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SUJETS DE METHODOLOGIE

1. Qu’est-ce que la méthodologie du droit ?

La méthodologie du droit est la doctrine, le système ou la théorie de la voie juridique.

2. Donnez le plan d’une dissertation juridique.

Le plan d’une dissertation juridique comprend l’introduction, deux grandes parties (chacune
divisée en deux sous-parties) et la conclusion.

L’introduction (aussi importante que chacune des parties de la dissertation), est destinée à
annoncer la perspective selon laquelle le sujet sera traité. Elle doit être d’une longueur
moyenne et comporter les étapes suivantes :

- L’entrée en matière qui consiste en un court paragraphe servant à introduire le sujet. Il


convient d’éviter les formules banales et sans intérêt comme « de tout temps, l’homme… »
- La délimitation du sujet qui permet de donner le sens des termes du sujet et de justifier
pourquoi certaines questions seront écartées.
- La présentation des intérêts du sujet qui revient à mettre en évidence l’importance du
sujet, à donner les raisons pour lesquelles il est opportun d’y prêter attention.
- L’identification de la problématique sous la forme d’une interrogation (une question
impersonnelle).
- L’annonce du plan qui met fin à l’introduction : il est souhaitable que le "parachutage" du
plan, selon l’expression consacrée, se fasse en douceur, c’est-à-dire par quelques phrases
qui justifient le découpage en deux grandes parties.

Les deux grandes parties, elles-mêmes divisées en deux sous-parties, constituent le corps du
devoir (ce qui donne de façon schématique : I. A. B. / II. A. B.). Signalons que le plan peut parfois
comprendre trois parties. Mais le plan à deux parties est le plan classique, celui qui est
recommandé. Dans le corps du devoir, le plan doit ressortir nettement, ce qui implique que l’on
donne des titres aux parties et aux sous-parties. Notons que chaque partie doit débuter par un
chapeau dont la fonction est d’annoncer les subdivisions internes et de justifier ce découpage
(interne). En outre, il faut des transitions pour montrer la cohérence et la logique du
développement.

La conclusion est facultative. Normalement, la dissertation n’en comporte pas. Mais au cas où
il y a une conclusion, celle-ci doit être brève.

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3. Donnez le plan d’un cas pratique.

Le plan du cas pratique (exercice juridique consistant à exprimer un avis impartial, motivé,
personnalisé et juridique à partir de données de faits) se constitue de l’introduction, du corps
du devoir (développement) et de la conclusion.

L’introduction, qui est indispensable, comporte trois éléments :

- Une phrase d’attaque ou, faute de mieux, le résumé des faits : ce résumé mentionne les
éléments pertinents et permet de rétablir la chronologie des faits.
- La qualification juridique : il s’agit de déceler et de formuler les problèmes de droit.
- L’annonce du plan : elle est dictée par les problèmes de droit soulevés.

Le corps du devoir :

Pour le cas pratique à questions multiples, le plan est dicté par les questions posées par l’auteur
du sujet. Un plan classique ne sera pas nécessairement exigé.

Pour le cas pratique dit « ouvert » (les questions ne sont pas suggérées), le plan est dicté par les
questions soulevées (par le candidat). L’idéal serait un plan à deux parties, chaque partie étant
subdivisée en deux sous-parties.

Notons que chaque question identifiée doit être résolue selon la méthode du syllogisme : il faut
déterminer la règle applicable (majeure) puis l’appliquer aux faits de l’espèce (mineure) afin de conclure
(conclusion).

La conclusion est toujours facultative. Son but est simplement de rappeler les solutions
dégagées et peut-être, de donner un conseil. Il ne peut y avoir d’ouverture vers une autre
question puisque le propos est circonstancié.

4. Donnez le plan d’un commentaire de texte.

Le plan du commentaire de texte (exercice juridique qui consiste à analyser un texte, à


l’expliquer, à le restituer et à en dégager la portée) comprend l’introduction, le corps du devoir
(le développement) et la conclusion.

L’introduction situe le texte (genre, date, auteur, etc.). Elle dégage les intérêts du texte, le plan
du texte. Elle annonce et justifie le plan.

Pour le corps du devoir, il n’y a pas de plan type valable pour tous les commentaires de texte.
Le plan doit être adapté à chaque texte. Toutefois, on pourrait envisager deux cas pour trouver
un plan :

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- Le premier cas, le plus fréquent, est celui où le texte traite de deux ou trois problèmes.
Ces problèmes constitueront les parties du commentaire. Sauf obstacle logique, on traite
les problèmes par ordre d’intérêt décroissant.
- Le deuxième cas, par exemple celui d’un texte court ne traitant que d’un problème, peut
faire l’objet d’un plan technique. On pourrait, par exemple, adopter le plan suivant : I. Les
conditions d’application du texte / II. La portée du texte.

La conclusion est facultative. Normalement, le commentaire (comme la dissertation juridique)


n’en comporte pas et s’achève donc à la fin de la seconde partie.

5. Quelle est la différence entre un ouvrage général et un article de doctrine ?

La différence entre un ouvrage général et un article de doctrine se situe au niveau de leur natures
et de l’envergure de leurs sujets : l’ouvrage général est un manuel ; il traite d’une matière précise
de façon plus ou moins complète (le droit de la famille par exemple). Quant à l’article de doctrine,
il se présente sous la forme d’un texte publié dans un périodique et exprimant l’opinion d’un
auteur sur un thème juridique donné.

6. Quelle est la différence entre le sommaire et la table des matières ?

La différence entre le sommaire et la table de matières se situe au niveau de leur emplacement


dans le document et au niveau de leur contenu : dans le document, le sommaire est placé au
début et la table des matières à la fin ; la table des matières est plus détaillée que le sommaire
qui donne une vision synthétique de la pensée de l’auteur et du plan du document.

7. Dans quel ordre les informations essentielles d’un ouvrage doivent-elles apparaître ?

Les informations essentielles d’un ouvrage doivent apparaître dans l’ordre suivant :

- Le nom patronymique et le prénom (ou les prénoms) de l’auteur : le nom tout en


majuscules et le prénom abrégé (juste l’initiale suivie d’un point) ;
- Le titre (et le sous-titre) en italique, ou souligné si c’est écrit à la main ;
- Le numéro d’édition ou de volume ;
- La maison d’édition ;
- Le lieu (ville) d’édition ;
- L’année de publication ;
- La pagination.

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8. Citez d’une manière rigoureuse cet ouvrage :
PANSIER F.-J., Méthodologie du droit, 6ème éd., LexisNexis, Paris, …, 487 p.

9. Qu’est-ce que la méthode juridique ? Définition à rectifier ou à approfondir

L’expression « méthode juridique » signifie « selon la voie du droit ». C’est une méthode qui
consiste en une démarche rationnelle obéissant aux principes du droit et permettant de parvenir
au résultat escompté.

10. Existe-t-il une différence entre le chapeau et la transition ?

Il existe bien une différence entre le chapeau et la transition, une différence qui est établie par le
critère de leur emplacement dans le corps du devoir et par celui du rôle que joue chacun. De
fait, le chapeau est une mini-introduction par laquelle débute chaque grande partie et dont la
fonction consiste à annoncer les subdivisions internes (les sous-parties) et à justifier ce
découpage. Quant à la transition, elle consiste en une phrase qui, placée à la fin de chaque
subdivision (à l’exception de la toute dernière), permet de montrer la cohérence et la logique du
développement.

11. Quels sont les éléments d’une fiche d’arrêt ?

Les éléments d’une fiche d’arrêt sont les suivants :

→ Les faits : Ce sont les événements advenus entre les parties et d’où est né le litige. Ils
peuvent être simples ou complexes. Ils doivent être résumés chronologiquement et seuls
les faits admis par les deux parties doivent être mentionnés.
→ La procédure : Il s’agit de la procédure antérieure à la saisine de la juridiction dont la
décision est analysée ;
→ Les thèses en présence : Il s’agit d’indiquer les thèses ou prétentions soutenues par les
parties devant la juridiction qui a rendu la décision analysée. Cette rubrique diffère
selon le niveau de la procédure ;
→ Le problème de droit : La question de droit tranchée par la décision doit être posée en
termes juridiques et abstraits, c’est-à-dire sans référence à l’affaire. Le problème de droit
doit être posé sous la forme d’une véritable question (une question qui ne comporte pas
en elle-même la réponse).
→ Le sens de la décision : Il s’agit de la solution apportée au problème posé. La position
prise doit être formulée de façon claire et concise.

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12. Quel est le plan du commentaire d’arrêt ?

Le plan du commentaire d’arrêt comprend l’introduction (qui est une phase d’analyse), le corps
du devoir (qui est une phase de discussion) et la conclusion.

L’introduction commence par une ou plusieurs phrases par lesquelles on cible le thème du
commentaire. Elle comprend les étapes suivantes :

- La présentation de la décision : date, juridiction (celle qui a rendu la décision), domaine


général et sujet précis, intérêt et actualité de la question.

- L’utilisation de la fiche de jurisprudence : il s’agit de rendre compte successivement :


→ des faits : Il faut faire l’historique des faits de la cause, c’est-à-dire des événements
advenus entre les parties et d’où est né le litige ;
→ de la procédure : Il s’agit de la procédure antérieure à la saisine de la juridiction dont la
décision est analysée ;
→ des thèses en présence : Il faut indiquer brièvement les thèses ou prétentions soutenues par
les parties devant la juridiction qui a rendu la décision analysée. Cette rubrique diffère
selon le niveau de la procédure ;
→ du problème de droit : Il s’agit de déterminer et d’énoncer d’une façon claire et précise la
question de droit qui se pose.
→ du contenu de la décision : Il faut indiquer sommairement qu’elle est la solution donnée
par le juge au problème de droit et les motifs sur lesquels elle est basée.

NB : Il est bon d’insister sur le problème de droit mais il convient en revanche d’être bref
sur les thèses en présence, la solution et les motifs, car ces éléments seront au cœur du
commentaire.

- L’annonce du plan : il s’agit d’annoncer uniquement les grandes parties du


développement en quelques phrases et de manière cohérente.

Le plan à suivre pour le commentaire d’arrêt est très variable. Quel que soit le plan adopté, le
commentaire d’arrêt doit mettre en évidence trois éléments indispensables : le sens, la valeur et
la portée de la décision. En général, le plan comportera deux ou trois parties. Lorsque le corps
du devoir se constitue de deux parties (c’est-à-dire deux grandes parties contenant chacune deux
sous-parties), cela donne de façon schématique : I. A. B. / II. A. B. Notons que chaque partie doit
débuter par un chapeau dont la fonction est d’annoncer les subdivisions internes et de justifier
ce découpage. En outre, il faut des transitions pour donner de la cohérence et de la logique au
développement.

La conclusion est facultative.

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13. Quels sont les critères de classement des sources ?

Les sources peuvent être classées selon les critères suivants :

- Le critère de la spécialité : Il s’agit de classer les documents en fonction de leurs thèmes.


- Le critère de la chronologie : Ce critère nous renvoie à la date de parution des ouvrages.
Ce deuxième critère peut être aisément combiné avec le premier. Il est judicieux de lire
les sources dans l’ordre de leur parution et d’exploiter l’édition la plus récente.
- Le critère de la notoriété : Il s’agit de la notoriété de la source elle-même et non celle de
l’auteur. L’idée est que plus une référence est citée régulièrement, plus elle fait autorité.

14. Dans quel ordre les informations essentielles d’une décision de justice doivent-elles
apparaître ?

Les informations essentielles d’une décision de justice doivent apparaître dans l’ordre suivant :

- La juridiction (qui a rendu la décision)


- La date de la décision
- Le périodique
- L’année de publication
- La pagination

15. Citez d’une manière rigoureuse cet ouvrage :

NENE BI S., Introduction historique au droit ivoirien, Centre National de Documentation


Juridique (CNDJ), Abidjan, 2016, 574 p.

16. Comment traite-t-on la note de synthèse ?

La note de synthèse, exercice juridique pratique qui vise à tester l’esprit de synthèse du candidat,
se traite selon les étapes suivantes :

- L’appropriation du sujet : C’est l’étape la plus délicate. Elle consiste à prendre


connaissance du dossier réuni (le dossier comporte plusieurs documents annexés). Il y a
des réflexes à éviter (les références à des connaissances théoriques, l’émission d’opinions
personnelles) et des réflexes à adopter (la lecture méthodique des documents contenus
dans le dossier : survol rapide de la liste des pièces jointes, feuilletage rapide du dossier,
lecture approfondie stylo à la main). En outre, il importe de bien gérer le temps dont on
dispose.

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- L’analyse des documents : La documentation étant fournie et abondante, il sied de faire
une lecture organisée, voire sélective. La lecture organisée revient à trier les documents
(qui, en général, sont de natures disparates), les regrouper par nature, les numéroter et
les classer par ordre chronologique. Il s’agira ensuite, pour la lecture sélective, de faire le
tri entre les informations essentielles et les informations secondaires. Il faut sélectionner
les idées qui reviennent d’un document à un autre.

- L’élaboration du plan : On observera un plan comprenant l’introduction, le corps du


devoir (le développement) et la conclusion.

L’introduction doit être brève et sommaire. Elle servira à poser le problème juridique et
à expliquer comment l’on entend répondre à la question qui se pose (annonce du plan).

Pour le corps du devoir, il n’existe pas de plan type. Le plan doit être conçu à partir des
idées maîtresses.

La conclusion doit être brève. Elle ne doit pas être une appréciation personnelle du sujet
traité. Il s’agit plutôt d’achever la note en rappelant les aspects dominants ou les
contradictions.

17. Dans quel ordre les informations essentielles d’un ouvrage spécialisé doivent-elles
apparaître ?

L’ordre dans lequel les informations essentielles d’un ouvrage spécialisé doivent apparaître est
le suivant :

- Le nom patronymique et le prénom (ou les prénoms) de l’auteur : le nom tout en


majuscules et le prénom abrégé (juste l’initiale suivie d’un point) ;
- Le titre (et le sous-titre) en italique ou souligné si c’est écrit à la main ;
- Le numéro d’édition ou de volume ;
- La maison d’édition ;
- Le lieu (ville) d’édition ;
- L’année de publication
- La pagination.

18. Citez d’une manière rigoureuse cet ouvrage :

KAUDJHIS-OFFOUMO F., Femme, genre et pouvoir en Afrique, NEI/CEDA, Abidjan, 322 p.

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19. Quels sont les paramètres essentiels de la notation ?

Pour tout exercice demandé, les paramètres essentiels de la notation sont : le plan (c’est-à-dire la
démarche méthodique que l’on adopte pour traiter un exercice juridique donné), le style (qui renvoie à la
qualité de l’expression) et le fond (qui désigne les idées ou les connaissances développées dans le corps du
devoir). En droit, la forme (plan et style) compte au moins autant que le fond. Ils sont
indissolublement liés. Le plan, le style et le fond révèlent le degré de formation d’un étudiant.

20. Existe-t-il une différence entre le cas pratique et la consultation juridique ?

Etant entendu que l’expression "cas pratique" est souvent employée pour désigner aussi bien le
cas pratique au sens strict que la consultation juridique, il convient de dire qu’il y a une
différence entre les deux, notamment au niveau de la forme. En effet, dans le cas pratique,
l’énoncé ne rapporte que des faits bruts qu’il va falloir traduire en termes juridiques. La
consultation procède fondamentalement du même esprit, à ceci près qu’elle sera plus libre en la
forme.

Du reste, le cas pratique est un exercice objectif qui amène l’étudiant à se comporter en praticien
qui applique le droit à une situation de fait en vue de trancher en y apportant une solution
concrète fondée en droit. La consultation est, pour sa part, une prestation intellectuelle
personnalisée. Il s’agit de répondre à un individu qui vient soumettre un problème juridique
qui se pose à lui pour être conseillé et aboutir à une solution. Elle implique donc que l’on expose
à l’individu toutes les solutions possibles à son problème avant de lui en conseiller une en
argumentant au regard de ses intérêts et au regard du droit.

21. Qu’est-ce que le chapeau ?

Le chapeau est une mini-introduction par laquelle débute chaque grande partie (du corps du
devoir) et dont la fonction consiste à annoncer les subdivisions internes (les sous-parties) et de
justifier ce découpage.

22. Dans quel ordre les informations essentielles d’un article de doctrine doivent-elles
apparaître ?

Les informations essentielles d’un article de doctrine doivent apparaître dans l’ordre suivant :

- Le nom patronymique et le prénom (ou les prénoms) de l’auteur : le nom tout en


majuscules et le prénom abrégé (juste l’initiale suivie d’un point) ;
- Le titre (et le sous-titre) en italique ou souligné si c’est écrit à la main ;

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- In (facultatif) ;
- Le nom du périodique (journaux, revues ; on peut avoir recours à l’abréviation usuelle
du nom du périodique) ;
- Le numéro du fascicule ;
- L’année de publication
- La pagination.

23. Dans quel ordre les informations essentielles d’une source d’internet doivent-elles
apparaître ?

Les informations essentielles d’une source d’internet doivent apparaître dans l’ordre suivant :

- Le nom et le prénom de l’auteur (le nom tout en majuscules et le prénom abrégé) ;


- Le titre de l’article (en italique ou souligné si c’est écrit à la main) ;
- Les références du site internet ;
- La date de consultation (entre parenthèses) ;

24. L’ordre de classement des sources dans la bibliographie :


- Les ouvrages généraux
- Les ouvrages spécialisés
- Les articles
- Les textes de loi (-conventions -textes)
- La jurisprudence
- Les thèses et mémoires (-thèses -mémoires)
- La webographie

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25. Quelle différence existe-t-il entre le mémoire et le rapport de stage ?

Bien que le mémoire et le rapport de stage aient des caractéristiques communes sur la forme, ils
se distinguent l’un de l’autre sur le critère du fond. En effet, le mémoire est l’aboutissement
d’une réflexion théorique tandis que le rapport de stage est le résultat d’une expérience pratique.

26. Comment l’étudiant doit-il procéder dans la rédaction du rapport de stage ?

Dans la rédaction du rapport de stage, il est suggéré à l’étudiant de procéder de la manière


suivante :

- A titre introductif, il présente en quelques lignes la ou les notions théoriques à laquelle


ou auxquelles le concept étudié se rattache, références bibliographiques à l’appui.

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- Ensuite, il développe et approfondit l’aspect pratique qui l’intéresse et qui retient son
attention en l’assortissant éventuellement de certaines pièces techniques dûment
obtenues.
- A titre conclusif, il exprime son ressenti éprouvé lorsqu’il a été confronté à cette situation.

27. Qu’est-ce que le Journal Officiel ?

Le Journal officiel est un document émanant du Gouvernement et dans lequel sont publiés les
textes juridiques officiels (lois, ordonnances, décrets …) en vue de leur diffusion auprès des
citoyens.

28. Existe-t-il une différence entre une abréviation, un sigle et un acronyme ?

Formes de réduction de mots ou de groupes de mots, l’abréviation, le sigle et l’acronyme sont


des notions qui se recouvrent partiellement, mais qui se distinguent aussi bien par le mode de
réduction que par la prononciation.
Ainsi, l’abréviation est la réduction d’un mot ou d’une expression à quelques-unes de ses lettres
(exemple : « labo » pour « laboratoire », « etc. » pour « et cætera »). Elle est généralement prononcée
comme si le mot était entièrement écrit.

Quant au sigle, il est une abréviation qui consiste à prendre la première lettre de chacun (ou de
certains) des mots d’un groupe (exemple : « SA » pour « société anonyme », « SNCF » pour « société
nationale des chemins de fer français »). Les lettres du sigle sont prononcées séparément.
Enfin, l’acronyme est un sigle qui se compose des lettres initiales ou des premières syllabes des
mots, et qui se prononce comme un mot ordinaire (« ONU » pour « Organisation des Nations
Unies », « ORGECO » pour « Organisation Générale des Consommateurs »).

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