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Ouvrages d’aide à la rédaction d’un mémoire ou d’une thèse : voir en Salle de prêt de Sciences
humaines, au rez-de-chaussée de la BU Lettres, les rayons 375.2, 664 et 686.
Le mémoire de Master est un document d’environ 100 pages (entre 80 et 110), imprimé en recto. Il
est reproduit en 3 exemplaires au minimum (2 pour les membres du jury et 1 pour le CDPS).
Pour avoir une idée du contenu type de l’Introduction, du Développement et de la Conclusion, voir
la fin de ce document.
Reliure
Collée (éviter la reliure spirale).
La page
Marges (haute, basse, gauche, droite) : comprises entre 2,5 et 3,5 cm.
Texte : justifié (c’est-à-dire aligné à gauche et aligné à droite)
Nombre de lignes par page : entre 25 et 35.
Interligne : 1,5 ou 2.
Paragraphes : on peut faire ressortir les paragraphes par un espace après (6 pt) et/ou par un retrait
en début de paragraphe (environ trois caractères).
Numéro de page : centré en pied de page ou bien à droite en pied de page ou en en-tête (et à gauche
en pied de page ou en en-tête sur les pages paires si le mémoire est imprimé en recto-verso).
En-tête : il est possible de mettre en en-tête le titre du chapitre (mais pas le titre du mémoire).
Si le mémoire ou la thèse sont imprimés en recto-verso, chaque section – voir Structure d’un
mémoire – doit commencer en page recto, ou impaire.
Le titrage
Les niveaux de titres se différencient hiérarchiquement par leur style : majuscules ou minuscules ;
corps de caractère ; style gras, normal ou italique ; centré, retrait, aligné à gauche.
Ils se différencient aussi par leur numérotation, qui est de deux types :
Subdivisions classiques :
I. II. III. < A. B. C. < 1. 2. 3. < a. b. c.
Subdivisions en arborescence numérique :
1.
1.1.
1.1.1.
1.1.2.
1.2.
1.2.1.
1.2.2.
2.
2.1.
2.1.1.
etc.
Ne pas mélanger les deux types de subdivisions.
Ne pas mettre de point final à un titre.
Majuscules et capitales
La majuscule est une règle orthographique (les noms propres doivent s’écrire avec une initiale
majuscule, c’est-à-dire une lettre plus grande que les autres et ayant un tracé différent de sa
minuscule) par exemple : Paul Valéry. La capitale est un choix typographique, par exemple Paul
VALÉRY.
On doit accentuer les textes en capitales, sinon il peut y avoir ambiguïté : par exemple « LE
VOLEUR TUE DANS SA FUITE » (tue ou tué), « IL EST INTERNE DANS UN HOPITAL » (interne ou interné),
« GISCARD CHAHUTE A L’ASSEMBLEE » (chahute ou chahuté).
On tend à accentuer aussi les majuscules : l’Église, les États-Unis, Émile Durkheim, À propos
de…
Les notes
- Appel de note en exposant ou entre parenthèses après le mot ou la phrase concernée.
- Notes en bas de page plutôt qu’en fin de texte.
- Numérotées en continu ou en recommençant à 1 à chaque page.
- En corps plus petit que le texte (mais dans la même police de caractères), en interligne simple et
en format justifié.
- Les notes sont utilisées pour les références bibliographiques (dans le système français), pour
renvoyer à des travaux réalisés, enfin pour expliciter ou expliquer un point du texte sans alourdir
celui-ci.
Bibliographie
Voir modèle de présentation des références d’ouvrages.
Il n’est pas recommandé d’établir une bibliographie des ouvrages et une bibliographie des articles.
En revanche, on peut distinguer une bibliographie documentaire (les ouvrages étudiés en tant que
matériel d’analyse) et une bibliographie scientifique (les travaux de chercheurs). On peut aussi
présenter une bibliographie thématique, mais on se heurte alors souvent au problème d’ouvrages qui
participent de plusieurs thèmes.
La bibliographie peut s’accompagner d’une Webographie (sites Web constituant des sources pour
la recherche : il faut alors indiquer l’adresse URL et décrire d’une phrase la nature du site, perso ou
officiel, interactif ou non, etc. ; par exemple : http://www.hoaxbuster.com, site privé français de
démystification des rumeurs sur Internet), d’une Filmographie (références minimales : titre
original, titre en français si différent, réalisateur, pays, année ; par exemple : You Only Live Once, v.
f. J’ai le droit de vivre, Fritz Lang, États-Unis, 1937), d’une Discographie…
Guillemets
En Times New Roman et en typographie française, on utilise les guillemets dits en chevron « xxx »
et non les guillemets à l’anglaise “xxx”. On n’utilise ces derniers qu’en cas de mots ou de phrases
entre guillemets dans une citation elle-même entre guillemets (par exemple « xxx xx xxxx “xxx” xx
xxx »).
Ouvrage de référence
Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale, Paris, Imprimerie nationale,
2002.
Cote BU Lettres : <R 12 442> ou <R 6397 >
Règles d’or
TITRE DU MÉMOIRE
ÉVENTUELLEMENT SOUS-TITRE
Mois Année
Durkheim écrit : « Le culte n’est pas simplement un système de signes par lesquels la foi se traduit
au-dehors, c’est la collection des moyens par lesquels elle se crée et se recrée périodiquement1. »
Durkheim écrit :
« En fait, quiconque a réellement pratiqué une religion sait bien que c’est le culte qui
suscite ces impressions de joie, de paix intérieure, de sérénité, d’enthousiasme qui sont,
pour le fidèle, comme la preuve expérimentale de ses croyances. Le culte n’est pas
simplement un système de signes par lesquels la foi se traduit au-dehors, c’est la collection
des moyens par lesquels elle se crée et se recrée périodiquement. Qu’il consiste en
manœuvres matérielles ou en opérations mentales, c’est toujours lui qui est efficace1. »
REMARQUE IMPORTANTE : Notez que l’appel de note est toujours collé à un mot et que le point
final est placé après les guillemets fermants dans le style indirect (c’est vous qui commencez la
phrase et la citation ne commence pas par une majuscule) et avant les guillemets fermants dans le
style direct (citation isolée ou introduite par deux points, elle commence par une majuscule).
Durkheim écrit : « Le culte n’est pas simplement un système de signes par lesquels la foi se traduit
au-dehors, c’est la collection des moyens par lesquels elle se crée et se recrée périodiquement »
(Durkheim, 1991 [1912], pp. 694-695).
Durkheim écrit :
« En fait, quiconque a réellement pratiqué une religion sait bien que c’est le culte qui
suscite ces impressions de joie, de paix intérieure, de sérénité, d’enthousiasme qui sont,
pour le fidèle, comme la preuve expérimentale de ses croyances. Le culte n’est pas
simplement un système de signes par lesquels la foi se traduit au-dehors, c’est la collection
des moyens par lesquels elle se crée et se recrée périodiquement. Qu’il consiste en
manœuvres matérielles ou en opérations mentales, c’est toujours lui qui est efficace. »
(Durkheim, 1991 [1912], pp. 694-695)
REMARQUES : La citation peut être mise en italique (en ce cas les guillemets sont également en
italique). La citation en retrait (longue citation) peut être en caractères plus petits ou en interligne
plus resserré.
1
É. DURKHEIM, Les formes élémentaires de la vie religieuse, Paris, Le Livre de Poche, 1991 (éd. orig. 1912), pp. 694-
695.
NOTES
Les noms d’auteur en notes ne se mettent en petites capitales que lorsqu’on donne une référence
bibliographique, sinon ils sont en caractères normaux, comme dans le texte général.
Remarque générale : Dans un texte écrit à la main, la convention typographique pour l’italique est
le souligné. Mais dans un texte dactylographié, on utilise l’italique et jamais le souligné.
Ne pas confondre
il est peut-être parti cela peut être intéressant
fut (indicatif) fût (subjonctif)
quoique (bien que) quoi que (quelle que soit)
du dû (participe passé de devoir)
près (auprès) prés (prairie)
état (situation) État (institution)
église (bâtiment) Église (institution)
un journal français (adjectif) un Français
Saint-Étienne (la ville) saint Étienne (le saint)
Mme (Madame) Me (maître)
entretien (substantif) entretient (verbe : il entretient)
évidement (du verbe évider) évidemment (de évident)
mettre à jour (l’anti-virus) mettre au jour (révéler)
de nouveau (encore une fois, de la même à nouveau (encore une fois, de manière
façon, ex : frapper de nouveau à la porte) différente, ex : refaire à nouveau un travail)
Il a passé ses vacances dans le Nord Lille est au nord de Paris
second (il n’y a pas de troisième, ex : la deuxième (il y a un troisième, ex : la
seconde mi-temps) Deuxième République)
sensé (qui a du bon sens) censé (supposé)
Pour nettoyer le texte des espaces en trop (on a tapé par erreur plusieurs fois sur la barre d’espace),
faites un « chercher/remplacer » (deux espaces/un espace) et corriger erreur par erreur (ne pas faire
« Remplacer tout »). Mais ne pas utiliser la barre d’espace pour faire des tabulations (utiliser la
règle de tabulation).
Espace et ponctuation : En principe, le traitement de texte le fait automatiquement, mais vérifiez
qu’il y a bien un espace insécable avant les signes doubles ( ; : ! ?), après les guillemets ouvrants
français et le tiret ouvrant, avant les guillemets fermants français et le tiret fermant. À l’inverse, il
n’y a jamais d’espace avant la virgule, le point, les points de suspension, la parenthèse fermante (ni
après la parenthèse ouvrante).
Sigles : la tendance est à ne pas séparer les lettres des sigles par des points (on écrit CNRS, PUF,
URSS, et non C.N.R.S., P.U.F., U.R.S.S.).
Pour chercher un caractère (par exemple des majuscules accentuées), cliquez « Insertion » dans la
barre du menu puis cliquez sur « Symbole » ou « Caractères spéciaux ».
Les mots étrangers se mettent en italiques.
Les guillemets (et les parenthèses) prennent la même « couleur » de style que le contenu : italique,
gras, etc.
Dans le Sommaire et/ou la Table des matières, ne pas mettre p. avant le numéro de page
correspondant à un titre ou à un intertitre.
Pour une coupure dans une citation, on utilise le signe (…) ou […].
Il est possible dans un texte d’écrire toutes les citations en italiques. Cependant, s’il y a des citations
d’auteurs et des extraits d’entretiens, il faut les distinguer typographiquement (par exemple citations
d’auteurs en style normal et citations d’entretiens en style italique).
Outre des dictionnaires classiques, pour l’orthographe, utilisez des dictionnaires de difficultés de
la langue française (Larousse, Bordas) ainsi que des dictionnaires de conjugaison (Bescherelle), de
synonymes, analogiques, etc.
L’Introduction
L’Introduction fait entre 8 et 15 pages. Elle doit comprendre les éléments suivants (dont certains
peuvent être développés ultérieurement) :
– Quel est l’objet de la recherche ? Définition de cet objet.
– Quelle est la problématique, autrement dit les questions que l’on se pose sur l’objet ?
Éventuellement, on peut énoncer des hypothèses, c’est-à-dire des réponses possibles aux questions.
Cette problématique peut s’inscrire dans un cadre théorique pré-existant (un paradigme
d’intelligibilité, cf. Jean-Michel Berthelot, L’intelligence du social, 1990), avec des auteurs de
référence.
– De quel(s) champ(s) de la sociologie votre recherche relève-t-elle (sociologie urbaine, sociologie
de l’exclusion, sociologie de l’imaginaire, sociologie de l’éducation, etc.) ?
– Quel terrain (au sens large, peut inclure un corpus de textes ou d’images) va-t-il être investigué et
avec quelles méthodes et techniques de recherche (observation, entretiens, questionnaires, analyse
de documents, etc.) ?
– On termine par l’annonce du plan du mémoire, en montrant sa progression logique.
Le Développement
Le Développement fait entre 70 et 85 pages. Il se subdivise en parties et/ou en chapitres qui doivent
être de taille approchante pour éviter un plan déséquilibré. Le nombre de subdivisions est laissé au
choix du chercheur. Voici quelques exemples types :
Plan type A
I. Première partie : cadre théorique
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3 éventuellement
II. Deuxième partie : étude empirique (terrain, méthodes, résultats)
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6 éventuellement
Plan type B (pour les objets de recherche nécessitant une présentation historique)
I. Première partie : cadre historique
Chapitre 1
Chapitre 2
II. Deuxième partie : cadre théorique et méthodologique
Chapitre 3
Chapitre 4
III. Troisième partie : analyse de terrain
Chapitre 5
Chapitre 6
Plan type C
Chapitre 1 : Problématique en lien avec l’objet de recherche (objectifs, questions de recherche, état
de la question, hypothèses)
Chapitre 2 : Cadre conceptuel (en lien avec l’objet de recherche)
Cf. Gordon MACE, François PÉTRY, Guide d’élaboration d’un projet de recherche en sciences
sociales, Bruxelles, De Boeck Université, 4e éd., 2010. (Cote <3MAC> en salle de prêt A de la BU
Lettres).
La Conclusion
La Conclusion fait entre 8 et 15 pages. Elle ne doit pas être un résumé du mémoire. Elle comporte
généralement deux points :
‒ Quels sont les résultats saillants et les idées principales que l’on peut dégager de la recherche ?
Tout en restant modeste, le chercheur doit pouvoir montrer l’originalité de sa recherche (notamment
par rapport aux recherches déjà faites dans le domaine : confirmation, infirmation, nuances).
– Ouverture à des recherches complémentaires, pistes à suivre, etc.