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RAPPEL SYNTAXIQUE SUR LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES

Dans la syntaxe (la construction des phrases), on compte autant de propositions que de
verbes conjugués.
Celles-ci peuvent être indépendantes (Ex. Je lis. Je réfléchis. Je commente.) ou bien
subordonnées, c’est-à-dire dépendantes de la proposition principale à laquelle elles se
rattachent.
➔ Parmi ces propositions subordonnées, l’on doit savoir distinguer :

- La proposition subordonnée relative.


Elle est généralement précédée d’un groupe nominal.
Elle est introduite par un pronom relatif (que, qui, dont, où, lequel, auquel, duquel et leurs
composés).
Elle est déplaçable et quelquefois supprimable.
Elle a pour fonction : complément de l’antécédent (GN, nom ou pronom qui la précède).
Ex. J’apprécie beaucoup cet écrivain de génie qui vécut dix-huit ans de sa vie à Guernesey.

- La proposition subordonnée conjonctive complétive.


Elle est précédée d’un verbe (conjugué ou à l’infinitif).
Elle est introduite par la conjonction de subordination “que”.
Elle n’est ni déplaçable ni supprimable.
Elle a pour fonction : COD ou COI du verbe de la proposition principale.
Ex. Victor Hugo estimait à tort que Napoléon III gouvernait en tyran.

- La proposition subordonnée participiale.


Elle commence par un participe (présent ou passé). Elle est généralement juxtaposée à la principale.
Exilé parmi des récifs de la Manche, il écrivit plusieurs chefs-d'œuvre.

- La proposition subordonnée infinitive.


Elle commence par un infinitif.
Elle est généralement COD ou COI du verbe introducteur selon que celui-ci est transitif
direct ou indirect .
Ex. L’année fatidique de 1843, ils s’apprêtaient à voyager en Basse- Normandie. → COI du
verbe transitif indirect réfléchi “s’apprêtaient”.

- Les propositions subordonnées conjonctives circonstancielles.


Elles sont introduites par une conjonction de subordination (quand, parce que, à cause de,
afin que, bien que, au moyen de, de sorte que etc.)
Elles ont pour fonction d’être complément circonstanciel (de temps, lieu, cause, but,
concession, moyen, manière, conséquence etc.) du verbe de la prop. principale.
Ex. Après qu’il eut vécu aux îles anglo-normandes, il retourna à Paris. (C.C. de temps)
L’illustre exilé gagna la sympathie des insulaires en leur dédiant un roman marin. (Moyen)
Il demeura en exilé, bien que Napoléon III l’eût / l’ait amnistié. (Concession)

N.B. : … + , / ; / : + … : propositions juxtaposées


… + conjonction de coordination (mais / ou / et / donc / or / ni / car) + … : propositions
coordonnées

Consigne : Relevez toutes les propositions subordonnées du poème X « Pendant


que le marin, qui calcule et qui doute »

Citation “...” Type de proposition Fonction

Les propositions subordonnées Remarque : la concordance des temps est


identique en anglais.
d’hypothèse (Phrases en “Si…”)

Que se serait-il passé si Léopoldine avait


survécu ?... Complétez les phrases
suivantes.
→ L’irréel du présent
Ex. Si elle ne s’était pas noyée dans le
Temps de la subordonnée :
printemps de sa vie, elle serait sans doute
Imparfait de l’indicatif
devenue une femme de lettres reconnue.
Temps de la principale :
Conditionnel présent
- Elle aurait eu…
- Elle se serait…
Si vous lisiez davantage, votre
- Elle aurait fait…
orthographe en serait améliorée
- On lui aurait…
(VP) / cela améliorerait (VA)
- Nous n’aurions pas eu…
votre orthographe.

Cela revient à s’imaginer une uchronie,


→ L’irréel du passé
c’est-à-dire un passé idéalisé qui exige
logiquement l’emploi du conditionnel Temps de la subordonnée :
passé (modalité de l'irréel du passé). Plus-que-parfait de l’indicatif
Temps de la principale :
Conditionnel passé

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