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Comment accordé un verbe ou un participe après « le peu de » ?

Si « le peu de » traduit un manque, c’est avec lui que se fera l’accord du verbe ou du
participe, donc, le verbe ou le participe sera au singulier.
Le peu d’inscription a entrainé l’annulation du cours.

Si « le peu de » se révèle suffisant, on accorde le participe avec le complément !!!!


Le peu d’amis que j’ai me suffisent, Qui est ce qui me suffit ? mes amis, donc, ils me
suffisent.

Au présent de l’indicatif, le verbe voir s’écrit : je vois, tu vois, il voit, nous voyons, vous
voyez, ils voient
Au présent du subjonctif, le verbe voir s’écrit : que je voie, que tu voies, qu’il voie, que
nous voyions, que vous voyiez, qu’ils voient.
Les verbes du troisième groupe comme prendre et fasse s’écrivent : que je fasse, que tu
fasses, qu’il fasse OU ENCORE que je prenne, que tu prennes, qu’il prenne. Que nous
prenions, que vous preniez, qu’ils prennent.

Comment accordé un verbe ou un participe après « trop de » ?


Il faut te demander si l’accent est mis sur le « trop de » ou bien sur le complément.
Trop de gens sont partis mécontents.
Trop de sucreries fait grossir

Bâiller = bâiller = ouvrir largement et involontairement la bouche, le chapeau est sur le « a »


Bayer = anc. « bayer aux corneilles » = chercher à tromper
Bailler = donner, anc.

Si j’écris des robes blanc et noir, ce sont des robes qui contiennent du blanc et du noir, mais
si j’écris des robes blanches et noires, certaines sont blanches, certaines sont noires.

Le verbe accourir se conjugue avec un seul r au présent de l’indicatif, l’imparfait, passé


simple, présent du subjonctif, participe passé = passé composé et plus-que-parfait
MAIS au futur et au conditionnel présent, on conjugue ce verbe avec deux r !

Conditionnel
Présent
j'accourrais
tu accourrais
il accourrait
nous accourrions
vous accourriez
ils accourraient

Indicatif

Futur simple
j'accourrai
tu accourras
il accourra
nous accourrons
vous accourrez
ils accourront

Des exercices, j’en ai fait, des cerises, il en a mangé « en » ne peut pas être retiré de la
phrase, il s’agit du COD, il est invariable alors le participe reste au singulier.

Si « en » peut être retiré de la phrase, cela n’influe pas sur l’orthographe du participe, il se
conjuguera avec son véritable COD.
Les nouvelles que nous en avons reçues = Les nouvelles que nous avons reçues.

Quand j’écris « bien que, … » avec verbe et participe passé par la suite, il ne faut pas que
j’oublie d’accorder au présent du subjonctif !!!!!! bien que je voie ; il faut absolument que tu
voie ça.

Fût-ce = forme de l’imparfait du subjonctif, il peut être remplacé par « ne serait-ce que » ou
« même ».
Fut-ce = passé simple, il peut être remplacé par « ce fut ».

Béni = il a été béni,


Bénit = le pain bénit

« Il suffit seulement » n’existe pas !!!!!! Il faut dire uniquement « il suffit ».


« Adjudant-chef » s’écrit avec un trait d’union et « chef cuisinier » s’écrit sans trait d’union.

« tout autre » ou « toute autre »


« tout autre » peut être remplacé par « tout à fait »
« toute autre » (variable) peut être remplacé par « n’importe quel, n’importe quelle»

« eut » ou « eût », « fut » ou « fût » ?


Quand je dis, « il eut mangé » ou « elle fut rentré », j’utilise le passé antérieur à la
troisième personne du singulier. J’utilise le passé antérieur pour exprimer une action
qui a déjà eu lieu par rapport à la proposition principale, exemple : dès qu’il eut mangé,
il partit / dès qu’elle fut rentrée, elle les appela.

Quand je dis, « il eût mangé », « elle fût rentré », j’utilise le conditionnel passé
deuxième forme. Le conditionnel passé deuxième forme peut être remplacé par
conditionnel passé première forme, exemple : S’il avait su, il eût mangé avant d’y aller
(S’il avait su, il aurait mangé avant d’y aller), Si elle l’avait pu, elle fût rentrée plus tôt
(Si elle avait pu, elle serait rentrée plus tôt).

« recouvrer » ou « recouvrir »
« recouvrer » signifie « rentrer en possession de ce que l’on avait perdu ou le paiement
d’une somme due ».
Futur simple : je recouvrerai, tu recouvreras
Passé simple : je recouvrai, tu recouvras
Conditionnel présent : je recouvrerais, tu recouvrerais,
Alors que,
« recouvrir » signifie « couvrir », au conditionnel présent : je recouvrirais, tu
recouvrirais.

Il ne faut pas utiliser l’adjectif « conséquent » pour dire « important », car


« conséquent » signifie « qui agit ou raisonne avec esprit de suite, avec cohérence
logique ». Alors, je ne peux pas dire un salaire conséquent, je dois dire un salaire
important !!!!!
Quand je dis « peu de chose » dans le sens « pas grand-chose », « chose » reste au
singulier. On dit « à peu de chose près », qui signifie « approximativement ».
En revanche, si l’on peut remplacer cette expression par « plusieurs choses » , « chose »
prend le pluriel !!!!.

On dit empirer et surtout pas s’empirer : la situation a empiré et non pas la situation
s’est empiré.

« exprès » = variable, peut se transformer en « expresse au féminin, exemple : un ordre


exprès, une interdiction expresse.

Mais quand on utilise « exprès » en tant qu’adjectif qui s’applique à ce que l’on remet
immédiatement au destinataire, il est invariable !!!

« express » est utilisée pour ce qui se prépare, se déplace rapidement ou un café réalisé
à l’aide d’un percolateur. Il s’agit d’un train express ou un café express.

« exprès » signifie « volontairement », « à dessein », se prononce différemment


puisqu’on n’entend pas le « s ».

« tout heureuse » mais « toute honteuse »


Toute honteuse s’accorde car on dit « la honte » et non pas « l’honte », le « h » est
aspiré. On ne peut pas faire l’élision.

Si le h est muet et que l’on peut faire l’élision pour « tout heureuse », on dit
« l’heureux » et non « le heureux ». On dit aussi « l’hésitation », donc on dit « elle était
tout hésitante» et « elles étaient tout hésitantes ».

Quand je dis « toute à vous », cela signifie que je veux montrer ma passion, je veux dire « je
vous appartiens ».
« tout à vous » ne dépasse pas le stade de la simple courtoisie.

« tout » signifie « entièrement », « complètement », « tout à fait »,


devant un adjectif masculin, « tout » est invariable. Exemple : il est tout petit. Ils sont tout
petits.
Devant un adjectif féminin, « tout » est variable devant un adjectif qui commence par une
consonne. « tout » est invariable devant un adjectif féminin qui commence par une voyelle ou
par un h muet.
Exemple : elle est tout émue, elles sont tout émues, elle est tout hésitante, elles sont tout
hésitantes, elle est toute belle, elles sont toutes belles.
Une « alternative » est une situation dans laquelle on doit choisir entre deux possibilités ».
Puisque l’ »alternative » contient déjà deux termes, il est incorrect de parler d’ »une autre
alternative » ou de « deux alternatives ». on dira « une autre solution » « deux possibilités »,
ect.
De même, on évitera d’employer « alternative » pour « solution de remplacement », il s’agit
d’un anglicisme.

Dans la langue soignée, on « commémore » :


- un évènement,
- la naissance
- la mort d’une personne.
Mais on « fête » ou « célèbre » :
- le souvenir
- l’anniversaire d’un évènement ou d’une personne.
Exemple : Le 11 novembre, on célèbre le souvenir de l’armistice de 1918. On a célébré le
200ème anniversaire de la naissance de ce grand compositeur.

« tout » ou « tous »
A tout hasard, à tout prix, à tout propos, à toute force, à toute heure, de tout temps, de toute
façon, de toute manière, en tous cas, en toute franchise, en toute hâte, tout compte fait.

En revanche, on écrits « tous » ou « toutes » dans : à toute jambes, à toutes fins utiles, de
toutes pièces, en tous lieux, en tous sens, en toutes lettres, tous azimuts, tous publics, toutes
choses égales.
A noter que, pour nombre d’autres locutions, on utilise indifféremment le singulier ou le
pluriel.

On écrit « bien que » plutôt que : « malgré que » Bien que je sois fatigué et non pas malgré
que je sois fatigué. On peut dire : « malgré que j’en aie » ou « malgré qu’il en ait » = signifie
= « malgré moi » « malgré lui ».
Lorsque l’on se déplace à l’intérieur d’un véhicule, on utilise la préposition « en » : en
voiture, en bateau, en train, en téléphérique. Lorsque l’on se déplace sur un véhicule, on
emploie la préposition « à » : à vélo, à moto, à cheval, à skis…

Lorsque « tout » est suivi par « autre », deux cas sont possibles.
« tout » est adverbe et invariable quand il signifie « tout à fait », « entièrement ». Dans ce
cas, « tout » peut être ôté de la phrase.
La vérité était tout autre = la vérité « était autre.
Nous espérions de tout autres nouvelles = nous espérions d’autres nouvelles.
Si tout autre est précédé de « une », « tout », alors adverbe est invariable : C’est une tout
autre histoire.

Tout est variable quand il a le sens de « n’importe quel » ; il s’agit alors d’un déterminant
indéfini. Dans ce cas, « tout » ne peut être ôté de la phrase. Toute autre personne aurait baissé
les bras.

« Nous » peut être employé comme pluriel d’un nom singulier (=majesté ou de modestie) : il
est alors mis pour « je ». Adjectifs et participes qui s’y rapportent restent au singulier, mais le
verbe, lui, est au pluriel : Nous, président, sommes persuadé que c’est possible.

S’il s’agit d’une femme, il faut accordé le féminin : Nous, présidente, sommes persuadée que
c’est possible.

En gros, il ne faut pas accordé le pluriel !!!!!

Même chose quand, dans le langage familier ou affectueux, « nous » remplace « tu », « il »


ou « elle » : « Avons-nous été sage, aujourd’hui ? » demanda-t-elle à la fillette.

« Le maire ou son adjoint fera un discours » Lorsque « ou » coordonne deux noms singulier,
le verbe se met au singulier si l’un des deux termes exclut l’autre : Le président de la
République ou le Premier ministre présidera la réunion. Mais le verbe se met au pluriel si
l’idée qu’il exprime peut se rapporter aux deux sujets à la fois (« ou » a alors un sens voisin
de « et ») : La fatigue ou l’imprudence sont à l’origine de bien des accidents. Si « ou » unit
deux synonymes, le singulier est évidemment de rigueur.
« Déblatérer contre » et « laisser échapper »
Le verbe déblatérer = parler longtemps avec violence contre quelqu’un ou quelque chose ne
se construit pas avec un COD. Il est suivi de la préposition « contre » ou, parfois, « sur » :
déblatérer contre ses voisins, contre un collègue. Exception : « déblatérer des injures – « des
injures » n’étant pas un véritable COD mais un complément d’objet interne, c’est-à-dire un
complément d’objet interne, c’est-à-dire un complément qui renforce, en le répétant
partiellement, le sens du verbe (comme dans « vivre sa vie »).

Le verbe « échapper » se construit lui aussi sans COD. On ne doit donc pas dire « j’ai
échappé le ballon », mais « j’ai laissé échapper le ballon » ou « le ballon m’a échappé ».

« crû », avec un accent circonflexe, est le participe passé du verbe « croître », qui signifie
« grandir », « augmenter ». L’arbre du jardin a crû. Notre passion crû..
« cru », sans accent circonflexe, est le participe passé du verbe « croire », couramment
employé comme synonyme de « penser ». J’ai cru l’apercevoir. Il a cru bien faire.

« Une phrase, un mot suffit » Lorsqu’il y a plusieurs sujets, le verbe se met d’ordinaire au
pluriel, sauf quand les sujets séparés par une virgule, sont à peu près synonymes ou en
gradation, ou encore quand le dernier des sujets résume tous les autres. L’accord se fait alors
avec le sujet le plus rapproché. Il en va même si les sujets, liés par une conjonction de
coordination (« et », « ou »…), renvoient à une même personne ou à un même objet.

Le verbe déblatérer (= parler longtemps et avec violence contre quelqu’un ou quelque chose)
ne se construit pas avec un COD. Il est suivi de la préposition « contre » ou, parfois, « sur » :
déblatérer contre ses voisins, contre un collègue.
Exception : « déblatérer des injures » - « des injures » n’étant pas un véritable COD mais un
complément d’objet interne, c’est-à-dire un complément qui renforce, en le répétant
partiellement, le sens du verbe (comme dans « vivre sa vie »).

Le verbe « échapper » se construit lui aussi sans COD. On ne doit donc pas dire « j’ai
échappé le ballon », mais « j’ai laissé échapper le ballon » ou « le ballon m’a échappé ».

« c’est là que je vais »


Les tournures « c’est là où je vais » et « C’est à lui à qui j’ai affaire » sont des pléonasmes
grammaticaux. Les éléments soulignés (« là/ où » : « à/à ») font en effet référence à la même
chose.
Dans ce cas, mieux vaut utiliser « que » : C’est là que je vais. C’est à lui que j’ai affaire.
« Athéna, déesse éponyme d’Athènes »
L’adjectif « éponyme » signifie « qui donne son nom à quelque chose ». Ainsi, Athéna est la
déesse éponyme d’Athènes, car elle a donné son nom à Athènes.
En revanche, on ne peut pas écrire qu’Athéna est la déesse de la ville éponyme d’Athènes,
cela voudrait dire que c’est la ville qui a donné son nom à la déesse ! En cas de doute, on
préférera utiliser les expressions « du même nom » ou « qui porte son nom ».

« vieillotte » mais « fiérote »


Les noms masculins qui se terminent par le son «-ote » s’écrivent avec un seul « t » :
antidote, compatriote, coyote, despote, pleurote… Exception : polyglotte (au masculin et au
féminin qu’il s’agisse du nom ou de l’adjectif).

Lorsqu’il s’agit de diminutifs, les noms et adjectifs féminins correspondant à un masculin en


« -ot » s’écrivent avec deux « t » : jeune, jeunot, jeunotte, vieux, vieillot, vieillotte, pâle,
pâlotte.
Sauf fiérote et petiote.

Les autres féminins correspondant à un masculin en « -ot » s’écrivent avec un seul « -t » :


bigote, dévote, idiote..
Sauf boscotte (« bossue », mot rare), boulotte, griotte (« poétesse musicienne en Afrique ») et
sotte.

« la plus belle ville que j’aie jamais visitée »


L’adverbe « jamais » est le plus souvent employé avec l’adverbe de négation « ne ». Il a alors
le sens négatif de « à aucun moment », « en aucun temps ». Il ne voudra jamais. Jamais il ne
le reconnaitra. On n’a jamais vu cela.

Mais « jamais » peut aussi avoir le sens positif de « en un temps quelconque », « un jour »,
notamment après « si » et « que ». Il ne doit pas, dans ce cas, être précédé de « ne ». C’est la
plus belle ville que j’aie jamais visitée (et non « que je n’aie » !). Je ne sais pas si je pourrai
jamais le revoir.

« dont » ou « d’où » ? Dans la langue soignée, le pronom relatif « dont » traduit de façon
abstraite la provenance, l’origine. Le milieu dont il vient. Les aïeux dont il descend.
Mais au sens matériel, pour marquer le mouvement hors d’un lieu, c’est « d’où » qui
convient. L’immeuble d’où il sort.

« être intéressé par » On peut tout à fait dire que l’on est « intéressé par quelque chose » :
Nous sommes intéressés par ce projet. En revanche, dire que l’on est « intéressé de faire
quelque chose » est fautif. Il vaut donc mieux éviter la tournure « être intéressé de +
infinitif » et trouver une autre formulation. Ainsi, au lieu de dire : « il est intéressé de faire ta
connaissance », on pourra dire : « Faire ta connaissance l’intéressé » ou « Il aimerait bien
faire ta connaissance ».

Devant le nom du personnage qu’il qualifie, l’adjectif « saint » s’écrit avec une minuscule et
n’est pas suivi d’un trait d’union : sainte Catherine, saint Etienne.
Mais, on doit mettre une majuscule et trait d’union lorsqu’on veut désigner la fête, l’église
placée sous l’invocation du saint, un ordre, une ville, une rue, une école, ect.. la fête de Sainte
Catherine, l’église Saint Sulpice.

« Viens le voir », « dis-lui », « dis-le-lui »


On met un trait d’union entre le verbe à l’impératif et le pronom personnel qui le suit, même
si ce pronom précède un infinitif. Fais-le, Fais-le marcher.

On met également un trait d’union entre le verbe à l’impératif et « en », de même qu’entre le


verbe à l’impératif et « y ».
Des poires, prends-en, allez-y.
Rappel : dans « va-t’en », « en » est néanmoins précédé d’une apostrophe. Pourquoi ? parce
que cette apostrophe indique l’élision du pronom « toi » placé entre le verbe à l’impératif et
« en » (voir module supérieur « ).

Le trait d’union est toutefois omis si le verbe à l’impératif est intransitif (c’est-à-dire si ce
verbe se construit sans complément). Viens le voir (car le verbe « venir » ne peut avoir de
complément : « le » ne se rapporte pas à « viens » mais à « voir »).

Si deux pronoms suivent le verbe à l’impératif, on met deux traits d’union, à moins que le
second pronom ne se rattache à l’infinitif qui le suit. Laisse-le-lui. Allez-vous-en. Attendez-
nous-y.
Faites-le-lui recommencer (deux traits d’union ici aussi, car « lui », même s’il est suivi d’un
infinitif, se rattache à « faites », et non à « recommencer ». On l’entend bien quand on
prononce la phrase). Mais : Laisse-le lui dire un mot (un seul trait d’union ici, car « lui » se
rattache à « dire », et non à « laisse ». On l’entend bien également quand on prononce la
phrase.

Cela vous semble difficile ? Dans ce cas, mettez la phrase à l’indicatif et observez bien la
place des pronoms qui à l’indicatif se trouvent devant le verbe conjugué lui seront rattachés
par un trait d’union à l’impératif.
Fais-le marcher : tu le fais marcher
Viens le voir : tu viens le voir
Faites-le-lui recommencer : vous le lui faites recommencer
Laisse-le lui dire un mot : tu le laisses lui dire un mot

« apprendre l’anglais » La majuscule ne s’impose que pour les noms désignant l’habitant
d’un pays (un Brésilien), d’une région (un Provençal), d’une ville (un Mascovite).

Si le nom désigne une langue s’il s’agit d’un adjectif, la minuscule est de rigueur (apprendre
l’anglais : un bar australien ; la mode parisienne, ect..).

« mon frère, comme ma sœur, a.. », « mon frère comme ma sœur ont.. »
Lorsque deux termes sont reliés par « ainsi que », « comme », « et surtout », « avec », « aussi
bien que », il faut bien regarder la ponctuation.

S’il n’y a pas de virgules, le verbe se met au pluriel (l’idée porte sur les deux sujets, on fait
ainsi ressortir la conjonction).

Si le second terme est placé entre virgules, l’accord se fait avec le premier seulement (on
souligne le premier sujet, on fait ainsi ressortir la comparaison).

« les cinq km qu’elle a couru » Le participe passé des verbes « courir », « couter »,
« mesurer », « peser », « valoir » et « vivre » est invariable si ces verbes ont un complément
circonstanciel indiquant une mesure, un poids, une durée, un prix. En effet, ce complément
n’est pas un COD (la question que l’on pose « Combien ? » et non « Quoi ? »). Les cinq km
qu’elle a couru. Les cent euros que cela m’a coûté.
En revanche, le participe passé de ces verbes s’accorde, au sens figuré, lorsqu’ils admettent
un COD (la question que l’on se pose est « quoi ? »). Les dangers que nous avons courus.
Les efforts que cela m’a coutés.

Le participe passé des verbes intransitifs « durer », « marcher » et « régner » est invariable
(puisque les verbes intransitifs se construisent sans complément d’objet). Les dix jours qu’a
duré cette compétition. Les cinquante ans qu’il a régné.

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