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CRMEF FES Cycle: Secondaire Qualifiant Filière: Physique - Chimie

SIMULATION ELECTRIQUE

PSPICE

TRAVAUX PRATIQUES

Année de Formation 2014 - 2015


SOMMAIRE

TP1 : INITIATION SPICE 1 ............................................................................................. 1

TP2 : INITIATION SPICE 2 ............................................................................................. 4

TP3 : PONT DE WHEATSTONE + COMPREHENSION DU DEPHASAGE ........... 5

TP3 : COMPLEMENTS EXERCICE 3............................................................................ 6

TP 4 : ETUDE TEMPORELLE ...................................................................................... 13

TP 5 : ETUDE EN FREQUENCE ................................................................................... 14

TP 6 : ETUDE D’UN SYSTEME PARAMETRE SUR UN CIRCUIT RLC.............. 16

TP7 : LOGIQUE COMBINATOIRE.............................................................................. 18

ANNEXE 1 : RAPPELS D’ELECTROCINETIQUE ET D’ELECTRONIQUE ....... 20

ANNEXE 2 : GUIDE DES COMMANDES POUR PSPICE SCHEMATICS............ 27


TP1 : INITIATION SPICE 1
Introduction
SPICE : "Simulation Program with Integrated Circuit Emphasis" (Programme de simulation orienté vers
les circuits intégrés).
Ce premier TP a pour but de se familiariser avec une approche "texte" de la simulation de circuit. Pour
écrire les fichiers, il n'y a pas besoin de connaître un langage particulier mais de suivre certaines règles.
Un fichier circuit est composé de la façon suivante :
* Titre obligatoire au début
{Description des composants} ; (position des composants et valeurs)
{Etats de contrôle}
.END

Les unités sont exprimées de la façon suivante :


F femto 10-15 K kilo 103
P pico 10-12 MEG mega 106
N nano 10-9 G giga 109
U micro 10-6 T tera 1012
M milli 10-3

Exemple qui permet de faire le schéma ci-dessous :


1
* Résistance
R=1kΩ
Vin 1 0 DC 10V ; alimentation entre les nœuds 1 et 0.
10V
R 1 0 1k ; R de 1kΩ entre les nœuds 1 et 0.
0 .op
.end
Remarques :
- le nœud 0 est obligatoire dans un circuit, il représente la masse analogique et le point de
référence des calculs
- toute ligne de commentaire doit commencer par le symbole *
- il n'y a pas de distinction entre les majuscules et les minuscules.

IMPORTANT : Avant de commencer le TP, créez sur le disque un répertoire à votre nom. Vous
créerez ensuite des sous-répertoires dans votre répertoire pour chaque thème étudié. Par exemple,
aujourd'hui nous allons travailler sur les ponts diviseurs.

Exercice 1 : Construction d'un pont diviseur


Démarrer l'éditeur de texte du logiciel « Microsim TextEdit ».
1) Dessiner sur feuille le circuit d'un pont diviseur de tension avec R1 = 1kΩ, R2 = 1kΩ et V=10V.
2) Numéroter les nœuds.
3) Calculer les tensions aux différents nœuds ainsi que le courant dans le circuit.
4) Traduire le schéma en texte et écrire le fichier dans l'éditeur de texte. Enregistrer sous Pont_Div_1.cir
dans le répertoire créé précédemment.
5) Simuler le circuit et vérifier les valeurs obtenues par le calcul.
- Pour simuler, lancer PSPICE-AD, ouvrir le fichier.
- Examiner le fichier de sortie Pont_Div_1.out (File, Examine Output).

TP1 1
Exercice 2
Soit le circuit suivant :
R1=1kΩ
I 2
1
R2=1kΩ
10V V1
R3=3kΩ R5=3kΩ

0
R4=3kΩ

1) Calculer les tensions aux différents nœuds du circuit.


2) Calculer le courant délivré par la source.
3) Calculer la puissance fournie par la source.
4) Traduire le schéma en fichier texte Pont_Div_2.cir à l'aide de l'éditeur de texte. Vérifier les valeurs
calculées en examinant le fichier résultats : Pont_Div_2.out.

Exercice 3
Soit le circuit suivant :
R1=1kΩ I3
I1 2

1 I2

20V
10V R2=1kΩ

1) Calculer les courants et les tensions dans ce circuit.


2) Traduire le schéma en texte et écrire le fichier dans l'éditeur de texte. Vérifier les valeurs obtenues.

Remarque :
Pour afficher dans le fichier .out les courants ou les tensions vous devez utiliser les opérateurs suivants :
.dc V list {valeur de V}
. print dc I(R) V(nœud)….
Un exemple vous est donné ici :
.dc Vin list 10V ; Vin est la source de tension, 10V est sa valeur
.print dc I(R1) I(R2) V(2) ; affiche la valeur du courant dans les résistances R1et R2 ainsi que la
; tension au nœud 2

TP1 2
Exercice 4 : Tension sinusoïdale
- formule pour traduire en texte un générateur de tension sinusoïdal :
Vnom nœud+ nœud- SIN {continu} {amplitude} {fréquence} {Délai} {amortissement} {phase}
- pour réaliser une simulation temporelle il faut la ligne suivante:
.tran {pas de mesure} {temps de mesure}

1) Dessiner sur feuille le circuit ci-dessous. La fréquence des alimentations sinusoïdales est de 1kHz.
R1=1kΩ R3=1kΩ

10V 10V
R2=1kΩ

2) Traduire le schéma en texte et écrire le fichier dans l'éditeur de texte. Enregistrer sous Pont_Div_sin.cir
3) Ajouter les instructions suivantes dans votre fichier .cir
.print tran V(n° noeud)
.plot tran V(n° nœud)
Ces instructions permettent de visualiser les résultats dans le .out
4) Simuler le circuit et examiner le fichier de sortie.

Exercice 5 : Source de signal carré


TD TR TF
VPULSE IPULSE PW

+ +
V2

- -
V1
t(s)
PER

- formule pour traduire en texte un générateur de tension carrée :


Vnom nœud+ nœud- PULSE {V1} {V2} {TD} {TR} {TF} {PW} {PER}

Application
1) Reprendre le pont diviseur, remplacer la source de tension continue par un générateur d'impulsion
rectangle avec comme paramètres V1 = 10V ; V2 = -10V ; TD=2s ; TR=5s ; TF = 10s ; PW = 20s ; PER
= 50s.
2) Retrouver les paramètres du PULSE, pour cela on se servira de l'instruction .probe
3) Regarder le fichier de sortie et commenter les valeurs obtenues.

TP1 3
TP2 : INITIATION SPICE 2
Important :
Un compte-rendu de ce TP, présentant en détail les calculs demandés ainsi que des commentaires
judicieux sur les résultats des simulations, devra être rédigé et rendu à la fin de la séance.

Exercice 1 : Diviseur de courant


Soit le circuit suivant :
1) Exprimer I1 en fonction de I et des
résistances R1 et R2.
2) Déterminer l’expression littérale de I dans
la branche AB (la méthode est laissée au
choix, mais il faut donner son nom et
détailler les étapes).
En déduire l’expression littérale de I1.

3) On considère le cas suivant :


R1=2.R2=2.R
E1=2.E2=2.E
Donner dans ce cas l’expression littérale de I et I1.
On choisit le nœud B comme point de référence pour les calculs. Donner l’expression des potentiels
VA et VP respectivement aux nœuds A et P.
4) Application numérique : E=12V ; R=1kΩ.
Donner les valeurs numériques de I, I1, VA et VP.
5) Décrire le circuit dans un fichier texte et vérifier les résultats obtenus grâce à la simulation.
Exercice 2 :
1) Dessiner un pont diviseur de tension avec V=10V, R1=3kΩ et R2=1kΩ.
2) Calculer les tensions aux différents nœuds du circuit.
3) Dessiner le circuit dans le Schematics de PSPICE, enregistrer sous pont_div_schematic.
4) Simuler (Analysis / Simulate) et afficher les tensions (Analysis / Display Results on Schematic /
Enable V et I)
5) Observer les fichiers texte qui ont été créés (Analysis / Examine Netlist et Analysis /Examine
Output).
6) Regarder les fichiers qui ont été créés dans le répertoire où vous avez enregistré votre schéma.

Exercice 3 :
Soit le circuit suivant :
1) Calculer les potentiels aux nœuds A, B, C
et D, puis le courant qui traverse R4.
2) Dessiner le circuit dans le Schematics de
PSPICE, enregistrer le.
3) Simuler (Analysis / Simulate) et afficher
les tensions (Analysis / Display Results on
Schematic / Enable V et I).

TP2 4
TP3 : PONT DE WHEATSTONE +
COMPREHENSION DU DEPHASAGE
Exercice 1 : Pont de Wheatstone
Soit le circuit suivant, inspiré du pont de Wheatstone :
1) Donner l’expression littérale du potentiel VG au
nœud G du circuit, en fonction des résistances
adéquates et des potentiels VH, VB et VD (par
exemple en écrivant la loi des nœuds en G, ou grâce
au théorème de Millman).
De même, trouver l’expression littérale de VD en
fonctions des résistances correspondantes et des
potentiels VH, VB et VG.
2) Application numérique :
E1 = 10V ; R1=R4=R5=2kΩ ;
R2=R3=1kΩ ;
Calculer la valeur des potentiels VG et VD.
Calculer la valeur du courant traversant chaque
résistance.
3) Dessiner le circuit dans le Schematics de PSPICE, enregistrer le.
4) Simuler (Analysis / Simulate) et afficher les tensions.
5) En électricité, un pont est un ensemble qui a pour vocation d’être équilibré. Dans le cas du pont de
Wheatstone, on dit qu’il est à l’équilibre lorsqu'aucun courant ne circule dans la branche GD. Trouver
l’expression littérale liant R1, R2, R3 et R4 dans ce cas.
6) Vérifier par la simulation vos résultats.
Remarque :
Cette propriété d’équilibre du pont sert par exemple à déterminer la valeur d’une résistance inconnue.
Pour cela, on considère les trois résistances R1, R2 et R3 connues, dont une est variable, et on
remplace la résistance R4 par la résistance Rx à identifier. Un ampèremètre inséré dans la branche
GD permet de mesurer le courant qui la parcourt. Il suffit alors de régler la résistance variable de
façon à annuler le courant mesuré dans GD, et d’appliquer la formule calculée en 4).
Exercice 2 : Source sinusoïdale : régime permanent
1) Dessiner un pont diviseur de tension avec R1=3kΩ et R2=1kΩ et une source de tension sinusoïdale
d'amplitude égale à 1V et de fréquence à 1kHz.
2) Configurer le set-up (Analysis/Setup). Lancer l'analyse.
3) Relever les signaux obtenus (Analysis / Run Probe)
Application : Compréhension du déphasage
1) Réaliser le circuit suivant :

R = 1kΩ
C = 1µF vE(t) vS(t)
vE(t) = VEm sin(2πf t)

2) Prévoir le comportement du circuit pour les valeurs limite de la fréquence.


Calculer l’expression complexe de Vs en fonction de VE.
En déduire l'expression du module VSm et de la phase ϕs de vS(t).
3) On utilisera une source sinusoïdale d'amplitude Vem = 10 V de fréquence f = 1kHz.
Calculer VSm et ϕs.
Calculer Vsm et ϕS pour R variant de 10Ω à 100kΩ. Visualiser les résultats avec Spice.
Commenter.

TP3 5
TP3 : COMPLEMENTS EXERCICE 3
I. Compléments théoriques

Le courant sinusoïdal :

Reprenons l’exemple de l’exo 3 :

L’expression du courant sinusoïdal est de la forme I (t ) = I m sin(ωt ) .

I m représente l’amplitude du courant dans le circuit.


ω , la pulsation (en rad.s-1) est liée à la fréquence f (en Hz) et à la période T (en s) par :

ω = 2πf = .
T
L’expression de la tension d’entrée est de la forme Ve (t ) = Vem sin(ωt ) tandis que la tension de
sortie s’écrit : V s (t ) = V sm sin(ωt + ϕ s ) .

Vem représente l’amplitude de la tension d’entrée et V sm représente l’amplitude du signal de


sortie (ici aux signal aux bornes du condensateur).

ϕ s représente de déphasage de la tension de sortie par rapport à la tension d’entrée.

Le déphasage correspond au décalage temporel entre deux signaux de même fréquence. Ce


décalage s’exprime en degrés (ou radians) car c’est un phénomène cyclique (modulo 2π ).

A titre d’exemple, considérons 2 roues de bicyclettes tournant à la même vitesse mais décalées
l’une par rapport à l’autre :

Reportons nous au graphique suivant pour mieux comprendre à quoi correspondent toutes ces
grandeurs.
TP3 Compléments 6
Dans l’exemple ci-dessus on dit que Vs est en retard sur Ve donc ϕ s < 0 .

Méthode de résolution : Utilisation des impédances complexes

♦ Définition :
Un conducteur électrique parcouru par un courant continu oppose une résistance (notée R).
Dans le cas d’un montage en courant alternatif sinusoïdal, la résistance d’un composant varie
suivant le type de composant (par exemple condensateur ou self) mais également suivant la
fréquence du courant appliqué.
On dit, dans ce cas, que le composant oppose une impédance (notée Z).

L’impédance est finalement l’équivalent de la résistance de la loi d’Ohm (V=RI) dans un


montage en courant sinusoïdal. La loi d’Ohm, toujours valable, s’écrira : V ∗ = ZI ∗ (ou V = Z I ).

Rque : L’étoile (ou un autre symbole) indique que V ∗ et I ∗ sont des nombres complexes.

♦ Impédance des composants usuels :

Pour une résistance R : Z R = R


1
Pour un condensateur de capacité C : Z C =
iCω
Pour une self d’inductance L : Z L = iLω

Rque : Les lois d’association des résistances (série ou parallèle) restent valables pour les
impédances.

En série : Z eq = ∑ Z i
i
TP3 Compléments 7
1 1
En parallèle : =∑
Z eq i Zi

♦ Rappels sur les nombres complexes (voir vos cours de terminale):

Un nombre complexe V ∗ est de la forme :

V ∗ = a + ib

avec : a partie réelle de V ∗ , b partie imaginaire de V ∗ et i un nombre tel que : i 2 = −1 .

Le nombre complexe V ∗ peut également s’écrire sous la forme dite géométrique :


V ∗ = V ∗ e iϕ = V ∗ cos ϕ + i V ∗ sin ϕ

( )
Avec V ∗ = a 2 + b 2 et ϕ = arg V ∗ = arctan b ( a)
V ∗ est appelé module du nombre complexe et ϕ son argument.

♦ Courant et tension en régime permanent sinusoïdal :

Pour des raisons de commodité sur le plan mathématique, on pose les équivalences suivantes :

I (t ) = I m sin(ωt ) ⇔ I ∗ = I ∗ e iω t = I m e iω t

Ve (t ) = Vem sin(ωt ) ⇔ Ve ∗ = Ve ∗ e iωt = Vem e iωt

( ) (
V s (t ) = V sm sin(ωt + ϕ s ) ⇔ V s ∗ = V s ∗ e i ωt +ϕ s = V sm e i ωt +ϕ s
)

II. Résolution de l’exo 3

Question 2

♦ La loi d’Ohm entre 1 et 0 s’écrit :


TP3 Compléments 8
 1  ∗  1  ∗
V1 − V0 = Ve∗ = ( Z R + Z C )I ∗ =  R + I ⇒ Ve∗ =  R + I
 iCω   iCω 

♦ La loi d’Ohm entre 2 et 0 s’écrit :

V2 − V0 = V s∗ = Z C I ∗ =
1 ∗
I ⇒ V s∗ =
1 ∗
I
iCω iCω

♦ On en déduit que :

1 ∗ 1
Vs∗
I
= iCω = iCω =
1
Ve∗  1  ∗ 1 + iRC ω 1 + iRCω
R+ I
 iCω  iCω

Ve∗
L’expression complexe de V s∗ en fonction de Ve∗ est donc : V s∗ =
1 + iRC ω
♦ Expression théorique du module (ou amplitude) V sm :

Ve∗ Ve∗ Vem


V sm = V s∗ = = =
1 + iRCω 1 + iRCω 1 + R 2 C 2ω 2
Vem
L’expression de l’amplitude V sm est donc : V sm =
1 + R 2C 2ω 2

On peut maintenant prévoir le comportement de l’amplitude pour les valeurs limites de la


fréquence :

Si ω → 0 (c'est-à-dire si f → 0 ) alors V sm → Vem

Si ω → ∞ (c'est-à-dire si f → ∞ ) alors V sm → 0

D’où le comportement asymptotique de l’amplitude en fonction de la fréquence :

TP3 Compléments 9
♦ Expression théorique de la phase ϕ s :

( )  Ve∗
ϕ s = arg V s∗ = arg 

( )
 = arg Ve∗ − arg (1 + iRCω ) = 0 − arctan RCω
 1 + iRCω 
 

L’expression de l’amplitude V sm est donc : ϕ s = − arctan RCω

On peut maintenant prévoir le comportement de la phase pour les valeurs limites de la


fréquence :

Si ω → 0 (c'est-à-dire si f → 0 ) alors ϕ s → 0

Si ω → ∞ (c'est-à-dire si f → ∞ ) alors ϕ s → − π
2

D’où le comportement asymptotique de la phase en fonction de la fréquence :

Question 3

♦ Réglage des fonctions sur SPICE :

Le générateur : On utilise un VSIN

Cliquer sur le composant et régler les paramètres suivant :

Vamp (amplitude du signal d’entrée) = 10V


Voff (valeur moyenne du signal d’entrée) = 0V
Freq (fréquence du signal d’entrée) = 1k

Rque : Vac (amplitude) et Vdc (valeur moyenne) ont la même signification que Vamp et Voff
mais sont des paramètres à utiliser dans le cas où on réalise une étude fréquentielle (en
fonction de la fréquence). Dans notre cas, on souhaite visualiser les signaux en fonction du
temps (étude temporelle), c’est donc Vamp et Voff que nous utilisons.

Etude temporelle : Allez dans Options puis Setup. Cocher la case Transient. Cliquer sur
Transient et régler les paramètre suivants :

Print step (précision de l’affichage) : T/100 soit 10us dans notre cas
Final time (temps de calcul) : 5T si vous voulez observer 5 périodes. Soit 5ms dans notre cas
No print-delay (délai avant le début de l’affichage) : Ne rien mettre si le régime transitoire est
de courte durée.
TP3 Compléments 10
Step ceiling (pas de calcul = précision du calcul) : mettre la même valeur que dans le Print step
soit 10 us dans notre cas

Rque 1 : Pour micro utiliser la lettre U (minuscule ou majuscule indifférente) et non pas la lettre
grecque µ.

Remarque 2 :

Pour visualiser le régime permanent, il convient de laisser passer le régime transitoire (durée
pendant laquelle le signal n’est pas stable). Nous verrons dans le prochain TP que pour un
circuit RC série le régime transitoire dure environ 5×RC. Il donc évident que si nous
augmentons la valeur de R, le transitoire va devenir important et il faudra en tenir compte

On effectuera alors les réglages suivants :

Final time (temps de calcul) : 5× ×RC + 5T si vous voulez observer 5 périodes. No print-delay
×RC
(délai avant le début de l’affichage) : 5×

Utilisation des curseurs sur le PROBE de SPICE :

Avant de lancer de lancer la simulation, pensez à donner un nom à vos fils. Par exemple Ve
pour la tension d’entrée et Vs pour la tension de sortie.

Dans le PROBE, aller dans le menu Add puis Trace (raccourci, icône ) . Sélectionner Vs et
Ve et cliquer sur OK. Les signaux sont tracés automatiquement.

Vous pouvez analyser les signaux à l’aide des curseurs (icône )

Le bouton gauche de la souris permet de positionner le curseur 1. Le bouton droit de la souris


permet de positionner le curseur 2.

Vous pouvez basculer de la trace de Vs à celle de Ve en cliquant sur Vs ou Ve en bas à gauche


de l’écran (avec le bouton gauche ou droit de la souris selon que vous manipulez le curseur 1
ou 2).

La fenêtre Probe Cursor, vous permet de connaître les valeurs mesurées par les deux
curseurs (A1 : curseur 1 et A2 : curseur 2). La colonne de gauche indique la position sur l’axe
des X (temps) et la colonne de droite indique la position du curseur sur l’axe des Y (tension). La
dernière ligne (dif) donne l’écart entre les deux curseurs (écart en temps pour la colonne de
gauche et écart en tension pour la colonne de droite).

TP3 Compléments 11
♦ Calcul théorique et pratique (avec SPICE) de V sm et ϕ s .

Pour le calcul théorique, on se sert des formules obtenues précédemment :

V sm =
Vem et ϕ s = − arctan RCω
1+ R C ω
2 2 2

avec : Vem = 10V, R = 1kΩ , C = 1 µF, et f = ω/2π = 1/T = 1kHz

Pour calculer ϕ s avec SPICE, il convient de se servir des curseurs (voir plus haut pour le mode
d’emploi) et de mesurer AB et AC .
AB
ϕ s (en radians) est alors obtenue en appliquant la formule (voir plus haut) : ϕ s = × 2π
AC

Pour mesurer l’amplitude de sortie Vsm , il faut également se servir des curseurs. (Voir figure au
début du document pour la définition de l’amplitude)

TP3 Compléments 12
TP 4 : ETUDE TEMPORELLE
I- Circuit RC
1. Introduction: Soit le circuit ci-dessous :
Avec R = 1kΩ et C = 1µF

Dans le cas où ve(t) est un échelon de tension de 0 à E ,


V V déterminer l’expression de vs(t) en fonction de ve(t) en
résolvant l’équation différentielle du circuit. Quelle est la
constante de temps τ du circuit ? Quelle est la valeur
maximum atteinte ?

2. Etude temporelle
a) ve(t) est ici un générateur de signaux carrés variant de 0 à 5V.
On se propose d’étudier le circuit pour chacune des fréquences du générateur variant de 0.1Hz à 10MHz, toutes
les 2 décades.
Pour chaque fréquence étudiée, il est demandé (sans oublier de changer le setup entre chaque mesure) de :
 Dessiner les chronogrammes de ve(t) et vs(t).
Pour chaque relevé, représenter les deux cas suivants :
a/ Observation de quelques périodes, comme on le ferait avec un oscilloscope ;
b/ Observation judicieuse des particularités du signal relevé (phénomènes transitoires très courts ou très
longs, selon les cas). Tant que le signal n’est pas identique d’une période à la suivante, c’est que le régime
n’est pas établi.
 Préciser à chaque fois les valeurs introduites dans le setup ainsi que les paramètres de la source.
b) Choisir un chronogramme approprié et mesurer la constante de temps du circuit (méthode au choix).
c) Faites varier R de 100Ω à 5kΩ et relever le temps mis pour que Vs atteigne 95% de la valeur maximale.
Que se passe t-il pour R = 50kΩ ?

II- Circuit RL
1. Introduction: Soit le circuit ci-dessous :
Avec R = 100Ω et L=10mH
R

Dans le cas où ve(t) est un échelon de tension de 0 à E , déterminer


ve(t)
vs(t)
l’expression de i(t) en résolvant l’équation différentielle du circuit. En
L
déduire l'expression de vs(t). Quelle est la constante de temps τ du
circuit ? Quelles sont les valeurs minimale et maximale atteintes ?

2. Etude temporelle
a) ve(t) est ici un générateur de signaux carrés variant de 0 à 5V.
On se propose d’étudier le circuit pour les fréquences du générateur égales à 10Hz, 10kHz et 100kHz.
Pour chaque fréquence étudiée, il est demandé (sans oublier de changer le setup entre chaque mesure) de :
 Dessiner les chronogrammes de ve(t) et vs(t).
Pour chaque relevé, représenter les deux cas suivants :
a/ Observation de quelques périodes, comme on le ferait avec un oscilloscope ;
b/ Observation judicieuse des particularités du signal relevé (phénomènes transitoires très courts
ou très longs, selon les cas). Tant que le signal n’est pas identique d’une période à la suivante,
c’est que le régime n’est pas établi.
 Préciser à chaque fois les valeurs introduites dans le setup ainsi que les paramètres de la source.

b) Choisir un chronogramme approprié et mesurer la constante de temps du circuit (méthode au choix).

TP4 13
TP 5 : ETUDE EN FREQUENCE
I- Circuit RC

1. Introduction: Soit le circuit ci-dessous :


Avec R = 1kΩ et C = 1µF

Dans le cas où ve(t) est un signal sinusoïdal d'amplitude


V V Vemax, pris comme référence des phases (ϕe = 0), déterminer
l’expression de l'amplitude Vsmax et du déphasage ϕs du
signal de sortie vs(t).

2. Etude temporelle

ve(t) est ici un générateur de signaux sinusoïdaux d'amplitude 5V.


Faire varier la fréquence de 0.1Hz à 10MHz par pas de 2 décades.
Observer tous les signaux bien au-delà des premières périodes (par exemple de la 1000ème à la
1005ème).
Pour chaque fréquence étudiée, relever les valeurs maximales en tension du signal de sortie, ainsi
que le décalage temporel entre le signal de l’alimentation et celui de la sortie.

3. Etude en fréquence

a) Afin de réaliser une étude en fréquence, il faut tout d’abord renseigner les paramètres adéquats du
générateur. Ce ne sont plus les paramètres temporels (Voff, Vampl et Freq pour le générateur de signaux
sinusoïdaux et V1, V2, TR, TF, PW et PER pour le générateur de signaux carrés) mais les paramètres
fréquentiels (DC pour le continu et AC pour l’amplitude, quel que soit le générateur étudié) qu’il faut
considérer. Tous les paramètres temporels doivent être mis à zéro pour la bonne exécution de la
simulation de l’étude en fréquence.
Activer ensuite l’analyse fréquentielle uniquement (AC sweep) dans le setup, en adaptant les paramètres
de simulation au cas étudié. On considère la même gamme de fréquences que précédemment (0.1Hz à
10MHz par décades).
On réglera VAC = 5V.
 Dessiner la variation de l’amplitude du signal de sortie en fonction de la fréquence. Préciser les
valeurs des paramètres du générateur ainsi que celles du setup.
 Sans refaire de simulation, et grâce aux fonctions mathématiques proposées dans le probe,
dessiner la variation de la grandeur 20.log10(vs(t)/ve(t)) en fonction de la fréquence.
 Relever de même la variation de la phase du signal de sortie en fonction de la fréquence. Pour
cela, utiliser la fonction mathématiques P() proposé dans le probe.

Remarque importante : vs(t)/ve(t) représente la fonction de transfert du circuit (rapport entre la


sortie et l’entrée). La grandeur 20.log10(vs(t)/ve(t)) représente cette fonction de transfert,
exprimée dans l’unité décibel (dB). La courbe ainsi relevée, qui présente l’évolution de la
fonction de transfert du circuit en dB en fonction de la fréquence, est appelée courbe de Bode de
gain du circuit. Elle permet de prédire l’amplitude du signal de sortie quelles que soient
l’amplitude et la fréquence du signal d’entrée. La fréquence qui correspond à la valeur –3dB de
cette grandeur est appelée fréquence de coupure.

 Relever la valeur de la fréquence de coupure sur la courbe de Bode. Trouver le rapport entre
cette fréquence et la constante de temps du circuit.
 Relever la valeur de la phase du signal de sortie à la fréquence de coupure. Commenter.

b) Interpréter les résultats de l’analyse en fréquence par rapport à ceux de l’analyse temporelle.
TP5 14
II- Circuit RL

1. Introduction: Soit le circuit ci-dessous :

Avec R = 100Ω et L=10mH


R

Dans le cas où ve(t) est un signal sinusoïdal d'amplitude Vemax, pris


ve(t)
vs(t) comme référence des phases (ϕe = 0), déterminer l’expression de
L
l'amplitude Vsmax et du déphasage ϕs du signal de sortie vs(t).

2. Etude en fréquence

a) Activer l’analyse fréquentielle uniquement (AC sweep) dans le setup, en adaptant les paramètres de
simulation au cas étudié. On considère la gamme de fréquences allant 0.1Hz à 10MHz.
On réglera VAC = 5V.
 Dessiner la variation de l’amplitude du signal de sortie en fonction de la fréquence. Préciser les
valeurs des paramètres du générateur ainsi que celles du setup.
 Sans refaire de simulation, et grâce aux fonctions mathématiques proposées dans le probe,
dessiner la variation de la grandeur 20.log10(vs(t)/ve(t)) en fonction de la fréquence.
 Relever de même la variation de la phase du signal de sortie en fonction de la fréquence.
 Relever la valeur de la fréquence de coupure sur la courbe de Bode. Comment pourrait-on
vérifier cette valeur ?
 Relever la valeur de la phase du signal de sortie à la fréquence de coupure. Commenter.

b) Interpréter les résultats de l’analyse en fréquence. Comment aurait-on pu prévoir ces résultats ?

c) Quel est le type de filtre ainsi réalisé ?

d) Sans faire de simulation dessiner l'allure de vs(t) pour un signal d'entrée d'amplitude égale à 10V et
de fréquence 1kHz.

TP5 15
TP 6 : ETUDE D’UN SYSTEME
PARAMETRE SUR UN CIRCUIT RLC
Avant de commencer le TP, ajouter les librairies "Special","Port" et "Source".

I- RLC parallèle en régime transitoire


Réaliser le schéma d'un circuit RLC parallèle dans lequel les conditions initiales (CI) sur les
composants sont les suivantes : le condensateur est au départ chargé à 10V et aucun courant
ne circule dans l'inductance. Les valeurs sont L=1mH et C=10µF. R sera la valeur
paramétrable.

1) Partie théorique

a) A partir de la loi des nœuds montrer que l'équation différentielle associée à ce circuit en
d 2 v(t ) dv (t )
fonction de la tension peut se mettre sous la forme : + 2 mω 0 + ω 02v(t ) = 0 .
2 dt
dt
Dans laquelle ω0 est la pulsation propre du circuit (associée à la pseudo période) et m est le
coefficient d'amortissement du circuit.
b) Cette équation admet des solutions différentes selon que m soit inférieur à 1, égal à 1 ou
supérieur à 1. Calculer la valeur à donner à R pour que le coefficient d'amortissement soit égal
à 1.

2) Analyse SPICE

Pour paramétrer un élément d'un circuit, il faut :


- définir dans le champ valeur, non une valeur, mais un nom de paramètre, entre
crochets (ex : {R1val}).
- Introduire dans le circuit le symbole PARAM de la liste des composants dans lequel
il faut définir le nom de la variable à paramétrer (ex : R1val) ainsi qu'une valeur qui
sera prise par défaut si l'étude paramétrique n'est pas sélectionnée.
- Dans le setup paramétrer l'étude sur la variable souhaitée.
Pour régler les conditions initiales d'un composant :
- double cliquer sur le composant. Rentrer la valeur de la condition initiale dans le
champ IC. Par exemple, ici pour la capacité on mettra IC à 10V.

a) Fixer la valeur par défaut sur R pour que m=1. Sans activer dans le setup la fonction
"parametric", relever le diagramme en tension observé sur une durée de 0.5ms ainsi que les
courants dans R, C et L sur cette même durée. Conclure.
b) Paramétrer linéairement R pour que m soit supérieur à 1. Relever les diagrammes en
tension.
c) Même question que précédemment en paramétrant de façon logarithmique R sur une
décade (10 points) afin que m soit inférieur à 1. De même en prenant R variant de 10Ω à
100MΩ (1 point par décade). Conclure.

TP 6 16
II- RLC série en régime permanent sinusoïdal

Considérons un circuit RLC série avec R=100Ω, L=10mH et C=10µF.

1) Partie théorique

Dans le cas où ve(t) est un signal sinusoïdal d'amplitude Vemax, pris comme référence des
phases (ϕe = 0), déterminer les expressions des amplitudes et des déphasages des tensions aux
bornes de tous les composants.

2) Analyse SPICE

a) On prendra une source sinusoïdale ayant pour tension maximale 10V (Vemax=10V).
Réaliser la simulation en fréquence en allant de 0.01Hz à 100MHz. Tracer sur une même
figure les tensions aux bornes des composants puis le courant circulant dans le circuit.
Donner la fréquence pour laquelle la tension aux bornes de R est maximale. A quoi
correspond cette fréquence ? Pour cette fréquence que valent les tensions aux bornes de la
capacité et de l'inductance ?
b) La tension de sortie est considérée aux bornes de R. La fonction de transfert T(f) est le
rapport entre la tension de sortie et la tension d'entrée pour toute fréquence f. Tracer cette
fonction pour la même gamme de fréquence que précédemment. Relever les fréquences pour
V
lesquelles la tension vaut max .
2
c) La puissance en sortie est P(f)=V(f).I(f), tracer cette courbe et relever les valeurs pour
lesquelles la puissance est divisée par 2.
d) Le gain exprimé en dB est défini comme étant soit 10log10(P(f)) ou 20 log10 (T(f)). Tracer
ces deux courbes sur un même graphe et retrouver les fréquences pour lesquelles la demi
puissance a été obtenue. Comment aurait-on pu calculer ces valeurs à partir du diagramme en
dB ? L’intervalle de fréquences compris entre ces deux valeurs est appelé bande passante.
e) Facteur de qualité.
Les valeurs des composants dans le circuit sont R = 200Ω, L=10mH et C=1µF, la tension
maximale est prise à 1V.
Relever la fréquence pour laquelle la fonction de transfert (la sortie étant aux bornes de R) est
maximale ainsi que le bande passante obtenue. Calculer le rapport fréquence maximale/bande
passante qui est appelé facteur de qualité.
Paramétrer le circuit pour que R prenne les valeurs suivantes : 25, 50, 100 et 200 (progression
par octave). Tracer les tensions aux bornes de R et relever les différents facteurs de qualité
obtenus.

TP 6 17
ANNEXE 1 : RAPPELS
D’ELECTROCINETIQUE ET
D’ELECTRONIQUE
N.B. : Les conventions d’orientation en électrocinétique :
Convention générateur : Convention récepteur :
i i
dipôle dipôle

u u

I : Les théorèmes fondamentaux de l’électrocinétique

Définitions :

Réseau : ensemble de composants électriques (générateurs, récepteurs, résistances) formants des


circuits fermés.
Nœud : point de jonction d’au moins 3 conducteurs
Branche : portion de circuit située entre deux nœuds
Maille : circuit fermé constitué d’un nombre quelconque de branches

1°) Les lois de Kirchhoff

 Loi des nœuds :

La somme algébrique des courants ik qui aboutissent à un nœud est nulle.

 Loi des mailles :

La somme algébrique des tensions le long d’une maille orientée est nulle.

La loi des mailles correspond simplement à une façon systématique d’écrire la loi d’Ohm
généralisée pour une maille donnée, avec des conventions de signe bien précises :

1. On choisit un sens de parcours arbitraire sur la maille


2. On écrit alors l’expression de la chute de potentiel
∑ (± RI ) + ∑ (± E ) = 0
Avec :
+ RI si le courant dans R est le sens de parcours, et
+ E si la borne + est la première borne rencontrée dans le sens de parcours.
Annexe 1 20
2°) Les théorèmes relatifs aux réseaux linéaires

 Théorème de superposition

La réponse d’un réseau linéaire à une superposition de sources peut être


considérée comme la superposition des différentes réponses à chaque source,
supposée placée seule dans le réseau (les sources éteintes sont alors remplacées
par leur résistance interne).

 Théorèmes de Thévenin et de Norton

Les deux modèles équivalents d’un dipôle linéaire (actif ou passif) :


modèle de Thévenin : On établit que : modèle de Norton :
A A
Z th = Z N
Zth
Eth et IN ZN
Eth = Z th . I N
B B

Utilisation des théorèmes :

A A A
Zth réseau dipôle
Eth IN ZN
linéaire D

B B B
Eth = tension à vide vue entre IN = courant qui circule dans la
les points A et B quand on Le dipôle D entre A et B est branche AB quand on court-
enlève le dipôle D. quelconque, linéaire ou non. circuite le dipôle D.
Zth = impédance équivalente ZN = impédance vue entre A et
vue entre A et B quand on B quand on court-circuite le
enlève le dipôle D. dipôle D.

Les théorèmes de Thévenin et de Norton sont d’un intérêt considérable puisqu’ils permettent de
remplacer un réseau linéaire aussi complexe soit-il par un circuit de type pont diviseur de tension
ou diviseur de courant.
L’équivalence Thévenin – Norton permet de plus de transformer une structure série en structure
parallèle ou inversement, pour aboutir à une simplification du réseau.

Annexe 1 21
 Les ponts diviseurs de base :

diviseur de tension : diviseur de courant :


I2
Z2 Z1 Z1
U2 = E E Z2 U2 I2 = I I
Z1 + Z 2 Z1 + Z2
Z1 Z2

3°) Résolution d’un circuit

Résoudre un circuit revient à répondre à la question suivante : Connaissant toutes les fem (force
électromotrice), les fcem (force contre-électromotrice) et les résistances, trouver les intensités de
courant dans chaque branche ainsi que les potentiels en chaque nœud.

Exemple de résolution :

On considère le circuit suivant.

1) Déterminer l’expression littérale du courant I dans la branche AB du circuit donné ci-dessus :


I=f(E1, E2, R).

2) Calculer la valeur numérique de I pour E1 = 10 V, E2 = 20 V et R = 40 Ω.

Avec le théorème de Thévenin :


On enlève la résistance 2R entre A et B :

1ère étape : On cherche (VA-VB)co = ETH

Annexe 1 22
Pour la maille 1, on a :

E1
Rj1 – E1 + Rj1 = 0 → j1 =
2R

Pour la maille 2, on a :

E2
Rj2 – E2 + Rj2 = 0 → j2 =
2R

En écrivant la loi d’Ohm généralisée entre A et B, nous obtenons :

E1 − E 2
(V A − V B )CO → (V A − V B )CO = E TH =
E1 E
= Rj1 − Rj 2 = R × − R× 2
2R 2R 2

2ème étape : On retire les sources et on cherche la résistance équivalente vue entre A et B : RAB =
RTH

RAB = (R // R) + (R // R) = R/2 + R/2 = R → RTH = R

3ème étape : On dessine le circuit équivalent de Thévenin et on écrit la loi de Pouillet :

E TH E1 − E 2
I= → I=
RTH + 2 R 6R

Annexe 1 23
Avec les lois de Kirchhoff :

B (nombre de branches) = 6, il y a donc 6 inconnues (6 courants à déterminer)


N (nombre de nœuds) = 4

B-(N-1) = 3, il suffit de déterminer 3 courants (I, J,K), les 3 autres seront des combinaisons de ces
courants (I-K, I, I+J)

Il y a 3 mailles indépendantes (1,2,3) dans ce circuit (cad qui ni sont pas une superposition d’autres
mailles).

On écrit la loi des mailles pour chacune des mailles :

Maille 1 :
- E1 + R(I+J) + RJ = 0, ce qui donne RI + 2RJ = E1

Maille 2 :
2RI + R(I-K) – RJ = 0, ce qui donne 3RI – RJ – RK = 0

Maille 3 :
RK + E2 – R(I-K) = 0, ce qui donne –RI + 2RK = -E2

Il faut donc résoudre le système de 3 équations à 3 inconnues suivant :

RI + 2RJ = E1
3RI – RJ – RK = 0
–RI + 2RK = E2

E1 − E 2
On obtient après résolution : I =
6R

Il est également possible de déterminer les autres courants.


En considérant une référence de potentiel (masse) et appliquant la loi d’Ohm pour chaque branche,
on peut déduire les potentiels de tous les nœuds.

Annexe 1 24
II : Composants linéaires
On note uAB = VA – VB la différence de potentiel (ddp) aux bornes du dipôle :
résistance condensateur inductance
iAB iAB qA iAB
A B A C B A L B
R

dq A du di AB
u AB = Ri AB q A = Cu AB i AB = = C AB u AB = L
dt dt dt

 Cas du régime sinusoïdal forcé , notion d’impédance

Pour un dipôle linéaire en régime sinusoïdal forcé (ou régime harmonique) de pulsation ω,
tension et intensité sont des fonctions sinusoïdales de pulsation ω, pouvant présenter entre elles un
certain déphasage.

En utilisant la représentation complexe de uAB et iAB, qu’on note UABet IAB, on peut écrire :

U AB = Z . I AB , où Z représente l’impédance complexe du dipôle linéaire AB.

L’impédance se mesure en ohm (symbole Ω).


L’argument de Z est le déphasage de la tension par rapport au courant.

1
résistance : Z = R condensateur : Z = inductance : Z = jLω
jCω
π π
uAB et iAB sont en phase. uAB est en retard de sur iAB uAB est en avance de sur iAB
2 2

IMPORTANT : Terminologie à connaître. Dans le cas général, une impédance complexe s’écrit :

la partie réelle R (ω ) est la résistance


Z (ω ) = R (ω ) + jX (ω ) , où  du dipôle.
la partie imaginaire X (ω ) est la réactance

1
On définit également l’admittance du dipôle, notée Y telle que : YAB (ω ) = = G (ω ) + jB (ω ) .
Z AB

La partie réelle G(ω ) de l'admittance complexe est la conductance


du dipôle.
La partie imaginaire B(ω ) de l'admittance complexe est la susceptance

Annexe 1 25
 Associations d’impédances :

1 1
En série : Z eq = ∑ Z k . En parallèle : =∑
Z eq Zk

III : Aspects énergétiques de l’électrocinétique

1°) Puissance instantanée reçue par un dipôle :

Soit un dipôle traversé par un courant i(t) dont la tension à ses bornes est u(t) : p (t ) = u (t ).i (t )

2°) Énergie emmagasinée dans :

un condensateur quand u passe de 0 à U : une inductance quand i passe de 0 à I :


1 1
E = CU 2 E = LI 2
2 2

3°) Cas du régime sinusoïdal forcé :

Attention : la puissance est un terme quadratique vis-à-vis de u et i et non pas linéaire.


La puissance instantanée a peu d’intérêt. On s’intéresse à la puissance dissipée sur une
période, appelée puissance moyenne ou encore puissance active, notée Pa.

On établit que : Pa = U eff I eff cos(ϕ ) , où Ueff est la tension efficace aux bornes
du dipôle, Ieff l’intensité efficace du courant qui le traverse et ϕ le déphasage
entre u et i.

Rappel :

Pour le régime sinusoïdal forcé et seulement pour lui, on établit que :


X max
X eff = , où X est une tension ou une intensité.
2

Annexe 1 26
ANNEXE 2 : GUIDE DES COMMANDES POUR
PSPICE SCHEMATICS

I. INTRODUCTION

Le logiciel PSpice comprend 3 modules:

• Schematics
• PSpice
• Probe
La figure suivante illustre l'interaction entre ces modules

:
- Schematics : c’est une interface graphique qui permet de saisir le circuit à simuler sous la forme
d’un schéma (fichier d’extension .sch). Ce schéma est ensuite converti sous forme d’une liste de
connexions (fichier .net) et de directives pour être traité par Pspice (fichier d’extension .cir).

- Pspice : c’est le logiciel de simulation proprement dit, il est lancé depuis Schematics.

- Probe : ce logiciel se comporte comme un oscilloscope virtuel et permet de visualiser les


résultats de la simulation ( contenus dans un fichier d’extension .dat). La configuration de Probe
est mémorisée dans un fichier d’extension .prb.

- Stimulus editor : permet de générer les signaux d’entrée du circuit à simuler. Ces
signaux sont contenus dans des fichiers d’extension .stl.

Remarques :
- Etant donné le grand nombre de fichiers créés lors d’une séance de simulation, il est impératif de
créer un sous-répertoire à votre nom pour y sauvegarder votre travail.
- Pspice ignore la différence minuscule/majuscule ainsi que les lettres grecques.
Donc : 1µ → 1u ou 1U, 1 milli → 1m ou 1M, 1méga → 1meg ou 1MEG.

Annexe 2 27
II. SAISIE DU SCHEMA :

Lancer la saisie de schéma : double-cli sur l’icône Schematic.

Sélectionner un symbole :

- Cliquer sur l’icône de la barre d’outil.


- Si on connaît le nom du symbole on peut le taper directement dans la fenêtre puis cliquer sur OK.
- Sinon cliquer sur Libraries pour faire apparaître la liste des bibliothèques disponibles.
- Cliquer sur le nom de la bibliothèque choisie puis sur le nom du composant puis sur OK
et Place and close.

Contenu des principales bibliothèques :

analog.slb : composants passifs : résistance, condensateur, inductance


eval.slb : composants actifs, circuits intégrés logiques et analogiques
port.slb : niveaux logiques, masse analogique (AGND)
source.slb : sources de tension et de courant, signaux logiques

Placer un symbole : après avoir sélectionné un symbole et avant de le placer par un clic, on peut :
- le faire tourner avec Ctrl+R
- l’inverser avec Ctrl+F

Editer un symbole :
- double clic sur la valeur pour les composants passifs.
- double clic sur le symbole pour les autres.

Placer des connexions : cliquer sur l’icône . Le curseur se transforme en crayon.


remarque : un croisement avec connexion est marqué par un point.

Placer une étiquette : Cliquer deux fois sur une connexion puis entrer un nom.

Editer le cartouche : Cliquer deux fois dessus. Compléter les attributs.

ATTENTION : pour que la simulation soit possible, il faut toujours spécifier une référence de
potentiel en plaçant un symbole de masse analogique (AGND).

III. SIMULATION TEMPORELLE :

Configuration de la simulation : cliquer sur l’icône puis sur TRANSIENT.


- Final time : durée totale de la simulation
- No-print delay : délai avant mémorisation des résultats (si l’on veut supprimer un régime
transitoire)
- Step-ceiling : durée maximum du pas de calcul (à utiliser si la précision de l’affichage est
insuffisante avec la valeur par défaut)

Annexe 2 28
Lancer la simulation : cliquer sur l’icône , le logiciel Pspice est lancé. En cas d’erreur,
la simulation s’arrête. Faire Fichier puis Examine output pour identifier la cause de l’erreur.

IV. VISUALISATION DES RESULTATS :

Le logiciel Probe est lancé automatiquement à la fin de la simulation. l’ordinateur devient un


oscilloscope virtuel.

Les principales commandes sont :

Ajouter un repère : faire Plot puis Add Plot


Ajouter un axe Y : faire Plot puis Add Y Axis
Ajouter une courbe : sélectionner le repère et l’axe Y où l’on veut ajouter la courbe, cliquer sur

l’icône puis sur la grandeur à afficher.

Supprimer une courbe : cliquer sur le nom de la grandeur (elle apparaît alors en rouge) puis
appuyer sur Suppr.

Faire des mesures : Cliquer sur l’icône . Apparaissent alors deux curseurs de mesure et
une fenêtre de résultats. Un curseur est commandé par le clic gauche (curseur A1) , l’autre par le
clic droit (curseur A2). La fenêtre de résultats affiche les coordonnées des deux curseurs ainsi que
leur différence. Pour associer une grandeur à un curseur, cliquer sur le symbole à gauche de son
nom avec le bouton correspondant.

Mesure des valeurs moyennes et efficaces :


- valeur moyenne du courant I(R1) : cliquer sur l’icône puis entrer avg(I(R1)) dans la
fenêtre Trace Command.
- valeur efficace du courant I(R1) : cliquer sur l’icône puis entrer rms(I(R1)) dans la
fenêtre Trace Command.
- Remarque : dans les deux cas la valeur exacte correspond au passage du signal
par le début de la période.

Mémoriser la configuration de Probe : Faire Tools , Display Control entrer un nom dans la
fenêtre New Name puis cliquer sur Save.

Annexe 2 29

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