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Au IVe siècle avant J-C., la politique d’Athènes s’écroule, la liberté est mise dans

les mains du peuple ce qui apportera la découverte de nouveaux désirs, tels

d’acquérir de nouveaux territoires etc. Ces fameux désirs amèneront la guerre

dans cette cité devenue impérialiste avec en autres, Sparte, contre qui ils

perdront. Il s’agit de la guerre de Péloponnèse, un évènement qui se trouvera à

être un tournant pour la société athénienne qui vivait sans démocratie.

D’une part, la démocratie apparaîtra au sein d’Athènes au V e siècle avant J.C. .

Elle mène au fait que les sophistes charment le peuple, argumentant afin que les

autres désirent la même chose qu’eux afin d’y avoir accès. La démocratie

corrompt le peuple athénien les rendant assoiffés de désirs instables ce qui

amène donc plusieurs politiques changeantes. Par conséquent, aux yeux de

Platon, la démocratie n’est rien d’autre qu’une mascarade, un moyen de libérer

la violence humaine plutôt que la liberté d’expression clamée haute et forte par

les sophistes. D’autre part la justice est vue comme inutile aux yeux des

sophistes puisque la seule raison pour laquelle le peuple continu de suivre les

règles établies par la cité, est pour éviter toutes sanctions pouvant être

appliquées contre eux. Il ne sert, aussi, a rien d’établir de nouvelles lois,

puisqu’elles peuvent être altérées ou même retirée au profit de personne étant

assez habile pour les contourner et les remodeler. De ce fait, Platon voit la

justice comme étant inutile, puisqu’elle est dictée à des fins personnelles par

gens ayant réussi à modifier et restructurer les lois déjà en vigueur à l’aide de la

ruse ou la force.
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En somme, Platon expose sa solution pour régler cette situation sous forme

d’allégorie; celle de la caverne. Cette allusion représente les ombres comme

étant l’essence ce que les prisonniers perçoivent comme étant la vérité,

l’extérieur de la caverne comme étant l’idéalisme, représentant la sagesse et la

vérité, la fondation comme étant la caverne, la base de la connaissance des

prisonniers puisqu’ils ne connaissent que cette « fondation ». L’idée de

« métaphysique » englobe le tout puisqu’il s’agit du monde physique, et

philosophique. Platon nous explique alors à l’aide de son allégorie, la différence

entre la vérité et nos connaissances, et de ne pas simplement se fier à

l’observable mais d’aller voir plus profondément dans nos propres

connaissances. De façon plus précise, Platon nous explique son allégorie de la

caverne comme un homme enchaîné, n’ayant vu que des ombres (essence) et

les considérants comme la seule vérité, se défit de ses liens et se dirigea vers la

sortie de la caverne. Il y découvrira ainsi que ce qu’il percevait comme réalité

n’était rien d’autre que les ombres de véritables objets, projetée par un feu

ardent se situant plus loin sur sa route. Il continua sa lente ascension jusqu’à

l’extérieur de la caverne, soit dans ce que Platon considère comme le monde

des idées, et la véritable sagesse. Par conséquent, la notion de réalité qu’à

l’homme enchainé dans une caverne est-elle représentative du peuple athénien

face à la démocratie et la justice régnant sur ce territoire?

585 mots.

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