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GUIDE DE PRÉSENTATION D’UN TRAVAIL EN HISTOIRE

UNIVERSITE LIBRE DE BRUXELLES


Département d’Histoire, Arts et Archéologie
Filière Histoire
Faculté de Philosophie et Sciences sociales

2019-2020
1

Remarques liminaires :

Ceci est un guide général pour la présentation des travaux en histoire. Les étudiants sont
également invités à suivre les consignes particulières données par le (la) titulaire des
cours et séminaires ou leur directeur/trice de mémoire.

Les travaux seront déposés à la date et au lieu indiqués par les titulaires des cours
concernés. Sauf avis contraire, les travaux ne peuvent être transmis sous forme
électronique par courriel.

Les mémoires seront déposés selon les indications et aux dates fixées par la
Faculté de Philosophie et Sciences sociales.
2

I. PRESENTATION MATERIELLE DU TRAVAIL

1. REMARQUES GÉNÉRALES
Une bonne présentation doit être simple, claire et homogène.

Pour atteindre ces objectifs, il suffit de suivre la simple logique en pensant toujours à faciliter
la démarche du lecteur. Dans cette optique, une présentation soignée est exigée.

2. LA PAGE-TITRE
Cette page comprendra :

Pour un travail de séminaire :


les mentions suivantes :
- Université libre de Bruxelles
Faculté de Philosophie et sciences sociales
- le titre du travail
Le titre doit être simple, bref mais précis : il est indispensable que l’on
comprenne exactement de quoi il s’agit et que les dates et lieux délimitant le
travail soient précisés.
Ne pas oublier, s’il y a plusieurs tomes, ou un volume d’annexes séparé,
d’indiquer ces précisions sur la couverture.
Ces remarques sont évidemment aussi valables pour le mémoire.
- le NOM (en petites majuscules) et le prénom de l’étudiant(e) et son matricule
- le mnémonique de l’année d’étude,
- l’année académique et l’indication de la session (1ère ou 2e),
- le mnémonique et l’intitulé exact du cours
- le nom du (de la) professeur(e)
3

Pour un travail :
Les couverture et page de garde respecteront les recommandations suivantes :

UNIVERSITE LIBRE DE BRUXELLES


Faculté de Philosophie et sciences sociales

Titre du travail

XXXXXXXXXXXX
XXXXXXXXXXXX
XXXXXXXXXXXX

NOM DE L’ETUDIANT(e)
Prénom de l’étudiant(e)
ANNÉE ACADÉMIQUE 2011-2012

Si nécessaire, la mention suivante :


Mnémonique et intitulé du cours ; nom(s) du ou des titulaire(s) du cours Mme/M. le
professeur, le prénom et le nom du (de la) directeur (directrice), en vue de l’obtention
du titre de Maître en Histoire.

NB : les étudiants peuvent, le cas échéant, insérer une illustration (avec référence)
4

3. LE TEXTE

La présentation de travail sera aérée (généralement 1,5 interligne pour un texte


dactylographié, corps du texte en police 12 ; 1 interligne pour les notes qui peuvent être
imprimées en plus petits caractères, en police 10 par exemple).

Les paragraphes commenceront en retrait ou seront précédés d’un espace. Les pages seront
numérotées.

Le texte sera justifié (alignement automatique du texte à la fois sur les marges de gauche et de
droite)

II. REDACTION

1. LE PLAN DU TRAVAIL

Avant de commencer la rédaction d’un travail, il convient de mettre ses idées (et son
dépouillement !) en ordre pour bien comprendre – et faire comprendre-ce que l’on veut
exposer. Il est donc utile et recommandé de faire un plan reprenant les grandes divisions du
travail et qui constituera l’ossature autour de laquelle s’articuleront les différentes
thématiques développées.

Ce plan sera clair, méthodique et surtout logique. Il épousera la progression du raisonnement


en essayant toujours d’éveiller l’intérêt et de conserver l’attention du lecteur.

2. LE FOND ET LA FORME

Le fond :
Le lecteur appréciera surtout l’importance et l’intelligence du travail de recherche, la mise en
œuvre des sources, leur critique, l’originalité de l’analyse, l’esprit de synthèse et la logique du
plan.
La forme :
Le style sera sobre, clair et précis. Il rendra le texte agréable à lire. On évitera donc les
formules pompeuses, les répétitions, les digressions inutiles.
5

Il faut également porter attention à l’orthographe et à la syntaxe qui seront prises en compte
dans l’évaluation du travail.

Un travail se compose de trois parties : l’introduction, le corps du travail, la conclusion.


Il est complété d’annexes, s’il y a lieu, et obligatoirement d’une présentation des sources et
de la bibliographie et d’une table des matières.

3. L’INTRODUCTION

L’introduction présente :
 le sujet étudié (définition et délimitation précise) et son intérêt,
 le contexte historique,
 l’état de la recherche,
 les hypothèses de travail,
 la méthode de travail et l’heuristique (les sources utilisées et une approche critique
de celles-ci),
 le plan du travail.
L’introduction doit bien mettre en évidence les buts poursuivis dans le travail et, au moins
pour le mémoire, son originalité. C’est ainsi, par exemple, que l’on cherchera à proposer dans
l’introduction une ou plusieurs hypothèses pour tenter de les vérifier dans le corps du texte et
aboutir à une conclusion résolvant – affirmativement ou négativement – les hypothèses
initiales.

4. LE CORPS DU TRAVAIL

Le corps du travail constitue le développement du plan et la mise en œuvre des


dépouillements. Le texte sera divisé en chapitres et sous-chapitres numérotés qui structurent
le discours, pour éviter de proposer un texte continu trop long. On veillera à ce que les
transitions entre les différentes parties soient logiques et bien aménagées.

L’appareil critique est une partie essentielle d’un travail d’histoire. Il présente les preuves à
l’appui de la démonstration et permet ainsi de vérifier cette dernière. L’appareil critique
comprend les notes (en bas de page, c’est-à-dire, « infrapaginales ») et les références
bibliographiques (en fin de travail).
6

Il est indispensable de respecter les règles déontologiques qui imposent de signaler


systématiquement les sources des informations utilisées dans tout travail scientifique :
Il faut donc éviter le plagiat : voir les conseils pour la citation des sources d’information
sur le site de la Bibliothèque de l’U.L.B.
Université libre de Bruxelles. Les bibliothèques de l’U.L.B. Evitez le plagiat ! [En ligne].
<http://www.bib.ulb.ac.be/fr/aide/eviter-le-plagiat/index.html>. (Consulté le 2 novembre
2011).

Quand faut-il recourir aux notes infrapaginales ?

Les notes infrapaginales sont utilisées :


- toujours pour indiquer la référence d’une citation (dans ce cas, l’appel de note suit
immédiatement les guillemets), d’un propos rapporté par reformulation, ou d’une
affirmation appuyée sur une source d’information (notes de référence);
- toujours pour donner la référence d’une source iconographique (image, cartes,
photographie, etc.) et des tableaux et graphiques que l’on intègre dans le texte (notes
de référence);
- également pour donner une information complémentaire (exemples : l’identification
d’un personnage ou d’un lieu, une brève remarque, des références bibliographiques
sur le sujet évoqué...) (notes de contenu).

L’appel de note est indiqué dans le texte par un nombre (1, 2, 3...) en exposant. Cette
numérotation sera croissante du début à la fin du travail et elle renverra aux notes en bas de
page.

L’appel de note se place immédiatement (sans espace) après le mot dans la phrase, ou à la
fin de la phrase, avant le signe de ponctuation. Si la citation est fermée par un guillemet,
l’appel de note se place après le guillemet et avant le signe de ponctuation. On ne place pas
deux appels de note l’un après l’autre après un même mot ou à la fin d’une même phrase.

L’usage de sigles ou d’abréviations suppose qu’ils aient été explicités lors de leur première
apparition ou dans une table des abréviations.
7

 Comment rédiger les notes de référence ?


Livres :
1
Initiale(s) du prénom (ou prénom entier), nom de l’auteur (en PETITES CAPITALES ),
titre en italiques2, lieu de publication, maison d’édition, date de publication, référence
au volume ou au tome, référence à la (aux) page(s), (titre de la collection et numéro
d’ordre)

Exemple :
Jean-Pierre GUTTON, Bruits et sons dans notre histoire. Essai sur la
reconstitution du paysage sonore, Paris, Presses universitaires de France,
2000, p. 46.

Quand il y a deux ou trois auteurs, on les cite tous. S’ils sont plus nombreux, on ne
cite que le premier suivi de la mention et al. (et alii qui signifie: et autres)

Exemple :
Erik AERTS et al. (dir.), Les institutions du gouvernement central des Pays-Bas
habsbourgeois (1482-1795), Bruxelles, Archives générales du Royaume, t. 1,
1995, p. 20, (Studia 56).

Lorsqu’il s’agit d’un ouvrage collectif, on indiquera simplement le nom


du coordinateur (l’éditeur) suivi de la mention « (dir.) » ou « (éd.) » selon les cas.

Remarques :
- Le lieu d’édition sera toujours traduit.
- On peut aussi écrire le prénom de l’auteur en entier (en minuscules). La
mention de la maison d’édition est facultative, mais ces indications
complémentaires, qui facilitent la recherche bibliographique, sont de plus
en plus souvent demandées dans les revues et ouvrages scientifiques. Il est
donc préférable de les indiquer.

1
Attention de ne pas confondre petites capitales et majuscules. Les petites capitales s’obtiennent sur la plupart
des traitements de texte, après avoir défini les mots dont il faut modifier le style, en pressant sur les touches ctrl
+ maj + K. Dans le cas d’une référence manuscrite, des lettres capitales suffisent.
2
Dans le cas d’une référence manuscrite (uniquement), les mots censés être en italique seront soulignés.
8

Articles de périodiques :
Prénom (ou éventuellement initiale(s)), nom de l’auteur en PETITES CAPITALES, titre de
l’article entre « guillemets », titre du périodique en italiques, n° du volume, date de
publication du volume, n° du fascicule, pages de l’article, référence éventuelle à la
(aux) page(s) citée(s).

Exemples :
Pedro MONAVILLE, « "Conseils aux partants" : une lecture politique des
manuels d’hygiène coloniale publiés en Belgique (1895-1950) », Revue belge
d’histoire contemporaine – Belgisch Tijdschrift voor Nieuwste Geschiedenis,
36, 2006, pp. 97-125.

Olha OSTRIITCHOUK, « Les dessous de la révolution ukrainienne », Le Débat,


180, 2013, 3, p. 12.

On peut indiquer la tomaison des revues en chiffres romains ou en chiffres arabes,


comme indiqué sur la revue elle-même, mais l’usage tend de plus en plus à recourir
aux chiffres arabes uniquement.

Pour l’Antiquité, les titres des revues seront abrégés en suivant les consignes de
l’Année philologique (en ligne : <http://www.lib.berkeley.edu/ARTH/lannee.html>).

Articles dans des ouvrages collectifs :


Prénom (ou éventuellement initiale(s)), nom de l’auteur en PETITES CAPITALES,

titre de l’article entre « guillemets », dans Initiale(s) du prénom et nom de l’auteur en


PETITES CAPITALES (dir.) ou (éd.)3, titre de l’ouvrage en italiques, lieu de publication,
maison d’édition, date de publication, pages de l’article, référence éventuelle à la
(aux) page(s) citée(s), (titre de la collection et n° d’ordre).

Exemple :
Laurent HENNINGER, « Le renouveau de l’histoire de la guerre », dans Jean-
Claude RUANO-BORBALAN (dir.), L’histoire aujourd’hui. Nouveaux objets de
recherche. Courants et débats. Le métier d’historien, Auxerre, Sciences
Humaines Éditions, 1999, pp. 207-218.

3
En fonction de ce que la page de couverture indique.
9

Notices d’encyclopédie ou de dictionnaire :


Il ne faut pas oublier de mentionner le nom de l’auteur de la notice citée.

Exemple :
Pierre CHESSEX, « Grand Tour », dans Michel DELON (éd.), Dictionnaire
européen des Lumières, Paris, Presses Universitaires de France, 1997, pp. 518-
521.

On peut ajouter s.v. (sub verbo) avant le titre de la notice. La mention « col. »
remplace « pp. » si l’encyclopédie ou le dictionnaire est présenté en colonnes.

Exemples :

Pour l’Antiquité :
K. LATTE, s.v. « Orakel », RE, 18, 1939, 1, col. 829-866.

Pour les autres périodes :

Jo TOLLEBEEK, « Théodore Juste », Nouvelle Biographie nationale,


Bruxelles, Académie royale de Belgique, t. 8, 2005, pp. 202-204.

Mémoires et thèses :
Prénom (ou éventuellement initiale(s)), nom de l’auteur en PETITES CAPITALES, titre
en italiques, Master (ou mémoire de licence ou de maîtrise) en OU Thèse de doctorat
en, université, lieu, année de défense.

Exemple :
André VANRIE, Les propriétés, revenus et droits ecclésiastiques du Monastère
de Saint-Hubert des origines au milieu du XIVe siècle, Mémoire de
licence/master en Histoire, Université libre de Bruxelles, Bruxelles, 1962.
10

Articles en ligne :
Même principe que pour les publications imprimées, en y ajoutant les mentions suivantes:
[En ligne] entre crochets. <adresse web> entre crochets angulaires. L’adresse Web ou URL
(Uniform Resource Locator) est l’adresse Internet de l’article dans la revue hébergée sur le
portail de revues.

Ces indications sont disponibles sur les publications publiées ou hébergées sur les portails
scientifiques en ligne. Il n’est pas nécessaire de donner la date de publication en ligne, car ces
adresses sont stables.

Exemple :
Jean STENGERS, « Sur l’histoire du gouvernement belge de Londres », Revue belge de
philologie et d’histoire, 78, 2000, 3-4, pp. 1009-1022.
[En ligne]. <https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_2000_num_78_3_4476>.

Sites Web :
Responsabilité principale (organisme ou auteur personnel). Titre de la
page d'accueil. [En ligne]. <Adresse Web >. (Date de consultation).

Le titre de la page d’accueil, l’adresse web et la date de consultation sont


indispensables.
La date de consultation est utile, car ces sites sont en mouvement et varient au cours
du temps.

Exemple :
Université Laval – Faculté des Lettres. ICARISH : Initiation critique aux ressources
Internet en Sciences humaines. [En ligne]. <http://www.icarish.ulaval.ca/ />.
(Consulté le 14 septembre 2018).

Ressources extraites d’un site documentaire sur Internet :


Auteur, « titre de la ressource », dans Responsabilité principale du site Web qui
contient la ressource (organisme ou auteur personnel). Titre de la page d'accueil. [En
ligne]. <Adresse Web >. (Date de consultation).
11

Exemple :
Judy KEM, « Marguerite d’Autriche (1480-1530) », dans SIEFAR. Société
internationale pour l’étude des femmes de l’Ancien Régime. Dictionnaire des
femmes de l’ancienne France. [En ligne].
<http://siefar.org/dictionnaire/fr/Marguerite_d%27Autriche_(1480-1530)>.
(Consulté le 14 septembre 2018).

Sources :

1. Sources éditées et imprimées :

En note, prénom, nom de l’auteur PETITES CAPITALES, titre de l’œuvre abrégé en


italique, lieu d’édition d’origine éventuel, date d’édition d’origine éventuelle, livre
(chiffres romains) ou chapitre (chiffres arabes), et passage.

Dans le cas d’une référence à une édition d’auteur ancien (médiéval, moderne...), il ne
faut pas oublier de mentionner le nom de la maison d’édition et les coordonnées (y
compris la date) de l’édition utilisée. Pour une référence à un texte ancien, latin ou
grec, voir infra.

Pour l’Antiquité :

On n’indique pas le titre de l’œuvre si c’est l’œuvre unique de cet auteur.


Les noms des auteurs anciens peuvent aussi être abrégés (voir les listes d’abréviations
dans les dictionnaires Bailly et Gaffiot).

Exemples :
CICÉRON, Phil. I, 34
JUVÉNAL, Sat. VI, 25-27
GELL., XVI, 10, 11-16. (= AULU-GELLE, Nuits Attiques [œuvre unique], livre
16, chapitre 10, paragraphes 11 à 16.)

Pour citer un passage d’une œuvre fragmentaire, il faut toujours indiquer l’éditeur du
recueil de fragments, le numéro du fragment ainsi que la référence de l’auteur ancien
qui cite le fragment.

Exemple :
DÉMÉTRIOS, FGrHist 228 F 1 = F 149 (Wehrli) = DIOGÈNE LAËRCE I, 22
12

Dans la bibliographie, il faut signaler l’édition qui a été utilisée (titre complet).

Pour le Moyen Âge, les Temps modernes et l’époque contemporaine :

Il est nécessaire de signaler l’édition qui a été utilisée (titre complet) aussi bien dans
les notes de bas de page que dans la bibliographie. Lorsqu’ils sont connus, il est
absolument nécessaire de mentionner la date et le lieu d’édition d’origine.

- Édition et traduction de textes (NB : la mention du nom de l’éditeur


scientifique et, le cas échéant, du traducteur est indispensable !)

o FOULQUES DE CAMBRAI, Fundatio abbatiae de Valcellis, éd. et trad.


Benoît-Michel TOCK, Foulques de Cambrai, La fondation de l’abbaye de
Vaucelles, Paris, Les Belles Lettres, 2016, (Les classiques de l’histoire
au Moyen Âge 56).

o Acte de 1138 pour la collégiale Saints-Michel-et-Gudule, éd. Placide


LEFEVRE, Philippe GODDING et Françoise GODDING-GANSHOF, Chartes
du chapitre de Sainte-Gudule à Bruxelles, 1047-1300, Louvain-la-Neuve
– Bruxelles, 1993, pp. 13-15.

- Pour un passage du texte :

Une double-pagination a lieu : la référence précise du passage dans le texte-source


(« I, 1 ») et celle de l’édition moderne (« p. 240 »).

o ÉGINHARD, Translatio sanctorum Marcellini et Petri, I, 1, éd. Georg


WAITZ, Monumenta Germaniæ Historica, Scriptores, t. 15, 1, Hanovre,
1887, p. 2404.

2. Archives :
Nom du dépôt d’archives, Fonds d’archives, section, numéro(s), intitulé du document,
date(s), folio éventuel (recto ou verso).
Exemples :
Archives de l’État à Mons (A.É.M.), Archives paroissiales, Boussu, 142, Statuts de la
confrérie du Saint-Sacrement de Boussu, vers 1770.

4
Bien qu’écrite en toutes lettres afin de faciliter sa compréhension, cette référence s’écrira selon les conventions
« … M.G.H., SS, t. 15, 1 … ». La mention « 1 » suivant « t. 15 » fait référence à la première partie du tome 15.
13

Archives générales du Royaume (A.G.R.), Jointe des administrations et des affaires de


subsides, 392, Rapport de Cobenzl, 12 février 1767, f°7 r°.

3. Inscriptions :
Si l’inscription provient d’un recueil (et non d’un article), il faut la citer dans les notes
sans précision supplémentaire. Une inscription est toujours citée d’après son numéro :

Exemples :
CIL XIII, 2456
IG V, 2678
AE 1967, 345
SEG XXV, 123

En revanche, il faut donner la référence complète au volume dans la bibliographie


générale.

Exemple :
CIL = Th. MOMMSEN et W. HENZEN, Corpus Inscriptionum Latinarum, I,
Berlin, 1863.

4. Iconographie :
L’iconographie peut (et quelquefois doit) être utilisée dans un travail d’histoire. Elle
ne sert pas uniquement à illustrer le travail. Les sources iconographiques doivent être
considérées comme des sources à part entière. Elles seront donc analysées, critiquées
et référencées (identifier le document, d’où provient-il ?). L’iconographie doit souvent
prendre place dans le corps du texte. La liste des sources iconographiques sera reprise
dans la liste des sources avant la bibliographie.

Exemple :
Jean-Auguste-Dominique INGRES, Odalisque, 1814, Musée du Louvre, Paris.

Le cas échéant, cette référence sera suivie de celle de l’ouvrage duquel elle a été tirée.
14

5. Filmographie :
L’étude des sources cinématographiques peut se révéler indispensable,
notamment en histoire contemporaine. La référence à un film (documentaire,
fiction, etc.) se fait de la façon suivante :

Exemple :
Satyricon, Dir. Federico FELLINI, basé sur le roman éponyme attribué à
Pétrone, Produzioni Europee Associati (PEA), 1969.

Pour un DVD :
Une place au soleil, dir. George STEVENS, 1951. DVD. Paramount, 2001.

Remarques générales :
Pour alléger les références bibliographiques il est conseillé d’utiliser certaines
abréviations, comme :
- Ibid. [= ibidem], p(p). … lorsque la note porte exactement sur la même
référence que la note précédente, mais avec une pagination différente.
ex. Ibid., p. 12.

- Loc. cit. [= loco citato] lorsque la note porte exactement sur la même
référence que la note précédente, avec la même pagination, qui n’est d’ailleurs
plus mentionnée.
ex. Loc. cit.

- op. cit., p(p). … [= opere citato] lorsque la note porte sur une référence déjà
citée plus haut dans les notes. Il faut faire précéder op. cit. du nom de l’auteur
(en petites capitales) et des deux ou trois mots principaux du titre de l’étude
[facultatif : mention de la note où la référence est donnée en entier].
ex. : Jean-Pierre GUTTON, Bruits et sons, op. cit., pp. 28-29.

- ID. (= idem) peut remplacer le nom de l’auteur lorsque celui-ci est le même
que celui de la référence précédente.
15

ex. Jean-Louis FLANDRIN, Chroniques de platine. Pour une gastronomie


historique, Paris, Éditions Odile Jacob, 1992 ; ID., L’ordre des mets, Paris,
Éditions Odile Jacob, 2002.

- cf. (= confer) signifie "voir". On peut ainsi renvoyer le lecteur à un ouvrage


ou à un article qui lui permettra de compléter son information.
cf. supra/infra renvoie le lecteur à ce qui a été dit précédemment (supra) ou à
ce qui sera développé plus loin (infra). Il est toutefois préférable de préciser le
numéro de la page ou de la note infrapaginale à laquelle on renvoie.

- s.l. : sans indication du lieu d’édition.


- s.d. : sans indication de la date d’édition.
- s.l.n.d. : sans indication du lieu ni de la date d’édition.

5. LA CONCLUSION

La conclusion doit toujours être mise en parallèle avec l’introduction à laquelle elle répond.
La conclusion récapitule et met en valeur les principaux éléments dégagés de l’analyse. Elle
montre ainsi l’utilité de la recherche entreprise. Elle peut même comporter de nouvelles
propositions résultant de la synthèse des idées présentées. Elle ne doit surtout pas être un
simple résumé du travail. La conclusion est fondamentale dans un travail et demande de
prendre le temps de la rédiger soigneusement.

6. LES SOURCES ET LA BIBLIOGRAPHIE

La présentation des sources et de la bibliographie se place à la fin du travail, en deux parties


(Sources et Bibliographie) :
1. Sources
Selon les besoins, la présentation des sources peut être divisée en sous-parties :
- Sources d’archives (ou sources manuscrites)
- Sources imprimées
- Sources éditées
- Sources iconographiques
- Sources cartographiques
- Sources archéologiques
16

- Sources orales
- Sources audio-visuelles
- Sources épigraphiques (à classer par ordre alphabétique de l’abréviation usuelle du
recueil)

Exemple :
RICIS = BRICAULT, Laurent., Recueil des Inscriptions concernant les Cultes
Isiaques (RICIS). Paris, Académie des inscriptions et belles lettres,
2005.
- Sources papyrologiques (à classer par ordre alphabétique de l’abréviation usuelle
du recueil)

Remarque : Les sources disponibles en ligne sont également réparties sous ces
rubriques et doivent être correctement référencées.

2. Bibliographie
Les ouvrages et les articles sont présentés en une seule liste par ordre alphabétique
des noms des auteurs (suivis des initiales ou, de préférence, du prénom entier et,
pour le même auteur, par ordre chronologique croissant de publication). Les ouvrages
et articles en ligne sont présentés dans la même liste et doivent être correctement
référencés.
Contrairement aux notes de référence, les noms des auteurs précèdent les initiales des
prénoms, afin de faciliter le classement de ces titres.
La référence d’un article se termine par la mention de la première et de la dernière
page de celui-ci.
Il est important de s’en tenir à un même type de présentation pour l’ensemble de la
bibliographie.

Exemple :
RICHER, N., « Sparte et son commencement », Ktèma, 31, 2006, pp. 65-78.
ou
RICHER, Nicolas, « Sparte et son commencement », Ktèma, 31, 2006, pp. 65-
78.
-------
Une sitographie doit être ajoutée, où sont mentionnés les sites Web portant sur le sujet
traité, à l’exclusion des sources, et des livres et articles en ligne repris ci-dessus. Il est
important de donner la responsabilité principale, l’intitulé exact du site, l’adresse URL
et la date de consultation.
17

7. LES ANNEXES

Les annexes sont composées du corpus de textes et de documents, cartes, tableaux,


illustrations etc. qui sont en rapport direct avec l’argumentation développée dans le texte
rédigé.

Les annexes seront numérotées et leurs références seront clairement indiquées. Elles seront
reprises dans la table des matières.

8. LA TABLE DES MATIÈRES

La table des matières est indispensable dans un mémoire. Elle sera également appréciée pour
les travaux dans le cadre des cours et des séminaires. Il est de plus en plus d’usage de la
placer au début du travail.

III. ENCORE QUELQUES CONSEILS…

LES CITATIONS DE SOURCES EN LANGUE ANCIENNE

Les citations de sources en langue ancienne (latin, ancien français, ancien néerlandais...)
seront indiquées en italique, sans guillemets, tandis que les citations en langue moderne seront
inscrites en caractères romains, entre guillemets.

Pour le grec, on utilisera une police Unicode (la plupart des polices le sont déjà, ex. Arial,
Times New Roman, Gentium) :
voir <http://pedagogie.ac-toulouse.fr/lettres/langues_anciennes/unicode.htm>.
Pour taper le grec sur un clavier Azerty, il est plus simple de télécharger un clavier grec.
Un clavier grec est disponible sur Windows :
<http://users.numericable.be/denis.liegeois/kbdhept.htm#Telechargement>.
Sur Mac : utiliser le clavier GreekKeysUnicode (Fr).
18

L’USAGE DE LA PREMIÈRE PERSONNE


Il faut éviter un usage répété de la première personne (du singulier ou du pluriel). Au cas où
elle est utilisée le "je" et le "nous" de modestie ne seront jamais mélangés.
S’il est utilisé, le "nous" de modestie demande que les adjectifs, les participes, les noms
attributs ou apposés restent au singulier et s’accordent en fonction du genre revendiqué par
l’auteur·e.
Exemple : Nous avons été surprise.

LES DATES
Les dates seront mentionnées complètement.
Exemple : 29 mai 1933 et non 29-5-1933 ou 29.V.1933.
Quand il y a une hésitation, préciser si le siècle est avant ou après Jésus-Christ (AC ou PC, av.
n. ère ou de n. ère, av. J-C ou ap. J-C). Le siècle est indiqué en chiffres romains avec « e » ou
« ème » en exposant (XVe siècle ou XVème siècle).
Les dates révolutionnaires sont converties dans le calendrier grégorien.

LES CHIFFRES
À l’exception des dates ou des indications de poids et mesures, les chiffres (au-delà de dix)
doivent être en toutes lettres.
Exemple : dix mille soldats, il y a quarante ans.

LES MAJUSCULES
Les majuscules doivent être accentuées (dans Word -> Préférences -> éditer : cocher
« Majuscules accentuées »).
L’usage des majuscules est particulièrement hésitant. D’une façon générale : il faut au moins
être cohérent dans le texte (c’est-à-dire adopter une règle et s’y tenir).

Voici quelques conseils et exemples pour les travaux historiques.


On utilise une majuscule dans les cas suivants :
- une citation, précédée de deux points (sauf si elle commence par des points de
suspension)
Exemple : Il a écrit : « Ceci vous concerne »
Attention! Mis à part ce cas de figure, jamais de majuscule après deux
points).
19

- les points cardinaux sont nommés avec une minuscule, mais on utilise une
majuscule pour désigner une partie du globe située vers l’un de ces points
Exemple : L’Europe de l’Est.
- les titres de livres ou de textes sacrés
Exemple : La Bible. Le Coran.
- les noms communs employés dans un sens absolu ou qui revêtent une
signification particulière
Exemple : la Foi, la Résistance, l’Indépendance.
- les substantifs des dénominations d’Etats caractérisant la forme de gouvernement
et non déterminés par un nom propre
Exemple : La République française. Le Second Empire mais le
royaume de Belgique.
- les noms de peuples et des habitants de villes
Exemple : Les Belges.
- la fonction quand elle remplace le nom propre
Exemple : Le Ministre règne.
- les mots « État » et « Église » pris dans un sens absolu
- les mots tels « Congrès », « Concile », « Convention », « Conférence », « Édit »,
« Traité » …
Exemple : La Convention démocrate.
- les noms des corps d’Etat, administrations et institutions lorsqu’ils sont uniques
Exemple : Le Parlement. Le ministère de l’Education nationale.
- les noms de bibliothèques, dépôts d’archives, sociétés savantes
Exemple : La Bibliothèque royale. Les Archives de la Ville de
Bruxelles.
- les noms des saints pour une église ou une institution religieuse, ainsi que pour
une fête: Saint- (majuscule et trait d’union)
En revanche, pas de majuscule ni de trait d’union pour le nom d’un
saint
Exemple : la cathédrale Saint-Lambert, le chapitre Saint-Lambert, à la
Saint-Lambert,
mais l’évêque saint Lambert (Éviter l’abréviation St.)

On utilise une minuscule dans les cas suivants:


- les adjectifs en général
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Exemple : l’Empereur romain


- les noms de langue, religion, ordre monastique…
Exemple : Le texte est rédigé en anglais. Le christianisme.
- les noms de monnaies
Exemple : Il possédait 10 lires.
- les noms hiérarchiques (sauf dans le style direct)
Exemple : le roi des Belges.
- les qualités et fonctions suivies d’un nom propre
Exemple : le ministre de la Défense nationale.

LES ABRÉVIATIONS
A l’exception des abréviations admises pour les références en note, on évite d’utiliser des
abréviations dans le texte, même les plus courantes.

LES SIGLES
Il convient d’utiliser les sigles avec parcimonie (sauf dans les notes) en donnant toujours leur
signification dès leur première apparition.
Les sigles et les abréviations utilisés dans les références seront expliqués par un tableau en
début ou fin de travail.
S’il est d’usage de mettre un point après chaque capitale, on écrit sans points les acronymes
(sigles se prononçant comme des mots ordinaires).
ex. : OTAN, ONU, UNESCO.

Quelques sigles courants :


CAH Cambridge Ancient History
AE Année épigraphique
AGR Archives Générales du Royaume
RE Realencyclopädie der classischen Altertumswissenschaft

LES GUILLEMETS
Les guillemets utilisés sont les guillemets français doubles (« ») ; ils sont séparés de leur
contenu par un espace insécable.
On met « entre guillemets » :
- une citation (toujours suivie d’une référence),
- une expression sur laquelle on veut attirer l’attention,
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- un néologisme.
Une seconde citation incorporée dans la première est indiquée
- si elle est courte, par des guillemets,
- si elle est longue, en italique.
Quand plusieurs guillemets se ferment au même endroit du texte, on peut se contenter d’un
seul guillemet fermant. Si toute la phrase fait partie de la citation, le point final est placé avant
les guillemets. Dans les autres cas, la ponctuation se place après le guillemet fermant (et après
l’appel de note).

LA PONCTUATION
Les signes de ponctuation doivent être utilisés à bon escient et il ne faut pas les multiplier
inutilement (éviter le point d’exclamation et un usage fréquent des points de suspension).
Quelques remarques :
Le point
On ne met pas de point après les titres, sous-titres d’un travail.
Les points de suspension
Ils sont employés pour indiquer un sens inachevé, une hésitation ou une citation
incomplète. Dans ce dernier cas, ils sont placés entre parenthèses et remplacent le
passage omis.
ex. : Il écrit : « (...) le nationalisme (...) a tendance à s’identifier à la pensée
ultramontaine ».
La virgule
La virgule marque une pause de courte durée et sépare des éléments semblables, ou
isole une proposition subordonnée à valeur explicative, ou sert à encadrer des termes
libres.
Une virgule unique ne peut séparer le sujet de son verbe, l’adjectif du nom, ou le
verbe de son complément d’objet direct.

Le soin apporté à l’écriture (cohérence, syntaxe, orthographe, style) est un critère important
de qualité d’un travail, qui valorise l’apport de la recherche menée à bien.
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TABLE DES MATIERES

I. PRESENTATION MATERIELLE DU TRAVAIL ................................................................................ 2


1. REMARQUES GENERALES ............................................................................................................................. 2
2. LA PAGE-TITRE ............................................................................................................................................ 2
3. LE TEXTE ..................................................................................................................................................... 4
II. REDACTION ............................................................................................................................................ 4
1. LE PLAN DU TRAVAIL ................................................................................................................................... 4
2. LE FOND ET LA FORME ................................................................................................................................. 4
3. L’INTRODUCTION ......................................................................................................................................... 5
4. LE CORPS DU TRAVAIL ................................................................................................................................. 5
5. LA CONCLUSION......................................................................................................................................... 15
6. LES SOURCES ET LA BIBLIOGRAPHIE .......................................................................................................... 15
7. LES ANNEXES ............................................................................................................................................. 17
8. LA TABLE DES MATIERES ........................................................................................................................... 17
III. ENCORE QUELQUES CONSEILS… ............................................................................................. 17
LES CITATIONS DE SOURCES EN LANGUE ANCIENNE ........................................................................................... 17

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