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Chapitre 1 

: les pouvoirs de la connaissance à école directe doc : intro – l’ignorance


est-elle une vertu ?
Notion : la science, la vérité et le bonheur
En fonction des différents sens d’un mot on peut avoir notre troisième partie de la
dissertation

Question : l’ignorance est-elle une vertu ?

L’ignorance c’est le manque de connaissance ou le fait de pas savoir donc c’est de la


privation.
1
La vertu = qualité, bienfaits
2
La vertu = qualité morale, la disposition de l’âme qui tend à faire le bien et faire fuir
le mal.
A l’antiquité, Platon, considère c’est quatre raisons morales : les vertus cardinales à
la justice, le courage, la sagesse, la tempérance (capacité à modéré ses désirs)
Au moyen-âge, les vertus théologales sont l’espérance, la foi et la charité

➢ Reformulation de la question posée : l’ignorance est-elle une vertu ?


Le fait de ne rien savoir conduit-il une l’obtention d’un bien intérieur ?
Pour aider à la reformulation on peut utiliser des présupposés.
Présupposé : information qu’on peut tirer simplement à partir d’un énoncé (attention
au sur interprétation) exemple : la guitare peut vous permettre de vous détendre
quand vous êtes stressée à la musique apaise

➢ Présupposer sur la question posée : L’ignorance est-elle une vertu ?


- L’ignorance peut-être quelque chose de positif
- L’ignorance peut-être quelque chose de négatif
- Le savoir peut causer des problèmes
Problématique : trouver des contradictions (paradoxes) entre plusieurs
raisonnements possibles

➢ The true man show (film dans lequel une personne est filmé (télé réalité)
depuis petit et un jour il se rend compte de chose bizarre et comprend) :
- Point positif : il n’a pas conscience de sa (mauvaise) situation car c’est un
enfant, insouciance, naïveté  
- Point négatif : il n’a jamais eu la connaissance du réel et donc il aurait un choc
s’il se retrouve dans le monde réel, il a une dépendance aux autres

➢ Travail avec l’intro – l’ignorance est-elle une vertu ? (Doc école directe) :
Méthode de l’intro à voir fichier « Méthodo dissertation »

I- L’ignorance empêche de se comprendre sois même


1-
Au V siècle av. J.C, les sophistes (= les maîtres de sagesse) (Sophos = sagesse)
s’intéressent à la langue, la poésie, la rhétorique, la politique et la religion, et ils
enseignent ces notions à des jeunes en échange d’argent.
Rhétorique : art oratoire qui vise la persuasion par des discours.
Eloquence : art de bien parler
On reproche au sophiste de transmettre de fausse croyance à la forme de leurs
discours et leur façon de bien parler. Les sophistes préfèrent gagner un débat en
utilisant des méthodes de rhétoriques pour faire croit aux autres qu’ils ont tort sans
vraiment dire la vérité à accusation de Socrate

➢ Travaille avec le texte : Platon – Protagoras (ED) texte 1


Livre de Platon, mais le discours de Socrate car Socrate est le maître de Platon mais il
était contre l’écriture donc c’est Platon qui a mis par écrit ses discours.
Thèse de l’auteur : Il faut être certain des savoirs qu’on achète au risque
d’empoisonner notre âme.
Le sophiste représente la personne qui risque de rendre malade celle qui l’écoute, elle
peut l’enfermer dans des illusions. L’achat des mauvaises sciences est pire que celui
de mauvais aliments car leurs effets se manifestent directement et sont pérennes
alors que les aliment une fois acheté ne sont pas directement consommé ils peuvent
être vérifié par des spécialistes.
Opinion (doxa) : c’est un point de vue/jugement personnel qu’on a sur un sujet qui
n’est pas forcément en accord avec la réalité.

Socrate a dit « tous ce que je sais c’est que je ne sais rien »


Socrate n’est pas quelqu’un de sceptique car pour les sceptiques la vérité n’existe pas.
Pour Socrate la philosophie c’est l’amour de la sagesse et donc pour Socrate on aime
la connaissance et non on possède la connaissance. Les sophistes pensent
possédaient le savoir (en opposition avec Socrate)
Socrate va alors utiliser une méthode, la Maïeutique socratique, pour montrer aux
sophistes qu’ils ont en réalité aucune connaissance, dans laquelle il va leurs poser des
questions pour les mettre en tort.
« Maïeutique socratique : l’art de faire accoucher les esprits comme sa mère qui
faisait accoucher les mère » définition de Socrate

Maïeutique socratique : l’art d’interroger ses interlocuteurs sur les positions qu’ils
défendent, relever les défauts dans leurs discours jusqu’à ce qu’ils avouent d’eux-
mêmes qu’ils manquent de connaissances, il faut que les interlocuteurs prennent
conscience qu’ils ont tort (ironie socratique)

Logos : dvlp de la raison par le discours ou le dialogue

Socrate a été condamné à mort, à boire la Cigüe (un poison), pour corruption de la
jeunesse et pour impiété.

2-
Platon était le disciple de Socrate et il a fondé une école (l’académie) de savoirs,
l’école des académiciens. Le but est d’enseigner à la science et à la politique. Sur le
fronton de l’académie il était écrit : nul n’entre ici s’il n’est géomètre. Platon à écrit le
livre fondamental de la philosophie : La République, qui expose la cité parfaite de
Platon.

➢ Travaille avec le livre de Platon : La République – livre VII (ED) texte 2


+ doc photo de la caverne (ED)
A travers cette allégorie Platon montre l’importance de l’éducation essentielle sur
notre vision du monde.

• Le Soleil représente le bien.


• Les Astres représentent : la science, la justice, la liberté et la beauté.
Le réel est représenté par l’extérieur de la caverne.
• Les Ombres se sont les opinions et l’apparence.
• Les personnes qui représentent les ombres sont les sophistes
• La personne qui sort c’est le philosophe (ascension de l’âme vers l’intelligible)
• Les objets qui sont devant le feu représentent les objets du réel, les objets
sensibles à nos sens
• La sortie de la caverne représente les désillusions, l’éblouissement agresse
notre vue.
La vérité fait mal car on se rend compte que notre vie passer est un mensonge et le
fait de retourner dans la caverne il va passer par un fou pour les autres qui ne sont
pas sortie car eux sont persuadés que leur existence est réelle alors que non. Les
prisonniers ne veulent pas sortir puisque que pour eux la réalité est face à eux.
La vérité est difficilement accessible et en plus quand on l’atteint on est mal vu par les
autres et on a envie de rejeté le monde dans lequel on vivait avant. En dehors de la
caverne c’est la liberté on n’est plus enchaîner, on comprend le véritable monde.
Dans les premiers lignes Platon explique que l’éducation nous permet d’atteindre la
lumière, l’éblouissement (l’éducation c’est la sortie de la caverne).

Sensible : tous ce qui est perceptible par les sens


Intelligible : tous ce qui va être pensable, immatériels, abstrait

Platon va expliquer l’origine du monde dans le livre Timée


Pour Platon dans le cosmos il y a deux ordres de réel :
- Le lieu intelligible (=le lieu des idées) accessible par la pensée, il y a dedans les
concepts, des idées abstraites (la justice …)

- Le lieu sensible, tous ce qu’on peut toucher, voir … ce sont les apparences

Pour Platon le lieu du sensible est une illusion alors que le lieu intelligible est le vrai
monde qui est accessible que par la pensé. Pour Platon il y a des idées absolues qui
sont indiscutable (lieu intelligible). Le démiurge a pris l’Un (intelligible) pour créé la
Multitude (sensible)
Le lieu intelligible = éternel à essences immuables
Le lieu sensible = créé/fonder par un architecte, ouvrier, démiurge… copiant
l’intelligible mais comme c’est une « copie » le domaine sensible es imparfait            
à essences changeantes
➔ C’est de la Métaphysique
Transcendants : ce qui appartient à un ordre de réalité supérieur et qui est
indirectement accessible (lieu intelligible)
Immanent : ce qui appartient au même ordre de réalité que le nôtre et qui est
directement accessible (lieu sensible)
Transcendants est immanent sont deux notions contraires.

(Dans cette allégorie de la caverne il y a aussi l’idée que la connaissance, le savoir


pour Platon n’est pas quelque chose que l’on apprend totalement (=théorie de la
réminiscence) Pour Platon quand on apprend quelque chose on ne l’apprend pas
complétement. Pour Platon c’est notre âme qui se souviens des idées du lieu
intelligible.)

Croire : adhérer à une idée sans qu’elle fasse l’objet d’une démonstration (proche de
l’opinion) à subjectivité (=ce qui est vrai/existe uniquement pour le sujet en
question)
Savoir : avoir à l’esprit des connaissances qui repose sur une démonstration ou une
expérimentation à objectivité (=ce qui existe en dehors de l’esprit, ce qui est
indépendant des croyances subjectives)
Croire et savoir sont des notions contraires.
La morale de Socrate est objective.

Exercice de repères :
- Croire à demain il fera peut-être beau
- Savoir à la plupart des arbres ont des feuilles, 3+3=6, la Terre tourne autour du
Soleil

- Objectifà le ciel se trouve au-dessus du sol, le collège/lycée Fénelon se trouve à


Elbeuf
- Subjectif à cet anime qui se déroule dans un univers de super-héros est
surestimé, la framboise c’est forcément délicieux, je déteste ce que tu m’as dit
hier  

➔ Eval de connaissance 

Transition : Le savoir paraît ici comme un outil émancipateur, il nous permettrait de


nous libérer de nos opinions trompeuses. Mais, est-il si évident que nos opinions soit
toujours néfastes ?

Le réel ne peut-il pas plutôt nous décevoir lorsqu’on le découvre ?


N’y a-t-il pas plutôt un risque a tenter d’approcher ce qui nous dépasse ?

II- L’ignorance permet d’éviter parfois une souffrance inutile


1-

Travail avec le péché originel à ED texte 3


Péché originel à Eve croque dans la pomme et Adam aussi (désobéissance de
l’âme)à une punition divine à l’exclusion du jardin d’Eden à Mal »diction

Arg 1 : la connaissance, le savoir est relié au divin (les fruits) acquérir de la
connaissance c’est se mettre au niveau de Dieu (ce qui est mal).
Arg 2 : la connaissance mène à la prise de conscience du mal, forme de nouveau
problème (la nudité, la pudeur). Le péché originel marque la fin de l’innocence
L’exclusion du pays d’Eden représente la punition divine, il faudra manger son pain à
la sueur de son front.
Thomas d’Aquin est un théologien (theos=les dieux et logos=discours à la science
des dieux) au XIII siècle (M-Â) il a écrit un livre qui se nomme, Somme théologique,
en 7 ans. Pour T.d’Aquin le péché originel représente l’orgueil de l’Homme, de
l’humanité et le jardin d’Eden représente la justice originelle, la vraie justice (car
selon lui notre âme était soumise à Dieu cela correspond à la santé de notre âme qui
suit son cours) la punition de Dieu, la punition divine (l’exclusion du jardin d’Eden)
c’est la privation de la justice originelle.
Les conséquences du péché originel (avoir croquer le fruits) :
• L’âme désobéie à Dieu, elle n’est plus soumise à Dieu donc l’âme suit plus sa
fin, son court à pour t. d’Aquin c’est un dérèglement de l’âme (naissance de la
concupiscence) ce qui implique un dérèglement des sens et de la raison (au
lieu d’être attiré par Dieu l’âme va être attiré par des choses futiles)
Concupiscence = attirance de l’Homme pour les biens terrestres (argent,
nourriture…)

Jean-Jacques Rousseau : XVIII siècle


Rousseau (les Lumières)
Il a été d’une grande influence pendant la Révolution française. Il à écrit le contrat
social de l’homme et de la femme (repris dans la DDFC). Ce qui est intéressant avec
cet auteur est que c’est l’un des seuls hommes qui ne va pas hésiter à critiquer la
science. L’académie de Dijon va organiser un concours « le rétablissement des
sciences et de l’art a-t-il contribuer à épurer ou à corrompre les mœurs ? »
(=coutumes).
Pour lui, l’Homme né naturellement bon, il né bon et c’est la société qui le corrompt,
cela va, selon lui, le faire déraper de toute gentillesse. Rousseau va participer à ce
concours en 1749 et va rédiger un essai, il gagne le concours. Le titre de cet essai
« discours sur les sciences et les arts ».
Rousseau ne dit pas qu’il faut se débarrasser de la science, c’est pour cela que le débat
de Rousseau et la science est menacé, Rousseau a dit : la science est bonne en soit,
connaître la vérité est quelque chose de divin, lorsqu’on la découvre on se rapproche
de Dieu on participe à l’intelligence suprême, « c’est parce qu’elle est si belle, qu’elle
n’est justement pas faite pour l’Homme », selon lui, elle n’est pas faite pour l’Homme
car l’Homme est borné, mais surtout parce qu’il à trop de passion dans le cœur. La
science, sa naissance même, provient des vices (=nos défauts, inverse de la vérité).
Pour Rousseau l’Astronomie est dû à la superstition à métaphysique 
L’éloquence : (rhétorique) naît de la flatterie et du mensonge (comme les sophistes)
Pour lui, la physique vient d’une curiosité inutile.
Pour Rousseau le fait de s’interroger sur des choses ça va indirectement engendrer de
la violence. Si on prend un laboureur qui produit des aliments est heureux et il va
bénir le ciel pour ce qu’il reçoit et le philosophe va penser et faire des théorie sur Dieu
(théologiens) qui vont mener à des accusations vers d’autres personnes dont les
croyances divers des notre, ces personnes vont être accuser d’impiété ce sont ces
accusations et cette diversité des croyances qui vont mener à la violence.
La priorité de Rousseau c’est l’éthique (la moral) est non la science :
Pour Rousseau, avant d’entrer en société lorsque l’on était encore sauvage, l’Homme
avait deux sentiments innés et naturels ne provenant pas de la société :
• La pitié = la répugnance innée à voir souffrir son semblable, Rousseau trouve ça
important car c’est instinctif et ce n’est pas la raison. Instinctivement, on ne
veut pas faire souffrir inutilement nos semblables (Les philosophe ne vont pas
prendre en compte ce sentiment-là)
• L’amour de soi = l’attachement à sa propre existence, pour Rousseau, l’amour
de soi n’est pas l’amour propre (=vanité), selon lui, c’est en entrant en société
que l’on va vouloir un amour propre

La pitié = ! la raison et l’amour de soi = ! l’amour propre


Si la vertu n’était accessible que par la raison comme le dit Socrate, alors l’humanité
n’existerait plus depuis longtemps. Cela veut dire que si l’espèce humaine est toujours
présente aujourd’hui c’est grâce à la pitié et à l’amour de soi qui sont interdits. La
raison doit prendre appuis sur la pitié et ne pas rester solitaire.
Rousseau dit que la pitié nous apprend cette maxime de manière inné « Fais ton bien
avec le moindre mal d’autrui qu’il est possible »
Quand on arrive dans l’Etat civil l’empathie (la pitié) va s’affaiblir, car l’amour propre
va naître et c’est le début de la réflexion
Pour Rousseau, la réflexion est péjorative à assimilé à un repli sur soi.
Le problème de la réflexion c’est que ça nous repli sur nous même, ça nous isole.
« Le philosophe c’est celui qui est capable de mettre ses mains sur ses oreilles quand
un individu se fait égorger sous sa fenêtre. » - Rousseau
Voilà pourquoi pour Rousseau pense que la raison présente des problèmes.

2-
Erasme XV siècle à théologien humanité
Humanisme : humain au centre à la place de Dieu, éthique individuelle
Erasme a écrit : « Eloge de la folie » avec un personnage, la déesse folie, dans ce livre
il fait l’éloge de la folie.

➢ Travail avec le texte : Eloge de la Folie à ED texte 4

Erasme est un auteur du XV siècle c’est un théologien humaniste, c’est-à-dire, il place


l’Homme au centre de tout à la place de Dieu. Dans son

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