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LYCEE DE BURKINA FASO

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L’ALLIANCE Unité-Progrès-Justice
CHRETIENNE DE

Classe 2nde C3

THEME III : LA TRAITE ORIENTALE : ORIGINE,


ORGANISATION DES PRINCIPAUX DOMAINES
GEOGRAPHIQUE

EXPOSE D’HISTOIRE-GEOGRAPHIE

PRESENTE PAR :

KABORE Farida

KABORE Gracièla

KABORE Roxane Wend Pouiré

KABORE K. Olivia Christelle

KABRE Imanya Rafiatou

KABRE Jean Sullivan

Année scolaire
2023-2024 Professeur : Monsieur KI
THEME III : LA TRAITE ORIENTALE : ORIGINE, ORGANISATION,
PRINCIPAUX DOMAINES GEOGRAPHIQUES

PLAN

INTRODUCTION

I. ORIGINE DE LA TRAITE ORIENTALE

1) Origine
2) Evolution de la traite orientale
3) Raisons esclavagistes

II. ORGANISATION DE LA TRAITE ORIENTALE

1. Zones pourvoyeuses et de destination d’esclaves

a) Zones pourvoyeuses
b) Zones de destinations

2. Modalités d’acquisitions et transport d’esclaves

a) Modalités d’acquisitions
b) Transport des esclaves

3. Conditions de vie des esclaves

III. LES PRINCIPAUX DOMAINES GEOGRAPHIQUES

1. Les principaux points de départ et d’arrivée des marchandises et des esclaves


2. Impact géographique de la traite sur les régions concernées

CONCLUSION

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INTRODUCTION

La traite orientale est le commerce des esclaves en direction du monde arabo-


musulman. Du XV au XIX siècle, l’Afrique a subi une hémorragie
démographique du fait de la traite orientale. Des millions d’hommes, de femmes
et d’enfants africains ont été arrachés à leur terre et transportés dans des
conditions inhumaines à travers les voies maritimes ou le désert.

Ce commerce a commencé avant la traite négrière du XV siècle. En effet, dès le


VII siècle, ce commerce s’est mis en place avec l’expansion de l’islam. Dans la
suite de notre travail, nous aborderons dans un premier temps, les origines de
cette traite, dans un deuxième temps son organisation et dans un troisième
temps, ses principaux domaines.

I. ORIGNE ET EVOLUTION DE LA TRAITE ORIENTALE

1. Origine

Dès les premiers temps de l’islam, des caravaniers arabes puisèrent de nombreux
esclaves au Soudan (d’après une expression arabe qui désigne le pays des noirs)
en vue de les castrer et les revendre au Moyen-Orient en Afrique du Nord. Des
Chefs noirs se mirent à leur service. Ils lancèrent des guerres contre leurs voisins
et revendirent les prisonniers aux marchants musulmans. Il s’ensuivit un trafic
de 5 000 à 10 000 esclaves par an en direction des pays arabo-musulmans. En
effet en 652, un Général arabe nommé Abdallah Ben Saïd contraint les Nubiens
à lui livrer un tribut annuel de 325 esclaves. Les esclaves étaient utilisés dans les
mines de sel mais également comme domestiques.

2. Evaluation de la traite orientale

L’évolution de la traite orientale a commencé au début du XVI siècle. La traite


va s’intensifier au XVIIe siècle et se prolonge jusqu’au XIX siècle, date de son
abolition en 1848 par Victor Schoelcher. Au XIX siècle la traite orientale
s’intensifia. La culture des épices comme le clou de girofle à Zanzibar
demandait beaucoup de main d’œuvre. En 1834, l’île comptait 100.000 esclaves
chaque année, sois les 2/3 tiers de la population.

3. Les raisons esclavagistes

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La loi musulmane interdisant d’assujettir les musulmans, en amenant les captifs
des pays slaves du Caucase et d’Asie Centrale mais surtout des régions du Sud
du Sahara. Les africains étant de loin les plus nombreux, il se produit
progressivement une dévalorisation de l’image des noirs, assimilés à la figure de
l’esclave. Cette dévalorisation serait objectivement à légaliser la traite dont les
sociétés esclavagistes avaient besoin. Pour cela, ils ont eu recours à des
arguments à la fois racistes et religieux, les esclavagistes ont porté des idées
fausses sur le Continent. On avait entre autres l’infériorité naturelle et
l’inintelligence du noir. En effet, pour eux le noir était un animal dépourvu
d’âme car n’étant pas converti à l’Islam, ils prétendaient que l’insuffisante
organisation de leur cerveau faisant d’eux des êtres naturellement gais, d’autant
plus propres, à être mis au travail forcé. La traite orientale s’est peu à peu
renforcée au fur et à mesure que l’empire musulman s’agrandissait. Les noirs
n’ont pas été les seuls concernés par cette traite. On n’y trouvait aussi des
populations blanches.

II. ORGANISATION DE LA TRAITE ORIENTALE

1) Zones pourvoyeuses et destinations d’esclaves

a) Zones pourvoyeuses

A partir de IX siècle les arabes qui faisaient déjà le commerce transsaharien


commencèrent à venir chercher les esclaves noirs dans les pays de la Boucle du
Niger, du Lac Tchad, du Nigeria et du Cameroun situé au Sud du Sahara. Ils
parcouraient aussi l’Europe Méditerranéenne, l’Afrique Subsaharienne du
Caucase et des pays Slaves. Ces esclaves provenaient surtout de l’Afrique
Orientale et de l’Afrique Subsaharienne : Tombouctou, Aoudaghost,
Mogadiscio, Sofala, Zanzibar … la plupart se faisait par voie terrestre. Les
principales routes de ce trafic étaient la mer méditerranéenne orientale, les
routes terrestres à travers les déserts du Maghreb et du Machrek et les routes
maritimes à l’ex de l’Afrique.

b) Zones de destinations

Les régions de destinations des exclaves étaient l’Afrique du Nord (du Maroc à
l’Egypte) la corne de l’Afrique, le Moyen Orient et les Îles de l’Océan Indien
(Zanzibar, les Comores, la Réunions, Îles Maurice …). Pour venir acheter les
esclaves, les arabes venaient avec des produits étrangers tels que des tissus en

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soie, du sel, des épices, les ustensiles de cuisine … La traite orientale répondait
aux besoins d’esclaves de plusieurs régions du monde arabo-musulman. Parmi
elle, nous pouvons énumérer :

 l’Afrique du Nord notamment le Maroc, l’Algérie et l’Egypte


 l’Asie à savoir l’Arabie, la Syrie et l’Inde.

2) Modalités d’acquisition et transport d’esclaves

a. Modalités d’acquisition

Les modalités d’acquisition étaient nombreuses, nous pouvons énumérer :

 Par capture : les noirs étaient capturés de façon stratégique. En effet, les
blancs flatent les noirs avec certains objets tels que les pacotilles, les
miroirs, les cauris, les tissus vendus aux Chefs locaux en Afrique en
échange des esclaves ;
 Par vente : descendants d’esclaves : les femmes soumises à l’esclaves
mettaient au monde des enfants qui devenaient automatiquement des
esclaves.

b. Transport des esclaves

Les arabes capturaient les esclaves ou les achetaient sur les marchés
Africains. Le déplacement des esclaves vers l’Afrique du Nord ou le Moyen
Orient se faisait de deux (02) manières :

 À pied : les esclaves étaient rangés en fil et parfois enchainés les uns
aux autres. Ils parcouraient chaque jour de longue distance, la
traversée du Sahara était épouvante. Une partie des esclaves
mourraient d’épuisement, d’autres étaient abattus parce qu’ils étaient
trop faibles et risquaient de retarder le convoi, ou parce qu’ils avaient
tenté de fuir.

 par bateau : les navires étaient divisés en trois (03) parties : le pont,
l’entrepont ou étaient parqués les esclaves et les cales remplies de
barriques d’eau pour la traversée vers les pays esclavagistes.

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3. Conditions de vie des esclaves

Les arabes achetaient surtout les esclaves adultes qu’ils utilisaient comme
main d’œuvre dans le domaine de l’agriculture, du transport, les travaux de
construction de route ou comme soldats. Les esclaves femmes étaient surtout
utilisés comme domestiques et certaines devenaient des concubines de leurs
maîtres.

L’esclave peut être battu souvent à mort ou marqué au fer rouge en cas de
fautes. Ils possédaient bien plus de méthodes pour les punir. Un esclave
pouvait épouser une femme libre, posséder un commerce dont par exemple il
aurait hérité et racheter eux-mêmes leur liberté. Les conditions des esclaves
de la traite orientale n’étaient pas meilleures que celles de leurs homologues
de la traite Occidentale mais ils pouvaient favoriser et hâter leur
affranchissement en se convertissant en l’Islam.

III. LES PRINCIPAUX DOMAINES GEOGRAPHIQUES

1. Les principaux points de départ et d’arrivée des


marchandises et des esclaves

La traite orientale a touché une vaste zone qui s’étend de l’Afrique


Subsaharienne à l’Afrique orientale en passant par le Soudan. Parmi les grandes
villes impliquées dans ce commerce en Afrique, nous pouvons citer :

 Gao, Tombouctou, Aoudaghost en Afrique Subsaharienne ;


 Marracheck, Alger, Tripoli, Caire en Afrique du Nord ;
 Mogadiscio, Zanzibar, Kilwa (Tanzanie) Sofola (Mozambique) en
Afrique Orientale.

Les esclaves étaient capturés en Afrique orientale et Occidentale avant d’être


acheminés vers l’Afrique du Nord ou vers les autres grandes villes du monde
musulman par voie maritine ou à travers le désert.

 Les principaux points d’arrivée des marchandises et des esclaves.

Les esclaves étaient vendus dans les grandes villes de l’empire musulman.
Ainsi, on revendait les esclaves dans les villes comme la Mecque, Aden

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(Yémen) ; Mascate (Aman). On trouvait également des esclaves dans les
provinces musulmanes en Afrique du Nord jusqu’en Inde.

4. Impact géographique de la traite sur les régions concernées

L’une des conséquences directes de la traite orientale est le grand déplacement


d’africains, notamment subsahariens par voie maritime ou à travers le désert. Ce
déplacement massif des populations a engendré un dépeuplement des régions
concernées, la perte de certaines valeurs mais aussi l’appauvrissement.
La traite des esclaves a également désorganisé les structures sociales en Afrique.
Elle a bouleversé les hiérarchies sociales, ce qui entrainera la dislocation des
clans et des familles.

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CONCLUSION

La traite orientale ou Arabe a commencé au VII e siècle. Les esclaves étaient


capturés en Afrique Orientale et occidentale, revendu en Afrique du Nord et au
moyen Orient.
La traite Orientale s’est poursuivie jusqu’au XIXe siècle.

SOURCES :
Cours d’histoire 4ieme ;
Google ;
Wikipédia.

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