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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE

DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE
L’APPRENTISSAGE REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

UNION – DISCIPLINE - TRAVAIL

COLLEGE CIEL PLURIEL


……………………………………….
Année scolaire : 2022-2023
Niveau : seconde
Série : G2

EXPOSE D’HISTOIRE SUR L’AIRE CULTURELLE AKAN

THEME : LA FETE DES IGNAMES CHEZ LE PEUPLE AKAN DE COTE D’IVOIRE

PRESENTATION
INITIATEUR : Koné Mory
INTERVENANTS : Bassa N’guéssan / Sow Mamadou / Koné Yaya.

NOM DU PROF : Mr Bohoussou


SOMMAIRE

INTRODUCTION
DEVELOPPEMENT

I- HISTOIRE, ORIGINE ET EMIGRATION DU PEUPLE AKAN

1- Histoire du peuple Akan


1- Origine du peuple Akan

II- ORGANISATION SOCIO-POLITIQUE, CULTURELLE ET RELIGIEUSE DU PEUPLE AKAN

1. Organisation Sociale
2. Organisation Politique
3. Organisation Culturelle
4. Organisation Religieuse

III- ACTIVITES DU PEUPLE AKAN

1-Activités économiques

IV- MARIAGE TRADITIONNELLE

V- FESTIVITE CHEZ LE PEUPLE AKAN

1- La fête des ignames


INTRODUCTION

La côte d’Ivoire est un pays composé de plusieurs groupes ethniques. Dont le peule Akan. Le Sud et l’Est du pays
sont occupés par différentes branches de la famille Akan (Lagunaire et Baoulé-Agni), dont le centre de gravité se
trouve au Ghana et dont quelques avant-gardes existent au Togo et Bénin.

DEVELOPPEMENT

I - Histoire et Origine du peuple Akan (Baoulé)

1- L’histoire du peuple Akan

Le royaume Baoulé de Sakassou . Abla Pokou nait au début du XVIIIe. Elle est la nièce en lignée maternelle du
grand Roi Osei Toutou, fondateurde la confédération Ashanti.
A la mort d’Osei Toutou, son neveu, le fils de sa sœur, lui succède sur le trône, en vertu de la loi matrilinéale,
c’est-à-dire la loi de succession par la lignée maternelle. Au décès du neveu d’Osei Toutou, une lutte survient
entre Itsa, un Viel oncle de la famille royale, et Dakon, le frère d’Abla Pokou. Dakon est assassiné. Abla Pokou,
comprenant le terrible sort qui l’attend, quitte avec ses partisans, Kumassi (Ghana), la capitale du puissant
royaume Ashanti.
Au cours de l’exode, les fugitifs sont brusquement arrêtés par le grand fleuve Comoé qui leur barre la route.
Pour sauver son peuple, Pokou donne son enfant en sacrifice. Après la traversée, la reine se retourne et
murmure dans un sanglot : « Ba wouli », ce qui signifie « l’enfant est mort ». C’est ainsiSouvenir de cet enfant,
la tribu d’Abla Pokou s’appellera « Baoulé ». Arrivées dans la région de Bouaké, Pokou et
Sa suite s’installèrent à Akawa dont le nom viendrait de « N’ka Wa » qui signifie en Baoulé « j’y suis j’y reste »,
mots qu’aurait prononcés la reine Pokou pour mettre fin àl’exode.

D’akawa partirons les messages, décisions et décrets édictés par les souverains Baoulés, avant d’être diffusés
dans les tribus, sous tribus et également aux roitelets des royaumes auxiliaires. Car c’est à Akawa que prit fin
l’exode de la reine Abla Pokou et que prit naissance la capitale du royaume Baoulé.
A Akawa, les nobles et gardiens du temple spirituel sont les dépositaires de l’histoire des Baoulés et
reconstituent avec une grande pression les aspects de la vie à la cour royale de la reine Pokou. Ils maitrisent
encore les techniques sophistiquées de momification, d’inhumation des souverains, les secrets du calendrier
solaire, les formules de politesse, et la généalogie des familles régnantes.
C’est à Akawa, plus exactement dans la forêt sacrée de Niamonou, que la reine Abla Pokou a été inhumée.
C’est encore là que se trouvent les quatre symboles les plus achevés de la royauté Baoulé, à savoir : le tabouret
(trône royal), le cimeterre (sabre royal), le djabah (poids à peser l’or), le Klin-Kpli (grand tambour parleur). Ces
quatre objets sont les garantsde l’équilibre et des règles de vie du peuple Baoulé, les symboles matériels de ses
réalités immatérielles.

. 2-L’origine du peuple Akan

A l’instar de nombreuses populations d’Afrique noire, on trouve, chez les Akans, des traditions faisant remonter
leur origine à l’Egypte ancienne. D’autres les font remonter au Moyen-Orient, au Maghreb ou aux empires du
Ghana ou du Mali. A l’heure actuelle, il n’a toutefois pas été possible de prouver de manière convaincante l’une
de ces hypothèses. Toujours est-il que les traditions Akans revendiquent une origine septentrionale de leurs
ancêtres qui, en arrivant dans l’actuel Ghana, auraient rencontré des populations de langue Guan. Lesquelles
auraient eu une influence notable sur la culture et la langue des futurs Akans.
Le premier royaume d’importance Akan à avoir émergé est le royaume Abron de Bono, auteur de l’actuel région
de Brong-Ahafo (Ghana), cet Etat, probablement fondé lors de la fin du XIXe ou au début du XVe siècle, a
notamment dû son expansion à un commerce avec des populations mandingues du Nord, très demandeuses de
l’or et de la kola que le Bono pouvait leur fournir. En retour, les mandingues eurent une influence significative
sur la culture de Bono, qui, avec l’usage de chevaux, de coussins à la place de siège ou d’une pratique-certes
relative- de l’Islam, présentent des culturels inconnus des autres Akans. Bono tombera au début du XVIIIe siècle
sous les coups de la confédération Asante auquel il sera intégré.
Peu après la fondation de Bono aurait émergé l’Etat de l’Adansi, dont le cœur était situé dans l’actuelle région
ashanti du Ghana. L’Adansi aurait été l’Etat dominant d’une confédération appelée « Akani ». La présence
d’Adansi sur les autres Etats de la confédération sera due à son rayonnement culturel. Cet Etat serait ainsi
considéré par nombre d’ethnies akans comme le berceau de leur civilisation, voie de la création du monde. Y
aurait émergé l’usage des sièges royaux et de l’architecture akan des clans matrilinéaires, ou encore l’institution
de l’Okyeame ou porte-parole.
Toutefois, la nature plus culturelle que militaire de l’Adansi entraina sa défaite par les armes contre l’Etat de
Denkyira vers 1659. Cet Etat possédant une organisation militaire effective entrainera l’Adansi et d’autres
anciens Etats akan sous la tutelle. Avec son contrôle de mines d’or, Denkyira devient une importante puissance
commerciale qui traitera, notamment avec différentes nations européennes.
Par son traitement oppressif des Etats sous sa domination, Denkyira s’attirera leur inimitié. Sous l’impulsion des
Ashantis, une révolte s’organisa contre l’autorité de Denkyira. Vaincu en 1701, celui-ci intégrera la
confédération ashanti.
Entre-temps, vers 1500, s’était établi le royaume d’Akwamu autour de l’actuelle ville d’Accra, (actuel Ghana). Il
prospère grâce au commerce de l’or puis s’étend au dépens de populations évhé et guan de l’Est, de population
ga plus au Sud, et fanti plus à l’ouest. Au début du XVIIIe siècle, Akwamu s’étend même jusqu’à l’actuel Bénin.
Akwamu s’effondre vers 1730 devant les attaques d’autres populations Akan, les Akyem et Akwapem
Viendra l’émergence de la nation ashanti, dont les conquêtes allaient profondément bouleverser le paysage des
populations akan du Ghana et de la Cote d’Ivoire avec, notamment, les migrations des Abron, des Agni et des
Baoulé.

II – ORGANISATION SOCIO – POLITIQUE, CULTURELLE ET RELIGIEUSE


DU PEUPLE AKAN

1-L’organisation sociale Baoulé

Le peuple Baoulé est organisé en lignages matrilinéaires. Ce système confère à la femme une place de choix
dans la structure socio-politique traditionnelle, celle-ci est pyramidale et comprend de la base au sommet : le
chef de famille, le chef de village, le chef de clan et le Roi.
La société est comporte deux structures qui se superposent : la structure verticalequi met en exergue la qualité
nobiliaire de l’individu en déterminant son rang social et la structure horizontale qui provient du découpage des
couches sociales par rapport à la tranche d’âge et aux activités des individus.
Le Roi détient le pouvoirsuprême . Il est l’autorité législative, judiciaire et spirituelle. Il est l’âme du peuple, le
père de chacun de ses sujets, le représentant du créateur, le premier prêtre des génies protecteurs et des
ancêtres qui veillent sur la cité. A ce titre, sa personne est sacrée et inviolable. Le Tribunal suprême des Baoulés,
dont le siège est à Sakassou, est à l’image des cours de cassation où les jugements sont rendus en dernier
ressort.
Les Baoulés sont en général animistes et comme tels, sont animés par la croyance en un esprit, une force vitale,
qui meut les êtres vivants, les objets mais aussi les éléments naturels, comme les pierres ou le vent, ainsi qu’en
des génies protecteurs.
La pratique religieuse porte sur trois principaux cultes : le culte aux esprits (Dieu et génies protecteurs), le culte
aux ancêtres et le culte à l’igname. La chasse, la pêche, l’élevage, l’agriculture, le tissage et le travail des
métaux (l’or et l’argent) constituent les principales activités économiques dans la société traditionnelle Baoulé.

L’un des socles séculaires de la société Baoulé est la transmission du pouvoir en ligne utérine, encore appelée
matrilignage. Cette coutume est fondée sur le mythe fondateur commun à tous les Akan, selon lequel, au
moment où les akans formaient un seul peuple, au cours d’une de leurs migrations, l’épouse du Roi s’étant
opposée à ce que son fils son fils soit sacrifié pour le salut du peuple, le roi a eu recours à sa sœur utérine qui lui
offrit son fils pour l’offrande. Depuis ce jour, chez les Akans, Agnis, Abrons, N’zima, Ashanti et autres, les
enfants d’un chef ou d’un roi n’héritent pas de lui.

Seules les personnes qui descendent directement en ligne utérine du fondateur du clan héritent du pouvoir,
réceptacle des ancêtres fondateurs de leur patrimoine mystique et financier. Le sacrifice de la reine Pokou est
venu renforcer la règle de la matrilinéarité.
.
Si depuis 1964,Par respect pour les lois de la république, les Baoulés appliquent la succession selon les règles du
code civil (le fils hérite de son père), la dévolution aux enfants de l’héritage de leur père ne concerne que le
patrimoine personnel que le défunt père a lui-même constitué comme par exemple ses constructions
immobilières, ses plantations et ses actifs financiers. Le pouvoir de la famille maternelle dont le père avait
hérité, et les titres et qualités qui vont avec, n’échoient exclusivement qu’aux membres de son clan maternel et
en ligne utérine.
1. Organisation Politique Baoulé

Dans le pays Baoulé l’unité politique est le village mais le chef n’a pas le pouvoir d’imposer une décision
impopulaire, ni de moyen de coercition. La structure de la société Baoulé est celle d’une société de classe d’âge
où prédominent les chefs de lignage dont le plus riche s’impose spontanément comme chef de village. Il s’agit là
en réalité, d’un homme fort dont la richesse et le prestige maintiennent la cohésion des groupes familiaux. Ce
chef est aidé dans ces taches par des notables (des personnes riches ou appréciées de tous) qui représentent les
plus hautes autorités villageoises. Ainsi, toute décision fait l’objet de concertation et de consentement de toute
la classe dirigeante.
Des personnes de zéro à sept ans ou de zéro à dix ans, constituent une classe d’âge dans certains groupes
ethniques. Chacune des classes joue et connait son rôle dans la société villageoise. Sur le plan idéologique, il
faut noter la prédominance des idées de justice et d’égalité ;surtout entre les familles, la tendance à
l’affirmation individuelle, l’attachement aux valeurs de concurrence et de compétition. La cohésion des groupes
familiaux est fonction des structures familiales et des types de parenté.

La famille est de types étendu et comprend tous les parents proches. On distingue trois (03) types de parenté :
par consanguinité, alliance et par adoption. La structure familiale se compose de deux (02) essentiel, il y’a
d’abord l’unité familiale ou Awlo et le lignage ou Apkassoua. L’unité familiale ou Awlo se compose du couple,
de leurs enfants et des parents directement de la famille nucléaire de type occidentale.

La femme est responsable de l’éducation des enfants et la maitresse de la maison. L’homme représente la
famille, le garant de sa famille dans le village et le lignage. Le lignage est un grand groupe de parenté dont les
membres sont originaires de plusieurs de familles liées entre elle.

Lorsque le lien de parenté vient de par l’homme (agnatique) cela s’appelle « yassouaba » et si le lien de parenté
(cognatique) on appelle « blabla ». Les yassouaba et les blablas reconnaissent l’autorité d’un chef unique d’une
famille.
 La reine Akwa Boni II, reine des Baoulé et le Président de la République

3. Organisation Culturelle Baoulé

Les valeurs culturelles représentent un ensemble d’appartenance à des rituels, coutumes et pratiques
ancestrales. Mais cela est généralement le même chez les différents peuples Baoulé de Côte d’Ivoire. Aussi cela
est-il important de les localiser avant de montrer ces différentes valeurs bien définit.

L’univers Baoulé est composé de trois (03) réalités : d’abord le firmament qui est du domaine de dieu
(Annangaman Nyamien) ensuite le monde terrestre domaine des êtres vivants humain, animal, végétal et des
génies. Et enfin l’au-delà (blolo) domaine des êtres supranaturels là où réside l’âme des ancêtres.

Les Baoulés croient en un dieu créateur (Nyamien), intangible et inaccessible. Le dieu de la terre (Assiè) contrôle
les hommes et les animaux. Les esprits ou Amuen sont dotés de pouvoirs surnaturels.
Le monde réel est l’opposé du monde spirituel (blolo) d’où viennent âmes à la naissance et où elles retourneront
à leurs morts. La religion est fondée sur l’idée de la mort et de l’immortalité de l’âme. Les Baoulé sont
Traditionnellement animistes et malgré l’introduction de nouveaux cultes (catholique, protestant, deima et
musulman), la grande majorité le demeure. Les ancêtres font l’objet d’un culte mais ne sont pas représentés.
Ceci nous renvoie au culte individuel. Généralement les génies de la terre ou (Assiè Oussou) manifestent le
besoin de vivre avec les humainset même de se marier (blolo bian ou blolo bla). Ils sont représentés par des
statuettes et font des crises de jalousie lorsque leur conjoint les délaisse. Le Bonu Amuen (Les esprits de la
brousse) protège le village des menaces extérieures, il impose les femmes à la discipline et apparait au
commémoration des morts des notables.
Les esprits de la brousse ont leurs propres sanctuaires où ils reçoivent des sacrifices. Lorsqu’ils interviennent
dans la vie communautaire, ils prennent la forme d’un heaume en bois représentant un buffle ou une antilope et
sont portés avec des costumes en Raphia, des bracelets de cheville en métal ; le museau comporte des dents qui
incarnent la forme de l’animal féroce qui doit les défendre.
Les danses Djè et do portent le nom d’Amuen du fait de leur puissance. Elles ont une fonction de protection
contre les envieux et les malfaiteurs. Ces Amuen ont besoin d’être réactivé par des sacrifices pour conserver
leurs puissances. Les Baoulé redoutent toujours les villages où les individus qui affectionnent les Amuen.

Les baoulés sont d’une grande mobilité cela a facilitéle déplacement des cultures. Ils ont importés divers types
de danses lors des voyages. L’histoire Baoulé est remarquable par le caractère récent de la constitution de
l’ethnie ; avant 1730, les Baoulés en tant que tels n’existaient pas ; par le caractère extrêmement hétérogène du
fond d’origine constitué par des Gouro, des Sénoufo (Tagouana, Djimini, Djamala) et des Akan (Alanguira et
Assabou).
Pour ne citer que les groupes les plus importants ; la culture Baoulé porte des empreintes des Gouro, des
Malinké et des Wan. Cette influence culturelle malinké sur les peuples Baoulé se manifeste de façon plus direct
au Nord de la région Baoulé (vallée du Bandaman) dans le département de Béoumi et de Diabo. Ces sous-
groupes pratiquent les cérémonies d’initiation de la décision de la jeune fille.

Le Djéla et le Goli danse sacrée et à la fois de réjouissance sont répandues dans la région de centre Bandaman.
Elles ont étés empruntées respectivement au Gouro et au Wan. L’origine de ces danses ne fait aucun doute
puisqu’elles continuent d’être pratiquées en pays Gouro et Wan. Le Goli de forme ronde, lunaire, très
caractéristique est surmonté de deux cornes. Il a emprunté pour une fête par les Baoulé après 1900. Célébrant
la paix et la joie, on y chantait, dansait et buvait du vin de palme. Dans la procession, le Goli précédait les
quatre groupes de danseurs et représentait les jeunes adolescents. Le Goli sortait à l’occasion de la nouvelle
récolte, de la visite de dignitaires ou des funérailles de notables .Les masques correspondent à trois (03) de
danse :
Le gba gba, le bonu Amuen et le goh. Ils ne représentent jamais des ancêtres et sont toujours portés par les
hommes. L’origine Gouro, le gba gba est employé aux funérailles des femmes et pendant la saison des récoltes.
Ils célèbrent la beauté et l’âge d’où la finesse de ces traits. Le masque double représente le mariage du soleil et
de la lune ou des jumeaux dont la naissance est toujours un bon signe.

L’Adjanou est une danse sacrée interdit aux hommes qui chassent les esprits les esprits malins et conjure les
mauvais sorts tout en protégeant la communauté. L’orfèvrerie qui est une spécialité Akan, a été enseignée aux
Gouro de Sinfra (les goys ou baba) par les Boulé. Ils parlent le baoulé comme deuxième langue.
 Cérémonie d’initiation en pays Baoulé

III- ACTIVITES DU PEUPLE AKAN

1- Activité économique
En Côte En d’Ivoire les Akan sont installés en région de savane, de forêt et sur le littoral marin.
Chacune de ces régions possède des activités économiques propres.

Les paysans des régions de savane boisée cultivent des produits vivriers et industriels : Igname, maïs, riz et
coton. Les habitants des régions forestières du centre, de l’Est et du Sud ont des produits vivriers : Banane de
cuisine, igname, manioc, taro, maïs, mais possèdent aussi de riches plantations de café, de cacao, de palmier à
l’huile, de cocotier et de kolatiers.

Les populations du littoral marin sont pêcheurs de lagune et de haute mer, paysans et planteurs. Les lagunaires,
en plus des produits de la pêche, cultivent les mêmes produits vivriers et industriels cités plus haut. La nourriture
de base est l’igname pour les habitants de la savane et la banane de cuisine pour les habitants des régions
forestières.

IV- MARIAGE TRADITIONNELLE CHEZ LES AKAN

Les Baoulé et les Agnis sont du groupe Akan qui vient du Ghana. Ils vivent essentiellement au centre de la Côte
d’Ivoire pour les baoulé et à l’Est du même pays pour les agnis.

Le mariage est l’union entre les deux individus, mais surtout celle des deux familles. La célébration d’un mariage
est précédée de longues discussions entre les familles des fiancés.
En pays Akan, c’est l’homme qui fait le pas et décide d’épouser la femme, l’accord de celle-ci est essentiel pour
que le mariage ait lieu.
Il n’y a pas de mariage forcé chez les Baoulé.
Les Baoulé et les Agnis sont du groupe Akan qui vient du Ghana. Ils vivent essentiellement au centre de la Côte
d’Ivoire pour les baoulé et à l’Est du même pays pour les agnis.
Le mariage est l’union entre les deux individus, mais surtout celle des deux familles. La célébration d’un mariage
est précédée de longues discussions entre les familles des fiancés.
En pays Akan, c’est l’homme qui fait le pas et décide d’épouser la femme, l’accord de celle-ci est essentiel pour
que le mariage ait lieu.
Il n’y a pas de mariage forcé chez les Baoulé.
 Des bijoux de fiançailles chez les Akan
 Les différentes étapes du mariage traditionnel :

Le « koko » ou les fiançailles : Chez les deux peuples, le « koko » est l’étape
’étape qui fait office de fiançailles. C’est ici
que l’homme se présente officiellement aux parents de sa future femme. Si chez les Agnis, une bouteille de vin
suffit pour célébrer les fiançailles,
les, chez les Baoulé il est en faute davantage. En principe, ququatre bouteilles de
liqueur sont requises. Elles sont reparties comme suit : une bouteille pour la famille maternelle de la fiancée une
autre pour la famille paternelle, la troisième pour communauté des ressortissants du village (dans ce cas, la
cérémonie a lieu en ville).
La dernière bouteille est consommée sur place et sert de témoin pour les fiançailles
Le mariage :

Après le « koko », le mariage est l’occasion d’une fête


Pour la dot, avec le temps, les choses ont évolué. Les éléments énoncés à titre d’exemple,
d’exemple, car cela change en
fonction des régions et des époques.
La dot chez les Baoulé :

 6 bouteilles de liqueur
 Un gros drap pour la mère de la fiancée ou « miébè »
 Un gros pagne pour le père de la fiancée
 Des complets de pagnes, des sandales appropriées,
appropriées, des bijoux pour la fiancée (la valeur est en
fonction de l’intérêt que l’homme porte à sa fiancée)
 60.000 FCFA au moins à la fiancée

 80.000 FCFA pour aider les beaux-parents
beaux à recevoir les invités.
En cas de divorce, pas de remboursement possible.
Si en temps normal, la cérémonie des fiançailles (koko) et celle du mariage se font séparément, il est possible de
les réaliser en une seule cérémonie.

V- FESTIVITE CHEZ LE PEUPLE AKAN

1. La fête des ignames

L’Ananipo est un repère culturel en terroir Baoulé.


B
Cette fête des ignames, consacre officiellement la consommation de la nouvelle igname.
Le roi fera pour l’occasion des dons (bœufs, moutons, caisse de gin) pour les offrandes aux ancêtres. Les
offrandes sont présentées au gardien du trône qui à son tour les présente au « bia » avant d’officier la
cérémonie d’immolation. Il rend compte de ca avec les ancêtres. (Offrandes acceptées ou refusées).
En des temps plus reculés, ceux qui étaient attachés aux valeurs traditionnelles ne touchaient à la nouvelle
igname qu’après le rituel. Ce rite de consécration à la consommation du nouveau tubercule, revêt un sens
mystique et spirituel très profond. Il est sensé lier l’esprit des vivants à celui des ancêtres de l’au-delà. C’est aussi
l’occasion de leur soumettre toute sorte de doléance.
Le chef du village et les détenteurs de pouvoirs procèdent au rite solennel par des libations

 Une cérémonie de libation d’un peuple Akan

Il faut donc, préparer la nouvelle igname qu’on pile pour obtenir le foufou, auquel on ajoute de l’huile rouge.
Cette patte est appelée foliè.
Aux différents carrefours sur les sites d’adoration, aux abords des cours d’eau, les prêtresses et les féticheurs
procèdent à l’adoration de leurs divinités.
Les officiants se ceignent la taille avec un morceau de percale blanc avant de procéder au rituel.

L’Ananipo est également l’occasion de sortir les fétiches en vue de les adorer. Après cela, les villageois peuvent
sans aucun risque, consommer la nouvelle igname. Le rite officiel est suivi de grandes festivités populaires.A
travers repas, chants et danses, la population célèbre l’igname. Véritables ripailles où moutons et poulets sont
sacrifiés pour servir la cause d’une alliance mystique entre vivants et morts.

La fête des ignames est une manifestation culturelle vielle de plus de 300 ans. Elle est célébrée par les Akan de
façon exhaustive. Elle est d’abord, une action de grâce rendue par les vivants aux esprits divins auxquels la
terre doit la paix et la fécondité.

La fête des ignames est également la célébration de la nouvelle année.

CONCLUSION

Notre thème objet d’étude, nous a conduits vers le riche patrimoine culturel du peuple baoulé.
Notre étude nous a permis de faire plus connaissance avec ce peuple qui bien qu’il ait connu plusieurs influences
culturelles demeure non négligeable. Les valeurs culturelles baoulé sont la base de l’organisation politique,
sociale, et économique de ce groupe. A l’instar des autres ethnies du grand
Ensemble Akan, c’est un peuple conquérant, hospitalier, communicatif et conservateur.

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