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01 BP 4843 OUAGADOUGOU 01
Objectifs du cours 2
PREREQUIS 3
Définition et généralités
PREMIERE PARTIE : L’EXPRESSION ECRITE 5
1. LES TECHNIQUES DE LA PRISE DE NOTE 5
a) Objectifs
b) Définition et situation
c) Opérations de la prise de note 6
d) Impératifs d’ordre matériel 8
2. LA COMMUNICATION ECRITE 10
a) La langue française
b) Grammaire et style
c) Classe des mots
d) La phrase
e) La structure de la phrase
3. L’ORTHOGRAPHE 13
a) La ponctuation
· Définition
· Caractéristiques
b) L’expression des relations logiques 20
· Définition générale
· Les types d’expressions
4. LA GRAMMAIRE 21
a) La composition d’une phrase
b) La composition nominale
c) La composition verbale
d) Les groupes constituants
· le groupe sujet (GS)
· le groupe nominal (GN)
· le groupe verbal (GV)
5. LES ACCORDS 22
a) L’accord du verbe
b) La conjugaison
c) Les participes passés
d) Cas particuliers
6. LE VERBE 24
a) Définition
b) Les trois groupes de verbes
c) Les temps et modes
7. LEXIQUE OU VOCABULAIRE 26
a) Les synonymes
b) Les antonymes
c) Les homonymes
d) Les paronymes
e) Nota Bene : Faites attention
8. LA SYNTHESE 27
a) Définition de la cohérence textuelle
b) Des principes du bien écrire
c) Principe de la logique
d) Principe de la clarté i.
e) Principe de la concision
f) Principe de la simplicité
g) Principe d’adaptation
h) Principe de la bienséance (courtoisie)
i) Des règles du bien écrire
j) La règle de la forme
k) La règle de présentation
l) La règle de lisibilité
Objectif général
v Etablir une communication professionnelle en maîtrisant les techniques de
base de la communication écrite et de la communication orale.
Objectifs spécifiques
A la fin du cours, l’étudiant doit être capable de :
DEFINITIONS ET GENERALITES
LE CONTEXTE DU MOMENT
Suivant :
LA COMMUNICATION ET LES REGISTRES DE LANGUE
Chacun doit mettre au point sa propre prise de notes. Une prise de notes est person-
nelle.
Chacun prend des notes en fonction de ses connaissances et de ses lacunes, c’est pour-
quoi il est délicat d’exploiter les notes de son voisin, même si elles sont très lisibles.
Définition et situation :
Prendre des notes, c’est :
§ savoir sélectionner (trier) l'essentiel de l'information reçue avec rapidité,
§ organiser sa page de notes et présenter celle-ci de façon à pouvoir la réutiliser
pour réviser.
§ En somme, Prendre des notes, c'est « économiser», c'est « inventer ».
L’invention doit être active quand on apprend à prendre des notes car ces notes n'ont
qu'un destinataire : l’apprenant lui-même.
Celui-ci libère son génie créateur (avait dit un homme politique) avec des moyens lui
permettant d'économiser au mieux le temps nécessaire à l'écriture.
Pour ce faire, il recourt à divers procédés, parmi lesquels :
a) des signes
b) des abréviations
c) la suppression de mots
d) la présentation ordonnée
e) la nominalisation
f) L’enregistrement
OPERATIONS DE LA PRISE DE NOTES
Des signes
Des abréviations
L’apprenant peut aussi remplacer des mots par des "raccourcis", quand on n'a pas de
signes disponibles.
Chaque matière utilise ses propres abréviations conventionnelles, il est bon de les
connaître. Comme pour les signes, ce sont des pistes d'invention :
ü des abréviations usuelles :
bcp. : beaucoup ; càd : c’est-à-dire ; cf : se reporter à ; ĉ: comme ; Ct : comment ; Ccl
: conclusion ; cpdt. : cependant ; déf : définition ; ds : dans ; ex : exemple ; exo : exer-
cice ; ê : être ; gd : grand ; h : homme ; id : idem ; intro : introduction ; m : même : ms
: mais ; nb : nombre ; nf : neuf ; pb : problème ; pdt : pendant ; p ou pp : page(s) ; qd :
quand ; qq : quelques ; qqch : quelque chose ; ss : sans ; sté : société ; tt : tout ; vs :
opposé à (anglais versus) ; vx : vieux ; W : travail ;
ü des abréviations personnelles :
ext : extérieur / externe ; gvnt. : Gouvernement ; in : dans (anglais) ; lgtps. : long-
temps; prod. : produit / production ; tjs. : toujours; vivt. : vivement ; ; etc.
ü des lettres mises en exposant pour abréger la fin d’un mot :
n
: -tion (révn : révolution) ; q : -ique (poétq : poétique) ; t : -ment (dévt : développe-
ment)
ü des lettres grecques.
« La parole s’envole, mais l’écrit reste » disait le sage Ahmadou Hampâté BAH. L’Etudiant
appelé à suivre un cours, se doit de prendre des notes.
Pour une prise de note maximalisée, il lui faut prévoir au moins deux stylos-billes de
couleurs différentes ; un calepin ou bloc de papier à couverture cartonnée rabattable
qui lui servira de support s’il n'a pas de table pour écrire, de dater et numéroter les
pages.
De plus, des impératifs s’imposent à lui et de ce fait, il doit :
• Se préparer en amont. ...
• Choisir l'outil qui lui va. ...
• Opter pour la méthode linéaire si la situation se présente ;
• Opter pour la méthode non-linéaire. ...
LA LANGUE FRANÇAISE
La langue est un outil dont on se sert pour communiquer quelque chose à quelqu'un,
dans une certaine situation. Parler et écrire servent à communiquer, à raconter des
histoires et à transmettre des messages clairs. l est important de bien faire la différence
entre : la langue orale et la langue écrite :
La langue orale : on dit que c'est une langue en situation, car on s'en sert à un moment
donné et en des lieux précis, connus des personnes qui communiquent. On se soucie
peu de la grammaire, de l'orthographe ou du découpage de la phrase. Pourquoi ? En
fait à l'oral, on joint souvent le geste à la parole.
Quant à la langue écrite, nous ne sommes plus en situation. Pour comprendre une
phrase en langue écrite, il faut plus d'informations pour éviter les confusions. C'est à
ce moment-là, que nous avons besoin de la grammaire, de l'orthographe, de la ponc-
tuation et du découpage dans une phrase.
GRAMMAIRE ET STYLE
En rappel, la grammaire est l’étude de l’ensemble des règles à suivre pour parler et
écrire correctement une langue.
Le style peut être défini comme une manière d'utiliser les moyens d'expression du
langage.
Le style renferme l’ensemble des moyens d’expression (vocabulaire, images, tours
de phrase, rythme) qui traduisent de façon originale les pensées, les sentiments,
toute la personnalité d’un auteur. En somme, c’est la manière d’écrire ou de parler
très personnelle.
La classe des mots
En français, les mots sont répartis en 9 classes :
Cinq (5) classes de mots variables : déterminants (articles, adjectifs (possessifs, dé-
monstratifs, indéfinis, interrogatifs) ; noms ; pronoms (personnels, possessifs ; dé-
monstratifs, indéfinis, interrogatifs) ; adjectifs (qualificatifs, indéfinis) ; verbes.
Cette section rappelle certaines règles grammaticales élémentaires qui, le plus sou-
vent, sont négligées dans tout écrit.
Nous n’avons pas la prétention d’un retour au 1er cycle des collèges et lycées, mais
d’en évoquer brièvement.
De ce fait nous rappellerons la structuration de la phrase.
La structure d'une phrase peut être plus ou moins complexe. On parle de phrase
simple, composée ou complexe,
Certains termes interviennent dans la phrase pour la rendre plus vivace, élégante et
expressive. Ils établissent des liens logiques entre les phrases et les idées.
LA PHRASE
Une phrase est un ensemble de mots ordonnés qui possède un sens. Une phrase
commence par une majuscule et se termine par un point ( ! ? .).
On peut étudier une phrase selon :
§ sa structure (simple, composée ou complexe),
§ son type (déclaratif, interrogatif, exclamatif ou impératif),
§ sa forme (affirmative ou négative),
§ sa voix (active ou passive).
1. La phrase déclarative : sert pour exprimer une action vraie, fausse, supposée, af-
firmée ou niée. Elle peut être active ou négative.
2. La phrase interrogative : elle sert à questionner. Elle appelle toujours une ré-
ponse OUI ou NON. On parle alors d'interrogation totale. Mais on peut lui ajouter
une négation (interro négative), et alors la réponse appelée est SI ou NON. L'inter-
rogation partielle appelle une autre réponse différente des deux cas précédents :
3. La phrase exclamative sert pour exprimer un sentiment ou une émotion.
4. La phrase impérative sert à ordonner, commander, instruire, imposer
Il est absolu de préciser la règle de la grammaire doit être portée surun triple effort :
a. l’orthographe dite d’accord ou grammaticale ;
b. l’orthographe d’usage ;
c. la conjugaison.
L’ORTHOGRAPHE
A la lecture des deux phrases ci-dessous, quelle analyse dégageons-nous:
v L’enseignant dit: cet élève est hébété.
v L’enseignant, dit cet élève, est hébété.
La ponctuation
De tous les éléments stylistiques, la ponctuation est le plus fréquemment négligée, et
les signes sont souvent employés de manière fantaisiste.
La virgule
La virgule sert à :
- séparer diverses parties analogues d’une même phrase, non réunies par les
conjonctions et, ou, ni ;
- isoler la proposition incise ou incidente ; la proposition incise ou incidente est
celle qui peut être retranchée d’une phrase sans nuire au sens ;
- mettre en relief des mots format répétition ou se trouvant en apposition. une vir-
gule est placée également :
- avant les expressions à savoir, car, entre autres, etc ;
- après certains adverbes ou locutions adverbiales placés au début d’une phrase
ou à l’intérieur de la phrase si on veut insister sur un enchaînement ou sur un arrêt
(ainsi, cependant, etc.).
b) Le point-virgule :
- sépare les parties d’une phrase, dont une au moins est déjà subdivisée par une
virgule, ou des propositions de même nature qui sont relativement longues ;
- employé dans les énumérations
c) Les deux points :
- introduisent une citation, une explication ou une énumération ;
- ne sont jamais employés à la suite de l’expression « en effet ».
Les parenthèses ou les crochets
Les parenthèses, les crochets servent à intercaler ou isoler une indication particulière
dans la phrase : « Le nouveau code d’investissement (v. art. 5) est particulièrement
favorable aux investisseurs. »
Les guillemets
Les guillemets servent à :
Le tiret
Le tiret est plus long que le trait d’union. Il sert à :
- Isoler un mot une partie de phrase pour amener une explication, un exemple ou
une réflexion ;
- Lier deux millésimes (millénaires) non consécutifs.
La barre oblique
Elle est utilisée :
- Dans le cas d’une période de deux années consécutives, il est fait usage de la
barre oblique ;
- Pour marquer un rapport ou pour séparer les parties en litige (affaires de con-
currence ou de justice).
L’astérisque
Il indique un renvoi, souvent un appel de note en bas de page.
Les coupures
La coupure des mots intervient à la fin de la ligne. Elle ralentit la lecture. Il est recom-
mandé de ne pas utiliser les coupures sur plus de trois lignes consécutives
Le trait d’union
· Le trait d’union sert à unir les éléments de certains mots composés et les syllabes
d’un mot divisé en fin de ligne. Il s’emploie sans espace ni avant ni après : « Après-
midi ; plain-pied ; grand-père ; pied-à terre ».
· Dans les verbes à la troisième personne comportant un t euphonique, on sépare
avant cette lettre : « Aime-/t-il ; rêve-/t-elle ; finira-/t-on »
· Les noms des rues et d’institutions composés d’un prénom et d’un nom prennent le
trait d’union : « Maison de l’enfance André-Dupond ; Lycée Philippe-Zinda-Ka-
boré »
· Les composants d’un nombre inférieur à cent sont liés soit par le trait d’union, soit
par la conjonction « et » devant un et onze, à l’exception de quatre-vingt-un et
quatre-vingt-onze.
Les noms de peuples et de races prennent la majuscule, mais employés comme adjec-
tifs ces noms prennent une minuscule.
Fêtes religieuses et nationales
b) L’utilisation de la minuscule
La minuscule est utilisée dans les cas suivants :
Titres ou qualités suivis d’un nom propre de personne
Les dates
Les noms de jours et de mois
Ils s’écrivent en minuscules. L’article « le » s’écrit avant le nom du jour, sans virgule,
sauf si la virgule est mise pour débuter ou clore une incise.
Exemple : le lundi 18 octobre 2021.
« À l'intention de (quelqu'un) » est une locution qui signifie "pour lui, dans le
but de lui être agréable, bénéfique"
Autant - au temps
" Au temps pour moi", ce vocabulaire militaire –qui signifiait que les crosses des
fusils ne claquaient pas à l'unisson au creux de la paume des soldats ne concor-
dait pas avec la cadence des pas. Il fallait alors refaire la manœuvre pour qu'elle
soit parfaite.
Depuis cette expression est passée dans le langage courant et ne concerne plus
le milieu militaire. Au sens propre, il signifie ‘reconnaitre son erreur’
L'orthographe correcte est de dire "Au temps pour moi" lorsque l'on admet son
erreur, même si l'adverbe "autant" est aujourd'hui tellement utilisé. Ainsi les
deux orthographes sont admises.
Ces - ses
leur, pronom personnel qui est invariable, remplaçable par notre ou votre.
Ma - m'a
Ne pas confondre l'adjectif possessif ma, et m'a, qui est le verbe avoir conjugué
:
Ma est un adjectif possessif employé à la première personne du singulier. ma,
ta, sa, notre, votre, leur...
"M'a", Si on peut dire "m'avait" au lieu de "m'a", il s’agit du verbe avoir.
On - ont
On, sans le "t" est un pronom indéfini. Il définit toujours le sujet de la phrase.
Remplaçable par « il ou elle ». -
Ont, avec le "t" est le verbe avoir conjugué à la troisième personne du pluriel,
du passé composé ou du présente l'indicatif. Remplaçable par « avaient ».
parce que est une conjonction de subordination (locution conjonctive, qui sert
dans une phrase à introduire une subordonnée de cause et répond à la question
: pourquoi ? par ce que est composé de la préposition "par", du pronom "ce" et
de "que" introduisant une proposition relative proposition subordonnée intro-
duite par un pronom relatif : que, qui...-) pour répondre à la question : quoi ?
ex :Il est vraiment déçu par ce qu'il a commandé. (par quoi est-il déçu ?).
LA GRAMMAIRE
RAPPEL : LA COMPOSITION D'UNE PHRASE
La composition nominale
La composition verbale
Elle est construite autour d'un verbe conjugué ou parfois d'un verbe à l'infinitif :
- Le camion s'est garé sur l'aire de stationnement.
- Partir si tard n'est pas prudent.
Les groupes constituants : une phrase simple est constituée d'un groupe sujet et
d'un groupe verbal:
- Le gros chien grogne. (qui ou quoi fait quoi.)
- Le singe roux mange sa banane.
Au mode impératif, le groupe sujet est effacé, mais toujours présent par la conjugai-
son du verbe.
- Prends ton crayon !
Dans la phrase, il y a aussi des éléments facultatifs qui sont les compléments circons-
tanciels.
Un complément circonstanciel indique les circonstances d'une action, qui exprime la
circonstance de :
Le groupe nominal (GN) est repérable à son nom accompagné ou non d'un adjectif
et/ou d'un déterminant.
- Le singe roux mange sa banane
Le groupe verbal a pour noyau le verbe. Il peut être accompagné d’autres éléments.
A l'intérieur de ce groupe verbal, on retrouve des adjectifs qualificatifs et des
noms communs. Ils font partie de ce qu'on appelle le Complément d'Objet (C.O.).
Le complément d'Objet est Indirect (C.O.I.) quand est rattaché au verbe par une pré-
position. Il répond à la question "à quoi ou à qui ?" : l’infirmier s’adresse à la patiente.
Les accords
L'accord du verbe
Attention :
Le participe passé employé seul est considéré comme un adjectif qualificatif épithète
et s'accorde en genre) et en nombre avec le nom auquel il se rapporte.
Le participe passé employé avec le verbe "avoir" ne s'accorde pas avec le sujet.
Cependant, il existe un cas où le participe passé s'accorde en genre et en nombre
avec le Complément d'Objet Direct (C.O.D) quand celui-ci est placé avant le parti-
cipe passé. Ex : On a aperçu les fuyards = on les a aperçus.
Cas particuliers :
- Participe passé avec avoir et suivi d'un verbe à l'infinitif : il s'accorde si le C.O.D.
est placé avant et qu'il fait l'action du verbe à l'infinitif.
Exemple : la cantatrice que j’ai entendue chanter (la cantatrice est le sujet de l’infi-
nitif chanter).
- Participe passé précédé de en : il est invariable (des livres, j’en ai lu beaucoup)
sauf si "en" a un C.O.D. et qu'il est placé avant lui.
Exemple : ce film est riche, je ne te dis pas les enseignements que j’en ai tirés. Ici,
le COD est que.
- Participe passé des verbes employés à la forme impersonnelle reste invariable.
Exemple : les deux jours qu’il a plu. {(qu’) est mis pour jours. Alors CC de temps de
a plu}
Le verbe
La conjugaison d’un verbe c’est l’ensemble des formes qu’on peut lui donner, selon le
sujet, selon le moment (présent- passé- futur), selon la façon dont on considère ce qu’il
exprime (mode).
a) Le verbe est un mot qui exprime une action faite ou supportée par le sujet :
Ex : L’homme soulève le sac –> action faite
Le sac est soulevé -> action subie ou qui indique l’état, la manière d’être
du sujet.
Ex : Le sac est lourd (état)
L’homme semble fatigue (manière d’être)
c) Un auxiliaire est un verbe qui se combine à un verbe principal pour constituer ainsi
un temps composé. Il ajoute divers traits grammaticaux au verbe principal, dont
les plus fréquents sont la personne, le temps, l'aspect, la voix, le mode.
En français, il en existe deux de base: être et avoir suivis du verbe au participe passé.
Ils sont utilisés pour conjuguer certains temps du passé et la voix passive.
Les verbes de la langue française sont classées en trois groupes. On trouve donc
:
Le 1er groupe : Il contient tous les verbes dont l'infinitif se termine par -
er : jouer, parler, chanter, manger... sauf aller.
Le 3ème groupe renferme tous les verbes dont l'infinitif se termine par -
ir, -oir et -re : mentir, savoir, rendre... et qui ne sont ni du premier ni du
deuxième groupe.
Le mode : sert à exprimer comment est l'action du verbe qu'on emploie dans le
temps. On dénombre quatre.
Le mode indicatif
Le mode subjonctif
Le mode conditionnel
Il sert à exprimer une action qui dépend d'une condition directe ou indi-
recte, et on peut situer cette action dans le présent ou le passé :
Le mode impératif
Les homonymes sont des mots qui s'écrivent ou se prononcent de la même manière,
mais dont le sens est différent. On rencontre des homophones (même son, mais pas
de même graphie) et des homographes (même écriture et même prononciation).
Les paronymes ce sont deux mots qui se ressemblent sensiblement par la pronon-
ciation ou par l'écriture et dont on peut facilement les confondre sur le sens.
Faites attention :
v Aux barbarismes (les écarts) (latin : barbarisme) et solécismes (construction
incorrecte);
v Aux constructions erronées ou malhabiles :
v A l’adjectif, épithète en particulier : son antéposition change parfois le
sens ;
v Aux temps grammaticaux :
v Le présent : temps de l’action et de l’action certaine, qui exprime aussi une
vérité de tous les temps, une action habituelle, un futur proche, le présent
historique de narration ;
v L’imparfait, qui exprime l’action déjà accomplie, une durée longue ou avec
une répétition quotidienne, une action inachevée quand une autre se produit,
quelque chose d’habituel ;
v Le passé simple : l’action se situe dans le passé mais dure peu.
LA REGLE DU STYLE
La rhétorique consiste à instruire, plaire, émouvoir.
C’est l’art de peindre la pensée par tous les moyens que peut fournir la langue (beauté
du style).
Le style se construit, se travaille, s’acquiert. Il exige de la discipline et de l’entraîne-
ment (lire, relire, corriger, remanier, alléger, élaguer, peaufiner, ciseler).
Y parvenir exige l’application des principes et le suivi de règles développées dans les
principes et règles du bien écrire.
LA SYNTHESE
Définition de la cohérence textuelle
La cohérence est l’harmonie entre les divers éléments d’un ensemble, elle est la soli-
darité qui se manifeste entre des personnes très proches ; elle s’exprime des prin-
cipes tels :
Le principe de la logique
Il s’agit d’ordonner ses idées, de mettre chacune à la place qu’elle doit logiquement
occuper dans la phrase.
De ce fait, pour être intelligible, il faut :
- Suivre de préférence l’ordre logique d’exposition ;
- Adopter aussi un plan explicatif en répondant aux questions essentielles sui-
vantes :
Qui est coupable ? De quel crime ? A quel moment Où l’a- t- on De quelle ma- Pour quelles
l’a- t- on commis? commis nière ? raisons ?
Par quels
moyens ?
Avec quels
complices ?
Le principe de la clarté
Le principe d’adaptation
Le style doit être le mieux approprié au sujet traité, le plus adapté aux circonstances et
aux évènements.
Le fond et la forme doivent y être au diapason :
- Un ton simple pour un sujet ordinaire ;
- Un ton grave, noble, élégant, lorsque le thème, le lieu où l’interlocuteur (niveaux
ou registre de langue). C’est également écrire avec les mots d’aujourd’hui.
Le fonctionnaire a le droit de penser ce qu’il veut, mais pas de le dire, encore moins
l’écrire.
La règle de la forme
Bien présenté et bien rédigé, un écrit de synthèse facilite les échanges, économise le
temps de celui qui l’écrit et de celui qui le reçoit.
La présentation d’un message compte aussi bien que son contenu. Sa forme importe
autant que le fond. On peut citer par exemple les discours de Son Excellence, Mon-
sieur le Premier Ministre à l’Assemblée nationale.
La règle de présentation
Une bonne présentation (texte bien mis en page, aéré, centré, découpé en autant
d’aliénés que de paragraphes) donne envie de lire et permet d’appréhender l’écrit
du premier coup d’œil.
La règle de lisibilité
La lisibilité est l’ensemble des préceptes qui rendent la lecture compréhensible du
premier coup.
Elle met en œuvre les principes de clarté, de simplicité et de concision.
Un écrit est d’autant plus lisible qu’il respecte les treize (13) commandements suivants.
1. A texte court, phrase courte.
2. A phrase courte, mots courts.
3. A énoncés courts, incises limitées.
4. Peu d’adverbes en « ment ».
5. Des mots concrets plutôt.
6. A pensée précise, mots exacts.
7. Pas de confusion de termes.
8. Ni trop (les répétitions à répétition).
9. Ni trop peu : le style télégraphique.
10. Ni creux ni verbeux (la mauvaise rhétorique).
11. Pas trop de sigles.
12. Foin de franglais (termes anglicisme, américanisme, canadianisme)
13. Moins de formes négatives ou impersonnelles.
- Fait apparaître ce qui « cloche » : les mots qui manquent, les mauvaises tour-
nures, les phrases trop longues, les énonces obscures, les répétitions, les ponc-
tuations défaillantes.
5. Se corriger et corriger
« Je n’aurai jamais cru qu’un point à la place d’une virgule pût empêcher un homme rai-
sonnable de dormir pendant trois nuits. » (Alfred de Musset)
La relecture doit former une seconde nature. Il faut laisser le texte dormir, l’oublier
quelque temps pour le relire autrement, chasser la redondance, ne garder que les mots
pleins, riches de significations et porteurs d’informations, supprimer les mots vides,
vides de sens et de messages, et retoucher jusqu’à la formulation parfaite.
6. Copier, recopier
« Je les lis ; quand je les aurais lus, je les relirai ; quand je les aurais relus, je les reco-
pierai. » (Jean Giraudoux)
La synthèse de texte n’est pas un résumé ou un commentaire de textes avec des références
et des opinions personnelles.
Intérêt :
Rédiger une note de synthèse pour sa hiérarchie ou pour des collaborateurs est un
exercice fréquent en milieu professionnel. Savoir la rédiger est donc un atout qui peut
vous faire gagner du temps et de l’énergie !
A. L'étude du dossier
Elle débute par l'analyse du sujet. Ensuite le survol du dossier où il faut nécessairement
prendre en compte les titres, sous-titres, résumés d'articles (ou chapeaux), ainsi que
les passages mis en relief (qu'ils soient encadrés, en gras, en italique ou soulignés). Il
faut parvenir à :
L'étude du dossier se poursuit par une analyse plus approfondie des textes au cours de
laquelle il est nécessaire de se poser à nouveau les questions : où ? - quand ? - comment
? - pourquoi ? qui permettront d’extraire les idées secondaires.
Cette étude est sélective : les passages ou documents n'ayant pas de rapport avec le
sujet ou le thème sont ignorés. Il faut procéder paragraphe par paragraphe et veiller à
faire la part entre l'essentiel et les éléments secondaires.
L'étude du dossier conduit à un relevé d'idées qui sera utilisé plus tard pour établir le
plan de la note de synthèse.
B. Le relevé d'idées
En conclusion à la seconde qui est plus rapide, doit aboutir à relever dans l’ensemble
des documents :
- L’identité
- L’opposition
- La contradiction
- La complémentarité des idées forces du dossier
Question 1
Question 2
Question 3
On peut aussi utiliser des feuilles de brouillon séparées. Il faut alors numéroter ces
feuilles.
Quelle que soit la méthode utilisée, il faut repérer les idées principales dans chaque
texte ‘primaire’ se rapportant au problème général de la synthèse en soulignant dans
le texte les expressions essentielles. (Attention, il faut souligner avec prudence, les
documents risquent vite de devenir illisibles car trop surchargés).
Il faut reformuler dans l’immédiat chaque idée qui parait essentielle en gardant en mé-
moire que la synthèse n’est pas une juxtaposition de ‘copier-coller’.
Il faut prendre en compte les documents ‘secondaires’ c’est-à-dire (les illustrations, ta-
bleaux de statistiques, graphiques…) pour en retenir ce qui se rattache à la probléma-
tique.
Dans tous les cas, il faut s’attacher en priorité au contenu des documents : les re-
marques concernant le style et la tonalité d’un document sont inutiles car ne s’agit pas
d’une explication littéraire.
v les idées peuvent se renforcer : on peut retrouver la même idée dans deux do-
cuments différents (ce qui lui donne de la force) ; on peut ainsi trouver dans le
document 3 un exemple qui corrobore (confirme) l’idée contenue dans le docu-
ment 2.
v les idées peuvent s’opposer : l’opposition peut être totale (ce qui permet de
montrer dans la synthèse que deux courants existent) ; l’opposition peut être par-
tielle (on pourra chercher à voir quels sont les points d’accord et les points de
désaccord).
Le titre
Le rédacteur doit donner un titre à sa synthèse. Il est attendu de ce titre qu'il soit in-
formatif et précis. En effet, son rôle n'est pas d'inciter le lecteur à lire le reste du do-
cument mais d'indiquer le plus clairement possible le thème abordé.
Autrement dit, le titre ne doit pas être ‘accrocheur’ (à la façon de certains titres d’ar-
ticles de presse) mais qu’il doit être purement descriptif et résumer le thème principal
des documents.
La rédaction
A la différence de la contraction de texte ou de la dissertation, la forme de la synthèse
est totalement libre. Il n'est pas demandé de respecter la structure des documents pro-
posés.
La rédaction doit être simple, claire et concise. La synthèse comporte une introduc-
tion, un développement et une conclusion.
Ø L’introduction : On peut partir d’une caractéristique générale (contexte du su-
jet) puis présenter rapidement l’ensemble des documents qui font l’objet de
la synthèse en montrant leur nature et leur origine. La problématique générale
définie par l’ensemble des documents doit apparaître clairement dans l’intro-
duction.
Voici, selon ces modes et par ordre alphabétique pour chacun d’entre eux, les
plus répandus, exprimant :
Le libellé du sujet :
Avant de débuter une lecture pertinente des documents, il faut lire attentivement
l'énoncé proposé en début du dossier.
Le plus souvent, il y a un libellé du genre :
1. "Vous ferez une synthèse objective, concise et ordonnée des documents suivants
:"
2. « Après une lecture approfondie des documents proposés, vous devez effectuer
une synthèse de textes structurée d’une page et demie environ ».
Recommandations
1) Nous vous suggérons de commencer par la lecture attentive de l’ensemble des
textes et d’utiliser – pour que votre brouillon soit clair et efficace – la méthode
en colonnes : la colonne par texte.
2) Dans chaque colonne, notez les idées essentielles, les mots-clés.
3) Enfin la mise au propre. Les titres du plan deviennent des phrases de mini-intro-
duction pour chacune des grandes parties. On sépare les différentes parties par
une transition que l’on met en valeur en sautant une ligne avant et après.
4) Vous construirez une synthèse ordonnée et précise qui confronte les idées prin-
cipales contenues dans chaque texte.
5) Votre maîtrise de l’expression écrite (orthographe, syntaxe) et votre aptitude à
employer un vocabulaire précis et adapté font également partie des éléments
d’appréciation.
6) On relit son devoir et on se corrige.
LA LETTRE
Caractéristiques :
1. Pour une bonne transmission du message par lettre, il faut:
a) la lettre est écrite par un rédacteur (destinateur) et destinée à un récepteur
(destinataire) ;
b) elle implique une situation de communication ;
c) un niveau de langue adapté au destinataire ;
d) un respect des codes précis de la lettre: belle présentation, claire et
agréable ; respect de certaines règles pour la mise en page ; une formule
d’appel ; une formule finale ; une phrase d’introduction ; éviter d’écrire
dans les marges transversales ; la signature.
2. La spécificité de l’administration ainsi que ses procédures ont profondément mar-
qué ses échanges de courrier en lui donnant un style spécifique qui le distingue des
autres types de lettre.
La lettre administrative se diffère par le style et le genre littéraire.
Ainsi l’administration emploie des expressions et des formules propres à elle et revêt
plusieurs caractéristiques qui sont :
Particularités :
Pour rédiger correctement une lettre administrative, il faut d’abord bien définir ce
qu'on souhaite demander ou déclarer. Ensuite il faut surtout aller à l'essentiel des élé-
ments à exposer afin d’être compris à coup sûr.
En administration, il faut impérativement constituer des preuves d’actions, et la seule
possibilité c'est de laisser des traces écrites telle la rédaction de la lettre administra-
tive.
Spécificités
Le caractère officiel de l'écrit administratif impose un certain nombre de règles d’où
la spécificité de son style et le choix de son lexique :
Ø La courtoisie : elle doit toujours exister dans les rapports administrateurs-ad-
ministrés (éviter tout jugement de valeur).
Ø L'objectivité : neutralité et impartialité sont les règles de l’écrit administratif.
De ce fait, les réactions personnelles de la part du fonctionnaire n'ont aucune
place dans les documents officiels.
Ø La clarté : l'Administration ayant pour rôle de préparer ou de prendre des dé-
cisions, il faut que l'action soit exprimée avec clarté pour être comprise de son
destinataire.
Ø La logique démonstrative : l'écrit doit être construit comme une démonstra-
tion.
Ø La responsabilité : le rédacteur écrit au nom de l'autorité publique qui emploie
le je, marque de la responsabilité assumée.
Présentation
Au cours de la rédaction, la lettre s’organise en cinq parties comme suit :
1. L’entête : il doit comporter vos coordonnées et celles de votre destinataire, et
l'objet.
2. La formule d’appel
3. L'introduction : exposez votre situation en une phrase maximum. Elle va ame-
ner votre demande, donc ne parlez que de ce qui a un rapport direct avec votre
demande
4. Le développement : écrivez ici votre demande sans rappeler la situation que
vous vivez et que vous avez déjà expliquée dans l'introduction. Vous pouvez
aussi indiquer dans ce paragraphe les pièces que vous joignez à votre demande
si c'est nécessaire.
5. La formule de politesse : employez une formule simple et directe.
Les éléments essentiels de la présentation de la lettre : Ils sont au nombre de 10 ou 11
1. Le timbre ou attache (pays d’origine, Ministère, Direction Technique,)
2. La date (le lieu, la date, le mois, l’année)
3. Les références ou numéro d’enregistrement (numéro, date et initiales)
4. La suscription (destinataire)
5. L’objet (évitez les intitulés : au sujet de…)
6. La(les) référence(s)
7. L’appellation (cas des lettres à forme personnelle)
8. Le corps de la lettre
9. La signature (fonction, la signature proprement dite, le prénom et le nom du si-
gnataire ainsi que le titre honorifique)
10. Les pièces jointes
11. Les ampliations
La signature : Soit le détenteur de l'autorité signe, soit il s'agit d'un autre signataire.
Dans ce dernier cas, plusieurs cas de figure se présentent :
- la signature par délégation : cette mention ne peut être utilisée que lorsque le si-
gnataire possède bien ce pouvoir et uniquement dans les domaines prévus par un ar-
rêté. La délégation peut être donnée pour une durée déterminée ou permanente. La
signature est précédée et suivie des indications de titre et de patronyme de l'intéressé.
N.B. : Le titre ne doit pas apparaître s'il est déjà mentionné dans la suscription.
- la signature par autorisation est le pouvoir donné à une personne de signer une
catégorie de pièces (lettres, bordereaux ...) relevant de son service.
- la signature pour ordre est courante par le fonctionnaire qui signe à la place de son
chef direct, momentanément empêché ou absent.
La lettre en forme personnelle est destinée à une personne n'appartenant pas à l'Ad-
ministration.
Elle peut également être employée entre deux services si on veut insister sur le carac-
tère personnalisé et courtois de la correspondance.
Comme dans la lettre en forme administrative, sont mentionnés :
- le timbre
- le lieu d'origine, la date et le numéro d'enregistrement.
Cependant, elle ne présente ni objet, ni références.
Elle débute par une formule d'appel : Monsieur, Madame, Mademoiselle, et se termine
par une formule de politesse: Veuillez agréer, Monsieur, Madame, Mademoiselle, l'ex-
pression de ma considération distinguée...
TYPOLOGIE ET CLASSIFICATION
• Au-delà des différences de forme et de fond entre la lettre à forme personnelle
et la lettre entre services, il existe une classification des lettres en fonction de
leur objectif et des circonstances qui les ont motivées.
• Ainsi les distinctions suivantes peuvent être faites :
- la classification basée sur le contenu ;
- la classification selon le destinataire.
Classification des lettres selon le contenu
Elle se fait selon l’objet et le type d’information que ces lettres contiennent.
On distingue alors des :
a) lettres d’information qui débutent en général par les formules « j’ai l’honneur
de vous faire connaître, de vous signaler, de vous faire savoir, de porter à votre
connaissance etc… ».
b) certaines lettres expriment une demande. Elles ont pour objet de solliciter un
avis ou des instructions. Les formules couramment utilisées dans ces cas sont :
c) « J’ai l’honneur de vous demander, ou de vous prier de bien vouloir me donner
vos instructions ».
d) d’autres lettres formulent des propositions ou des suggestions. Elles sont adres-
sées à l’autorité hiérarchique par la subordination hiérarchique.
Ces lettres sont particulièrement importantes parce qu’ils peuvent déboucher sur des
décisions engageant l’Administration. Elles se terminent par les tournures et expres-
sions suivantes : en conséquence, à cet égard, pour ces motifs, en tout état de cause,
dans l’attente de vos instructions, il serait opportun de, il convient de…,
a) Des lettres demandant des éléments de réponse ou qui transmettent un document
ou sa copie en guise de communication ou de présentation d’un dossier.
b) Il existe des lettres d’exposition ou de compte rendu. On parle aussi de lettres
explicatives.
Les formules utilisées dans ces cas sont « j’ai l’honneur de vous rendre compte, je cons-
tate, je note, je confirme ».
Elle est initiée chaque fois que l’Administration, dans le but de faire patienter un admi-
nistré ou un correspondant veut lui signifier que son affaire n’est pas négligée et qu’elle
est en traitement. C’est une lettre d’attente qui apporte une réponse provisoire.
Il s’agit souvent de réclamations, de transmission de documents, d’erreurs de trans-
mission etc…
Les formules fréquemment employées sont :
- J’ai l’honneur d’accuser réception de votre lettre n°… relative à
- Elle a été enregistrée sous le numéro… et fera l’objet d’un examen dans les meil-
leurs délais…
Ou j’ai pris bonne note de votre requête du … relative à.
- J’ai soumis la question que vous m’avez posée à l’étude de mes services et je ne
manquerai pas de vous informer de la suite qui pourra lui être réservée.
Ou j’ai pris bonne note de votre réclamation en date de…relative à … Ce dossier a
retenu toute mon attention et recevra après étude la suite qu’elle mérite dont je ne
manquerai pas de vous faire part dans les meilleurs délais.
b) La lettre de transmission
A l’intérieur d’une même Administration on n’envoie pas en général une lettre de trans-
mission. Un simple bordereau suffit parce que plus expéditif. Mais quand on adresse
un document à une haute autorité ou à une personne étrangère à l’Administration il est
préférable d’utiliser la lettre de transmission. (pour avis, pour info, pour attribution ou
pour instructions).
Les formules rencontrées ici sont « j’ai l’honneur de vous transmettre, ci-joint pour in-
formation, je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint » etc…
c) La lettre d’accompagnement ou de présentation
Elle a pour objet d’inviter le destinataire d’une précédente lettre à répondre lorsqu’il
a omis de le faire dans un délai raisonnable. Ce délai raisonnable sera fonction des
circonstances locales susceptibles de l’allonger. Elle doit être courtoise pour le pre-
mier rappel et de plus en plus pressante s’il s’agit d’un 2e, 3e rappel. Il est conseillé de
donner un échéancier.
e) La lettre circulaire
La lettre circulaire est une lettre dans la forme et le contenu, essentiellement informa-
tive et souvent sans référence hiérarchique.
La lettre circulaire s’emploie dans le cadre normal d’usage de la circulaire.
Sa présentation est la même que celle d’une lettre entre services sans particularité for-
melle que la désignation en suscription de plusieurs destinataires au lieu d’un service.
LA NOTE
Définition et classification
Pour simplifier l’étude des documents administratifs, nous avons choisi de les classer
en documents d’information ascendante et documents d’information descendante.
Ainsi dans la catégorie des documents d’information ascendante on peut citer : la
note d’information, le compte rendu, le procès-verbal, le rapport, la note de syn-
thèse.
Quant aux documents d’information descendante ils sont appelés : note de service,
circulaire, bordereau, fiche de transmission, instruction, convocation, avis, notifi-
cation, ordre ou directive, mise en demeure etc.
Exemple de note :
Note à l’attention de Monsieur le Ministre, relative à la délimitation des Communes rurales.
Ou
Note à Monsieur le Directeur de la Protection de l’Enfant et de l’Adolescent.
La note d’information
Elle sert à exposer à son destinataire une question déterminée dont elle fait l’analyse
et pour laquelle elle propose une ou des solutions possibles. Il s’agit pour l’essentiel
de solliciter un avis ou demander des instructions.
Le compte rendu
Définition du compte rendu : C’est un document descriptif dans lequel le rédacteur
rapporte objectivement des faits, évènements ou situation vécus ou actuels, sans les
interpréter et sans formuler des conclusions personnelles.
Document d’information, le compte rendu doit être précis, exact, détaillé autant que
nécessaire et complet. Il est rédigé au mode indicatif.
Le procès-verbal
Définition :
Contrairement à son appellation, le procès-verbal est un acte écrit rédigé par un agent
assermenté (magistrat, officier de police judiciaire d’organes collégiaux) qui rend
compte de ce qu’il a fait, entendu ou constaté dans l’exercice de ses fonctions.
C’est une forme particulière de compte rendu qui a une force probante.
- Objet et présentation du procès verbal de réunion
Le procès-verbal de réunion est un simple compte rendu amélioré de par le contenu
systématique et l’emploi du style indirect qui le caractérise.
Dans le cas du procès-verbal de réunion, on peut avoir autant de comptes rendus que
de participants des structures, chacun rendant compte à son supérieur hiérarchique.
Par contre lorsqu’un organe collégial comme le Conseil d’Administration du CBC ou le
conseil municipal tient une session on dressera un procès-verbal qui doit être ap-
prouvé par ledit conseil en début de séance suivante avant son adoption.
Une fois adopté ce procès-verbal ne peut être contesté par les participants et bénéficie
pour ainsi dire de la « confiance » des juristes.
Le procès-verbal a la même présentation que le compte rendu sauf qu’il porte en en-
tête, le timbre du service et en titre « Procès Verbal » suivi de l’objet en lettres capi-
tales.
N.B : Il faut remarquer que le compte rendu est signé par un rapporteur alors
que le procès-verbal est signé du président de séance et du ou des secrétaires de
séance.
Ce sont des actes authentiques destinés à servir de preuve et opposables à l’adminis-
tration ce qui signifie que le procès-verbal a un caractère juridique.
Typologie
Il existe deux catégories de procès-verbaux :
- Les procès-verbaux administratifs ;
- Les procès-verbaux judiciaires.
v Les procès-verbaux administratifs
Document très courant présenté sous différentes formes selon les administrations, le
procès-verbal administratif est un acte qui consigne des informations généralement
destinées à des services ou toutes autres structures et à servir le cas échéant de docu-
ment de référence. Il sert également à garder un témoignage écrit et formel de certains
actes importants de la vie administrative.
Exemple : PV de réunion, de session d’un conseil municipal, inspecteur du travail,
des douanes, contrôleur des prix, Conseil d’Administration etc…
Certains PV qui marquent de manière périodique la gestion du service ou la vie interne
des structures sont en réalité des comptes rendus solennels d’opérations passées entre
deux agents. Ce sont des procès-verbaux de passation de service.
Il s’agit là d’un procès-verbal particulier dans la mesure où il est contradictoire entre
deux agents qui doivent tous les deux le signer.
Le procès-verbal de passation de service doit faire ressortir avec précision certaines
situations politique, sociale, économique, administrative ou financière.
A cet effet, il permet de situer clairement les responsabilités des différents respon-
sables qui se sont succédé à un poste donné.
Les procès-verbaux judiciaires
Le procès-verbal judiciaire est un acte authentique à caractère juridique destiné à ser-
vir de preuve et établi par un magistrat ou un agent assermenté (officier de police ju-
diciaire, fonctionnaires ou privés assermentés).
Il est la relation par une autorité spécialement habilitée à cet effet de ce qu’elle a fait,
vu ou entendu dans l’exercice de ses fonctions et enregistrée de manière impartiale.
C’est donc un document de référence parce que la rédaction du procès-verbal judi-
ciaire est soumise à des formalités rigoureuses qui ont pour objet de conduire les offi-
ciers publics à la découverte des faits.
Le Rapport
Définition et objet du rapport : Le rapport est un document d’information ascendante
qui s’apparente au compte rendu. Il expose de manière objective une question impor-
tante, tout en faisant un commentaire critique du problème traité. Il implique un travail
préalable très important.
Afin de donner tout son sens au rapport, le rédacteur appréciera, donnera un point de
vue personnel, dégagera une conclusion tout en formulant des propositions à même
de solutionner la situation ou le problème relaté.
Classification :
La présentation du rapport en conseil obéit à des normes précises de présentation.
- L’introduction du rapport en conseil des ministres doit en situer l’objet, donner
les raisons qui justifient l’introduction du projet en conseil, les dates des diffé-
rentes concertations autour du dossier.
- Dans le corps du rapport on posera principalement le ou les problèmes à dé-
battre avant de traiter de leurs implications politiques et sociales. Les proposi-
tions de solutions possibles constituent la conclusion avec une mention particu-
lière pour celle des solutions qui emporte la préférence du ministre initiateur
du projet de texte. Il est généralement accompagné d’une fiche synthétique et
d’un exposé des motifs.
- La fiche synthétique est un résumé succinct du projet de décret.
- Par contre l’exposé des motifs est un rapport développé aux fins d’exposer et
argumenter en vue de convaincre les membres du conseil de l’intérêt et du
bien-fondé du projet de décret en vue de son adoption
Pour présenter un projet de loi ou de décret en conseil des ministres on l’adresse au
Chef de l’Etat.
Il est accompagné d’un rapport dont le but est d’expliciter la raison d’être, l’objet et
la portée du projet de loi ou de décret.
La rédaction d’un rapport en conseil des ministres exige une minutieuse préparation
méthodique. Ainsi il s’agit pour le rédacteur de mener des travaux de recherche et
d’analyse sur l’objet du projet de décret.
La présentation du rapport en conseil obéit à des normes précises de présentation.
L’introduction du rapport en conseil des ministres doit en situer l’objet, donner les rai-
sons qui justifient l’introduction du projet en conseil, les dates des différentes concer-
tations autour du dossier.
Dans le corps du rapport on posera principalement le ou les problèmes à débattre
avant de traiter de leurs implications politiques et sociales. Les propositions de solu-
tions possibles constituent la conclusion avec une mention particulière pour celle des
solutions qui emporte la préférence du ministre initiateur du projet de texte. Il est gé-
néralement accompagné d’une fiche synthétique et d’un exposé des motifs.
La fiche synthétique est un résumé succinct du projet de décret.
Par contre l’exposé des motifs est un rapport développé aux fins d’exposer et argu-
menter en vue de convaincre les membres du conseil de l’intérêt et du bien-fondé du
projet de décret en vue de son adoption.
Elle émane d’un supérieur adressant à des subordonnés des instructions parfois à ca-
ractère occasionnel, le plus souvent de portée durable à usager interne du service.
C’est un document d’instruction à caractère impératif.
A la différence de la note ordinaire qui s’emploie aussi bien entre égaux ou de supé-
rieur à subordonné ou vice-versa avec un seul destinataire, la note de service demeure
l’instrument de gestion aux mains des autorités administratives.
La circulaire
Semblable à la note de service, la circulaire est un document de mesure d’ordre inté-
rieur, remplissant les fonctions d’application ou d’interprétation avec une portée plus
large que la note de service. Elle comporte un aspect documentaire.
La circulaire porte la qualification de l’autorité dont elle émane.
Ex : circulaire budgétaire 2013 signée du Président du Faso
L’instruction
C’est un document qui émane des autorités les plus élevées (chef de l’Etat, du gouver-
nement, ministres). Il est interne à l’Administration et a pour but d’éclairer les fonction-
naires sur la manière dont ils doivent appliquer ou interpréter les actes législatifs ou
réglementaires.
Bien qu’elle ressemble à bien des égards à la circulaire l’instruction doit être distin-
guée de celle-ci de par son caractère de portée générale.
Elle demeure valable tant qu’elle n’a pas été modifiée ou abrogée. C’est pourquoi on
parle généralement d’instruction permanente.
L’ordre et la directive
L’ordre est une injonction formelle faite à un agent de l’administration en vue d’exécu-
ter une décision de caractère collectif ou individuel. Il existe les ordres de services,
les ordres de mission.
La directive est surtout utilisée dans l’administration militaire et a un caractère tempo-
raire. Elle est réservée aux échelons supérieurs de la hiérarchie. Elle est donnée en
vue d’une mission bien définie.
La convocation
Pour certaines affaires intéressant directement les administrés, le service en charge du
dossier peut envoyer à titre nominatif une convocation à l’administré pour lui deman-
der de se présenter au service intéressé aux dates et heure indiquées pour « affaire le
concernant ». A cet effet, le rédacteur s’efforcera de rédiger la convocation en termes
courtois et polis. Parfois il n’est pas nécessaire de recourir à la convocation, un coup
de fil suffit (mais prudence).
Dans le cadre du fonctionnement du service, une autorité peut convier des collabora-
teurs, des personnes extérieures au service à une réunion pour traiter d’une question
importante.
A cet effet une « convocation » sera envoyée avec ordre du jour et documentation y
afférente en vue d’une participation active. Elle peut prendre la forme d’une lettre
lorsqu’on s’adresse à des personnes de même niveau hiérarchique ou à des personna-
lités extérieures.
La notification
Lorsque l’Administration veut communiquer à l’administré une décision individuelle
ou collective le concernant elle procède par une notification (nomination, révocation,
sanction ou récompense).
Si la notification requiert l’intervention d’un huissier ou d’un auxiliaire de justice ou
d’un fonctionnaire assermenté, elle est plus formaliste et en général préalable à une
action en justice.
L’avis et le communiqué
C’est un document d’information destiné à l’affichage et à un public restreint. Les in-
formations de l’avis sont essentiellement temporaires et s’adressent à un nombre im-
portant de destinataires potentiels pour leur apporter une information de portée limi-
tée dans le temps.
Il existe plusieurs sortes de communiqués et celui qui nous intéresse est celui qu’utilise
l’administration pour informer un large public d’une décision, de dispositions diverses
d’intérêt général.
L’attestation et le certificat
Ce sont des documents qui portent témoignage d’un fait dont on a une connaissance
directe.
L’attestation renferme l’idée d’une constatation neutre et objective tandis que le certi-
ficat indique une action en faveur du bénéficiaire. Il est un écrit privé ou officiel. Ces
documents se formalisent par des formules.
Exemple : Le Maire de la Commune de Koudougou, soussigné, certifie
avoir……………………………
Le préfet du Département de Ramongo, soussigné, atteste que Monsieur Léonard BO-
NOU matricule 278 888C Instituteur principal à l’école de Daporé n’est pas logé par
l’Administration.
Il est souhaitable que l’appellation « certificat » soit réservée aux documents liés aux
événements de la vie civile des individus (situation de famille, sociale etc) et l’attesta-
tion soit établi par les officiers d’état civil autorités et services judiciaires, pour les do-
cuments liés à l’activité administrative.
Exemple : attestation de non logement, de stage.
Valoriser sa candidature
Votre lettre de motivation exprime avant tout votre façon de vous exprimer et de com-
muniquer.
La lecture que font les employeurs du curriculum vite et la lettre de motivation est très
différente.
En effet, dans votre curriculum vitae, ils recherchent des informations relatives à votre
parcours professionnel, tandis qu’à travers votre lettre de motivation, ils espèrent plu-
tôt percevoir les principaux traits de votre personnalité. La lettre de motivation meu-
blée permet aussi de montrer votre connaissance de l’organisme auquel vous adressez
votre demande et du poste qui vous intéresse.
Ainsi, adopter un style clair, précis, direct et structuré, c’est être perçu comme une
personne claire, précise, directe et structurée.
La lettre de motivation compte autant que le curriculum vitae. Elle doit être pertinente
et concise, déférente mais non obséquieuse, présenter le candidat sous un jour favo-
rable, sans vantardise ni complaisance et indiquer clairement la volonté de ce dernier
de travailler
Pour les candidatures spontanées, il vous appartient de joindre ou non votre curriculum
vitae.
Dans tous les cas, votre lettre doit s’appuyer sur une connaissance approfondie de l’en-
treprise à laquelle vous vous adressez. Commencez ainsi par lui apporter les preuves
que vous vous intéressez à elle. C’est seulement dans un deuxième paragraphe que,
parmi vos compétences, vous mettez en relief celles qui sont le plus susceptible de
donner à votre interlocuteur l’envie de vous rencontrer.
· Plan de lettre
Une lettre de motivation comprend les éléments suivants :
- la formule d’appel ;
- l’annonce et son objet : dire
- pourquoi on écrit la lettre (situer) ;
- les compétences que l’on peut apporter à l’entreprise ;
- la conclusion (énonce une demande d’entrevue) ;
- la formule de politesse.
LE CURRICULUM VITAE (C.V.)
Définition
« Curriculum vitae », du latin qui signifie « Carrière de la vie ». Le dictionnaire La-
rousse le définit comme étant l’ensemble des indications relatives notamment à l’état
civil, aux études, à la carrière professionnelle de quelqu’un.
1. Identifié
2. Formation
En tant que débutant, vous devez miser sur votre formation, c'est pourquoi
cette rubrique occupe la seconde position après vous être identifié.
3. Compétences
Cette rubrique permet de valoriser vos compétences acquises durant votre for-
mation, vos stages, mais également dans vos activités personnelles, culturelles,
associatives, etc.
4. Expérience professionnelle
N'hésitez pas à faire figurer vos stages dans cette rubrique, vous pouvez égale-
ment la supprimer si vous êtes totalement débutant.
5. Langues
Cette rubrique présente vos compétences linguistiques.
6. Centres d’intérêt
Cette rubrique présente vos centres d’intérêt.
7. Engagement sur l’honneur sur l’exactitude du déclaré
8. Signature
Cette présentation doit être cohérente, précise et sobre pour permettre à l’employeur
de repérer rapidement les éléments essentiels et d’identifier les renseignements dé-
sirés.
LA DEMANDE D’EMPLOI OU D’EMBAUCHE
Définition et but :
La demande d'emploi est l’écrit qu’une personne adresse à une entreprise avec l’in-
tention de lui proposer ses services. Cette correspondance, le plus souvent élaborée
à la suite d’un appel d’offre (cas de la fonction publique burkinabè) marque l'intention
de dépôt de candidature pour saisir une opportunité d'emploi. Cela signifie que le sol-
liciteur contacte l'entreprise car il aimerait pouvoir y travailler.
Pour les entreprises privées, la demande émane d’une action spontanée. Dans ce cas,
le postulant marque son souhait pour le poste et précise la nature (vendeur en pharma-
cie ; technicien en...). Il peut toutefois préciser mettre au service de l’entreprise ses
connaissances, son sens du relationnel, ses acquis et ses compétences.
La finalité de la lettre de demande d'emploi vise la signature d’un contact de travail
déterminée ou indéterminée (CDD ou CDI) ou à une invite à un entretien d’embauche.
S’INFORMER
La recherche documentaire est une démarche qui consiste à identifier, collecter et
traiter des informations sur un sujet donné, en s'appuyant sur des sources fiables.
La recherche documentaire est un excellent moyen d'approfondir ses connaissances.
L'information peut prévenir des dangers ou annoncer des événements importants. Elle
apporte des renseignements utiles.
Pourquoi s'informer ? Si nous lisons des journaux ou regardons les informations télé-
visées ou sur Internet, c'est pour être informé.
Quatre techniques de communication de base pour mieux s’informer
S'informer de quelque chose, c’est effectuer des démarches pour obtenir des ren-
seignements sur cette chose. C’est se renseigner.
SE DOCUMENTER
• La recherche documentaire permet d'éveiller une curiosité qui ne se manifes-
terait pas d'elle-même, si l’on est incité à se poser des questions. C'est le rôle
des documents incitateurs.
• Tout étudiant qui se respecte doit se forger une culture procédurière et imagi-
native c'est-à-dire se doter d’un ensemble de connaissances et de références
communes à tous les experts en devenir. ...
Pour ce faire, bien de panoplies sont à la disposition de l’étudiant :
• Les manuels.
• Les revues juridiques en ligne.
• Le suivi de l'actualité juridique et la lecture de la presse.
• Les documentaires télévisuels
DEUXIEME PARTIE : L’EXPRESSION ORALE
Définition
L’expression orale est l’action, le fait de communiquer, d’établir une relation orale avec
autrui, d’échanger des paroles avec quelqu’un, un groupe d’individus ou un auditoire.
L’expression orale est la plus naturelle des formes d’expression, car la parole demeure
toujours le moyen de communication le plus utile et le plus fréquent.
Celle-ci peut se dérouler en face à face ou par l’utilisation de moyens techniques
comme le téléphone.
Elle peut être informelle (en dehors de tout cadre professionnel, par exemple, entre
collègues de travail à la machine à café) ou formelle.
L’EXPOSE ORAL
Comment préparer un exposé oral
Préparer un exposé oral, c'est passer d'un travail écrit à une communication orale. Cela
permet à l'apprenant d'apprendre à faire des recherches sur un sujet, enrichir ses con-
naissances en les reliant au travail effectué pendant les cours.
Le but de l’exposé est de convaincre, de rassurer l’auditoire. Pour cela, il faut des
preuves, des illustrations.
Pour que les élèves puissent écouter et comprendre l'exposé, il est nécessaire d'ac-
compagner la présentation orale d'images ou de photos, ou de croquis, etc., selon les
possibilités.
Il faut légender l’illustration, c’est-à-dire indiquer ce qu'elle représente, son auteur
(pour une photo par exemple), ainsi que sa source.
4- Elaborer un plan d'exposé :
Le plan est très important car il permet d'organiser et d'ordonner par la suite les infor-
mations sélectionnées. Il structure les différentes parties qui seront abordées. Sans le
plan on risque de présenter une marmelade d’idées à l'oral.
Pour cela, on répond successivement aux questions suivantes : Qui ? Quoi ? Quand ?
Où ? Comment ? Pourquoi ?
5- Comment faire le plan de son exposé ?
Il faut se servir des passages sélectionnés pour construire le plan en suivant ce
schéma :
Introduction ; elle respecte les principes de la dissertation ; en quelques lignes on
annonce le sujet et les parties du plan de l'exposé (deux, trois ou quatre parties)
Capitale dans toute communication orale,
Ø elle éveille l’attention de l’auditoire;
Ø elle souligne l’intérêt du sujet ;
Ø elle situe le thème dans son contexte ;
Ø elle indique les objectifs poursuivis ;
Ø elle introduit le thème central ;
Ø elle présente la structuration de l’exposé, les parties qui le constituent.
Développement :
C’est le corps de l’exposé. Il doit être structuré en parties, avec à chacune, son idée
importante.
Ø Commencer par l’idée principale ou par la plus compréhensible ;
Ø faire des transitions entre les parties ;
Ø répéter et insister sur les points essentiels à chaque étape ;
Ø mobiliser l’attention à l’aide d’anecdotes (petites histoires drôles);
Ø faire une construction simple et logique
Conclusion ; reprendre très brièvement ce qu'on voudrait que les camarades re-
tiennent de l'exposé. On peut donner son avis personnel sur ce que l'exposé a pu ap-
porter.
Clôture de l’exposé:
Remercier les participants pour leur attention et leur dire que vous avez apprécié cet
échange.
6- La présentation orale:
Si l'exposé a été préparé en équipe, il faut se partager les rôles à l'avance, selon le plan
pour que chacun puisse y participer. Dans ces circonstances, il ne faut pas oublier de
se présenter ainsi que les membres à l’assistance.
Il faut se servir du tableau noir pour annoncer le titre et le plan de l'exposé pour que
les élèves puissent suivre son déroulement.
Ensuite il faut présenter son exposé en s'appuyant sur l'illustration qui qui sert de
preuve ou de source de démonstration.
LA DISCUSSION ET LE TRAVAIL EN GROUPE
La discussion
Une discussion est un processus itératif (récurrent) fait d'échanges interactifs d'infor-
mations entre plusieurs personnes, au moins entre deux personnes.
Interactif ne signifie pas forcément numérique, mais qui relève de l'interaction. Il y a
discussion lorsque chacune des parties réagit aux signaux de l'autre partie.
Le groupe de travail
Un groupe de travail est un groupe de personnes réunies pour travailler sur un projet
commun sous la conduite d'un animateur. Les objectifs d'un groupe de travail dans
l'entreprise sont variés : suivre un projet, organiser une action spécifique, traiter un
problème, etc
Le fait de travailler ensemble permet de confronter les idées. L'enseignant fait jouer
plusieurs facettes : il favorise les investigations, les échanges entre les élèves, les aide
à émettre des hypothèses, à les tester, à observer, à expliquer en argumentant, à faire
des recherches documentaires
Finalités du débat
Le débat permet alors d'exprimer publiquement des points de vue (accords ou désac-
cords) afin d'aboutir à une décision ou une position, sur fond de préparation d'un dos-
sier soutenant les argumentations ; l'objectif étant d'apprendre à défendre une opinion
en mobilisant un raisonnement, c'est-à-dire une succession d‘idées.
N.B:
L’observation de ces principes cadre parfaitement la pratique d’une soutenance de
rapport, de mémoire ou de thèse.
Les objectifs
Les objectifs principaux de l’animation sont : - amener le groupe à comprendre sa si-
tuation et à en prendre conscience ; - aider le groupe à se définir et à s’identifier ; -
stimuler le besoin d’information du groupe ; - orienter le groupe vers les ressources
qui pourraient satisfaire ses besoins ; - canaliser le groupe à déterminer ses objectifs
et ses moyens d’action ; - rendre le groupe apte à décider et à agir par lui-même ; -
doter le groupe des capacités propres de suivi et d’évaluation de ses actions.
• La finalité de l’animation est donc la participation du groupe ou de la commu-
nauté elle-même au processus du changement global basé sur le principe de la
non – directivité.
C'est évident pour vous mais c'est ce qu'un recruteur veut savoir !
Montrez que vous êtes motivé par le poste offert ! Un recruteur choisira toujours la
personne qui a l'air la plus motivée, enthousiaste, souriante, battante
Montrez que vous allez être opérationnel rapidement, que vous pouvez vous adapter
à l'entreprise, y évoluer et y rester.
Vous devez convaincre le recruteur que vous êtes le bon candidat.
C'est aussi un moment clé où vous devez évaluer si le poste convient à votre profil et à
vos attentes.
Voici quelques conseils essentiels :
Voici quelques questions qui pourront vous aider à préparer votre entretien :
1) Parlez-moi de vous...
2) Pouvez-vous me parler d'une expérience professionnelle dont vous soyez par-
ticulièrement fière, qui vous a particulièrement motivé ?
3) Décrivez moi une expérience professionnelle pendant laquelle vous avez du
surpasser des problèmes ou des obstacles ? Comment avez-vous pu résoudre
ces problèmes ?
4) Aimez-vous les difficultés ?
5) Pourquoi avez-vous choisi cette formation ? Regrettez-vous ce choix ?
6) Aimez-vous le travail en équipe ?
7) Savez-vous dire « non » ?
8) Acceptez-vous facilement les ordres ?
9) Que faites-vous pendant vos loisirs ? Quelles sont vos passions ?
10) Quels sont vos points faibles ? (Quels sont vos points forts ? )
11) Que nous apportez-vous qui fasse la différence avec les autres candidats ?
12) Pouvez-vous donner des exemples concrets et précis de ce que vous expliquez ?
13) Pourquoi avez-vous quitté cet emploi ? Pourquoi cherchez vous à quitter cet
emploi ?
14) Question bonus : quelles sont vos perspectives professionnelles à court, moyen
et long terme ?
· Débat public
· Réunion, séance de travail
· Assemblée générale, Meeting
· Soirée entre amis
· Etc.
Si tout le monde ou presque a des difficultés à s’exprimer en public, tout le monde n’a
pas les mêmes problèmes.
La plupart de ces difficultés rencontrées tournent autour de trois grands thèmes :
- la dialectique : l’intervenant ne trouve pas d’arguments ou pas les bons ; le
coaching portera alors sur le raisonnement, le fond ;
- la rhétorique : l’intervenant a les bons arguments, mais les présente mal ; le
coaching devra porter sur la forme ;
- l’aspect psychologique : l’intervenant se laisse impressionner par le public ou
les rapports d’autorité ; le coaching portera plus sur les aspects psycholo-
giques.
LES DIFFERENTS TYPES DE RAPPORTS ET LES TECHNIQUES D’EXPRESSION
ORALE
Les différents types de rapports
- En rappel, l’expression orale est la transmission des messages à l’aide d’un lan-
gage, en utilisant sa voix et son corps pour communiquer.
- En tant que telle, elle peut être considérée comme une technique instrumentale.
- Cette activité se comprend en fonction d’un certain nombre de rapports que
l’orateur entretient avec le langage, soi-même, les autres et le monde exté-
rieur.
Le rapport avec langage
- Toute langue a une structure particulière qui réagit sur la pensée elle-même.
Chacun entretient avec le langage une relation particulière en fonction de ce qu’il
représente pour lui sur le plan affectif.
- Il peut être vécu comme un instrument permettant d’avoir un certain ascendant
sur les autres ou au contraire permettant aux autres de vous dominer.
Le rapport avec le monde extérieur
Nous sommes insérés dans des structures économiques, politiques et sociales qui
nous influencent et avec lesquelles nous entretenons des relations qui influent forte-
ment sur notre mode de communication.
Ces relations peuvent être de type : accord, acceptation, compromis, négociation, re-
fus, révolte.
Ø Dans un discours, quelque chose compte au-delà des mots : l’art de les dire
Ø Deux hommes ne sont jamais tout à fait semblables : chacun a sa personnalité
(trésor le plus précieux) qui le rend différent de l’autre et qu’il devrait recher-
cher à mettre en valeur
Ø Ne jamais essayer d’entrer dans un moule au risque de n’être plus soi-même et
de perdre ainsi son individualité.
Exercice
ADJECTIFS ABREVIATIONS (CORRIGE)
Premier er
1
Première ère
1
Deuxième è
2
Dix - huitième è
18
Les trentièmes è
30
Le cinquième arrondissement de Ouagadougou (en chiffres ro- me
V
mains)
Dans chacune des phrases suivantes, il y a une virgule en trop (en gras). Récrivez les
phrases correctement, c’est-à-dire sans la virgule fautive, et dites pourquoi elle ne doit pas
être là.
EXERCICE 1
1. Jacques n’a pas beaucoup travaillé, son texte hier soir.
2. Dans quelques mois, j’aurai atteint, l’âge de quarante ans.
3. Le vent souffle dans notre direction, l’odeur du feu nous envahit de partout ; bientôt, nous
devrons demander, aux villes voisines de nous apporter de l’aide.
5. Lorsqu’il entra dans la salle de bal, tous les regards se tournèrent, vers lui.
EXERCICE 2
1. Les joueurs s’étaient dit, que tout irait bien, puisqu’ils avaient déjà remporté trois
victoires d’affilée.
2. Monsieur Lebrun avait le dos tourné, et plusieurs enfants, recommencèrent à se
lancer des avions de papier.
3. Le ciel se vide encore et toujours. Dans quelques minutes, les passants seront, com-
plètement trempés.
4. J’ai entendu dire, que Gilberte était rentrée de Vancouver la semaine dernière.
5. Vincent croyait sincèrement, que nous avions deux vies et que nous pouvions partir
à la recherche de celle que nous ne connaissions pas.
EXERCICE 3
1. Dès l’aube, avant même de se lever, Isabelle, sent un vertige s’emparer d’elle.
2. Claude et moi, étions toujours ensemble : il m’apprenait à monter à cheval, et je
l’aidais à faire ses devoirs.
3. Elle s’était assise sur le sable et elle observait le lointain ; soudain, son visage se fit
triste, et elle alla, au bar rejoindre les autres.
4. Pour la troisième fois, la jeep s’immobilisa : le conducteur expliqua, aux passagers
le type de problème mécanique dont il s’agissait.
5. L’ascenseur était actionné par un vieux monsieur qui semblait, énergique et vif.
EXERCICE 3
1. Dès l’aube, avant même de se lever, Isabelle sent un vertige s’emparer d’elle. Il
n’y a pas de virgule entre le groupe sujet et le groupe verbal.
2. Claude et moi étions toujours ensemble : il m’apprenait à monter à cheval, et je l’ai-
dais à faire ses devoirs. Il n’y a pas de virgule entre le groupe sujet et le groupe verbal.
3. Elle s’était assise sur le sable et elle observait le lointain ; soudain, son visage se fit
triste, et elle alla au bar rejoindre les autres. Il n’y a pas de virgule entre le verbe et son com-
plément indirect.
4. Pour la troisième fois, la jeep s’immobilisa : le conducteur expliqua aux passagers
le type de problème mécanique dont il s’agissait. Il n’y a pas de virgule entre le verbe et
son complément indirect.
5. L’ascenseur était actionné par un vieux monsieur qui semblait énergique et vif. Il
n’y a pas de virgule entre le verbe et l’attribut.
A. Lettres C – K
Kiki la cocotte
Un jour Kiki la cocotte demande à Coco le concasseur de cacao de lui offrir un caraco
kaki avec un col de caracul. Coco le concasseur de cacao voulu bien offrir à Kiki la co-
cotte le caraco kaki mais sans col de caracul. Or vint un coquin qui conquit le cœur de
Kiki la cocotte. Il offrit à Kiki la cocotte le caraco kaki avec le col de caracul ! conclu-
sion : Coco le concasseur de cacao fut cocu.
B. Lettre F
Il était une fois, une marchande de foie
Il était une fois, une marchande de foie qui vendait du foie dans la ville de Foix. Elle se
dit "ma foi, c'est la première fois et la dernière fois que je vend du foie dans la ville de
Foix".
C. Lettre G
Ø Dis-moi gros gras grand grain d'orge, quand te dégros gras grand grain
d'orgeras-tu ?
Ø Je me dégros gras grand grain d'orgerai, quand tous les gros gras grains
d'orge se seront dégros gras grand grain d'orgés.
D. Lettre P
Petit pot de beurre
Ø Petit pot de beurre, quand te dépetit-pot-de-beurreriseras-tu ?
Ø Je me dépetit-pot-de-beurreriserai quand tous les petits pots de beurre se
dépetit-pot-de-beurreriseront.
E. Lettres S – Ch
Madame S est une Suissesse.
Madame S. est une Suissesse. Au sous-sol de sa maison, elle chausse ses souliers secs,
saisit son sac et sort sur le seuil, seule dans le silence du soir. Quand soudain, elle
aperçoit une scène sensationnelle : "Sapristi!". Sous les cent sapins, six cents six sots
sans le sou sucent six cents six sucettes au cassis et six cents six saucisses salées. Sur-
prise, madame S. sursaute, glisse sur le sol moussu, puis s'assied sur ses fesses, stupé-
faite. Quel suspense ! "Mais c'est... bien sûr! Ce sont six cents six petits Suisses sots,
c'est aussi simple que ça! Ce n'est pas sorcier!", soupire madame S. en fronçant les
sourcils. Le soleil disparaît bientôt et madame S., soulagée, va s'allonger sur son som-
mier, sans souci.
G. Lettres V et B
Vendredi j'ai vu...
Vendredi j'ai vu vingt verres vides sur la page de Vivianne et vingt beaux bérets bor-
deaux sur la page de Bertrand. Samedi, si ça me dit, j'en verrais vingt nouveaux !
Exercice de synthèse de textes (Application) :
Voici deux textes. En suivant la fiche méthodologique élabore leur synthèse.
Consigne :
a) Après une lecture de ces deux textes, indiquez le thème qui leur est commun.
b) Élaborez le plan de rédaction de la synthèse.
Texte 1 :
Les os sont mis en mouvement par les muscles. Ils sont liés entre eux aux articulations.
Les muscles sont constitués par un grand nombre de filaments alignés : ce sont les
fibres musculaires. Par leurs contractions les muscles sont les organes actifs du mou-
vement.
Les muscles qui travaillent ont besoin d'aliments et d'oxygène. Le sang leur apporte les
aliments nécessaires ainsi que l'oxygène dont il s'est chargé dans les poumons.
Texte 2 :
Les os peuvent se placer les uns par rapport aux autres grâce aux articulations. Les
muscles sont formés de fibres musculaires. Ils sont attachés aux os par des tendons. Par
leur contraction, les muscles mettent en mouvement les os sur lesquels ils s'attachent.
Le sang apporte aux muscles les aliments et l'oxygène dont ils ont besoin.
Sujet de synthèse de documents (Application)
CONSIGNE :
A partir des cinq (5) documents ci-dessous, vous élaborerez une note de synthèse sur le problème
du Sida en Afrique.
Vous indiquerez le nombre de mots au bas de votre copie
Document 1
Dimanche 7 Juillet
S’ouvre aujourd’hui à Vancouver la Conférence mondiale sur le sida.
Deux chiffres : dans le monde, depuis le début de l’épidémie, vingt à trente millions de
personnes (sur cinq à six milliards d’êtres humains, soit 0,5 % environ ont été infectées par
le virus mortel. En Afrique noire, quinze millions de personnes, sur 600 millions, ont été
infectées, soit 2,5%. Un taux cinq fois plus élevé que le taux mondial.
L’Afrique noire est donc gravement concernée ; sa jeunesse est frappée et des bébés nais-
sent avec l’implacable virus qui les tuera.
Si le mal frappe, en priorité l’Afrique noire (et l’Asie du Sud-Est), s’il s’y répand plus faci-
lement qu’ailleurs, ce n’est pas seulement que les moyens médicaux et de prévention y
manquent, c’est parce que les Africains ont des règles de vie et des habitudes sexuelles
qui favorisent la propagation de l’épidémie.
Le sida est un agresseur cruel dont l’invasion, commencée il ya plus de quinze ans, sub-
merge peu à peu le continent noir. Il faut le contenir avant de le repousser : il faut accepter
de vivre différemment, de modifier les habitudes de la société.
Il revient aux dirigeants de l’expliquer à leurs peuples, singulièrement à leur jeunesse, de
les appeler à la résistance contre l’envahisseur, et d’organiser cette résistance.
Le sida est une maladie qui se transmet surtout à l’occasion d’un acte sexuel entre une
personne infectée par le virus (souvent à son insu) et une autre qui ne l’est pas (encore). Il
n’est possible de se prémunir que de trois manières : l’abstinence sexuelle, ou la fidélité
absolue, ou le préservatif.
Nos dirigeants politiques, religieux et culturels failliraient à leurs responsabilités :
- s’ils n’entreprenaient, sans plus tarder, d’appeler à l’abstinence et à la fidélité,
- s’ils s’arrangeaient pour que le préservatif soit présent partout, presque gratuit, et
pour que son usage soit expliqué jusqu’à ce qu’il fasse partie des mœurs.
J’ajoute que la maladie est en passe d’être enrayée.
Dans les pays développés, elle le sera sans doute d’ici à la fin du siècle. Soyons sans illu-
sions : le tour des Africains d’être soignés et prémunis ne viendra que beaucoup plus tard.
Raison supplémentaire pour organiser, aujourd’hui, la résistance au virus envahisseur.
BECHIR BEN YAHMED.
Extrait de l’éditorial de Jeune Afrique, juillet 1996.
Document 2
La neuvième Conférence internationale sur le sida en Afrique s’est tenue en décembre
1995. Selon les estimations des experts, à ce jour, 6,3 millions d’Africains sont morts du
sida, soit l’équivalent de la population d’un état européen, la Suisse.
Pour la seule année 1994, il y aurait eu 2 millions de nouveaux cas de sida en Afrique.
La contamination est de plus en plus fréquente chez les jeunes et plus particulièrement
chez les jeunes filles. Dans une ville d’Afrique de l’Est, les taux de séropositivité sont 20
fois plus élevés chez les jeunes filles de 13 à 19 ans que chez les garçons du même âge. Un
grand nombre d’entre elles ont été contaminées entre 13 et 14 ans, alors qu’elles étaient
encore à l’école primaire.
En l’absence du vaccin et d’un traitement efficace de l’infection du virus du sida (HIV), la
prévention constitue le seul moyen contre la diffusion de l’épidémie. Cette prévention doit
commencer très tôt : la moitié des jeunes d’un pays d’Afrique de l’Ouest ont leur première
expérience sexuelle avant 15 ans ; les études à l’école primaire sont interrompues fré-
quemment pour cause de grossesse.
Dans la plupart des familles, un tabou culturel interdit aux parents de parler de sexualité
avec leurs enfants.
Reste donc l’éducation à l’école et ceci dès l’école primaire.
Avant tout, il importe de voir les jeunes tels qu’ils sont et non pas tels que l’on souhaiterait
qu’ils soient.
Une éducation sur le sida et autre MST doit tenir compte de :
- l’âge et la maturité des élèves
- leur comportement (et non tenir compte de leurs seules connaissance).Un très bon
niveau de connaissances sur les modes de transmission peut coexister avec le refus
des règles élémentaires de prudence ;
- Leur environnement. Dans une ville où 20% des adultes sont séropositifs, les ado-
lescents doivent connaître les dangers qui les guettent.
Cette éducation à l’école doit être respectueuse de la culture et des convictions religieuses
de chacun. Elle ne doit pas se limiter à une propagande simpliste pour le « tout préserva-
tif » qui soulève l’hostilité des parents et heurte la sensibilité des jeunes. Elle doit situer la
relation sexuelle dans un contexte de relation affective et de vie familiale.
S comme SAVOIR
Les deux tiers des personnes infectées par le virus de sida dans le monde se trouvent en Afrique.
Des risques forts pour les jeunes
Sur les 33 millions de personnes atteintes, plus d’un tiers sont des jeunes entre 10 et 24 ans.
5 nouvelles infections surviennent chez les jeunes chaque minute dans le monde !
Chaque jour, parmi les 16 000 personnes touchées par le virus, 7 000 sont des jeunes (ce qui
représente environ 2,6 millions de nouvelles infections par an dont 1,7 million en Afrique).
Des risques encore plus forts pour les filles
En Afrique, au moins la moitié des personnes qui vivent avec le VIH sont des femmes. Chez les
15 à 19 ans, les taux sont dramatiques : au Kenya et en
Zambie, par exemple, 15 à 23% de cas chez les filles contre 3 à 4 % chez les garçons.
Trop de gens ignorants
9 personnes séropositives sur 10 ignorent qu’elles sont contaminées et ne le découvrent qu’à un
stade avancé de l’infection, lorsque la maladie apparaît.
Avant cela, l’infection peut rester invisible très longtemps. Le plus fou c’est donc que l’on peut
faire courir des risques aux autres sans le savoir, à celle ou celui que l’on aime par exemple.
PRESENTATION DE LA LETTRE
EXEMPLE DE PRESENTATION DE LA LETTRE ADMINISTRATIVE
A FORME PERSONNELLE
A
Prénom(s), Nom /adresse ou qualité du destina-
taire
Objet : formulation
Référence :
Pièces jointes :
La formule de politesse
Utilisée uniquement dans la lettre en forme personnelle.
NB1 : un homme n'adresse jamais ses sentiments à une femme, à moins qu'ils ne soient « respectueux »,
mais présente :
⇒à une dame (mariée, veuve, divorcée) : ses hommages,
⇒à une jeune fille, à une femme célibataire : son respect,
⇒à une célibataire âgée : l'hommage de son (profond) respect.
95
Exemple d’une lettre à forme personnelle
WET/FD
A
Son Excellence
Monsieur l’Ambassadeur
des Etats-Unis d’Amérique
au Burkina Faso
OUAGADOUGOU
OBJET : remerciements.
J’ai l’honneur d’accuser réception de votre lettre en date du 30 juin 1994, par laquelle vous
m’adressez vos vives félicitations à l’occasion de ma nomination au poste de Ministre de l’Admi-
nistration Territoriale.
En retour, je vous prie de recevoir mes remerciements les plus sincères pour cette grande
marque d’estime. Soyez assuré, Excellence Monsieur l’Ambassadeur de mon entière disponibilité à
toujours œuvrer pour l’élargissement et le renforcement des relations cordiales déjà existantes entre
mon Département et l’Ambassade des Etats Unis à Ouagadougou.
Sambo BOENA/-
96
Exercices :
Exercice de rédaction de la lettre
En vous servant des modèles de présentation de lettre, et devant vous rendre sur le
lieu du travail, adressez une correspondance à votre Chef de chantier pour solliciter
votre kit matériel de protection.
97
Exercice de rédaction administrative : la lettre
En vous servant des modèles de présentation de lettre, adressez une correspondance
à votre Directeur de l’Administration et des Finances pour solliciter votre kit matériel
de protection afin de vous rendre sur un chantier BTP.
La formule de politesse
Utilisée uniquement dans la lettre en forme personnelle.
NB1 : un homme n'adresse jamais ses sentiments à une femme, à moins qu'ils ne soient «respectueux»,
mais présente :
⇒à une dame (mariée, veuve, divorcée) : ses hommages,
⇒à une jeune fille, à une femme célibataire: son respect,
⇒à une célibataire âgée: l'hommage de son (profond) respect.
98
Modèle de CV à titre indicatif (Candidat sans expérience)
I- ETAT CIVIL
Nom: DOSSOU
Prénoms: Kouamé
Date et lieu de Naissance: 09/03/1987 à Ouagadougou
Nationalité: Burkinabé
Statut matrimonial: marié ;deux (02) enfants
Cellulaire : +226 61 76 14 04
+ 226 72 42 43 01
02 BP 5346 Ouaga 02
dossoukouame87@hotmail.com
1- CURSUS SCOLAIRE
2- CURSUS UNIVERSITAIRE
99
Août 2017 Fin de stage Ecole Nationale de Ouagadougou D. T. S. en Santé
Santé animale Animale
V- CONNAISSANCE EN LANGUES
LANGUES NIVEAU
ECRIT PARLE
VI- DIVERS
ATTESTATION
Je soussigné DOSOU Kouamé, certifie sur l’honneur, que les renseignements ci-dessus rendent
fidèlement et honnêtement compte de ma situation, de mes qualifications et de mon expérience.
100