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POUR LA CONTRACTION
Objectif :
Il s’agit de contracter un texte d’environ 400-450 mots en 100-120 mots en ayant recours,
autant que possible, à des synonymes et/ou expressions équivalentes, d’où la nécessité de
posséder de solides connaissances lexicales.
Impératif:
- respecter le nombre de mots : pas plus de 120.
- ne pas résumer le titre : celui-ci sera recopié, pour indiquer qu’il s’agit de la contraction d’un
article ou document précis.
- restituer les principales idées du texte ne veut pas dire recopier le texte ! La contraction
n’est pas un exercice de « copier-coller », mais un travail exigeant de reformulation grâce à
un vocabulaire précis et une rédaction (grammaire+orthographe) soignée.
- en revanche, ne pas tenir compte des répétitions : si le texte fait plusieurs fois référence
à la même information, on choisira la meilleure occurrence et le positionnement le plus logique.
- de même, si les connecteurs logiques indiquent une addition d’informations (ex. and) ou une
simultanéité (ex. as/while), l’ordre pourra être inversé.
- ne pas reproduire de chiffres, dates, noms propres ou d’organismes, exemples, sauf
s’ils sont indispensables à la compréhension : ex. un nom de pays pour situer
l’événement ; un seuil statistique à ne pas dépasser, etc… Si des statistiques ou des exemples
illustrent simplement un propos, on ne les restitue pas, mais s’ils indiquent clairement une idée
nouvelle, alors on résume la tendance (hausse ou baisse, rapide, faible ou régulière…)
- ne pas utiliser de sigles, ni d’abréviations sauf exceptions: Aids, MPs, the US, the UK ...
- ne pas utiliser de guillemets car on ne cite pas le texte comme dans un commentaire; éviter
les points d’interrogation ou d’exclamation (porteurs de jugement) ainsi que les
parenthèses (niveau de langue) ; le tiret, plus utilisé en anglais qu’en français, et les deux
points explicatifs pourront éventuellement être utilisés une fois sur l’ensemble de la
contraction.
- enfin, ceci étant bien une contraction, on ne trouvera jamais de jugement personnel (ex.
I / we think that), ni de conclusion personnelle (ex. to conclude, let me recap… ) et bien sûr
aucune formulation du type the text is about, relevant de l’explication de texte.
Méthode:
- lire le texte et dégager le thème principal.
- à la 2e lecture faire un travail de repérage: mots clés, structure, articulations et cassures (link
words), argumentation. Ne pas oublier de jeter un œil à la source du document, indispensable
pour bien comprendre l’argumentation proposée : journal de gauche ou de droite, document
d’entreprise, communiqué de presse d’une ONG ou d’une structure gouvernementale, etc…
- Puis, pour chaque unité de sens, travailler la reformulation en choisissant les synonymes
adéquats (d’où l’importance d’un travail lexical effectué en amont et enrichi par la lecture
régulière de la presse). Pas de reformulation intégrale cependant: tout ne peut être modifié
et certains termes généraux comme pollution, health, species, humans, ou des termes plus
techniques comme diesel, palm oil, deforestation seront bien évidemment conservés.
- 1 paragraphe est généralement suffisant, parfois 2 si le texte présente une rupture claire et
nette; les phrases seront articulées à l’aide de mots de liaison (link words) en suivant une
progression logique tout en respectant la structure du texte.
- attention: les fautes de grammaire et d’orthographe sont très lourdement
sanctionnées ainsi que la tentation de recopier le texte au lieu de le reformuler.
- la note de contraction reflète donc le niveau de langue et l’acquisition d’une technique
satisfaisante quant à la capacité de résumer et de restituer un texte.
Présentation/rédaction:
- recopier le titre (ne pas le résumer!)
- à la fin, il faut impérativement indiquer le nombre de mots ainsi que la source de l’article
et la date.