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GROUPE SCOLAIRE DU PROGRÈS BAHOUN

Thème : L’empire du Mali


Prof : Mr TRAORE

Membre du groupe
BAHAN Jaqueline
SAWADOGO Safiéta
SAWADOGO Cecile
FANDILLÉ Ezekiel

PLAN
INTRODUCTION

I. L’Évolution de l’empire du Mali


1. Origine de l’empire du mali (histoire, lieu, date, peuples camps
social)
2. Apogée du l’empire de mali
3. Déclin du l’empire de mali

II. La civilisation de l’empire du mali


1. Religion
2. Organisation social
3. Organisation économique
4. Organisation politique
Conclusion

SOURCE :
INTRODUCTION

L'empire du Mali est un État africain qui a existé entre les XIIIe et XIVe siècles en
Afrique de l'ouest. Il était composé de territoires s'étendant de l'océan
Atlantique à la grande boucle du Niger, c'est-à-dire sur l'est de la Guinée,
le Sénégal, une grande partie du Mali et le sud de la Mauritanie. Sa capitale est
difficile à localiser, certains historiens la situent dans l'est guinéen à Niani,
d'autres pensent que la capitale était itinérante. Fondé par les Mandingues (ou
Malinkés) l'empire du Mali est un grand producteur et exportateur d'or vers
l'Afrique du Nord musulmane et l'Europe. Sa période la plus prospère est
le XIVe siècle.

I. L’Évolution de l’empire du Mali


1. Origine de l’empire du mali (histoire, lieu, date, peuples camps social)
On sait peu de chose sur l’origine de l’empire. La tradition orale rapporte
l’existence de deux royaumes : le royaume de DO et celui de KRI. Ces deux
royaumes sous l’action des KEITA vont fusionner pour créer le Mandé. L’un
des souverains du Mandé, Naré Famaghan Kéita (1218-1230) entreprit des
conquêtes vers le Sud, le Sud Ouest et la rive droite du fleuve Niger. Mais
voulant contrôler toutes les régions mandingues et le Ghana, Soumahoro
Kanté (1200-1235), roi de Sosso, attaqua et décima le Mandé. Vers 1235,
Soundiata Keita fils de Naré Famaghan écrasa l’armée de Soumahoro Kanté à
la bataille de Kirina. Il devint ainsi le roi de tout le manding. Il installa la capitale
à Niani et entreprit l’organisation du royaume. La région
du Manding (ou Manden) était divisée en trois provinces dirigées par les
clans malinkés : les Condé régnaient sur la province du Do, les Camara sur
le Bouré et les Keita Konaté alliés aux Traoré dans le Kiri. Vers 1050, le clan
des Keita Konaté l’emporte sur les autres. Ils se convertissent à l’islam et
refusent la soumission à l’empire du Ghana.
À la fin du XIIe siècle, règne sur le manding Naré Maghann Konaté, père
de Soundiata Keita. Il a pour résidence Niani située dans la région
de Siguiri (vieux Manding) dans l'actuelle Guinée. Il cherche à s’allier avec les
royaumes voisins afin de s’opposer aux nomades venant du Sahara afin de
capturer des esclaves.
Au nord, Soumaoro Kanté, roi du Sosso conquiert les petits royaumes voisins
au XIIIe siècle et constitue une armée très disciplinée. Voulant contrôler les
mines d’or, Soumaoro Kanté attaque le Manding.

2. Apogée du l’empire de mali


L'empire du Mali était une confédération constituée des états tributaires et des
provinces. Les provinces étaient dirigées par des gouverneurs appelés Farins
ou Farba, et il y avait un Vizir, qui assumait les fonctions de premier ministre.
L'empereur était secondé par un conseil des anciens (chefs militaires, civils et
marabouts). Toutes les décisions politiques et administratives étaient prises en
conseil. Il n'y avait pas de règles précises de succession au pouvoir, tantôt
c'était le frère, tantôt le fils du souverain défunt qui succédait. Mais bien
souvent un guerrier prestigieux accédait au pouvoir. L'Empire était devenu
prospère grâce aux mines d'or, de cuivre et un grand commerce transsaharien.
Cette prospérité entraîna le progrès des villes telles qu’Oualata, Tombouctou,
Djenne et Niani. Vers 1312, Kankou Moussa (aussi appelé Kango Moussa,
Kankan Moussa ou Mansa Moussa), arrive au pouvoir. C’est sous son règne
que l’Empire du Mali atteint son apogée : de l'Adrar des Ifoghas à l'estuaire
de Gambie. En 1324, il effectue un pèlerinage à la Mecque dont la tradition et
les sources arabes garderont le souvenir des fastes : accompagné de milliers
de serviteurs et d’esclaves, il aurait emporté tellement d’or (environ 10 tonnes)
que le cours du métal précieux aurait baissé pendant plusieurs années. Sa
générosité aurait frappé les esprits. Néanmoins, selon Elikia Mbokolo, Mansa
Moussa aurait vendu la plupart des esclaves (8 700 à 14 000 selon des
sources) en Égypte et en Arabie.
3. Déclin du l’empire de mali

Le fils de Moussa, Maghan, lui succéda brièvement sur le trône. C’est de ce


règne que date la première invasion subie par le Mali, le roi Mossi du Yatenga
pénétrant dans la boucle du Niger et pillant Tombouctou avant de s’en
retourner sur ses terres. À la mort de Maghan, son oncle Souleman s’installa
sur le trône. C’est lui qui l’occupait lors du passage d’Ibn Battuta, qui nous a
décrit sa cour avec force détails. Il s’agissait, semble-t-il, d’un souverain juste,
fastueux et pacifique. La question de la succession, qui ne fut jamais résolue
au Mali, se posa de nouveau à sa mort, et c’est finalement un petit-fils de
Kankou Moussa, Mari-Djata II, qui s’empara du trône à l’issue d’une guerre
civile aux alentours de 1360. Il importe peu pour nous d’égrainer une longue
litanie de souverains sur lesquels nous ne savons que peu de choses en
réalité. L’essentiel est que le déclin de l’empire était désormais amorcé, malgré
cependant des retours offensifs qui permirent par moment de consolider
l’ensemble constitué au XIIIe siècle et de regagner ponctuellement le terrain
perdu. L’empire du Mali perdit progressivement le contrôle du grand commerce
transsaharien, ainsi que des marchés de Tombouctou et de Djenné, au profit
du Songhaï. Les sources sont rares, cependant, pour suivre cette évolution.
Les chroniques soudanaises du XVIIe siècle sont ici capitales pour comprendre
les relations entre les deux empires. À partir du XVe siècle, le Mali perdit
l’influence prépondérante qu’il exerçait au Sahel, du fait des Touareg, tout
d’abord, qui prirent Tombouctou, puis des Songhaï. Il se replia peu à peu vers
l’ouest et vers le sud, les incursions ou les expéditions contre les Mossi étant
désormais du ressort des souverains de Gao. Sonni Ali Ber, fondateur de
l’Empire songhaï dans la seconde moitié du XVe siècle, porta un coup décisif à
l’expansionnisme touareg, mais aussi à la puissance du Mali, qui n’était plus
depuis longtemps que l’ombre de ce qu’elle avait été.

III. La civilisation de l’empire du mali


1. Religion

Il n'y avait pas de religion officielle. L'empereur était musulman, mais la plupart
des personnes vivant au Mali étaient animistes. Le peuple acceptait l'Islam de
l'empereur comme un attribut de sa force magique. De son côté, l’empereur n'a
jamais eu la volonté de convertir à la population. En effet, l'esclavage était une
réalité sociale dans la société médiévale malienne et était source de revenus
lors des guerres, or un musulman ne peut réduire un autre musulman en
esclavage, d'où l’intérêt pour le gouvernants de ne pas convertir la majorité du
peuple.

2. Organisation social
L’organisation sociale dans l’empire du mali était structurée en trois classes :
les hommes libre les castes et les esclaves.
Il est aussi important de notifier que nous ne passerons pas la religion dans
l’empire du mali inaperçu.
Les hommes libres Les hommes libres se divisent en trois catégories qui se
présente comme suite : les princes de sang qui font partie de la famille
régnante
Les aristocrates parmi les lesquels on trouve les courtisans, les guerriers, les
personnages religieux, et les riches
Les paysans constituent la masse rurale, pauvre exploites et fière d’appartenir
à la noblesse.
Les castes La création des castes au mali a eu lieu sous le règne de sundjata
au XIII siècle dans l’optique de structure la société de l empire et de définir les
rôles devant être joué par les l’uns et les autres pour la bonne marche des
m’empire.
Nous distinguons plusieurs types de castes dont les plus important son t :
celles des griots, des forgerons, des cordonniers et des bucherons. Nous nous
attarderons sur la caste des forgerons et des griots
la caste des griots Le griot, le djeli est une personne qui officiait comme
communicateur traditionnelle de l’empire du mali. Elle est née puis développer
dans un contexte ou l’écriture était inexcitable le griot est considéré comme
étant notamment le dépositaire de la tradition orale.Chaque famille de djeli
(griot) accompagne une famille de roi guerrier Nommé diatigui. Il ne peut y
avoir de djeli sans diatigui et il ne peut y avoir de diatigui sans djeli. Les deux
sont indissociables et l’un ne vaut rien sans l’autre. A TITRE illustrative on
peut citer le griot BalloFasseke qui fut offert par Nare Mangha konaté roi du
manding à son fils sundjata Keita comme djeli. Le griot de sundjata donna
naissance à une ligne de griot Kouyaté dont l’activité continue de nos jours.
Les forgerons Appelé communément en langue locale le noumou, le forgeron
de part ses fonctions généralement l’ordre de sacre (sacrificateur) parce que
ce rapportant aux cosmogonies et aux mythes fondateur, est un acteur
essentiel de la régulation sociale. Les forgerons exercent également leurs
talents dans la médiation et le conseil. Des réseaux relationnels plus ou moins
danse s’établissement entre certaine de ces acteurs au delà des frontière
étatique ou communautaire ce qui facilitaient le jeu diplomatique. Les
forgerons d’après certaine légende descendraient de NOUM FAYRI qui a à
perce les secret des forge et les a transmis a ses descendants. Certains les
relies au roi forgeron SOUMAORO KANTE et à son ROYAUME sosso les
paronyme les plus fréquent chez les forgerons sont : BALLO, KANTE, FANE,
DOUMBIA
3. Organisation économique
L’ensemble des ressources de l’empire du Mali se percevaita travers
l’agriculture, l’artisanat, l’élevage, la pêche, le commerce et les impôts.
PL’agriculture
Le Mali était un pays agro pastoral. En effet, l’agriculture occupait une place
importante dans son économie on trouvait en abondance de vivres.Le riz était
cultive dans les vallees des fleuves Niger et Sankarani, en Sénégambie et dans
le kaabu. Dans le sahel, le mil était la principale culture qui recevait deux ou
trois de pluie. On retrouvait aussi le haricot et bien d’autre légume. Cette
abondance de vivre du MALI rendait la vie moins chère, au point ou le
voyageur n’avait pas besoin de faire des provisions.
L’élevage et la pêche
L’élevage était l’affaire des peuples sahéliens tel que les Fulbesmais au XIV
siècle la plus par des payants de la vallée du Niger s’y consacraient en
s’intéressant surtout a celui de bovin, et de caprin, cette activité fut favoriser
par l’abondance des riches pâturages dans les valles.
L’artisanat
L’activité artisanale était réserve aux hommes de caste. Le travail était fait
individuellement ou en groupe. Autre les orfèvres installées dans les grandes
villes, il y avait de nombreux bijoutier et forgeron qui travaillaient aussi bien
l’or et l’argent que le feu abondante dans cette zone soudanaise.
Commerce Il faut ici faire le départ entre les échanges à l'intérieur de l'Empire
d'une part et les échanges avec les pays étrangers d'autre part.
Le commerce intérieur A l'intérieur de l'Empire, les échanges reposaient sur le
troc mais on se servait souvent du sel comme équivalent général. Cette denrée
devint monnaie effective pour tous les petits échanges entre les habitants de
l'Empire. « Une charge de chameau se vend à Oualata de huit à dix mithqalsou
dinar d'or ou ducat ; à la ville de Mali (la capitale) elle vaut 20 à 30 ducats et
quelquefois même 40 Le commerce savane-forêt a été caractérisé par
l'infiltration des Malinké vers le Sud où ils formaient des minorités agissantes,
propagateurs de l’Islam. Il y a eu une véritable colonisation mandingue dans
les forêts guinéennes et ivoiriennes.
Mais c'est surtout par son commerce de l'or que le Mali a été connu de
l'extérieur, les Empereurs du Mali passant avant tout pour être les « Rois de
l'or».
Le commerce extérieur
Les relations du Mali avec les pays étrangers (surtout méditerranéens) sont
dominées par le trafic de l'or. Le Soudan, pays des Noirs pour les Arabes, est
resté le pays de l'or et des esclaves. En cela le Mali n'a fait que perpétuer un
trafic déjà connu entre le Ghana et l'Afrique du Nord. Al Békri dans sa
Description de l'Afrique Septentrionale parle longuement de la richesse
fabuleuse des Rois du Ghana, des réceptions brillantes, des parades; les
chiens même de la cour auraient des « colliers d'or ».
Les impôts Par son organisation administrative, on sait que l'économie du Mali
était essentiellement agricole. L'impôt était versé en nature. Nous avons
montré comment les tribus asservies du Moyen-Niger alimentaient les caisses
royales. D'une manière générale dans toutes les provinces, les gouverneurs
recueillaient les produits agricoles pour les acheminer sur la capitale ou vers
les garnisons militaires. Il s'agissait surtout de ravitailler les armées
impériales.
A en croire la tradition, tous les paysans versaient la dîme de leur récolte, il
s'agit là d'un impôt musulman, la zakkat qu'il faut peut-être faire remonter à
Mansa Moussa Ier. Aujourd'hui encore dans certaines provinces malinkés,
l'impôt se dit Muddé mot dérivé de l'arabe mud (mesure). Toujours selon la
tradition, ceux qui ne travaillaient pas la terre donnaient aussi le 10e du fruit de
leur activité, il s'agit ici surtout des commerçants, les fameux dioulas
(malinké), qui faisaient le trafic entre le Mali et les régions forestières.
4. Organisation politique
L’organisation politique de l’empire du mali était constituée du pouvoir central,
de gouvernement provincial, de l’arme et de l’administration.
Le Pouvoir Central
La confédération de l’empire du mali était place sous l’autorité du masssa
assiste d’un conseil de dignitaire, conseil des anciens constitues de chef de
militaire de civil et de marabouts. En tant que père de du peuple il rendait
aussi la justice en des séances solennelles. Il entait lui-même les plaintes de
ses sujets contre les gouverneurs ou (farin) qui le représentaient dans les
provinces. Il jugeait les litiges entre particulier selon les lois du pays. Aux
cotes du massa, l’on note la présence influente d’un griot qui faisait office de
porte parole et devait parle à haute voix. Celui-ci était charger de d’instruire
les enfants du massa. Au XIVe Siècle le massa disposait d’un corps de
secrétaires qui n’officiaient qu’à l’occasion des envoies de message aux
homologues du souverain. Le reste du temps, l’oralité était la forme courante
de conservation et de transmission des messages.
Le pouvoir provincial et vassal L’empire du mali en plus du pouvoir central qui
était aussi constitue de province et de royaume vassaux a la tête de chaque
province il avait un gouverneur appelé le farin ou Djamanitigui ou encore la
fabas.
Au XIV SIECLE à son apogée l’empire comptait douze(12) provinces dont les
plus importants étaient la province du TAKRUR dan le moyen et bas fleuve
Sénégal. Le bambugy, célèbre par ses mines d’or et presqu’entièrement peuple
de Maninka, les ZAGA ou JA, pays des JAFAMU.LE GAO ou SONGHAY
royaume conquit par les successeurs de MARIDJATA, enfin le royaume de
Ghana et de Mema allie la première heure de Soudjata. Chaque province était
divisée en cafo et en village constituant parfois des entités clanique. Le
gouvernement provincial était reproduction en plus petite du gouvernement
central. Le farin était entoure de dignitaire et de notable dont il respectait les
coutumes. Le canton était constitue de communauté villageoise sous l’autorité
d’un chef traditionnel local (dugutigui).
L’armée Le commandement Il a dû être aux mains des Malinké dont la vocation
guerrière était très forte à cette époque ainsi que le laisse entendre le Tarikh el
Fettach. Les tribus Kondé, Kourouma et Kéita comptent beaucoup de noms
célèbres dans les traditions locales.
Les effectifs Chaque province fournissait son contingent ou plutôt chaque
peuple fournissait un contingent, une partie devant aller à la capitale pour
former la garde du Mansa. (Ibn Batouta parle du contingent que fournissaient
les tribus berbères messoufites pour la garde impériale). Nous ne pouvons que
répéter les chiffres avancés par les auteurs arabes. Ibn Fadl Allah Al Omari dit
que Mansa Moussa disposait de 100.000 fantassins et de 10.000 cavaliers. Il
faut remarquer que Valentim Fernandez, navigateur portugais qui explora les
côtes occidentales d'Afrique à la fin du XVe siècle dit également que le roi du
Manding avait une armée considérable qu'il estima à 100.000 hommes et 10.000
cavaliers. Vu l'étendue de l'Empire ces chiffres ne nous paraissent pas
exagérés.
Conclusion
En fait, la mise en valeur de l’histoire de l’empire du Mali, histoire à l’origine
régionale dont les gouvernements successifs firent une histoire nationale dans
laquelle chaque Malien était sommé de se reconnaître, conduisit une partie de
la population du pays à se sentir exclue d’un récit national qu’elle ne partageait
pas. Dès 1962, pourtant, le géographe Jean Gallais avait attiré l’attention sur
les problèmes que pouvait poser le fait qu’une bonne partie de la population
malienne relatait sa propre histoire en dehors de toute référence à celle de
l’empire du Mali. Bobo, Minianka et Dogon ont développé, disait-il, « une
conscience très irritable de leur originalité », même si ces derniers
revendiquaient des liens avec le Mali. « Il y a donc sur le flanc sud-est de l’axe
culturel malien des groupes qui s’affirment différents ou éloignés de la
tradition commune ».
SOURCE : wikipédia, www.exposetesidés.com

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