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Les consignes de rédaction de votre rapport ou mémoire

1- CONSIGNES DE CONSTRUCTION

1 Couverture et page de titre


Rigide et de couleur claire, la couverture répond à des règles de présentation précises.
Elle doit comporter notamment les informations suivantes :
- le nom de l’université (Université paris 1 Panthéon Sorbonne), de l’UFR.(ex : de
géographie) et de la formation concernée
- le titre du mémoire,
- le nom de l’auteur,
- l’année de soutenance

La page de titre qui est la première page du mémoire doit être identique à la présentation
choisie pour la couverture et être précédée d’une page blanche.
La 4e de couverture doit comporter le résumé en français et en anglais

Il est possible d’insérer entre la page de titre et le sommaire une page de remerciements ou
d’avant-propos.

2 Préface (facultatif)
La préface ne fait pas partie du travail obligatoire. On peut l’utiliser pour remercier ou
expliciter l’intérêt porté à la thématique, s’excuser pour des éléments peu abordés ou encore
annoncer une suite…
Il ne faut pas confondre donc la préface et l’introduction qui, elle, est obligatoire.

3 Le sommaire
Le sommaire est une table des matières « allégée ». Sa vocation est de donner au lecteur un
premier aperçu de la structure du mémoire. Pour cela, il se limite à donner les principales
divisions ou parties du travail réalisé sans faire apparaître nécessairement leur pagination.

4 L’introduction
L’introduction est (avec la conclusion) la partie la plus importante de votre travail sur le plan
rhétorique. Le lecteur doit avoir compris le sens du mémoire à l’issue de la lecture de
l’introduction.
En règle générale, l’introduction contient:
Une contextualisation de votre problématique.

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La problématique de recherche et les questions de recherche qui en découlent, une discussion


sur la pertinence et sur la portée du travail (y compris ce qui n’est pas abordé), la question
posée, les limites de celle-ci, le langage et les concepts utilisés, éventuellement les principales
définitions commentées, la démarche, et la méthodologie, structuration.
En outre l’introduction devra aborder les principales hypothèses de travail.

5 La conclusion
Elle rappelle les résultats principaux du mémoire. Discuter ici de la portée des résultats à
plusieurs niveaux. Discuter notamment l’approche, la validité des résultats…
Mettre en avant ici des questions auxquelles on n’a pas répondu (et pourquoi), et s’interroger
sur les limites et sur la généralisation des résultats, voire même distinguer d’autres travaux
complémentaires.
Vous pouvez formuler de nouvelles questions dans cette partie. Vous pouvez discuter de
l’utilité pratique de votre travail.

6 La bibliographie
La bibliographie comprend toutes les sources et tous les documents qui ont servi à la réflexion
menée dans le mémoire. D’un volume de 3 à 10 pages, elle est structurée en rubriques suivant
des critères physiques (nature du document) et (ou) des critères thématiques. A l’intérieur de
chaque rubrique, le classement se fait par ordre alphabétique.
Structure de la bibliographie :
A. Ouvrages
B. Articles de périodiques et revues
C. Conférence et congrès
D. Documents électroniques (Internet)
E. Entretiens (sources orales)

Dans vos mémoires, la présentation obéira aux principes suivants (selon le type de document
cité) :
• responsabilité principale en capitales,
• prénom de l'auteur complet ou initiales,
• date d’édition,
• titre en italiques,
• titre des articles et contributions entre guillemets,
• titre du périodique en italique précédé de la mention "dans",
• édition, lieu d’édition suivi de 2 points et de l’éditeur,
• nombre de pages pour un ouvrage
• vol., n° et date de la revue,
• n° de la (les) page(s) de l’article,
• collection entre parenthèses,
• un point à la fin de le notice,
• séparation de chaque zone par une virgule et un espace.

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Exemples :
monographie :
VOLLAND-NEIL, Patricia, 1997, L’information scientifique et technique : nouveaux enjeux
documentaires et éditoriaux, Paris : Institut national de la recherche agronomique, 78 pages.
article de périodique :
LERINCKX, Dominique, 1999, "Les produits d’information scientifique" dans Cahiers de la
documentation, n°3, p. 87-92.

7 Résumés
Après la bibliographie, le mémoire doit contenir 1 ou 2 résumés de 4 000 caractères chacun
(espaces non compris) :
* un résumé en français
* un résumé en anglais (Maîtrise).
Ces documents sont importants car ils permettent au lecteur d’avoir une première idée de
votre travail, ils vous obligent à porter une vue synthétique sur votre réflexion, ils sont utilisés
pour présenter votre mémoire, notamment sur le site web de l’IMPGT.

8 La table des matières


Elle arrive à la fin de votre mémoire et constitue la liste exhaustive des titres de toutes les
divisions et subdivisions du mémoire, liste qui reprend leur numérotation. A ce sujet,
plusieurs choix sont possibles :
I
1
1.1
1.1.1
ou :
I
1
A
a

La table des matières doit faire apparaître le numéro de la page où se situe la division ou la
subdivision concernée.

9 Les annexes
Elles regroupent les documents ou ensemble d’illustrations qui permettent d’éclairer ou
d’appuyer l’analyse et qui ne peuvent pas, en raison de leur longueur, s’insérer dans le corps
du texte. Ils sont donc renvoyés à la fin du mémoire. Il est conseillé de faire précéder les
annexes d’une table des annexes qui détaille leur contenu. Celle-ci doit indiquer leur numéro
de pagination. « Soyez stratégique » dans le choix de vos annexes afin que le lecteur y trouve
un intérêt.

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10 Quelques conseils
Le nombre de pages doit être limité (50 en moyenne sans compter les annexes) ; respecter
l’ergonomie (quelques explications ci-après).
Le plan est à votre convenance mais doit faire apparaître les éléments suivants :
- Rappel de la demande (cahier des charges) et brève présentation de la structure pas
systématiquement dans la première partie de votre mémoire.
- Champ(s) théorique(s), concept(s), qui sous-tendent le stage ou sa problématique.
- Démarche et méthodologies employées
- Résultats, stratégie élaborée, etc…
- Réflexion personnelle / évaluation / apports, valeur ajoutée du mémoire (et du stage
pour ses contenus liés au mémoire) etc…
Le principe recommandé est celui de la pertinence et de la valorisation de votre travail. Ce qui
n’apporte pas un intérêt pour la compréhension de la démarche ou de la problématique mais
qui sert votre raisonnement et la logique de votre démarche doit être mis en annexe que ce soit
pour la présentation de la structure ou pour le recueil des données.

Si le nombre de documents mis dans les annexes s’avère important, il est possible et
préférable de leur consacrer un volume à part entière (1er volume ou 1er tome : le mémoire
proprement dit ; 2ème volume : les annexes.). Les documents figurant dans les annexes doivent
être appelés dans le texte (c’est-à-dire faire l’objet d’une note de renvoi). Les documents
insérés dans les annexes doivent présenter un réel intérêt et revêtir une certaine « originalité »
pour le lecteur. En ce sens, il faut éviter de reproduire des informations de portée générale,
que tout un chacun peut aisément se procurer, comme par exemple la copie d’un texte de loi
ou la reproduction in extenso d’un article ou d’une étude.

2- CONSEILS PRATIQUES DE PRöSENTATION

1 Les polices de caractères


* Les polices avec empattements

Pour le corps du texte, il convient de choisir des caractères typographiques à empattements


(Serif en anglais) comme :

Le Times new roman :


abcdefghijklmnopqrstuvwxyz
ABCEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ

Le Garamond :
abcdefghijklmnopqrstuvwxyz
ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ

La taille de la police à utiliser dans le corps du texte doit être de 12 points. Elle est ramenée à
10 points pour les notes infrapaginales.

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* Les polices sans empattements

Quant aux caractères typographiques sans empattements, qui proviennent de la culture


germanique, il est préférable de les utiliser avant tout pour réaliser des titres ou dans la
présentation de données techniques (cf. tableaux ou graphiques).

L’Arial :
abcdefghijklmnopqrstuvwxyz
ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ

Le Lucida sans :
abcdefghijklmnopqrstuvwxyz
ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ

La taille de la police est variable suivant la nature du texte ou du document. En règle générale,
pour des tableaux et graphiques, elle se situe entre 9 et 11 points. Pour les titres elle ne doit
pas dépasser 14 à 16 points

Quelques recommandations

Choisir une seule police de caractère l’ensemble du corps du texte. En changer dérouterait le
lecteur et n’offrirait pas une esthétique particulièrement réussie. Pour mettre en valeur un mot
ou un de mots, choisir soit les guillemets (guillemets français « et non anglais » ou
« informatique ») soit l’italique, soit le gras.

A proscrire :
L’utilisation
- des polices comme le Comic sans ou le Verdana qui ont été conçues avant tout
pour la composition de pages web, l’utilisation des CAPITALES
- ou du souligné pour mettre en valeur dans un texte de lecture continue un mot ou un
groupe de mots.

La table des matières indique le flux de votre argumentation. Evitez trop de niveaux de
sections (par exemple : 12.3.4.1.a). Cela rend difficile l’orientation par rapport à l’ensemble.
Si le texte dans une section devient trop long, on peut y introduire des titres sans numéros.
Une sous-section numérotée pour chaque sujet est importante mais trop de sous-sections
coupent le texte.
Les titres indiquent ce que l’on trouve dans une section. Evidemment ils ne doivent pas être
trop longs et doivent attirés l’attention de votre lecteur et rendre compte en quelques mots du
fond de votre paragraphe.
Il s’agit donc de réaliser un compromis entre le flux de l’argumentation, la structuration et la
lisibilité.

Rappel sur les règles d’espacements et de ponctuation


Les règles d’espacement par rapport à la ponctuation, aux parenthèses, aux apostrophes, sont
très strictes.
Ponctuation : on met toujours un espace après la virgule, le point, le point d’interrogation, les
deux points, le point-virgule. En revanche, on ne met pas d’espace avant la virgule, le point, le
point d’interrogation, alors qu’on en met un avant les deux points et le point-virgule.

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Virgule Toto, espace


Point Toto. espace
Pont d’interrogation Toto ? espace
Deux point Toto esp : esp
Point-virgule Toto esp ; esp

Parenthèses : on met un espace avant la parenthèse d’ouverture, après la parenthèse de


fermeture (sauf s’il y a une virgule ou un point), mais pas à l’intérieur des parenthèses.
Exemple : Toto espace (toto) espace.

Apostrophe : il n’y a pas d’espace juste après une apostrophe.


Exemple : l’arrivée, s’il y a, etc…

Les majuscules en imprimerie s’accentuent !

2 La mise en page
1 Interlignage

L’interlignage est l’intervalle qui sépare chaque ligne du texte. Il est fixé à un ; l’interligne un
et demi, qui était auparavant utilisé dans les rapports et les mémoires, répondait à des
contingences « dactylographiques » ; il ne se justifie plus depuis l’avènement du traitement de
texte sur informatique.
Conseil : Entre les paragraphes, il est plus esthétique d’utiliser un interligne de moitié de la
valeur de celui d’une ligne de texte (interligne 0,5).

2 Marges et alinéa

En règle générale, les marges sont de 2,5cm à gauche et à droite, en haut et en bas. La
tradition latine de la typographie veut que la première ligne d’un paragraphe soit légèrement
en retrait. Ce procédé est désigné par le terme d’alinéa. Il indique au lecteur que commence
un nouveau paragraphe. Ce retrait de texte peut être compris entre 0,3 et 1 cm (0,5cm étant un
bon compromis).
A noter : Le premier paragraphe d’un texte, d’une partie ou d’un chapitre ne commence pas
en toute logique par un alinéa. Ce n’est qu’au deuxième paragraphe qu’il est procédé à une
mise en retrait de la première ligne.

3 Justification

Le corps du texte est justifié sur les deux côtés (justification dite « en pavé »).
Dans la gestion des lignes justifiées, plusieurs cas de figure sont, si possible, à éviter :

La veuve : c’est une syllabe, un mot ou un groupe de mots qui mesure moins d’un tiers de la
justification (largeur de la colonne) et qui se trouve en bas d’un paragraphe,

L’orphelin : c’est un mot ou un groupe de mots qui mesure moins d’un tiers de la justification
(largeur de la colonne) et qui se trouve en haut d’une colonne ou d’une page,

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Une page ne se termine pas par la seule première ligne d’un nouveau paragraphe. En bas de
page, un nouveau paragraphe doit comprendre au moins deux lignes (trois lignes si possible),

Une nouvelle page ne commence pas par la seule dernière ligne d’un paragraphe. En effet, le
paragraphe qui s’achève en haut de page doit comporter au moins deux lignes (trois lignes si
possible). Quant au texte d’un chapitre ou d’un livre qui se termine en haut de page, il doit
comporter au moins cinq lignes.

4 Pagination

La pagination du mémoire doit être continue et commencer dès la première page de titre (en
fait, si le numéro de page n’est pas imprimé, toutes les pages doivent être comptabilisées ;
c’est ainsi que la page de titre, celle des remerciements ou de l’avant-propos ne sont pas
numérotées en étant toutefois comptées dans la pagination).

5 Titrages

On entend par « titrages » non seulement le titre du mémoire mais aussi les sous-titres, les
titres de ses parties, de ses chapitres, de ses paragraphes
Conseils : les titres doivent être relativement courts (l’idéal est qu’ils tiennent sur une seule
ligne à l’exception du titre du mémoire), ils doivent permettre d’identifier facilement le texte
qu’ils présentent. Il est conseillé que la police de caractères soit la même que celle utilisée
dans le corps du texte (sauf pour le titre du mémoire). La taille des caractères doit être
supérieure à celle du texte courant mais ne pas dépasser 14 à 16 points. Ils peuvent être soit
en gras, soit en italique suivant leur position.

6 Quelques conseils

Il existe plusieurs façons de procéder, que ce soit de chiffres Romains ou Arabes, il faut rester
dans la même logique tout le long du mémoire.
Pas de lignes longues : Si vous utilisez un “font”, évitez d’écrire des lignes trop longues.
Mise en évidence des titres par un décalage
Mise en évidence de certains éléments (utilisation de “boites”, icônes dans les marges,..)

3 La présentation des données

1 Les notes

On peut distinguer plusieurs types de notes :


Les notes explicatives qui commentent un mot ou un passage de texte, les notes de renvoi
vers une indication bibliographique, vers un document placé dans les annexes ou vers un
passage. Les notes de références qui désignent, par exemple, la source d’une citation insérée
dans le texte.
Les notes sont signalées dans le corps du texte par un appel de notes. Celui-ci peut être
matérialisé de différentes manières. La plus courante est d’utiliser un chiffre supérieur mis ou
non entre parenthèses (dans ce cas les parenthèses doivent être de petites tailles).

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Exemple : la référence (¹) ou la référence ¹ ; En fin de phrase, l’appel de note précède le signe
de ponctuation. En fin de citation, il se situe avant le guillemet fermant, sauf si la citation
s’insère dans le cours de la phrase.

Mise en page :
Les notes sont placées en pied de page ; elles doivent être dans la plupart des cas justifiées sur
la longueur de la page composées dans une police de caractères de taille inférieure en général
de 2 points à celle du texte. Leur numérotation peut être continue, du début jusqu’à la fin du
texte ou redémarrée à chaque nouvelle page.

2 Les citations

Dans le corps du texte, les citations sont en italique et placées entre des guillemets. Il faut
toujours donner leur référence par l’intermédiaire d’un appel de notes et préciser par une
parenthèse qui suit (nom de l’auteur, année de publication de l’ouvrage référence)

Conseil : Lorsque un texte mis en citation est relativement long et dépasse plusieurs lignes, il
est préférable de l’extraire du corps du texte : en appliquant un interligne avant et après la
citation comme s’il s’agissait d’un paragraphe à part entière, en appliquant à l’ensemble de la
citation un retrait par rapport au corps du texte (donc une justification moins longue).

3 Insertion d’objets dans le texte

Il est possible d’insérer dans le corps du texte même du mémoire, afin d’étayer l’analyse,
plusieurs objets :

Tableaux /graphiques/schémas/diagrammes/cartes/illustrations.

Rappel : Ces insertions doivent comporter obligatoirement un titre et une numérotation : qui
se résume soit à une figure (ex : figure n°1 : le réseau d’assainissement du Val-de-Marne) ,
pour tous les documents autres que les tableaux, soit à un tableau (ex : tableau 1 : les
compétences du service d’eau et d’assainissement).
Le texte doit forcément y renvoyer car la figure et le tableau participent de la démonstration
du rapport. Dans le texte il faut explicitement y renvoyer (ex : voir figure 1).

Attention : Il faut éviter d’abuser de ce procédé car il pourrait gêner la lecture du Texte. Les
insertions d’objets dans le corps du texte doivent être réservées à des informations
particulièrement significatives et qui participent pleinement à la compréhension du sujet et qui
sont explicités et repris dans le corps de votre mémoire. (Pas plus d’une quinzaine d’insertions
pour une cinquantaine de pages d’analyse).

4 Tableaux et statistiques

Un tableau inséré dans le corps du texte ou placé dans les annexes doit :
- Etre précédé d’un titre permettant de l’identifier,
- Présenter au bas la référence de sa source, si vous en êtes l’auteur vous précisez Source :
Auteur

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- Contenir la plupart du temps un traitement statistique des données brutes (% pour une
situation ou indice 100 pour une évolution).

Conseils : Si un tableau présente des %, la somme de l’ensemble de ses composantes doit


faire 100 (prévoir si nécessaire une ligne ou une colonne « divers » ou « autres », si un
tableau contient des valeurs monétaires extra zone euro ($, £ ou autres), il est indispensable de
fournir en même temps que la somme en monnaie nationale sa conversion en euro.

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