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PREACE

La coordination de la vulgarisation de l’alphabet kore Sebeli et


de la charte de Kemekiria kayah me demandent de rédiger
l’histoire de l’Empire Sosso. On ne peux pas dire que cette
proposition soit une simple aventure, de moins en ce concerne
la Guinée.
Pour commencer je voudrais remercier le président et les
membres du bureau de la coordination sosso aux Etats-Unis
d’Amérique, les citoyens Abe Sylla, president de AIS
Engineering, Matthew Yansane, Consultant et auteur ainsi que
les cadres guineens pour le soutien qu’ils m’ont apporte,
notamment l’honorable Ibrahim Bangoura, deputé. Je voudrais
également remercier les membres de la presse guinéenne, la
RTG pour l’apport inconditionnel qu’ils nous ont accordé. Je
pense qu’ils se demandaient si je n’étais pas devenu un
membre du personnel des differentes radios qui ont diffuse
mes interviews.
C’est en 1979 que j’ai formulé pour la première fois mon
intention de revaloriser la culture sosso. Les changements
spectaculaires que j’ai observés dans cette culture et qui
inspirent de l’espoir m’ont convaincu que le moment était venu
de fouiller le grand ensemble du Djallon Sosso. En d’autres
termes il s’agit de nous mettre face à face afin de voir ce que
nous pourrions faire ensemble pour mettre au profit les
possibilités qui s’ouvrent devant nous en ce qui concerne
l’amélioration et la valorisation de la culture sosso.

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J’estime que les événements extraordinaires qui ont eu lieu
au travers différentes radios, notamment Radio Nostalgie,
Radio Continentale, la RTG ainsi que la radio Empire Sosso des
USA, ont contribue a accroitre l’importance de l’alphabet Kore
Sebeli dans notre histoire. De ce fait, je suis particulièrement
content que nous ayons un livre qui nous permette de nous
faire une meilleur idée de differents points de vue sur notre
histoire. Je suis convaincu que le relancement de l’empire
sosso sur les bases de nos valeurs culturelles fondées sur le
Laga pourra effectivement rendre l’avenir plus radieux. Dans
la mesure ou nos ainés déploient patiemment des efforts
conjoints et ne cessent d’élargir les contacts en vue de
realiser ce livre, nous saurons assurer et rebâtir la culture du
grand Empire Sosso. Notre communauté mérite ce avenir
radieux, et c’est precisement dans ce sens que je souhaite
travailler. Il serait difficile et peut être même impossible de
vous lire tous les apports culturels de la civilisation Sosso ;
toutefois, nos recherches se fondent sur des faits concrets.
J’espère que ce document servira a edifier le lecteur.

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INTRODUTION
L’empire Sosso s’étendait du nord des deux boucles du Niger,
du Sénégal jusqu’au littoral du golfe de Guinée. Cet empire se
composait de plusieurs communautés ethniques. Djallonkés
Limbas, Bagas, Teminès, Mandes, Nalous, Basaris, Yolas, Locos,
Landoumas, Guerzes, et Tomas notamment peuplaient l’empire
Sosso. Après l’effondrement du grand empire sosso en 1235
sous l’effet des contacts avec l’exterieur, beaucoup d’autres
sous-ethnies se sont assimilés à d’autres groupes ethniques de
la haute Guinee et la moyenne Guinee. L’histoire laisse croire
que les noirs de grande taille (par opposition aux pigmes) sont
originaires des vallees du nil. Je soutiens quant a moi que ces
grands negres venant des vallees du nil ont trouve des paleo-
negritiques locaux qui sont les Djalonkas. Ce sont ceux-la qui
ont habité les massifs montagneux de Foutah Djallon 2500 ans
avant Jésus Christ en quete du fer et des métaux précieux
necessaires aux besoins de leurs métier de forge. L’appellation
« Djalonké » signifie habitant des falaises montagneuses. Cet
événement migratoire est commun a plusieurs autres
communautés paléos nigritique de l’Afrique de l’ouest antique.
(Djallonka, Lebou, Yola, Baga et Olof notamment) Ces paleos
negritiques vivent dans les grottes de ces massifs avant de
construire des cités au sein de l’empire. Les premiers rois de
l’empire prennent le nom de « Faris ».

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A la recherche des métaux précieux, ces peuplades se
dispersent entre les quartes (4) coins de l’Afrique de l’ouest en
suivant les cours d’eau qui draine souvent ces métaux précieux.
Des hauts plateaux vers l’Est ils se dirigèrent dans le Kédougou,
dans la Gambie, notamment dans la Dinguira et à Tanènè
Tosokoii, au sud en Sierra Léone dans le Falaba à l’ouest dans
de Kaloum, on les rencontre même dans le Bourkina, Mais ils
gardèrent le nom Djallonké.
Les premiers écrits qui cherchent a situer leur origine dans
le Mali actuel sont erronnes Une fouille archeologique
permettrait d’etablir que le littoral et les massifs montagneux
de Foutah Djallon ont davantage servi d’habitation humaine
que la savane parce que les montagnes ont toujours servi d’abri
aux hommes préhistoriques. Mes recherches montrent que les
Djalonkes sont partis de l’ouest vers l’est, en maintenant le
nom de l’arbre le kolatier Kolana, tandis que leurs voisins
malinkés nomment les mêmes fruits « Woro ». Le fait que cette
plante cotiere s’appelle Kola indique clairement qu’elle n’existe
pas dans la savane, car ceux qui sont venus avec le fruit, les
Djallonkes, lui ont conserve l’ancien nom. Ce sont les Djallonké
qui sont partis de l’ouest vers l’est en apportant la kola dans la
savane au cours de leur migration à la recherche de l’or et des
pierre précieuses.

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EMPIRE SOSSO
Chacun des trois premiers grands empires de l’Afrique de
l’ouest ci-dessous étaient dotés d’une charte:
1- La charte de Koumbi comportant 14 articles appartient a
l’empire du Ghana ;
2- La charte kèmèkiriyah comportant 100 articles appartient
a l’empire du Sosso 1077-1235 ;
3- La charte Kourkanfouga comportant 44 articles appartient
a l’empire du Mali 1235-1400.
Sous la conduite du prestigieux fondateur de l’empire
Sosso, l’empereur Dantouma, lorsque le Ghana tomba en 1077
le sosso reprit son indépendance et soumis le reste des
royaumes situé au nord des deux boucles du Niger et du
senegal et les anexa à son empire lle littorl actuel de Guinée et
Fouta Djallon se trouve au sud du senegal et formait une
grande partie de l’empire sosso en abritant la capitale de Tabon
en 1155 dans le Labé au temps de l’empereur sosso Frigui un

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des descendants de manga Labé camara . Se sont succedé sur
le trône les empereurs Djallonké de l’Empire Sosso les suivant s:
 SossoDantouma le fondateur (1077-1109)
 SossoWali (1109-1129)
 SossoBouyé appelé Birma du nom Islamisé (1129-
 SossoFrigui (1155-1178)
 SossoYata ou SossoDiara en Bambara (1178-1207)
 SossoSoumangoro ou KandetSouma (1027-1235).

Dans leurs survis et combats de dominer et de s’imposent sur le


haut plateau et son etandu ils ont bâtis une grande forteresse
vers 1055 dénommé Guèmèsangan le mont Gangan et le Kébou
dans la région de Kindia en République de Guinée .Ce peuple
dynamique livrèrent 7 septe grande batailles qui sont :
1- La bataille Kaniyah 1076 contre les Sarakolen
2- La bataille de Tabou dans le Labé en 1160
contre le maraha le roi de Méma
3- La bataille Tankignè contre les Banbaran en
1220 qui habite le royaume de Mali
4- La bataille de Néguéboriyah en 1222 contre
Dankarantouma
5- La bataille de kirina 1235 contre l’armée de
Soundjata
6- La bataille Niani en 1255 contre l’armée de
l’empire Manden d’où Soundjata trouva la
mort sur le fleuve Niani, et fut emporté par les
Djallonka , dirige par Manguè Barkha

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7- En fin la grand bataille de Guèmèsangan
contre le songhaï de Soni Ali Ber en 1416
dirigé par le petit arrière fils de Manguè
Barkha dénomme Wali Barkha qui fut la
victoire de l’armée sosso et poussa le replie
automatique des Sonrhaï.

ORGANISATION CULTURELLE
Sosso Dantouma fondateur de l’empire sosso en 1077 instaura
l’enseignement dont les fondements furent :
1- Laga qui signifie l’école
2- Soumè signifie l’inspecteur de l’enseignement
3- Kisango ou Sango qui signifie le grand maitre
4- Sema qui signifie l’inspecteur
5- Kotè qui signifie surveillant
6- Mikhigbe qui signifie l’élève
7- Limbi qui signifie tenue scolaire
8- Lambéma qui signifie étudiant
Cette structure de formation avait pour objectif de former les
hommes pour la vie future. L’enseignement était doté d’une
forme d’écriture appelé Fendali ou Fedakhié où les chansons,
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les mythes, la chasse, le combat, les chiffres, l’histoire, comte,
légende, les coutumes et tradition. Les différents corps de
métier étaient enseignés. La notion centrale de cet
enseignement repose sur les 12 paroles suivantes :

1 Gan

2 Dera 
3 Kikeren

4 Khousa

5 Sansogué ╛
6 Sanfindi ╘
7 Yafindi

8 Kofindi

9 Kisango

10 Tounkhouma

11 Kirasso

12 Sekan

Dans cette école on enseigne les noms des grands empereurs


de la manière suivante :

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N’began ? repond :Dantouma, on ajoute n’houn c'est-à-dire,et
après , l’initié repond ou l’élève repond Sansogu’ khounsa , le
kisaango , le grand maitre révient à la charge
N’bedèra ? Wali khounsa dèra
N’be khounsa ? Bouyé khounsa kofindi
N’bekikeren ? Frigui khounsa sansogué
N’besansogué ? Yata khounsa kirasso
N’be sanfindi ? Soumaoro khounsa tounkhouma
Comme indique ci-dessus la grand fortresse de Guèmèsangan
reste et demeur legendaire dans l’histoire. De la resistance du
peuple sosso contre la velléité des différents empires
successifs. Et qui demeure impénétrable et invincible jusqu’à la
chute des dernier empires de l’Afrique de l’ouest. Car ce qui fait
que les cotés du littoral de Guinée n’ont pas été soumise à la
domination ni Manden, ni des rois de Sonrhaï, le littoral est
resté tout le temps, le sosso et d’autre peuplade plus ou moins
nombreux à partir de Guinée Bussaux jusqu’au au Sierra Léon,
Nigéria, Ashanti, Benin furent des grands peuples conquérants.
Le Laga qui est l’élément culturel incontestable de l’histoire des
sossos, signifie ceci LA veut dire foi ou confiance, en soussou on
dit la n’na, la imariguira, La Allah ra et La veut dire foi
exactement. GA qui veut dire commencement qui signifie Dieu,
donc l’école de la foi au commencement car arrivé à cette école
on répard à zéro. Et c’est une nouvelle pour l’homme . Donc
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elle n’était pas seulement une école de la vie mais aussi une
école de croyance. C’est lié ou le peuple sosso avait conservé sa
particularité culturelle et mission civilisatrice contribution à
l’humanité où était interdit à d’autres anthropologues ou
historien d’y pénétrer.
Aujourd’hui grâce à une recherche de 30 années, nous avons
étalé cet océan glacial immortel.
Je veux nommer une fois encore le laga (une peuple qui ne
conserve pas sa culture est un peuple qui disparaitre, tout en
dissimilant ses qualités dans une autres culture plus
conservatrice).
Nous estimons que l’époque actuelle est elle et les événements
évoluent si que nous devons conférer un dynamisme plus grand
à notre culture, à notre civilisation en bref à notre contribution
à l’humanité c’est à notre histoire proprement dite.
Après la chute de l’empire, le mode d’organisions, leurs mode
de vie en tout furent transmis de génération en génération par
des maitres de la société appelé Sema , une série de formation
appelé les 12 paroles qui définit les sossoka. La différence par
rapport aux autres communautés. Ils apprennent de monde
aux 12 paroles en exemple: le sosso aime dire, je lui ai dit les 12
paroles, il m’a pas compris
Quand il avait fournit de l’effort, son père lui avait donné les 12
cadeaux etc. Donc, si Dieu avait donné 12 tribut à l’Israël,12
mois à l’humanité ,il à donné particulièrement 12 paroles aux
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peuples aux sosso pour leur alliance. Le peuple sosso avait
élaboré un calendrier qui commence par les jours, mois, années
et siècle, qui voici :
Les 7 septes jours de la semaine
1- Lakhati
2- Ténèn
3- Talatè
4- Mèta
5- Tanmè
6- Fo-inti
7- simiti
Les 12 mois de l’année
1- Libiti
2- Féréfouna
3- Doundoulenyi
4- Lèbèrè bèrè
5- Linlinyi
6- Lambè
7- Figui figui
8- Sansanyi
9- Barakha
10- Falè
11- Soura
12- Khabidonyi

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Avant la fondation de leur grand empire en 1077, ils vivaient
sur un territoire, qu’il nommait Djalen qui corresponde à
l’appellation de Djallonka. Donc selon les calcules de la
recherches ce territoire a été entre les montagnes.
A la fondation de l’empire en 1077, ils nomment le premier
empereur Dantouma Sékan Wouli kikeren c'est-à-dire
Dantouma de 1001 ans et second empereur dans le Laga se
nomme Wali Séken wouli Sansogué khounsa c’est dire wali
1032 et le dernier empereur Soumaoro se nommait Manguè
Séken wouli KikeSoumaoro se nommait Manguè Séken wouli
Kikeren. Yafindi Tounkhouma qui signifie : le roi de 1158 ans.
Donc oralement et pratiquement nous sommes à l’an 1939
du calendrier. Explicitement c’est en l’an 77 ans du calendrier
Grec, que le peuple sosso inventeur de plusieurs de différent
corps de potier ont établit leurs calendrier à peu près au
même siècle que les Grec. En suites, il constituèrent leurs
charte dénommé la charte de Kemekiriyah en 1077 du
calendrier Grec et 1001 ans du calendrier sosso.
Il prédit dans leur école du savoir, que le monde connaitra,
un grand changement en l’an 9000 ans , Tounkhouma
sarama Séken wouli kirasso . Donc selon leur calendrier, il
reste 6261 ans pour se grand bouleversement, donc ils n’ont
pas parlé de la fin du monde, comme le calendrier Maya,
mais plutôt du grand bouleversement de cycle normaux.
A – Le LAGA : (l’école Noir)

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Le Laga est composé de deux (2) mots :
La qui signifie La n’na c'est-à-dire ait confiance ou la foi et la
croyance en même temps.
GA qui signifie le commencement des éléments Fendali.
Selon le sossoka dans leurs livre sacré dénommé Wakara
conservé pendant des milliers d’année explique ceux-ci : la
création a commencé par la lumière ou le feu, puis l’air
ensuite l’eau et en fin la terre après a suivis l’apparition de
l’homme. En détail ils disent (Kouyé nou i foro), puis la
lumière qui signifie (Kouyé i yalan). Cela veut dire (kouyé
yalanyi), qui est la lumière est le GAN, le commencement.
Cette lumière signifie la connaissance ou le savoir. C’est que
pour eux(les Wakaraka), il existait l’obscurité au départ ou le
ténèbre , quand cette ténèbre est découvert, il a eu
connaissance de lui-même , il eu la lumière. Donc le Laga est
l’école de la croyance au commencement, donc au savoir.
B – LA LEGENDE :
Le peuple Djallon sosso est un peuple noir après la vaste
migration à partir de la vallée du Nil à moins 2500ans avant
Jésus Christ, habitèrent l’Afrique de l’ouest entre les vallées
des massifs montagneux de Foutah Djallon.
Ils pratiquaient des métiers tel que : la poterie, la forge, le
tissage et les miniers. Envahisseur guerrier repoussé le
pigmés vers l’Afrique équatoriale et quelque reste sans la
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savane. Les Djallons sossos fondateur des premières grandes
villes de négos dans l’antiquité qui sont : le Tabou, le Tamba,
le Kounkouba, Farinta avant les grandes villes de l’empire de
Ghana qui sont Tonbouctou et Walata.
A la création de l’empire sosso en 1077 des nouvelles villes
furent créée qui sont :
1- Galita (kirina et ses environnement)
2- Khounkhouba (la partie forestière qui avait pour centre
Macenta
3- Salima Tamba (Niani et ses environnent)
4- Djallon (Tabou est ses environnent)
5- Khaloum (Guèrgé sangan thia)
6- Khan monsiga (Tamba kounda et ses environnent)
Tout était habité donc, il y avait les Djallonkas du haut
plateau Siguiri, jusqu’au Foutah et dans le littoral du
Konkouré.
La limite de l’empire avant 1235 après la bataille de kirina .
Le territoire fut scindé en deux, en complicité avec certains
Djallondés la rebdllion divisa le territoire en deux. Les
dissident ont occupé le territoire de l’est sous l’autorité de
Soundjata . De Tombouctou jusqu'à Bagaya dans Dalaba.
Donc de Dabola jusqu'au littoral ont rejeté les nouvelles
autorités , elle formèrent un autre vaste territoire diriger par
Kandet Simba Konden Bangoura comme successaire légitime
de Soumaoroen 1236 qui avait pour capitale de Thia dans
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Boffa. Et le Roi Khanfori Simba kondon avait pour femme
wondé Keleya, fille du jeune frère de la femme de Fakoly qui
pour nom Kankou Kèlèya.
En 1236 le territoire occupé par les dissidants qui commence
de Tombouctou jusqu'à Bagaya font denomme après leur
rencontre à Kourkanfouga de territoire du fils de Makhan.
En 1240 Soundjata , commence à éliminer les vaillant
guerrier Djallonkés, qui l’ont mener au pouvoir (qu’il avait
soupçonné de rejoindre le sosso pour l’évincer. Les
Kamandjan Camara, et tant d’autre guerrier furent tu es .
Dans ce territoire la langue Djallonké furent interdite. Fakoly
échappe à la mort et rejoint le sosso pouur recuperer le
territoire perdus. A la mort de Kandet Simba Kondon, Kandet
Barakha fut désigné après le Kaya le Manga et fut nommé
Manguè Barakha en 1250. Ils mobilisèrent tout le littoral et
les contrés de Foutah Djallon et de toute les communautés
voisines à savoir les Kognagui, Basari, Teminè, Baga, loko,
Landouma, Badjaranké portaient tous les noms Djallonké qui
signifie occupant ou habitant des massifs montagneux de
Djallon tous particulaire à la bataille de Niani et constituent
l’une des plus grande armée que l’Afrique de l’ouest est
connu. Selon la légende le nombre atteignait près de 30 mille
guerrier en 1255 ont attaqué Niani, qui a porté une lourde
perte à l’armée de Soundjata , d’où Soundjata lui-même
trouva la mort et son corps fut emporté par ses adversaires
selon la légende dans le Badjar .
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Le retour du chef guerrier Barakha est resté dans les
mémoires et souvent fête par le camp de Barakhayayé.
Barakha dirigea le royaume sosso de l’ouest jusqu’ ‘en 1310 il
fur reconnu comme le roi de la longévité 60 ans de règnes,
selon l’histoire, il fut porté à la tête dans la précipitation pour
éviter un désordre et pour métriser la situation perdu, il
avait 20 ans. Donc il vécu 80 ans en 1320 woula Souma fut
porté au pouvoir jusqu’en 1360. En 1385 à la mort de ce
dernier, Domi Conté fut porté au pouvoir en 1410 son neveu
Kandet Barakha fut reconnu le roi de sosso et reconstruit le
Guèmèsangan et attaqué par Sonni Ali Ber, il repousse
l’armée de Songhaï, il enrôle une armée mercenaire à ses
cotés diviser par Koly Tenguéla venant au nord (le Sénégal)
est la première vague des Peulh animiste dans le Foutah
Djallon. Le royaume sosso est resté impénétrable par la
barrière des Guèmèsangan. En 1250 le nommé Woula katty
prend le pouvoir, un des neveux de Barakha. Et finalement le
royaume fut morcelé en plusieurs royaumes au 15 eme et au
16eme siècle avec la traite négrière. Une femme guerriers du
nom de Yarie Gbeli reconnu sur le nom de Yarie Beli organise
une forte armée et lutta contre des chasseurs d’hommes sur
le littoral. Elle recommanda l’article 26 de Kemekiriyah qui
dit que toute vertu non soumise à un témoignage des roi des
localités est considère comme provocation de guerre. C’est
ce qui a diminué le dépeuplement du littorale jusqu’au
confrefert du haut plateau du Foutah, les récoltes éclatèrent
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dans le différent royaume de golfe de Guinée centre la traite
au milieu du 18eme siècle. Une armée des royaumes se
mobilisera contre les brigands Européens. Les
gouvernements européen et certains Philanthrope
occidentaux s’engagent à mettre fin a la traite. L’Angleterre
donne le tort, qui sera suivi par les autres. Pendant ce temps
un autre petit groupe des musulmans venus de l’est où ne
sait demander d’asile dans le Foutah. En ce moment le
morcèlement des royaumes et l’effet de le traite avait cassé
la puissance publique de l’autorité du pouvoir centrale sur le
haut plateau, ils gagnèrent l’amitié de certains lois Djallonka
qui leurs accordèrent l’asile et leurs confièrent leurs animaux
domestique. En suite, ils sollicitèrent au près des autochtone
de leur donnée leurs enfants, les apprendre le corant. Au
bout de quelques années les enfants lettrés déclarèrent la
guerre sainte pour renverser le pouvoir des anciens et
s’accapare le pouvoir, les habitants en grand nombre
restèrent et furent assimilé. Après notre recherche Khouré
Mali jusqu’ à Koliyah de long en large de Tambakounda
jusqu’à Falaba où les Djallons en Sierra Léon où les Djallon
ont fêté le Kaya de l’an 1937 du calendrier sosso qui
correspond au calendrier grec 2014 sont habités par les
djallonés. Non seulement le mouvement migratoire dont on
fait allusion est mixte c'est-à-dire, c’est groupe Djallonké qui
quitte d’une localité en laissant d’autre djallonké sur place, et
rejoint d’autre groupes Djallonké anciennement établit. Donc

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une migration à rond dans le même cercle. En suite la
Guinée est un pays Djallonkés et explicitement le sosso.
C – ORGANISATION MILITAIRE
Les sossokas à l’article 8 de leur charte recommandent la
défense de la patrie. C’est pourquoi ils se sont soucié de la
formation des jeune initiés brave qui sollicitaient une
formation guerrière pendant leurs séjours de cycle de
formation dans le LAGA les grand maitre orientaient les
jeunes selon les vocations qu’ils méritaient suite à une
grande observation pendant l’accomplissement de leurs
différentes activités. La formation de l’être était au centre de
la préoccupation des anciens c’est pourquoi une fois que le
jeune initié est orienté dans le corps des guerriers une
discipline de fer lui est imposé de manière catégorique pour
lui empêché à l’avenir non seulement de ne pas désobéir à
l’ordre de ses supérieure, mais aussi à garder le secret de
leurs amis. Dans l’histoire de sosso l’armée était dirigé en
deux, y’avait le piroguier et les combattant terrestre. La
découverte et la maitrise du fer à partir des hauts fourneaux
leurs permirent de crée de grand foyer de métallurgie et de
se doté des armes de fer hanche, sagaie, fusil de la chasse,
de coupe-coupe, épée etc. Et tant d’autres outils de guerre
tels que le couteau etc.
Ils étaient redoutés selon la légende le premier empereur
sosso était gardé par 7000 guerriers c qui est resté

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traditionnel jusqu'à Soumaoro. Le corps militaire était
composé de grade suivant :
1 - Gamba
2 – Dèraba
3 – Kérenba
4 – Khounba
5 – Sanguo
6 – Sanfin
7 – Yanfin
8 – Khonba
9 – Kisanba
10 – Tounkhounba
11 – Simba
12 – Koly
13 – Baramè
14 – Barantan
Nous disposons de certains renseignements qui prouve la
véracité l’existence de ces différents corps
Exemple : Gali manguè Sango,bala gambanya, gali manguè
simba , gali manguè fakoly
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D – ORGANISATION ADMINISTRATIF :
L’empire était soumis à un exécutif hautement structuré et
qui souvent était issus de l’hiérarchie guerrier. Le choix de
l’empereur était soumis au conseil des es dénommé
Kountigui le quel conseil qui se tenaient lors d’un Kaya qui
signifie la grande assemblé, d’où et déterminé le rôle de
chaque individu dans la société, et en fixant les règles de
principe de leur empire.
L’exécutif était composé comme suit :
1 – Kandet :
il est l’autorité suprême incontestable et choisie parmi les
autochtone, il doit appartenir à la lignés des guerriers ou de
chasseurs. Il a droit à un balafon et le tabala qui sont symbole
de la royauté.
2 – Santiguigbé :
Est le vice roi, il est souvent choisie par l’empereur qui lui
accorde une certaines de ses fonction, il peut lui ôté la vie en
cas de soupçon, de trahison, il doit à l’empereur respect et
obéissance aveugle et souvent il est issu des famille proche de
l’empereur ou du roi et généralement, il lui succède en cas de
vacance de pouvoir.
3 – Santigui :

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Sont des nobles guerriers qui souvent après leur service
guerrier sont récompensé au sein de l’exécutif pour assumer
cette fonction dans le but de coordonner une activité
spécifique.
Exemple :Gali santigui (le charge de la défense)
4 – Les Khali :
Sont aussi l’autorité de la base qui exécute la grande
recommandation venant du haut lié (de la cours).
5 – Les Batoulas :
Sont des éléments qui joue le rôle de fonctionnaire dans
l’application des différentes activités, ils accompagnent
l’exécutif dans tous les services et souvent, ils jouent le rôle de
l’interprète etc.
6 – Les Kountigui :
Forme la classe des conseils des sages qui sont les gardiens des
coutumes et tradition, leurs influence leur permettent de
choisir de chef qu’il faut pour leurs communauté en cas de
vacance du pouvoir ils représentent les différentes
communautés qui compose l’empire. Ils décident souvent lors
des Kayas qui est l’instance suprême des décisions ou du choix
d’un chef, c’est pourquoi cette assemblée a pour nom Kaya qui
signifie se connaitre.
Ils sont repartis comme suit :

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- Santiguigbé : qui président la science
- Santiguis : qui sont les membres représentant des
différentes communautés
7 – Les Firi- Firi Wagabida :
(Ou le haut conseil impérial)
Ils sont composés comme suit :
1 – Les Waga : sont ceux qui s’occupent de la maison du roi
(baptêmes, mariages)
2 – Wadê : s’occupe des rites funérailles
3 – Waki : s’occupe de l’enseignement
4 – Wakhoun : s’occupe des parents et allier du roi
5 – Wassan : s’intéresse à la vie conjugale du roi
6 – Wafi : sont ceux qui s’intéresse à la garde des roi
7 – Waya : s’intéresse au mode d’habillement du roi
8 – Les Wako : sont charger de cherche ou choisie les médecins,
des guérisseurs pour la cour
9 – Les Wago : sont les compteurs
10 – Watou : sont chargé de fournir des informations capitale
pour le roi
11 – Les Wasso : sont des conseillé de guerre

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12 – Les Wakan : sont les conseillés territoriaux
13 – Les Wayens : sont les grands communicateurs ces dernier
sont souvent chargé de communiqué les derniers décisions et
ses discours.
8 – Les Kakis Wondi :
Sont choisis parmi les meilleurs initiés suite à leur compétence
des enseignements reçus lors de l’initiation.
Généralement aux époques reculées, les femmes et les
hommes restaient plusieurs années dans le Laga pour
apprendre les différents corps de métier. Une fois que le retour
est annoncé par le kakilambé certains parmi les initiés seront
retenus pour servir la relève ce sont ceux la qu’on appelle kaki
wondi .
Au retour du village on annonce leur disparition en
déposant une calebasse devant la case de leurs parents
respectifs. Dans le village, ils sont considérés comme des
martyres qui ont trouvé le mort pendant les séries des dures
épreuves. Et pourtant en réalité, ils ne sont pas morts. Ils sont
choisis comme les futurs prêtres pour servir l’univers et l’âme
des ancêtres. Ils ne se marient point. Les pratiques ont été
abolies et abandonnées suite à la pénétration du Christianisme
et de l’Islam. S’ils trouvaient la mort après les services rendu, ils
sont enterré dans les grandes forêts sous le Baobab (kiri),
trouverons leurs remplaçant parmi les futures initiés.

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L’occasion pour eux de voir le village, ils seront mis en mission,
pour venir transmettre les prédications concernant le titre de
kakilambé, sans être reconnu par les parents lors des grandes
cérémonies. Après les cérémonies, il retourne dans la grande
forêt, pour retournes le collège des kaki wondi.
Le kakilambé est un prêtre reconnus par toutes les
communautés sossoka, à savoir : les Djallon sosso, Limbanyi,
Landouma, Baga, Nalou, Mandenyi, Yola et plusieurs autres
sous groupes ethniques qui ont partagé à peu près les mêmes
valeurs traditionnelles.
E – ORGANISATION JURIDIQUE :
Le peuple sosso s’était doté d’une charte après l’éclatement de
Ghana, les almoravide on voulu conquérir toute l’Afrique
l’ouest pour en faire un empire. L’Islamisation est un prétexte
pour dominer les autochtones noir. C’est ainsi que le sosso fut
fondé par Manguè Fory Dantouma n’on seulement pour
défendre et sauvegardé le territoire en même leurs valeurs
culturelles. Ce qui fut fait en 1077 avec une prise de conscience
d’indépendance et d’auto gestion contre les envahisseurs
almoravides. Lors d’un Kaya à Kirina situé entre la préfecture de
Male et du Tougué qui fait frontière avec la République du Mali
dans sa partie ouest. Le Kaya comme détaillé plus haut est
l’instance supérieure de décision qui est soutenu par un
ensemble général des représentants des différentes
communautés. En 1077 sous l’arbre kiri baobab ils se sont

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entendus sur 100 articles pour règlementer leurs conditions de
vie.

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