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UNIVERSITE DE PARIS-SORBONNE OBSERVATOIRE MUSICAL

FRANÇAIS

NORMES DE PRESENTATION
DES MEMOIRES DE RECHERCHE

Désormais, les thèses soutenues sont susceptibles, dans l’état même où elles ont
été déposées, d’être reproduites sur microfiches ou microfilms, voire sur cédérom, et
d’être diffusées dans les bibliothèques universitaires. Il convient donc, dès le Master,
de se soumettre à de bonnes règles de rédaction et de présentation.

1. REGLES GENERALES DE PRESENTATION


1.1. Il est recommandé d’utiliser un papier blanc de bonne qualité, dont l’opacité est
suffisante. Le grammage de ce support ne devra pas être inférieur à 80 gr.
1.2. Le format imposé du papier est le modèle A4 (210 mm x 297 mm).
1.3. La première page de couverture devra présenter dans l’ordre ci-dessous les
éléments suivants :
• le nom de l’université Paris IV (Paris-Sorbonne) et de l’UFR de Musique et
Musicologie ;
• le prénom (en minuscules) et le nom (en majuscules) du candidat ; pour les
femmes mariées, le nom patronymique suivi du nom marital ;
• le titre – et le cas échéant le sous-titre – du travail ;
• la nature du mémoire présenté (Master 1, Master 2) ;
• les prénom et nom du directeur de recherche ;
• l’année de soutenance.
La couverture est suivie d’une page blanche, puis de la page de faux-titre (réduit
à la mention succincte du titre) et de la page de titre (identique à la couverture),
toutes deux en recto.
1.4. Après la page de titre il est possible de prévoir une dédicace, un avant-propos et
des remerciements, ou immédiatement l’introduction (toujours en page impaire).
1.5. Le texte est rédigé en double interligne (1,5 plutôt que 2), en recto verso, en
polices de taille 12 ; il doit être justifié. Les notes, infrapaginales sont présentées
en simple interligne et en caractères plus petits (taille 11 ou 10). Il faut prévoir
des marges suffisantes (2,5 cm au moins) afin de permettre la reprographie et
une bonne reliure (pour celle-ci, éviter les spirales).
1.6. La numérotation des pages est continue. Les numéros sont ordinairement placés
en haut, au centre de chaque page. En recto verso, tous les chapitres doivent
commencer sur une page impaire ; mais la folio ne doit pas apparaître sur les
pages de titre.
1.7. Après l’index et les tables d’illustrations, la table des matières clôt le travail et
peut être résumée sous forme de sommaire avant l’introduction. Elle reprend les
titres des différentes parties, chapitres et sous-chapitres, et renvoie aux pages du
mémoire ou de la thèse. Le détail des annexes doit également y figurer.
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1.8. Prévoir en quatrième page de couverture un bref résumé (120 mots environ), en
français et en anglais, ainsi que la liste des mots clés.

2. CONVENTIONS RELATIVES A CERTAINS ASPECTS


2.1. Références
Un travail universitaire doit indiquer scrupuleusement ses références. Toutes les
citations sont données entre guillemets et accompagnées de notes infrapaginales.
Les appels de notes sont placés avant le signe de ponctuation.
2.1.1. La référence infrapaginale d’un livre est nécessairement composée des
éléments d’information suivants : auteur, titre, adresse bibliographique (lieu et
éditeur, éventuellement diffuseur, ou s.l., sans lieu), date de la première
édition et de l’édition consultée (ou bien s.d., sans date), page(s) de référence.
Elle se présente sous cette forme : Françoise ESCAL, Aléas de l’œuvre
musicale, Paris, Hermann, coll. « Savoir : Cultures », 1996, p. 172. Ne pas
oublier la date de la première édition, notamment pour les traductions.
2.1.2. La référence infrapaginale d’un article suivra le même schéma. Cependant
le titre de l’article sera placé entre guillemets et suivi du titre de la revue ou du
volume, mis en italique, puis du tome, de l’année, du numéro, et des pages de
référence. Soit : Paul ZUMTHOR, « Les marques du chant. Le point de vue du
philologue », Revue de Musicologie (Paris), 73, 1987, n° 1, p. 15.
2.1.3. La référence abrégée est admise lorsque l’adresse bibliographique est
aisément consultable dans les pages précédentes ou dans la bibliographie. Les
termes Id. (Idem, le même) ou Ibid. (Ibidem, au même endroit) désignent
respectivement l’auteur ou l’ouvrage cités immédiatement auparavant. Op. cit.
(Opere citato) renvoie à un titre déjà mentionné dans une note infrapaginale,
de préférence sur la même page.
2.1.4. Les références phonographiques suivent des normes similaires. Elles
doivent mettre en évidence, outre l’identité de l’auteur et le titre de l’œuvre, le
nom des interprètes (et leur spécialité), la nature du support (microsillon,
disque compact, bande, cassette, vidéo-cassette, cédérom...), le nom de la
maison d’édition, la référence et, si possible, les dates d’enregistrement et
d’édition (ou de réédition). Ex. : RAVEL, Maurice, Histoires naturelles
(textes de Jules Renard), B. Kruysen (baryton), N. Lee (piano), CD - Auvidis
V 4700 (enr. 1972, rééd. 1993).
2.1.5. Les illustrations (exemples musicaux, photos, schémas...) doivent être
dûment numérotées et légendées sous le document, selon les mêmes principes
(auteur, titre, date, source...) ; ces éléments seront repris dans la table des
illustrations. Si le travail est accompagné d’une cassette, d’un disque compact
ou d’un cédérom, celui-ci fera l’objet d’une table des exemples sonores ou
multimédias. Lorsque les exemples musicaux sont nombreux, il est conseillé
de les réunir dans un fascicule ou un volume séparé.
2.2. Citations
2.2.1. Si les citations sont longues (plus de quatre lignes), il convient d’en former
un paragraphe, en retrait du texte et en simple interligne, en caractères plus
petits. Les passages éventuellement retranchés à la citation doivent être
indiqués par des points de suspension entre crochets droits : [...].
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2.2.2. Les citations en langue étrangère seront traduites et intégrées au texte, selon
les mêmes principes. Le texte original, en italique, sera porté en note. Tout
mot ou expression en langue étrangère, dans le texte ou en note, sera présenté
en italique, comme les titres et les noms des notes de musique.
2.3. Sources, bibliographie, phonographie, iconographie
2.3.1. Tout travail universitaire doit comporter une liste des sources (classées selon
la nature des supports – écrites, orales, musicales, iconographiques... – ou
selon les lieux de conservation) et une bibliographie. Cette dernière peut être
thématique, allant du général au particulier, ou simplement alphabétique, en
présentant les renseignements suivants : auteur, titre, adresse bibliographique,
nombre total de pages (voir supra, 2.1.1. ou 2.1.2.). Si un ouvrage ou un
article est dû à plusieurs auteurs, ceux-ci figurent dans l’ordre de l’édition. S’il
est anonyme, il est rangé au premier mot du titre, sauf si celui-ci est un article
défini (Ex. Art (L’) qu’on assassine [...], Paris, Le Sycomore, 1980, 204 p.) ; il
est d’usage de présenter ainsi aussi les catalogues d’exposition, en indiquant
ensuite entre parenthèses le nom du commissaire (sous la dir. de…). Tous les
modes d’information contemporains (dont les sites Internet) peuvent
naturellement trouver leur place dans cet ensemble. Les références des
documents consultés sur l'Internet suivent les conventions des ouvrages :
auteur, titre, adresse bibliographique, page(s), date de consultation. L'adresse
URL (Uniform Resource Locator) complète se termine par le nom du fichier
(ex. chap.1.html ou partition.jpg) ; prendre soin d'indiquer en début d'adresse
URL le type de protocole (http, ftp...).
2.3.2. Si la nature de la recherche l’exige, le mémoire peut inclure une
phonographie ; celle-ci suivra les mêmes règles de présentation (cf. 2.1.4.).
2.3.3. Les travaux portant sur un sujet d’iconographie musicale suivront des
normes semblables à celles de la bibliographie. Ex. Henri FANTIN-LATOUR,
Autour du piano, 1885, huile sur toile, 160 x 222 cm, Paris, musée d’Orsay.
2.4. Annexes
Les annexes se placent entre la bibliographie et les index. Elles regroupent tous les
documents accessoires ou trop longs pour figurer dans le texte (chronologies,
fiches analytiques, listes, catalogues, glossaire...). Elles doivent être numérotées
en chiffres romains et paginées ; elles sont présentes dans la table des matières.
2.5. Index
Les index se placent immédiatement avant les tables terminales. Ils doivent comporter
au moins une liste des noms de personnes cités (y compris ceux de la
bibliographie), accompagnés des prénoms : c’est l’index nominum. Selon la
nature du sujet, ce premier index peut être suivi d’un index des matières traitées
(index rerum), voire d’un index des œuvres ou d’un index géographique (pays,
régions, villes...).
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2.6. Quelques conseils relatifs à la saisie et au tirage informatiques


Choisir un ordinateur et un logiciel qui présentent de bonnes garanties de compatibilité
(utile dans l’éventualité de transferts de fichiers). S’assurer que la mémoire des
matériels choisis sera suffisante pour les travaux envisagés. Ne pas oublier
d’entrer une espace insécable entre les éléments qui ne doivent pas être dissociés
(après les chiffres ; chap., n° et p. ; initiales ; ponctuation, si nécessaire...). Mettre
une majuscule au début de toutes les notes infrapaginales. Veiller à ne pas isoler
des titres en bas de page. Ne pas se fier trop aveuglément au correcteur
d’orthographe. Se méfier de l’indexation automatique ; préférer l’insertion
manuelle des entrées d’index. Bien relire le dernier tirage.

3. REMISE DES TRAVAUX


3.1. Pour les mémoires de Master 1 (résultat d’une première année de recherche,
30 pages) préparer un exemplaire pour chacun des membres du jury
(généralement pas de dépôt à la Bibliothèque).
3.2. Pour les mémoires de Master 2 (80 pages), un texte pour chacun des membres du
jury (à voir avec le directeur de recherche). Après la soutenance et sur
autorisation du jury, un exemplaire dûment corrigé devra être déposé à la
Bibliothèque Michelet (3, rue Michelet - Paris 6e).
3.3. Pour les thèses et les HDR, voir le site de l’université de Paris-Sorbonne.

4. CHOIX D’OUVRAGES METHODOLOGIQUES


CHAILLEY, Jacques (dir.), Précis de musicologie, Paris, PUF, 2/1984, 496 p.
COUSIN, Nathalie, Recherche et documentation musicologique. Bibliothèques et archives,
Paris, Université de Paris-Sorbonne, Coll. « Observatoire Musical Français », série
Bibliographie et Catalogues, n° 1, 2/1997, 100 p.
DUFOUR, M[arie]-L[ouise], Le tapuscrit : recommandations pour la présentation et la
dactylographie des travaux scientifiques (sciences humaines), Paris, EHESS, 1/1971 ;
1986, 101 p.
Guide de présentation d’une thèse à l’usage du candidat au doctorat, [Paris], Ministère de
l’Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie, 1998 [et ss ], 11 p.
Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale, Paris, Imprimerie
nationale, 5/2002, 197 p.
NYEKI-KÖRÖSY, Maria, Les documents sonores. Précis de discothéconomie, München-
Paris, K. Saur, 1987, 380 p.
PISTONE, Danièle, Musique et expression française, Paris, Champion, 1991, 180 p.
Id., La musique, ses institutions et son public dans la France du XXe siècle. Bibliographie
commentée, Paris, Université de Paris-Sorbonne, coll. « Observatoire Musical
Français », série Bibliographies et Catalogues, n° 3, 1999, XX-172 p.
WALLON, Simone, La documentation musicologique, Paris, Beauchesne, coll. « Guides
musicologiques », 1984, 142 p.
WEBER, Edith, La recherche musicologique. Objet, méthodes, normes de présentation, Paris,
Beauchesne, Coll. « Guides musicologiques », 1980, 172 p.
Cf. aussi le Guide du doctorant et la norme AFNOR Z 41-006 (présentation des thèses).
Pour la romanisation du japonais, voir le site www.omf.paris-sorbonne.fr,
et les normes AFNOR pour les autres langues.

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