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La subordination est l’un des moyens de relier deux propositions dans une phrase complexe. (Revoir
la fiche sur « Construction de phrase et subordonnées »)
On peut généralement la déplacer dans la phrase car elle a pour fonction d’être complément
circonstanciel.
Elle commence par une conjonction de subordination qui indique quelle est la relation de sens entre
la principale et la subordonnée circonstancielle : temps, lieu, cause, but, conséquence, hypothèse,
condition, concession, opposition… (quand, lorsque, comme, si bien que, pour que…)
Dans ces exemples, la subordonnée est construite autour du verbe « habite ». Elle est introduite par
le pronom relatif « où » rattaché à son antécédent « là » ou « ville ». C’est l’ensemble de l’expression
en gras qui est complément circonstanciel de lieu.
Elle commence par une conjonction de subordination : quand, lorsque, comme, dès que, pendant
que, tandis que, au moment où, avant que, jusqu’à ce que, depuis que…
Elle exprime l’antériorité (avant que) ou la simultanéité (pendant que) ou la postériorité (après que)
Avant qu’il parte à l’étranger, ses parents ont organisé une petite fête.
Après qu’elle a réussi son oral blanc, elle s’est sentie plus sûre d’elle.
On parle d’opposition quand deux faits s’opposent, forment un contraste, mais qu’ils ne sont pas
contradictoires.
Ex : Il peut faire beau quelque part et pleuvoir ailleurs. Ce n’est pas contradictoire même si cela forme
un contraste entre pluie et soleil.
Ex : s’il pleut, on s’attend à ce que les gens restent à l’abri. Si quelqu’un sort, c’est contradictoire.
Attention ! Les conjonctions de subordination qui expriment la concession ne sont pas toutes suivies
du même mode :
Opposition et concession
On peut employer « parce que, puisque, comme, vu que, du moment que, étant donné que…… » :
Elle commence par une conjonction de subordination : »si bien que, de telle sorte que, de façon que,
tellement…que, si…que … » :
Elle commence par une conjonction de subordination : »afin que », « pour que », « de peur que » …
Il multiplie les exercices pour que son corps et son esprit soient prêts le jour du match.
La subordonnée circonstancielle de condition
Dans une subordonnée, la concordance des temps précise la nature de la condition (éventuelle,
potentielle ou irréelle).
Eventuel (= action réalisable) : S’il ne pleut pas, je me promène. (ou je me promènerai, ou promène-
toi) (subordonnée à l’indicatif, principale à l’indicatif ou à l’impératif)
Irréel du présent (réalisation impossible dans le présent) : S’il ne pleuvait pas, je me promènerais.
(subordonnée à l’imparfait de l’indicatif et principale au présent du conditionnel)
Irréel du passé (action non réalisée) : S’il n’avait pas plu, je me serais promené. (subordonnée au plus
que parfait de l’indicatif et principale au passé du conditionnel)
ENTRAINEMENT
Repère les verbes conjugués. Mets entre crochets les propositions. Entoure la conjonction de
coordination, souligne la subordonnée circonstancielle et précise sa valeur.
Si dans son composé quelqu’un trouve à redire, il peut le déclarer sans peur.
Le plus court, Irène, c’est de mourir, comme ont fait votre mère et votre aïeule.
Il faut que les conviés, s’ils veulent manger, mangent ses restes.
S’il enlève un ragoût de dessus un plat, il le répand en chemin dans un autre plat et sur la nappe.
S’il fait un voyage avec plusieurs, il les prévient dans les hôtelleries.
Quand nous arrivâmes sous leur ombrage, ma surprise ne fut plus que de l’admiration.
Mon désir avait été d’une ardeur immodérée et maintenant qu’il se trouvait réalisé, la beauté du rêve
s’évanouissait, une horreur et un dégoût sans bornes m’emplissaient l’âme.
Quand le soleil cruel frappe à traits redoublés / Sur la ville et les champs, sur les toits et les blés, / Je
vais m’exercer seul à ma fantasque escrime…
Quand, ainsi qu’un poète, il descend dans les villes, / Il ennoblit le sort des choses les plus viles, / Et
s’introduit en roi, sans bruit et sans valets, / Dans tous les hôpitaux et dans tous les palais.
CORRECTION
[Si dans son composé quelqu’un trouve à redire],[ il peut le déclarer sans peur].
[Le plus court, Irène, c’est de mourir], [comme ont fait votre mère et votre
aïeule].
[Il ne s’attache à aucun des mets], [qu’il n’ait achevé d’essayer de tous].
Il faut que les conviés, [s’ils veulent manger], mangent ses restes.
[S’il enlève un ragoût de dessus un plat], [il le répand en chemin dans un autre
plat et sur la nappe].
(Dans toute autre, [si on veut l’en croire], il pâlit) (et tombe en faiblesse).
[S’il fait un voyage avec plusieurs], [il les prévient dans les hôtelleries].
[Quand nous arrivâmes sous leur ombrage], [ma surprise ne fut plus que de
l’admiration].
[Mon désir avait été d’une ardeur immodérée] [et maintenant qu’il se trouvait
réalisé], [la beauté du rêve s’évanouissait], [une horreur et un dégoût sans
bornes m’emplissaient l’âme].