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Méthodes de travail

2éme Année tronc commun

Rédaction d’un rapport scientifique


Règles générales et conseils

1. Objectif du cours
Dans le cadre de ses fonctions et pour être à la hauteur de ses missions, l’étudiant doit être
capable de maitriser les techniques de base pour la rédaction de documents (rapport, thèse,
articles scientifiques, etc.).
L’idée d’enseigner la méthodologie de la rédaction a été motivée par les lacunes constatées
chez les étudiants par le passé, surtout, lorsqu’ils sont tenus à remettre un document officiel
relevant de leurs formations endéans des délais imposés. Ce cours ne vise pas à améliorer la
langue de rédaction mais la manière de structurer un écrit individuel.
Ce document est une compilation de règles et de conseils applicables à la rédaction de
documents scientifiques.

2. Conseils pour rédiger


Une fois le plan est élaboré, la rédaction apparaît comme la mise en forme des idées
agencées dans le plan qui en constitue le fil conducteur.
Il est judicieux de commencer la rédaction avant que les travaux de recherche soient
terminés car la mise en forme des idées encore bien présentes à l’esprit, peuvent constituer
un gain de temps considérable en vue de la rédaction définitive. De plus, de nouvelles idées
ou au contraire des incohérences peuvent surgir et influencer éventuellement le cours de la
recherche.
Le "secret" de l'écriture consiste à se lancer, à couvrir la page blanche de signes. En cela, le
rédacteur est guidé par son plan de travail, il doit conserver à l'esprit la nécessité d'être :

Efficace
- pour lui-même d'abord. Sa prose n'est valable que si elle donne envie d'être lue.
- pour le lecteur ensuite, qui voudra être informé rapidement sans trop perdre de
temps. Il faut donc aller à l'essentiel.

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Tout au long de la rédaction, le style doit rester clair et simple de manière à faciliter la
lecture.

Simplifier
L'écrit scientifique n'est pas obligatoirement une œuvre littéraire ; les métaphores,
expressions idiomatiques et autres enjolivures ne sont pas à leur place car elles risquent de
créer de la confusion dans l'esprit du lecteur. Ce dernier ne s'intéresse qu'aux idées
véhiculées par le texte donc le rédacteur doit choisir un vocabulaire simple et une syntaxe
habituelle. De cette façon, il pourra être lu par le plus grand nombre de personnes.
On admet en général un certain nombre de critères de lisibilité qui montrent que la
compréhension est facilitée avec l’usage : de mots simples, de plans de rédaction simples et
l'idéal est de varier le rythme de rédaction en utilisant le plus souvent des phrases courtes
avec, de temps à autre, des phrases plus longues pour appuyer une expression plus
synthétique.
La séparation en paragraphes est aussi nécessaire pour séparer des idées. Ainsi on visualise
mieux où l'on est et où l'on va.

Clarifier
Il s'agit à la fois de clarifier le texte (le fond) et sa présentation (la forme). La rédaction ne
saurait être conduite en une seule fois. Le texte doit être relu, revu et corrigé, de préférence
par plusieurs personnes, même étrangères au domaine.
Après avoir écrit le premier jet, la relecture permet de mieux voir les incohérences ou les
contradictions, les fautes d'orthographe, les répétitions, les erreurs de syntaxe. Il peut être
utile de faire cette lecture à haute voix; cela permet de mieux apprécier le rythme et la
ponctuation. Les virgules s'interposent en principe là où fléchissent la voix, les points et les
points-virgules là où elle s'arrête.

Précis, complet et logique


- un bon rapport doit être bref tout en contenant les informations nécessaires
- mentionner tous les résultats obtenus même négatifs
- les éléments doivent être organisées de manière logique, les normes de présentation
peuvent légèrement différer d’une institution à une autre, mais doivent respecter le format

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IMRAD (acronyme de : Introduction, Methods, Results and Discussion) qui est admis ; à
compléter ainsi Introduction, Matériels et Méthodes, Résultats, Discussion et Conclusion.

3. la structure du rapport
La structure d’une thèse ou un mémoire de fin d’étude est composée principalement de :
- la page de titre ;
- des remerciements (éventuellement) ;
- un errata (éventuellement) ;
- le résumé en trois langues (arabe, français, anglais);
- le sommaire ou la table des matières ;
- des listes diverses (éventuellement) ;
- l’introduction ;
- les matériels et les méthodes ;
- les résultats ;
- la discussion ;
- les conclusions;
- la bibliographie ;
- des annexes (éventuellement).
*les titres soulignés sont les seuls présents dans les publications scientifiques

3.1. Page de titre (page de couverture du document, ou page de garde)


La page de titre reprend toutes les informations nécessaires à l’identification du document.
* Dans les thèses et mémoires elle doit présenter :
Un haut de page : l’affiliation et la référence de l’institution au sein de laquelle l’ouvrage a
été entrepris, le nom du centre de recherche (laboratoire) auquel est associé l’ouvrage,
Au milieu de page :
-la nature du document (le cadre de rédaction)
-le titre de l’ouvrage : il comporte généralement les éléments suivants les principales
variables étudiées, le type de relation qui est explorée ou qui est vérifiée (effet de, étude de,
analyse de, relation entre …), la méthode employée, la population étudiée ou visée, l’air
géographique.

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Le titre joue le rôle d’étiquette seulement et ne doit pas comporter plusieurs lignes et les
sous-titres sont déconseillés.
-Au-dessous : le nom et prénom de l’auteur(s) et autres informations : nom du directeur de
l’ouvrage (directeur de mémoire ou de thèse, co-promoteurs, membre de jury, grade, etc.).
-Bas de la page : date de publication
La page de garde n’est pas numérotée et n’est pas comptabilisée dans la numérotation du
document.
* Dans les publications vous ajoutez les coordonnés de l’auteur principal (adresse mail,
numéro de téléphone, fax, etc.). La forme finale des données dépend fortement de la revue.

3.2. Remerciements
L’honnêteté scientifique veut qu’un travail mené sous une subvention ou l’aide d’un
organisme ou d’une personne extérieure à l’établissement d’origine soient cités dans la
partie remerciements. Il faut aussi citer les conventions entre l’université et un tierces
parties et ayant permis à l’étudiant ou au chercheur d’accéder à un lieu d’expérimentation
ou de travail. Il ne faut pas cependant exagérer dans la flatterie car un mémoire reste un
document scientifique avant tout et non une reconnaissance de dette ni un recueil de
poèmes…

3.4. Errata
La liste des erreurs relevées après l’impression. Il vaudrait mieux ne pas devoir y recourir
mais, en cas de besoin, le bon sens devrait guider sa présentation pour que le lecteur s’y
retrouve clairement.

3.5. Résumés
C’est une mini version du document. Rédigé à la fin bien qu’il prenne place, en général, au
début de l’article publié. Il doit être :
-autosuffisant et expressif du contenu de la thèse ou l’article. Il ne comprend jamais de
tableaux, de figures ou de références.
-attractif, car il constitue le premier contact du lecteur avec la matière traitée. Pour cela il
doit être clair et simple. On utilise souvent des petits paragraphes.

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Les résumés les plus efficaces referment de 150 à 200 mots, soit de 15 à 20 lignes pour les
mémoires de graduation, de 200 à 250 mots, soit de 20 à 25 lignes pour un mémoire de
Magister et de 400 à 500 mots, soit de 40 à 50 lignes pour une thèse de doctorat. Les
résumés incluent les éléments suivants :
-La problématique de façon très succincte ;
-L’objectif principal du travail ;
-La démarche méthodologique ;
-Les principaux résultats et leur interprétation (avec des données quantitatives)
-L’aspect innovateur de l’étude ;
-La limitation de l’étude et les recommandations.
-Les mots clés : A des fins d’indexation et de catalogage dans les bibliothèques et les bases de
données bibliographiques, il est recommandé d’indiquer entre 4 à 6 mots-clés.

Comme le résumé décrit un travail terminé, il est généralement écrit au passé. Ils convient
de le rédiger en deux longues différentes.

3.6. Sommaire et Table des matières


Le sommaire : est destiné à présenter le travail de façon synthétique pour que le lecteur ait
une idée de l’articulation du texte. A notre sens, cette partie ne devrait pas excéder une page
et les numéros de page ne doivent pas nécessairement y figurer.
La table des matières : quant à elle, devrait permettre au lecteur de retrouver facilement un
point précis de l’ouvrage. Les numéros de pages ont alors toute leur importance.
Les titres des chapitres et paragraphes doivent donc être choisis de sorte qu’une simple
lecture du sommaire ou de la table des matières évoque clairement l’articulation du texte.
-Si la table des matières détaillée est placée en fin d’ouvrage, il est utile de fournir un
premier aperçu de la structure au début, sous forme de sommaire.
-Si la table des matières est placée au début de l’ouvrage (fréquent dans les ouvrages anglo-
saxons), le sommaire est inutile.
Les pages préliminaires entre la table des matières et l’introduction sont numérotées en
chiffres romains minuscules (i, ii, iii, iv, v, vi, vii…). La première page de l’introduction
représente la page n°1 et la numérotation arabe se poursuit jusqu’à la toute dernière page
des annexes.

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3.6. Listes diverses : tableaux, figures, abréviation et annexes


Cette rubrique traite de listes particulières (liste des figures, liste des tables, nomenclature)
qui permettent au lecteur de s’y retrouver plus facilement dans un ouvrage volumineux.
*La liste des figures ou des tables reprend :
-le numéro de l’élément ;
-son titre ;
-sa page d’apparition dans le texte.
*Une nomenclature explicite les notations et symboles employés ainsi que leur signification.
Le recours à une nomenclature est un bon moyen d’éviter l’emploi d’une même notation
pour deux notions différentes. Idéalement, les notations seront explicitées lors de leur
première apparition dans le texte et reprises dans une nomenclature en début de document.
*Une liste des annexes annonce la présence de documents annexés au mémoire ou à la thèse.

3.7. Introduction
Considérée comme le premier chapitre du document du fait de son importance.
L’introduction présente le sujet et ses limites en s’appuyant sur des références
bibliographiques, elle renferme :
-un énoncé de la problématique avec le type de relation fonctionnelle entre les variables
utilisées et étudiées en posant une question cachée à laquelle répondra le reste du
manuscrit ;
-un énoncé de l’hypothèse principale
-l’objectif principal tout en précisant l’intérêt ou la portée scientifique ou pratique.

L'introduction s'écrit en partie au présent car elle se réfère à l'état des connaissances et du
problème au début du travail.

3.8. Matériels et Méthodes


Le rédacteur relate les méthodes et tous les matériels utilisés dans le travail actuel exemple :
site d’étude, espèce étudiée, technique d'échantillonnage, dispositif et traitements
expérimentaux, techniques d'analyses physico-chimiques ou statistiques, appareillage, etc.
En fait, c’est un guide de procédures où l'information devrait être suffisamment complète
pour que n'importe quel autre chercheur puisse refaire la procédure. On y expose :

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 L’information indispensable à la compréhension et la reproduction des expériences


présentées dans le rapport pour l’obtention des résultats.
- Pour chaque matière première ou réactif chimique utilisé, indiquer la nature, la
source (fournisseur, marque, qualité, n° de lot), les caractéristiques particulières,
ainsi que les traitements éventuellement utilisés pour la mise en œuvre (p. ex.,
traitements complémentaires de purification).
- Pour les spécimens biologiques, indiquer les caractéristiques de chaque espèce
traitée.
 Une description de la méthodologie est essentielle et le maximum de détails est fourni
dans cette section.
-Méthodologie expérimentale : Indiquer l'approche expérimentale utilisée ainsi que le(s)
protocole(s) utilisés pour préparer les spécimens.
-Méthodes de mesure et de dépouillement des résultats : Indiquer en détails le(s)
techniques(s) particulières utilisées pour mesurer les propriétés des spécimens, y compris les
techniques de calcul utilisées pour transformer les données brutes en résultats
interprétables, et les méthodes statistiques appliquées pour juger de la signification des
résultats (ex. ANOVA, etc.).

3.9. Résultats
C’est la partie objective du manuscrit, les résultats y sont présentés en allant du général au
particulier faisant susciter l’originalité du travail. Le traitement des donnés est essentiel pour
l’interprétation des résultats expérimentaux.
Les présentations graphiques (organigrammes, graphes, tableaux de synthèse) sont toujours
préférables à des développements verbaux, qu'ils remplacent ou complètent
avantageusement. Elles sont plus claires, plus synthétiques et plus rapides à lire et à
comprendre.
-En tête de chaque tableau devra figurer un titre explicitant son contenu.
-Au pied de chaque figure devra se trouver une légende explicative.
-Les tableaux et les figures seront numérotés dans l'ordre de leur apparition dans le texte, on
utilisera une numérotation séparée,

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-Eviter, toutefois, de faire exprimer la même information à la fois dans une figure et dans un
tableau.
Ces présentations graphiques ne doivent pas être confondues avec les illustrations qui
constituent en général de simples images venant agrémenter un texte. Celles-ci devraient
être réduites au minimum dans une publication scientifique.

Les résultats doivent être présentés avec une clarté absolue puisqu'ils constituent l'essence
même de l'article et de l'idée qu'il véhicule. Si les résultats sont boiteux ou mal présentés,
c'est tout l'article qui perd sa valeur.

Ce chapitre doit être rédigé au passé. Parfois on utilise le présent quand on décrit
directement un tableau ou une figure, et le passé quand on se réfère à l’analyse qui a été
faite.

3.10. Discussion
Vu son importance, cette partie occupe une place à part entière dans le rapport, demande le
plus long temps de travail et le plus intense effort de réflexion avant d'aboutir à la
conclusion. On y expose :
-la confrontation et la comparaison des résultats obtenus avec les travaux déjà effectués et la
signification des éléments statistiques de la recherche.
-l’induction : le passage d'une multitude de cas particuliers à un cas général, c.-à-d. le
rédacteur induit une idée générale à partir des observations qu'il a effectuées. Il est bien
souvent avantageux de se reposer les questions de temps à autre, p. ex. en retournant au
texte de l’introduction, pour s'assurer qu'on cherche toujours les bonnes réponses.
-la déduction : les faits observés doivent aussi être possible ou compatible avec les idées
retenues. Le rédacteur doit aussi vérifier que toutes les données importantes dont il disposait
ont bien pris place dans les idées et que celles-ci ne trahissent pas les résultats.
Cependant, vouloir dire davantage que ne le permettent les données risque de discréditer
l'ensemble du travail. Le cas échéant, le rédacteur doit indiquer les points obscurs ou
l'absence de conformité aux hypothèses. L'éthique professionnelle exige que n'importe quel
résultat soit interprété, même s'il ne correspond pas à ce que l'on attendait. D'ailleurs, n'est-
ce pas dans cette situation qu'on a le plus de chance de mettre le doigt sur une originalité ?

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Ce chapitre doit être écrit tantôt au passé (allusions aux propres travaux), tantôt au présent
pour des faits déjà bien établis (allusions aux travaux d'autres auteurs).

3.11. Conclusion
Elle fait ressortir l’essentiel des résultats originaux trouvés avec une explication des
limitations expérimentales rencontrés lors de la réalisation du travail. Aucune nouvelle
interprétation n’est permise. On y suggère les objectifs futurs du présent travail (les
perspectives). La conclusion et elle aussi paginée.
Après la conclusion, votre ouvrage peut contenir un ensemble d’éléments accessoires
comme : les annexes, un index, placés généralement après la liste des références
bibliographiques.
Annexes
Les annexes constituent un niveau de lecture plus approfondi et contiennent les
informations qui présentent un intérêt pour le lecteur. Raisonnablement cette partie ne doit
pas excéder 20% de l’ensemble du travail.
On y trouve par exemple :
-les données sources,
-les résultats complets d’analyse (tableau trop détaillés),
-des calculs intermédiaires,
-des notes techniques, descriptions d’appareils,
-une liste de matériels,
-le questionnaire d’une enquête
Recommandation : une annexe possède un titre et est numérotée. Si l’ouvrage comprend
plusieurs annexes, il faut les numéroter (Annexe1, Annexe2, etc.). Il faut aussi citer les
annexes dans le corps de l’ouvrage sinon le lecteur ne voit pas l’intérêt d’avoir mis une
annexe particulière.

4. la bibliographie
1. Pourquoi rédiger une bibliographie ? Trois réponses sont évidentes:
-Respecter les auteurs: vous vous êtes appuyés sur un corpus de textes pour consolider votre
texte et votre argumentation scientifique ou technique ; Vous devez les citer (droit d’auteur).

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-Montrer la qualité de votre travail et en permettre sa vérification en répertoriant les


documents que vous avez utilisés, donc lus. Ceci donne plus de crédibilité à votre écrit. Les
lecteurs se rendront compte que vous vous êtes bien documenté sur le sujet de votre travail.
-Identifier sans aucune ambiguïté le document décrit (fournir suffisamment d'éléments
d'identification au lecteur pour qu'il puisse le rechercher et le localiser facilement).

2. La citation d’une partie du texte : doit être retranscrite tel quel (respect de la ponctuation,
des majuscules, des fautes ainsi que la mise en forme (gras, italique, souligné). La citation
doit toujours être suivie de(s) auteur(s), année, page.
-S’il s’agit d’une citation : l’intégrer dans le texte entre des guillemets « … »
Exemple : En effet, l’évolution démographique laisse entrevoir un déplacement important du
rapport de forces sociales au détriment des jeunes. «Les débats autour de la question de la
santé montrent assez bien que ce sont les générations qui avancent en âge, avec le cortège de
problèmes que le vieillissement entraîne, qui occupent le devant de la scène.» (Gauthier,
1999, p. 33).
-S’il s’agit d’une partie de citation : ouvrir les guillemets suivis de points de suspension « …
la partie de citation. »
Exemple : Il faut absolument que les travailleurs sociaux connaissent les valeurs des
adolescents « … si nous voulons qu’une “chimie” se crée entre les jeunes et les institutions ou
les entreprises qui les accueillent. » (Bachand et Boulet, 1999, p. 25).
-S’il s’agit d’une citation en langue étrangère : mettre le passage cité en italique et entre
guillemets.
Exemple : On doit examiner les facteurs qui déterminent les structures institutionnelles : «
The Canadian focus on both high-school and university students undoubtedly reflects the
fact that the latter educational route is far more common, and therefore less elitist, in
Canada. » (Juhnke, 1997, p. 170).

3. La citation d’une référence bibliographique dans le texte


Il est important de bien citer dans le texte les références pointant sur la bibliographie, afin
de faciliter la recherche de la référence dans la liste bibliographique. Elle se fait le plus
souvent selon trois systèmes:

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 Le système par ordre alphabétique


Présente les articles par ordre alphabétique et par ordre croissant des années, ce système
permet une plus grande souplesse lors de la rédaction (effacement et rajout de références).
Pour le lecteur, en revanche, il rend malaise la lecture quand de nombreuses références se
suivent, par exemple sur plusieurs lignes.
-Par auteur : on inscrit, à l'endroit adéquat du texte, le nom entre parenthèses ou entre
crochets, suivi de l'année : (Favier, 2006)
-Quand il y a deux auteurs, on les inscrit tous les deux : (Salais et Storper, 1993)
-Au-delà, on ne reprend que le premier auteur suivi de la formule 'et al.' (Amable et al.,
1997)

 Le système alphanumérique
Ce système est comparable au précédent, sauf que les références sont numérotées par ordre
alphabétique. Dans le texte on peut citer les numéros seulement, ou formuler la phrase de
telle façon qu'apparaissent aussi le nom ou la date, suivi du numéro de l’article : ce
phénomène a déjà été démontré [1] ou ce phénomène a déjà été démontré par Amstutz [1]
ou encore, ce phénomène a été démontré en 1992 [1].

 Le système des citations ordonnées


Avec ce système, très rarement employé en sciences, seuls figurent les numéros des articles,
dans un ordre croissant au fur et à mesure qu'ils apparaissent dans le texte. Cette solution
n'est pas favorable pour les articles avec de nombreuses citations. Elle ne l'est pas davantage
pour l'auteur lors de la rédaction et surtout lors des remaniements de texte. De plus, elle a le
désavantage de séparer éventuellement, dans la bibliographie, les références d'articles d'un
même auteur.

4. Comment rédiger une bibliographie ?


Il faut savoir que c'est dans la bibliographie que l'on trouve le plus d’erreurs ; deux
vérifications valent mieux qu’une ! A cet égard, il est particulièrement important de noter
l'abréviation correcte des revues (voir l'ouvrage "Periodical Title Abbreviations").
Pour répondre à la question, deux règles de bases sont à observer pour rédiger une
bibliographie :
1. La bibliographie doit absolument être structurée et organisée :
- L’écriture des références est différente selon le type de documents.

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- Respecter l’ordre des auteurs tels qu’ils apparaissent sur le document.


2. La bibliographie doit répondre à des règles de présentation homogènes (respect de la
typographie et de la ponctuation).
Pour chaque type de document il correspond une citation bibliographique particulière :
- Ouvrage (Monographie) - Ouvrage collectif - Chapitre d’ouvrage - Article de périodique
- Thèse, mémoire - Communication à congrès - CD Rom ou DVD - Site web.

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Tableau : les différents types de citations bibliographiques


Types de document Modèles de citation Exemples
Citation d’un ouvrage Nom, Initiale du Prénom (Année). Titre Ménard, C. (2004). L’économie des organisations. Paris : La Découverte. 123 p.
de l‟ouvrage : sous titre. Lieu d’édition :
Éditeur. Pagination.

Citation d’un chapitre d’ouvrage Nom, Initiale du Prénom de l’auteur du D’Hauteville, F., Sirieix, L. (2007). Comprendre la consommation du vin en 2005. In :
chapitre (Année). Titre du chapitre. In : Couderc, J.P., Hannin, H., D’Hauteville, F. et al. (eds). Bacchus 2008. Paris : Dunod,
Editeur(s) scientifique(s) de l'ouvrage. 105-135
Titre de l'ouvrage. Lieu d’édition :
Editeur, intervalle de pagination.

Citation d’un article Nom, Initiale du Prénom (Année).Titre Barrett, C. (2008). Small holder market participation. Food Policy, 33 (4), 299- 317
de l’article. Titre du périodique, vol.
(n°), intervalle de pagination

Citation d’un article en ligne Nom, Initiale du Prénom (Année). Titre Farès, M. (2009). Wine Brokers as Independent Experts. Journal of Agricultural and
de l‟article. Titre du périodique [en Food Industrial Organization [en ligne], 7 (1) (page consultée le 10/11/2009)
ligne], vol., n°, (date de la consultation) http://www.bepress.com/cgi/viewcontent.cgi?article=1259&context=jafio
<URL>

Citation d’un mémoire ou d’une thèse Nom, Initiale du Prénom (Année). Titre Cheriet, F. (2009). Instabilité des alliances stratégiques asymétriques : cas des
de la thèse ou du mémoire. Type de relations entre les firmes multinationales et les entreprises locales agroalimentaires en
document : Spécialité. Lieu de Méditerranée [En ligne]. Thèse de doctorat : Economie du développement agro-
soutenance : Université de soutenance, alimentaire et rural. Montpellier : Université de Montpellier 1, 443 p. Disponible sur :
nombre de pages. http://www.supagro.fr/theses/intranet/09-0015_CHERIET (page consultée le
21/12/2010)

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Citation d’une communication à un Auteur(s) de la communication Aubert, M., Bouhsina, Z., Egg, J. et al. (2008). Substitution céréales locales - céréales
congrès (Année). Titre de la communication. importées et stabilisation du marché : une liaison impossible au Sahel? Colloque
Titre de la conférence, organisateur de international : intégration des marchés et sécurité alimentaire dans les pays en
la conférence, date et lieu de la développement, CERDI, 03-04/11/2008, Clermont-Ferrand (FRA), 15 p.
conférence, nombre de pages.

Citation d’un DVD ou d’un cédérom Nom, Initiale du Prénom (Année). Titre Larousse. (1997). Encyclopédie Larousse multimédia 2008 [dvd]. Paris : Larousse. 120
[Type de support]. Lieu d’édition : mn
Editeur. Informations complémentaires

Citation d’un site web Nom de l‟auteur ou de l‟organisme. AGRESTE. Recensement agricole 2000 [en ligne] (page consultée le 10/11/2009).
Titre de la page d‟accueil [en ligne]. http://agreste.agriculture.gouv.fr/enquetes/recensement-agricole/
(date de consultation du site). <URL> FAOSTAT. Statistiques Production/Cultures [En ligne] (page consultée le 21/12/2010)
http://faostat.fao.org/site/567/default.aspx#ancor

Repères bibliographiques
AMSTUTZ, A. 1992. (...) DAY, R. A. 1988a. How to write and publish a scientificpaper. 3rd ed. Phoenix, AZ: The Oryx Press.
DAY, R. A. 1988b. (...) GIVADINOVITCH, J.-M. 1987. Comment rédiger des notes et rapports. Ed. deVecchi, Paris, 280 p.

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