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LYCÉE PROVINCIAL DU TUY

Burkina Faso
Groupe N°9 Unité-Progrès-Justice
Prof : Mr KI

Classe :4ème B

Membre du groupe

SISSANDO STANISLAS
OUEDRAOGO ABDOUL GUELILOU
BAMOGO AWA
DIALLO SALIMATA
KIENDREBEOGO T.MARIE

ANNEE SCOLAIRE2021 2022


Exposé d’Histoire

Plan

Introduction

I- Origine et fondation du royaume de guiriko

1- Origine du royaume de guiriko

2- Fondation du royaume de guiriko

II- L’organisation du royaume de guirirko

1- Organisation social du royaume de guiriko

2- Organisation politique du royaume de guiriko

3- Organisation de l’économique du royaume de guiriko

4- Organisation religieuse du royaume de guiriko

III- Evolution du royaume de guiriko

1- L’pogée du royaume de guiriko

2- Le déclin du royaume de guiriko

Conclusion
INTRODUCTION
Une fois les espaces occupés, les différents peuples s’organisèrent en sociétés et
en royaumes. L’empire Gwiriko est créé vers 18èsiècle dans la partie Ouest du
Burkina Faso par un prince Dioula du nom de Famangan OUATTARA petit
frère de Sékou OUATTARA fondateur du royaume de Kong en pays Senoufos
dans le Nord de la côte d’Ivoire. Le Gwiriko était un royaume vassal de Kong.
LE royaume avait pour objectif le contrôle des routes commerciales qui reliaient
Kong au site du fleuve Niger.
I- Origine et fondation du royaume de guiriko
1- Origine du royaume de guiriko
Les gens s’interrogent de plus en plus aujourd’hui sur la signification réelle du
nom « Guiriko » Quelle est son origine ? Etait-ce vraiment le nom d’un
royaume comme l’avait fait croire Dominique Traoré ? Quelle était l’étendue de
ce royaume ? Ou s’agit-il simplement d’un mythe ?
Pour comprendre l’origine du nom Guiriko, il faut remonter à l’expansion
commerciale et politique de Kong au début du XVIIe siècle. Cette expansion
commerciale est le fait des Jula dont les ancêtres, les Wangara, étaient en
activité dans les savanes Ivoiriennes et Ghanéennes depuis au moins le XVe
siècle et avaient fondé les cités marchandes de Boron (Côte d’Ivoire) et de
Bégho (ghana). A la faveur du commerce atlantique, ces cités tombent en déclin,
et leurs populations se dirigent vers Kong qu’elles transforment, avec d’autres
marchands venus d’horizons divers, en une métropole commerciale.
2- Fondation du royaume de guiriko
Le Guiriko signifie pays au delà de la longue étape. Il est créé vers1774 dans
l’Ouest du Burkina par un prince dioula du nom de Famaghan Ouattara petit
frère de Sékou Ouattara fondateur du royaume de Kong en pays Senoufo dans le
Nord de la Côte d’Ivoire. Bobo Dioulasso en était la capitale. La création de ce
royaume avait pour objectif le contrôle des routes commerciales reliant Kong
aux cités du fleuve Niger.
II- L’organisation du royaume de guirirko
1- Organisation social du royaume de guiriko
La région de Guiriko a été organisée ou du moins occupé par les tiefo comme le
pouvait le chapelet de village tiefo qui relie encore Noumoudara et Kong. Cette
région était composée de plusieurs ethnies telle que les Senoufos, les tiefos. Les
Koulamgas, les Pallakas. Les communautés villageoises, elles sont organisés de
sorte que ce qui compte le plus c’est le village. Quel que soit le nom de la
famille.
2- Organisation politique du royaume de guiriko
Si les traditions jula et bobo-jula sont dignes de foi, ce fait remonterait à
Famaghan, le jeune frère de Sékou Watara, à qui l’on attribue la conquête de
Sofara dans le premier quart du XVIIIe siècle. Vers le milieu du XVIIIe siècle,
Sékou meurt, et Famaghan, se croyant légitimement mieux indiqué pour
succéder à son frère défunt, ne peut s’installer sur le trône à Kong. Furieux, il
entre en dissidence et fait de la région de Bobo-Dioulasso (le Gwiriko) son
domaine. Ainsi, naquit le Gwiriko politique dont les limites septentrionales
s’étendraient jusqu’à Sofara, aux portes même de Djenné.Quant aux autres
limites, elles restent, dans l’état actuel de notre information, incertaines.
Toujours est-il que les limites du Guiriko politique transcendaient le cadre du
Guiwiriko originel : les pays tiéfo et dokhossié, jadis faisant partie de la zone
dite gwiri (désert), furent intégrés à la zone d’influence des Famaghan-mogo.
Mais le type de structure politique que Famaghan et ses descendants mirent en
place était un système de type fédéral, avec une dose d’autonomie accordée à
leurs alliés. C’est ainsi que les Bobo-jula purent disposer d’un espace politique à
l’intérieur du Gwiriko politique, de même que les Tiéfo et les Vigué. Puis
lorsque d’autres princes watara, les Kèrèmorifesso et les Djanguinandjon, firent
aussi leur apparition en se taillant des aires d’influence, la carte politique se
compliqua davantage. Miné par les crises politiques, le Gwiriko connaît à son
tour des dissidences. La première est celle des Bolon vers la fin du XVIIIe
siècle. Puis suivent, dans le premier quart du XIXe siècle, celles des Bobo-Jula
et des Tiéfo.
3- Organisation de l’économique du royaume de guiriko
L’utilisation de la terre guiri pour designer ces pays ne s’explique pas autrement.
Au-delà de ce désert sur la route en direction de Dlenné se trouve à L’ouest de la
falaise dans une région relativement populaire. Sya, la future Bobo-Dioulasso,
d’où le nom de guiriko, qu’ils appliquèrent a cette contrée ou ils pouvaient
vendre leurs marchandes et acheter des produits. La construction du guiriko, un
espace commerciale est l’œuvre des marchandes. Cette construction est marquée
par une considérable implantation des lignages Dioulas. Ces lignatures sont
particulièrement nombreux à Sya qu’ils ont transformé en un important relais
commercial entre Kong et djénné ? On y trouve des Coulibaly, des Dao, des
Dembélé, Diabagaté, des Diaby, des Dlanés, des Fofanas, des Traore… leurs
nombre élevé expliquent l’importance du djatigiya. C’est-à-dire l’hospitalité.
Très vite grâce à leur activités Sya connu un rayonnement économique qu’on
finit par le désigner par le nom de Dioulasso ou par les dérivés de celui-ci
Dioulassoba.
4- Organisation religieuse du royaume de guiriko
La vie religieuse de l’empire de Guiriko était un peu basée sur l’islam et
l’animisme les marchants répandaient la langue dioula et la religion musulmane
et l’animisme par les chefs guerriers. Les musulmans avaient construit quelques
mosquées qui étaient devenus les grands foyers de la ville Il croyait en sécurité
derrière ses murailles magnifiques et dans ces grandes maison à terrasses de
styles soudanais. C’était une vraie métropole du islamique.
III- Evolution du royaume de guiriko
1- L’pogée du royaume de guiriko
La Domination de Kong fut de courte durée. A la mort de Sékou Ouattara, une
querelle de succession opposa Kombi, son fils à Famagan.
Kombi l’emporta : plutard en lui portant secours. Famanga exigea en retour les
insignes royaux. Il les emporta à Bobo-Dioulasso consacrant ainsi
l’indépendance du Guiwiriko.Les liens commerciaux et religieux furent
cependant maintenus. Le Guiwiriko avait atteint ses limites définitives dès sa
naissance. La supériorité de son armée reposait sur la cavalerie et ses fusils de
traite. Mais les successeurs de Famagan purent l’agrandir. Malgré les des
expéditions de Magan Oulé Ouattara (1742-1809) contre les Samo et les bwaba
de san. a faiblesse du Gwiriko résidait dans son administration : dans les village,
les Ouattara avaient insatllé leurs princes, assistés de marabouts, ceux-ci avaient
une triple mission : assurer la sécurité des routes commerciales, surveiller les
populations autochtones ; récueillir le tribut auprès des chefs vassaux. En
définitive, le Gwiriko était un royaume fragile car les différentes communautés
ethniques aspiraient à leur indépendance.
Cependant malgré les faiblesses politiques, l’activité commerciale était grande.
Banfora, Gaoua, Ouarkoye et Safané étaient des marchés internationaux.
Bobo-Dioulasso était la plus grande métropole de la boucle du mouhoun. Des
peuples divers s’y rencontraient.
Toutes sortes de marchandises y transitaient.

2- Le déclin du royaume de guiriko


Dès le début du XIXème siècle, le Guiriko fut menacé de disparation par les
révoltes des peuples soumis et les attaques des pays voisins.
Les peuples de l’ouest du royaume (Tièfo, Toussian ; Karaboro) se soulevèrent
les premiers. Ils furent suivis par les alliés même des Ouattara, des Bobo-
Dioulasso, qui voulaient s’approprier l’organisation du commerce.
Dans le nord, un chef Marka chassé de Djenné, Sidi Mamadou Karantao,
s’établit en pays Bwa, Ko, marka et DAGARA. il fonda le royaume D’Ouhabou
dont le plus célèbre roi fut Karamokho Moctar Karantao.
Le Guiriko s’affaiblit et l’insécurité réapparait sur les routes commerciales.
Les Etats voisins montèrent aussi à l’assaut du gwiriko.
Tièba, roi du Kénédougou, s’empara de la région de Banfora et assiégea Bobo-
Dioulasso en vain. Il mourut pendant le siège en 1893.

Conclusion
Dans le cas relaté ici, on est frappé par le grand nombre des façons de
transmettre et de légitimer la fonction de chef de terre. Le droit de premier arrivé
est une base importante de la légitimation, mais c'est loin d'être la seule .Nous
pouvons dire que le Gwiriko était à l’origine un espace commercial, compris
dans un espace plus grand, le Kong-kènè. Mais commerce et conquêtes étant
liés, Gwiriko en vint vite à désigner un espace politique. Les limites de ce
Gwiriko politique ont varié dans le temps et qu’elles ont dépendu de la
puissance et de l’unité des Sonongi, groupe guerrier dans le système politico-
commercial de Kong. Dans ces conditions, on comprend toutes les difficultés
que peuvent avoir certaines personnes à saisir ce que désigne réellement le nom
Gwiriko.

SOURCE :
wikipidia,journals.
openedition.org,memoireoneline.org.

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