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INTRODUCTION

Le groupement Bansoa est l'un des groupements les plus importants de


l'arrondissement de Penka Michel, région de l'Oouest. Son fondateur, qui était
un chasseur, a décidé, de commun accord avec ses frères ,avec ses frères ont
décidé de se séparer pour fonder chacun un village. C’est ainsi que Bansoa,
Bameka, Bamedjou et Bamougoum sont nés, quatre groupements qui. Ils ont en
commun la langue nguemba.

NB : Un autre village qui partage la même langue avec ces quatre


groupements c’est Bafounda. Au d l’épartoque, c’Bafounda était un village du
groupement Bansoa mais le découpage administratif l’en a séparé et l’a était
venu le rattachéer au département des Bamboutos. Parce Aussi, le fait que cette
partie du territoire se retrouvait -et se trouve d’ailleurs toujours- e après le grand
cours d'eau (lequel ???), son administration n’était pas facile pour lerendait
pénible les actions du roi des Bbansoas de l’époque. C’est alors qu’il décida de
qui, ne voulant plus le traverser pour administrer avait décidé de confier cette
partie de son territoire à un des princes (peut-on avoir son nom ?). Voilà
pourquoi Bafounda bien que parlant le Nguemba ne fait pas partie des quatre
groupements 4 villages cités plus haut.

Bansoa est situé à huit (08) kilomètres8km de Bafoussam et 28 km de


Dschang. Il est entouré de plusieurs groupements villages et limité par :

 Au Nnord par – Bafounda, Bbamedjo


 A l'Oouest –par Bamendou, Balessing et, Batcham
 A l'est l’Est par –Bamougoum et, Bameka
 Au Ssud par –Baloum et, Bamendjou

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Pour mieux comprendre et connaître le groupement Bansoa, il est
important de s'attrarder sur plusieurs points : la situation linguistique, le climat
et la végétation et hydrographie, l'activité artistique, l'activité rurale,
l'organisation traditionnelle, les organes de délibération, le patrimoine culturel,
l'aspect touristique…

I- SITUATION LINGUISTIQUE

Le Nguemba est une langue Bantoue parlée dans quatre des sept
départements que compte la région de l'Ouest du Cameroun (le pays Bamiléké).

Il est parlé plus précisément dans Le «Nguemba» englobe les


groupements villages Bansoa dans la Mmenoua, Bbafounda dans les
Bamboutos, Bameka et Bamendjou dans les dans les Haut-plateaux et
Bamoungoum dans la Mifi. Ces cinq groupements villages ont eu le même
ancêtre et au fil de l'histoire, la crise de successions et plus tard le découpage
administratif onta amené chacun d’entre eux sur le site qu'il occupe
actuellement. Néanmoins, ils ont tous gardé la même langue à l’exception de
malgré quelques accents qui diffèrent. Des études ont été menées sur cette
langue et, à propos, Pierre Achille FOSSI (2005, 14) démontre que :

«ngue mbà» qui veut dire « je dis que hein ? ». Cette structure a subitsubi
des modifications pour des raisons de simplification pour ne signifier que « Que
hien ? ». Par ailleurs, la prononciation de cette formule constitue un code de
reconnaissance et de ralliement entre les habitants du village. cetteCette formule
s'emploie aussi pour obtenir des renseignements!renseignements !

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Le Nguemba est une langue Bantoue parlée dans la région de l'ouest
Cameroun (le pays Bamileke). Sur les sept departements que compte la région
de l'ouest, le Nguemba est parle dans quatre.

CLIMAT, VÉGÉTATION ET HYDROGRAPHIE

Le village s'etendétend sur une superficie de 113 km2 et est traversé du


Nord au Sud par un cours d'eau (Membi). On y retrouve aussi de petites chutes
d'eau, Nehokd’eau comme le , Nehok, lede Nkeu Nta'a Tet et la Metchet
(chutes de la mifi). Toutes sont situées sur les terres de Bansoa.

Le climat est de type camerounien d'altitude avec un régime de pluies


équatoriales à l'allure ?????? Généralement, les saisons sèches vont de novembre
à mars et la saison emaine pluvieuses d'Avril à Octobre. Ces deux saisons sont
entrecoupées chacune d'une brève saison contraire.

La végétation est faite de savane arborée et arbustive. Les sols sont


sableux, volcaniques et assez propices à l'agriculture.

II- L’ACTIVITÉ RURALE


L'essentiel de l'activité paysanne repose sur l'agriculture et le petit
élevage. Les principales cultures sont le maismaïs, l'arachide, la e bananeier et le
plantain, le manioc, le macabo, les pommes de terre, le haricot et les fruits divers
que l'on retrouve parfois sur la même portion de terre.

La population continue à croire que le ku'ngang avec sa danse ésotérique a


une influence remarquable sur l'abondance des produits agraires. Avec la
difficile conjoncture économique, un important nombre des beaucoup de
Bansoas se sont lancés dans des activités libérales comme le petit commerce et
les affaires.
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III- SITES TOURISTIQUES
La plupart des sites touristiques, comme le Nkeu-Nta'a-Tet cité plus haut,
sont généralement des lieux sSacrés. Nous avons, par exemplemi eux, le Gwo-
gwong, lieu où se trouve une grosse pierre du même nom sur laquelle les princes
frères Bansoa, Bamendjou et Bameka se sont séparés en allant chacun s'installer
de son côté. C'est sur cette pierres qu'ils ont juré d'aller fonder séparément leurs
chefferies et d'y vivre en paix sans se nuire les uns les autres. On a aussi le
« Ngho Lah »", ce lieu où le Chef du sous-quartier Banock est «parti « »parti »
en amenant sa population, et où aucune herbe ne pousse.

Le Keue me-Mbeuh quant à lui, est une plaine très verdoyante et


luxuriante où se trouve un amoncellement de pierres superposées de manière
extraordinaire sous lesquelles se trouve une grotte.

La Metché représentent est un autre de ces l'un des sites touristiques.


Mais cette chute mais susccitent beaucoup plus de crainte de la part des
populationsvillageois. Réparties Situées entre Bansoa et Bafounda, celles-ciles
populations s'y rendent pour des sacrifices et d'autres rituels conduits par le
ku'ngang. Il se pourrait que, lors des guerres d'indépendance, les résistants aient
été exécutés et jetés dans ces chutes, d'ouoù l'idée selon laquelle cet endroit est
hanté et seuls les sorciers et autres hommes puissants peuvent s'y rendre.

IV- L’ORGANISATION TRADITIONNELLE

Le groupement Bansoa a à sa tête un chef supérieur, qui est le garant du


pouvoir traditionnel, lequel . Le pouvoir se transmet de père en fils. Au fil des

4
années, nous avons eu successivement à la tête du groupement les chefs
traditionnels suivants :

 JOUONVEUH 1520/1564

 FOKOU 1564/1604

 KENTCHEKWET 1604/1644

 MELEMTCHANG 1644/1679

 TABETSING 1679/1709

 TATSING 1709/1724

 NOUGOUN GOUEUH 1724/1754

 LEUBA'A 1754/1779

 KWO NGOUONG PONG 1779/1799

 FOGANG 1799/1819

 FOSSO 1819/1839

 NGOUENET 1839/1869

 FOUKOU MENE 1869/1889

 NOUAJIE 1889/1891

 DJONTU 1891/1921

 TCHINDE JOSEPH 1921/1967

 DJONTU II MAURICE 1967/1992

 TCHINDE II DJONTU JEAN DE DIEU 1992/ =>Nos jours

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V- ORGANES DE DÉLIBÉRATION

Plusieurs organes de délibérations sont mis sur pied pour délibérer sur des
conflits traditionnels:traditionnels :

 Le conseil des neuf (Mekam Nevfeu):

Il s'agit d'un conseil traditionnel composé jadis de neuf notables. Ils sont
les législateurs et demeurent l'organe de délibération supremesuprême du village
et constituent un contre-pouvoir vis-à-vis de la royauté. Son rôle est consultatif
et toute décision ou résolution prise nécessite leur avis préalable. Ses membres
sont les plus proches collaborateurs du roi. D, de ce fait, c'est ce conseil qui
accompagne le roi durant son intronisation afin de garantir sla légitimité de
celui-ci. C'est toujours ce conseil qui détient le nom du futur successeur du roi
en cas de décès de ce dernier. Leur nombre est symbolique et traduit le pouvoir
sur naturel du protecteur spirituel du village.

 Le conseil des sept (Mekam Sampa):

Ce conseil revêt un caractère beaucoup plus mystique que le précédent en


ce sens qu'on lui attribue la particularité d'être en contact avec les forces
invisibles de la nature. Ils

sont les spécialistes des us et coutumes du village et veillent au respect de


ceux-ci par tous. Alors, tandis que le conseil des neuf est chargé d'accompagner
l'intronisation du nouveau roi, le conseil des sept est chargé quant à lui de
l'intronisation effective du roi.

 Les sociétés secrètes (Mekoum Nshie):

Il s'agit ici des confréries donc le rôle et les missions sont multiformes.
En effet, ces dernières sont garantes de la tradition, conseillers du roi et peuvent
dans certaines mesures sanctionner les notables et tout autre membre du village
ayant enfreint la tradition. Les membres constituant ce groupe sont

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rigoureusement sélectionnés parmi les habitants du village et suivent des
pratiques initiatiques secrètes. Les secrets et autres informations concernant les
activités de ce groupe ne peuvent être divulgués, ce qui ci a permis au groupe de
conserver leur authenticité tout au courcours du temps. La plus prestigieuse
société secrète est le Kku'ngang.

VI- LE PATRIMOINE CULTUREL


Le patrimoine culturel du groupement Bansoa est très riche et comporte,
entre autres : Le Ku'ngang. ,

1) Le Ku'ngang

Le Ku'ngang fait partie de la culture profonde des Bansoa. Sa tenue


traditionnelle comporte des formes propres à la culture du village.

Selon une croyance locale, la danse du Kugang favorise une récolte


abondante au cours de l'année! Le folklore lié à la danse évolue avec L’ASPECT
TOURISTIQUE

Le Ku'ngang fait partie de la culture profonde des Bansoa. Sa tenue


traditionnelle comporte des formes propres à la culture du village.

Selon une croyance locale, la danse du Ku’ngang favorise une récolte


abondante au cours de l'année 4. Le folklore lié à la danse évolue avec l'époque.
D, de ce fait, deux versions de cette danse sont actuellement pratiquées :

• Le « Ku'ngang aux cheveux : il s'agit de la forme la plus connue et


vulgarisée de cette danse. Son nom se rattache aux cheveux naturels

incorporés à leur tenue.traditionnels liés à cette danse. Son organisation est


effectuée via les clans qui siègent de manière autonome. On en dénombre

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huit:huit : Ndi Mbah Sengang - Ndi Ndze Tsinkem - Ndi Mbè Muntang - Ndi
tendzodon - Mbe Ndeffeu Téne - Ndi Mbe Tamendouo - To'otcha'a -– Djulah.!!

 Le « Ngoup Nekou » : il s'agit de la forme la plus ancienne de la


danse. S, son origine remonte à la création du village. Les principaux
adeptes de ces danses sont des herboristes, détenteurs de la
pharmacopée du village. Ceux-ci se réunissent de façon
hebdomadaire pour partager leurs expériences, ou lors de
l'organisation des funérailles d'un des leurs. A la différence de la
première forme de danse, sa tenue est faite de feuilles séchés de
bananiers sSoutenues par les filaments de la plante hHerbacée.

Les tenues de danse évoluent avec l'arrivée des premiers colonisateurs.


Les principales modifications cConcernent l'ajout d'une pièce d'étoffe noire, d'un
sac de jute, de cauris et de quelques coquilles.

Deux clans siègent pour l'organisation de cette forme de danse:danse : Ndi


Mbah Taku'u et Jean-Marie (Jean Marie n’a pas de nom ?).

Plusieurs autres activités culturelles sont organisées afin de promouvoir la


culture Bansoa. N, nous pouvons citer, entre autres, la journée de la fille Bansoa,
le Nngou'o Nngoung Nnsa'a, le Nnekang, le Nndeck, etc., ….

D’autres danses qui font partie du patrimoine de la culture des Bansoas


c’est le

Le Kkwouakou, l

Le Ssamelie, etc.

VII- L'ASPECT TOURISTIQUE

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Plusieurs sites touristiques sont présents dans le village :

 Le Gwo-gon;gon ; il s'agit d'un énorme rocher où selon la


tradition orale, les princes et frère Bansoa, Bamendjou et Bameka
décident chacun d'aller fonder sa propre chefferie tout en vivant dans
une parfaite harmonie.
 Le Ngoh Lah, il s'agit d'un site caractérisé par la pauvreté
du sol où rien ne pousse. On attribue cette pauvreté du sol au départ
controversé du chef du quartier Banock.
 Le kueu-me-Mbeuh, il s'agit d'une plaine assez
verdoyante et luxuriante. On y retrouve un relief assez atypique
caractérisé par la présence des massifs rocheux et d'une grotte.

 Metché représentent l'un des sites touristiques mais
succitent beaucoup de crainte de la part des villageois. Situées entre
Bansoa et Bafounda, les populations s'y rendent pour des sacrifices et
d'autres rituels conduit par le Kku'ngang. Il se pourrait que lors des
guerres d'indépendance, les résistants aient été exécutés et jetés dans
ces chutes, d'ouoù l'idée selon laquelle cet endroit est hanté et seuls les
sorciers et autres hommes puissants peuvent s'y rendre.

Ce sont là les principaux aspects touristiques de Bansoa. Chacun est


un lieu sacré plein d'histoires. Les photographies sont interdites sur
certains de ces sites.

VIII- L’ACTIVITÉ ARTISTIQUE

L'activité artistique a malheureusement presque totalement disparue du


village, les populations villageois ayant jugé que cette activité 'elle ne nourrissait
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plus son homme. Il n'existe pratiquement plus d'artistes sur les 113km2 que
compte le territoire à l’exception si ce ne sontde quelques fabricants isolés de
mortiers, de mobiliers (tabourets) ou d'autres ustensiles de cuisine. Les
sculptures récentes sont faites par des parents qui ont changé de métier mais ont
gardé le réflexe, ou par des utilisateurs eux-mêmes, à l'exemple des membres du
Kku'ngang qui en fabriquent pour leurs rituels.

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