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Royaume du Maroc Royaume du Maroc

Ministère de l’Éducation Nationale, Centre National pour la


de la Formation Professionnelle, Recherche
de l’Enseignement Supérieur et de Scientifique et Technique
la Recherche Scientifique

APPEL A COMMUNICATION

Le laboratoire « Langage et Société » CNRST URAC-56


de l’Université Ibn Tofail de Kénitrta
et le laboratoire : Traductologie, Communication et Littérature
de l’Université Chouaib Doukkali d’El Jadida

Organisent
26 et 27 février 2024 un colloque international :

Cent "visages" d’Edmond Amran El Maleh,


Eloge de la diversité
"L’Ecrit n’est pas un miroir. Ecrire c’est affronter un visage inconnu".
Elias Canetti (cité par EAEM* dans ANR*)

Edmond Amran El Maleh est-il un écrivain de romans ou un écrivant romanesque, pour


plagier une formule consacrée ? La question peut en effet se poser, tant les caractéristiques
usuelles de cette écriture paraissent chez lui, subverties : absence de récit linéaire, de
chronologie fixe, de personnages reconnaissables, d’objet identifié de la narration, de réelle
problématique, de frontière unique avec l’autobiographie… Tout ceci n’est certes pas
absolument nouveau, depuis les années 60, Maurice Blanchot, et l’avènement célébré de la mort
du récit (La nuit du récit ?).El Maleh est d’ailleurs le premier à le reconnaître.
Le premier livre d’EAEM (Parcours immobile*) parle sans doute d’une expérience politique
plus ou moins bien vécue. Le second(ANR) de moments dans l’adolescence et peu après. Mille
ans un jour*dit que les Juifs marocains sont partis d’Essaouira, ou d’ailleurs. Et le dernier livre
(RAH*) n’est-il pas comme une longue rêverie sur l’écriture et la vie mal emmêlées au temps ?
Quatre livres qui semblent bien être un massif d’écriture. Nous devinons pourtant dans cette
œuvre, quelque chose transcendant ces simples principes techniques, en dessinant une nouvelle
quête personnelle de vérité intérieure, comme à travers un miroir brisé, la poursuite d’une
véritable figure littéraire. C’est que derrière les cents fragments du miroir, se recherche un vrai
visage à découvrir par le lecteur :

1
… Fragments du miroir, cent visages à découvrir… d’abord derrière…
Les bornes temporelles chronologiques
Qui est en effet celui qui né en 1917 dans la ville de Safi sur la côte atlantique marocaine,
après une jeunesse protégée, s’engage en 1945,devient l’un des responsables du Parti
Communiste alors clandestin, milite jusqu’en 1956 pour l’indépendance nationale du Maroc,
alors même qu’il devient professeur de philosophie au Lycée de Casablanca, et persiste dans
une plus profonde clandestinité, dans le Parti alors en pleine restructuration ?Pourtant il était
entendu que "les Juifs marocains ne font pas de politique" (PI).Est-il toujours celui qui cessant
toute activité politique en 1959, affirme avoir présenté une lettre de démission, une sorte de
réquisitoire que vous n’avez jamais voulu publier (LMM) ?
Les dates se chevauchant, est-il encore semblable à celui qui en 1965 à Paris, journaliste
(notamment dans le journal Le Monde), ne se veut ni réfugié politique ni exilé ?(LMM).Même
si naufragé, il l’était en un sens […] : En 1965, vous preniez le chemin de cet exil volontaire,
ayant pris la ferme décision de ne plus participer à une activité militante, quelle qu’en soit la
forme (LMM).Il s’entend pourtant demander par le Directeur du Collège jésuite se proposant de
l’engager comme professeur de français et de philosophie, tout en ignorant que son propre frère
était général d’armée, et qu’à ce titre, il avait été un des artisans de la pacification du Maroc,
la conquête coloniale entre guillemets :"J’espère que vous n’avez rien fait contre la France" !
(LMM).
Est-il encore le même enfin que celui qui en 1980, à 63 ans, se lance en écriture, rentre en
2000 dans son pays natal après le décès de son épouse, avant d’être inhumé en 2010 à 93 ans,
dans sa ville d’Essaouira ? Isso (dans les LMM), confiait qu’il s’était mis à écrire, se délivrant
ainsi d’un insondable et implacable interdit, qui inexplicablement, le paralysait, l’empêchant
de répondre à ce désir sourd et ancien qui l’avait toujours habité (LMM).
… Fragments du miroir, cent visages…derrière…

Les orientations géographiques

Car avant et après les trente-cinq années parisiennes, tout comme Ulysse revient à Ithaque
(El Maleh cite Joyce), il y a d’abord et toujours, la côte marocaine : Le lieu constitutif de son
écriture, de son travail littéraire, c’est son pays qu’il vient de quitter (LMM).Son œuvre entière
est en effet issue d’un site excentrique de la carte littéraire francophone. C’est Asilah des
Jardins sur les murs où Nahon, le dernier Juif de la ville, vient d’être fraichement enterré au
début du Parcours immobile. Concernant les villes atlantiques, c’est encore Safi où EAEM est
né en 1917, au sein d’une famille juive originaire d’Essaouira, la Mogador de l’époque dont ses
parents sont originaires. A Safi dans le Sud marocain, ces communautés juives d’origine
berbère étaient déjà là quand arrivèrent les expulsés lors d’une des ruptures majeures de
l’histoire presque à l’orée du 16è siècle. La ville d’Essaouira recueillie dans la méditation de
ses remparts déploie sa plage infinie: Essaouira ! Essaouira ! Essaouira (ANR) !
La judaïté littorale marocaine est l’un des principaux traits constitutifs de l’œuvre d’El
Maleh. La vie quotidienne des Musulmans et des Juifs à Safi, Essaouira, Casablanca, et ailleurs
y est signalée par une multitude de traits brefs, pertinents, dignes des plus savants traités de
socio-ethno-anthropologie, selon la symbiose culturelle d’un Maroc arabe, berbère et juif. Ce
sentiment n’en est que plus remarquable chez un écrivain antisioniste et pro-palestinien. Hélas !
Mille ans un jour dit que les Juifs marocains sont partis d’Essaouira ou d’ailleurs. C’est ce qui
rend plus funèbre la mémoire juive d’EAEM lorsqu’il se souvint de la maison que sa famille
avait laissée derrière elle, chercha ses clés et se dirigea rasséréné vers cet endroit qui ressemblait
à un fruit congelé…
… Fragments du miroir, cent visages… derrière…

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Les repères linguistiques
Nous prendrons "linguistique" à tous les sens du terme. Et d’abord au sens des langues
véhiculaires. En effet, francophone mais patriote, El Maleh parle le français, l’arabe, l’amazigh.
Il n’empêche qu’en arabe, il vivait dans l’innocence de sa langue maternelle, la parole
éphémère, nouée, faite chair elle-même, pure jouissance, irriguant de sa sève cosmique, le
corps social dans sa totalité (LMM). Alors précisent les LMM, imaginez-le entrant en écriture
comme on entre en religion (LMM) ! C’est que, dit-il, Ecrivant en français, je savais que je
n’écrivais pas en français (Magazine littéraire, mars 1999), cette situation que les écrivains
marocains de langue française vivent chacun à leur manière (PI) : Ecrire en français hors de
l’usage courant. Après la chronologie, la géographie, c’est donc le nouveau vacillement
linguistique des repères d’EAEM lorsque parlant de sa relation avec la langue française, il fit
ce constat : Ecrire le français comme une langue autre, et non la sienne propre, justement
comme l’écrirait un étranger .Avec la mort du récit déjà identifié, telle est certainement l’une
des origines de la fameuse écriture blanche. Même si la tentation du récit avec sa belle surface
lisse reste forte, c’est comme s’il y avait, par exemple sous Parcours immobile, la possibilité
d’un autre texte parallèle, en pointillés, mais "tremblé" celui-ci…

Le jeu obscur des personnages


Les personnages aussi, comme leur miroir, éclatent en fragments, pour dialoguer avec leurs
doubles. Ainsi dans le PI, c’est Haroun le premier qui quitte Mogador pour partir faire fortune.
Il n’empêche que cet Haroun est l’ébauche de Josua, premier double du narrateur qui ne figure
l’auteur que dans la mesure où il s’était inventé ce prénom, et même un nom de famille Cramps,
clandestin envers lui-même, comme il le sera plus tard dans sa vie militante(PI). Josua Cramps,
né à la date présumée de 1912 à Mazagan, Josua, l’enfant rêveur et asthmatique aux sens et à
l’imagination aiguisés qui nous rappelle bien sûr Proust, Josua qui est heureux et comblé par
l’univers - Je deviendrai un militant professionnel (PI)– et qui va lui-même être exilé de son
être.
Dans le PI, Josua est obligé de se déguiser sous le nom d’emprunt de l’autre personnage
Aïssa, Josua dédoublé un temps en Edgar mais jouxtant Aïssa qu’il affectionnait, Josua
dédoublé un temps en Edgar, mais surtout Aïssa qu’il affectionnait particulièrement (PI).En
effet Aïssa est né précisément "de la côte" de Josua exilé. Aïssa lui-même, ne sera plus celui
qu’il était au départ avant son militantisme clandestin : Josua Aïssa révolutionnaire
professionnel, c’était écrit (PI).… Doubles... disons-nous. Voire triples, quadruples… Avec ce
Monsieur Jacquet dont Aïssa prend l’identité pour pouvoir habiter une chambre loin des yeux
de la police. EM nous permet alors de voir les choses, de les entendre et de les sentir, à travers
les yeux et la conscience de M. Jacquet. Sans compter derrière Josua/Aïssa, ces noms associés
par leurs patronymes - El Abdi, Houmrani, l’exclu, contraint de faire son autocritique, mais si
proche de l’auteur/narrateur -, surtout ce Yeshua a dont il est la simple déformation phonétique,
Yeshuaa Ben Ittah, né près d’Asilah…
Du coup dans Aïlen ou la nuit du récit, le héros n’a plus de nom et n’est plus qu’un tant il
est traversé par des voix. Ce n’est pas vraiment Jawad le révolutionnaire, témoin des
évènements de mai 68 (comme l’auteur), et qui pourrait s’appeler peut-être Majid ou Krimo…
Qui est Aïlen ? Ne va-t-elle pas se perdre elle-aussi en d’autres noms de femmes ?, Aïlen ou la
nuit… Yeshua disparaît mais revient pour s’en aller encore, et c’est dans un autre livre, Mille
ans un jour, où voilà le nom réinventé, Nessim sitôt fixé sur la page blanche, nouvel avatar du
même nom forcément, Nessim ou par instant Yehuda Ben Youssef, le même et l’autre les
cercles concentriques s’amplifiant, se fermant, se dédoublant, Nessim un nom à condensation
dense, un autre regard double, de multiples regards…
Dans Le Retour d’Abou El Haki, ce n’est pas seulement ce dernier qui revient. Le texte n’est
que réel-rêverie tissé déchiré sur une trame de noms qui se perdent les uns dans les autres

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aussitôt que reconnus. Retour d’Aïssa. Et nous voilà sur les traces d’un Amine qui est peut-être
un autre lui-même pareillement insaisissable : Amine al-Andaloussi. Et aussi de Si El hachmi
Ben Hassou. Mais c’est bien sûr le personnage Sofian (dont Aïlen était la nuit) qui nous
retiendra particulièrement : Sofian Abou el Haki, Sofian qu’on rencontre lui aussi à Paris,
Sofian Merouani Abou el Haki, qui tenait en mains toutes les cartes du jeu, aussi bien Ahmed
El Ghazouli, que Sofian connaît sur le bout des doigts, Sofian-Amine-Aïssa, mieux affirmé
enfin. Quant à Isso Imozoghen dans les LMM, il est aussi Abou Imrane, puisque qu’il raconte
l’histoire d’Isso Imozoghen, un berbère originaire d’une tribu au Sud de l’Atlas, ou qu’il se
promène dans les rues de Paris, El Maleh est le même homme.

Temps et mémoire
Le texte explose donc, ses éclats jaillissent en faisceaux, en gerbes sous l’effet de mots-clés,
doués d’un pouvoir d’allusion et de suggestion virtuellement illimité, évoquant en raccourcis
vifs des paysages, des figures, des façons d’être, de dire et de faire. Les souvenirs se bousculent
aux portes de la mémoire, solidarité active avec un passé récupéré. Nous sommes là partout où
Josua met les pieds. Le livre PI s’ouvre et se ferme sur l’image de ce cimetière marin d’Asilah
où la tombe du dernier juif témoigne d’un monde disparu. Rien n’étant définitivement vécu,
puisque la mémoire, l’écriture sont aussi bien aujourd’hui le tissu déchiré du passé, qu’un futur
sans projet précis, un présent comme une eau répandue qui va dans tous les sens, qui va
s’évaporer peut-être. Ulysse, en effet et souvent, leur tient compagnie d’un livre à l’autre.

Finalement le talent d’El Maleh est multiforme. On ne le reconnaît pas à une technique, ni
peut-être à un style, mais à une certaine manière d’être présent dans les histoires qu’il raconte,
à une curiosité patiente qui a recours aux moyens d’investigation les plus divers. Ses univers
scripturaux renvoient à une réalité humaine inquiétante, voire alarmante que l’écriture tente de
transfigurer dans la fiction ou discipliner dans l’essai au profit d’une diversité à conquérir. Une
quête de soi dans l’autre pour un meilleur essor à l’humain dans toute sa richesse
multiculturelle. Ainsi ce colloque propose-t-il à chacun, de présenter, selon cette fragmentation
(et pourquoi pas une synthèse ?), l’un des cents visages d’Edmond Amran El Maleh, Eloge de
la diversité en s’inspirant de l’un de ces axes de réflexion (ni exhaustifs ni exclusifs) :

Axes de réflexion
- L’intellectuel
- Le militant communiste
- Le Patriote
- L’anticolonialiste
- La contre-autobiographie
- L’habitant des villes atlantiques, Safi, Essaouira…
- L’évocateur de la judaïté
- Le romancier et ses doubles
- Le novateur romanesque
- L’artiste de la mémoire
- La répétition comme technique
- Roman, récit et poésie chez EAEM
- L’ami des arts et des artistes peintres
- EAEM et ses amis
- La monographie d’un ouvrage

• Sigles de la bibliographie indicative :


Edmond Amran El Maleh (EAEM)

4
1980 Parcours immobile, Maspero(PI)
1983 Aïlen ou la nuit du récit, La Découverte(ANR)
1986 Mille ans, un jour, La Pensée sauvage(MAJ)
1988 Jean Genet, La Pensée sauvage(JG)
1990 Le Retour d’Abou El Haki, La Pensée sauvage(RAH)
2000 Essaouira, cité heureuse, ACR Edition
2000 Asilah, des jardins sur les murs, Noésis
2010 Lettres à moi-même, Le Fennec(LMM)

Bibliographie
Alix Florian (2014/2 ) Dialogisme, ironie et subjectivité chez Valentin-Yves Mudimbe et
Edmond Amran El Maleh dans Présence Africaine N°190 pp. 181-198.
Baida Abdellah, Le Monde d’Edmond, entretiens et regard sur l’œuvre d’Edmond Amran El
Maleh, Ed. Agora, Tanger, 2022, 228 p.
Benachir Bouazza (1997) Edmond Amran El Maleh : Cheminements d’une écriture, Paris éd.
l’Harmattan.
Ben Msila Anouar, (2011) « Fondements d’une écriture et lecture de Lettres à moi-même »,
Hommage à Edmond Amran El Maleh, Horizons Maghrébins et l’Association Jazouli,
Dugas, Guy, La littérature judéo-maghrébine d’expression française : Entre Djéha et Cagayous,
Paris, L’Harmattan, 1990, 287p.
Draoui Abdelkhleq (2022) L’écriture d’E. A. El Maleh1 ; un texte à la confluence des genres.
Dans Soroud N°6. pp. 61-70
Edmond Amran El Maleh, Retour à l’œuvre / sous la direction de Mustapha Bencheikh, Rabat,
Publications de l’Université Internationale de Rabat, 2013, 137p.
Fili-Tullon, Touriya, Figures de la subversion dans les littératures francophone et
d’expression arabe au Maghreb et au Proche-Orient, des années 1970 à 2000 (R. Boudjedra, A.
Cossery, E.A. El Maleh, E. Habibi et P. Smail), 448p., Thèse, Littérature française et comparée,
Université de la Sorbonne nouvelle-Paris III, 2009.
Fili-Tullon, Touriya (coord ;). Expressions maghrébines, dossier « Edmond Amran El Maleh»,
vol. 9, n°2, Barcelone, 2010.
Genon, Arnaud (2011) « Edmond Amran El Maleh autobiographe ? », Revue
@nalyses, vol. 6, no 2.
Khatibi Abdelkébir (1987) « Célébration de l’Exode », Figures de l’étranger dans la
littérature française, Denoël.
Lahjomri Abdeljlil, Radia Bent Lhoucine d’Edmond Amran El Maleh, Académie du Royaume
du Maroc et La Pensée Sauvage Editions
Lafteh Mohamed (2018), Edmond Amran El Maleh : Un chant au-delà de toute mémoire.
Tanger, éd.Virgule.
Mdarhri-Alaoui, Abdellah (2010) « Edmond Amran El Maleh », dans Christiane Chaulet
Achour, avec la collaboration de Corinne Blanchaud (dir.), Dictionnaire des écrivains
francophones classiques : Afrique subsaharienne, Caraïbe, Maghreb, Machrek, Océan Indien,
H. Champion.
Pietrobelli, Antoine (2007) - Subversif, Edmond l’est surtout par son œuvre littéraire, pp. 142-
144, in Horizons Maghrébins - le droit à la mémoire, n° 56.
Redonnet, Marie (2006) Entretiens avec Edmond Amran El Maleh. Ed. La Pensée Sauvage.
Samrakandi, Mohammed Habib (2010) « Les sept haltes d’Edmond Amran El Maleh dans
la ville des sept saints ».

5
Université Moulay Ismail, Actes du colloque international « Edmond Amran El Maleh, Art,
culture et écriture», 1er & 2 décembre 2011, Publications de la Faculté des Lettres et des
Sciences Humaines-Meknès, Série : Actes de colloque 38/2013, 273p.
Yatribi Karima, Le Bruissement des souvenirs, Université Hassan II, FLSH, 2011.
Zighighi Zouhir, Esthétique malehienne, pour une archéologie de la culture visuelle judéo-
marocaine, Publications du CNRST et du Centre d'Etudes, de Recherche et de Documentation
du Mountada Maroc Multiple, 2023, 303 p.

Comité scientifique
Ben Msila Anouar (Université Moulay Ismail de Meknès), Abdelhak Jaber (Directeur du
laboratoire TCL, Université d’El Jadida), Hafida El Amrani (Directrice du laboratoire
Langage et Société, Université Ibn Tofail de Kénitra, CNRST URAC-56), Leila Messaoudi
(Laboratoire Langage et Société, Université Ibn Tofail de Kénitra), Abderrahman Tenkoul
(Euromed-FEZ), Zouhir Zighighi (responsable de l’équipe Littérature et Société, LS Kénitra),
Gérard Chalaye (TCL, Revue : Etudes de littérature coloniale et postcoloniale), Malika
Bahmad (Université Ibn Tofail de Kénitra), Karima Yatribi (université Mohamed V de
Rabat), Khalil Ghrib ( Artiste-peintre, Asilah), Tourya Fili (Université de Lyon), Soumaya
Maatouk (Université d’El Jadida), Abdelaziz El Mahi (Université d’El Jadida), Bouazza
Benachir (Universitaire, critique littéraire), Abdellah Baida (université Mohamed V de Rabat),
Mohamed Bernoussi (Université de Meknès), Abdellah Jarhnine (Université d’Oujda),
Jamal Eddine Lfareh (Université d’Oujda), Rachid Dziri (Université d’Oujda), Saltani
Bernoussi (Université de Fès, écrivain-poète), Albert Dichy (l’IMEC, Paris), Kathleen Gysels
(Université d’Anvers), Khalid Hadji (Université de Fès), Ralph Heyndels (Université de
Miami), Alix Florian (Université Paris Sorbonne), Annie Devergnas (Critique littéraire),
Driss Louiz (Université Ibn Tofail de Kénitra ), Nassuf Djailani (Poète-écrivain), Julien
Kilanga Musinde (Université d’Angers), Rachid Rais (université de Tébessa), Mohamed
Mifdal (Université d’El Jadida)

Comité d’organisation :
Abdelhak Jaber (Université d’El Jadida), Zouhir ZIGHIGHI, (Ibn Tofail de Kénitra,
Langage et Société), Gérard Chalaye (Laboratoire TCL, Revue : Etudes de littérature
coloniale et postcoloniale), Kamal El Hayani- Mechkouri (Université d’El Jadida). Jamila Ayou.
(Université d’El Jadida). Touria Uakkas (Université d’El Jadida). Nadia Makdoum (Université d’El
Jadida). Rachid Zaouri (Université d’El Jadida). Mustapha Belhadj (Université d’El Jadida) Younes
Zaiker (EST Sidi Bennour). Mohamed Rida Zgani (Université d’El Jadida). Mohamed Amine
Bouchama (Université d’El Jadida), Abdelhadi Filali (Université d’El Jadida), Bouchra Eddahbi
(Université d’El Jadida), Mostafa Mostadi (Université d’El Jadida) Mohamed Lotfi (Université d’El
Jadida), Charaf Laassel (Université d’El Jadida), Redouane Balagh (Université Ibn Tofail de
Kénitra), Jalil Mars (Université Ibn Tofail de Kénitra), Meriem Ghallam, (Université Ibn
Tofail de Kénitra), Boutaina Bayben (Université Ibn Tofail de Kénitra). Les doctorants du TCL
d’El Jadida et de LS de Kénitra.

Lieux de la rencontre :
- Le grand théâtre de l’Université Ibn Tofail de Kénitra
- Amphi rouge de la Faculté des Langues, des lettres et des Arts de Kénitra
- Institut français (Balzac ) de Kénitra
- Le complexe culturel du ministère de la culture (Bir Errami, Kénitra)

6
Normes de présentation des communications
Les communications seront présentées en français, en arabe ou en anglais en 20 minutes
maximum. Les communications sélectionnées après l’événement seront publiées sous formes
d’articles. Chaque texte doit être d’une longueur maximale de 20 pages, en Times New Roman
12, interligne simple au format WORD selon la ligne d’édition qui sera communiquée plus tard
aux participants.
Modalités de soumission :
Les titres et résumés des communications, d’environ une demi-page, accompagnés d’une notice
biographique sont à envoyer uniquement par voie électronique avant le 31 janvier 2024 à :

Coordination du Colloque ;
Zouhir ZIGHIGHI zouhir.zighighi@uit.ac.ma

Calendrier :
5 février 2024 : Notification aux auteurs
Organisation du colloque 26 et 27 février 2024
Novembre 2024 : Publication

Le colloque comprend aussi un vernissage des photos d’Edmond Amran El Maleh exposées par Jamal
Mehsani et une cérémonie de clôture animée par un groupe musical interprétant du Chgouri et du
Matrouz
Partenaires ;

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Nationale, de la Formation Centre National pour la
Professionnelle, Recherche
de l’Enseignement Supérieur et Scientifique et
de la Recherche Scientifique
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