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Philosophe est celui qui aime la réalité et jouit du simple spectacle de la vérité.

Comparé à l'idée de Socrate, le philosophe est le plus capable de gouverner ; il doit


être pris pour roi. Néanmoins de l'avis de la foule qu'Adimante vient d'évoquer, le
philosophe est le plus inutile des hommes.

Il s’agit, dans ce texte du livre VI de République de Platon, l’objet est que les
hommes se confient sur le philosophe pour gouverner la cité. La thèse de l’auteur
est centrée sur les conditions qui doivent être remplies afin que le philosophe
devienne le gouvernant de la cité comme de convaincre les gens qu’il n’existe
aucun bonheur dans la cité sans les philosophes en tant que dirigeants et une autre
condition est que le philosophe soit vraiment philosophe. L’auteur essaye de
démontrer qu’Il n’est pas impossible de convaincre la foule réfractaire au
gouvernement des philosophes et que les meilleurs gouvernants la cité, ce sont les
philosophes.

Socrate montre dans ce texte en premier lieu l’idée principale que le philosophe
authentique ne passe pas son temps à s’occuper « des affaires d’hommes » ni de se
battre avec eux, il ne s'intéresse pas aux batailles qui se déroulent dans la cité dans
le but de prise du pouvoir politique. En un mot il ne perd pas son temps à prêter
attention aux emplois inférieurs. Néanmoins il essaye de considérer avec l’attention
d’abord sur la connaissance d’un monde avec un ordre éternel et de le prendre
comme un exemple.

Lorsque nous contemplons les essences, nous n'avons pas le temps « d’abaisser le
regard » sur la conduite des hommes. Mais nous finissons par les imiter et nous
rendre semblables à ces objets ordonnés et immuables qui sont sous la loi de la
raison. Nous imitons toujours ce que nous admirons. C'est en raison de cette
imitation que les philosophes trouvent un lien nuancé par les termes d'ordre, de
justice et d'harmonie qui unissent eux et les « êtres qui sont ».

Ensuite, Le philosophe est défini comme un artiste qui travaille sur le modèle divin,
se façonne ainsi et peut donc façonner les autres. Donc si par quelques
circonstances, il est forcé de passer ce qu'il voit là-haut dans les mœurs publiques,
il sera un bon maître des vertus civiles. Socrate soutient que le philosophe ne
pourra former spirituellement le citoyen qu’à la condition que son âme soit vierge.

Il indique aussi qu’en ayant la conscience sur la vérité et connaissant la cité dans
laquelle il se trouve un ordre éternel et la vérité, les êtres humains essayent de ne
pas être opposés vers le philosophe ou s’en douter.

Enfin, si l’esquisse « des artisans de cité » n’était pas liée à celle du modèle divin,
dans la cité qu’il vient de décrire dans l’œuvre de république de Platon personne ne
trouverait le bonheur.

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