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Rech

Luba (peuple)
peuple d'Afrique centrale majoritairement
au bassin du fleuve Congo

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Lubas, Baluba

Hommes lubas en habits et coiffures traditionnels vers


1905.

Populations importantes par région

République 13 674 000
démocratique du
Congo
Angola 76 000
Autres

Langues kiluba, tshiluba


Religions christianisme
Ethnies Hembas, Lundas, Buyu, Sangas,
liées Kaonde, Songe, Tchokwés, Bemba,
Lozis

Carte de répartition

Les Lubas ou Baluba sont un peuple d’Afrique centrale établi principalement en République
démocratique du Congo précisément dans les actuelles provinces du Kasaï, Kasaï-Oriental,
Sankuru, Lomami, Kasaï-Central et dans l'ex-province du Katanga. Dans des anciennes
années où ils constituent l'une des populations les plus nombreuses. Quelques
communautés vivent aussi dans les pays voisins d'Afrique australe, notamment en Zambie et
en Angola.

Ethnonymie
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du thème telles que – dans l'ordre alphabétique – : Balouba, Baluba-Bambo, Baluba, Ba-Luba,
Balubas, Kaluba, Kayumba, Kiluba, Laba, Louba, Loubas, Luba centraux, Luba du Kasaï, Luba
du Katenga, Luba du Shaba, Luba-Kasaï, Luba-Katanga, Luba-Lubilashi, Luba occidentaux,
Luba-Shabanki, Luba-Shaba, Luba-Shakandi, Luba-Shandaki, Lubas,Mulongo, Nkondja, Nkulu,
Tshiluba, Waluba, Warua[1].

On distingue deux grands groupes : les Luba du Kasaï et les Luba du Katanga. Selon la
tradition orale, l'ethnie des Luba serait originaire du village de Nsanga Lubangu dans une
région située aux alentours du lac Kisale et Upemba.

Histoire

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En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Autant pour les lignées du Royaume Luba à travers différentes lignées, les Bena
(descendants directs) du roi et les Bakwa (beau-fils) du roi, qui font la force des Lubas ainsi
qu'aux peuples en alliance avec les Luba. La filiation Luba au tshibawu se manifeste à travers
la tradition de payer une amende pour réparation du tort causé à l'un ou l'autre frère de la
fratrie par la cérémonie dirigée par les sages autour du Roi et au niveau de la famille, par le
conseil familial.

Selon la tradition orale, les Baluba seraient des chasseurs venus des régions et pays du nord-
est du lac Kisale où ils se sont finalement installés [réf. nécessaire].

e e
Le royaume Luba est le premier royaume dans le bassin du Congo vers le et le  siècle
de notre ère. Sa stabilité était due à la "Tshibalwu" (l'union) qui lie toutes les ethnies. Les
différentes ethnies "les bena" symbolisaient les descendants directs; et les "bakwa", les
sujets, amis et migrants vivants dans en permanence dans l'une des contrées, chefferies
sous la juridiction du chef/roi dont l'ensemble ou l’entité porte le nom de celui-ci. Le
"Tshibalwu" stipulait et stipule encore à ces jours, dès qu'une ethnie était attaquée, tout le
peuple luba devait combattre l'ennemi.

Un autre adage qui caractérise les Luba : Kwa mukulu kantu, kwa mwakuni kantu : il faut qu'il y
ait à boire et à manger dans toute la fratrie pour la paix sociale et l'absence de jalousie. Sous
peine d'une contravention, il ne faut pas se méconduire à tous les niveaux. La loi de
"Tshibindi ou l'interdit" est sanctionné par la peine de mort.

Cette société Luba a connu un corps de différents métiers : les chasseurs, les pêcheurs, les
ouvriers, les guerriers, les charpentiers, les agriculteurs, les éleveurs, les sculpteurs, les
ouvriers du métal (cuivre), les bijoutiers (ornements ou colliers avec les pierres précieuses,
couronnes royales en cuivre serties des diamants et de malachite), les sages qui entouraient
le Roi pour diriger le royaume, faire le juge, penser à l'amélioration des aliments et des
conditions de vie, la prospérité du royaume.

De cette stratégie Luba, dans le bassin du Congo, pour toute œuvre artistique notable, le
peuple travailleur, structuré et à chaque fois capable d'amener des changements, se retrouve
dans cette lignée. Ceci permet de comprendre l'influence de la civilisation Luba à travers le
temps, également en Angola, en Zambie, en Tanzanie, et jusqu'en Namibie.

e e
Vient ensuite le Royaume Lunda au  siècle et le royaume Congo au .

Les Songye sont les descendants du fils insoumis Songye à son père, le roi du peuple originel
vivant au bord du lac Moéro en Zambie. Pour des raisons de sécurité et de pérennité, le roi
e
était chez les Luba venu faire épouser son fils insoumis vers le  siècle. Ils sont originaires
du Lac Mweru Wantipa en Zambie. Le mariage s'était fait sur base d'une alliance entre la
royauté luba et celle du Roi Songye pour écarter ce fils insoumis qui voulait attenter à son
père et mettre de l'ordre sur la succession du côté du Lac Moéro. Le Roi Songye, par ce
mariage, avait atteint deux objectifs : (1) faire l'alliance avec un royaume prospère et fort afin
d'éviter d'être tôt ou tard envahi et (2) protéger son peuple et bénéficier de la science infuse
de ce peuple, Luba. Les luba, après le mariage, ont donné un territoire au fils insoumis
accompagné d'un corps de garde, du côté de Kabinda au Kasaï Oriental. Cette lignée donne
naissance au peuple communément appelé Songye du Congo aujourd'hui.

Leur berceau est le Katanga, plus précisément la région du lac Kisale. Les Baluba se sont
répandus dans presque tout le nord-est du Katanga et le Sud du Kasaï, formant ainsi
différentes ethnies et tribus. Le premier empire Luba[2] fut fondé vers le e
 siècle par
Nkongolo Mwamba. Le deuxième empire Luba naît d’une sécession entre la lignée de
Luluabourg (Lulua), de Mbuji-Mayi (Luba) et du Katanga (Luba sankaji), pour mettre la main
sur les richesses du diamant et du métal rouge, le cuivre. Là est le déclin du royaume luba
contrairement au discours que certains essayent de véhiculer comme quoi l’ethnie qu'on
connait aujourd'hui sous le nom de Songye se trouvant au nord dont le père de Nkongolo
Mwamba était originaire, et les Baluba du Katanga au sud restés sous la direction d'Ilunga
Kalala. Les luba du Kasaï Oriental fort de leur expérience de leur tradition de "Tshibawu et
Tshibindi" et de leur envie d'un État structuré et ayant des corps de métiers, firent tout pour
e
recréer l'empire luba au  siècle. Pourtant son neveu, Ilunga Kalala fait mourir le vieux roi
e
Kongolo vénéré depuis sous la forme d’un python. Au  siècle l'État qu'ils créèrent, était
organisé en chefferies décentralisées, qui s’étendait de la rivière Kasaï au lac Tanganyika. Les
chefferies recouvrent un petit territoire sans véritable frontière qui regroupe tout au plus trois
villages. Cependant les différentes chefferies sont liées par le commerce. leur système
politique et d'organisation influencèrent beaucoup des peuples qui habités tout autour d'eux,
qui les adoptèrent.

Les figures marquantes de cette monarchie Luba sont les rois Kongolo, Kalala Ilunga
e
(  siècle) et leurs successeurs Kasongo Nyembo et Kabongo.

Les Baluba se fractionnèrent souvent, donnant naissance à d'autres tribus dont certains
devinrent des ethnies à part entière, telles les Baluba du Kasai, les Lundas, les Babemba, les
Baholoholo, les Babwari, les Basanze, les Bavira, sans oublier les Bagoma, les Bajiji ainsi que
les Bafipa dont une grande partie se trouve maintenant en Tanzanie, etc.

Ainsi le Mwata Yamvo, empereur lunda est né d’un père luba, et Moïse Tshombe, un de ces
descendant, est donc aussi d’origine luba[3]. Au e
 siècle, les Baluba du Kasaï ne purent
faire face aux assauts des Tchokwés, et Lélés; Les Baluba du Katanga à celui des
Yékés [réf. nécessaire].

La guerre contre Tippo-Tip …

Le commerce de l'esclavage règne avec Tippo-Tip (1837-1905), venu du nord en suivant la


première route, le fleuve Nil, jusqu'à son embouchure au nord du Congo dans les montagnes.
Après avoir occupé le nord du bassin du Congo, il se dirige vers une deuxième route en
suivant la côté de l'océan indien, et parvient en Tanzanie. En poursuivant les esclaves dans
toute cette région, qu'il occupe facilement, il entreprend de remonter les rivières qui forment
les sources du fleuve Congo. Il capture le Roi des Songye et met en esclavage la population.
Il commence la conquête du peuple luba et fait prisonnier les Songye du Kasaï. Pour protéger
sa population, le Roi des Songye Lumpungu conclut un accord pour trahir la couronne luba et
permettre à Tippo-Tip d'en faire des esclaves. La guerre s'engageant entre ces populations
d'autant plus que le royaume luba est très structuré avec des métiers. Il y a plusieurs fronts
dont celui de l'Est amené par Tippo-Tip lui-même qui voit reculer les luba en cédant une
partie de l'actuel Katanga aux guerriers venus de la Tanzanie et de la Zambie qui se disent,
aujourd'hui, les véritables katangais. Les conquêtes de Tippo-Tippo se manifestent par la
langue swahili.

Ayant des difficultés sur le front de l'est, Tippo-Tippo attaque les luba en venant vers le nord.
Il fait prisonnier les songye et leur Roi Lumpungu. Il conclut un accord pour protéger son
peuple et faire des luba des esclaves. Il trahit le "tshibawu" et amène le peuple songye dans
une guerre avec les luba. Lumpungu est pendu à l'arrivée des Belges qui mettent fin à
l'esclavage de Tippo-Tippo après que ce dernier leur a montré la route et le commerce de
l'ivoire. Stanley sauve ainsi les luba de l'extermination et de différentes guerres.

La colonisation …

Un groupe de Balubas (expédition Wissmann, 1908)

En 1897, Léopold II a rayé les chefferies Luba de la carte et engloba leurs territoires dans son
État Indépendant du Congo. Leurs territoires furent confiés à des compagnies
concessionnaires dont la Compagnie du Kasai et la compagnie du Katanga.

Compagnies concessionnaires de l'État Indépendant du Congo, la Compagnie du Katanga en gris et la compagnie du


Kasai en Vert

les Baluba du Kasai furent ensuite presque décimés par le travail forcé qui leur fut imposé
afin de récolter du caoutchouc sauvage (famine, épuisement).

Léopold II imposa la Force publique comme armée et police pour surveiller les populations.

De nombreux Baluba-Kasai furent également déportés plus au sud, au Katanga pour travailler
dans les mines de Lubumbashi, Likasi, Kolwezi, etc. Jusqu'à aujourd'hui leurs descendants
les Bakasai forment une minorité ethnique au Katanga, où ils ont été victimes d'épuration
ethnique deux fois, d'abord en 1961-63 puis en 1990-94.

En 1907, Léopold II confia l'éducation des Congolais au Vatican jusqu’à la fin de la


colonisation belge (1960); l'église travaillera main dans la main avec les autorités coloniales,
la religion chrétienne devient alors la religion officielle. Imposée dans les écoles, n'importe
quel individu est baptisé à la va vite, les anciens cultes africains sont interdits. Les nombreux
missionnaires veillent cependant à ce que personne n'échappe aux travaux forcés, et la Force
publique veille à ce que chacun aille à l'église.

Auparavant les balubas vénéraient leurs ancêtres morts résidant au ciel et devant les
protéger. Il y avait également des oracles (lubuko) avec des divinateurs. Au Kasai, les prêtres
flamands ont néanmoins transcrits et enseigné le tshiluba dans les écoles au côté du
français. Les Balubas ne connaissaient pas la propriété privée, la notion de vendre un terrain
est arrivée avec la colonisation.

Le Belge a détruit la tradition luba en tissant la jalousie et la zizanie en suscitant la haine


entre les différentes lignées des ethnies luba pour la succession du pouvoir en opposant la
lignée de Luluabourg (Lulua) dans l'actuel Kasaï Occidenal, de Mbuji-Mayi (Luba) dans l'actuel
Kasaï Oriental et du Katanga (Luba sankaji) pour mettre la main sur les richesses du diamant
et du métal rouge, le cuivre. Là est le déclin du Royaume Luba.

L'indépendance …

En 1960, lors de l'indépendance du Congo belge, Albert Kalonji, président du MNC-Kalonji, se


proclame empereur des Luba du Kasai (Luba-Mulopwe) et chef d’État du Sud-Kasaï. Cela
durera jusqu’au mois de septembre 1962.

Population
En République démocratique du Congo, les Lubas sont l'ethnie la plus importante (20 % à
25 % de la population) : environ 6 millions dans le Kasaï-Occidental. Certains d'entre eux sont
appelés les lulua et non pas les Luba : 11 millions dans le Kasaï-Oriental, 5 millions dans le
Katanga un peu entre eux qui étaient chassés dans leur localité à la suite des commandes de
Mobutu pour ses propres intérêts, 1 million dans le Maniema et au moins plus au moins 4
millions dans la capitale Kinshasa [réf. nécessaire] où ils sont la majorité dans la capitale
congolaise.

Une minorité de Balubas vit aussi dans l'Angola voisin, la colonisation européenne a séparé le
même groupe ethnique.

Toutefois la notion Baluba est difficile à cerner parce qu'en parlant des Baluba on fait allusion
à plusieurs groupes :

Les Baluba du Katanga (bena-Kat ou Baluba « centraux » Ils ont plus tard connu une
génocide par leur haineux parce qu'ils venaient de l'Oriental .

Lulua de l'Occident sont aussi appelés Lubas parce qu'ils parlent aussi la langue Luba

Les Baluba du Kasaï (Luba-Lulua, Luba-Kasaï, Bakasaï, ou Baluba « occidentaux »)

Ce sont les peuples établis dans les vallées des rivières : Lubilanshi, Lulua jusqu'à l'est de la
rivière Kasaï et au sud de la Sankuru. Ils situent leur origine à Nsanga Lubangu ou (Nsanga-a-
Lubangu) quelque part au Katanga dans la région du lac Kisale et du Bupemba, ils ont émigré
e
au Kasai dans leur emplacement actuel par vagues d'immigration successives entre les
e
et  siècles, et c'est ce qui justifiait leur classification en tribus actuelles. On les trouve au
Nord-Ouest des Baluba du Katanga dans la région du Kasaï.

Leur langue est le tshiluba (Luba-Kasai, Luba-lulua, Lulua occidental) qui est distincte du
kiluba parlé par les Baluba du Katanga.

Contrairement aux Baluba du Katanga, les Baluba du Kasaï n'étaient pas organisés en
royaume, mais en chefferies indépendantes les unes des autres avec comme instrument
d'union la langue commune à eux tous, le tshiluba. Les chefferies étaient fondées sur la
notion de tribu qui regroupait quelques clans en son sein. Quelques tribus Luba-kasai :
Bakwa-Bowa, Bakwa-Dishi, Bakwa-Luntu, Bakwa-Ngoshi, Bakwa-Konji, Bajila-Kasanga,
Bakwa-Mulumba, Bakwa-Kalonji, Bakwa-Beya, Bakwa-Biayi, Bena-Mpuka, Bakwa-Nyambi,
Bakwa-Kasanzu, Bakwa-Ndaba etc.

Les Baluba du Kasaï peuvent encore être divisés en trois : Bakwa-Luntu et Bakwa-Konji
(Baluba du territoire de Dimbelenge dans le Kasaï-Occidental), Bena-Lulua (Baluba du Kasaï-
Occidental à l'exception du territoire de Dimbelenge), Bena-Lubilanji (Baluba Lubilanji ou
Baluba du Kasaï-Oriental) suivant leurs ascendances et vagues d'immigration. Du côté Luluas
Kalamba Mukenge tentera de monter une chefferie "Le royaume de Bashilange" englobant
toutes les tribus et clans Luluas vers 1880-1890 avec l'appui des Européens dans sa région,
mais son autorité n'avait pas été reconnue et acceptée partout. Néanmoins il avait réussi à
passer comme le représentent de ce groupe Lulua auprès de l'autorité coloniale.

Après l'indépendance du Congo en 1960, Albert Kalonji fit sécession du Sud Kasaï et se


proclama Mulopwe de Baluba (Bena-Lubilanji) qui dura jusqu'en 1962.

Il faut signaler que cet article traite de ces deux peuples en même temps.

Les Baluba-Sanga (Basanga, Baluba « méridionaux »): situés au sud de Baluba-Kat, ils


parlent le Kisanga (Kiluba-sanga).

Les Baluba-Hemba (Bahemba, Baluba « orientaux »): situés à l'est de Baluba-Kat, ils parlent
le Kihemba (Kiluba-Hemba).

Les Batumbwe

Les Bakunda

Tambour à fente bangubangu

Des groupes leur sont reliés qu'on classe aussi comme qui sont venus pour se ralliés avec
des Balubas :

Balunda (Lundas, Luba-Lunda, Arunds, Karunda)

Koande : langue Kikaonde (chikaonde, Luba-kaonde)

Bemba

Tabwa
Lamba

Songye (peuple)

Kanyok

Lwalwa

Bangubangu

Babindji

Basalampasu

Bakwa-Mputu : langue, Luna (Luva, Luna-inkongo, Luba nord-ouest)

Babuyu

Bazimba

Bazula

Bahombo

Balala

Babisa

Bafipa

Babwari

etc.

Ce 2e groupe est formé surtout des « balubaïsés », qui ont reçu une forte influence des
Balubas, et Bena-Malambo des ethnies qui situent leur origine chez les Baluba. Tous ces
Baluba (1er et 2e groupes) étaient désignés sous le nom de Bana Ba Ilunga Mbidi (enfants de
Ilunga Mbidi  : qui est l'ancêtre commun le plus lointain à eux tous) ou Bana Ba Muluba (Bana
BaMuluba, pour éviter la confusion avec le terme Baluba qui est plutôt restreint.

Culture et société
Trois femmes Luba aux coiffures élaborées et traduisant, comme les scarifications l'histoire, l'ethnie, le statut et la
profession d'une personne. Ces signes contribuent aussi à la socialisation des personnes.
(Photographies faites durant l'époque coloniale du Congo belge, par la mission interconfessionnelle Congo-Balolo
Mission (https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Congo-Balolo_Mission) )

Arts …

Porteuse de coupe Luba collectée région Lac Kisale (Congo) – circa 1915 (collection Philippe Pellering)

Les Lubas sont plus connus comme guerriers que comme artistes.

Les sculptures luba représentent souvent des femmes – femme porteuse de coupe ou
femme venant d'accoucher, par exemple –, ce qui reflète l'importance qui leur est accordée
au sein de la société. Le prestige de l'empire luba explique aussi les nombreux objets
exaltant sa puissance : sceptres porte-flèches, sabres, sièges à caryatides ou tambours de
cérémonies. S'y ajoutent nombre d'amulettes, de vases et de masques (masque-heaume ou
masque-cloche). Malgré le hiératisme de certaines figures, les angles sont généralement
adoucis, le bois est sombre, poli et patiné[4].

Famille …

Quand un couple souhaite se marier, le futur époux demande l'avis de ses parents qui lui
remettent symboliquement une somme d'argent comme droit de la parole que la fille
présentera à ses parents pour annoncer qu'un garçon a porté le regard sur elle et une fois
que les parents de la fille ont accepté la demande, le garçon se présentera avec sa famille
avec à la délégation un proche pour la cérémonie de pré-dot (kifungamulango en swahili,
littéralement serrure ou fermeture de la porte), c'est-à-dire une fois la cérémonie terminée, la
poudre sera versée sur la fille qui devient alors propriété privée du garçon et la famille ne
pourra plus prendre la dot de quelqu’un d'autre si ce n'est le garçon.

Mais s'il faudra noter que la pré-dot est toujours versée deux fois le même jour ou deux
séparer pour la confirmation de la détermination de l'engagement que le garçon a pour la
fille. Puis il doit apporter à boire et la nourriture pour que les parents de la fille puisse manger
et lui demander la dot. La famille de la mariée demande ensuite une dot comprenant :

Des biens pour la mère (ou la tutrice) :


un ou deux pagnes de premier choix ou son équivalent en argent,

une chemise;

une paire de chaussures;

un mouchoir de tête;

une grande casserole pouvant convenir une grande famille;

une somme d'argent pour couture du pagne en un modèle afrique d'habille du


moment;

une couverture de lit;

un bidon d'huile de cuisine de 20 litres;

un sac de sel de cuisine de 50 kg.


Des biens pour le père (ou le tuteur) :
une veste complet ou son équivalent en argent;

une chemise;

une paire de chaussures homme;

une cravate;
une somme d'argent en remplacement d'un bien traditionnel (une arme par exemple).
Une somme d'argent suffisante pour financer :
un poids éducationnel symbolique.

les cérémonies des cuisines les MASOBO (cuisine pour le gendre)

Pas de feu pour le garçon pour lui souhaiter la bienvenue dans la famille de la fille et lui
permettre de manger tout ce qu'il trouvera dans la maison en tant que fils de la maison.

Personnalités
e
les rois Kongolo, Kalala Ilunga (  siècle) et leurs successeurs Kasongo Nyembo et
Kabongo.

Héritier Watanabe

Étienne Tshisekedi

Félix Tshisekedi

Bill Clinton Kalonji

Peguy Luyindula

Christian Luyindama

Jackson Muleka

Spilulu

Laurent-Désiré Kabila

Joseph Kabila

Albert Kalonji

Lourenço da Souza Coïmbra

Gabriel Kyungu wa Kumwanza

Galerie
 

Coiffure Luba (République démocratique du Congo, Afrique centrale). Musée royal de l'Afrique
centrale, Tervuren, Belgique.

Tabouret à caryatides du "Maître de Buli" au Musée ethnologique de Berlin.

Statuette au Museum Rietberg, Zürich.


 

Siège à cariatide Chef-d'OEuvre du "Maître de Buli" au Linden-Museum, Stuttgart.

Statuette au Musée du Quai Branly.

Dents d’hippopotame sculptées Brooklyn Museum.

Notes et références
1. « Luba (peuple d'Afrique) », Notice RAMEAU, BnF [1] (https://data.bnf.fr/11953184/luba__p
euple_d_afrique_/#rameau.rejected_forms)  [archive]

2. une histoire d'un peuple (http://rdc-hot-news.fr-bb.com/t136-histoire-de-l-empire-


luba)  [archive]

3. la naissance de l'empire Luba et Lunda (http://www.africafederation.net/Lunda_Empire_F


R.htm)  [archive]

4. Alain-Michel Boyer, Les Arts d'Afrique, Hazan, 2008, p. 354-355

Voir aussi

Bibliographie …
(de) Heinz Göhring, baLuba : Studien zur Selbstordnung und Herrschaftsstruktur der baLuba,
A. Hain, Meisenheim am Glan, 1970, 254 p.

Pierre Collé et Cyrille van Overbergh, Les Baluba (Congo Belge), A. Dewit, 1913, 422 p.

Kanundowi Kabongo et Mubabinge Bilolo, Conception Bantu de l'Autorité. Suivie de Baluba :


Bumfumu ne Bulongolodi", Publications Universitaires Africaines, Munich - Kinshasa, 1994,
320p.

Mabika Kalanda, Baluba et Lulua : une ethnie à la recherche d'un nouvel équilibre, Éditions de
Remarques congolaises, 1959, 106 p.

Martin Kalulambi Pongo, Être luba au XXe siècle : identité chrétienne et ethnicité au Congo-
Kinshasa, Karthala, Paris, 1997, 264 p. (ISBN 9782865378104)

Joost B. W. Kuitenbrouwer et Jean Katanga, Une initiative de l'ONU : le camp des balubas, C.
Dessar, 1962, 90 p.

Charles Mahauden , Kisongokimo : Chasse et magie chez les Balubas, Flammarion, 1965,
252 p.

Tshibasu Mfuadi, Coutumes et traditions baluba, L'Harmattan, 2004, 320 p.


(ISBN 9782747557009)

André Ombredane, Étude psychotechnique des Baluba, Académie Royale des Sciences
Coloniales, Bruxelles, 1957 (mémoire)

Rafaël Van Caeneghem, La Notion de Dieu chez les baLuba du Kasai, J. Duculot, 1956

Edmond Verhulpen, Baluba et Balubaïsés du Katanga, Anvers, 1936, 534 p.

Jean Joseph Weydert, Les Balubas chez eux : étude ethnographique, 1938, 122 p.
François Neyt, Luba. Aux sources du Zaïre, Musée Dapper, Paris, 1994,253 p.

(en) Mary Nooter Roberts and Allen F.Roberts, Memory, Luba Art and the Making of History,
Prestel/The Museum of African Art, New-York, 1996, 259 p.

Claude-Henri Pirat, « Le Maître de Buli : maître isolé ou atelier? Essai de catalogue
raisonné », in Tribal Art Magazine, Paris/San Francisco été 1996, p. 54-77.

Claude-Henri Pirat, « Le Maître de Buli : Réouverture du Dossier », in Tribal Art Magazine,
Paris/San Francisco, été-automne 2001, p. 82-95.

Claude-Henri Pirat, " Du Maître de Buli et du musée de Tervuren", in " Du fleuve Niger au
Fleuve Congo, une aventure africaine", french/english, Primedia, Belgique, 2014, 318 p.

Discographie …
(en) Congo - Kanyok And Luba : Southern Belgian Congo, Sharp Wood Productions, 2000
(enregistrements 1952 et 1957)

(en) Zaïre : Tombe Ditumba Music of the Luba Shankadi of Shaba, Fonti Musicali, 1994
(enregistrements 1970-1973)

Articles connexes …
Démographie de la République démocratique du Congo

Liste des groupes ethniques d'Afrique

Empire Luba

Liens externes …
(en) Chronology for Luba in the Democratic Republic of the Congo (http://www.unhcr.org/r
efworld/topic,463af2212,469f2d4d2,469f387f1e,0.html)  [archive] (fiche du Haut
Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 2004)

(en) Luba Information (http://www.uiowa.edu/~africart/toc/people/Luba.html)  [archive]


(Arts & Life in Africa, Université de l'Iowa)

« Luba (peuple d'Afrique) »


(http://data.bnf.fr/11953184/luba__peuple_d_afrique_/)  [archive] (notice RAMEAU, BnF)

Culture luba du Katanga (http://www.banabambidi.net/)  [archive]

Les Luba sur le site Détours des mondes (http://detoursdesmondes.typepad.com/dtours_d


es_mondes/2006/04/les_luba.html)  [archive]

  Portail de la république démocratique du Congo


  Portail de l’anthropologie
(en) [2] (http://www.https://joshuaproject.net/people_groups/13134/AO)  [archive]
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