L’objectif de l’exercice est de présenter un compte-rendu structuré et objectif des
idées du dossier, mettant en valeur les points de convergence et de divergence de celles-ci, en d’autres termes exposer en les reformulant les principales idées de l’ensemble des documents du dossier : il s’agit donc de répertorier les enjeux communs aux documents et de les rapporter au sein d’un développement construit autour de deux ou trois grandes parties.
I. L’introduction comprend quatre éléments :
1) une entrée en matière qui est une réflexion générale qui rappelle l’objet précis du dossier et fait le lien avec le thème au programme. Il faut à tout prix éviter les expressions trop générales comme “de tout temps, depuis que l’homme est homme, depuis la nuit des temps...” qui n’ont pas vraiment de sens précis et qui, surtout, sont parfois fausses ! 2) la présentation des documents qui rappelle, pour chacun, le nom de son auteur, le titre de l’œuvre (souligné) d’où elle est extraite, la date de publication et l’idée générale qu’il défend. Il est conseillé d’opérer un regroupement en présentant d’abord les essais, puis les images, ou bien classer les documents selon l’opinion exprimée le cas échéant. 3) la problématique formulée sous forme de question directe ou indirecte (“nous pourrons nous demander si...”) qui rappelle le ou les problèmes soulevés par le sujet 4) l’annonce du plan qui, en une phrase aussi légère que possible, présente les (deux ou trois) grandes parties du développement. L’introduction comporte un seul paragraphe et dépasse rarement quinze lignes.
II. Le développement, comprend deux ou trois grandes parties, subdivisées en plusieurs
paragraphes : chaque partie commence par un alinéa, puis une introduction de deux ou trois lignes qui en rappelle l’idée générale ou le thème qui y est développé et en annonce le plan, c’est-à-dire le contenu des sous-parties ; ensuite, autant de paragraphes que de sous- parties, dans lesquels sont développées les idées que l’on confronte. Enfin, chaque grande partie s’achève par un bilan partiel. Entre deux grandes parties du développement il faut une transition, celle-ci est donc constituée de la conclusion partielle d’une première partie et de l’introduction partielle de la suivante. Ce paragraphe de transition peut se rattacher à la première partie ou constituer un paragraphe indépendant entre les deux. Quant à la manière de présenter la confrontation des documents, il convient de mettre en valeur l’idée commune en la reformulant et en indiquant ensuite les documents dans lesquels elle apparaît avec les éventuelles nuances : en effet, cette idée n’est pas la vôtre, il est donc essentiel de l’attribuer à son ou ses auteurs à l’aide d’une formule telle que « selon Camus » ou « dans son essai [roman, article...], Camus affirme que [...] » – on peut ainsi utiliser un verbe très précis suivant l’intention de l’auteur : « il réfute l’idée selon laquelle [...] / il nuance le propos de son confrère / il étaie la thèse de X / il insinue [...] / il s’interroge et analyse [...] » ; cela permet également de varier les formulations au lieu d’écrire de manière lourde et répétitive : l’auteur dit que [...] » !
III. La conclusion comprend deux parties, dont une est facultative :
1) un bilan mettant en valeur les idées essentielles du développement et répondant à la problématique définie en introduction. Ce doit être uniquement un bilan, et non pas l’occasion d’ajouter une nouvelle idée. Ce bilan doit être, comme l’ensemble de la synthèse, objectif ; 2) éventuellement une ouverture qui permet d’élargir la réflexion vers la seconde partie du sujet (l’écriture personnelle) – une ouverture vers un autre problème (rôle traditionnel de l’élargissement) ne se justifie pas ici, puisque le devoir n’est pas fini et que la suite porte sur le même sujet. Sept à dix lignes en un seul paragraphe sont un maximum pour la conclusion. ECRITURE PERSONNELLE Il s’agit, tout en répondant à une question posée, d’exprimer une opinion personnelle sur le dossier (ou son thème). Donc l’exercice ressemble à une argumentation, voire une dissertation. Si l’on consacre deux heures et demie à la synthèse, il reste seulement quatre- vint-dix minutes pour cette partie de l’épreuve. L’écriture personnelle de B.T.S. demande donc de construire une argumentation illustrée d’exemples et d’exprimer une position face à un problème, mais elle porte sur le même sujet que le dossier, et s’inscrit de ce fait dans l’un des thèmes au programme ! Cela signifie qu’un des moyens de la réussir repose dans la préparation faite en classe, puisque le sujet de l’examen peut éventuellement porter sur une question abordée dans l’année au cours de l’étude des thèmes au programme – la question peut avoir été vue de manière détournée... Ainsi la connaissance du programme vous fournit-elle des éléments (idées, exemples) utilisables le jour de l’examen.
I. L’introduction comprend quatre éléments :
1) une entrée en matière, réflexion générale qui situe le sujet dans son contexte et fait le lien avec le dossier ou le thème au programme. Comme toujours, évitez les expressions vides de sens ; 2) la présentation du sujet qui rappelle la question posée en la reformulant et en l’expliquant en une phrase ou deux. Si le sujet repose sur une citation, il faut la reproduire entre guillemets si elle est brève ou la résumer, et surtout en rappeler l’auteur ! 3) la problématique qui annonce la question à laquelle le développement répondra ; 4) l’annonce du plan qui, en une phrase aussi légère que possible, présente les deux grandes parties du développement. L’introduction comporte un seul paragraphe d’une dizaine de lignes, elle commence par un alinéa. On laisse deux lignes libres après l’introduction.
II. Le développement comprend, deux grandes parties, subdivisées en deux ou trois
paragraphes : chaque partie commence par un alinéa, une phrase introductive qui en rappelle l’idée générale ou la thèse développée et annonce le contenu des sous-parties ; ensuite, autant de paragraphes que de sous-parties (annoncés par un alinéa !), dans lesquels est développée l’argumentation : le ou les arguments validant la thèse, accompagnés des exemples qui les illustrent. Enfin, chaque grande partie s’achève par une phrase de bilan. Entre les deux grandes parties du développement il faut une transition, qui est constituée de la conclusion partielle de la première partie (titres de la partie et des sous-parties) et de l’introduction partielle de la suivante. Seule le titre de la deuxième partie est annoncé ici, les sous-parties ne sont pas dévoilées. On détache la transition (annoncée par un alinéa !) du reste du devoir en sautant une ligne avant et après ce paragraphe. N’oubliez pas de mettre en valeur vos idées, en ayant recours aux procédés traditionnels de l’argumentation (attention : emploi de la première personne « je » interdit ! , « nous » est utilisé de façon plus usuelle), de termes valorisants pour convaincre de la validité de votre thèse, ou au contraire de termes péjoratifs, par exemple, pour manifester votre désapprobation ou pour aider à réfuter celle d’un adversaire. On laisse deux lignes libres avant la conclusion.
III. La conclusion comprend trois parties, dont une est facultative :
1) un bilan reprenant l’essentiel de l’argumentation et répondant à la problématique définie en introduction ; 2) éventuellement une prise de position claire si celle-ci n’a pas été formulée dans le bilan ; 3) une ouverture qui permet d’élargir la réflexion vers un autre problème lié à celui abordé dans le sujet. Cinq à sept lignes en un seul paragraphe (annoncé par un alinéa !) sont un maximum pour la conclusion.
Comment enseigner efficacement la grammaire du CP au CM2 pour mieux comprendre et écrire la langue française ?: Les cents ciels (l’essentiel) de la grand-mère (grammaire)