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Introduction à

l'étude de droit

Réalisé par ,

Aya BEZGAOUI
S3 , économie et gestion
Ensemble 1
L'esprit des lois
AUTEUR ,
Montesquieu
Est un penseur , précepteur et fondateur de la philosophie moderne , mordu de sciences naturelles et passionné de
voyages …Précurseur de la théorie de la séparation des pouvoirs qui porte des influences de Cicéron, John Locke,
Aristote, Descartes, Thomas Hobbes et j’en passe, et qui s’est montrée très critique à l'égard de l'absolutisme et ses
travers sociaux. Montesquieu tient son inspiration de ses expériences de voyage à travers l'Europe. Son
savoir ,savoir-faire , savoir-être et savoir vivre puisent leurs ressources de la multitude d’observations ,de
témoignages accumulés et de recherches qu’il avait réalisés en Angleterre , Hollande, Hongrie et en Italie entre 1728
et 1731.Fruit d'années d'expérience cumulées d’un esprit en errance et de quatorze ans d'écriture , le retentissement
de cette œuvre majeure qu’est De l’Esprit des Lois avait marqué le siècle des Lumières et n'avait manqué d’inspirer
les auteurs de la Constitution des Etats-Unis de 1787 et ceux de la Constitution française de 1791.
Résumé d'œuvre
Montesquieu
Se livre à la description du processus historique selon lequel se fait la transition de l'état de nature à l'état de culture tout en postulant / estimant
que / affirmant que l’ensemble des hommes rentrent et s’organisent en société de manière à échapper à l'état de guerre qui est le propre de l'état de
nature sans ne point occulter certes, l'idée que l'état de guerre commence dès que l’homme rentre en société soutenant que dans cette dernière l'état
de guerre est double du fait que les individus, à l'intérieur d’une même société, animés par leur instinct grégaire entrent en guerre entre ou contre eux
même de la même manière que les nations formées de ces individus entreraient en guerre entre elles, Et ce, par opposition à Hobbes dans le
Léviathan là où il traite la genèse anthropologique de la guerre .Ergo , Montesquieu met en avant dans cet ouvrage trois types de lois , qui existent de
tout temps de puissance dans la nature -à son tour régie de lois contrebalançant équilibre et chaos-, et qui sont de vigueur depuis que le monde est
monde avant même que d'être promulguées et ce par exemple … a l’image du / selon le modèle des rapports centre périphérie intrinsèque à la
pensée politique et cosmologique chinoise pour laquelle le centre est le lieu de l’ordre et de l’harmonie ,les périphéries étant de plus en plus
imparfaites à mesure qu’elles s’en éloignent. Nous distinguons alors trois types de lois inhérentes et toujours liées aux principes des divers
gouvernements … celles qui régissent les rapports entre les citoyens et qui sont le propre du droit civil , celles qui régissent les rapports des
gouvernés aux gouvernants qui sont le propre du droit politique et finalement celles qui gouvernent et régissent les relations entre les peuples et qui
sont quant à elles le propre du droit des gens.
Au-delà du point de distinction que postule Montesquieu dans le premier chapitre de son œuvre, la nature
d’un gouvernement renvoyant à ce qui le fait être, sa structure particulière par extension le régime et l'entité
politique qui détient de la puissance exercée selon les Lois établies .
Et le principe d’un gouvernement qui dérive naturellement de sa nature et qui relève des passions
humaines (Vertu , Honneur, Crainte) qui le font mouvoir , autrement dit ce qui le fait agir , l’auteur , plante
l’axe / la problématique que traiterait le Livre III du Volume 1 de son ouvrage, avant de se livrer à la quête de
ce qu’est le principe de chacun d’entre ces gouvernements de par leur nature et souligne que les lois qui
y sont afférentes qu’il définit comme // en tant que je cite -“les rapports nécessaires qui dérivent de la nature
des choses”.- ne devraient pas être moins relatives au principe d'un gouvernement qu'à sa nature, Il s’en
déduit alors que toutes les choses ont des lois et que ces dernières font prouver autant qu’elles sont
prouvées par la persistance de l'univers.
Montesquieu distingue alors trois types/ trois natures de gouvernements :
Un gouvernement républicain soit aristocratique où une partie du peuple est souverain ou démocratique
où le peuple gouverné est gouvernant, un gouvernement monarchique où un seul gouverne mais par des
lois fixes , a contrario un gouvernement despotique dépourvu de règles et de lois et où seul le despote
gouverne et entraîne tout par sa volonté propre et ses caprices …
L’auteur estime qu’il ne faudrait davantage / pas plus que la nature de ces gouvernements pour trouver leurs
trois principes, qui en sont une émanation directe .
Montesquieu fait prévaloir que nulle force ne peut soutenir le gouvernement populaire que
celle de la vertu… qui nous tient, notamment lieu d’un ressort quand il s’agit d’une
démocratie dont le principe se traduirait par le fait que celui qui exécute les lois se juge en
dessous des lois et assume qu’il y est lui-même soumis, qu’il en porte le poids, et ce,
assurément , du fait de la vertu. En l'occurrence lorsque ces lois cessent d'être exécutées,
résultante immédiate de la corruption ergo du manque de vertu et donc de la décadence
des mœurs dans une république démocratique, l’état s’affaiblit graduellement et se voit
effondrer.
Cependant dans une république aristocratique , Montesquieu revendique / proclame qu’il y
faut autant de vertu (bien qu’elle n’y soit pas si absolument requise) qu’il en aurait fallu
dans le gouvernement populaire …La modération fondée sur la vertu s'avère le principe
selon lesquelles nobles sauraient se contenir, du point qu’ils aient besoin de moins de
vertu, ce qui les rendraient alors égaux entre eux / égaux à eux-mêmes et ce qui garantirait
leur conservation plutôt que celle de la république du moment qu’ils ne sont pas égaux à
leur peuple.
De surcroît , Montesquieu expose également le principe selon lequel il faut agir dans une
monarchie tout en soulignant à cet effet que la vertu ou encore les lois ne sont point du principe
de la monarchie, l’état en dispense ses sujets et subsiste indépendamment de la vertu, du
renoncement à soi-même et de l’amour de la partie , la patrie qu’est une émanation du père …“
le monarque commande à ses sujets comme le père commande à ses enfants” . Nonobstant, il
n’est pas très rare qu’il y ait des princes vertueux mais extrêmement rarissime est-il que le
peuple le soit .

En revanche, s'il manquait d’un ressort , on compenserait par un autre …

Le préjugé de chaque personne et de chaque condition


est le principe qui semble suppléer à la vertu politique. Dans une monarchie,
l’Honneur peut inspirer les plus belles et louables actions et peut , associé à la force des lois,
tout comme la vertu même , conduire au but du gouvernement .Il fait mouvoir toutes les parties
du corps politique et oriente les individus, plutôt en poursuite de leurs présumés intérêts
particuliers vers la utilitas communis … vers l'intérêt général.
A la différence de ce qu’il en est dans une république, l’ambition n’est pas pernicieuse et n’a que de bons
effets dans une monarchie elle donne vie à ce gouvernement au vue du fait qu’elle peut y être sans cesse
réprimée . Je cite :“ Comme ceux qui avaient part aux affaires n’avaient point de vertu, que leur ambition
était irritée par le succès de celui qui avait le plus osé, que l’esprit d’une faction n’était réprimé que par
l’esprit d’une autre, le gouvernement changeait sans cesse :le peuple, étonné, cherchait la démocratie, et
ne la trouvait nulle part. ” CHAPITRE III Du principe de la démocratie.
D’autre part , honneur et vertu quasi-inexistants , le seul principe qui puisse s’offrir dans un gouvernement
despotique ou le despote ,dont les caprices vont à l'encontre de tous, n’a aucunement de règles, est
la crainte … Un point qu’il ne s’agirait d’occulter est que l'obéissance y est extrême , Montesquieu ou plutôt
de son vrai nom Charles-Louis de Secondat dit , dans le dixième chapitre du livre trois de De l'Esprit des Lois ,
je cite :
-“ L’homme est une créature qui obéit à une créature qui veut ”.
CONCLUSION

Il y a peu de lois universelles que de lois universellement valables telle est l’apostrophe que nous
lance l’auteur à travers cet ouvrage. Au vue du fait que celui qui se fait désormais
appelé Montesquieu soit très critique envers l’absolutisme et ses travers sociaux tout porte à
croire -relativement, à l'instar de cet ouvrage, que Montesquieu aurait postulé la démocratie en
tant que meilleur système politique par rapport à la nature de l’homme … le plus conforme
compatible et adaptée à celle-ci, mais tel n’est pas le cas … Il estime en revanche que le
gouvernement le plus naturel est celui qui s'adapte le mieux au peuple pour lequel il est établi
et , revendiquant la nécessité des réformes, fait valoir qu’une monarchie constitutionnelle
à l'anglaise s'avère le meilleur système que la France aurait espéré (- à l'époque - ).​

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