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: AHIMON O. Appolos, Ingénieur Civil Principal des Mines et Géologie

LA REDACTION ET LA PRESENTATION D’UN PROJET


DE FIN DE CYCLE (PFC) OU FIN D’ETUDES (PFE)
-- MEMOIRE --

Février 2017

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Document préparé par : AHIMON O. Appolos, Ingénieur Civil Principal des Mines et Géologie

REDACTION ET PRESENTATION DE MEMOIRE


Projet de fin d’études ou fin de cycle

PLAN DU COURS
INTRODUCTION (assez longue)

1. VALORISER LE MÉMOIRE

2. LES CONSEILS AVANT LA RÉDACTION


2.1. Détermination du sujet
. Qu’est-ce qu’une problématique ?
a) Construire une problématique
b) Formuler une problématique
2.2. La relation avec le Directeur/Directrice de mémoire
2.3. Table des matières – sommaire ou plan du mémoire
2.4. Recherche de la documentation
2.5. Conseils pratiques et erreurs à éviter

3. COMMENT STRUCTURER LE MÉMOIRE POUR FACILITER SA VALORISATION :


ÉLÉMENTS OBLIGATOIRES
3.1. La page couverture ou page titre
3.2. Résumés et mots-clés (Français et Anglais)
3.3 Résumé et mots-clés dans une autre langue que le Français ou
l’Anglais
3.4. La table des matières, la liste des tableaux, la liste des figures et les
autres documents spéciaux (s’il y a lieu)
3.5. La liste des sigles et des abréviations
3.6. La dédicace
3.7. Les remerciements (s’il y a lieu)
3.8. L’avant-propos
3.9. Introduction
3.10. La Première Partie : la Théorie
3.11. La Deuxième Partie : la Pratique
. La Méthode
a) Les sujets (ou objets)
b) Le matériel
c) Le protocole (expérimental)
d) L’analyse des données
e) Le traitement (statistique)
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3.12. La Troisième Partie : Discussion et Recommandations


3.13. Conclusion
3.14. Bibliographie
Pour un article
a) Pour un article
b) Pour un livre
c) Pour une contribution dans un ouvrage
d) Pour une référence prise sur un site Internet
3.15. Annexes (

4. COMMENT PRÉSENTER SON MÉMOIRE POUR FAVORISER SA LISIBILITÉ.


ELÉMENTS OBLIGATOIRES
4.1. Dactylographie
4.2. Numérotation des pages
4.3. Les chapitres ou les parties essentielles
4.4. Pas de ligne seule (isolée du reste du paragraphe) en début ou fin de
page
4.5. Les schémas et les tableaux
4.6. Page de mémoire

5. DÉPÔT DE MÉMOIRE

6. LA SOUTENANCE
6.1. A quoi sert la soutenance ?
a) Pour le candidat
b) Pour le jury
c) Les compétences évaluées
6.2. Présenter son travail
6.3. Quelques petits conseils
6.4. Réponses aux questions

7. EXEMPLE DE PAGE DE GARDE

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INTRODUCTION

Une des caractéristiques essentielles de la Formation Technique et


Professionnelle est l’obligation qui est faite aux Apprenants, qui ont validé
l’ensemble des Unités d’Enseignement programmées, de conduire un Projet de
Fin d’Etudes (Travail de Recherche Scientifique), sur un thème d’intérêt, choisi
par lui en accord avec son/ses encadreur(s), travail qui est sanctionné par la
rédaction d’un mémoire.
Ce mémoire doit constituer l’élément prépondérant de l’obtention du
diplôme car il confirme essentiellement la qualité de leur formation et de leur
capacité à l’utiliser. Il détermine donc véritablement un seuil de compétences.
Chaque diplôme a sa spécificité (selon la spécialisation). Chaque mémoire
exigé pour chaque diplôme va, bien sûr, tenir compte de cette spécificité.
Exemple : un mémoire de Géosciences (Mines) va être différent de celui de
Géosciences (Pétrole).
Or ces mémoires s’inscrivent dans une disposition commune : évaluer la
capacité des Apprenants à :

 Prendre une distance critique par rapport à leur apprentissage théorique


et pratique ;
 Dégager des problèmes et des questions qui constituent des moteurs de
recherche générale ou avancée de la réflexion ;
 Mener une recherche en sachant :

o Utiliser les outils méthodologiques de la spécialisation et


discipline ;
o Utiliser les savoir et savoir-faire ;
o Ouvrir le champ de la réflexion aux différentes disciplines sans se
limiter à la sienne seule ;
o Apporter des réponses claires et argumentées aux questions qu’il
se pose.
 Collaborer avec un Directeur/Directrice de recherche en sachant
organiser le travail, programmer les étapes, évaluer les difficultés et
avoir une vue progressive pour l’avenir ;
 Communiquer les résultats du mémoire à travers la rédaction d’un
document qui s’adresse à l’Institution et au public ;
 Savoir rédiger un document qui n’est ni un rapport de stage, ni de mission,
ni une thèse, ni une compilation d’ouvrages ou d’informations diverses.

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Je n’ai pas la prétention de présenter la recette parfaite assurant la


réussite du travail de mémoire ; mais l’objectif poursuivi est de rassembler
une succession de conseils qui devrait faciliter la rédaction et la soutenance
de votre mémoire, tout en vous évitant certaines erreurs très souvent
commises.
Le plan général que je compte suivre se présente de la manière suivante :

1. Quelques conseils avant la rédaction ;


2. La rédaction du mémoire ;
3. La présentation du mémoire (modalité de rédaction) ;
4. La soutenance du mémoire.

1. VALORISER LE MÉMOIRE

Un texte qui ressort d’un mémoire devrait être à la fois :

 Une production personnelle dirigée, et dans certains cas, assistée par


un Enseignant habile à diriger, qui est choisi par l’Apprenant ;
 L’aboutissement d’un travail de synthèse et de recherche ;
 Un exercice académique validé par l’obtention d’un diplôme de niveau
universitaire ou de Grande Ecole ;
 Un document scientifique riche en information (théorique et
pratique) ;
A ce titre, un mémoire bien valorisé devrait être :

 Conservé dans de bonnes conditions (sur support électronique, sous


forme de microfiches ou sous forme papier) ;
 Facilement accessible, tant dans la bibliothèque de l’Institution, que
dans le département concerné.

2. LES CONSEILS AVANT LA RÉDACTION

2.1. DÉTERMINATION DU SUJET (THÈME)


Le choix du sujet est la première étape fondamentale du travail de mémoire.
Sa détermination dépend de plusieurs critères :

 du centre d’intérêt de l’Apprenant ;


 des lectures antérieures ;
 des objectifs professionnels ;
 de la discussion avec les Enseignants ;

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 de la discussion avec les Apprenants ayant déjà rédigé un mémoire.

Une fois le champ de travail (recherche) délimité, il faut encore se poser


un certain nombre de questions avant de se lancer dans ce travail :

 le sujet correspond-il à un besoin ?


 existe-t-il une littérature suffisante ? (les sources doivent être
accessibles et traitables) ;
 les méthodes de travail (recherche) requises sont-elles adaptées à vos
capacités, (la méthode utilisée doit être maîtrisée) ;
 le sujet peut-il être traité dans un délai raisonnable ?
 quels sont les résultats espérés ?
 avec qui le réaliser ?

Il est donc essentiel de ne pas se précipiter sur un thème jugé


intéressant avant d’en avoir évalué les possibilités de réalisation et avant de
l’avoir localisé dans une problématique générale. Il convient pour cela de se
documenter, de demander conseil à des personnes compétentes.
Une fois le sujet choisi, il faut être capable de le préciser en formulant
‘’UNE QUESTION UNIQUE CENTRALE’’ résumant toute la problématique du
travail ! Il faut être précis. Eviter les sujets vagues ; la formulation de la
question du travail (recherche) est une étape décisive.
Qu’est-ce qu’une problématique ?
C’est l’art de poser les bonnes questions, nous dit le Robert. La
problématique guide la réflexion sur le sujet, ouvre les axes de recherche qui
permettent de préciser les différents arguments qui alimentent la production.

a- Construire une problématique, c’est interroger le sujet (il faut poser


des questions pertinentes qui font débat).
b- Formuler une problématique, c’est transformer le sujet en question,
c’est à dire :

 Transformer le sujet en débat : établir la liste des problèmes que


pose le sujet. Il faut se demander : quel est l’intérêt de ce sujet ?
il faut rendre explicite le débat sous-jacent à la question posée.
 Vous pourrez formuler en une phrase l’ensemble des problèmes que
soulève le sujet choisi : c’est la problématique.

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Ne pas oublier, lors du choix du sujet, que vous serez d’autant plus stimulé et
motivé que vous serez passionné par le sujet, et que le mémoire de fin d’études
peut être une porte d’accès au monde professionnel (carte de visite).

2.2. LA RELATION AVEC LE DIRECTEUR/DIRECTRICE DE MÉMOIRE


Le choix du Directeur de mémoire est une étape importante pour la
concrétisation du projet. Certaines questions peuvent vous aider lors du choix :

 Travaille-t-il dans le domaine de recherche qui vous intéresse ? et le


maîtrise-t-il ?
 Est-il habilité à diriger votre recherche ?
 Est-il intéressé par le sujet que vous voulez traiter ?
 Vous a-t-il incité à faire une recherche avec lui ?
 Est-il sérieux dans son travail de Directeur ? (accorde-t-il
suffisamment d’attention aux travaux qui lui sont remis ?)

Le travail de Directeur de mémoire consiste à vous orienter par


transmission de certains conseils (aider à établir la question centrale, fournir
de la bibliographie, la méthodologie, relecture du document, etc.). N’oubliez pas
que ses remarques ont pour buts de vous aider plutôt que de vous contrarier.
Mais attention, il ne faut pas confondre Enseignant et Tuteur. Lorsque vous
avez rendez-vous avec lui, il faut impérativement préparer l’entretien en
élaborant des questions précises à poser.
Prenez l’habitude de communiquer régulièrement avec celui-ci (planifiez
ensemble les différentes étapes du travail et les entretiens). Cela peut vous
éviter de mauvaises surprises (ex : recommencer toute une partie déjà
rédigée).

2.3. RECHERCHE DE LA DOCUMENTATION


C’est une tâche importante mais assez difficile à réaliser car la tentation
est grande de rassembler un trop grand nombre d’informations avec le risque
de ne plus maîtriser cette masse documentaire. Il ne vous est pas demandé de
compiler tous les articles existant sur le sujet, mais d’opérer des choix et de
définir des domaines précis de recherche.
Il faut tout d’abord rassembler une bibliographie préliminaire. L’objectif est
la rédaction de fiches bibliographiques (auteur, résumé de l’article, mots clés,
etc.) et de faire des fiches par thème avec les différentes références. Il est
préférable d’aller du général au particulier :

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 le plus général : ouvrages, traités, manuels (monographie), certains


périodiques ;
 le plus spécialisé : les revues, articles, qui concernent le sujet ;
 les banques de données ;
 Internet.

2.4. LE MÉMOIRE DOIT ÊTRE IMPERSONNEL


A quelle personne écrit-on un mémoire ? il faut que le mémoire soit le plus
impersonnel possible :

 Le recours à la première personne du singulier (<<Je>>) peut paraître


prétentieux et égocentrique. Il est également dangereux car vous
risquez de vous attribuer des idées qui ne sont pas les vôtres, ou une
démarche que d’autres ont développée avant vous.
 L’utilisation de la première personne du pluriel (<<Nous>>),
généralement attribuée aux rois et aristocrates, peut donner un
caractère pompeux et ridicule.
 Le (<<On>>) impersonnel et vague, donne souvent une impression
d’imprécision. De plus, utilisé avec fréquence, il peut lasser le lecteur.
Il faut donc, dans la mesure du possible, éviter le (<<Je>>), le
(<<Nous>>) et le (<<On>>) !
Attention : C’est acceptable s’ils sont utilisés avec modération pour alléger un
paragraphe.

Que faire alors ? En fait, il est conseillé de chercher le véritable sujet


du verbe et d’y recourir : le travail ne peut que gagner en précision. Cela
permet de préciser la pensée.

Exemple : ‘’Nous avons reporté le rendez-vous à la semaine prochaine’’ devient


‘’Le rendez-vous a été reporté à la semaine prochaine’’.

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2.5. CONSEILS PRATIQUES ET ERREURS À ÉVITER

 Un mémoire de fin d’études doit revêtir un caractère scientifique en ce


sens qu’il doit reposer sur des fondements théoriques et une
méthodologie rigoureuse.
 Une des premières choses à faire est de savoir à quel public vous allez
vous adresser. Il est en effet tentant de n’écrire qu’en référence à un
public de pairs. Mais les mémoires peuvent être d’excellents outils
pédagogiques et de nombreux professeurs en conseillent la lecture à
leurs Apprenants. Pour cela il faut éviter le jargon utilisé par une
minorité de scientifiques (vous et vos collègues), de prendre le temps de
bien expliquer les faits, les tableaux et les schémas – les données parlent
d’elles-mêmes. Votre but est de communiquer votre travail et ses
implications à toute (ou presque) personne qui le désire. L’objectif est de
rédiger de façon à ce que le message soit compris par un plus grand
nombre. Il faut donc être clair, précis et concis. Eviter les longues
phrases complexes, les formules creuses, les fioritures et les annexes
inutiles. Ne pas surcharger le texte avec de longues citations. Pas d’état
d’âme ou de jugement de valeur. L’information de type scientifique ne
privilégie pas l’esthétisme mais la fonctionnalité ! Il est clair qu’il s’agit
d’une tâche difficile à réaliser (différence entre "savoir scientifique’’ et
‘’vulgarisation de ce savoir’’).
 Attention : tout ce qui a été écrit doit pouvoir être expliqué par
l’Apprenant. Eviter donc de reprendre des formules toutes faites prises
dans la bibliographie sans en avoir cerné/compris tous les fondements.
 Tous les avis doivent être soigneusement justifiés.
 Le mémoire de fin d’études est un travail d’initiation à la recherche qui
nécessite un apport personnel. Vous êtes donc amené à réaliser un travail
de conception et non une simple compilation. Ce travail doit vous
permettre d’acquérir un sens critique et un esprit de synthèse.
Attention, un travail de réflexion bien fait (revue d’une question
particulièrement bien référencée des connaissances et controverses
dans un domaine d’intérêt majeur) peut avoir sa place.
 Attention à l’orthographe ! L’utilisation du dictionnaire n’est pas un luxe !
Faites également relire votre document par une tierce personne, la
correction sera d’autant plus objective.
 Veillez à la concordance des temps au sein de votre mémoire.
 Mettre des transitions entre les différentes parties du document. Ces
parties doivent s’enchaîner de manière naturelle pour le lecteur.

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 Tout schéma/figure doit être accompagné d’une légende avec référence.


Cette légende doit être suffisamment claire pour que chaque
tableau/figure puisse être compréhensible sans avoir recours au texte de
l’article. Chaque colonne, ligne pour les tableaux, ou axes pour les figures
ou graphiques doivent avoir un titre accompagné de l’unité utilisée.
Chaque symbole doit être décrit.

3. COMMENT STRUCTURER SON MÉMOIRE POUR FACILITER SA VALORISATION :


LES ÉLÉMENTS OBLIGATOIRES.

Les différentes parties du mémoire doivent respecter l’ordre suivant :

3.1. LA PAGE COUVERTURE OU PAGE DE TITRE


Sur cette page du mémoire doivent figurer :

 Le nom de l’Institution : Groupe Ecoles d’Abidjan


Ecole Supérieure d’Energétique, des Mines
et de Pétrole
Département Mines
 La session du mémoire (Mois, Année) ;
 Le titre du mémoire ; sous-titre s’il y a lieu ;
 L’intitulé du niveau "Licence (ou Master) Géosciences ; l’option :
(Mines, Pétrole ou Eau et Environnement)" ;
 Présenté par … (le nom de l’Apprenant) ;
 Directeur/Directrice… (le nom du Directeur de mémoire)
 L’Année académique

3.2. RÉSUMÉ ET MOTS CLÉS (FRANÇAIS ET ANGLAIS)


Le résumé en Français est toujours obligatoire quelle que soit la langue de
rédaction du mémoire. Il doit être précis, informatif et concis. Il est destiné à
permettre au lecteur de voir comment le mémoire est construit, comment le
sujet est abordé, quels sont les principaux résultats obtenus et quelles
conclusions significatives sont tirées. Le résumé ne doit pas dépasser entre 150
et 250 mots, (maximum une (1) page). Il est assez difficile à écrire : il est donc
conseillé de l’écrire en tout dernier lieu quand on a une idée claire de ce que
contient le travail.
A la suite du résumé, il faut faire une liste des différents mots-clés et
expressions de l’étude, afin de faciliter l’indexation du mémoire. Ceux-ci sont
retenus en fonction de leur pertinence et de la terminologie en vigueur dans le

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domaine d’étude. Ces mots et expressions aideront le repérage du document


dans la base de données Papyrus sur le Web.
L’étudiant doit obligatoirement introduire un résumé en Anglais et des mots-
clés en Anglais quelle que soit la langue de rédaction de son ouvrage.

3.3. RÉSUMÉ DANS UNE AUTRE LANGUE QUE LE FRANÇAIS OU L’ANGLAIS


Lorsque la langue de rédaction du mémoire est autre que le Français ou
l’Anglais, un résumé et des mots-clés dans la langue de rédaction sont toujours
requis. Ce résumé et ces mots-clés doivent respecter les normes qui
s’appliquent au résumé en Français et aux mots-clés français. Tel qu’indiqué ci-
dessus, le mémoire doit aussi contenir un résumé en Français et des mots-clés
français, de même qu’un résumé en Anglais et des mots-clés anglais.

3.4. LA TABLE DES MATIÈRES, LA LISTE DES TABLEAUX, LA LISTE DES


FIGURES ET AUTRES DOCUMENTS SPÉCIAUX (S’IL Y A LIEU)
Ce sont quatre (4) rubriques séparées et chacune sera présentée sur des
pages différentes et bien distinctes. Lors du dépôt final en format papier,
certains documents (graphiques, diagrammes, cartes, photos, films,
enregistrements sonores, programmes informatiques, données d’enquêtes, etc.)
qui, à cause de leurs dimensions ou de leur format sont inclus dans une
pochette à la fin de l’ouvrage ou séparément, doivent être identifiés dans les
listes de figures et de tableaux.
La table des matières est la liste de titres de chapitres ou parties (divisions
et subdivisions avec leurs numéros) accompagnés de page. L’élaboration sur plan
(squelette du mémoire) est une étape indispensable car elle facilite la
rédaction du document. Elle permet de s’assurer que les principaux points à
développer ne seront pas oubliés et que l’enchaînement des idées suivra une
logique claire et structurée.
Un plan est amené à être souvent révisé ; il est un guide à la rédaction ;
mais un mémoire de recherche se compose souvent de 6 à 7 chapitres
distincts : Introduction, Méthode, Résultats, Discussion, Conclusion,
Bibliographie, Annexes, Résumé et mots clés qui forment un plan de plusieurs
sections dont nécessairement trois (3) autres que l’introduction, la conclusion,
la bibliographie, et les annexes. Par exemple : Introduction ; Partie théorique
(méthodologie) ; Partie empirique (pratique et résultats) ; Partie sur les limites
des résultats, discussion, et recommandations de politiques ; Conclusion ;
Bibliographie ; Annexes.

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3.5. LA LISTE DES SIGLES ET LA LISTE DES ABRÉVIATIONS


Les sigles et les abréviations doivent être utilisés avec circonspection en
respectant les règles généralement admises. On les présentera par ordre
alphabétique en indiquant leur signification.

3.6. LA DÉDICACE
Il s’agit d’un hommage rendu par l’auteur à des personnes de son choix.

3.7. LES REMERCIEMENTS (S’IL Y A LIEU)


Ils représentent l’expression d’appréciation ou de reconnaissance envers des
personnes ou des organismes.

3.8. L’AVANT-PROPOS
Il sert à rappeler les raisons qui ont motivé l’auteur dans son choix
bnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnde sujet de recherche et de l’approche utilisée pour
l’aborder. Il permet de situer l’ouvrage dans le contexte de la discipline ou du
champ d’études.

3.9. INTRODUCTION
L’introduction doit pouvoir répondre à la question ‘’POURQUOI’’.
L’introduction est essentielle car elle représente le premier contact avec le
lecteur. Elle doit donc l’accrocher et susciter son intérêt. Elle comporte une
seule partie (pas de sous-chapitre) et se structure en entonnoir ; elle doit
guider progressivement vers le fond du sujet (il faut débuter en des termes
assez généraux pour, petit à petit, cerner le sujet de façon de plus en plus
détaillée). Elle comprend en général les points suivants :

 un préambule qui amène le sujet et le replace dans son contexte


général (s’appuyer sur quelques documents de référence et indiquer
les principaux résultats et modèles explicatifs déjà énoncés dans ce
domaine, faire le point de l’avancement des recherches dans le
domaine) ;
 la problématique de l’étude qui doit aboutir à la question centrale ;
 l’originalité, l’intérêt de la recherche (expliquer le point précis auquel
il vous semble que l’ensemble des études effectuées avant vous n’a pas
répondu) ;
 les objectifs poursuivis par la recherche.

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3.10.LA PREMIÈRE PARTIE : LA THÉORIE


Cette partie pose le contexte général de toute la littérature qui a traité un
sujet qui ressemble au vôtre. Il faut mettre le point sur cette littérature,
théorique qu’elle soit, pour essayer de comprendre le ‘’QUAND’’ derrière la
question que vous avez posée, et préparer le ‘’COMMENT’’ pour trouver la
solution à la problématique posée. Essayer de vous référer à toutes les
bibliographies existantes sur votre sujet, récentes qu’elles soient, pour
compiler et comprendre mieux votre problématique. Chercher les points clés
posés dans votre mémoire, leur définition théorique et leur traitement
théorique. Essayer de nommer les théories et les placer dans leur contexte de
votre étude (année, école ou courant de pensée, etc.).

3.11.LA DEUXIÈME PARTIE : LA PRATIQUE


Cette partie entre dans le corps de la problématique et du sujet de
recherche en posant la Méthode et ses Résultats : c’est l’empirisme qui aboutit
à la réponse du ‘’COMMENT’’ et du ‘’QUOI’’ :

 La Méthode
Cette partie doit pouvoir répondre à la question ‘’COMMENT’’ ?
Avec quels moyens vous comptez vérifier votre hypothèse ? Il faut expliquer
en détail comment vous avez mené votre étude. Il faut respecter l’ordre
chronologique de l’expérience. Il est dès lors conseillé de rédiger cette section
juste après l’expérimentation. Cette partie comprend en général les quatre (4)
points suivants (certains thèmes de mémoire n’auront pas les 4 points à
traiter) :

a) Les sujets (ou objets de mesure) : qui sont-ils ? y avait-il une raison
particulière pour se centrer sur cette population ? Combien sont-ils ? Comment
ont-ils été sélectionnés ? Certains se sont-ils désistés ou ont-ils été écartés ?
Pourquoi ? Ont-ils été payés ? Ces renseignements sont tout à fait
indispensables pour évaluer jusqu’à quel point les résultats peuvent être
généralisés. En plus de ces réponses, il faut ajouter quelques renseignements
anthropométriques : âges, taille, poids, sexe, etc.

1. Collecte des données


C’est le déroulement de l’enquête avec, par exemple, la distribution et
récupération des questionnaires ou encore l’observation, …
NB. : Chaque étudiant doit s’assurer de la validité et de la fiabilité de
l’instrument de mesure à utiliser au cours de son travail de recherche.

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2. Analyse des données descriptives et d’inférence


C’est l’étape qui traite l’information obtenue. Elle comprend différentes
étapes :
 Description des données ;
 Mesure des relations entre les variables (si l’étude est analytique ou
expérimentale) ;
 Comparaison des résultats observés aux relations théoriquement
attendues par l’hypothèse et mesure de l’écart entre les deux ;
 Confirmation ou infirmation de l’hypothèse.
Pour pouvoir interpréter les données collectées lors des études, nous avons
besoin de les organiser sous différentes formes :

1. Méthode numérique sous forme de rapports : ratio, proportion ou taux.


En épidémiologie, les fréquences des cas sont toujours évaluées par
rapport à la population étudiée. En effet, une fréquence absolue (nombre de
cas) de 50 aura une importance bien différente selon qu’elle est relevée dans
une population de 1.000 ou de 100.000 sujets.
- Ratio : (= a/b), c’est le rapport entre deux entités distinctes et mutuellement
exclusives. Exemple : sexe ratio = Nombre des hommes/nombre des femmes au
sein de la population étudiée.
- Proportion : (= a/a+b), le numérateur est inclus dans le dénominateur et le
résultat est exprimé en général en pourcentage. Exemple : le nombre d’homme
par rapport à l’ensemble de la population.
- Taux : [(a/b)xk], mesure la probabilité de survenue d’un évènement donné
(maladie) au cours d’une période pour une population bien définie. Certains taux
sont également des proportions. Trois catégories de taux sont le plus souvent
utilisés en épidémiologie : le taux de morbidité (incidence et prévalence), de
mortalité et de natalité.
Pour l’étude de la distribution des valeurs observées, on peut calculer :
- les mesures de tendance centrale, c’est-à-dire les mesures de
l’emplacement où se trouve le milieu ou le centre d’une distribution : la
moyenne, la médiane, et le mode.
- les mesures de dispersion qui décrivent dans quelle mesure les
observations divergent autour de la tendance centrale : l’étendue, l’écart type,
la variance et les quartiles.

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2. Représentations tabulaires et graphiques


La représentation visuelle des données sous forme de tableaux ou de
graphiques, permet de faciliter l’analyse et l’interprétation des résultats et
aussi leur communication à des lecteurs ou à un auditoire.

Les tableaux
Un tableau peut être :
- un tableau simple à une seule entrée : il présente la fréquence d’une
seule variable. La première colonne donne la liste des catégories ou des
intervalles des classes. Dans les colonnes suivantes, on peut faire figurer la
fréquence absolue (effectifs par classe), la fréquence relative (proportion de
l’effectif de la classe par rapport au total de la population) et aussi la
fréquence cumulée s’il s’agit d’une variable quantitative (Tableau I).

Tableau I : Nombre d’enfants chez les mères dans le quartier X en 2014
Nombre des Effectif ou Fréquence Effectif Fréquence relative
mères Fréquence absolue Relative en (%) cumulé Cumulée (%)
ayant :
0 enfant 8 26,66 08 26,66
1 enfant 8 26,66 16 53,32
2 enfants 7 23,33 23 76,65
3 enfants 3 10,00 26 86,65
4 enfants 2 6,66 28 93,31
5 enfants 1 3,33 29 96,64
6 enfants 1 3,33 30 100
30 99,57

- ou bien un tableau à double entrée : c’est un tableau de contingence qui


considère la répartition combinée de 2 variables (Tableau II).

Tableau II : La répartition des diabétiques hospitalisés à l’hôpital X au


cours de l’année 2014 selon l’âge et le sexe.
Classe Sexe masculin Sexe féminin Total
d’âge Effectif % Effectif % Effectif %
<20 ans 88 33,84 79 48,76 167 39,57
20-39 ans 103 39,61 65 40,12 168 39,81
40-59 ans 44 16,92 10 6,17 54 12,80
>60 ans 23 8,84 4 2,50 27 6,39
Non précisé 2 0,76 4 2,50 6 1,42
Total 260 61,61 162 38,38 422 99,99

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Un tableau doit être aussi simple que possible et comporter toutes les
informations nécessaires à sa compréhension sans que le lecteur ait besoin de
consulter un texte d’explication. Le titre doit être clair et fournir des
informations sur le sujet étudié.

a) Les graphiques

 Histogrammes : C’est un diagramme formé d’une suite de colonnes avec un


intervalle de classe et une courbe de fréquences en ordonnée.
L’histogramme est un outil fréquemment utilisé, notamment pour résumé
des données quantitatives discrètes ou continues mesurées dans une échelle
d’intervalles de classes. Pour chaque classe, un rectangle est construit dont la
base correspond aux valeurs de ce groupe, et dont la taille du rectangle est
proportionnelle au nombre d’observations dans le groupe. Cela signifie que les
rectangles seront d’une hauteur différente.
Un histogramme a une apparence semblable au graphique à barres
verticales, mais lorsque les variables sont continues, il n’y a pas d’écart entre
les barres (figure 2).

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Dans un histogramme, la fréquence est mesurée par la surface de la


colonne (si les intervalles des classes sont égaux, la fréquence correspond à la
hauteur de la barre).
Dans un graphique à barres verticales, la fréquence est mesurée par la
hauteur de la barre.

 Polygones des fréquences : C’est un graphique formé en reliant les points


médians des colonnes d’un histogramme (figures 3 et 4). Ces graphiques sont
utilisés seulement pour présenter des données concernant des variables
continues d’un histogramme. Il est utile pour montrer la continuité de la
variable à l’étude.

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 Graphiques à secteurs : Il est utilisé pour la représentation de la


fréquence des variables qualitatives (graphique 6).

Interprétation des résultats


Il s’agit d’expliquer, discuter, commenter et comparer les résultats en
considérant :
- la littérature : citer les références ;
- le contexte de l’enquête : la méthodologie, la réalité du terrain ;
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- les points forts du travail ainsi que ses faiblesses ou ses limites.

Diffusion des résultats


C’est l’établissement du compte rendu c’est-à-dire la rédaction du mémoire
proprement dit.

b) Le matériel : la liste des outils de mesure utilisés, leurs caractéristiques


techniques en détail ainsi que leur validation (seuil d’acceptabilité des
résultats).
c) Le protocole (expérimental) – vous décrivez le déroulement de l’expé-
rience étape par étape. Une bonne technique consiste à considérer le
lecteur comme un sujet, à lui faire découvrir pas à pas ce à quoi les sujets
ont été exposés, ce qu’ils ont ressenti. Décrire le déroulement (avec
dates et lieux) le plus précisément possible.
d) L’analyse des données : décrire le matériel pour traiter les résultats :
traitement mathématique, développement des formules, calculs pour
arriver aux résultats présentés, etc.
e) Le traitement statistique.

 Les Résultats
Cette partie doit pouvoir répondre à la question ‘’QUOI’’ ? Vous y
présenterez un résumé des données collectées et les résultats statistiques
qu’elles ont permis d’obtenir. Vous décrivez les résultats. Vous ne les discutez
pas encore !! ATTENTION : les tableaux et figures ne parlent pas d’eux-
mêmes, ils doivent être supportés par une légende simple et agréable à lire.
Cette partie du mémoire étant la plus ‘’désagréable’’, vous veillerez à ne pas
l’encombrer de trop de résultats. Les résultats mineurs, non pertinents par
rapport aux hypothèses, seront placés dans les annexes. Avant de présenter
les résultats, il est intéressant d’expliquer en quelques mots dans quel ordre
vous allez les donner. De manière générale, vous commencez toujours par
présenter les résultats les plus importants. Vous les expliquez et ensuite, vous
présentez les tableaux et figures qui s’y rapportent. De cette façon, les
lecteurs qui ne sont pas familiarisés avec les statistiques peuvent éviter les
chiffres tout en comprenant les résultats.

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Quelques recommandations :

 Ne pas commencer directement à parler de chiffres, introduire d’abord


le(s) résultat(s).
 Toujours fournir le seuil de signification de vos résultats (pour prouver la
validation des résultats).
 Les tableaux ne doivent pas être utilisés à l’excès.
Les tableaux doivent pouvoir être lus sans difficulté, ils doivent donc être
introduits par un titre clair et précis. Au sein du texte, vous pouvez prendre le
lecteur par la main et le guider à travers vos tableaux et figures (‘’par exemple,
comme il est possible de constater dans la première colonne du tableau A,
les…").
 Chaque section dans la présentation des résultats doit être ponctuée d’un
résumé de ce qui a déjà été dit. Le lecteur n’a pas à revenir
systématiquement en arrière pour poursuivre sa lecture sans difficulté.

3.12. LA TROISIÈME PARTIE : DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS


Cette section est destinée à discuter les implications des résultats que vous
venez d’exposer. En ‘’QUOI’’ les résultats répondent-ils à la question initiale ?
sont-ils en accord avec l’hypothèse ? Jusqu’ici, vous étiez limité aux faits. Il
est temps de placer vos résultats dans une perspective plus large. La discussion
doit constituer un miroir de l’introduction. Qu’est-ce qu’on a appris depuis ?
L’hypothèse a-t-elle été infirmée ou confirmée ? C’est également le moment de
confirmer vos résultats avec les données obtenues par d’autres chercheurs
(dans la littérature) avant vous, expliquer les différences. S’il y a des résultats
surprenants, vous pouvez vous pencher sur les éléments méthodologiques
susceptibles de les expliquer. Comment pourriez-vous améliorer votre
protocole ? Mentionnez les limites de l’étude, la méthode. Si vos résultats
donnent lieu à de nouvelles interrogations, essayez de suggérer des pistes de
recherches susceptibles d’y apporter réponses.
Proposition d’une structure de la Discussion :
 Rappel du (des) résultats principal (aux) de l’étude (un paragraphe qui
répond à votre question ;
 Comparaison des résultats avec la littérature ;
 Discussion des résultats ;
 Limites méthodologiques.

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3.13.CONCLUSION
La conclusion est aussi importante que l’introduction. Elle donne la dernière
impression au lecteur du mémoire, l’image finale qui influencera ‘’fortement’’ le
jury dans son évaluation. En aucun cas, elle ne devra laisser le lecteur sur une
impression d’inachevé !
En règle générale, la conclusion comprend les éléments suivants :

 Un rapport de la problématique ou de la question centrale ;


 Les principaux résultats de l’étude ;
 Les rapports théoriques de l’étude ;
 Les limites de la recherche au niveau théorique, empirique et
méthodologique ;
 Les voies futures de recherche (ouvrir le débat sur une question plus
large).
Attention, la conclusion doit être très synthétique.

3.14. BIBLIOGRAPHIE
La rédaction de la bibliographie doit respecter le style de référencement de
Havard (Havard Style of Referencing).

Tout d’abord lorsqu’il y a des références dans le texte, elles s’inscrivent


entre parenthèses :

 Si c’est un seul auteur : (Nom de l’auteur, année de publication).


Exemple : (Martinez, 1993) ;
 Si c’est deux auteurs : (Nom du 1er auteur "et" Nom du 2ème auteur,
année de publication). Exemple : (AHIMON et KONE, 1990) ;
 Si c’est plus de deux auteurs : (Nom du 1er auteur "et al", année de
publication). Exemple : (SORI et al, 2003).

Ensuite après la conclusion, toute une section (bibliographie) reprend


tous les livres et articles qui ont été cités dans le corps du texte (liste des
références complètes des travaux mentionnés dans le mémoire). Vous veillerez
à chaque fois d’utiliser le même format.
Les références peuvent être regroupées en trois parties distinctes :

 Les ouvrages ;
 Les articles ;
 Les sites Internet.

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Les références sont alors présentées par ordre alphabétique en fonction du


nom de famille du premier auteur (et, par auteur, par ordre chronologique des
dates de parution).
La qualité d’une bibliographie s’apprécie non tant à sa quantité, mais à sa
diversité, sa présentation et son utilité. Elle s’adresse autant au spécialiste
qu’au non initié. Elle permettra de compléter la connaissance de l’un, ou au
contraire, d’initier l’autre.
N’oubliez pas que pour rédiger votre mémoire vous avez utilisé les
bibliographies des autres et apprécié celles qui étaient bien faites.

a) Pour un article, indiquer : Nom, Initiale de prénom de l’auteur ou des


auteurs (année de publication). Titre, Revue, n°, première page-dernière
page de l’article.
Exemples : KISSI, M. (1992), Imagerie mentale et apprentissage en golf.
STAPS, 29, 7-17.
MAMADOU, R.A. et FRIH, K.G. (1990). A revew of the contextual
interference effect in motor skill acquisition. Human Movement Science,
9, 241-289.
b) Pour un livre, indiquer : Nom de (s) l’auteur(s), Initiale du prénom (année
de publication). Titre. Editeur, lieu de publication.
Exemple : KONE, Y. (1989). L’excellence corporelle. AFRAPS, Abidjan.
c) Pour une contribution dans un ouvrage , indiquer : Nom de l’auteur, Initiale
du prénom (année). Titre. Nature du document. Institution, lieu. (indiquer
la nature du document dans la langue d’origine).
Exemple : N’DOUBA C. (1993). Microgenèse de la compétence
enseignante. Thèse de doctorat non publiée. Université du Québec à
Chicoutimi.
d) Pour une référence prise sur un site Internet (attention, source non
vérifiée). Webographie (néologisme).
Exemple : http://www.entrainer.ch/entrainement/co/base/html
(Notions physiologiques de base en rapport avec le football).

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e) Logiciels de gestion des références bibliographiques


Actuellement, on retrouve sur le marché des logiciels facilitant la gestion
des références tels que : Procite, Reference Manager, End Note, Jabref,
Zotero, etc.
Ces logiciels sont nombreux, dont certains sont gratuits et Open Source.
Parmi eux, on cite particulièrement Zotero, car il est gratuit, libre et
fonctionnel sur différents Systèmes d’Exploitation. Il s’agit d’une extension
pour le navigateur Firefox de Mozila, et il permet :

- l’importation des références lors d’une recherche en ligne sur Internet


et la constitution d’une base de référence personnelle ;
- l’alimentation automatique de cette base avec des références trouvées
sur le Web ;
- la gestion des références lors de la rédaction et leur intégration au
texte final. Il gère une liste de références.
Pour s’initier à l’utilisation de ce logiciel, des tutoriels sont disponibles sur le
Web tel que celui développé par l’Université de Tours (France) et que l’on peut
consulter à l’adresse : http://msh.univ-tours.fr/sites/default/files/zotero.pdf

3.15.ANNEXES
Les annexes doivent être précédées d’un plan des annexes.
Elles font l’objet d’une pagination à part et doivent être numérotées en
chiffres romains majuscules (I, II, III, IV, etc.).
On y place les copies du matériel utilisé dans l’expérience, trop
volumineux pour être inclus dans le corps du texte : questionnaire, images,
résultats périphériques ou trop détaillés. Mais il ne doit y avoir que les
informations pertinentes, ciblées et nécessaires à la compréhension du travail.
Il est très important d’inclure tous vos résultats. Cela permet à votre
Directeur, par exemple, de déterminer si vous avez utilisé les analyses
statistiques qui s’imposaient. Attention cependant, les annexes ne vous
dispensent en rien d’être complet dans le corps du texte. En aucun cas, votre
lecteur ne se sentira obligé de se reporter aux annexes pour comprendre votre
raisonnement.

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4. COMMENT PRÉSENTER SON MÉMOIRE POUR FACILITER SA LISIBILITÉ.


ELÉMENTS OBLIGATOIRES.

4.1. DACTYLOGRAPHIE
Les normes de dactylographie suivantes doivent être respectées :

 Police de caractères : Time New Roman ou caractère de même taille ;


 Taille des caractères pour le corps du texte : 12 points ;
 Taille des caractères pour les notes en bas de page : 10 points
 Interligne : simple ou ‘’single’’ ;
 Format du texte : justifié ou ‘’justified’’ ;
 Marges : 2,5 cm à gauche et à droite ; 1,5 cm minimum en haut, 2 cm
minimum en bas.
 Impression : recto verso.

4.2. NUMÉROTATION DES PAGES

 La pagination commence à partir de la première page de l’introduction.


 Les pages de garde, de titre, les dédicaces, les remerciements, la
table des matières, la liste des schémas et des tableaux ne feront pas
l’objet d’une pagination.
Il y a donc trois (3) paginations :

 Les pages qui précèdent l’Introduction ;


 De l’Introduction jusqu’à la Bibliographie ;
 Les annexes feront l’objet d’une pagination à part en chiffres romains
majuscules (I. II. III. IV. etc.).

4.3. LES CHAPITRES OU LES PARTIES ESSENTIELLES

 Ces parties (Introduction, Théorie, etc.) doivent toujours commencer


dans une nouvelle page.
 Les parties essentielles doivent être numérotées en 1, 2, 3, etc., taille de
caractère 14.
 Les sous-parties ou subdivisions en 1.1, 1.2, 1.3, etc. en taille 12.
 Les subdivisions qui suivent en 1.1.1 ; 1.1.2 ; 2.1.1 ; 2.1.2 ; etc. en taille de
caractère 12.
 Les autres subdivisions en a) ; b) ; c) : etc.

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4.4. PAS DE LIGNE SEULE (ISOLÉE DU RESTE DU PARAGRAPHE) EN DÉBUT OU


FIN DE PAGE.

4.5. LES SCHÉMAS ET LES TABLEAUX


 Doivent être numérotés et avoir un titre.
 Lorsqu’ils sont empruntés à la littérature, la source doit être indiquée
juste après.

4.6. PAGE DE MÉMOIRE


 Haut de page (Header) : il doit inclure le titre du chapitre ou de la partie
que vous traitez en taille de caractère 10.
 Pied de page (Footer) ; il doit inclure le numéro de la page en taille 10
aussi.

5. DÉPÔT DE MÉMOIRE
Que ce soit en format numérique ou en format papier, l’Apprenant doit se
conformer au délai fixé par l’Institution et le nombre de copies exigées.

6. LA SOUTENANCE

6.1. A QUOI SERT LA SOUTENANCE


La soutenance consiste à se présenter, présenter son travail (Powerpoint ou
oral) et répondre aux questions des membres du jury.

a) Pour le candidat :
 Mettre en valeur son travail de recherche ;
 Mettre en valeur les connaissances acquises pendant ses années d’études.

b) Pour le jury :
 Evaluer le travail du candidat ainsi que de ses compétences ;
 Mieux comprendre certains points présentés dans le mémoire ;
 Evaluer l’aptitude du candidat à exposer clairement ses idées et à
répondre aux questions posées.

c) Les compétences évaluées :


 Rigueur ;
 Souci de qualité ;
 Dynamisme ;
 Initiative ;
 Originalité ;
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 Planification ;
 Qualités de communication ;
 Connaissances du sujet.

6.2. PRÉSENTER SON TRAVAIL


La présentation orale dure 15 à 20 minutes !
 La première chose à faire est d’exposer le plan de la présentation orale.
Pour cela il est conseillé de le faire sur Powerpoint de manière à ce qu’il
puisse être projeté pendant toute la durée de la soutenance (sert de
point de repère pour le jury).
 Ensuite, de la même façon qu’à l’écrit, on retrouve une brève introduction
avec l’exposé du sujet et l’intérêt du sujet (petite revue de la littérature
si nécessaire), la méthodologie, les principaux résultats, la discussion et
une conclusion.

6.3. QUELQUES PETITS CONSEILS


a) Il faut bien préparer la soutenance. Elle est tout aussi importante dans
l’évaluation du candidat que le rapport lui-même.
b) Il est vivement recommandé de rédiger à l’avance le plan d’intervention,
en insistant sur la manière de commencer, le discours et la manière de la
conclure.
c) Attention au débit de parole (inutile de parler trop vite, on ne comprend
rien et cela peut vite être monotone ; de plus les membres du jury
prennent en général des notes et/ou essaient de retrouver dans le texte
ce que vous êtes en train de dire), au langage utilisé, et éviter les
expressions familières, ainsi que les apocopes (exemple : compta pour
comptabilité ; anat. pour anatomie ; auto pour automobile ; vélo pour
vélocipède ; etc.).
d) Il est évidemment possible d’avoir des fiches et de les consulter en cas
d’oubli ou d’hésitation. Mais en aucun cas, la présentation ne doit être
basée sur la lecture de ces fiches. Le contact visuel avec le jury doit être
maintenu !
e) En cas de stress extrême, demandez un temps de réflexion, respirez et
ne reprenez la parole qu’une fois détendu !
f) Attention de respecter le ‘’TIMING’’ !!! la présentation dure de 15 à 20
minutes maximum.
g) Entraînez-vous devant un jury ‘’fictif’’ de camarades, etc., c’est une très
bonne préparation et peut amener certaines questions que vous ne vous
étiez pas posées.

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h) Si vous avez découvert entre la remise du mémoire et sa soutenance des


fautes grossières, annoncez-les avec modestie au tout début de votre
exposé, cela évite aux membres du jury qui s’en sont aperçu de vous le
faire remarquer au moment des questions/remarques.
i) Essayer de prévoir à l’avance une liste de questions qui peuvent
pertinemment vous être posées par le Jury.

6.4. RÉPONDRE AUX QUESTIONS


Les membres du Jury vont vous poser des questions qui peuvent vous amener
à expliquer vos choix, à justifier telle ou telle des explications que vous
fournissez, à revenir sur le texte lui-même (page x, vous avez écrit …).
Attention, tout ce que vous avez écrit dans votre mémoire doit pouvoir être
expliqué et justifié. Si vous avez jugé bon de citer un article, c’est que l’on
suppose que vous y avez trouvé un intérêt. Il ne faut dès lors pas essayer de
s’échapper en disant que c’est la pensée d’un autre. Il est important de savoir
écouter le Jury, afin de bien comprendre les questions posées, et de prendre le
temps de la réflexion. En cas d’incompréhension, l’Apprenant peut reformuler la
question pour être sûr de bien comprendre.
Attention, certains Apprenants peuvent être tentés de répondre à côté de la
question lorsque celle-ci les embarrasse. Mais les membres du Jury ne sont pas
dupes, même s’ils ne disent rien. Il faut rester honnête. Il ne faut pas faire
semblant de connaître une information, une théorie, etc. ; mieux vaut dire
simplement que l’on ne sait pas. Dites-vous que le Jury n’est pas là pour vous
déstabiliser, mais pour estimer si vous avez le niveau de connaissance suffisant
pour l’acceptation de votre mémoire. Rappelez-vous qu’on ne peut pas tout
savoir.

Quelques conseils pour la soutenance du mémoire


 La soutenance doit présenter le travail effectué en 15 à 20 minutes, sans
tout reprendre car le Jury l’a lu.
 Commencez par indiquer clairement le sujet (la problématique) duquel
vous êtes parti en expliquant éventuellement pourquoi vous avez choisi de
traiter ce sujet.
 Indiquez comment vous avez décidé d’aborder votre sujet en insistant
bien sur l’articulation de vos différents moyens (les lectures théoriques
en font partie mais indiquez précisément en quoi elles vous ont été utiles,
évitez de redire seulement ce que vous avez lu ; les applications
pratiques le sont aussi avec une plus grande importance).
 Vous pouvez détailler un exemple, un cas pratique, un élément
problématique, etc.
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 Indiquez les conclusions auxquelles vous avez pu aboutir (par rapport à la


question posée mais aussi les difficultés rencontrées, les surprises
éventuelles, etc.).
 N’oubliez pas de mentionner les limites des résultats obtenus, les
relations entre ces résultats et ceux qui sont mentionnés dans les
éléments bibliographiques utilisés. En cas de divergence, vous pouvez
proposer des hypothèses d’interprétation.
 Ne dévalorisez pas votre travail, une autocritique est un signe de recul
sur votre travail.
 Pendant la soutenance, répondez précisément aux questions posées,
n’essayez pas de ‘’rechercher’’ des réponses à des questions déjà prévues
qui ne seront peut-être pas celles du Jury.
 Ne soyez pas déstabilisé par une question inattendue, le Jury ne cherche
pas à vous piéger, mais il arrive qu’il lise votre mémoire avec une idée que
vous n’aviez pas vous-même, n’hésitez pas à demander de faire préciser la
question.
 Restez souriant, attentif et à l’aise.

Remarques importantes
Le plagiat est contraire à toute éthique académique et professionnelle. Il
sera sévèrement sanctionné.

1) Texte de 30 à 50 pages (Page de garde, Remerciements, Plan,


Introduction, Annexe et Bibliographie sont non comprises dans le nombre
de pages demandées).
2) Langue de rédaction : le Français ou l’Anglais, selon la section, et non les
deux à la fois dans un même texte (sauf en cas d’usage de mots
techniques ou de citations appropriées, justifiant l’utilisation d’une
seconde langue).
3) Respect des règles de l’orthographe, de la ponctuation et de la syntaxe
(utiliser le correcteur de l’orthographe).
4) Reliure de couleur bleu-marine et impression de couleur argentée.
5) Nombre de copies soumises à la correction de l’Ecole : dépend de chaque
Ecole.
6) Papier blanc extra strong de format A4
7) Taille de caractère : Police (Fonte) 12, Time New Roman, Couleur noire.
Texte toujours aligné (justifié).

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8) Figures et schémas doivent être clairs, lisibles et doivent impérativement


comporter un titre et une légende. Ils doivent aussi être expliqués dans
le texte.

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7. EXEMPLE DE PAGE DE COUVERTURE OU PAGE TITRE :

GROUPE ECOLES D’ABIDJAN


(GEA)

ECOLE SUPÉRIEURE D’ENERGÉTIQUE, DES MINES ET DE PÉTROLE


(ESEMP)

SESSION DU MÉMOIRE

MÉMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DE


LA LICENCE PROFESSIONNELLE DE GÉOSCIENCES

MENTION : TECHNIQUES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

TITRE DU MEMOIRE
SOUS-TITRE DE MÉMOIRE

PRÉSENTÉ PAR
PRÉNOMS NOM

SOUS LA DIRECTION DE
MONSIEUR LE PROFESSEUR DR PRÉNOMS NOM

ANNEE ACADEMIQUE

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