Vous êtes sur la page 1sur 100

ECOLE SUPERIEURE DES TRAVAUXPUBLICS BURKINA FASO

de OUAGADOUGOU (ESTPO) Unité - Progrès – Justice

01 BP 4843 OUAGADOUGOU 01

COURS DE TECHNIQUE D’EX-


PRESSIONECRITE ET DE COM-
MUNICATION

SUPPORT DE PEDAGOGIQUE Année académique 2022-2023


Animation : Mr BAMOGO Hamado,
Professeur certifié
SOMMAIRE

Objectifs du cours 2
PREREQUIS 3
Définition et généralités
PREMIERE PARTIE : L’EXPRESSION ECRITE 5
1. LES TECHNIQUES DE LA PRISE DE NOTE 5
a) Objectifs
b) Définition et situation
c) Opérations de la prise de note 6
d) Impératifs d’ordre matériel 8
2. LA COMMUNICATION ECRITE 10
a) La langue française
b) Grammaire et style
c) Classe des mots
d) La phrase
e) La structure de la phrase
3. L’ORTHOGRAPHE 13
a) La ponctuation
· Définition
· Caractéristiques
b) L’expression des relations logiques 20
· Définition générale
· Les types d’expressions

4. LA GRAMMAIRE 21
a) La composition d’une phrase
b) La composition nominale
c) La composition verbale
d) Les groupes constituants
· le groupe sujet (GS)
· le groupe nominal (GN)
· le groupe verbal (GV)
5. LES ACCORDS 22
a) L’accord du verbe
b) La conjugaison
c) Les participes passés
d) Cas particuliers
6. LE VERBE 24
a) Définition
b) Les trois groupes de verbes
c) Les temps et modes
7. LEXIQUE OU VOCABULAIRE 26
a) Les synonymes
b) Les antonymes
c) Les homonymes
d) Les paronymes
e) Nota Bene : Faites attention

8. LA SYNTHESE 27
a) Définition de la cohérence textuelle
b) Des principes du bien écrire
c) Principe de la logique
d) Principe de la clarté i.
e) Principe de la concision
f) Principe de la simplicité
g) Principe d’adaptation
h) Principe de la bienséance (courtoisie)
i) Des règles du bien écrire
j) La règle de la forme
k) La règle de présentation
l) La règle de lisibilité

9. LA SYNTHESE DES DOCUMENTS 31


a) Définition, objectifs et contraintes
b) Méthodologie
§ Lecture des documents
§ Le décorticage
§ Etude du dossier
§ Le questionnement
§ Le relevé d’idées
§ La relecture et remplissage du tableau synoptique
§ Analyse et confrontation des documents
§ Elaboration du plan de synthèse et titrage
§ Le libellé du sujet
§ La rédaction : introduction – développement – conclusion
§ Travail et recommandations
c) Application : documents sur la pandémie du SIDA

10. LA LETTRE A FORME PERSONNELLE 38


a) Définition et caractéristiques
b) Le caractère officiel
• La courtoisie
• L’objectivité
• la clarté
• la logique démonstrative
• la responsabilité
c) Le lexique ou vocabulaire administratif 39
• Formules introductives
• Formules d'exposition (termes précis)
• Formules d'exposition (termes plus souples)
• Termes généraux
• Formules pour introduire des paragraphes successifs
• Formules de conclusion (locutions impersonnelles)
• Formules de conclusion (locutions impératives)
• Formules de conclusion insistantes
d) Typologie de la lettre à forme personnelle
e) La présentation
• L’entête
• La formule d’appel
• L’introduction
• Le développement
• La formule de politesse
f) Les éléments indispensables ii.
g) La signature
h) Classification des lettres 42
- Selon le contenu
- Selon le destinataire
• la lettre d’accusé de réception
• La lettre de transmission
• La lettre d’accompagnement ou de présentation
• La lettre de rappel
• La lettre circulaire
11.LA NOTE ORDINAIRE 45
Définition et caractéristiques
a) Typologie de la note ordinaire
• Documents d’information ascendante 45
- La note ordinaire
- La note d’information
- Le compte rendu
- Le procès-verbal
- Le rapport
• Documents d’information descendante 49
- La note de service
- La circulaire
- Le bordereau d’envoi
- La fiche de transmission interne
• Documents d’injonction 50
- L’instruction
- L’ordre et la directive
- La convocation
- La notification
- L’avis et le communiqué
- L’attestation et le certificat
b) Mise en page 53
- Définition
- La mise en page
- La mise en forme d’un texte
12. La lettre de motivation, le curriculum vitae, la demande d’emploi 54
A. LA LETTRE DE MOTIVATION OU DE PRESENTATION 54
- Définition et rôle :
• Valoriser sa candidature
• Expliciter la raison de votre candidature
• Susciter l’intérêt du lecteur
• Un seul objectif : d’accrocher un rendez-vous
• Les règles de base pour la rédaction
• La réponse aux annonces
• Les candidatures spontanées accompagnées d’un CV
• Les candidatures spontanées sans d’un CV
• La lettre de motivation par recommandations
• La lettre de motivation de débutants
• Le plan de lettre de motivation
B. LE CURRICULUM VITAE, 57
- Définition et rôle
- Les étapes d’élaboration d’un CV
iii
C. La demande d’emploi ou la demande d’embauche 59
- Définition
- But
13. LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE 61
a) Définition
b) Les principales étapes
c) S’informer
d) Se documenter
DEUXIEME PARTIE : L’EXPRESSION ORALE 63
1. Définition
2. L’EXPOSE ORAL 63
3. LES PRINCIPES DE L’EXPRESSION ORAL
· Collecter les informations concernant le sujet
· Trier les informations
· Trouver des images illustrant le sujet
· Élaborer un plan d’exposé
· Comment faire le plan de son exposé ?
· Clôture de l’exposé
· Bibliographie
· La présentation orale
4. LA DISCUSSION ET LE TRAVAIL EN GROUPE 66
· La discussion
· Le groupe de travail
· Intérêt du travail en groupe
5. LES DEBATS : définition et organisation 67
· Définition
· Finalités du débat
· Les types de débats
· Les principes de débat oratoire
· Comment s’organise un débat ?
· Les objectifs
6. LES CAUSERIES EDUCATIVES 68
BIBLIOGRAPHIE 69
ANNEXES 70
OBJECTIFS DU COURS

Objectif général
v Etablir une communication professionnelle en maîtrisant les techniques de
base de la communication écrite et de la communication orale.

Objectifs spécifiques
A la fin du cours, l’étudiant doit être capable de :

· S’exprimer clairement avec des interlocuteurs de formations différentes et dans


les contextes variés ;
· Rester attentif aux argumentations, objections et questions de ses interlocuteurs ;
· Analyser une situation, des documents ;
· Formuler synthétiquement une analyse, une argumentation ou une proposition ;
· Appliquer les techniques d’expression orale.
PREREQUIS :

DEFINITIONS ET GENERALITES

LE CONTEXTE DU MOMENT

De nos jours, la communication, les technologies de l’information et de la communica-


tion (TIC), la société de l’information sont les principaux mots de notre environnement.
Aussi, le point culminant de ces maîtres-mots : SINCERITE, TRANSPARENCE, DIA-
LOGUE demeure la panacée (le médicament) sociale et humaine. Si son statut l’oblige au
secret professionnel et à la discrétion, l’administration doit satisfaire aux demandes
d’informations. Placée, elle aussi, sous le faisceau des projecteurs, elle a à justifier ses
projets, ses intentions, ses gestes, sous peine de critiques, de contestations, de sanc-
tions.
De toutes les façons, il faut « communiquer », et savoir le faire.

LE CONCEPT DE LA COMMUNICATION ET LES ASPECTS FONCTIONNELS

Mis à toutes les sauces, le mot « communication » veut dire, notamment :

- Communion, partage à plusieurs, mise en commun ;


- La chose que l’on communique (le message, l’information) ;
- Action de communiquer avec quelqu’un, discussion, dialogue, débat ;
- Toute relation dynamique qui intervient dans un fonctionnement.
La communication est une industrie, une science à part entière dans l’existence de l’in-
dividu aussi physique que moral.

Cinq (5) termes permettent de définir le champ de la communication, d’où le schéma

Suivant :
LA COMMUNICATION ET LES REGISTRES DE LANGUE

Le concept de registre de langue


Il ne suffit pas d’écrire sans fautes grammaticales pour que notre expression soit de
qualité. Ce qui est une aberration. L’absence de fautes ne garantit qu’une expression
au mieux médiocre, passable au pire anonyme, insipide. C’est dire que la bonne ex-
pression nécessite en plus de l’absence de fautes un soin particulier à apporter à notre
langage, nos mots et phrases ; soin particulier dont découle l’originalité, le style, et qui
en définitive n’est rien d’autre que le registre dit littéraire ou soigné ou soutenu.
Mais on ne saurait expliquer ce en quoi consiste le registre soutenu qu’en le distinguant
des autres registres que sont le familier et le courant. L’objectif de ce chapitre est de
répondre aux interrogations suivantes : « J’ai l’impression d’écrire sans fautes, en tout
cas mon texte n’en comporte pas, mais quand je me lis, je trouve mon langage trop plat
et sans saveur. J’ai l’impression que mon expression n’est pas à la hauteur du cadre ou
de l’intellectuel que je suis. Pour être honnête, j’en ai honte. Je ne comprends pas.
Qu’est-ce qui peut bien expliquer cela ? Et comment faire ? »
Les registres familier, courant et soutenu se distinguent par des caractéristiques
propres. On reconnait :
Ø Le familier au fait qu’il ne s’embarrasse point de soin, qu’il est pressé et expédi-
tif, ce qui explique qu’il comporte souvent des fautes. Exemple : les paysans
pauvres croyaient qu’on allait les donner des vivres (les est incorrect, on est
vague, croyaient et donner sont imprécis).
Ø Le courant fait mieux, mais ne va pas jusqu’au bout, en ce sens qu’il ne comporte
pas de fautes et se contente d’éviter les fautes, sans y joindre d’agrément ou
d’ornement. Exemple : les paysans pauvres espéraient qu’on leur distribuerait des
vivres (aucune faute, mais pas d’originalité).
Ø Le soutenu, non seulement ne tolère aucune faute, mais encore recherche l’élé-
gance, le style, l’originalité, ce qui explique qu’il est patient et courtois.
Exemple : les paysans indigents nourrissaient l’espoir que des vivres leur seraient
distribués (aucune faute, mais en plus indigents répond à un souci de différen-
ciation, nourrissaient l’espoir, est une métaphore, le terme vague et passe-par-
tout on est évité, la voix passive rehausse le niveau de l’expression, la phrase est
harmonieuse car les deux propositions qui la constituent sont sensiblement
d’égale longueur, onze syllabes pour la première et dix pour la seconde.)
PREMIERE PARTIE : L’EXPRESSION ECRITE

LES TECHNIQUES DE LA PRISE DE NOTES


OBJECTIFS
Dans une vie d’un apprenant et plus tard dans une vie professionnelle, il faut prendre
des notes afin de saisir et de mémoriser des informations. L’écrit favorise la compré-
hension et la mémorisation des informations retenues et permet par la suite de mieux
restituer ses connaissances.
La prise de notes permet de :
v conserver l’essentiel d’un cours.
v préparer un exposé oral
v se constituer une documentation.
v former son esprit d’analyse et de synthèse.
v gagner du temps.
Pour réussir une prise de notes, chacun doit réfléchir à la façon la plus efficace et la
plus fiable de prendre des notes ; car il n’existe pas de méthode statique pour tous.

Chacun doit mettre au point sa propre prise de notes. Une prise de notes est person-
nelle.
Chacun prend des notes en fonction de ses connaissances et de ses lacunes, c’est pour-
quoi il est délicat d’exploiter les notes de son voisin, même si elles sont très lisibles.

Définition et situation :
Prendre des notes, c’est :
§ savoir sélectionner (trier) l'essentiel de l'information reçue avec rapidité,
§ organiser sa page de notes et présenter celle-ci de façon à pouvoir la réutiliser
pour réviser.
§ En somme, Prendre des notes, c'est « économiser», c'est « inventer ».
L’invention doit être active quand on apprend à prendre des notes car ces notes n'ont
qu'un destinataire : l’apprenant lui-même.

Celui-ci libère son génie créateur (avait dit un homme politique) avec des moyens lui
permettant d'économiser au mieux le temps nécessaire à l'écriture.
Pour ce faire, il recourt à divers procédés, parmi lesquels :

a) des signes
b) des abréviations
c) la suppression de mots
d) la présentation ordonnée
e) la nominalisation
f) L’enregistrement
OPERATIONS DE LA PRISE DE NOTES
Des signes

L’apprenant peut remplacer des mots par des signes rapides.


Les signes sont un code d’abréviations simple, personnel et permanent. Ce code peut
comporter :
- des signes mathématiques ou empruntés aux sciences :
+ : plus; - : moins ; ± : plus ou moins ; = : égal ; >: supérieur ; <: inférieur ; ∞ : infini ; ½
: demi, moitié ; ≠ : différent, opposé ; ø : ensemble vide, rien, aucun ; ε: appartient ; ε:
n’appartient pas ; // : parallèle ; →: conséquence, but ; ←: cause, moyen ; ♀: femme ;
♂: homme...
Bon nombre des signes proposés sont issus des mathématiques, mais ils sont réinter-
prétés bien évidemment.

Des abréviations
L’apprenant peut aussi remplacer des mots par des "raccourcis", quand on n'a pas de
signes disponibles.
Chaque matière utilise ses propres abréviations conventionnelles, il est bon de les
connaître. Comme pour les signes, ce sont des pistes d'invention :
ü des abréviations usuelles :
bcp. : beaucoup ; càd : c’est-à-dire ; cf : se reporter à ; ĉ: comme ; Ct : comment ; Ccl
: conclusion ; cpdt. : cependant ; déf : définition ; ds : dans ; ex : exemple ; exo : exer-
cice ; ê : être ; gd : grand ; h : homme ; id : idem ; intro : introduction ; m : même : ms
: mais ; nb : nombre ; nf : neuf ; pb : problème ; pdt : pendant ; p ou pp : page(s) ; qd :
quand ; qq : quelques ; qqch : quelque chose ; ss : sans ; sté : société ; tt : tout ; vs :
opposé à (anglais versus) ; vx : vieux ; W : travail ;
ü des abréviations personnelles :
ext : extérieur / externe ; gvnt. : Gouvernement ; in : dans (anglais) ; lgtps. : long-
temps; prod. : produit / production ; tjs. : toujours; vivt. : vivement ; ; etc.
ü des lettres mises en exposant pour abréger la fin d’un mot :
n
: -tion (révn : révolution) ; q : -ique (poétq : poétique) ; t : -ment (dévt : développe-
ment)
ü des lettres grecques.

Φ, θ, ψ, sont fréquemment utilisées comme symboles. (ex. : Φ= philosophie ; θ=


théâtre ; ψ= psychologie…)
v Option d’un classement.

La lisibilité des notes est améliorée lorsque l’on prévoit :


- une marge de quelques cm à droite ou à gauche. (Elle sert pour les détails ou les
remarques rapides)
- des retours fréquents à la ligne pour marquer les différentes parties.
- un classement visuel des informations : alinéas, hauteurs de lettres différentes, ma-
juscules et minuscules (écriture cursive ou script), verticales, couleurs, soulignements,
sur lignage, encadrement…
La suppression de mots

Supprimer tout ce qui n'est pas indispensable à la compréhension.


Ce qu'on peut supprimer généralement :
ü tous les articles
ü tous les verbes dont la disparition ne gêne pas la compréhension (ex. : "être")
ü tous les termes facultatifs : éléments de commentaire, de digression, non indis-
pensables à la compréhension de l'ensemble

v La présentation, elle permet de rendre compte de la structure du texte.

Pour cela, il faut repérer la structure :


• Accorder toute son attention aux "connecteurs", mots-outils ou mots-lien, qui
permettent de comprendre l'organisation du texte :
· dans un récit : il s'agit des indications de temps,
· dans un texte descriptif, il s'agit souvent des indications de spatialisa-
tion (lieux),
· dans un texte argumentatif, il s'agit généralement des mots indiquant
une relation logique (addition, opposition, cause, conséquence),
• A l’oral, le repérage des articulations de l'exposé dépend des efforts de la
personne qui parle à faire sentir les articulations de ses idées.
• A l’écrit, s'attacher à repérer tous les éléments manifestant explicitement la
structure : mots-outils, paragraphes, lignes sautées, retraits éventuels, typogra-
phiques, etc.
Mise en œuvre d'une présentation efficace
La meilleure présentation est de recourir à la numérotation ou à la disposition
hiérarchisée.
La nominalisation et le remplacement
A. Le procédé de la NOMINALISATION
La nominalisation est un procédé lexical qui consiste à tirer d'un verbe un nom de
même famille ou un nom correspondant par son sens à ce verbe
Ex : habiter = habitation
Dès lors, il convient de supprimer un maximum d'informations secondaires.
B. Le remplacement par un "terne générique" ou encore appelé HYPERONYME
Définition :
L’hyperonymie (ou nom générique) est un nom qui, servant d'étiquette générale à
un groupe de noms qui ont en commun une même idée, exprime cette idée commune.
Ex :un agent, un gendarme, un CRS :une force publique
un poète, un romancier, un dramaturge : un écrivain
L'hyperonyme, remplaçant une liste, est un moyen efficace d'économie, mais néces-
site un entraînement.

PRISE DE NOTES PAR ENREGISTREMENT


La prise de notes peut se faire par enregistrement vocal. L’étudiant évite ainsi la
perte d'informations transmises par le locuteur, car ces informations sont enregistrées
en même temps que l'étudiant note les éléments importants de l'exposé. Il n'a plus
besoin de transcrire l'ensemble du discours.
L’enregistrement renferme des besoins à combler :
Ø Améliorer la capacité d’écoute et la compréhension ;
Ø Améliorer l’attention soutenue ;
Ø Améliorer la capacité à retenir et à gérer l’information.
Ø Ce procédé aide et assiste principalement l’étudiant dans la prise de notes de
l’exposé de son enseignant ou d’un intervenant lors de la transmission d’un con-
tenu pédagogique voire éducatif.
Ø L’enregistrement vocal d’un discours est particulièrement utile à l’apprenant qui
éprouve des difficultés marquées à prendre des notes écrites ou qui manifeste
des difficultés à soutenir son attention et à prendre des notes en même temps.
Elle libère partiellement l’élève de la prise de notes manuscrites pour soutenir
son écoute active (cas des personnes malentendantes).

LES IMPERATIFS D’ORDRE MATERIEL

« La parole s’envole, mais l’écrit reste » disait le sage Ahmadou Hampâté BAH. L’Etudiant
appelé à suivre un cours, se doit de prendre des notes.
Pour une prise de note maximalisée, il lui faut prévoir au moins deux stylos-billes de
couleurs différentes ; un calepin ou bloc de papier à couverture cartonnée rabattable
qui lui servira de support s’il n'a pas de table pour écrire, de dater et numéroter les
pages.
De plus, des impératifs s’imposent à lui et de ce fait, il doit :
• Se préparer en amont. ...
• Choisir l'outil qui lui va. ...
• Opter pour la méthode linéaire si la situation se présente ;
• Opter pour la méthode non-linéaire. ...

• Fabriquer son " dico " [dictionnaire] d'abréviations.


• Utiliser ses mots à soi.
• Ecrire ce qui n'est pas mémorisable.
• Utiliser son enregistreur (le dictaphone, le magnétophone) pour enregistrer.
Quand on prend des notes, le rédacteur (l’étudiant, le candidat) doit être très sensible
aux articulations, repérer les mots et phrases-clés. Cette prise de notes, hiérarchisée,
facilite le compte-rendu. La méthode ramifiée (présentée sous forme de branches
d’arbre) consiste à faire apparaître les liens entre les différentes idées.
v Utilisation de la prise de notes
La prise de notes sert à garder une trace écrite d'une intervention orale, d'un cours, ou
d'une recherche personnelle. Elle permet de noter, bien plus rapidement que sous la
dictée, les informations nécessaires.
Son objectif est la mémorisation : elle permet de retenir l'essentiel du discours.
LA COMMUNICATION ECRITE

La communication est l'action de communiquer, d'établir une relation avec autrui, de


transmettre quelque chose à quelqu'un.
Pour communiquer, nous utilisons bien plus que des mots : dans nos interactions avec
les autres, notre corps possède aussi son propre langage. Notre gestuelle, notre façon
de nous asseoir, de parler et d'établir un contact visuel sont autant de moyens de com-
munication qui influencent les messages que nous transmettons verbalement.
Les messages verbaux sont communiqués au moyen de la parole (le verbe) et des mots
écrits (l’écriture) que nous utilisons. Évidemment, le message verbal constitue un as-
pect important de la communication.
Toutefois ce message verbal est régi par des règles

LA LANGUE FRANÇAISE

La langue est un outil dont on se sert pour communiquer quelque chose à quelqu'un,
dans une certaine situation. Parler et écrire servent à communiquer, à raconter des
histoires et à transmettre des messages clairs. l est important de bien faire la différence
entre : la langue orale et la langue écrite :

La langue orale : on dit que c'est une langue en situation, car on s'en sert à un moment
donné et en des lieux précis, connus des personnes qui communiquent. On se soucie
peu de la grammaire, de l'orthographe ou du découpage de la phrase. Pourquoi ? En
fait à l'oral, on joint souvent le geste à la parole.
Quant à la langue écrite, nous ne sommes plus en situation. Pour comprendre une
phrase en langue écrite, il faut plus d'informations pour éviter les confusions. C'est à
ce moment-là, que nous avons besoin de la grammaire, de l'orthographe, de la ponc-
tuation et du découpage dans une phrase.

GRAMMAIRE ET STYLE
En rappel, la grammaire est l’étude de l’ensemble des règles à suivre pour parler et
écrire correctement une langue.
Le style peut être défini comme une manière d'utiliser les moyens d'expression du
langage.
Le style renferme l’ensemble des moyens d’expression (vocabulaire, images, tours
de phrase, rythme) qui traduisent de façon originale les pensées, les sentiments,
toute la personnalité d’un auteur. En somme, c’est la manière d’écrire ou de parler
très personnelle.
La classe des mots
En français, les mots sont répartis en 9 classes :

Cinq (5) classes de mots variables : déterminants (articles, adjectifs (possessifs, dé-
monstratifs, indéfinis, interrogatifs) ; noms ; pronoms (personnels, possessifs ; dé-
monstratifs, indéfinis, interrogatifs) ; adjectifs (qualificatifs, indéfinis) ; verbes.

Quatre (4) classes de mots invariables : adverbes ; interjections ; conjonctions ; pré-


positions

Cette section rappelle certaines règles grammaticales élémentaires qui, le plus sou-
vent, sont négligées dans tout écrit.
Nous n’avons pas la prétention d’un retour au 1er cycle des collèges et lycées, mais
d’en évoquer brièvement.
De ce fait nous rappellerons la structuration de la phrase.
La structure d'une phrase peut être plus ou moins complexe. On parle de phrase
simple, composée ou complexe,
Certains termes interviennent dans la phrase pour la rendre plus vivace, élégante et
expressive. Ils établissent des liens logiques entre les phrases et les idées.

LA PHRASE
Une phrase est un ensemble de mots ordonnés qui possède un sens. Une phrase
commence par une majuscule et se termine par un point ( ! ? .).
On peut étudier une phrase selon :
§ sa structure (simple, composée ou complexe),
§ son type (déclaratif, interrogatif, exclamatif ou impératif),
§ sa forme (affirmative ou négative),
§ sa voix (active ou passive).

Les types de phrases : il existe quatre grands types de phrases :

1. La phrase déclarative : sert pour exprimer une action vraie, fausse, supposée, af-
firmée ou niée. Elle peut être active ou négative.
2. La phrase interrogative : elle sert à questionner. Elle appelle toujours une ré-
ponse OUI ou NON. On parle alors d'interrogation totale. Mais on peut lui ajouter
une négation (interro négative), et alors la réponse appelée est SI ou NON. L'inter-
rogation partielle appelle une autre réponse différente des deux cas précédents :
3. La phrase exclamative sert pour exprimer un sentiment ou une émotion.
4. La phrase impérative sert à ordonner, commander, instruire, imposer

Composition d'une phrase :


Il y a deux types de composition de phrases :
- La composition nominale construite autour d'un nom ou d'un adjectif.
- La composition verbale la plus courante, elle est construite autour d'un verbe con-
jugué ou parfois d'un verbe à l'infinitif.
L’ORTHOGRAPHE

Il est absolu de préciser la règle de la grammaire doit être portée surun triple effort :
a. l’orthographe dite d’accord ou grammaticale ;
b. l’orthographe d’usage ;
c. la conjugaison.

L’ORTHOGRAPHE
A la lecture des deux phrases ci-dessous, quelle analyse dégageons-nous:
v L’enseignant dit: cet élève est hébété.
v L’enseignant, dit cet élève, est hébété.

La ponctuation
De tous les éléments stylistiques, la ponctuation est le plus fréquemment négligée, et
les signes sont souvent employés de manière fantaisiste.
La virgule
La virgule sert à :
- séparer diverses parties analogues d’une même phrase, non réunies par les
conjonctions et, ou, ni ;
- isoler la proposition incise ou incidente ; la proposition incise ou incidente est
celle qui peut être retranchée d’une phrase sans nuire au sens ;
- mettre en relief des mots format répétition ou se trouvant en apposition. une vir-
gule est placée également :
- avant les expressions à savoir, car, entre autres, etc ;
- après certains adverbes ou locutions adverbiales placés au début d’une phrase
ou à l’intérieur de la phrase si on veut insister sur un enchaînement ou sur un arrêt
(ainsi, cependant, etc.).

Le point, le point –virgule et les deux points


a) Le point :
- Placé à la fin d’une phrase ;
- supprimé dans les titres ;
- supprimé, généralement, dans toute entité qui ne constitue pas une phrase ;
- etc.

b) Le point-virgule :
- sépare les parties d’une phrase, dont une au moins est déjà subdivisée par une
virgule, ou des propositions de même nature qui sont relativement longues ;
- employé dans les énumérations
c) Les deux points :
- introduisent une citation, une explication ou une énumération ;
- ne sont jamais employés à la suite de l’expression « en effet ».
Les parenthèses ou les crochets

Les parenthèses, les crochets servent à intercaler ou isoler une indication particulière
dans la phrase : « Le nouveau code d’investissement (v. art. 5) est particulièrement
favorable aux investisseurs. »

Autres signes de ponctuation

Les guillemets
Les guillemets servent à :

- encadrer une citation ou à mettre certains termes en évidence ;


- enserrer le titre d’un article, d’un ouvrage (par exemple dans une bibliogra-
phie) ou les rubriques d’une publication.

Le tiret
Le tiret est plus long que le trait d’union. Il sert à :
- Isoler un mot une partie de phrase pour amener une explication, un exemple ou
une réflexion ;
- Lier deux millésimes (millénaires) non consécutifs.
La barre oblique
Elle est utilisée :
- Dans le cas d’une période de deux années consécutives, il est fait usage de la
barre oblique ;
- Pour marquer un rapport ou pour séparer les parties en litige (affaires de con-
currence ou de justice).

L’astérisque
Il indique un renvoi, souvent un appel de note en bas de page.
Les coupures
La coupure des mots intervient à la fin de la ligne. Elle ralentit la lecture. Il est recom-
mandé de ne pas utiliser les coupures sur plus de trois lignes consécutives

Les sigles et acronymes


L’utilisation
§ d’un sigle (abréviation qui est formée avec la première lettre d'une série de mots et
qui est prononcée en épelant) ; exemple: LPZK
§ ou d’un acronyme (sigle formé des initiales du mot qu'il représente et qui se pro-
nonce comme un mot ordinaire, sans épeler les lettres) exemple: UEMOA - CEDAO
est précédée de l’appellation complète, suivie, entre parenthèses, du sigle ou de
l’acronyme considéré. Dans la suite du texte, on emploie exclusivement le sigle ou
l’acronyme et non la dénomination complète.

Le trait d’union
· Le trait d’union sert à unir les éléments de certains mots composés et les syllabes
d’un mot divisé en fin de ligne. Il s’emploie sans espace ni avant ni après : « Après-
midi ; plain-pied ; grand-père ; pied-à terre ».
· Dans les verbes à la troisième personne comportant un t euphonique, on sépare
avant cette lettre : « Aime-/t-il ; rêve-/t-elle ; finira-/t-on »
· Les noms des rues et d’institutions composés d’un prénom et d’un nom prennent le
trait d’union : « Maison de l’enfance André-Dupond ; Lycée Philippe-Zinda-Ka-
boré »
· Les composants d’un nombre inférieur à cent sont liés soit par le trait d’union, soit
par la conjonction « et » devant un et onze, à l’exception de quatre-vingt-un et
quatre-vingt-onze.

Les coupures permises


On donne la préférence à la coupure syllabique. Mais certains mots présentent
quelque difficulté de coupure.
Les exemples ci-après indiquent la manière de procéder pour résoudre la difficulté :
alé/manique ; aujour / d’hui. De telles coupures nous éloignent du sens et la portée
du mot.
(Alémanique désigne une langue minoritaire en voie d’extinction. Au BF, dans le
Sanmatinga– Pensa - on a: le silanké (des silanko), la Léraba le nakioro,
Les coupures non permises
En règle générale, on ne doit pas couper les éléments ci-après :
- Avant ou après la lettre « x » « y » intercalée entre deux voyelles ;
- Les noms propres, sauf en cas de nécessité ; on a recours alors au mode sylla-
bique : Aus/tralie ; Fran/çois ; Hon/grie ; Gha/na ; Nigé/ria ;
- Les abréviations ;
- Avant ou après une apostrophe.
Les mots indivisibles
On ne peut diviser les catégories de mots suivantes :
- Les mots d’une seule syllabe : loup ; mains ; pieds ; sept ;
- Les abréviations, sigles et acronymes : UEMOA ; CEDEAO ; ONO ; RASCOM.
OMC ; CCIA
- Les symboles mathématiques, chimiques, physiques ;
- Les mots de deux syllabes se terminant par une syllabe muette ou commençant par
une syllabe d’une seule lettre : avis ; cubes ; juge ; livre ;
- Les mots de deux syllabes dont la muette compte deux lettres ou moins : botte ;
bribe (morceau) ;
- Les nombres en chiffres romains ou arabes, quelle que soit leur longueur

v Cas particuliers d’abréviations


· Le mot « article », suivi d’un chiffre s’abrège lorsqu’il se trouve entre parenthèses.
· Le mot « figure » s’abrège éventuellement (lorsqu’il est suivi d’un chiffre) dans les
légendes d’illustrations ou lorsqu’il se trouve entre parenthèses, mais jamais dans
le courant du texte.
· Le symbole « § » représentant le mot paragraphe est exclusivement employé lors-
que ce mot précède un chiffre. Il est doublé « §§ » pour indiquer la marque du plu-
riel.
· Le titre de civilité : lorsque, dans un texte, on parle d’une personne en la citant par
son nom ou sa fonction, mais sans s’adresser directement à elle, on doit abréger le
titre de civilité.
· Les mots professeur et directeur : ne s’abrègent pas dans le courant du texte.
· Les adjectifs numéraux ordinaux : on utilise les abréviations comme suit

L’USAGE DES MAJUSCULES ET DES MINUSCULES

a) Le bon usage des majuscules


La majuscule est un signe orthographique dont l’emploi obéit à des règles fort com-
plexes mais précises.
L’abus de la majuscule ou sa suppression systématique traduit une certaine recherche
maladroite de l’originalité préjudiciable, évidemment, à la qualité de l’écrit adminis-
tratif.

La majuscule est utilisée dans les cas ci-après :


Premier mot des noms d’établissements publics ou parapublics, de raisons sociales
d’association, d’institutions d’organes judiciaires, d’organismes internationaux.
Mais, lorsque l’institution ou l’entité n’est pas unique, qu’elle est l’émanation d’une ca-
tégorie d’organismes semblables, il n’est pas fait usage de la majuscule ; la minuscule
est de rigueur.
Cependant, une autre règle stipule que lorsqu’il s’agit de ministère, de secrétariat
d’Etat, de commissions, la capitale se met à la dénomination.
1. Entités constituées, conférences, fonds, etc, ayant une organisation propre
2. Commissions, comités, équipes de projet, groupes ; etc.
3. Les mots république, confédération, empire s’écrivent avec majuscule initiale
seulement lorsqu’ils s’appliquent à un Etat, à un pays ou à une entité considérée
comme telle, ou lorsqu’ils sont suivis d’un adjectif.
4. Les mots Etat et Eglise, et les désignations de régime dans le sens absolu
5. Peuples et races

Les noms de peuples et de races prennent la majuscule, mais employés comme adjec-
tifs ces noms prennent une minuscule.
Fêtes religieuses et nationales

v Accentuer les majuscules


Les accents ont une pleine valeur orthographique et donnent aussi du sens. Leur ab-
sence ralentit la lecture, fait hésiter sur la prononciation, peut induire en erreur.

b) L’utilisation de la minuscule
La minuscule est utilisée dans les cas suivants :
Titres ou qualités suivis d’un nom propre de personne

Cependant, lorsqu’on s’adresse directement à la personne, interpellée par son titre,


celui-ci prend une majuscule.
1. Mois et jours de la semaine, sauf pour les fêtes légales.
2. Rue, édifices, monuments, musées, navires, avions.
3. Les points cardinaux, sans complément de lieu, employés dans le sens de direction,
ne prennent pas de majuscule.

Les dates
Les noms de jours et de mois
Ils s’écrivent en minuscules. L’article « le » s’écrit avant le nom du jour, sans virgule,
sauf si la virgule est mise pour débuter ou clore une incise.
Exemple : le lundi 18 octobre 2021.

La représentation numérique des dates


Elle se fait dans l’ordre jour, mois, année, les chiffres étant séparés par des points. Les
jours et les mois inférieurs à dix sont précédés d’un zéro.
Exemple : 18.10.2021

L’abréviation de l’année est à proscrire.

L’emploi des vocables mois et année


Pour ne pas alourdir le texte, l’emploi des vocables ci-dessus avant une date ou une
période doit être évité. Même si l’année n’est pas indiquée, il est préférable de ne pas
ajouter le mot mois avant le nom de celui-ci.

Les accords particuliers


- Les expressions « moins de deux » et « pas moins de » sont toujours suivies d’un
pluriel.
- L’expression « plus d’un » est suivie d’un singulier, si elle n’est pas répétée ou
si elle n’exprime pas la réciprocité, ou d’un pluriel, dans le cas contraire.
- Les expressions « à tout point de vue » et « en tout cas » s’écrivent au pluriel « à
tous les points de vue » et non « à tous points de vue » et « dans les cas » et non
« en tous cas », lorsqu’elles se composent au pluriel.
- La locution adverbiale « meilleur marché » est invariable.

QUELQUES REGLES D’ORTHOGRAPHE D’USAGE

« À l'attention de » est une formule employée dans un courrier administratif


lorsque l'on veut indiquer son destinataire.

« À l'intention de (quelqu'un) » est une locution qui signifie "pour lui, dans le
but de lui être agréable, bénéfique"

Autant - au temps
" Au temps pour moi", ce vocabulaire militaire –qui signifiait que les crosses des
fusils ne claquaient pas à l'unisson au creux de la paume des soldats ne concor-
dait pas avec la cadence des pas. Il fallait alors refaire la manœuvre pour qu'elle
soit parfaite.
Depuis cette expression est passée dans le langage courant et ne concerne plus
le milieu militaire. Au sens propre, il signifie ‘reconnaitre son erreur’
L'orthographe correcte est de dire "Au temps pour moi" lorsque l'on admet son
erreur, même si l'adverbe "autant" est aujourd'hui tellement utilisé. Ainsi les
deux orthographes sont admises.

Ces - ses

Ces est un adjectif démonstratif et pluriel de ce, cet, cette.

Ses est un adjectif possessif et pluriel de son ou de sa.

Leur(s) (adjectif possessif) - leur (pronom personnel)

Leur(s), adjectif possessif, prend la lettre s quand il se rapporte à un nom plu-


riel,

leur, pronom personnel qui est invariable, remplaçable par notre ou votre.

Ma - m'a

Ne pas confondre l'adjectif possessif ma, et m'a, qui est le verbe avoir conjugué
:
Ma est un adjectif possessif employé à la première personne du singulier. ma,
ta, sa, notre, votre, leur...
"M'a", Si on peut dire "m'avait" au lieu de "m'a", il s’agit du verbe avoir.

On - ont

On, sans le "t" est un pronom indéfini. Il définit toujours le sujet de la phrase.
Remplaçable par « il ou elle ». -
Ont, avec le "t" est le verbe avoir conjugué à la troisième personne du pluriel,
du passé composé ou du présente l'indicatif. Remplaçable par « avaient ».

Par ce que - parce que

parce que est une conjonction de subordination (locution conjonctive, qui sert
dans une phrase à introduire une subordonnée de cause et répond à la question
: pourquoi ? par ce que est composé de la préposition "par", du pronom "ce" et
de "que" introduisant une proposition relative proposition subordonnée intro-
duite par un pronom relatif : que, qui...-) pour répondre à la question : quoi ?
ex :Il est vraiment déçu par ce qu'il a commandé. (par quoi est-il déçu ?).

L’EXPRESSION DES RELATIONS LOGIQUES


Définition générale
Il s’agit de connecteurs ou liens logiques, de termes d’articulation (locutions) qui ex-
plicitent le rapport qu’on établit entre deux faits ou deux idées. Ce sont des maillons
qui relient les unités des sens.
Le tableau ci-dessous répertorie quelques exemples de mots ou d’expressions liens.

Les mots de liaison d’usage courant dans la communication

MOTS LIENS RÔLE


En premier lieu, en deuxième lieu, en dernier lieu, première- Ils proposent une énumération
ment, deuxièmement, avant toute chose, d’abord, ensuite, (ordre chronologique)
puis, enfin, d’une part…, d’autre part…, dernièrement, …
Ainsi, donc, en bref, en définitive, en résumé, finalement, Ils introduisent une conclusion
pour conclure, tout compte fait, tout bien considéré, au total,
après tout, …
Aussi, d’une part, d’autre part, également, de même, de plus, Ils développent l’idée par ajout
et, encore, en outre, ensuite, par ailleurs, quant à de la même (conjonction ou addition)
façon, de façon identique, qui plus est, …
Ainsi, c’est-à-dire, citons notamment, par exemple, autrement Ils expliquent, illustrent ou
dit, en d’autres termes, à savoir, soit, en réalité, ou, ou plutôt, reformulent l’idée
ou mieux, ou dit autrement, d’ailleurs,…
Non seulement…mais, en plus, à plus forte raison, d’autant Ils renforcent, soutiennent
plus, d’autant mieux,… l’idée
Car, parce que, puisque, étant donné que, en considérant Ils donnent les causes ou ap-
que, dès lors que, dès l’instant où, du moment que, étant en- portent les preuves
tendu que, en effet, effectivement, vu que, comme, sous pré-
texte que, …
Donc, par conséquent, en conséquence, c’est pourquoi, aussi, Ils indiquent une conséquence
ainsi, alors, par suite, dans ces conditions, enfin, partant, si
bien que, de telle sorte que, dès lors, …
Pour que, afin que, de telle sorte que, afin de, de peur que, Ils indiquent le but ou la fina-
de façon que, pour, de manière que, … lité à atteindre ou à éviter
Si, même si, quand, quand bien même, si donc, or si, en sup- Ils introduisent une condition
posant que, à condition que, pourvu que, à moins que, pour
peu que, en admettant que, au cas où, quand, alors même
que, …
Comme, de même que, aussi…que plus …que, autant …que, Ils proposent une équivalence
pareil à, identique à, … ou une comparaison
Cependant, mais, malheureusement, néanmoins, en re- Ils opposent deux idées :
vanche, pourtant, toutefois, toujours est-il que, par contre, à - contraste
l’opposé, au contraire, contrairement, nonobstant, bien que, - opposition
quoique, du reste, tandis que, quel que, s’il est vrai que, avoir - atténuation
beau…, alors que, or, …
Sauf, excepté, mis à part, … Ils indiquent une restriction,
une diminution
Ou, ou bien … ou bien, soit … soit, que … que, tantôt …tantôt, Ils indiquent un choix, une al-
… ternative (relation de disjonc-
tion).

LA GRAMMAIRE
RAPPEL : LA COMPOSITION D'UNE PHRASE

On rencontre deux types de composition de phrases :

La composition nominale

Elle est construite autour d'un nom ou d'un adjectif.


- Quelle belle voiture !
- Pourquoi cette idée bizarre ?

La composition verbale

Elle est construite autour d'un verbe conjugué ou parfois d'un verbe à l'infinitif :
- Le camion s'est garé sur l'aire de stationnement.
- Partir si tard n'est pas prudent.

Le découpage de la phrase en éléments permet d’identifier et faire comprendre ce


que l'on veut communiquer.

Les groupes constituants : une phrase simple est constituée d'un groupe sujet et
d'un groupe verbal:
- Le gros chien grogne. (qui ou quoi fait quoi.)
- Le singe roux mange sa banane.

Au mode impératif, le groupe sujet est effacé, mais toujours présent par la conjugai-
son du verbe.
- Prends ton crayon !

Dans la phrase, il y a aussi des éléments facultatifs qui sont les compléments circons-
tanciels.
Un complément circonstanciel indique les circonstances d'une action, qui exprime la
circonstance de :

ü temps : Ce soir, il va chercher les enfants à l'école


ü lieu : Le pêcheur a ramené le poisson sur la berge à l'aide de son épuisette.
ü cause : Ils n'ont pas pu se baigner, faute de beau temps.
ü conséquence : Il frappa fort dans le ballon, au point de le crever
ü manière : Le roi descendit les marches avec grâce.
ü moyen : Le pêcheur a ramené le poisson sur la berge à l'aide de son épuisette.
ü accompagnement : Ils sont partis en vacances sans leur chien.
ü but : Le petit garçon monta sur la chaise pour faire rire ses camarades de
classe

Ces compléments circonstanciels sont introduits au moyen de mots ou groupes de


mots appelés prépositions ou conjonctions selon le type de compléments. On peut ci-
ter :
Ø Les prépositions : à, avec, au moyen de, à l'aide de, en compagnie de, de, par,
chez, sur, dans, en, le long de, à côté de, pour, à cause de, faute de, grâce à...

Ø Les conjonctions ou les locutions conjonctives: comme, parce que, puisque,


sous prétexte que, d'autant (plus) que...
si bien que, de sorte que, au point que, de façon que, tant, tellement, à un (tel)
point (... + que), trop, assez (... + pour que), si...pour que, afin que, que...

Le groupe (sujet ou verbal) est lui-même décomposable.

Le groupe sujet ou groupe nominal (GN) :

Le groupe nominal (GN) est repérable à son nom accompagné ou non d'un adjectif
et/ou d'un déterminant.
- Le singe roux mange sa banane

Le groupe verbal (GV) :

Le groupe verbal a pour noyau le verbe. Il peut être accompagné d’autres éléments.
A l'intérieur de ce groupe verbal, on retrouve des adjectifs qualificatifs et des
noms communs. Ils font partie de ce qu'on appelle le Complément d'Objet (C.O.).

Le complément d'Objet est Direct (C.O.D.) lorsqu’il est directement rattaché au


verbe. Il répond à la question "quoi ?": Les étudiants suivent le cours de statistique.

Le complément d'Objet est Indirect (C.O.I.) quand est rattaché au verbe par une pré-
position. Il répond à la question "à quoi ou à qui ?" : l’infirmier s’adresse à la patiente.

Les accords
L'accord du verbe

La conjugaison des verbes

ü Le verbe s'accorde en personne (sujet) et en nombre (singulier/pluriel) avec son


sujet.
Exemple : Les lions rugissent (e.n.t), la forêt frémit (t).

ü Deux sujets singuliers valent un sujet pluriel.


Exemple ; Le vent et la poussière empêchaient la marche des voyageurs.

Attention :

- à l’inversion de sujet et au sujet éloigné.


- au sujet "tu" : à tous les temps, le verbe se termine par s sauf avec tu peux, tu
veux, tu vaux.
- à la conjugaison des verbes du premier groupe à l'impératif présent (très proche
du présent de l'indicatif), qui ne prennent jamais de s à la deuxième personne du
singulier : tu manges -> mange !
- au sujet "on" : quand on dit "on", il s'agit toujours de la troisième personne du sin-
gulier.
- au sujet "qui", pronom relatif. Il remplace le sujet qui se trouve quelque part avant
dans la phrase.
- quand le sujet regroupe plusieurs sujets, comme les mots tout, rien, ce, ..., le
verbe s'accorde avec ce mot.
- Lorsque le verbe a au moins deux sujets singuliers différents réunis par ou ou
par ni, il se met au pluriel.
- Lorsque les sujets du verbe sont regroupés dans une sorte de graduation, c'est le
dernier sujet qui fait l'accord.
Exemple :- Ce bien-être, cette allégresse, ce simple bonheur d'être là lui redon-
nait le moral.
- Lorsque le sujet est un adverbe représentant la quantité comme assez, peu, beau-
coup, combien,..., le verbe se met au pluriel.
- Lorsque le sujet est précédé des locutions le peu de ou plus d'un, le verbe peut
être au singulier ou au pluriel. Les deux sont acceptés.

Les participes passés

Le participe passé employé seul est considéré comme un adjectif qualificatif épithète
et s'accorde en genre) et en nombre avec le nom auquel il se rapporte.

- Le participe passé précédé de l'auxiliaire (verbe) "être" s'accorde en genre) et en


nombre avec le sujet.
Ex :La prairie avait été coupée, et une fois encore, les animaux étaient partis.

Le participe passé employé avec le verbe "avoir" ne s'accorde pas avec le sujet.
Cependant, il existe un cas où le participe passé s'accorde en genre et en nombre
avec le Complément d'Objet Direct (C.O.D) quand celui-ci est placé avant le parti-
cipe passé. Ex : On a aperçu les fuyards = on les a aperçus.

La plupart du temps, lorsqu'il y a accord du participe passé, le C.O.D. se trouve


presque toujours sous la forme d'un pronom personnel (le, la, les, l', nous, vous, que
pronom relatif -).

Cas particuliers :
- Participe passé avec avoir et suivi d'un verbe à l'infinitif : il s'accorde si le C.O.D.
est placé avant et qu'il fait l'action du verbe à l'infinitif.
Exemple : la cantatrice que j’ai entendue chanter (la cantatrice est le sujet de l’infi-
nitif chanter).
- Participe passé précédé de en : il est invariable (des livres, j’en ai lu beaucoup)
sauf si "en" a un C.O.D. et qu'il est placé avant lui.
Exemple : ce film est riche, je ne te dis pas les enseignements que j’en ai tirés. Ici,
le COD est que.
- Participe passé des verbes employés à la forme impersonnelle reste invariable.
Exemple : les deux jours qu’il a plu. {(qu’) est mis pour jours. Alors CC de temps de
a plu}

Le verbe
La conjugaison d’un verbe c’est l’ensemble des formes qu’on peut lui donner, selon le
sujet, selon le moment (présent- passé- futur), selon la façon dont on considère ce qu’il
exprime (mode).
a) Le verbe est un mot qui exprime une action faite ou supportée par le sujet :
Ex : L’homme soulève le sac –> action faite
Le sac est soulevé -> action subie ou qui indique l’état, la manière d’être
du sujet.
Ex : Le sac est lourd (état)
L’homme semble fatigue (manière d’être)

Les principaux verbes d’état sont :


Etre – paraitre – sembler- devenir – demeurer – rester – avoir l’air…

b) On nomme les verbes par leur infinitif


Ex : Soulever – Etre- Sembler

c) Un auxiliaire est un verbe qui se combine à un verbe principal pour constituer ainsi
un temps composé. Il ajoute divers traits grammaticaux au verbe principal, dont
les plus fréquents sont la personne, le temps, l'aspect, la voix, le mode.

En français, il en existe deux de base: être et avoir suivis du verbe au participe passé.
Ils sont utilisés pour conjuguer certains temps du passé et la voix passive.

Les trois groupes

Les verbes de la langue française sont classées en trois groupes. On trouve donc
:

Le 1er groupe : Il contient tous les verbes dont l'infinitif se termine par -
er : jouer, parler, chanter, manger... sauf aller.

Le 2ème groupe : regroupent tous les verbes dont l'infinitif se termine


par -ir et le participe présent par -issant : finir (finissant), rougir (rou-
gissant), frémir (frémissant)...

Le 3ème groupe renferme tous les verbes dont l'infinitif se termine par -
ir, -oir et -re : mentir, savoir, rendre... et qui ne sont ni du premier ni du
deuxième groupe.

Les temps et les modes :

Le mode : sert à exprimer comment est l'action du verbe qu'on emploie dans le
temps. On dénombre quatre.

1. L'indicatif avec comme temps possible : le présent, le passé-simple,


l'imparfait, le passé-composé, le plus-que-parfait, le futur simple et le fu-
tur antérieur :
2. Le subjonctif avec le présent, l'imparfait, le passé et le plus-que-parfait.
3. Le conditionnel avec le présent, le passé (2 formes).
4. L'impératif avec le présent et le passé.

Le mode indicatif

Il sert à exprimer la certitude ou la probabilité d'une action, et on va si-


tuer cette action dans le présent, le passé ou le futur

Le mode subjonctif

Il sert à exprimer l'incertitude ou la possibilité d'une action, et on va


situer cette action dans le présent, le passé, l'imparfait ou le plus-que-
parfait

Le mode conditionnel

Il sert à exprimer une action qui dépend d'une condition directe ou indi-
recte, et on peut situer cette action dans le présent ou le passé :

Le mode impératif

Il sert à exprimer surtout l'ordre, le conseil et la défense, au présent ou


au passé :REGLES DE E
QUELQUES REGLES DE LEXIQUE OU VOCABULAIRE
Les synonymes sont des mots différents, mais qui ont le même sens ou un sens voisin
ou proche. La règle de synonymie respecte le sens général de la phrase qui doit rester
le même quand on remplace un ou plusieurs mots par un synonyme que le mot. Égale-
ment, il doit appartenir à la même famille grammaticale. Il faut tenir compte du con-
texte.
Exemple :
- Il lui a donné sa place de concert.
- Il lui a cédé sa place de concert. (Le sens reste bien le même)

Les antonymes sont des mots de sens contraire.


Un antonyme respecte les mêmes règles que celles du synonyme :

Les homonymes sont des mots qui s'écrivent ou se prononcent de la même manière,
mais dont le sens est différent. On rencontre des homophones (même son, mais pas
de même graphie) et des homographes (même écriture et même prononciation).

Les paronymes ce sont deux mots qui se ressemblent sensiblement par la pronon-
ciation ou par l'écriture et dont on peut facilement les confondre sur le sens.

Faites attention :
v Aux barbarismes (les écarts) (latin : barbarisme) et solécismes (construction
incorrecte);
v Aux constructions erronées ou malhabiles :
v A l’adjectif, épithète en particulier : son antéposition change parfois le
sens ;
v Aux temps grammaticaux :
v Le présent : temps de l’action et de l’action certaine, qui exprime aussi une
vérité de tous les temps, une action habituelle, un futur proche, le présent
historique de narration ;
v L’imparfait, qui exprime l’action déjà accomplie, une durée longue ou avec
une répétition quotidienne, une action inachevée quand une autre se produit,
quelque chose d’habituel ;
v Le passé simple : l’action se situe dans le passé mais dure peu.

LA REGLE DU STYLE
La rhétorique consiste à instruire, plaire, émouvoir.
C’est l’art de peindre la pensée par tous les moyens que peut fournir la langue (beauté
du style).
Le style se construit, se travaille, s’acquiert. Il exige de la discipline et de l’entraîne-
ment (lire, relire, corriger, remanier, alléger, élaguer, peaufiner, ciseler).
Y parvenir exige l’application des principes et le suivi de règles développées dans les
principes et règles du bien écrire.
LA SYNTHESE
Définition de la cohérence textuelle
La cohérence est l’harmonie entre les divers éléments d’un ensemble, elle est la soli-
darité qui se manifeste entre des personnes très proches ; elle s’exprime des prin-
cipes tels :

Des principes du bien écrire


Le rédacteur se plie à six (6) principes : la logique, la clarté, la concision, la simpli-
cité, l’adaptation et la bienséance.

Le principe de la logique
Il s’agit d’ordonner ses idées, de mettre chacune à la place qu’elle doit logiquement
occuper dans la phrase.
De ce fait, pour être intelligible, il faut :
- Suivre de préférence l’ordre logique d’exposition ;
- Adopter aussi un plan explicatif en répondant aux questions essentielles sui-
vantes :

Qui ? Quoi ? Quand ? Où ? Comment ? Pourquoi ?

La personne Le fait Le temps Le lieu La manière Les motifs


Le sujet de l’action L’élément maté- Les moyens
riel
L’objet

Who ? What ? When ? Where ? How ? Why ?


Exemple d’instruction criminelle

Qui est coupable ? De quel crime ? A quel moment Où l’a- t- on De quelle ma- Pour quelles
l’a- t- on commis? commis nière ? raisons ?
Par quels
moyens ?
Avec quels
complices ?

Le principe de la clarté

Il faut écrire de sorte que chacun comprenne.


Etre clair, c’est employer le mot juste, approprié, usuel.
Le principe de concision
La concision représente le juste milieu entre la précision et l’exubérance (abon-
dance, profusion)
Il faut :
- Se débarrasser de l’accessoire, chasser le superflu ;
- Eliminer les scories, le verbeux, le diffus ;
- Retirer les mots parasites, ceux dont la suppression n’altère en rien le mes-
sage ;
Eviter le luxe de détails, les énoncés vides de sens, les fioritures, les formules toutes
faites, mécaniques, usées et alourdies, les redites
Le principe de simplicité

Exprimer sa pensée de la manière la plus naturelle, sans l’embellir d’aucun ornement :


utiliser des mots simples des phrases simples que tout le monde comprend.

Le principe d’adaptation
Le style doit être le mieux approprié au sujet traité, le plus adapté aux circonstances et
aux évènements.
Le fond et la forme doivent y être au diapason :
- Un ton simple pour un sujet ordinaire ;
- Un ton grave, noble, élégant, lorsque le thème, le lieu où l’interlocuteur (niveaux
ou registre de langue). C’est également écrire avec les mots d’aujourd’hui.

Le principe de bienséance (la courtoisie)


La bienséance requiert de tout agent public trois (3) qualités : neutralité, politesse,
élégance.

Le fonctionnaire a le droit de penser ce qu’il veut, mais pas de le dire, encore moins
l’écrire.

Des règles du bien écrire


Elles sont au nombre de six (6) : la forme, la lisibilité, la présentation, la gram-
maire, la méthode et le style.

La règle de la forme
Bien présenté et bien rédigé, un écrit de synthèse facilite les échanges, économise le
temps de celui qui l’écrit et de celui qui le reçoit.
La présentation d’un message compte aussi bien que son contenu. Sa forme importe
autant que le fond. On peut citer par exemple les discours de Son Excellence, Mon-
sieur le Premier Ministre à l’Assemblée nationale.

La règle de présentation
Une bonne présentation (texte bien mis en page, aéré, centré, découpé en autant
d’aliénés que de paragraphes) donne envie de lire et permet d’appréhender l’écrit
du premier coup d’œil.
La règle de lisibilité
La lisibilité est l’ensemble des préceptes qui rendent la lecture compréhensible du
premier coup.
Elle met en œuvre les principes de clarté, de simplicité et de concision.
Un écrit est d’autant plus lisible qu’il respecte les treize (13) commandements suivants.
1. A texte court, phrase courte.
2. A phrase courte, mots courts.
3. A énoncés courts, incises limitées.
4. Peu d’adverbes en « ment ».
5. Des mots concrets plutôt.
6. A pensée précise, mots exacts.
7. Pas de confusion de termes.
8. Ni trop (les répétitions à répétition).
9. Ni trop peu : le style télégraphique.
10. Ni creux ni verbeux (la mauvaise rhétorique).
11. Pas trop de sigles.
12. Foin de franglais (termes anglicisme, américanisme, canadianisme)
13. Moins de formes négatives ou impersonnelles.

LA REGLE DE LA METHODE DE REDACTION

Les sept (7) commandements du rédacteur :


1. Recourir à une grammaire et à un dictionnaire pour résoudre les difficultés
et les tracs
2. Se méfier des homophones (mots qui se prononcent de la même façon) et de
paronymes (mots qui se ressemblent).
3. Rechercher l’étymologie : rechercher le vrai sens des mots, remonter à leur
origine, trouver la racine (partie du mot qui représente l’idée principale, don-
nant naissance à une famille de mots.
L’étude pratique de l’étymologie surprend toujours :
- Il y a péril en la demeure (du latin demorari « attendre » signifie « il y a danger
à s’attarder, à rester immobile, inactif » et non « danger à la maison », un contre-
sens.
- Gare au vrai sens de certaines expressions :
ü Faire long feu « échouer »
ü Tirer les marrons du feu « travailler pour rien »
ü Solution de continuité « interruption d’un processus, d’un phénomène »
ü Avoir du pain sur la planche signifie « avoir des réserves » et non « avoir beau-
coup de travail »

4. Lire à haute voix


La lecture à haute voix :
- Mobilise les facultés matérielles et psychiques, développant un organe phy-
sique, la voix, et un organe intellectuel, le cerveau ;
-
-

- Fait apparaître ce qui « cloche » : les mots qui manquent, les mauvaises tour-
nures, les phrases trop longues, les énonces obscures, les répétitions, les ponc-
tuations défaillantes.

5. Se corriger et corriger
« Je n’aurai jamais cru qu’un point à la place d’une virgule pût empêcher un homme rai-
sonnable de dormir pendant trois nuits. » (Alfred de Musset)

La relecture doit former une seconde nature. Il faut laisser le texte dormir, l’oublier
quelque temps pour le relire autrement, chasser la redondance, ne garder que les mots
pleins, riches de significations et porteurs d’informations, supprimer les mots vides,
vides de sens et de messages, et retoucher jusqu’à la formulation parfaite.

6. Copier, recopier
« Je les lis ; quand je les aurais lus, je les relirai ; quand je les aurais relus, je les reco-
pierai. » (Jean Giraudoux)

7. Lire, relire les bons auteurs


Comment peut-on connaître les mots et maîtriser la langue si l’on ignore la littérature,
si on ne s’abreuve pas à meilleures sources ? Rien ne vaut la pratique. Il faut s’inscrire
dans la lignée des liseurs.
LA SYNTHESE DES DOCUMENTS

Définition, objectifs et contraintes


La synthèse de texte consiste à analyser un dossier composé de 2 à 5 documents et à
en présenter de manière synthétique le contenu. Les documents proposés se rappor-
teront à un thème commun pouvant intéresser le citoyen du monde (questions poli-
tiques, sociales, environnementales, etc.). Aucune connaissance historique, politique
ou sociologique spécialisée ne sera nécessaire pour comprendre ces documents. Une
lecture régulière de la presse non spécialisée sera suffisante pour appréhender le
thème abordé et les documents proposés.
L’objectif est de réaliser un exposé impartial des idées présentées par chaque do-
cument, de façon que le lecteur de la synthèse puisse se faire sa propre opinion du
sujet, sans avoir à consulter les documents originaux. Les rédacteurs ne devront donc
en aucun cas introduire de commentaire personnel.

La synthèse de texte n’est pas un résumé ou un commentaire de textes avec des références
et des opinions personnelles.

Intérêt :
Rédiger une note de synthèse pour sa hiérarchie ou pour des collaborateurs est un
exercice fréquent en milieu professionnel. Savoir la rédiger est donc un atout qui peut
vous faire gagner du temps et de l’énergie !

Contraintes et erreurs à éviter :


1. Confondre dissertation, résumé et note de synthèse
2. Ne pas hiérarchiser les documents et les informations
3. Paraphraser le texte
4. Se perdre dans la lecture des documents
5. Mal gérer son temps
6. Oublier l’introduction et la conclusion
LA LECTURE DES DOCUMENTS
Décorticage du dossier :
Le décorticage consiste d'abord à étudier le dossier et ensuite à en réaliser le relevé
d'idées.

A. L'étude du dossier

Elle débute par l'analyse du sujet. Ensuite le survol du dossier où il faut nécessairement
prendre en compte les titres, sous-titres, résumés d'articles (ou chapeaux), ainsi que
les passages mis en relief (qu'ils soient encadrés, en gras, en italique ou soulignés). Il
faut parvenir à :

· comprendre le sens général de chaque document ;


· évaluer l'adéquation de chaque document avec l'intitulé du sujet ;
· déterminer un ordre de lecture des documents en fonction de leur nature et de
leur importance.

L'étude du dossier se poursuit par une analyse plus approfondie des textes au cours de
laquelle il est nécessaire de se poser à nouveau les questions : où ? - quand ? - comment
? - pourquoi ? qui permettront d’extraire les idées secondaires.

Cette étude est sélective : les passages ou documents n'ayant pas de rapport avec le
sujet ou le thème sont ignorés. Il faut procéder paragraphe par paragraphe et veiller à
faire la part entre l'essentiel et les éléments secondaires.

L'étude du dossier conduit à un relevé d'idées qui sera utilisé plus tard pour établir le
plan de la note de synthèse.

Pourquoi se poser ces questions?

ü Où : où cela se passe-t-il ? (le lieu)


ü Quand : à quel moment, dans quelles circonstances ? (le temps)
ü Comment : De quelle sorte, sous quelle forme, quelles ressemblances, quelles
différences, quel rapport avec l'idée générale ? (la manière)
ü Pourquoi : pour quelles raisons, dans quel but ? Quelles sont les causes, les
conséquences, qu'est-ce que cela a ou va provoquer ? Quels sont les avan-
tages, les inconvénients ? ... (la cause)

Elles faciliteront la compréhension de l'enchaînement des idées et de l'organisation du


texte dont vous tirerez le plan adopté par l'auteur

B. Le relevé d'idées

Le relevé d'idées est l'aboutissement de l'analyse des différents documents, décorti-


qués par ordre d'importance. Plusieurs méthodes sont possibles, notamment celle des
colonnes qui est intéressante lorsque le plan n'est pas suggéré dans l'énoncé du sujet.
Elle consiste à matérialiser, au brouillon, des colonnes correspondant chacune à un
document, une dernière colonne supplémentaire étant rajoutée afin d'y noter les idées
susceptibles d'être utiles pour l'introduction, la conclusion, voire la transition.

La lecture des documents


Il faut prendre le temps de lire soigneusement tous les documents proposés sans
perdre de vue que ce temps est limité. Il y a trois démarches à accomplir :
1. déterminer la nature des documents qui peuvent être des articles et textes pa-
rus dans la presse, extraits d’ouvrages (littéraires ou non), des illustrations di-
verses en distinguant :
a. les documents à résumer, aussi appelés documents primaires à savoir
des textes culturels et critiques qui sont à analyser en premier lieu.
b. les documents à transcrire / déchiffrer, aussi appelés documents secon-
daires ou iconographiques, avec ou sans texte d'accompagnement qui
sont des documents d’illustration tels que : photos, dessins, caricatures,
graphiques, statistiques, tableaux, publicités, bandes dessinées à voir en
second lieu.

2. s’intéresser au para texte, c’est-à-dire la source et les dates des documents :


origine africaine ou française … à prendre en compte si nécessaire ; voir éven-
tuellement si les dates montrent une évolution de la situation d’un document à
l’autre : les documents ne sont pas tous forcément de l’année en cours.

3. déterminer le thème général et la problématique des documents. La problé-


matique est la première étape clé du travail car c’est la question générale qu’on
peut poser sur le socle commun (=ensemble des documents), et à laquelle cha-
cun des documents répond à sa façon.

En conclusion à la seconde qui est plus rapide, doit aboutir à relever dans l’ensemble
des documents :
- L’identité
- L’opposition
- La contradiction
- La complémentarité des idées forces du dossier

L’analyse des documents

C’est l’étape la plus importante. Plusieurs méthodes sont possibles.


L’une d’elles consiste à élaborer un tableau au brouillon, comportant autant de co-
lonnes qu’il y a de documents. La feuille est orientée dans le sens de la largeur (mode
paysage). On remplit successivement les colonnes réservées aux documents. Cela
permet de visualiser ensuite l’ensemble des éléments essentiels des documents.
Document 1 Document 2 Document 3 Document 4

Question 1

Question 2

Question 3

On peut aussi utiliser des feuilles de brouillon séparées. Il faut alors numéroter ces
feuilles.
Quelle que soit la méthode utilisée, il faut repérer les idées principales dans chaque
texte ‘primaire’ se rapportant au problème général de la synthèse en soulignant dans
le texte les expressions essentielles. (Attention, il faut souligner avec prudence, les
documents risquent vite de devenir illisibles car trop surchargés).
Il faut reformuler dans l’immédiat chaque idée qui parait essentielle en gardant en mé-
moire que la synthèse n’est pas une juxtaposition de ‘copier-coller’.
Il faut prendre en compte les documents ‘secondaires’ c’est-à-dire (les illustrations, ta-
bleaux de statistiques, graphiques…) pour en retenir ce qui se rattache à la probléma-
tique.
Dans tous les cas, il faut s’attacher en priorité au contenu des documents : les re-
marques concernant le style et la tonalité d’un document sont inutiles car ne s’agit pas
d’une explication littéraire.

La confrontation des documents


Le travail demandé est que le candidat restitue les éléments clefs contenus dans les
documents proposés et qu'il montre comment ceux-ci se complètent, se renforcent,
s'opposent, etc. La confrontation des points de vue proposés dans les différents do-
cuments est un élément essentiel de la synthèse.
Elle permet de voir quelles sont les relations qui s’établissent entre les idées conte-
nues dans les différents documents.
v les idées peuvent se compléter : une idée développée dans le document 3 peut
se poursuivre dans le document 4 ; une idée énoncée dans le document 2 peut
être nuancée dans le document 1.

v les idées peuvent se renforcer : on peut retrouver la même idée dans deux do-
cuments différents (ce qui lui donne de la force) ; on peut ainsi trouver dans le
document 3 un exemple qui corrobore (confirme) l’idée contenue dans le docu-
ment 2.

v les idées peuvent s’opposer : l’opposition peut être totale (ce qui permet de
montrer dans la synthèse que deux courants existent) ; l’opposition peut être par-
tielle (on pourra chercher à voir quels sont les points d’accord et les points de
désaccord).

Cette démarche va permettre de faciliter la construction du plan de la synthèse.


Elaboration du plan de la synthèse
Elaborer un plan, c’est établir une structure ; c’est-à-dire une introduction, un déve-
loppement et une conclusion. Le plan contient des informations, celles que vos notes
ont permis d’extraire du dossier. Ces informations sont présentées de façon logique
c’est-à-dire exposées de façon cohérente en adhésion avec le problème évoqué. Les
informations doivent être pertinentes c’est-à-dire répondre au sujet tel qu’il a été ana-
lysé. Il ne faut surtout pas faire de remplissage, cela vous être préjudiciable.
- Le plan type se construit autour d’une articulation majeure et se compose, sauf excep-
tion, de 2 parties et de 2 sous-parties. Cette subdivision est la présentation classique.
En somme,
- Un plan réussi doit correspondre à la problématique en rendant compte de
tous les aspects du problème. Les idées doivent s’enchaînent logiquement,
mettant en évidence sa structure.
- Il permet de traiter les documents ensemble, et non successivement : les do-
cuments ne seront pas forcément présentés toujours dans le même ordre.
- Il faut essayer de hiérarchiser l’argumentation en mettant les idées les plus cou-
rantes ou évidentes au début et en terminant par les idées qu’on juge les plus
fortes ou importantes. En d’autres termes, du ‘faible au fort’.
- Les types de plans : le choix du plan dépend de la problématique spécifique au
dossier. Il n’y a pas de plan ‘universel’. On peut trouver par exemple :
a. Le plan par opposition : aspects positifs / aspects négatifs avantages /
inconvénients (argumentatif)
b. Le plan par enchainement : problème / causes / conséquences.
c. constatation (d’une situation) / explication(s) / solution(s).

- autrement, on peut penser également à des plans comme


a) Le plan thèse, antithèse, synthèse.
b) Le plan explicatif : présentation des faits, leurs causes, leurs consé-
quences, les remèdes. C’est le plan qui, par la force des choses, revient le
plus souvent.
c) Le plan «Quid et cetera...» : qui, quoi, à qui, comment, pourquoi...
Exemple à propos des jeux de la loterie : qui joue ? À quoi ? (typologie
des différents jeux) pourquoi ?

Le titre
Le rédacteur doit donner un titre à sa synthèse. Il est attendu de ce titre qu'il soit in-
formatif et précis. En effet, son rôle n'est pas d'inciter le lecteur à lire le reste du do-
cument mais d'indiquer le plus clairement possible le thème abordé.
Autrement dit, le titre ne doit pas être ‘accrocheur’ (à la façon de certains titres d’ar-
ticles de presse) mais qu’il doit être purement descriptif et résumer le thème principal
des documents.

La rédaction
A la différence de la contraction de texte ou de la dissertation, la forme de la synthèse
est totalement libre. Il n'est pas demandé de respecter la structure des documents pro-
posés.
La rédaction doit être simple, claire et concise. La synthèse comporte une introduc-
tion, un développement et une conclusion.
Ø L’introduction : On peut partir d’une caractéristique générale (contexte du su-
jet) puis présenter rapidement l’ensemble des documents qui font l’objet de
la synthèse en montrant leur nature et leur origine. La problématique générale
définie par l’ensemble des documents doit apparaître clairement dans l’intro-
duction.

Ø Le développement : Il comporte en général deux ou trois parties (pas plus). Il


s’appuie directement sur la confrontation et le plan établi auparavant. Il faut faire
apparaître les liens logiques entre les idées, cela nécessite l’utilisation de
mots de liaison appropriés. La synthèse s’appuie explicitement sur les docu-
ments, auxquels on fait référence sans utiliser de longues citations ; toutefois
quelques expressions significatives peuvent être reprises, signalées entre guil-
lemets.

Ø La conclusion : C’est une conclusion-bilan qui clôt le dossier de manière


objective. Il y a deux paries, et elles sont obligatoires.
v la conclusion objective : elle établit le bilan objectif de la synthèse, sans re-
prendre le plan. En 3 à 5 lignes on constate l’accord, le désaccord, l’incerti-
tude des documents à propos du problème posé.

v la conclusion personnelle dans laquelle le candidat donne son avis person-


nel sur le sujet ou sur un aspect du sujet, sur tel ou tel document, sans flatter
ni dénigrer les auteurs. On peut néanmoins y prendre ses distances et faire
preuve d’esprit critique et de culture. On indique alors ce qui nous semble
dépassé, insuffisant et on propose son point de vue en l’illustrant par un ou
deux exemples.

Comment exprimer la prise de position des auteurs des textes

Les correcteurs déplorent souvent la pauvreté du vocabulaire des candidats relati-


vement aux verbes d’énonciation qui caractérisent les divers modes de pensée et
de jugement des auteurs.

Voici, selon ces modes et par ordre alphabétique pour chacun d’entre eux, les
plus répandus, exprimant :

ü la présentation ou l’exposition d’une idée ou d’une thèse : aborder (tel


problème, telle question, tel point), constater, déclarer, envisager, indi-
quer, poser ;
ü la position ou la défense d’une thèse : affirmer, assurer, certifier, consi-
dérer, être convaincu que, démentir, démontrer, dire, estimer, expliquer,
montrer, penser, prétendre, prouver, soutenir, témoigner ;
ü la mise en valeur d’une idée ou d’une thèse : appeler l’attention sur, faire
ressortir, mettre l’accent sur, mettre en relief, en valeur, préciser, souli-
gner, spécifie r;
ü l’approbation ou la concession accepter, accorder, admettre, approu-
ver, avouer, concéder, condescendre, confesser, consentir, convenir, re-
connaître, remarquer ; adhérer à une thèse, partager les vues de, se ral-
lier à l’opinion de...
ü la critique ou le refus d’une thèse : condamner, contester, contredire,
critiquer, dénoncer, déplorer, désapprouver, douter, s’élever contre,
s’indigner de, nier, objecter, s’opposer à, refuser, rejeter, regretter, ré-
pliquer, répondre, rétorquer;
ü la proposition de solution : conseiller, espérer, préconiser, proposer, re-
commander, souhaiter, suggérer.

Le libellé du sujet :

Avant de débuter une lecture pertinente des documents, il faut lire attentivement
l'énoncé proposé en début du dossier.
Le plus souvent, il y a un libellé du genre :

1. "Vous ferez une synthèse objective, concise et ordonnée des documents suivants
:"

2. « Après une lecture approfondie des documents proposés, vous devez effectuer
une synthèse de textes structurée d’une page et demie environ ».

Votre travail consistera à :


1. Dégager l’idée générale commune aux documents, explicitement formulée ou non
dans chacun d’entre eux.
2. Organiser de façon synthétique la confrontation des thèses en présence, en nommant
à chaque fois les auteurs. Ce travail de synthèse est centré sur l’exposé et la mise en
relation des idées figurant dans les documents. Il exclut toute prise de position person-
nelle de votre part.

Recommandations
1) Nous vous suggérons de commencer par la lecture attentive de l’ensemble des
textes et d’utiliser – pour que votre brouillon soit clair et efficace – la méthode
en colonnes : la colonne par texte.
2) Dans chaque colonne, notez les idées essentielles, les mots-clés.
3) Enfin la mise au propre. Les titres du plan deviennent des phrases de mini-intro-
duction pour chacune des grandes parties. On sépare les différentes parties par
une transition que l’on met en valeur en sautant une ligne avant et après.
4) Vous construirez une synthèse ordonnée et précise qui confronte les idées prin-
cipales contenues dans chaque texte.
5) Votre maîtrise de l’expression écrite (orthographe, syntaxe) et votre aptitude à
employer un vocabulaire précis et adapté font également partie des éléments
d’appréciation.
6) On relit son devoir et on se corrige.
LA LETTRE

LA LETTRE A FORME PERSONNELLE


Définition :
Une lettre est un écrit adressé à quelqu’un pour lui communiquer quelque chose.
C’est également un document ou courrier officiel ou administratif, généralement sous
forme écrite, émanant d’une autorité et conférant divers missions… ; c’est un acte ex-
pédié ou non par une autorité.
On distingue la lettre administrative (entre services) et la lettre administrative à forme
personnelle (celle adressée par un service public ou para public à une personne pri-
vée).

Caractéristiques :
1. Pour une bonne transmission du message par lettre, il faut:
a) la lettre est écrite par un rédacteur (destinateur) et destinée à un récepteur
(destinataire) ;
b) elle implique une situation de communication ;
c) un niveau de langue adapté au destinataire ;
d) un respect des codes précis de la lettre: belle présentation, claire et
agréable ; respect de certaines règles pour la mise en page ; une formule
d’appel ; une formule finale ; une phrase d’introduction ; éviter d’écrire
dans les marges transversales ; la signature.
2. La spécificité de l’administration ainsi que ses procédures ont profondément mar-
qué ses échanges de courrier en lui donnant un style spécifique qui le distingue des
autres types de lettre.
La lettre administrative se diffère par le style et le genre littéraire.
Ainsi l’administration emploie des expressions et des formules propres à elle et revêt
plusieurs caractéristiques qui sont :

· une solennité : qui renforce le caractère officiel ;


· une nécessaire politesse ;
· une indispensable objectivité.
Aussi le rédacteur d’une lettre administrative n’écrit pas en son nom propre, mais en
celui de l’Etat souverain donc empreint de dignité de gestes et de propos d’un sei-
gneur.

Particularités :
Pour rédiger correctement une lettre administrative, il faut d’abord bien définir ce
qu'on souhaite demander ou déclarer. Ensuite il faut surtout aller à l'essentiel des élé-
ments à exposer afin d’être compris à coup sûr.
En administration, il faut impérativement constituer des preuves d’actions, et la seule
possibilité c'est de laisser des traces écrites telle la rédaction de la lettre administra-
tive.
Spécificités
Le caractère officiel de l'écrit administratif impose un certain nombre de règles d’où
la spécificité de son style et le choix de son lexique :
Ø La courtoisie : elle doit toujours exister dans les rapports administrateurs-ad-
ministrés (éviter tout jugement de valeur).
Ø L'objectivité : neutralité et impartialité sont les règles de l’écrit administratif.
De ce fait, les réactions personnelles de la part du fonctionnaire n'ont aucune
place dans les documents officiels.
Ø La clarté : l'Administration ayant pour rôle de préparer ou de prendre des dé-
cisions, il faut que l'action soit exprimée avec clarté pour être comprise de son
destinataire.
Ø La logique démonstrative : l'écrit doit être construit comme une démonstra-
tion.
Ø La responsabilité : le rédacteur écrit au nom de l'autorité publique qui emploie
le je, marque de la responsabilité assumée.

LEXIQUE OU VOCABULAIRE ADMINISTRATIF


Comme tout groupe social, l’administration a un langage propre. Le rédacteur admi-
nistratif fait habituellement appel à des mots et locutions qui, par leur capacité à tra-
duire les différentes nuances de la nature de l’administration ont acquis une vocation
administrative. Avant d’arriver à l’énumération de quelques mots et locutions em-
ployés dans l’introduction, dans le développement ou corps du sujet, dans la conclu-
sion et la fin, il est indispensable d’attirer l’attention sur la nature spéciale de la phrase
administrative. Appelée à être claire, objective, prudente, polie, ou courtoise, la
phrase administrative se reconnaît par sa longueur. Cette longueur lui permet d’être
explicite. Cependant la phrase administrative pourrait refléter un désir de dissimula-
tion qui est en réalité une imprécision voulue permettant au rédacteur de respecter les
règles du caractère officiel de la lettre administrative.

EXEMPLES DU VOCABULAIRE ADMINISTRATIF


Formules introductives
- j'ai l'honneur d'accuser réception de votre lettre
- j'ai l'honneur de vous faire connaître que
- j'ai été saisi de,
- j'ai été tenu informé de,
- vous m'avez signalé que.
Formules d'exposition (termes précis)

- ajouter - confirmer - considérer


- constater - estimer - noter
- observer - préciser - rappeler
- signaler - souligner
Ces verbes sont souvent précédés de : je me permets de, je crois devoir, je ne peux
que...
Formules d'exposition (termes plus souples)

- prendre note - se trouver appelé à - il est entendu que


- ne pas douter que - ne pas ignorer que - ne pas manquer de….
Termes généraux
- aborder un point - aboutir à une solution - abroger une loi
- accéder à un poste - accepter une solution - accorder une autorisation
- ajourner une réunion - allouer une indemnité - annuler une réunion
- apprécier le bien-fondé de - appuyer une requête - assurer la diffusion
- attacher du prix à - confirmer les termes de - constater un fait
- décider que - délivre, une copie - différer la mise en application
Formules pour introduire des paragraphes successifs
- d'une part ..., d'autre part
- en premier lieu ..., en second lieu
- non seulement …, mais
- tout d'abord... ensuite... enfin
- par ailleurs.
Formules de conclusion (locutions impersonnelles)

- il convient de - il vous appartient de


- il y a lieu de - il est nécessaire, souhaitable, opportun de
- il importe de.
Formules de conclusion (locutions impératives)

- décider que - demander que - convier à


- engager à - inviter à - prier de
Formules de conclusion insistantes

- attacher du prix à - prier de veiller à l'application - je vous serais obligé de

Présentation
Au cours de la rédaction, la lettre s’organise en cinq parties comme suit :
1. L’entête : il doit comporter vos coordonnées et celles de votre destinataire, et
l'objet.
2. La formule d’appel
3. L'introduction : exposez votre situation en une phrase maximum. Elle va ame-
ner votre demande, donc ne parlez que de ce qui a un rapport direct avec votre
demande
4. Le développement : écrivez ici votre demande sans rappeler la situation que
vous vivez et que vous avez déjà expliquée dans l'introduction. Vous pouvez
aussi indiquer dans ce paragraphe les pièces que vous joignez à votre demande
si c'est nécessaire.
5. La formule de politesse : employez une formule simple et directe.
Les éléments essentiels de la présentation de la lettre : Ils sont au nombre de 10 ou 11
1. Le timbre ou attache (pays d’origine, Ministère, Direction Technique,)
2. La date (le lieu, la date, le mois, l’année)
3. Les références ou numéro d’enregistrement (numéro, date et initiales)
4. La suscription (destinataire)
5. L’objet (évitez les intitulés : au sujet de…)
6. La(les) référence(s)
7. L’appellation (cas des lettres à forme personnelle)
8. Le corps de la lettre
9. La signature (fonction, la signature proprement dite, le prénom et le nom du si-
gnataire ainsi que le titre honorifique)
10. Les pièces jointes
11. Les ampliations

La signature : Soit le détenteur de l'autorité signe, soit il s'agit d'un autre signataire.
Dans ce dernier cas, plusieurs cas de figure se présentent :
- la signature par délégation : cette mention ne peut être utilisée que lorsque le si-
gnataire possède bien ce pouvoir et uniquement dans les domaines prévus par un ar-
rêté. La délégation peut être donnée pour une durée déterminée ou permanente. La
signature est précédée et suivie des indications de titre et de patronyme de l'intéressé.
N.B. : Le titre ne doit pas apparaître s'il est déjà mentionné dans la suscription.
- la signature par autorisation est le pouvoir donné à une personne de signer une
catégorie de pièces (lettres, bordereaux ...) relevant de son service.
- la signature pour ordre est courante par le fonctionnaire qui signe à la place de son
chef direct, momentanément empêché ou absent.
La lettre en forme personnelle est destinée à une personne n'appartenant pas à l'Ad-
ministration.
Elle peut également être employée entre deux services si on veut insister sur le carac-
tère personnalisé et courtois de la correspondance.
Comme dans la lettre en forme administrative, sont mentionnés :
- le timbre
- le lieu d'origine, la date et le numéro d'enregistrement.
Cependant, elle ne présente ni objet, ni références.
Elle débute par une formule d'appel : Monsieur, Madame, Mademoiselle, et se termine
par une formule de politesse: Veuillez agréer, Monsieur, Madame, Mademoiselle, l'ex-
pression de ma considération distinguée...

TYPOLOGIE ET CLASSIFICATION
• Au-delà des différences de forme et de fond entre la lettre à forme personnelle
et la lettre entre services, il existe une classification des lettres en fonction de
leur objectif et des circonstances qui les ont motivées.
• Ainsi les distinctions suivantes peuvent être faites :
- la classification basée sur le contenu ;
- la classification selon le destinataire.
Classification des lettres selon le contenu

Elle se fait selon l’objet et le type d’information que ces lettres contiennent.
On distingue alors des :
a) lettres d’information qui débutent en général par les formules « j’ai l’honneur
de vous faire connaître, de vous signaler, de vous faire savoir, de porter à votre
connaissance etc… ».
b) certaines lettres expriment une demande. Elles ont pour objet de solliciter un
avis ou des instructions. Les formules couramment utilisées dans ces cas sont :
c) « J’ai l’honneur de vous demander, ou de vous prier de bien vouloir me donner
vos instructions ».
d) d’autres lettres formulent des propositions ou des suggestions. Elles sont adres-
sées à l’autorité hiérarchique par la subordination hiérarchique.
Ces lettres sont particulièrement importantes parce qu’ils peuvent déboucher sur des
décisions engageant l’Administration. Elles se terminent par les tournures et expres-
sions suivantes : en conséquence, à cet égard, pour ces motifs, en tout état de cause,
dans l’attente de vos instructions, il serait opportun de, il convient de…,
a) Des lettres demandant des éléments de réponse ou qui transmettent un document
ou sa copie en guise de communication ou de présentation d’un dossier.
b) Il existe des lettres d’exposition ou de compte rendu. On parle aussi de lettres
explicatives.
Les formules utilisées dans ces cas sont « j’ai l’honneur de vous rendre compte, je cons-
tate, je note, je confirme ».

Classification des lettres selon le destinataire


Souvent représentées sous la forme privée du fait de la qualité de leur destinataire
(usagers, institutions, autorités non hiérarchisées etc…) certaines lettres administra-
tives ont pour objet de donner une réponse à une demande de renseignements, à une
réclamation, transmettre un dossier, accompagner des documents etc…
Dans cette grande famille de lettres, il en existe de courantes comme la lettre d’accuser
de réception, la lettre de transmission, la lettre de rappel, la lettre d’accompagnement, la
lettre circulaire.
a) la lettre d’accusé de réception

Elle est initiée chaque fois que l’Administration, dans le but de faire patienter un admi-
nistré ou un correspondant veut lui signifier que son affaire n’est pas négligée et qu’elle
est en traitement. C’est une lettre d’attente qui apporte une réponse provisoire.
Il s’agit souvent de réclamations, de transmission de documents, d’erreurs de trans-
mission etc…
Les formules fréquemment employées sont :
- J’ai l’honneur d’accuser réception de votre lettre n°… relative à
- Elle a été enregistrée sous le numéro… et fera l’objet d’un examen dans les meil-
leurs délais…
Ou j’ai pris bonne note de votre requête du … relative à.
- J’ai soumis la question que vous m’avez posée à l’étude de mes services et je ne
manquerai pas de vous informer de la suite qui pourra lui être réservée.
Ou j’ai pris bonne note de votre réclamation en date de…relative à … Ce dossier a
retenu toute mon attention et recevra après étude la suite qu’elle mérite dont je ne
manquerai pas de vous faire part dans les meilleurs délais.
b) La lettre de transmission

A l’intérieur d’une même Administration on n’envoie pas en général une lettre de trans-
mission. Un simple bordereau suffit parce que plus expéditif. Mais quand on adresse
un document à une haute autorité ou à une personne étrangère à l’Administration il est
préférable d’utiliser la lettre de transmission. (pour avis, pour info, pour attribution ou
pour instructions).
Les formules rencontrées ici sont « j’ai l’honneur de vous transmettre, ci-joint pour in-
formation, je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint » etc…
c) La lettre d’accompagnement ou de présentation

Il est souvent nécessaire, lorsqu’on transmet un document complexe ou volumineux à


une autre autorité de lui présenter ou de lui commenter sous forme de lettre d’accom-
pagnement les principaux aspects du document transmis afin d’en faciliter la lecture et
la compréhension.
d) La lettre de rappel

Elle a pour objet d’inviter le destinataire d’une précédente lettre à répondre lorsqu’il
a omis de le faire dans un délai raisonnable. Ce délai raisonnable sera fonction des
circonstances locales susceptibles de l’allonger. Elle doit être courtoise pour le pre-
mier rappel et de plus en plus pressante s’il s’agit d’un 2e, 3e rappel. Il est conseillé de
donner un échéancier.

e) La lettre circulaire
La lettre circulaire est une lettre dans la forme et le contenu, essentiellement informa-
tive et souvent sans référence hiérarchique.
La lettre circulaire s’emploie dans le cadre normal d’usage de la circulaire.
Sa présentation est la même que celle d’une lettre entre services sans particularité for-
melle que la désignation en suscription de plusieurs destinataires au lieu d’un service.
LA NOTE

LES DOCUMENTS ADMINISTRATIFS

Définition et classification
Pour simplifier l’étude des documents administratifs, nous avons choisi de les classer
en documents d’information ascendante et documents d’information descendante.
Ainsi dans la catégorie des documents d’information ascendante on peut citer : la
note d’information, le compte rendu, le procès-verbal, le rapport, la note de syn-
thèse.
Quant aux documents d’information descendante ils sont appelés : note de service,
circulaire, bordereau, fiche de transmission, instruction, convocation, avis, notifi-
cation, ordre ou directive, mise en demeure etc.

LES DOCUMENTS D’INFORMATION ASCENDANTE


La note ordinaire
Sous cette appellation générique on entend par note le document de correspondance
interne, d’usage fréquent à l’occasion du traitement des affaires courantes du service.
Son objectif selon les cas est de :
Transmettre des ordres consécutifs à des décisions ; demander ou envoyer des rensei-
gnements ; donner des instructions ; faire la synthèse d’un dossier ; garder trace écrite
d’un échange verbal antérieur ; inciter les services à prendre des initiatives ; fournir
de simples informations.
La note s’emploie indifféremment entre collègues, de supérieur à subordonné et de
subordonné à supérieur avec une nuance de forme.
Ainsi le supérieur enverra à son subordonné une « note à » pendant que le subordonné
enverra à son supérieur « une note à l’attention de » ou une « note pour ».
En ce qui concerne la présentation, la note n’a pas de forme particulière. On y trouvera
néanmoins le timbre du service, le lieu et la date, éventuellement un numéro d’enre-
gistrement mais pas de formule d’appel, ni formule de politesse.
L’objet de la note peut être intégré au titre.

Exemple de note :
Note à l’attention de Monsieur le Ministre, relative à la délimitation des Communes rurales.

Ou
Note à Monsieur le Directeur de la Protection de l’Enfant et de l’Adolescent.
La note d’information
Elle sert à exposer à son destinataire une question déterminée dont elle fait l’analyse
et pour laquelle elle propose une ou des solutions possibles. Il s’agit pour l’essentiel
de solliciter un avis ou demander des instructions.

Le compte rendu
Définition du compte rendu : C’est un document descriptif dans lequel le rédacteur
rapporte objectivement des faits, évènements ou situation vécus ou actuels, sans les
interpréter et sans formuler des conclusions personnelles.
Document d’information, le compte rendu doit être précis, exact, détaillé autant que
nécessaire et complet. Il est rédigé au mode indicatif.

Classification des comptes rendus.


Les comptes rendus peuvent être classés en deux catégories :
- Les comptes rendus hiérarchiques
- Les comptes rendus de réunions.
On peut établir aussi des subdivisions à l’intérieur de ces catégories.
Ainsi on rencontre des comptes rendus d’activités ou de mission, des comptes rendus
d’accident. Il faut néanmoins retenir que si le compte rendu a pour objet soit d’informer
le supérieur hiérarchique soit garder simplement trace écrite d’un évènement, le ré-
dacteur peut et doit apprécier ou suggérer chaque chose en son temps pour en déga-
ger l’intérêt pour le service ou faire des suggestions pour l’avenir.

Le procès-verbal
Définition :
Contrairement à son appellation, le procès-verbal est un acte écrit rédigé par un agent
assermenté (magistrat, officier de police judiciaire d’organes collégiaux) qui rend
compte de ce qu’il a fait, entendu ou constaté dans l’exercice de ses fonctions.
C’est une forme particulière de compte rendu qui a une force probante.
- Objet et présentation du procès verbal de réunion
Le procès-verbal de réunion est un simple compte rendu amélioré de par le contenu
systématique et l’emploi du style indirect qui le caractérise.
Dans le cas du procès-verbal de réunion, on peut avoir autant de comptes rendus que
de participants des structures, chacun rendant compte à son supérieur hiérarchique.
Par contre lorsqu’un organe collégial comme le Conseil d’Administration du CBC ou le
conseil municipal tient une session on dressera un procès-verbal qui doit être ap-
prouvé par ledit conseil en début de séance suivante avant son adoption.
Une fois adopté ce procès-verbal ne peut être contesté par les participants et bénéficie
pour ainsi dire de la « confiance » des juristes.
Le procès-verbal a la même présentation que le compte rendu sauf qu’il porte en en-
tête, le timbre du service et en titre « Procès Verbal » suivi de l’objet en lettres capi-
tales.

N.B : Il faut remarquer que le compte rendu est signé par un rapporteur alors
que le procès-verbal est signé du président de séance et du ou des secrétaires de
séance.
Ce sont des actes authentiques destinés à servir de preuve et opposables à l’adminis-
tration ce qui signifie que le procès-verbal a un caractère juridique.

Exemple : Différences entre procès-verbal et compte rendu :


1) L’auteur d’un compte rendu a toujours un mandat général ou spécial pour la mis-
sion dont il doit rendre compte ;
2) Le procès-verbal a une présentation normalisée que celle exigée pour un
compte rendu ;
3) Le procès-verbal a un caractère plus officiel que le compte rendu (doté force
probante).

Typologie
Il existe deux catégories de procès-verbaux :
- Les procès-verbaux administratifs ;
- Les procès-verbaux judiciaires.
v Les procès-verbaux administratifs

Document très courant présenté sous différentes formes selon les administrations, le
procès-verbal administratif est un acte qui consigne des informations généralement
destinées à des services ou toutes autres structures et à servir le cas échéant de docu-
ment de référence. Il sert également à garder un témoignage écrit et formel de certains
actes importants de la vie administrative.
Exemple : PV de réunion, de session d’un conseil municipal, inspecteur du travail,
des douanes, contrôleur des prix, Conseil d’Administration etc…
Certains PV qui marquent de manière périodique la gestion du service ou la vie interne
des structures sont en réalité des comptes rendus solennels d’opérations passées entre
deux agents. Ce sont des procès-verbaux de passation de service.
Il s’agit là d’un procès-verbal particulier dans la mesure où il est contradictoire entre
deux agents qui doivent tous les deux le signer.
Le procès-verbal de passation de service doit faire ressortir avec précision certaines
situations politique, sociale, économique, administrative ou financière.
A cet effet, il permet de situer clairement les responsabilités des différents respon-
sables qui se sont succédé à un poste donné.
Les procès-verbaux judiciaires
Le procès-verbal judiciaire est un acte authentique à caractère juridique destiné à ser-
vir de preuve et établi par un magistrat ou un agent assermenté (officier de police ju-
diciaire, fonctionnaires ou privés assermentés).
Il est la relation par une autorité spécialement habilitée à cet effet de ce qu’elle a fait,
vu ou entendu dans l’exercice de ses fonctions et enregistrée de manière impartiale.
C’est donc un document de référence parce que la rédaction du procès-verbal judi-
ciaire est soumise à des formalités rigoureuses qui ont pour objet de conduire les offi-
ciers publics à la découverte des faits.

Le Rapport
Définition et objet du rapport : Le rapport est un document d’information ascendante
qui s’apparente au compte rendu. Il expose de manière objective une question impor-
tante, tout en faisant un commentaire critique du problème traité. Il implique un travail
préalable très important.
Afin de donner tout son sens au rapport, le rédacteur appréciera, donnera un point de
vue personnel, dégagera une conclusion tout en formulant des propositions à même
de solutionner la situation ou le problème relaté.

Classification :
La présentation du rapport en conseil obéit à des normes précises de présentation.
- L’introduction du rapport en conseil des ministres doit en situer l’objet, donner
les raisons qui justifient l’introduction du projet en conseil, les dates des diffé-
rentes concertations autour du dossier.
- Dans le corps du rapport on posera principalement le ou les problèmes à dé-
battre avant de traiter de leurs implications politiques et sociales. Les proposi-
tions de solutions possibles constituent la conclusion avec une mention particu-
lière pour celle des solutions qui emporte la préférence du ministre initiateur
du projet de texte. Il est généralement accompagné d’une fiche synthétique et
d’un exposé des motifs.
- La fiche synthétique est un résumé succinct du projet de décret.
- Par contre l’exposé des motifs est un rapport développé aux fins d’exposer et
argumenter en vue de convaincre les membres du conseil de l’intérêt et du
bien-fondé du projet de décret en vue de son adoption
Pour présenter un projet de loi ou de décret en conseil des ministres on l’adresse au
Chef de l’Etat.
Il est accompagné d’un rapport dont le but est d’expliciter la raison d’être, l’objet et
la portée du projet de loi ou de décret.
La rédaction d’un rapport en conseil des ministres exige une minutieuse préparation
méthodique. Ainsi il s’agit pour le rédacteur de mener des travaux de recherche et
d’analyse sur l’objet du projet de décret.
La présentation du rapport en conseil obéit à des normes précises de présentation.
L’introduction du rapport en conseil des ministres doit en situer l’objet, donner les rai-
sons qui justifient l’introduction du projet en conseil, les dates des différentes concer-
tations autour du dossier.
Dans le corps du rapport on posera principalement le ou les problèmes à débattre
avant de traiter de leurs implications politiques et sociales. Les propositions de solu-
tions possibles constituent la conclusion avec une mention particulière pour celle des
solutions qui emporte la préférence du ministre initiateur du projet de texte. Il est gé-
néralement accompagné d’une fiche synthétique et d’un exposé des motifs.
La fiche synthétique est un résumé succinct du projet de décret.
Par contre l’exposé des motifs est un rapport développé aux fins d’exposer et argu-
menter en vue de convaincre les membres du conseil de l’intérêt et du bien-fondé du
projet de décret en vue de son adoption.

LES DOCUMENTS D’INFORMATION DESCENDANTE


La note de service
Elle est toujours un document hiérarchique à destination collective en vue de l’appli-
cation d’une décision.
Exemple : note de service sur les horaires de travail.

Elle émane d’un supérieur adressant à des subordonnés des instructions parfois à ca-
ractère occasionnel, le plus souvent de portée durable à usager interne du service.
C’est un document d’instruction à caractère impératif.
A la différence de la note ordinaire qui s’emploie aussi bien entre égaux ou de supé-
rieur à subordonné ou vice-versa avec un seul destinataire, la note de service demeure
l’instrument de gestion aux mains des autorités administratives.

La circulaire
Semblable à la note de service, la circulaire est un document de mesure d’ordre inté-
rieur, remplissant les fonctions d’application ou d’interprétation avec une portée plus
large que la note de service. Elle comporte un aspect documentaire.
La circulaire porte la qualification de l’autorité dont elle émane.
Ex : circulaire budgétaire 2013 signée du Président du Faso

Le bordereau d’envoi entre services


C’est un document présenté sous forme d’imprimé format 210 x 297 mm.
Il comporte dans sa partie imprimée les éléments suivants :
- l’en-tête ou timbre du service expéditeur ;
- lieu et date d’expédition ;
- le titre du document : bordereau d’envoi ou de transmission en majuscules au
milieu de la ligne ou bordereau récapitulatif ;
- accompagné à droite en dessous de la préposition à définissant la place de la
suscription ;
- en dessous un cadre divisé en trois colonnes occupe le reste de la page avec de
gauche vers la droite :
- la désignation des pièces ;
- le nombre de pièces ;
- enfin les observations.
Outre les indications relatives au numéro d’enregistrement du destinataire, le BE com-
prend le nombre de pièces, l’objet, les formules de transmission les plus courantes
sont les suivantes
• Pour information • Pour suite à donner
• Pour attribution • Pour exécution
• A toutes fins utiles • Pour décision
• Suite à votre demande • Pour signature
• à titre de compte rendu • Pour élément de réponse

La fiche de transmission interne ou le bordereau de transmission interne


aux services
Il n’est pas un document à part mais d’une conception laissée à l’appréciation des ser-
vices. Il est pratique car il permet les échanges entre collègues d’un même service.
Généralement il comprend :
- le motif d’envoi ;
- une case observations.

LES DOCUMENTS D’INJONCTION


Ils sont en général destinés à des personnes extérieures à l’Administration (Adminis-
trés, contribuable justiciables, cocontractants etc...)
Ils servent de support aux ordres, décisions, recommandations prescriptions et d’ex-
plications qu’une autorité adresse à des subordonnés pour fixer le cadre et les moda-
lités d’exécution de leur tâche. On les appelle instruction, ordre convocation, notifi-
cation, avis, communiqué.

L’instruction
C’est un document qui émane des autorités les plus élevées (chef de l’Etat, du gouver-
nement, ministres). Il est interne à l’Administration et a pour but d’éclairer les fonction-
naires sur la manière dont ils doivent appliquer ou interpréter les actes législatifs ou
réglementaires.
Bien qu’elle ressemble à bien des égards à la circulaire l’instruction doit être distin-
guée de celle-ci de par son caractère de portée générale.
Elle demeure valable tant qu’elle n’a pas été modifiée ou abrogée. C’est pourquoi on
parle généralement d’instruction permanente.
L’ordre et la directive
L’ordre est une injonction formelle faite à un agent de l’administration en vue d’exécu-
ter une décision de caractère collectif ou individuel. Il existe les ordres de services,
les ordres de mission.
La directive est surtout utilisée dans l’administration militaire et a un caractère tempo-
raire. Elle est réservée aux échelons supérieurs de la hiérarchie. Elle est donnée en
vue d’une mission bien définie.

La convocation
Pour certaines affaires intéressant directement les administrés, le service en charge du
dossier peut envoyer à titre nominatif une convocation à l’administré pour lui deman-
der de se présenter au service intéressé aux dates et heure indiquées pour « affaire le
concernant ». A cet effet, le rédacteur s’efforcera de rédiger la convocation en termes
courtois et polis. Parfois il n’est pas nécessaire de recourir à la convocation, un coup
de fil suffit (mais prudence).
Dans le cadre du fonctionnement du service, une autorité peut convier des collabora-
teurs, des personnes extérieures au service à une réunion pour traiter d’une question
importante.
A cet effet une « convocation » sera envoyée avec ordre du jour et documentation y
afférente en vue d’une participation active. Elle peut prendre la forme d’une lettre
lorsqu’on s’adresse à des personnes de même niveau hiérarchique ou à des personna-
lités extérieures.

La notification
Lorsque l’Administration veut communiquer à l’administré une décision individuelle
ou collective le concernant elle procède par une notification (nomination, révocation,
sanction ou récompense).
Si la notification requiert l’intervention d’un huissier ou d’un auxiliaire de justice ou
d’un fonctionnaire assermenté, elle est plus formaliste et en général préalable à une
action en justice.

L’avis et le communiqué
C’est un document d’information destiné à l’affichage et à un public restreint. Les in-
formations de l’avis sont essentiellement temporaires et s’adressent à un nombre im-
portant de destinataires potentiels pour leur apporter une information de portée limi-
tée dans le temps.
Il existe plusieurs sortes de communiqués et celui qui nous intéresse est celui qu’utilise
l’administration pour informer un large public d’une décision, de dispositions diverses
d’intérêt général.

Ex : ouverture de concours, d’enquête, recensement etc…


Généralement diffusé par les médias (radio, presse écrite), le communiqué doit être
parfaitement précis et compréhensible aussi bref et concis que possible.
Sa présentation comporte un certain nombre de mentions relatives au timbre du ser-
vice, la suscription, le n° d’enregistrement, le titre communiqué en majuscules, le texte
précédé d’une formule qui en indique l’origine.
Ex : le Ministre de la fonction publique et de la réforme de l’Etat communique.

L’attestation et le certificat
Ce sont des documents qui portent témoignage d’un fait dont on a une connaissance
directe.
L’attestation renferme l’idée d’une constatation neutre et objective tandis que le certi-
ficat indique une action en faveur du bénéficiaire. Il est un écrit privé ou officiel. Ces
documents se formalisent par des formules.
Exemple : Le Maire de la Commune de Koudougou, soussigné, certifie
avoir……………………………
Le préfet du Département de Ramongo, soussigné, atteste que Monsieur Léonard BO-
NOU matricule 278 888C Instituteur principal à l’école de Daporé n’est pas logé par
l’Administration.
Il est souhaitable que l’appellation « certificat » soit réservée aux documents liés aux
événements de la vie civile des individus (situation de famille, sociale etc) et l’attesta-
tion soit établi par les officiers d’état civil autorités et services judiciaires, pour les do-
cuments liés à l’activité administrative.
Exemple : attestation de non logement, de stage.

Certificat de non divorce, non séparation de corps, d’origine, mise en consommation,


de vie, d’indigence, d’hérédité, de tutelle, de résidence, etc…
LA MISE EN PAGE
Définition
La mise en page, ou mise en pages, est l'opération de disposition graphique d'un con-
tenu informationnel dans un espace donné (feuille de papier, planche de bande dessi-
née, pages web, etc.). ... de mise en forme et d'espacement ; de titrage et de lettrines
; d'illustration et de leur habillage.
La mise en forme d'un texte consiste à appliquer des modifications sur l'apparence
d'un texte : taille, forme des caractères (police), épaisseur (gras), italique, souligné,
couleur des caractères, couleur de fond, etc.
Les options de mise en page sont situées dans l'onglet "Mise en page". On y retrouve
l'orientation du document Paysage ou Portrait, les sauts de section, les sauts de page…
La mise en page peut être identique pour tout le document ou spécifique à chaque
section.
LA LETTRE DE MOTIVATION OU DE PRESENTATION,
LE CURRICULUM VITAE ET LA DEMANDE D’EMPLOI

LA LETTRE DE MOTIVATION OU DE PRESENTATION


Définition et rôle
Une lettre de motivation ou lettre de présentation est un document d’une page que
vous devez souvent rédiger et joindre à votre candidature pour un poste.

La lettre de motivation accompagne généralement le curriculum vitae et peut être une


réponse à une offre d’emploi ou tout simplement une candidature spontanée.

Valoriser sa candidature
Votre lettre de motivation exprime avant tout votre façon de vous exprimer et de com-
muniquer.
La lecture que font les employeurs du curriculum vite et la lettre de motivation est très
différente.
En effet, dans votre curriculum vitae, ils recherchent des informations relatives à votre
parcours professionnel, tandis qu’à travers votre lettre de motivation, ils espèrent plu-
tôt percevoir les principaux traits de votre personnalité. La lettre de motivation meu-
blée permet aussi de montrer votre connaissance de l’organisme auquel vous adressez
votre demande et du poste qui vous intéresse.
Ainsi, adopter un style clair, précis, direct et structuré, c’est être perçu comme une
personne claire, précise, directe et structurée.
La lettre de motivation compte autant que le curriculum vitae. Elle doit être pertinente
et concise, déférente mais non obséquieuse, présenter le candidat sous un jour favo-
rable, sans vantardise ni complaisance et indiquer clairement la volonté de ce dernier
de travailler

Expliciter la raison de votre candidature


Dès le début, explicitez les raisons qui motivent votre candidature et montrez l’intérêt
que vous portez à l’entreprise à laquelle vous vous adressez.

Susciter l’intérêt du lecteur


Bâtissez vos arguments en fonction des besoins de l’entreprise et de vos points forts ;
puis, sélectionnez ces derniers pour les présenter de façon structurée.

Un seul objectif : décrocher un rendez-vous


Plutôt que de citer un maximum d’arguments, montrez que vous savez aller à l’essen-
tiel.
Appliquez la règle : « Ne pas trop en dire, mais en dire assez pour donner envie d’en
savoir plus ».
Enfin et surtout, lorsque vous rédigez votre lettre, conservez toujours un seul cap : dé-
crocher un entretien.

Règles de base pour la rédaction de votre lettre de motivation :


· votre lettre doit :

- mentionner vos coordonnées ;


- être rédigée à l’attention d’une entreprise bien identifiée ;
- être plutôt manuscrite sur du papier blanc de bonne qualité (non quadrillé)
- se terminer par une formule de politesse ;
- être signée.

· Votre lettre ne doit pas :


- excéder une page ;
- comporter des éléments susceptibles de détourner l’employeur de l’idée de
vous accorder un rendez-vous ;
- faire état de banalités ;
- faire double emploi avec le curriculum vitae ;
- comporter des ratures, surcharges et des fautes d’orthographe.
Les employeurs sont en général très sensibles à la forme et à la présentation. Rien ne
peut nuire autant à un candidat qu’une lettre trop longue et mal organisée, parsemée
de coquilles ou de fautes d’orthographe.

· Les réponses aux annonces


Lorsque vous répondez à une annonce (Presse, Office national de la promotion de l’em-
ploi, etc.), votre lettre doit porter l’accent sur les compétences, qualités, expériences
et spécificités correspondant au poste à pourvoir. Vous devez donc commencer par
analyser l’offre d’emploi ; isoler chacun des critères et les exigences avant de ré-
pondre point par point.
· Les candidatures spontanées accompagnées d’un curriculum vitae

Pour les candidatures spontanées, il vous appartient de joindre ou non votre curriculum
vitae.
Dans tous les cas, votre lettre doit s’appuyer sur une connaissance approfondie de l’en-
treprise à laquelle vous vous adressez. Commencez ainsi par lui apporter les preuves
que vous vous intéressez à elle. C’est seulement dans un deuxième paragraphe que,
parmi vos compétences, vous mettez en relief celles qui sont le plus susceptible de
donner à votre interlocuteur l’envie de vous rencontrer.

· Les candidatures spontanées sans curriculum vitae


Il est conseillé et souvent plus intéressant d’adresser vos candidatures spontanées sans
y joindre de curriculum vitae. En effet, l’absence de curriculum, à cette étape, peut
vous permettre de focaliser l’attention de vos interlocuteurs sur l’obtention d’un ren-
dez-vous. Il faut éviter de vous comme professionnel qu’il sera intéressant de rencon-
trer.
· Les lettres de motivation dans le cadre de recommandations
Si, grâce à votre réseau relationnel, vous désirez obtenir un rendez-vous, citez le nom
et la fonction de la personne à laquelle pourra s’adresser votre interlocuteur s’il désire
en savoir plus à votre sujet.

· Les lettres de motivation de débutants


Si vous postulez pour un premier emploi, votre lettre, accompagnée ou non d’un curri-
culum vitae, devra le plus souvent mentionner clairement votre âge et s’appuyer tout
particulièrement sur les preuves de vos motivations (connaissances dans le domaine
que vous avez ciblé, démarches personnelles, curiosité, etc.).
N’oubliez pas que les lettres doivent être manuscrites à l’encre noire ou bleue, sans
ratures, ni surcharges, ni fautes d’orthographe.

· Plan de lettre
Une lettre de motivation comprend les éléments suivants :
- la formule d’appel ;
- l’annonce et son objet : dire
- pourquoi on écrit la lettre (situer) ;
- les compétences que l’on peut apporter à l’entreprise ;
- la conclusion (énonce une demande d’entrevue) ;
- la formule de politesse.
LE CURRICULUM VITAE (C.V.)

Définition
« Curriculum vitae », du latin qui signifie « Carrière de la vie ». Le dictionnaire La-
rousse le définit comme étant l’ensemble des indications relatives notamment à l’état
civil, aux études, à la carrière professionnelle de quelqu’un.

Le curriculum informe l’employeur de la situation de celui qui sollicite un emploi. Il


joue le rôle de carte professionnelle. C’est à partir de ce document que le recruteur
décide d’accorder au candidat une entrevue. Il est de plus en plus un important outil
de sélection pour les recruteurs

Le processus d’élimination au stade de la présélection étant très sévère dans la plupart


des cas, il est essentiel d’apporter le plus grand soin à la rédaction et la présentation
de ce document. Les principes suivants doivent être respectés :
- les informations doivent être vraies ;
- les informations doivent être pertinentes pour l’employeur ;
Les informations doivent respecter un certain ordre de présentation.
Seule une bonne connaissance de soi (compétences, aptitudes, qualités, etc.), du mar-
ché du travail et de ses exigences (savoir communiquer, savoir prendre des initiatives,
accepter les responsabilités,…) permet de faire un choix judicieux et de donner au
document à la fois un caractère personnel. Le candidat doit donc se poser un certain
nombre de questions et y répondre, s’il veut disposer de tous les éléments d’informa-
tion nécessaires à l’élaboration de son curriculum vitae.

En fait, il n’existe pas de guide ni de méthode uniques pour la rédaction du curriculum


vitae.
Certains optent pour un curriculum vitae fonctionnel (antécédents scolaires, activités
professionnelles, en commençant par les plus récents), d’autres préfèrent le format
chronologique axé sur les aptitudes et réalisations professionnelles, qui est le plus ap-
précié, en général, des employeurs.
Néanmoins, on retrouve dans le document les types de renseignements ci-après :
l’identification (état civil), la formation personnelle et professionnelle, les affiliations,
les expériences de travail, les activités diverses, les loisirs, les objectifs de carrière
(facultatif), les références.
Curriculum Vitae d’un débutant
Il n’est pas aisé de persuader un recruteur lorsque l'on est étudiant ou que l'on a peu
ou pas d'expérience. Pour remédier cette difficulté que nous proposons d’adopter le
Curriculum vitae (CV) débutant. Tout d'abord, le postulant met en avant sa formation
et ses compétences, ce CV valorisera au maximum votre candidature.

A titre indicatif, les principales parties de ce CV sont les suivantes :

1. Identifié

2. Formation
En tant que débutant, vous devez miser sur votre formation, c'est pourquoi
cette rubrique occupe la seconde position après vous être identifié.

3. Compétences
Cette rubrique permet de valoriser vos compétences acquises durant votre for-
mation, vos stages, mais également dans vos activités personnelles, culturelles,
associatives, etc.
4. Expérience professionnelle
N'hésitez pas à faire figurer vos stages dans cette rubrique, vous pouvez égale-
ment la supprimer si vous êtes totalement débutant.
5. Langues
Cette rubrique présente vos compétences linguistiques.
6. Centres d’intérêt
Cette rubrique présente vos centres d’intérêt.
7. Engagement sur l’honneur sur l’exactitude du déclaré
8. Signature

Cette présentation doit être cohérente, précise et sobre pour permettre à l’employeur
de repérer rapidement les éléments essentiels et d’identifier les renseignements dé-
sirés.
LA DEMANDE D’EMPLOI OU D’EMBAUCHE
Définition et but :
La demande d'emploi est l’écrit qu’une personne adresse à une entreprise avec l’in-
tention de lui proposer ses services. Cette correspondance, le plus souvent élaborée
à la suite d’un appel d’offre (cas de la fonction publique burkinabè) marque l'intention
de dépôt de candidature pour saisir une opportunité d'emploi. Cela signifie que le sol-
liciteur contacte l'entreprise car il aimerait pouvoir y travailler.
Pour les entreprises privées, la demande émane d’une action spontanée. Dans ce cas,
le postulant marque son souhait pour le poste et précise la nature (vendeur en pharma-
cie ; technicien en...). Il peut toutefois préciser mettre au service de l’entreprise ses
connaissances, son sens du relationnel, ses acquis et ses compétences.
La finalité de la lettre de demande d'emploi vise la signature d’un contact de travail
déterminée ou indéterminée (CDD ou CDI) ou à une invite à un entretien d’embauche.

Définition de l’entretien d'embauche


L'entretien d'embauche (ou entretien de recrutement) est le moment où, le candidat à
un poste et l’employeur (ou un intermédiaire tel que le conseil en recrutement) se ren-
contrent.
Le candidat doit mettre en avant son expérience, ses compétences et sa personnalité à
travers la description de son parcours professionnel.
L'employeur (ou le consultant du cabinet) dirige l'entretien et évalue le candidat.
Il existe différentes techniques d'entretiens, les plus connues sont les entretiens direc-
tifs, semi-directifs, non directifs et il existe aussi différentes techniques d'évaluations :
écoute active, tests, questionnaires, etc.

But de l’entretien d'embauche


L’entretien d'embauche a pour but de vérifier en quoi et comment les compétences du
candidat sont à même de répondre au poste à pourvoir.
L'entretien de recrutement résulte d'une demande conjointe de l'entreprise et du can-
didat, d'obtenir une compétence en échange d'une rémunération, correspondant pour
le candidat à la poursuite logique de son projet professionnel.
L'intérêt d'un entretien est de vérifier que le CV correspond bien à la personne. Le
candidat ne doit pas « lire » son CV mais doit savoir « se vendre » (plus exactement se
louer, se valoriser) en mettant en valeur son parcours professionnel et en parlant de
son vécu (ce qui n'est pas dit dans le CV).
L’entretien se passe avant la signature du contrat d’embauche et met en évidence les
qualités du candidat : ses compétences, sa « motivation », sa capacité d'écoute, de com-
préhension, d'analyse, de synthèse, d‘argumentation, d'adaptation, de maîtrise de soi,
de discipline, de méthode de travail, d’élocution, d’organisation, etc. et permet au re-
cruteur d'approfondir les tâches à accomplir.
RAPPEL
Vérifiez votre orthographe, encore et encore
1. Une seule faute suffit à vous mettre hors circuit dans un processus d’em-
bauche. Vous aurez beau vous présenter sous votre meilleur jour, avec des
fautes sur votre CV, vous compromettez sérieusement vos chances de décrocher
une entrevue.
2. Relisez-vous, donnez votre texte à une de vos connaissances pour lire et vous
aider à corriger les fautes et les lacunes. Vous pouvez aussi utiliser des logiciels
de correction orthographique et grammaticale.
3. Vous ne pouvez pas vous permettre de rater votre chance à cause d’une mal-
heureuse faute de frappe ou d’une faute de grammaire, vous valez mieux que
ça !
LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE
Définition
ü La recherche se définit d’abord comme toute activité intellectuelle qui tend à la
découverte de nouvelles connaissances.
ü Ensuite, elle est cet effort et cette persévérance fournis par quelqu’un pour trou-
ver quelque chose.
ü Puis est cet effort de l'esprit pour atteindre une connaissance.
ü Enfin, la recherche couve cette volonté d'obtenir une chose que l'on désire vaille
que vaille.
Quant au terme documentaire, de prime abord, il a trait au genre cinématographique
à part entière. C’est un film qui a caractère de document, un film qui s'appuie sur des
documents pour décrire une certaine réalité ou l'arranger selon les convenances.
La recherche documentaire est principalement une recherche de références de do-
cuments qui répondent à une question documentaire.

Cette recherche doit obligatoirement passer par plusieurs étapes incontournables.


Une recherche documentaire qui n'est pas ordonnée n'offre aucune garantie de qualité
parfaite.
Ce qui est capital c’est se convaincre que ce qu'on cherche est essentiel, et c'est pour-
quoi vous êtes invités à porter un intérêt majeur sur cette recherche documentaire en
la mettre noir sur blanc dès le début.

Les principales étapes de la recherche documentaire


Pour réussir efficacement une recherche documentaire, six étapes sont indispensable :

1) cerner le sujet. ...


2) interroger des sources d'information.
3) sélectionner les documents.
4) prélever l'information.
5) traiter l'information.
6) communiquer l'information

S’INFORMER
La recherche documentaire est une démarche qui consiste à identifier, collecter et
traiter des informations sur un sujet donné, en s'appuyant sur des sources fiables.
La recherche documentaire est un excellent moyen d'approfondir ses connaissances.

Pour mieux s’instruire, l’étudiant, en vue de se mettre au courant, doit constamment


recueillir des informations.
Actuellement il existe différents moyens pour s'informer tels que : les journaux, la té-
lévision, la radio, les médias sociaux ou l'impression d'une brochure de presse, les
Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC).
S’informer est à rapprocher des expressions suivantes :

§ se mettre au courant des dernières informations.


§ se documenter, enquêter sur quelque chose ;
§ se renseigner, s'enquérir, s'interroger sur quelqu'un.
Pourquoi il faut s'informer ?

L'information peut prévenir des dangers ou annoncer des événements importants. Elle
apporte des renseignements utiles.
Pourquoi s'informer ? Si nous lisons des journaux ou regardons les informations télé-
visées ou sur Internet, c'est pour être informé.
Quatre techniques de communication de base pour mieux s’informer

1. .Poser des questions.


2. L'écoute attentive.
3. La prise de parole et la prise de notes.
4. La reformulation

S'informer de quelque chose, c’est effectuer des démarches pour obtenir des ren-
seignements sur cette chose. C’est se renseigner.

SE DOCUMENTER
• La recherche documentaire permet d'éveiller une curiosité qui ne se manifes-
terait pas d'elle-même, si l’on est incité à se poser des questions. C'est le rôle
des documents incitateurs.
• Tout étudiant qui se respecte doit se forger une culture procédurière et imagi-
native c'est-à-dire se doter d’un ensemble de connaissances et de références
communes à tous les experts en devenir. ...
Pour ce faire, bien de panoplies sont à la disposition de l’étudiant :
• Les manuels.
• Les revues juridiques en ligne.
• Le suivi de l'actualité juridique et la lecture de la presse.
• Les documentaires télévisuels
DEUXIEME PARTIE : L’EXPRESSION ORALE

Définition
L’expression orale est l’action, le fait de communiquer, d’établir une relation orale avec
autrui, d’échanger des paroles avec quelqu’un, un groupe d’individus ou un auditoire.
L’expression orale est la plus naturelle des formes d’expression, car la parole demeure
toujours le moyen de communication le plus utile et le plus fréquent.
Celle-ci peut se dérouler en face à face ou par l’utilisation de moyens techniques
comme le téléphone.
Elle peut être informelle (en dehors de tout cadre professionnel, par exemple, entre
collègues de travail à la machine à café) ou formelle.

L’EXPOSE ORAL
Comment préparer un exposé oral

Préparer un exposé oral, c'est passer d'un travail écrit à une communication orale. Cela
permet à l'apprenant d'apprendre à faire des recherches sur un sujet, enrichir ses con-
naissances en les reliant au travail effectué pendant les cours.

GRANDS PRINCIPES DE L’EXPOSE ORAL


1. Collecter les informations concernant le sujet:
L’élève ne doit pas se contenter d'une seule source d'information. Il faut rechercher
dans les livres ou les magazines, dans les journaux ; consulter les sites Internet parlant
du sujet. Durant cette première phase, il faut lire les documents et ne pas faire de co-
pier-coller à partir d'une recherche dans l’ordinateur.
2- Trier les informations des différentes sources en les soulignant ou en les
coloriant :
Sélectionner, veut dire choisir les informations qui semblent très utiles.
A cette étape, il faut surtout relever le vocabulaire non compris et rechercher des ex-
plications dans le dictionnaire ou auprès du professeur. Car il faut être sûr d'avoir com-
pris ce que l'on va présenter aux camarades de classe.
3- Trouver des images illustrant le sujet :

Le but de l’exposé est de convaincre, de rassurer l’auditoire. Pour cela, il faut des
preuves, des illustrations.
Pour que les élèves puissent écouter et comprendre l'exposé, il est nécessaire d'ac-
compagner la présentation orale d'images ou de photos, ou de croquis, etc., selon les
possibilités.
Il faut légender l’illustration, c’est-à-dire indiquer ce qu'elle représente, son auteur
(pour une photo par exemple), ainsi que sa source.
4- Elaborer un plan d'exposé :

Le plan est très important car il permet d'organiser et d'ordonner par la suite les infor-
mations sélectionnées. Il structure les différentes parties qui seront abordées. Sans le
plan on risque de présenter une marmelade d’idées à l'oral.
Pour cela, on répond successivement aux questions suivantes : Qui ? Quoi ? Quand ?
Où ? Comment ? Pourquoi ?
5- Comment faire le plan de son exposé ?
Il faut se servir des passages sélectionnés pour construire le plan en suivant ce
schéma :
Introduction ; elle respecte les principes de la dissertation ; en quelques lignes on
annonce le sujet et les parties du plan de l'exposé (deux, trois ou quatre parties)
Capitale dans toute communication orale,
Ø elle éveille l’attention de l’auditoire;
Ø elle souligne l’intérêt du sujet ;
Ø elle situe le thème dans son contexte ;
Ø elle indique les objectifs poursuivis ;
Ø elle introduit le thème central ;
Ø elle présente la structuration de l’exposé, les parties qui le constituent.

L’introduction peut se faire de manière variée et peut contenir par exemple


l’évocation d’un paradoxe, une question posée au public,, la présentation d’une
opinion personnelle…
Il faut déjà accrocher les auditeurs avec le titre.
Exemple :
"Notre exposé sur les femmes battantes est constitué de trois parties."
1- Nous vous présenterons d'abord Mme veuve Kabore née TRAORE Lucie qui fut une
institutrice et fondatrice de ‘association « Veuves et orphelins »
2- puis Mme TIENDREBEOGO née KABORE Alice, ancienne Ministre de l’Education
Nationale, présidente d’honneur de Forum for African Women Educationalists
(FAWE).
3- et enfin Mme Monique KAM, présidente du parti, en quête du pouvoir d’Etat.

Développement :
C’est le corps de l’exposé. Il doit être structuré en parties, avec à chacune, son idée
importante.
Ø Commencer par l’idée principale ou par la plus compréhensible ;
Ø faire des transitions entre les parties ;
Ø répéter et insister sur les points essentiels à chaque étape ;
Ø mobiliser l’attention à l’aide d’anecdotes (petites histoires drôles);
Ø faire une construction simple et logique

Conclusion ; reprendre très brièvement ce qu'on voudrait que les camarades re-
tiennent de l'exposé. On peut donner son avis personnel sur ce que l'exposé a pu ap-
porter.

Clôture de l’exposé:
Remercier les participants pour leur attention et leur dire que vous avez apprécié cet
échange.

Bibliographie ; à la fin de l'exposé, il faut également annoncer les sources de ses


informations.

6- La présentation orale:
Si l'exposé a été préparé en équipe, il faut se partager les rôles à l'avance, selon le plan
pour que chacun puisse y participer. Dans ces circonstances, il ne faut pas oublier de
se présenter ainsi que les membres à l’assistance.
Il faut se servir du tableau noir pour annoncer le titre et le plan de l'exposé pour que
les élèves puissent suivre son déroulement.
Ensuite il faut présenter son exposé en s'appuyant sur l'illustration qui qui sert de
preuve ou de source de démonstration.
LA DISCUSSION ET LE TRAVAIL EN GROUPE

La discussion
Une discussion est un processus itératif (récurrent) fait d'échanges interactifs d'infor-
mations entre plusieurs personnes, au moins entre deux personnes.
Interactif ne signifie pas forcément numérique, mais qui relève de l'interaction. Il y a
discussion lorsque chacune des parties réagit aux signaux de l'autre partie.

Le groupe de travail
Un groupe de travail est un groupe de personnes réunies pour travailler sur un projet
commun sous la conduite d'un animateur. Les objectifs d'un groupe de travail dans
l'entreprise sont variés : suivre un projet, organiser une action spécifique, traiter un
problème, etc
Le fait de travailler ensemble permet de confronter les idées. L'enseignant fait jouer
plusieurs facettes : il favorise les investigations, les échanges entre les élèves, les aide
à émettre des hypothèses, à les tester, à observer, à expliquer en argumentant, à faire
des recherches documentaires

Intérêt du travail en groupe


Le travail de groupe rend ainsi l'élève capable d'échanger, de confronter ses points
de vue, de discuter, d'argumenter, de contester, d'écouter, de coopérer, de dévelop-
per son esprit critique…. De plus, il apporte aux élèves des méthodes de travail, de
raisonnement, d'analyse et développe leur créativité
LE DEBAT
Définition
Un débat est une discussion ou un ensemble de discussions sur un sujet, précis ou de
fond, à laquelle prennent part des individus ayant des avis, idées,

Finalités du débat
Le débat permet alors d'exprimer publiquement des points de vue (accords ou désac-
cords) afin d'aboutir à une décision ou une position, sur fond de préparation d'un dos-
sier soutenant les argumentations ; l'objectif étant d'apprendre à défendre une opinion
en mobilisant un raisonnement, c'est-à-dire une succession d‘idées.

Les types de débat


• Il existe plusieurs types de débats.

Parmi ces types, on peut distinguer :


Le débat public surveillé, forme du débat public d'opinion sur fond de controverse, la
délibération qui vise à une prise de décision pour trancher des intérêts divergents,
• Le débat à visée de résolution de problèmes
• Le débat télévisé
• Le déjeuner-débat

Les principes du débat oratoire


ü Bien articuler et parler d'une voix forte afin d'être entendu des juges et de l'au-
ditoire.
ü Se défendre personnellement et ne pas compter sur l'aide d'un coéquipier.
ü Rester concentré pour réfléchir sur le vif aux arguments de l'équipe adverse.
ü Demeurer calme quand un membre de l'équipe adverse réfute son argument.

N.B:
L’observation de ces principes cadre parfaitement la pratique d’une soutenance de
rapport, de mémoire ou de thèse.

Comment s’organise un débat?


v L’animation d’un débat nécessite une organisation et une préparation consé-
quentes.
v Le lieu, le matériel indispensable, l’heure, le temps…doivent retenir l’attention
de l’animateur.
v Il en va de même du public cible dont la participation est fondamentale dans la
réussite des activités.
v L’animateur doit utiliser une approche interactive, fondée sur le partage et le
renforcement des connaissances des participants.
v Pour mieux orienter les échanges, des normes de groupes devraient être éta-
blies avec la participation du public cible.
v Ces normes pourraient s’articuler autour de certaines valeurs, notamment la
confiance, la ponctualité, l’engagement, la participation, l’écoute, la tolérance et
le respect mutuel.
v L’animateur doit s’employer à faire connaitre aux uns et aux autres que chaque
individu est d’égale valeur et doit être traité avec dignité et respect. Les diffé-
rences doivent être valorisées.
v L’animation est une branche des sciences sociales qui s’adresse à un groupe,
une communauté, une population en situation, qui a des problèmes qui urgent,
des besoins d’informations, nécessitant une intervention efficace en vue de sa
résolution.
v L’animation vise donc à donner vie, à créer du mouvement. Elle fait passer du
latent au manifeste, du non être à l’être, de l’immobile au mobile, du potentiel
au réel. L’animation est donc une méthode d’intervention au sein d’un groupe
en situation en vue de rendre le groupe concerné plus apte à communiquer, à
décider et à agir.

Les objectifs
Les objectifs principaux de l’animation sont : - amener le groupe à comprendre sa si-
tuation et à en prendre conscience ; - aider le groupe à se définir et à s’identifier ; -
stimuler le besoin d’information du groupe ; - orienter le groupe vers les ressources
qui pourraient satisfaire ses besoins ; - canaliser le groupe à déterminer ses objectifs
et ses moyens d’action ; - rendre le groupe apte à décider et à agir par lui-même ; -
doter le groupe des capacités propres de suivi et d’évaluation de ses actions.
• La finalité de l’animation est donc la participation du groupe ou de la commu-
nauté elle-même au processus du changement global basé sur le principe de la
non – directivité.

LES CAUSERIES EDUCATIVES

Dans le concept de débat, on note également les causeries éducatives.


La causerie éducative est une méthode d’éducation de groupe. Elle suppose la pré-
sence de : - un éducateur-animateur qui provoque le débat-discussion, le dirige, en fait
une synthèse et transmet son message éducatif ; - un certain nombre de participant
(idéalement 15, maximum 30) qui expriment leurs pensées et essaient ensemble de
résoudre un problème.
UN ENTRETIEN D'EMBAUCHE REUSSI, C'EST UN ENTRETIEN D'EMBAUCHE
PREPARE !

En rappel, l'entretien d'embauche est un moment unique pour prouver au recruteur


que vous êtes le bon candidat pour le poste proposé, mais aussi pour vérifier que le
poste correspond bien à vos attentes.
Toutefois, faites attention à votre comportement.
LES OBJECTIFS DE L'ENTRETIEN D'EMBAUCHE :

C'est évident pour vous mais c'est ce qu'un recruteur veut savoir !
Montrez que vous êtes motivé par le poste offert ! Un recruteur choisira toujours la
personne qui a l'air la plus motivée, enthousiaste, souriante, battante
Montrez que vous allez être opérationnel rapidement, que vous pouvez vous adapter
à l'entreprise, y évoluer et y rester.
Vous devez convaincre le recruteur que vous êtes le bon candidat.
C'est aussi un moment clé où vous devez évaluer si le poste convient à votre profil et à
vos attentes.
Voici quelques conseils essentiels :

1. Connaître le poste visé et intégrer ce poste dans votre perspective de carrière


2. Faites le point sur votre candidature : vos points forts et vos points faibles.
3. Préparez le comportement à adopter durant l'entretien.
4. Informez-vous sur le poste proposé, l'entreprise et le recruteur !

Voici ici une sélection de ces erreurs qui sont à bannir :

Manquer de politesse / Arriver en retard


Il faut savoir qu’un entretien débute des l’entrée dans l’entreprise : un candidat mal-
poli ou en retard sera automatiquement catalogué sans-gêne par le recruteur
Style vestimentaire
Vous devez paraître concerné et sérieux. Il est conseillé de porter une tenue dans la-
quelle vous vous sentez à l’aise. Evitez surtout les tenues extravagantes ou de fille dé-
vergondée.
Etre trop sûr de soi / arrogant
La différence entre un candidat sûr de lui et un candidat arrogant est souvent minime.
A force d’affirmations, vous perdrez toute crédibilité. L’excès d’assurance nuit et vous
rend hautain.
Faire paraître son stress
Il est très important de le maîtriser ou, tout du moins, de ne pas le laisser paraître. Les
recruteurs ne manqueront pas de noter vos moindres « tics » nerveux et sentiront tout
de suite si vous n’êtes pas à l’aise.
Une autre erreur : ne pas regarder dans le yeux son interlocuteur... pas question de le
dévisager ou de le défier des yeux, mais un regard fuyant est tout aussi intolérable.
Toute votre attitude doit prouver que vous êtes présent, concentré et impliqué !
Raconter sa vie
Si au fil de l’entretien qui avance, vous vous sentez de plus en plus à l’aise, faites tout
de même attention de ne pas tomber dans l’excès de familiarités et de ne pas vous at-
tarder sur votre vie personnelle. C’est le recruteur qui doit diriger la discussion :
n’abordez des sujets personnels seulement s'il vous y invite.
Réciter son CV
Il est très important de maîtriser son parcours et de savoir en parler. Cependant, évi-
tez de répondre de manière trop rapide et surtout, d’avoir l’air de connaître votre CV
par cœur. Autrement dit, lorsque vous préparez votre entretien, pensez aux grandes
lignes mais ne mémorisez pas vos réponses. Avoir l’air naturel est primordial !
Aborder la rémunération trop tôt
Les questions du type « Quelle rémunération proposez-vous ? » ou « Combien de
jours de Réduction de Temps de Travail (RTT) pourrai-je disposer? » sont à proscrire
durant le premier entretien. Car, même si ces avantages sont des éléments à prendre
en compte, ils ne seront abordés que si le recruteur est intéressé par votre candida-
ture et vous propose un nouvel entretien.
Ne pas connaître l'entreprise

Trop souvent, les candidats omettent de se renseigner sur l’entreprise. .Connaître le


poste mais aussi l’entreprise (localisation) et son secteur (variantes d’activités) vous
permettront de ne pas rester sans voix devant le recruteur et d’échanger avec lui, de
lui montrer que le poste est déjà entre vos mains et qu’il vous intéresse.
Ne pas avoir de questions à poser
A la fin d’un entretien, un « bon recruteur » vous demandera toujours si vous avez des
questions à poser. C’est souvent une étape délicate pour le candidat (question-
piège) ; mais rester muet n’est pas la solution. Une question, même simple, traduira
votre intérêt pour le poste et la société. Exemple : interroger sur l’organigramme et
la structure de l’entreprise.
Ne pas avoir préparé les questions pièges
Le déroulement d’un entretien est régi par certains codes et il existe des questions
auxquelles vous ne pourrez pas échapper. Pour ces questions « pièges », il faut les
préparer afin de ne pas se sentir embrouillé durant l’entretien.
Lors de l'entretien d'embauche vous devez absolument montrer au recruteur que vous
avez des réponses à toutes les questions :
questions embarrassantes,
questions pièges.
Sachez faire face à toutes les situations !
Vous pouvez refuser de répondre à une question trop personnelle ou embarrassante
mais vous devez toujours rester honnête et ne pas mentir.

Voici quelques questions qui pourront vous aider à préparer votre entretien :

1) Parlez-moi de vous...
2) Pouvez-vous me parler d'une expérience professionnelle dont vous soyez par-
ticulièrement fière, qui vous a particulièrement motivé ?
3) Décrivez moi une expérience professionnelle pendant laquelle vous avez du
surpasser des problèmes ou des obstacles ? Comment avez-vous pu résoudre
ces problèmes ?
4) Aimez-vous les difficultés ?
5) Pourquoi avez-vous choisi cette formation ? Regrettez-vous ce choix ?
6) Aimez-vous le travail en équipe ?
7) Savez-vous dire « non » ?
8) Acceptez-vous facilement les ordres ?
9) Que faites-vous pendant vos loisirs ? Quelles sont vos passions ?
10) Quels sont vos points faibles ? (Quels sont vos points forts ? )
11) Que nous apportez-vous qui fasse la différence avec les autres candidats ?
12) Pouvez-vous donner des exemples concrets et précis de ce que vous expliquez ?

13) Pourquoi avez-vous quitté cet emploi ? Pourquoi cherchez vous à quitter cet
emploi ?
14) Question bonus : quelles sont vos perspectives professionnelles à court, moyen
et long terme ?

Un premier entretien d'embauche est souvent composé de 5 ou 6 étapes clas-


siques.
1. Votre arrivée
Vous arrivez avec quelques minutes d'avance à l’accueil de l'entreprise en vous
présentant à l’hôtesse ou hôte d'accueil, et en précisant que vous avez rendez-
vous avec...
2. L'entretien démarre : vous vous présentez.
Le recruteur vous donne généralement la parole dans un premier temps pour vous
présenter : reprenez les grands points de votre CV et les raisons qui vous ont
amené à postuler pour ce job.
3. Le recruteur pose ensuite des questions pour obtenir des précisions sur vous-
même et votre parcours, notamment : votre formation, votre expérience, votre
projet professionnel, la raison de votre candidature.
4. Le recruteur présente le poste et l'entreprise en précisant : les aptitudes et
compétences nécessaires à cet emploi, les missions spécifiques de ce poste, les
attentes (objectifs) de ce poste, le secteur d'activité, l'entreprise en elle-même
(organisation, culture d'entreprise, valeurs)
5. Le recruteur peut souhaiter vous poser des questions plus personnelles sur
votre personnalité, vos motivations, vos précédentes expériences, vos préten-
tions salariales, le déroulement de votre recherche d'emploi
6. A vous de poser les questions ! Le salaire si il n'a pas été évoqué avant, condi-
tions de travail... Surtout, ne posez pas de question sans intérêt comme « les va-
cances, donnez-vous des tickets restaurants » ou « quel est le prix du café à la
machine à café ? » ou « il y a souvent du ( babenda ) au kiosque ? » vous disquali-
fierez votre candidature.

L’entretien face à face

· Soutenance d’un rapport devant un supérieur hiérarchique


· Présentation d’un projet à un donneur d’ordres
· Explication d’une consigne à un subordonné
· Oral d’un examen
· Démarchage d’un client
· Etc.

L’intervention dans un groupe

· Débat public
· Réunion, séance de travail
· Assemblée générale, Meeting
· Soirée entre amis
· Etc.

Les trois types de problèmes de prise de parole en public

Si tout le monde ou presque a des difficultés à s’exprimer en public, tout le monde n’a
pas les mêmes problèmes.
La plupart de ces difficultés rencontrées tournent autour de trois grands thèmes :
- la dialectique : l’intervenant ne trouve pas d’arguments ou pas les bons ; le
coaching portera alors sur le raisonnement, le fond ;
- la rhétorique : l’intervenant a les bons arguments, mais les présente mal ; le
coaching devra porter sur la forme ;
- l’aspect psychologique : l’intervenant se laisse impressionner par le public ou
les rapports d’autorité ; le coaching portera plus sur les aspects psycholo-
giques.
LES DIFFERENTS TYPES DE RAPPORTS ET LES TECHNIQUES D’EXPRESSION
ORALE
Les différents types de rapports
- En rappel, l’expression orale est la transmission des messages à l’aide d’un lan-
gage, en utilisant sa voix et son corps pour communiquer.
- En tant que telle, elle peut être considérée comme une technique instrumentale.
- Cette activité se comprend en fonction d’un certain nombre de rapports que
l’orateur entretient avec le langage, soi-même, les autres et le monde exté-
rieur.
Le rapport avec langage

- Toute langue a une structure particulière qui réagit sur la pensée elle-même.
Chacun entretient avec le langage une relation particulière en fonction de ce qu’il
représente pour lui sur le plan affectif.
- Il peut être vécu comme un instrument permettant d’avoir un certain ascendant
sur les autres ou au contraire permettant aux autres de vous dominer.
Le rapport avec le monde extérieur

Nous sommes insérés dans des structures économiques, politiques et sociales qui
nous influencent et avec lesquelles nous entretenons des relations qui influent forte-
ment sur notre mode de communication.
Ces relations peuvent être de type : accord, acceptation, compromis, négociation, re-
fus, révolte.

LES TECHNIQUES D’EXPRESSION ORALE FONT APPEL AUX ASPECTS SUIVANTS :


1. la respiration : elle conditionne la bonne émission du son, favorise la détente
musculaire
et nerveuse ainsi que la fluidité mentale et verbale
2. la voix : elle se caractérise aussi par :
- l’intensité : c’est la force, la puissance avec laquelle on s’exprime ;
- l’intonation : c’est le mouvement mélodique de la voix, caractérisé
par des variations de hauteur (souplesse) ;
- le débit : c’est la vitesse à laquelle on s’exprime ; souvent le trac
amène une accélération excessive du débit.
3. L’articulation : c’est le détachement et l’enchainement correct des sons et, en
particulier, la netteté des consommes ; la diction est un élément fondamental
de expression orale ; c’est le minimum de la politesse que d’articuler pour
se faire comprendre.
4. Le rythme : il donne à la prise de parole sa dynamique ; les changements
de rythme (ponctuation, modulation de la voix, utilisation des silences) évitent
la monotonie
5. La répétition : elle est une des qualités essentielles de l’art oratoire. La répéti-
tion est pédagogique, dit-on. Elle facilite la mémorisation, valorise l’argument,
peut pallier un trou de mémoire et permet de décrocher le regard du texte
écrit ; cependant, l’abus de la répétition peut engendrer comique ou lassitude.

LA COMMUNICATION NON VERBALE


Des gestes

Notre gestuelle améliore ou restreint notre capacité de communication. On dis-


tingue :
- les gestes négatifs : les gestes parasites, les gestes barrières, les gestes répé-
titifs, les gestes introvertis ;
- les gestes positifs : les gestes extravertis, les gestes ouverts, les gestes ronds,
les gestes précis.
Une communication efficace implique le contrôle et la maîtrise de la gestuelle.
Le regard

Le regard joue un rôle important dans la communication.


Il peut être synonyme de partage, d’agression, de domination.
Le contact visuel permet :
- de maintenir en éveil l’attention de l’interlocuteur ou de l’auditoire ;
- d’être présent aux autres ;
- de percevoir les réactions de l’interlocuteur ou de l’auditoire.

Le rapport avec soi-même

On parle en fonction de ce que l’on est soi-même et de la façon dont on se perçoit.


Exemple : une personne extravertie (confiante) parlera fort et fera beaucoup
de gestes, cependant qu’une personne introvertie (individualiste, égoïste) par-
lera plus posément, d’une voix plus faible et plus sourde et fera peu de gestes.

Le rapport avec les autres


La façon dont on s’exprime dépend également de la façon dont on perçoit
l’autre et, en particulier, à travers des statuts et des rôles.
Ainsi, on ne parle pas de la même façon à un frère, une mère, sa femme, un
ami, un collègue, un supérieur hiérarchique, etc.
La principale difficulté réside ici dans la façon dont nous imaginons que les
autres nous perçoivent.
On croit parfois que les autres sont supérieurs, qu’ils expriment mieux que
nous-mêmes ce que nous voulons dire.

Communiquer avec les auditeurs

· Eviter le monologue, en faisant appel au sens de la communication, qualité es-


sentielle d’un bon discours
· Faire sentir aux auditeurs que le message vient de l’esprit et du cœur vers leur
esprit et leur cœur : s’adresser non à des murs, mais à des humains.
· Favoriser la conversation directe avec l’auditoire
· Adopter un ton naturel, un peu renforcé, qui amène les auditeurs à n’avoir
conscience que du message

Mettre son cœur dans ses paroles (le secret)

Laisser filtrer ses sentiments (sincérité, enthousiasme, conviction) : véritable person-


nalité
Mettre son cœur dans ses paroles, au lieu de vouloir des règles éprouvées, nettes,
tangibles, aussi précises que celles du code de route, qui enlèvent aux paroles le na-
turel, la spontanéité et la vie.
Pulvériser sa coquille

Ø Se décontracter et sortir de sa coquille


Ø Eviter de se figer aussi physiquement que mentalement
Ø S’efforcer de se débarrasser des entraves qui empêchent de parler avec le na-
turel
Ø Se sentir libre comme un oiseau prenant son envol après avoir été retenu dans
une cage parler naturellement

Ne pas essayer d’imiter les autres : être soi-même

Ø Dans un discours, quelque chose compte au-delà des mots : l’art de les dire
Ø Deux hommes ne sont jamais tout à fait semblables : chacun a sa personnalité
(trésor le plus précieux) qui le rend différent de l’autre et qu’il devrait recher-
cher à mettre en valeur
Ø Ne jamais essayer d’entrer dans un moule au risque de n’être plus soi-même et
de perdre ainsi son individualité.

LA PRISE DE LA PAROLE EN PUBLIC


Toute intervention, que le communicateur en ait conscient ou non, poursuit un des ob-
jectifs suivants :
Ø convaincre ;
Ø faire agir ;
Ø informer ;
Ø distraire.

LES PRINCIPES FONDAMENTAUX OU DE BASE


Mettre en œuvre certaines techniques de base indispensables

· prendre courage en s’inspirant de l’expérience des autres


· ne pas perdre de vue son objectif
· être d’avance certain de son succès
· saisir toutes les occasions de pratiquer
BIBLIOGRAPHIE (OUVRAGES DE REFERENCE)

- La Grammaire pour tous (Bescherelle, Louis-Nicolas, Paris, Hatier, mai 2002)


- Traité de la ponctuation française (Drillon, Jacques, Paris, Gallimard, collection « te », mai 2001)
- Le bon usage- Grammaire française (Grevisse, Maurice, Paris, De Boeck- Doculot, 13e édition, 2001)
- Nouveau Dictionnaire des difficultés du français moderne (Hanse, Joseph, Paris, De Boeck-Ducu-
lot, 4e édition, 2000)
L’Etude pratique de la langue française (André ROUGERIE, Dunod, 4éme édition, janvier 1990.)
Le résumé 2. Perfectionnement, les Méthodiques (Hélène SABBAH, Hatier, Paris, aout, 1991)
- Français Inc. (Hervé de Fontenay, Marie Claude Beauchamp, Hélène, Paris, Durret, 2e édition, Mon-
tréal, Toronto, Editions Chenetière/Mc Graw- Hill- 1997)
- Didactique de l’expression (Bernard Cocula, Claude Peyrouquet, Edition de la grave pédagogique et
formation, 1978)
- Comment parler en public (Dale Carnegie)
- Travailler avec des personnes difficiles (Ros Jay, Village Montréal, Paris/Pearson Education, 2001)
- Les 10 secrets du Négociateur efficace (Guy CABANA et collection Psychologie, Editions Quebecor,
2001)
- Tableaux de bord de Gestion et indicateurs de performance, 2ème édition (Pierre Voyer, Presses
de l’Université du Québec, 2000)
- Actes de formation des Chefs d’Etablissement nouvellement nommés, (Service de la Formation,
DGESG, Ouagadougou, Septembre 1992)
- Recherches sur le Network.
- Le style administratif, Robert Catherine, Éditions Albin Michel, 1988.
- La correspondance administrative, académie d'Orléans, Tours, juin 1994.
- La rédaction administrative livret 1, CDFA, MJENR.
- La lettre administrative livret 2, CDFA, MJENR.
- Guide pratique de la correspondance administrative, Pierre Verdier, Éditions Berger- Levrault.
- La lettre administrative, catégorie C, de F. Delval, La documentation française.
- Note administrative, résumé de texte, Salon et Savignac, Éditions Sirey, Collection «Notions essen-
tielles»
ANNEXES
Les registres de langues

Exercice : Dites à quel niveau de langue Corrigé de l’exercice : Appartenance


appartient chacun des mots ci-dessous : de niveau de langue de chacun des mots
ci-dessous
1. buter (tuer) 1) familier
2. camarade 2) soutenu
3. bouquin 3) familier
4. chamailler 4) soutenu
5. se disputer 5) courant
6. démanger 6) soutenu
7. gratter 7) courant
8. choper (attraper) 8) familier
9. tarer (une balance) 9) soutenu
10. rincer 10) courant

Exercice
ADJECTIFS ABREVIATIONS (CORRIGE)

Premier er
1
Première ère
1
Deuxième è
2
Dix - huitième è
18
Les trentièmes è
30
Le cinquième arrondissement de Ouagadougou (en chiffres ro- me
V
mains)

Exercice sur la ponctuation


Consigne

Dans chacune des phrases suivantes, il y a une virgule en trop (en gras). Récrivez les
phrases correctement, c’est-à-dire sans la virgule fautive, et dites pourquoi elle ne doit pas
être là.
EXERCICE 1
1. Jacques n’a pas beaucoup travaillé, son texte hier soir.
2. Dans quelques mois, j’aurai atteint, l’âge de quarante ans.

3. Le vent souffle dans notre direction, l’odeur du feu nous envahit de partout ; bientôt, nous
devrons demander, aux villes voisines de nous apporter de l’aide.

4. Au moment même où les enfants affamés, commencèrent à pleurer, l’autobus s’aventura


sur une route en lacets qui montait et descendait, et les voyageurs se mirent à craindre les
gorges étroites par lesquelles ils passaient.

5. Lorsqu’il entra dans la salle de bal, tous les regards se tournèrent, vers lui.
EXERCICE 2
1. Les joueurs s’étaient dit, que tout irait bien, puisqu’ils avaient déjà remporté trois
victoires d’affilée.
2. Monsieur Lebrun avait le dos tourné, et plusieurs enfants, recommencèrent à se
lancer des avions de papier.
3. Le ciel se vide encore et toujours. Dans quelques minutes, les passants seront, com-
plètement trempés.
4. J’ai entendu dire, que Gilberte était rentrée de Vancouver la semaine dernière.
5. Vincent croyait sincèrement, que nous avions deux vies et que nous pouvions partir
à la recherche de celle que nous ne connaissions pas.

EXERCICE 3
1. Dès l’aube, avant même de se lever, Isabelle, sent un vertige s’emparer d’elle.
2. Claude et moi, étions toujours ensemble : il m’apprenait à monter à cheval, et je
l’aidais à faire ses devoirs.
3. Elle s’était assise sur le sable et elle observait le lointain ; soudain, son visage se fit
triste, et elle alla, au bar rejoindre les autres.
4. Pour la troisième fois, la jeep s’immobilisa : le conducteur expliqua, aux passagers
le type de problème mécanique dont il s’agissait.
5. L’ascenseur était actionné par un vieux monsieur qui semblait, énergique et vif.

Corrigé sur la ponctuation


EXERCICE 1
1. Jacques n’a pas beaucoup travaillé son texte hier soir. Il n’y a pas de virgule entre le
verbe et son complément direct.
2. Dans quelques mois, j’aurai atteint l’âge de quarante ans. Il n’y a pas de virgule entre
le verbe et son complément direct.
3. Le vent souffle dans notre direction, l’odeur du feu nous envahit de partout ; bien-
tôt, nous devrons demander aux villes voisines de nous apporter de l’aide. Il n’y a pas
de virgule entre le verbe et son complément indirect.
4. Au moment même où les enfants affamés commencèrent à pleurer, l’autobus
s’aventura sur une route en lacets qui montait et descendait, et les voyageurs se mi-
rent à craindre les gorges étroites par lesquelles ils passaient. Il n’y a pas de virgule
entre le groupe sujet et le groupe verbal.
5. Lorsqu’il entra dans la salle de bal, tous les regards se tournèrent vers lui. Il n’y a
pas de virgule entre le verbe et son complément indirect.
EXERCICE 2
1. Les joueurs s’étaient dit que tout irait bien, puisqu’ils avaient déjà remporté trois
victoires d’affilée. Il n’y a pas de virgule entre le verbe et son complément direct.
2. Monsieur Lebrun avait le dos tourné, et plusieurs enfants recommencèrent à se lan-
cer des avions de papier. Il n’y a pas de virgule entre le groupe sujet et le groupe verbal.
3. Le ciel se vide encore et toujours. Dans quelques minutes, les passants seront com-
plètement trempés. Il n’y a pas de virgule entre le verbe et l’attribut.
4. J’ai entendu dire que Gilberte était rentrée de Vancouver la semaine dernière. Il
n’y a pas de virgule entre le verbe et son complément direct.
5. Vincent croyait sincèrement que nous avions deux vies et que nous pouvions partir
à la recherche de celle que nous ne connaissions pas. Il n’y a pas de virgule entre le verbe
et son complément direct.

EXERCICE 3
1. Dès l’aube, avant même de se lever, Isabelle sent un vertige s’emparer d’elle. Il
n’y a pas de virgule entre le groupe sujet et le groupe verbal.
2. Claude et moi étions toujours ensemble : il m’apprenait à monter à cheval, et je l’ai-
dais à faire ses devoirs. Il n’y a pas de virgule entre le groupe sujet et le groupe verbal.
3. Elle s’était assise sur le sable et elle observait le lointain ; soudain, son visage se fit
triste, et elle alla au bar rejoindre les autres. Il n’y a pas de virgule entre le verbe et son com-
plément indirect.
4. Pour la troisième fois, la jeep s’immobilisa : le conducteur expliqua aux passagers
le type de problème mécanique dont il s’agissait. Il n’y a pas de virgule entre le verbe et
son complément indirect.
5. L’ascenseur était actionné par un vieux monsieur qui semblait énergique et vif. Il
n’y a pas de virgule entre le verbe et l’attribut.

Exercice sur l’hyperonymie (réponse en gras)


Il existe dans chacune des cinq listes de mots suivants, relève l’hyperonymie (terme plus gé-
néral) qui recouvre tous les autres. Identifiez-le.
1. Déjeuner – dîner – souper – lunch – repas – goûter – festin – collation – banquet –
pique-nique.
2. Navire – bateau – canoë – voilier – yacht – cargo – chalutier – sous-marin – vaisseau -
frégate.
3. Bague – collier – pendentif – bijou – chaîne – médaille – bracelet – alliance – broche -
anneau.
4. Chemin- route - allée – voie – avenue – artère – boulevard – rue – sentier - passage.

5. Foyer – brasier – calorifère – poêle – cheminée – chaudière – chauffage – radiateur –


four – cuisinière.
Exercices de diction et de prononciation
Lisez ces textes ci-dessous à haute voix

A. Lettres C – K
Kiki la cocotte
Un jour Kiki la cocotte demande à Coco le concasseur de cacao de lui offrir un caraco
kaki avec un col de caracul. Coco le concasseur de cacao voulu bien offrir à Kiki la co-
cotte le caraco kaki mais sans col de caracul. Or vint un coquin qui conquit le cœur de
Kiki la cocotte. Il offrit à Kiki la cocotte le caraco kaki avec le col de caracul ! conclu-
sion : Coco le concasseur de cacao fut cocu.

B. Lettre F
Il était une fois, une marchande de foie
Il était une fois, une marchande de foie qui vendait du foie dans la ville de Foix. Elle se
dit "ma foi, c'est la première fois et la dernière fois que je vend du foie dans la ville de
Foix".

C. Lettre G
Ø Dis-moi gros gras grand grain d'orge, quand te dégros gras grand grain
d'orgeras-tu ?
Ø Je me dégros gras grand grain d'orgerai, quand tous les gros gras grains
d'orge se seront dégros gras grand grain d'orgés.

D. Lettre P
Petit pot de beurre
Ø Petit pot de beurre, quand te dépetit-pot-de-beurreriseras-tu ?
Ø Je me dépetit-pot-de-beurreriserai quand tous les petits pots de beurre se
dépetit-pot-de-beurreriseront.

E. Lettres S – Ch
Madame S est une Suissesse.
Madame S. est une Suissesse. Au sous-sol de sa maison, elle chausse ses souliers secs,
saisit son sac et sort sur le seuil, seule dans le silence du soir. Quand soudain, elle
aperçoit une scène sensationnelle : "Sapristi!". Sous les cent sapins, six cents six sots
sans le sou sucent six cents six sucettes au cassis et six cents six saucisses salées. Sur-
prise, madame S. sursaute, glisse sur le sol moussu, puis s'assied sur ses fesses, stupé-
faite. Quel suspense ! "Mais c'est... bien sûr! Ce sont six cents six petits Suisses sots,
c'est aussi simple que ça! Ce n'est pas sorcier!", soupire madame S. en fronçant les
sourcils. Le soleil disparaît bientôt et madame S., soulagée, va s'allonger sur son som-
mier, sans souci.

Les chaussettes de l'archiduchesse


Les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches, archi-sèches ?

Un chasseur sachant chassé


Un chasseur sachant chasser sans son chien doit savoir chasser avec son chien.

Natacha n'attacha pas son chat...


Natacha n'attacha pas son chat Pacha qui s'échappa, cela fâcha Sacha qui chassa Nata-
cha -
Si la vache...
Si la vache arrache et mâche, sache que çà gâche la mâche -
F. Lettre T
Si mon tonton...
Si mon tonton tond ton tonton, ton tonton tondu sera.

G. Lettres V et B
Vendredi j'ai vu...
Vendredi j'ai vu vingt verres vides sur la page de Vivianne et vingt beaux bérets bor-
deaux sur la page de Bertrand. Samedi, si ça me dit, j'en verrais vingt nouveaux !
Exercice de synthèse de textes (Application) :
Voici deux textes. En suivant la fiche méthodologique élabore leur synthèse.
Consigne :
a) Après une lecture de ces deux textes, indiquez le thème qui leur est commun.
b) Élaborez le plan de rédaction de la synthèse.

Texte 1 :

Les os sont mis en mouvement par les muscles. Ils sont liés entre eux aux articulations.
Les muscles sont constitués par un grand nombre de filaments alignés : ce sont les
fibres musculaires. Par leurs contractions les muscles sont les organes actifs du mou-
vement.
Les muscles qui travaillent ont besoin d'aliments et d'oxygène. Le sang leur apporte les
aliments nécessaires ainsi que l'oxygène dont il s'est chargé dans les poumons.

Texte 2 :

Les os peuvent se placer les uns par rapport aux autres grâce aux articulations. Les
muscles sont formés de fibres musculaires. Ils sont attachés aux os par des tendons. Par
leur contraction, les muscles mettent en mouvement les os sur lesquels ils s'attachent.
Le sang apporte aux muscles les aliments et l'oxygène dont ils ont besoin.
Sujet de synthèse de documents (Application)
CONSIGNE :

A partir des cinq (5) documents ci-dessous, vous élaborerez une note de synthèse sur le problème
du Sida en Afrique.
Vous indiquerez le nombre de mots au bas de votre copie
Document 1

Dimanche 7 Juillet
S’ouvre aujourd’hui à Vancouver la Conférence mondiale sur le sida.
Deux chiffres : dans le monde, depuis le début de l’épidémie, vingt à trente millions de
personnes (sur cinq à six milliards d’êtres humains, soit 0,5 % environ ont été infectées par
le virus mortel. En Afrique noire, quinze millions de personnes, sur 600 millions, ont été
infectées, soit 2,5%. Un taux cinq fois plus élevé que le taux mondial.
L’Afrique noire est donc gravement concernée ; sa jeunesse est frappée et des bébés nais-
sent avec l’implacable virus qui les tuera.
Si le mal frappe, en priorité l’Afrique noire (et l’Asie du Sud-Est), s’il s’y répand plus faci-
lement qu’ailleurs, ce n’est pas seulement que les moyens médicaux et de prévention y
manquent, c’est parce que les Africains ont des règles de vie et des habitudes sexuelles
qui favorisent la propagation de l’épidémie.
Le sida est un agresseur cruel dont l’invasion, commencée il ya plus de quinze ans, sub-
merge peu à peu le continent noir. Il faut le contenir avant de le repousser : il faut accepter
de vivre différemment, de modifier les habitudes de la société.
Il revient aux dirigeants de l’expliquer à leurs peuples, singulièrement à leur jeunesse, de
les appeler à la résistance contre l’envahisseur, et d’organiser cette résistance.
Le sida est une maladie qui se transmet surtout à l’occasion d’un acte sexuel entre une
personne infectée par le virus (souvent à son insu) et une autre qui ne l’est pas (encore). Il
n’est possible de se prémunir que de trois manières : l’abstinence sexuelle, ou la fidélité
absolue, ou le préservatif.
Nos dirigeants politiques, religieux et culturels failliraient à leurs responsabilités :
- s’ils n’entreprenaient, sans plus tarder, d’appeler à l’abstinence et à la fidélité,
- s’ils s’arrangeaient pour que le préservatif soit présent partout, presque gratuit, et
pour que son usage soit expliqué jusqu’à ce qu’il fasse partie des mœurs.
J’ajoute que la maladie est en passe d’être enrayée.
Dans les pays développés, elle le sera sans doute d’ici à la fin du siècle. Soyons sans illu-
sions : le tour des Africains d’être soignés et prémunis ne viendra que beaucoup plus tard.
Raison supplémentaire pour organiser, aujourd’hui, la résistance au virus envahisseur.
BECHIR BEN YAHMED.
Extrait de l’éditorial de Jeune Afrique, juillet 1996.
Document 2
La neuvième Conférence internationale sur le sida en Afrique s’est tenue en décembre
1995. Selon les estimations des experts, à ce jour, 6,3 millions d’Africains sont morts du
sida, soit l’équivalent de la population d’un état européen, la Suisse.
Pour la seule année 1994, il y aurait eu 2 millions de nouveaux cas de sida en Afrique.
La contamination est de plus en plus fréquente chez les jeunes et plus particulièrement
chez les jeunes filles. Dans une ville d’Afrique de l’Est, les taux de séropositivité sont 20
fois plus élevés chez les jeunes filles de 13 à 19 ans que chez les garçons du même âge. Un
grand nombre d’entre elles ont été contaminées entre 13 et 14 ans, alors qu’elles étaient
encore à l’école primaire.
En l’absence du vaccin et d’un traitement efficace de l’infection du virus du sida (HIV), la
prévention constitue le seul moyen contre la diffusion de l’épidémie. Cette prévention doit
commencer très tôt : la moitié des jeunes d’un pays d’Afrique de l’Ouest ont leur première
expérience sexuelle avant 15 ans ; les études à l’école primaire sont interrompues fré-
quemment pour cause de grossesse.
Dans la plupart des familles, un tabou culturel interdit aux parents de parler de sexualité
avec leurs enfants.
Reste donc l’éducation à l’école et ceci dès l’école primaire.
Avant tout, il importe de voir les jeunes tels qu’ils sont et non pas tels que l’on souhaiterait
qu’ils soient.
Une éducation sur le sida et autre MST doit tenir compte de :
- l’âge et la maturité des élèves
- leur comportement (et non tenir compte de leurs seules connaissance).Un très bon
niveau de connaissances sur les modes de transmission peut coexister avec le refus
des règles élémentaires de prudence ;
- Leur environnement. Dans une ville où 20% des adultes sont séropositifs, les ado-
lescents doivent connaître les dangers qui les guettent.
Cette éducation à l’école doit être respectueuse de la culture et des convictions religieuses
de chacun. Elle ne doit pas se limiter à une propagande simpliste pour le « tout préserva-
tif » qui soulève l’hostilité des parents et heurte la sensibilité des jeunes. Elle doit situer la
relation sexuelle dans un contexte de relation affective et de vie familiale.

« Notes pédagogiques » in Johanne, Fatima, Grégoire et les autres… les


années sida, collection « L’Enfant pour l’Enfant » Edicef, 1996.
Document 4

S comme SAVOIR
Les deux tiers des personnes infectées par le virus de sida dans le monde se trouvent en Afrique.
Des risques forts pour les jeunes
Sur les 33 millions de personnes atteintes, plus d’un tiers sont des jeunes entre 10 et 24 ans.
5 nouvelles infections surviennent chez les jeunes chaque minute dans le monde !
Chaque jour, parmi les 16 000 personnes touchées par le virus, 7 000 sont des jeunes (ce qui
représente environ 2,6 millions de nouvelles infections par an dont 1,7 million en Afrique).
Des risques encore plus forts pour les filles
En Afrique, au moins la moitié des personnes qui vivent avec le VIH sont des femmes. Chez les
15 à 19 ans, les taux sont dramatiques : au Kenya et en
Zambie, par exemple, 15 à 23% de cas chez les filles contre 3 à 4 % chez les garçons.
Trop de gens ignorants
9 personnes séropositives sur 10 ignorent qu’elles sont contaminées et ne le découvrent qu’à un
stade avancé de l’infection, lorsque la maladie apparaît.
Avant cela, l’infection peut rester invisible très longtemps. Le plus fou c’est donc que l’on peut
faire courir des risques aux autres sans le savoir, à celle ou celui que l’on aime par exemple.

« Dossier spécial SIDA » Planète jeunes, décembre 99-janvier 2000


LA LETTRE

PRESENTATION DE LA LETTRE
EXEMPLE DE PRESENTATION DE LA LETTRE ADMINISTRATIVE
A FORME PERSONNELLE

WET/FD Nom du pays


Timbre Devise

N° d’enregistrement suivi Lieu et Date


du sigle du service

Fonction ou qualité de l’expéditeur

A
Prénom(s), Nom /adresse ou qualité du destina-
taire

Objet : formulation

Référence :

Pièces jointes :

Formule d’appel (1)

Traitement pour certaines personnalités

Formule de politesse (2)


Signature

Ampliation : Copies conformes à l’original, Prénoms et Nom


adressées à des services différents
du signataire
Tout élément d’identification supplé-
mentaire
Exercice de rédaction administrative : la lettre
En vous servant des modèles de présentation de lettre, adressez une correspondance
à votre Directeur de l’Administration et des Finances pour solliciter votre kit matériel
de protection afin de vous rendre sur un chantier BTP.

La formule de politesse
Utilisée uniquement dans la lettre en forme personnelle.

Ton Liste des formules Commentaires éventuels


Très déférent Je vous prie d'agréer, M..., mes sentiments res- Agréer : employé avec salutations
pectueux et dévoués. ou sentiments.
•Je vous prie de croire, M..., à l'expression de Expression : employé avec les senti-
mes sentiments respectueux. ments mais jamais avec les salutations.
•Je vous prie de croire, M..., à l'expression de
mes sentiments les plus dévoués. Formule surtout utilisée en situation très
administrative.
•Veuillez agréer, M..., l'assurance de ma parfaite
Formule également très administrative
considération. employée pour s'adresser à des per-
•Je vous prie d'agréer, M..., l'hommage de mon sonnes hiérarchiquement haut placées.
respectueux dévouement. Formule très déférente pour
•Je vous prie d'agréer, M..., les assurances de s'adresser à une femme.
ma haute considération.
•Veuillez agréer, Madame, l'hommage de mon
respect.
Neutre Je vous prie d'agréer, M..., mes salutations dis- Formule, peut-être, la plus courante
tinguées. NB1 : une femme doit éviter de présen-
•Je vous prie de recevoir, M..., mes salutations ter ses sentiments à un homme.
distinguées. "L'assurance" : moins déférent
Plus •Veuillez agréer, M..., l'expression de mes senti- que "les assurances".
Aimable
ments distingués.
•Je vous prie de croire, M..., à l'expression de ma
considération distinguée.
•Je vous prie de croire, M..., à l'assurance de
mes sentiments distingués.
•Veuillez agréer, M..., mes salutations distin-
guées.
Sec •Je vous adresse, M..., mes salutations distin-
guées.
Irrité •Agréez, M..., mes salutations distinguées.
Amical et très Veuillez agréer mes meilleurs sentiments.
amical •Salutations distinguées.
(messages •Sincères salutations.
courts )
•Bien cordialement.
•Amicalement vôtre.

NB1 : un homme n'adresse jamais ses sentiments à une femme, à moins qu'ils ne soient « respectueux »,
mais présente :
⇒à une dame (mariée, veuve, divorcée) : ses hommages,
⇒à une jeune fille, à une femme célibataire : son respect,
⇒à une célibataire âgée : l'hommage de son (profond) respect.

95
Exemple d’une lettre à forme personnelle

WET/FD

MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE BURKINA FASO


ET DE LA DECENTRALISATION Unité – Progrès - Justice
-------------------
CABINET

Ouagadougou le 09 juillet 1994

N°1994 307 /MATD/CAB LE MINISTRE

A
Son Excellence
Monsieur l’Ambassadeur
des Etats-Unis d’Amérique
au Burkina Faso

OUAGADOUGOU

OBJET : remerciements.

Excellence Monsieur l’Ambassadeur,

J’ai l’honneur d’accuser réception de votre lettre en date du 30 juin 1994, par laquelle vous
m’adressez vos vives félicitations à l’occasion de ma nomination au poste de Ministre de l’Admi-
nistration Territoriale.

En retour, je vous prie de recevoir mes remerciements les plus sincères pour cette grande
marque d’estime. Soyez assuré, Excellence Monsieur l’Ambassadeur de mon entière disponibilité à
toujours œuvrer pour l’élargissement et le renforcement des relations cordiales déjà existantes entre
mon Département et l’Ambassade des Etats Unis à Ouagadougou.

Veuillez croire, Excellence Monsieur l’Ambassadeur, en l’assurance de ma très haute con-


sidération.

Sambo BOENA/-

96
Exercices :
Exercice de rédaction de la lettre
En vous servant des modèles de présentation de lettre, et devant vous rendre sur le
lieu du travail, adressez une correspondance à votre Chef de chantier pour solliciter
votre kit matériel de protection.

La demande d’emploi et la lettre de motivation

Dans une correspondance adressée à l’entreprise Jules-construction SA qui évolue en


travaux publics et bâtiments, présentez votre demande d’emploi au poste de suivi
des travaux en votre qualité d’agent technique. Vous y joindrez votre lettre de moti-
vation.
Rédaction du C.V.
L’Entreprise Sol Confort et Décor recrute des Techniciens Supérieurs pour ses chan-
tiers. L’examen des candidatures se fait sur la base du curriculum vitae. Rédigez votre
CV pour accompagner la lettre de demande d’embauche.

97
Exercice de rédaction administrative : la lettre
En vous servant des modèles de présentation de lettre, adressez une correspondance
à votre Directeur de l’Administration et des Finances pour solliciter votre kit matériel
de protection afin de vous rendre sur un chantier BTP.

La formule de politesse
Utilisée uniquement dans la lettre en forme personnelle.

Ton Liste des formules Commentaires éventuels


Très déférent Je vous prie d'agréer, M..., mes sentiments res- Agréer : employé avec salutations
pectueux et dévoués. ou sentiments.
•Je vous prie de croire, M..., à l'expression de Expression : employé avec les senti-
mes sentiments respectueux. ments mais jamais avec les salutations.
•Je vous prie de croire, M..., à l'expression de
mes sentiments les plus dévoués. Formule surtout utilisée en situation
très administrative.
•Veuillez agréer, M..., l'assurance de ma parfaite
Formule également très administrative
considération. employée pour s'adresser à des per-
•Je vous prie d'agréer, M..., l'hommage de mon sonnes hiérarchiquement haut placées.
respectueux dévouement. Formule très déférente pour
•Je vous prie d'agréer, M..., les assurances de s'adresser à une femme.
ma haute considération.
•Veuillez agréer, Madame, l'hommage de mon
respect.
Neutre Je vous prie d'agréer, M..., mes salutations dis- Formule, peut-être, la plus courante
tinguées. NB1 : une femme doit éviter de
•Je vous prie de recevoir, M..., mes salutations présenter ses sentiments à un
distinguées. homme.
Plus •Veuillez agréer, M..., l'expression de mes "L'assurance" : moins déférent
Aimable que "les assurances".
sentiments distingués.
•Je vous prie de croire, M..., à l'expression de ma
considération distinguée.
•Je vous prie de croire, M..., à l'assurance de
mes sentiments distingués.
•Veuillez agréer, M..., mes salutations
distinguées.
Sec •Je vous adresse, M..., mes salutations
distinguées.
Irrité •Agréez, M..., mes salutations distinguées.
Amical et Veuillez agréer mes meilleurs sentiments.
très amical •Salutations distinguées.
(messages •Sincères salutations.
courts)
•Bien cordialement.
•Amicalement vôtre.

NB1 : un homme n'adresse jamais ses sentiments à une femme, à moins qu'ils ne soient «respectueux»,
mais présente :
⇒à une dame (mariée, veuve, divorcée) : ses hommages,
⇒à une jeune fille, à une femme célibataire: son respect,
⇒à une célibataire âgée: l'hommage de son (profond) respect.

98
Modèle de CV à titre indicatif (Candidat sans expérience)
I- ETAT CIVIL

Nom: DOSSOU
Prénoms: Kouamé
Date et lieu de Naissance: 09/03/1987 à Ouagadougou
Nationalité: Burkinabé
Statut matrimonial: marié ;deux (02) enfants
Cellulaire : +226 61 76 14 04
+ 226 72 42 43 01
02 BP 5346 Ouaga 02
dossoukouame87@hotmail.com

II- CURSUS SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE

1- CURSUS SCOLAIRE

Année Etudes Etablissement Lieu SANCTION


fréquenté
2005-2010 Études secondaire Complexe Scolaire Ouagadougou BAC D avec mention
deuxième cycle Privé Saint Valentin Passable

2000-2005 Etudes secondaires Complexe Scolaire Ouagadougou BEPC


premier cycle Privé Saint Valentin

1993-2000 Etudes primaires Ecole primaire Ouagadougou CEP


mixte OUBRI

2- CURSUS UNIVERSITAIRE

Année Etudes Institut fréquenté Lieu SANCTION


2012-2014 2ème année Faculté Sciences Exactes Université Jo- DEUG 2
et Appliquées / Physique seph Ki-Zerbo
et Chimie Ouagadougou
2010-2012 1ère année Faculté Sciences Exactes Université Jo- DEUG 1
et Appliquées / Physique seph Ki-Zerbo
et Chimie Ouagadougou

III- EXPERIENCES PROFESSIONNELLES

Année Formation/ Service Localité SANCTION


Fonction

99
Août 2017 Fin de stage Ecole Nationale de Ouagadougou D. T. S. en Santé
Santé animale Animale

Juillet 2015 Stage Ecole Nationale de Ouagadougou _


Santé animale

2013 - 2016 - Surveillant au Lycée Sinsinné - Kom- -


privé Mitibkèta bissiri

IV- CONNAISSANCE EN INFORMATIQUE

Maîtrise de WORD, EXCEL, POWER POINT, ACCES et Internet

V- CONNAISSANCE EN LANGUES

LANGUES NIVEAU

ECRIT PARLE

Anglais Passable Passable


Français Bien Bien
Moore Néant Bien
Ashanti néant Bien

VI- DIVERS

- Titulaire du permis de conduire C avec une maîtrise de la conduite


- Loisirs : Footing, nature, cuisine
- Idéaux : travail, discipline, rigueur, honnêteté et tolérance

ATTESTATION
Je soussigné DOSOU Kouamé, certifie sur l’honneur, que les renseignements ci-dessus rendent
fidèlement et honnêtement compte de ma situation, de mes qualifications et de mon expérience.

Fait à Ouagadougou, le 18 novembre 2017

100

Vous aimerez peut-être aussi