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Notice méthodologique – Consignes de forme pour les rapports écrits

Cette notice a pour objet de définir des règles de formes générales, à respecter pour
tous vos rapports écrits. N’oubliez pas de consulter les notices pédagogiques
spécifiques à chaque livrable, qui précisent ces règles générales.
Dans tous les cas, la date de remise du rapport devra impérativement être
respectée. La reprographie est à assurer par l’apprenti.
Des modèles sont à votre disposition sur Moodle, dans le cours Livrables
semestriels.

1. Lisibilité et mise en page

On attend de vous un effort de présentation permettant une lecture aisée.

Pour présenter correctement un document, il est fortement recommandé de définir


au préalable un gabarit, c’est-à-dire une maquette que l’on respectera tout au long
de la saisie. L’utilisation de la fonction « Style » des traitements de texte vous
garantit le respect du gabarit que vous aurez préalablement défini.

Veillez à ce que la dernière ligne d’un paragraphe ne soit pas imprimée seule à la
page suivante (ligne veuve). De la même façon, la première ligne d’un paragraphe
(ou le titre d’une partie) ne doivent pas figurer seuls en bas de page (ligne orpheline).

Toutes les pages doivent être numérotées en continu (la couverture mise à part), en
chiffres arabes placés en bas et à droite de la page.

Quelques conseils simples :


-_préférer une police sans empattements, désignée aussi comme « caractères
bâton » ou police sans Serif - exemples Verdana, Arial, Helvetica et Tahoma sont
des polices classiques et lisibles.
-_corps 11 ou 12,
- interligne simple ou de 1,5
-_recto verso
-_présentation selon norme AFNOR (marges à 1,5 en haut, en bas et à droite, 3 à
gauche).
- justification à gauche et à droite.

2. Rédaction : orthographe, ponctuation, syntaxe

Sauf consigne particulière, le rapport se rédige en français. Le respect de la langue


française est une nécessité absolue : respect des règles d’orthographe, de
ponctuation et de syntaxe. Adoptez un style écrit de qualité : une expression
médiocre dévalorisera votre travail. Même si l’emploi du « je » n’est généralement
pas recommandé pour un rapport, vous pouvez rédiger à la 1ère personne du
singulier.

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Gardez en tête que vos rapports sont des documents à caractère professionnel ; y
laisser des fautes serait donc du plus mauvais effet, d’autant plus que vous devez
donner un exemplaire à votre maître d’apprentissage.

L’utilisation d’un correcteur d’orthographe et de grammaire ne dispense pas d’une


relecture attentive, « à froid ». N’hésitez pas à demander à une personne tierce de
vous relire.

La ponctuation rythme la lecture et contribue largement à l’aisance de la lecture.


N’abusez pas des points d’exclamation et des points de suspension, dont l’utilisation
n’est pas recommandée dans un document professionnel. Pour une énumération,
remplacez « … » par « , etc. ».

Rappel :
- les signes « : », « ! », « ? », et « ; » sont précédés et suivis d’un espace ;
- les signes « , » et « . » sont suivis d’un espace ;
- on insère un espace entre les valeurs et leur unité : 175 €, 53 %, …

La ponctuation « : » est toujours suivie d’une minuscule.


Les noms de jours et de mois s’écrivent sans majuscule (mardi, janvier), ainsi que
les adjectifs relatifs à une nationalité (les français).

3. Iconographie

Elle est constituée par l’ensemble des illustrations qui vont accompagner le texte :
photographies, schémas, graphiques, etc. La présence de visuels est toujours
bienvenue, sous réserve que les règles fondamentales soient bien respectées : tout
visuel doit être légendé et expliqué. Précisons que le visuel doit être pertinent par
rapport au texte : l’idée n’est pas de mettre des images « pour faire joli » mais
d’apporter une information visuelle importante.

Les illustrations doivent être systématiquement numérotées et légendées (en


dessous, en corps 8 ou 9).

 La légende

Elle donne le mode d’emploi du visuel en indiquant comment il doit être lu. Elle
inclut notamment :
- le titre (qui doit être très explicite),
- l’année,
- la source (qui peut être référencée en note de bas de page).

Pour les graphiques, il est indispensable de bien préciser les unités retenues sur les
axes. Pensez également à contrôler la pertinence des motifs et couleurs.

N’oubliez pas d’utiliser l’outil Légende des traitements de texte. La table des
illustrations doit figurer dans le rapport.

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 Le commentaire

Le visuel doit être utile pour votre développement. Il doit être annoncé dans le texte
(par exemple : cf. tableau 1) et l’information principale qu’il décrit doit être
commentée.

4. Pagination

Elle commence avec la première page de l’introduction et se termine avec la


bibliographie. Le sommaire permet de renvoyer à la pagination. S’il y a des annexes,
elles seront paginées dans la continuité.

5. Ordre des différentes parties du rapport

 Couverture
 Remerciements
 Sommaire (ou table des matières)
 Liste et sens des abréviations ou du vocabulaire technique (éventuels)
 Introduction
 Corps du rapport composé de 2, 3 ou 4 parties, selon le contexte
 Conclusion générale
 Glossaire (éventuel)
 Table des illustrations
 Bibliographie
 Sommaire des annexes (éventuel)
 Annexes (éventuelles)
 4ème de couverture qui comprend un résumé en français et en anglais, ainsi
que la liste des mots clés (and key words)

6. Couverture

Elle doit être préparée selon le modèle fourni et personnalisée avec le logo de votre
entreprise.

Le titre doit être aussi explicite que possible, en étant concis. Il est souvent efficace
de recourir à un sous-titre. Cas fréquent : un titre-appel (qui évoque le sujet de façon
très générale) + un sous-titre, souvent plus long et plus explicite, qui permet
l’identification exacte du sujet.

7. Remerciements

Ils ne sont pas obligatoires mais bienvenus. Il s’agit, s’il y a lieu, de remercier les
personnes qui ont apporté une aide significative à la réalisation de votre rapport.
N’oubliez pas de préciser le motif du remerciement.

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8. Sommaire (ou table des matières)

Le sommaire présente la structure du rapport et y associe une pagination. Tous les


éléments du rapport doivent y figurer, sans oublier la bibliographie et les annexes. La
table des matières est plus détaillée que le sommaire. Elle donne notamment plus de
détail sur le plan du corps du rapport (titres des parties et des sous-parties au
minimum).

Les traitements de texte permettent d’obtenir une table des matières du niveau de
détail de votre choix, qui se construit automatiquement à partir de votre texte. Pour
cela, pensez à utiliser la fonction « Style » du logiciel.

La classification décimale (utilisée dans le présent document) est la plus sûre. Mieux
vaut éviter les classifications qui mélangent chiffres (arabes, romains) et lettres
(minuscules, majuscules, grecques, etc).

9. Liste des sigles et des abréviations

Les sigles et les abréviations utilisés dans le rapport doivent être explicités. Le
recours à une liste de ce type permet de limiter l’utilisation des notes de bas de page.
Remarque : l’élaboration d’une telle liste ne dispense pas d’expliciter tous les sigles
et abréviations lors de leur première apparition dans le rapport.

Exemple : R&D (Recherche et Développement)

10. Glossaire

Le glossaire est un lexique succinct qui définit les termes techniques ou spécifiques
à votre sujet d’étude. Il permet de limiter le recours aux notes de bas de page. Il est
recommandé de faire figurer en caractères gras dans le corps de votre rapport les
termes qui sont définis dans le glossaire (ou de les accompagner d’un astérisque).

Précisez la convention retenue lors du 1er terme rencontré lors de la lecture du


rapport.

11. Table des illustrations

Elle permet de retrouver aisément les tableaux de synthèse, graphiques, schémas,


photographies, etc. On indique le titre du document et la page correspondante.

Les traitements de texte permettent de la générer automatiquement (utilisez les


Légendes).

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12. Bibliographie

Etablie selon les normes universitaires en vigueur, la bibliographie regroupe les


références des documents utilisés dans le cadre de votre travail. Elle doit permettre
l’identification et la localisation de ces documents. Tous les documents cités dans le
rapport doivent être référencés dans la bibliographie. Les références doivent
obligatoirement être citées dans le corps du texte.

Exemple
Liker, chercheur à l’université du Michigan, suggère de mettre en œuvre la démarche
Lean selon 14 principes (Liker, 2004).

La référence complète (cf. ci-après pour les détails à préciser) se place dans la
bibliographie fournie en fin de manuscrit (éventuellement numérotée).

Exemple
Liker J.K. (2004) The Toyota Way: 14 Management Principles from the Wold’s
greatest Manufacturers. McGraw-Hill, New York.

Lorsqu’une référence a plusieurs co-auteurs, on note le nom du premier auteur puis


la locution latine « et al. » suivie de l’année entre parenthèses.

La présentation des références bibliographiques dépend de la nature du document


(ouvrage, périodique, norme, site Internet, etc.) et de celle de son support (papier ou
électronique).

Article :
NOM AUTEUR 1, 1ère LETTRE DU PRENOM, NOM AUTEUR 2, 1ère LETTRE DU
PRENOM AUTEUR 2, etc., (Année de publication), Titre de l’article, Titre de la revue (si
article), n° de la revue (si article), n° de pages (si article), éditeur de la revue (facultatif).

Ouvrage:
NOM AUTEUR 1, 1ère LETTRE DU PRENOM, NOM AUTEUR 2, 1ère LETTRE DU
PRENOM AUTEUR 2, etc., (Année de publication), Titre de l’ouvrage, éditeur de l’ouvrage,
pays (facultatif), nombre de pages.

Communication à une conférence:


NOM AUTEUR 1, 1ère LETTRE DU PRENOM, NOM AUTEUR 2, 1ère LETTRE DU
PRENOM AUTEUR 2, etc., (Année de la communication), Titre de la communication, nom
de la conférence, lieu de la conférence, date de la conférence.

Un guide des références bibliographiques est disponible sur le site de la bibliothèque


de l’INSA Rennes.

N’hésitez pas à utiliser Zotero pour générer votre bibliographie, vous gagnerez un
temps précieux… Les traitements de textes proposent également des outils de
gestion de la bibliographie.

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13. Résumé / Abstract

Sur une même page (idéalement la 4ème de couverture), rédigez un résumé du


rapport (en français) ET un abstract (en anglais), quelle que soit la langue de
rédaction du rapport. Dans les 2 cas, prévoir une quinzaine de lignes. Le résumé doit
faire la synthèse des principales informations du rapport (le contexte, les questions
traitées, les résultats obtenus, …).

14. Attention au plagiat

Savoir citer ses sources est absolument fondamental. Il s’agit non seulement de
faire preuve d’honnêteté intellectuelle mais encore de garantir le caractère
scientifique et rigoureux de votre travail.

 Les citations

Destinées à étayer une affirmation, à rapporter des témoignages (extraits


d’entretiens par exemple), à donner des références, les citations doivent être
présentées de manière très explicite.

Les citations courtes sont mises entre guillemets. Pour les citations longues (plus de
quatre lignes), il peut être utile de créer un paragraphe particulier avec un retrait à
gauche et un corps de caractères de taille inférieure (ou des caractères en italique),
sans guillemet. Si vous ne reprenez pas l’intégralité de la citation, remplacez le texte
supprimé par « […] ».

Dans tous les cas, la référence de la citation doit être précisée (comme une
référence bibliographique). Zotero permet d’importer des citations. Les traitements
de textes proposent également des outils adaptés.

 Les données chiffrées

La source des données chiffrées doit être explicite et complète : origine des
données (INSEE, Ministère, sondage IPSOS, etc.) et année.

Veillez à bien citer la source « primaire ». Par exemple, si vous utilisez un tableau de
chiffres de l’ANPE sur les demandeurs d’emploi qui figure dans un article d’une
revue, c’est l’enquête de l’ANPE doit être citée comme source. La revue est une
source « secondaire ».

Exemple : ANPE, « Les demandeurs d’emploi en 2016», in Les Echos, n° du


20/09/2017

LE PLAGIAT EST UN MOTIF DE NON VALIDATION DE VOTRE RAPPORT –


L’INSA DISPOSE D’UN OUTIL DE DETECTION AUTOMATIQUE DE PLAGIAT.

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