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A/ La rédaction du travail.
Pour bien rédiger son texte, il faut choisir le style qui convient, se conformer
aux normes de présentation générale et respecter la structure préconisée en la
matière.
B/ – 1. – Le style
. – 2. 1. – Le texte :
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▪ Intégrer environ 25 lignes par pages.
▪ Numéroter les pages (en haut et à droite de préférence).
▪ Compter les pages de titres mais ne pas les folioter (numéroter).
▪ Limiter l’ensemble à n pages environ3[5].
▪ Faire en sorte que tout signe de ponctuation soit précédé et suivi d’un
espace, sauf la virgule et le point qui sont suivis d’un seul espace.
▪ Placer des accents ou des signes diacritiques sur les majuscules (qui en
porteraient si elles étaient des minuscules) pour améliorer la lisibilité, au moins dans
les titres ou sous-titres. Cela est permis par les nouvelles conventions
typographiques4[6].
▪ Ecrire en caractères gras les titres et les sous-titres.
– 2. 2. – Les notes.
Il s’agit des notes en bas de page ou, en termes plus savants, des notes
infrapaginales. Dans un travail de recherche, on précise les références par un appel
de note (en chiffres arabes) « qui suit immédiatement l’expression à préciser ou à
éclairer »5[7]. Ce chiffre est impérativement repris au bas de la page. Par ailleurs, on
repart de 1 au bas, à chaque page, pour la numérotation des notes. En outre, celles-
ci « sont présentées en interligne simple, en caractères plus petits que ceux du corps
de l’étude »6[8].
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– 2. 3. – Les citations.
Les citations courtes (quelques mots) sont intégrées à la phrase et peuvent
être en italiques7[9]. Quant aux citations longues (celles qui dépassent 4 lignes), elles
se présentent dans un paragraphe spécifique, décalé par rapport au corps de l’étude,
sans guillemets et en italiques8[10]. Par ailleurs, des guillemets peuvent figurer à
l’intérieur d’autres guillemets. Ainsi, quand on veut insérer une citation dans une
autre citation, on place des guillemets français (« ….. ») au début et à la fin de la
première citation, puis on fait précéder et suivre la deuxième de guillemets anglais (‘’
….. ‘’)9
On signalera toute suppression dans la citation par trois points entre crochets
[…]. D’autre part, un mot ou un membre de phrase ajouté à une citation à titre de
commentaire ou « pour respecter la cohérence syntaxique doit être entre crochets,
jamais entre parenthèses ». Enfin, on signalera toute anomalie dans une citation par
la mention [sic] placée juste après10[12].
Quand il s’agit de citations en vers atteignant plus de 15 lignes, celles-ci
seront numérotées (par exemple de 5 en 5). Si « les vers dépassent la ligne,
l’excédent doit être en retrait et justifié par rapport à la marge de droite »11[13].
Tout soulignement personnel d’une citation doit être indiqué par la mention
[c’est moi qui souligne].
– 2. 4. – Les références.
Elles accompagnent toute citation, toute mention d’un ouvrage ou d’un
document en précisant le titre, l’édition consultée, la page et, si possible, la partie, le
chapitre et le paragraphe12[14]. Dans les notes infrapaginales, les références relatives
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aux ouvrages sont données dans l’ordre suivant : prénom, nom de l’auteur, titre, lieu
d’édition, nom de la maison d’édition, collection, série ou tome éventuellement, date
d’édition et, le cas échéant, entre crochets, la date de la première édition (édition
princeps, dans le jargon des chercheurs), la page ou les pages utilisées.
Normalement, le titre de l’ouvrage est en italiques, le prénom de l’auteur en
minuscules et le nom en petites capitales.
Dans une liste (bibliographie, notes), l’article qui fait partie du titre est en
italiques et prend une majuscule.
Exemples 1.
ouvrages, bases de données, etc. Voici comment elles doivent être fournies :
1. – Articles de périodiques :
NOM de l’auteur, Prénom. Titre de l’article (entre guillemets). Titre du
périodique [en ligne]. Numéro du périodique, mois, année [référence du …] page.
Disponible sur : (site).
. – 2. 6. – Les abréviations.
L’abréviation est ainsi définie : « réduction graphique d’un mot ou d’une suite
de mots ; mot ou suite de mots qui en résulte. »16[19]. Les abréviations sont donc
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distinctes des sigles formés à partir des lettres initiales. On sait que certains sigles,
prononcés comme des mots ordinaires, donnent naissance à des acronymes.
Exemples : 1. – M. = abréviation de monsieur.
2. – RSVP (sigle) = Répondez, s’il vous plaît.
3. – C.A.P.E.S. prononcé comme un mot ordinaire [kapes] =
acronyme17[20].
Dans un travail d’étude et de recherche, les abréviations, à l’exception des
ouvrages ou revues les plus souvent cités, ne figurent pas dans la partie rédigée. Par
exemple, pour les notes de bas de page, voici une liste d’abréviations qui ne prétend
pas à l’exhaustivité :
Art. cit. = article cité.
cf. (confer) demande au lecteur de faire une comparaison. Ne pas confondre
avec « voir ».
ch. = chapitre.
dir. = directeur. Quand un ouvrage collectif a été réalisé sous la direction d’un
auteur, on cite seulement cet auteur et on ajoute juste après son nom (dir.).
Exemple : Makhily Gassama (dir.), L’Afrique répond à Sarkozy, Paris, Editions
Philippe Rey, 2008, p. …
et al. = et alii (formule latine). Quand un ouvrage a plusieurs auteurs, on cite le
premier d’entre eux et on ajoute et al. (et d’autres).
Ex. = exemple, par exemple.
Ibid. = Ibidem (au même endroit, là même). A employer seulement dans le cas
où deux références du même ouvrage se suivent sans que les numéros des pages
soient identiques.
Id. = Idem (le même). Cette expression permet d’éviter la répétition quand une
référence est exactement la même que celle qui précède.
Op. cit. (latin : opus citatum) renvoie à un ouvrage déjà cité. Ainsi le scripteur
évite la répétition des titres.
p. = page.
t. = tome.
Nota Bene : passim (latin : ça et là) = en de nombreux autres passages d’un
ouvrage. Il ne s’agit pas d’une abréviation mais on le trouve souvent dans les notes
infrapaginales. Exemple : p.12 et passim. De même, supra (plus haut, ci-dessus)
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renvoie aux passages qui précédent ce qu’on est en train de lire et s’oppose à infra
(plus bas, ci-dessous).
[SL] = sans lieu (la ville d’édition n’est pas connue).
[SN] = sans nom d’éditeur.
[1960 ?] = l’ouvrage n’est pas daté.
Après l’étude des normes ayant trait à la présentation générale qui, partant du
texte, englobent aussi les notes, les citations, les références et les abréviations, il
importe de préciser l’ordre dans lequel les divisions et les subdivisions du travail
seront rigoureusement agencées.
D/ – 3. – La structure du travail.
Celui qui entreprend de feuilleter le document avant de le lire doit y trouver
différents éléments ainsi agencés :
– 3. 1. – La page de titre.
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C’est pourquoi, au lieu de lire des ouvrages volumineux, il
Argument préfère souvent les adaptations télévisées ou
cinématographiques des grandes productions
romanesques.
– 3. 4. – Les annexes
Le terme annexe (adjectif qualificatif ou substantif féminin) signifie « qui se
rattache, qui est lié à une chose principale »20[27]. Ainsi, des documents utilisés pour la
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recherche et la rédaction (enquêtes, interview d’un écrivain, résultats d’une
expérience) peuvent figurer à la fin du texte.
– 3. 5. – La bibliographie :
L’élaboration de la bibliographie (qui englobe aussi les ouvrages et les articles
utilisés au cours de la recherche, même s’ils ne sont pas cités directement dans le
texte de l’étude) obéit à trois principes : classement par rubriques, classement à
l’intérieur d’une rubrique, rédaction des références.
– 3. 6. – L’index
La liste alphabétique des mots ou des expressions (index des matières encore
appelé index des notions ou, dans les travaux les plus anciens, index rerum) et celle
des noms propres (index des noms d’auteurs ou index nominum), accompagnées
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des références permettant de retrouver les thèmes, les patronymes et les prénoms,
facilitent la consultation du document. Il semble que cet index, vivement conseillé
pour les thèses, ne soit pas obligatoire pour les mémoires.