les uns étaient vendus contre les armes d’autres travaillaient dans les
plantations royales, d’autres en fin étaient sacrifiés aux dieux.
La traite des esclaves avait créé une intense rivalité entre Abomey et Oyo
(Ouest d’Abomey en plus de l’armée régulière créa une armée de femmes les
amazones. Le pouvoir d’Abomey qui semblait autocritique et parfois
sanguinaire reflétait la dureté des temps mais la dictature était loin d’être
absolue, les ministres étaient constitués, la tradition suivit, les dieux écoutes.

 Organisation économique
L’économie du royaume Dahomey se reposait sur le commerce des esclaves
qui sera relayé par la vente d’huile de palme. Au XVIIe siècle le roi pouvait
vendre des esclaves aux Européens de nombreux marchands travaillaient pour
son compte.Ghozo renforce la police et les douanes pour développer le
commerce de l’huile de palme, la culture du cocotier, du manioc, du maïs, du
tabac et des tomates.L’huile attira les Français qui imposent à Abomey en 1851
une traite de commerce et d’amitié.
 Art
Le culte des morts était soumis à la hiérarchie : si les morts étaient pauvre on
les jetaient dans la brousse en pâture aux fauves ; s’il était riche, on lui rendait
de grands honneurs, sa fosse était creusée sous son lit mortuaire et dans un
passé reculé, on égorgeait un enfant sur sa tombe pour apaiser Liba, le gardien
des morts les obsèques des rois étaient accompagnés de massacre.
2. Évolution de et civilisation de l’Ashantis
a. Évolution de l’Ashantis
 Origine (date, lieu, peuple)
Mais qui étaient ces redoutables ashanti ?
Dès le 11ème siècle et le 12ème siècle à la lisière de la foret, s'étaient
organisées de petites principautés formées d'akan venus du nord qui
encadrèrent les tributs autochtones dont ils adoptèrent la langue sans doute
comme les compagnons du Jakpa. Ces chefferies étaient formées sur le
commerce de la kola et de l'or.
Après plusieurs marches et conquêtes sous le règne d' Osei toutou, un
conseiller religieux et politique de ce roi, un prêtre animiste « génial » du nom
de Okomfo Anokyé , conçut l'idée d' institutionnaliser l'union des peuples qui
venait de se révéler si efficace lors du regroupement sporadique des clans
comme Mampong ,Nsouta... pour lutter contre l'empire Akwamou , Denkyira
situés entre le borno et le Banda qui s' imposaient comme les puissances
dominantes .

 Apogée

Sous le règne d'Oséi Kodjo après deux souverains moins importants l'état fut
réorganise par la centralisation administrative .Il soumet les royaumes
Dagomba et Gondja et commence à attaquer les Fanti et les Akim qui se
coalisent pour lui barrer le contact avec les traitant européens .Ainsi sous
plusieurs rois et en présence des européens et le développement du
commerce de l'or et des esclaves,sous Oséi Bonsou dit <<Baleine>> (1801-
1824) que l'expansionnisme ashanti s'affirme avec éclat qui est du aussi que
les européens n'avaient pas de ligne politique bien définie sur la cote de l'or et
qu'en Europe,ils étaient empêtrés dans les guerres napoléoniennes.
 Déclin
Cependant les anglais avaient décidé d'en finir. Ils commencèrent à rationner
la distribution de leurs comptoirs en faisant les échanges avec les hollandais
si bien que la zone occidentale était néerlandaise et la zone orientale,
britannique. Ainsi certaines des frictions ethniques furent éléminés, mais les
Fanti occidentales alliés des anglais s'estimèrent abandonnés à la merci des
Hollandais. Ils tentèrent de se réorganiser tant contre les Hollandais que contre
les Ashanti, car l'un deux, John Aggrey se proclamait roi de son clan et rejetait
toute juridiction britannique ;les autres créèrent une confédération pour
laquelle ils élaborèrent la constitution de Mankesim en 1871 avec un roi-
president élu, un parlement, un pouvoir judiciaire et une administration
financière et scolaire.
a. Civilisation de l’Ashanti
 Religion
Les prêtres ashanti sont presque divinisés et en permanence en connexion
avec l'au-delà dont ils peuvent instantanément décrypter les messages divins.
Les Ashanti croient qu'il existe sept âmes qui correspondent à chaque jour de
la semaine. Ainsi, on donne le nom du jour de la semaine au bébé qui vient de
naître.
Au point de vue de la réincarnation, l'âme repart vers le Créateur tandis que le
principe masculin réside chez les ancêtres et c'est le lien par le « sang » qui
est transmis par le ventre de la mère. Un enfant peut devenir une personne
identique sans vraiment l'être par rapport à un défunt (souvent l'enfant porte le
nom et prénom du défunt.
 Organisation social
Jusqu'au XVIIIe siècle la société ashanti ne possédait pas d'instituions
Étatiques centralisées : chaque division constituait une entité Politique
autonome, fréquemment en guerre avec ses voisines. Au début du XVIIIe
siècle, Osei Tutu, de Kumasi, réunit de vive force les principales divisions en
une sorte d'État fédéral qui, respectant. L’organisation traditionnelle interne de
chaque division, la généralisa en même temps au niveau de l'ensemble
ashanti. Le stade de développement économique et social atteint à l'époque ne
permet pas, en fait, l'introduction de formes politiques nouvelles : la structure
de l'autorité.
 Organisation politique
L'unité de l'ensemble politique s'exprime avant tout dans l'ordre militaire :
l'asantéhéné, le roi, peut faire appel aux forces de toutes les provinces. L'unité
se base d'ailleurs sur des croyances religieuses communes. Le fondateur du
royaume, Osei Tutu, reçut du ciel, brutalement déchiré au cours d'un orage, le
siège d'or, garant de sa puissance ; celui-ci devint le reposoir des âmes des
ancêtres royaux et de celles du peuple ashanti tout entier, le symbole de l'unité
du pays et de la permanence de l'État, réaffirmées périodiquement au cours
des rituels qui lui sont consacrés.
 Organisation économique
L’Empire Ashanti continua de prospérer grâce au commerce de l’or, de la noix
de cola ainsi que de quelques produits manufacturés
(orfèvrerie principalement) avec les États voisins du Dahomey, d’Oyo,
du Benin, du Songhaï et des Cités-États Haoussas. Les Européens
commencèrent également à installer des comptoirs négriers sur les côtes
notamment les Portugais à Elmina. La traite négrière dans le cadre
du commerce triangulaire a contribué à la puissance économique de l’Empire,
mais elle a également détruit sa proto-industrie naissante. En 1740 : le royaume
de Bono a été un des principaux producteurs d'or.
 Art
Les Ashanti ont élaboré une civilisation raffinée, dont témoigne un art très
riche. L'or et le bronze dominent, fondus à cire perdue, martelés ou repoussés,
ou modelés en minces feuilles sur des bois sculptés. Bijoux et masques d'or,
récipients rituels et objets décoratifs en bronze en sont les pièces marquantes.
Les plus célèbres objets de bronze sont les poids à peser la poudre d'or,
plaques à décoration géométrique, rondes-bosses représentant des animaux,
le décor de la vie quotidienne, des personnages.

Conclusion
À la fin du XIXe siècle, les colons britanniques repoussèrent les attaques du
Dahomey sur Oyo, ainsi que celles des Peuls, et imposèrent leur domination
définitive sur les pays Yorubas en 1897. Dans sa partie orientale, l’ensemble
yoruba était divisé en plusieurs royaumes dont ceux d’Ife et du Benin. Les
Yorubas de l’Est s'étaient développés dans les forêts humides grâce au
commerce classique, tandis que ceux de l’Ouest s'étaient étendus dans les
savanes du Nord et vers le littoral, autour du commerce d’esclaves.

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