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Exposé

la littérature maghrébine
d’expression française: Mohammed Khair-
Eddine: Sa vie, ses œuvres et ses thèmes
d’écriture
Plan:

Aperçu sur la littérature maghrébine d’expression française


Les thèmes contenus dans le roman maghrébin
L’écrivain maghrébin et la langue française; quel rapport ?
Mohammed Khair-Eddine: Sa vie, et Ses œuvres
Les thèmes fondamentaux chez Khair-Eddine.
Intitulés des chapitres
Les personnages dans il était une fois un vieux couple
heureux
Résumé
L’auteur :
Mohamed Khaïreddine
Aperçu sur la littérature maghrébine
d’expression française:

D’une manière générale, la littérature maghrébine


d’expression française, est une littérature qui est née principalement
vers les années 1945-1950 notamment dans les pays du Maghreb et
qui est produite par des maghrébins.
En effet, La colonisation française, a provoquée chez eux ses
écrivains le désir d’émancipation à travers l’écriture. l’acculturation
et les luttes pour l’Indépendance sont les phénomènes qui rendent
compte et expliquent les caractères actuels de la littérature
maghrébine.
Tous les romanciers de l’époque reflète cet état d’esprit, à
travers de multiples sujets, entre autres: le déracinement, l’identité, la
volonté révolutionnaire de libération et l’affirmation de Soi.
 Sefrioui dans « La boîte à merveilles » dépeint la vie
quotidienne des basses classes, et leurs préoccupations.
D. Chraïbi dans « Les boucs » exprime le sentiment de

déracinement et l’exploitation de l’autre.


Memmi évoque « la bâtardise » du juif tunisien,

 Mohamed Dib, Mammeri et Mouloud Feraoun sont les

romanciers de l’inquiétude.
Mohammed K.E apporte un sang neuf à cette littérature, en

créant avec Abdelhaq Serhane, Abdellatif Laabi et autres le


mouvement Souffles en 1966.
I. L’écrivain maghrébin et la langue française, quel
rapport?

Le rapport à la langue française chez l’écrivain du Maghreb est


très compliqué. L’emploi de cette langue a été considéré :
 Comme un facteur d’aliénation pour certains écrivains
algériens qui ont refusé par la suite de continuer à écrire en
français (Malek Haddad ou Rachid Boudjedra) ;
 Comme, au contraire, une source de libération ;
 Comme une source de déchirement mais jamais de reniement
(Abdelaziz Kacem) ;
 Comme une expression de la réalité.
Quoi qu’il en soit, les écrivains écrivent dans la langue du
colonisateur afin de le combattre, mais ne perdent rien de leur
culture.
II. Les thèmes contenus dans le roman
maghrébin :

a- le roman autobiographique ou à résonance


autobiographique ;
b- le roman de l’Indépendance (surtout en Algérie) ;
c- le roman social qui fait voir la société telle qu’elle
était autour des années cinquante jusqu’à aujourd’hui ;
d- le roman féminin au Maroc, notamment avec :
Fatima Mernissi et Ghita Elkhayat. En Algérie, Assia
Djebar..
La biographie de Mohammed Khaïr Eddine:
1941:Naissance à Tafraout (Sud du Maroc)
- Fils de commerçant.
-Education au milieu des femmes et des vieillards, (le père a émigré au Nord
pour chercher fortune).
-Scolarisation à Casablanca ;
-Découverte de la littérature.
19611963:
Installation à Agadir marquée par le séisme du 29 février 1960.

Travail à la sécurité sociale et enquête auprès des sinistrés.

Cette expérience lui permettra d’écrire plus tard : « L’Enquête » et « Agadir ».

19651976:
-Participation à diverses revues littéraires.
-Participation à la création de la revue « Souffles ».
-Poèmes remarqués dans la revue « Les temps modernes » (Jean-Paul
Sartre).
- « Agadir » reçoit le prix des enfants terribles fondé par Cocteau.
- « L’Enterrement » obtient le prix de la Nouvelle maghrébine.
- « Soleil Arachnide » reçoit la troisième récompense du prix de l’amitié
Franco-arabe.
-« Le Déterreur ». « Le Maroc ». « Une odeur de mantèque ».

-Parallèlement, animation d’émissions radiophoniques pour France - Culture


et rencontres importantes avec les grands écrivains de l’époque.
1980: Retour au Maroc « sur un coup de tête » et rédaction d’un recueil
de poèmes : « Les fleurs sauvages ».
1984: « Légende et vie d’Agoun’chich » scelle ses retrouvailles avec le
Sud tant aimé et tant fui.
-Errance dans le Maroc, rédaction d’articles dans les journaux pour
subsister.
1995: -Décès à Rabat après une longue maladie.
2002: - Ses œuvres, pour la plupart interdites au Maroc, commencent à être
rééditées.
-Dans son œuvre « révoltée », Le roman publié à titre posthume
« Il était une fois un vieux couple heureux », fait figure d’œuvre de la
réconciliation.
Thèmes fondamentaux chez Khaïr Eddine :

 Les thèmes de l'exil et de l'errance : la biographie de


Khaïr Eddine lui-même constitue un témoignage
significatif.
 Le conflit avec le père : il est présent chez Khaïr Eddine à
travers un verbalisme  la relation fils  père.
 La problématique de l'identité : Elle est très forte dans
toute la littérature maghrébine, elle se pose avec intensité
chez Khaïr-Eddine, et à un double niveau, individuel et
collectif.
 L’engagement dans l’écriture Khaïrdinienne
 Révolte, exclusion, rejet éprouvé par le désir de libération
individuelle. Et l’affirmation de soi.
Les personnages de l’œuvre:


Bouchaïb: le vieux héros du roman, il avait beaucoup voyagé dans le
Nord et dans une partie de l’Europe, à la recherche d’une fortune qu’il n’a
pas trouvée. Il était un fin lettré, écrivain et un croyant exemplaire.


Sa femme: on ignore énormément de choses sur elle, elle soumise,
heureuse, citée au même temps que l’âne et le chat de la maison.
Les personnages de l’œuvre: suite
 Talouquit: la vieille voisine du couple. C’est une sainte aimée et
respectée par le voisinage. Elle sait lire et écrire couramment l’arabe
classique, et le berbère. Elle était capable d’engager une joute avec
n’importe quel Alim. Cette vieille pouvait aussi soigner les anciens
car elle maitrisait la pharmacopée de l’époque.
 Le mokaddem: il a fait la prison pour trafic du kif. Ces trafics ne
l’ont pas enrichi. Il est revenu avec sa femme arabe qu’il a totalement
berbérisé.
 le guide touristique attiré: c’est polyglotte né au village. Il habite le
chef-lieu ou se trouve l’administration du Souk. Il a une femme et
des enfants au village, une autre femme et des enfants à Tiznit et une
troisième épouse au Souk. Le vieux parle de lui en terme de
baroudeur et d’aventurier.
 Lalla Tiizza Tassemlalt: Sainte et savante dont on disait à tort
qu’elle fut la maitresse attirée de Sidi Hmad ou Moussa n’Zaouit, le
saint au mille et un miracles et prodiges.
Résumé de l’œuvre:

il était une fois un couple heureux qui vivait dans une vallée au
rythme des saisons. Bouchaïb, au passé agité, a préféré renoncer à une
carrière militaire pour travailler la terre de ses ancêtres et vivre auprès
de sa femme dont la cuisine le régale et la présence l’inspire et le
rassure. En effet, Bouchaïb calligraphie en langue tifinagh un long
poème à la gloire d’un saint méconnu tout en buvant du thé chinois reçu
de France. L’imam de la Medersa du village trouva le moyen de faire
éditer le poème qui est mis aussi en musique, chanté par des Raïss,
diffusé à la radio et écouté par tous. Même radwane l’ami de Bouchaïb,
qui vit en France depuis trente ans, prend connaissance du poème de
Bouchaïb ce le pousse à lui rendre visite. Malgré l’isolement du village,
la modernité commence à s’y faire sentir. Les plus réfractaire finissent
par abdiquer par commodité à la facilité. Bouchaïb et sa femme, garants
des traditions, adoptent la modernité dans les limites du raisonnable ce
qui n’est pas le cas des parvenus. Ces derniers sont méprisés par le
Vieux qui voit en eux des corrompus qui trompent le peuple et flouent
Intitulés des chapitres:

Chapitre 1: La description de la vallée:


L’ancrage spatio-temporel
Chapitre 2: L’arrivée du Mokhazni
Chapitre 3 : Le rêve lancinant
Chapitre 4 : Le souvenir douloureux de
l'occupation française
Chapitre 5 : La modernité envahissante
Chapitre 6 : La mémoire ravagée par les
mercantilistes
Chapitre 7 : Le tremblement de terre entre
explication scientifique et métaphysique.
Chapitre 8 : L'Europe et la ville corrompent les
mœurs
Chapitre 9 : L'histoire du saint méconnu
Chapitre 10 : Envolée lyrique à propos de l'orange
Chapitre 11 : Les touristes
Chapitre 12 : L'écriture
Chapitre 13 : La circoncision
Chapitre 14 : Le transistor japonais
Chapitre 15 : Les ennuis d'Amzil
Chapitre 16 : La modernité a ruiné le maréchal-
ferrant
Chapitre 17 : L'attrait de la modernité
Chapitre 18 : Le Vieux, fidèle aux traditions
Chapitre 19 : Écrire contre l'oubli
Chapitre 20 : De beaux poèmes
Chapitre 21 : La publication de l'oeuvre du Vieux
Chapitre 22 : Diffusion audiovisuelle des poèmes
Chapitre 23 : Le poème Tislit Ouaman
Chapitre 24 : L'incendie du verger
Chapitre 25 : La visite de l'ami de France
Chapitre 26 : La sécheresse
Chapitre 27: L’espoir

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