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Curs 1 Sintaxa Mariana

Maria Ana Oprescu

                     Précis de syntaxe du français contemporain à usage économique

                                             

                    

                                                            A.S.E.

                                                              2016

 
 
 
 
Amoureuse des mots, je cherche comment faire partager ma passion. Il y a tant à découvrir dans les
bibliothèques du monde, tant de mots à connaître intimement pour affiner notre pensée, tant de mots
qu'on n'entend plus sur nos lèvres, enfermés qu'ils sont dans des livres poussiéreux. Il ne tient qu'à
nous de les faire revivre et de les faire chanter. Notre langue, si belle, si riche, demande qu'on la
respecte, qu'on la préserve, qu'on s'en amuse et qu'on la chérisse. Mamiehiou
« La langue française est une femme. Et cette femme est si belle, si fière, si modeste, si hardie,
touchante, voluptueuse, chaste, noble, familière, folle, sage, qu'on l'aime de toute son âme, et qu'on
n'est jamais tenté de lui être infidèle. » Anatole France
 « C'est une langue bien difficile que le français. À peine écrit-on depuis quarante-cinq ans qu'on
commence à s'en apercevoir. » Colette
                                                      LA SYNTAXE
La syntaxe est, à l'origine, la branche de la linguistique qui étudie la façon dont les mots se
combinent pour former des phrases ou des énoncés dans une langue.
D'un point de vue purement linguistique, la syntaxe étudie :L'ordre des mots —  celui-ci peut
changer le sens de la phrase : Jean frappe Paul vs Paul frappe Jean ; Les catégories grammaticales
ou parties du discours —  dans la phrase Il fait beau, le mot Il est un pronom impersonnel, fait beau
est une locution verbale ; Les phénomènes de rection — dans la phrase Le petit chat dort, le verbe
dort régit le nom chat qui lui-même régit le déterminant le et l'adjectif petit. Cette hiérarchie peut
être représentée par la présence des parenthèses : [[[le] [[petit] chat]] dort] ou par des liens de
dépendance ; Les fonctions grammaticales —  dans la phrase Je mange à la cantine, le pronom Je
est le sujet de mange, à la cantine est complément circonstanciel de lieu.
 
                                   
                              
 
                                 
                        LES DIFFÉRENTS TYPES DE PHRASES                              
 
1. Les phrases déclaratives (affirmatives) : Cette journée est agréable.
2. Les phrases interrogatives: Quel temps fait-il?
3. Les phrases exclamatives: Qu'il fait chaud!
4. Les phrases injonctives (impératives): Sortez! Qu'il sorte! Dehors!
 
                                              
 
 

             Une proposition peut se présenter sous forme affirmative: Il vient; sous forme négative: Il
ne vient pas; sous forme interrogative: Viendra-t-il?

            Dans la proposition affirmative, les mots sont construits suivant un ordre qui ne varie guère:
sujet, verbe, compléments ou attribut.

            Cependant, quand la proposition commence par un des adverbes comme aussi, à peine,
encore, peut-être, toujours, le sujet peut être placé après le verbe, si ce sujet est un pronom.          
            Peut-être trouvera-t-il son chemin.

            Si le sujet est un nom, ce nom reste devant le verbe, mais il est repris ensuite par un
deuxième sujet pronom, qui suit le verbe: Peut-être Jacques viendra-t-il.

            Parfois aussi l'inversion du sujet a lieu après certains adverbes ou compléments de
circonstance et quand le verbe est intransitif. Ainsi finit la comédie. Alors se produisit un fait
surprenant. À trois heures commença la représentation.

            L'inversion du sujet peut se rencontrer encore dans les propositions intercalées: Pardonnez-
moi, dit la femme; - dans les propositions relatives: Voici le livre que m'a donné mon père; - dans le
propositions marquant le temps: Quand viendra l'hiver...; - avec certains verbes intransitifs: Arrive
un troisième client ; - lorsque l'attribut est en tête: Grande fut ma surprise; - dans les phrases
exclamatives: Vive la France! Sauve qui peut! .

La langue tend à restreindre l'usage de l'inversion.


 
            En ce qui concerne l'inversion du sujet, plutôt que de dire: Peut-être viendra-t-il, on dira: Il
viendra peut-être.

                        Il en est de même pour les propositions intercalées. On préférera: Entre, je te dis, à
Entre, te dis-je.

            L'inversion ne survit plus que dans des locutions anciennes auxquelles on ne peut rien
changer, pour le complément direct: Sans mot dire, à pierre fendre, sans coup férir, sans bourse
délier, chemin faisant; - pour le complément indirect: à Dieu ne plaise, comme si de rien n'était,
qu'à cela ne tienne, à quelque chose malheur est bon; - pour l'attribut: comme bon vous semble,
libre à vous de...; - pour l'adverbe: tant s'en faut, sans plus tarder, mieux vaut... pour ainsi dire, etc.

           

                                                   La PHRASE NÉGATIVE

 
 
 
 
Une phrase negative est le contraire d'une phrase affirmative. La négation la plus fréquente se
compose de deux termes : ne et pas.
 
Marie aime les romans historiques.
Marie n'aime pas les romans historiques.
 
Ne... pas
 
Cette négation encadre :
 
— le verbe aux temps simples,
 Jean n'aime pas voyager.
 Ne parlez pas si fort ! On ne s'entend plus.
 
— l'auxiliaire aux temps composés.
Hier, il pleuvait ei les enfants ne sont pas sortis.
 Pardon ! Je n'ai pas compris votre question.
 
A l'infinitif, les deux termes négatifs sont placés devant le verbe.
 On demande aux visiteurs de ne pas prendre de photos
 
 Ne... plus
 
C'est la négation de encore et de toujours.
 
— Est-ce que vous travaillez encore dans le laboratoire Legrand ?
— Non, je n'y travaille plus depuis longtemps.
 
 Ne... pas encore
 
C'est la négation de déjà.
 
Les résultats sont—ils déja affichés ? Non, ils ne le sont pas encore. (= mais ils le seront plus tard)
 
Ne... jamais
 
C'est une négation totale. C'est la négation de toujours
 
Sabine habite dans ton quartier, Est-ce que tu la rencontres quelquefois ? Non, je ne la rencontre
jamais.
 
  Ne... ni... ni
 
C'est la négation de et et  de ou.
 
Mon frère et moi, nous aimons le rock et le rap.
Mon frere et moi, nous n'aimons ni le rock ni le rap.
 
 
 Omission d'un des éléments de la négation
 
On omet ne dans une phrase sans verbe.
 
 Accident sur la ligne 4 du métro. Pas de trains entre Chätelet et Gare du Nord.
 
Le facteur est déjä passé ? Non, pas encore.
 
Est-ce que tu as déjä rencontre cette femme ? Non, jamais.
 
On omet pas dans la langue soutenue, apres les verbes oser, savoir, cesser, pouvoir.
 
Je ne cesse de vous le répéter. (= je ne cesse pas)
 
Je n'ose lui dire la vérité. (= je n'ose pas)
 
Ne... que
 
Ne... que exprime une restriction.
 
 ll ne reste qu'une place sur le vol Paris-Madrid du 17 mai.
 
(= il reste seulement une place)
 
Constructions négatives à valeur affirmative
 
La forme negative permet d'atténuer une affirmation.
 
Ce serait une bonne idée de faire une promenade.
 Ce ne serait pas une mauvaise idée de faire une promenade.
(atténuation)
 
Non et pas
 
lls peuvent étre employés comme des préfixes devant un nom et un adjectif.
 
Non
 
 La non—violence
 
Pas
 
Un livre pas cher
 
 
Le ne explétif (langue soutenue)
 
Il existe un ne dit (< explétif » qui n'a pas de valeur negative et dont l'emploi est facultatif.
 
Comparez :
 On craint qu'il y ait une crise dans l'immobilier / On craint qu'il (n') y ait une crise dans
l'immobilier.
(les deux phrases ont exactement le meme sens, malgré la presence du ne explétif).
 
 On le rencontre dans une proposition subordonnée apres ;
 
— les verbes craindre, avoir peur, redouter, éuiter, empécher;
 ll faut éviter que cet incident (ne) se produise.
 
— les conjonctions avant que, de crainte que, de peur que.
Partez avant qu'il (ne) soit trop tard.
 
On le rencontre également dans les phrases comparatives d'inegalité avec plus… que, moins... que.
 C'est plus difficile que je (ne) le pensais.
 Je trouve que ce spectacle est moins bon qu'on (ne) le dit dans la presse.
 
 Répondez en employant ne... jamais comme dans l'exemple.
 
Victor, huit ans, vient de lire Les Aventures de Super Mamie, un livre sur les exploits d'une grand-
mère très «branchée». Il interroge la sienne.
Exemple: - Mamie Claude, est-ce que tu as déjà fait de la planche à voile?
→ - Non, jamais./Non, je n'ai jamais fait de planche à voile.
1. - Mamie Claude, est-ce que tu as déjà fait l'ascension du mont Blanc? → - Non,…... ./
Non, je...... .
2. - Mamie Claude, est-ce que tu as déjà sauté en parachute? → - Non, je...... .
3. - Mamie Claude, est-ce que tu as déjà pilote une voiture de course? → - Non,...... ./Non,
je...... .
b) À vous! L'arrière-grand-père de Pascal est mort avant la Seconde Guerre mondiale.
Qu'est-ce qu'il n'a jamais fait? Qu'est-ce qu'il n'a jamais vu?
 
 
→ Il n'a jamais pris l'avion, il n'a jamais vu la télévision...
Ne … plus
 Lalie, tu as encore/toujours la poupéee que je t'ai donnée pour tes six ans?
 Non, il y a longtemps que je ne l'ai plus.
 
Quel est le sens de la négation ne … plus?
                           http://www.slideshare.net/madomer/hachette-500-exercices-de-grammaire-b1
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
           
 
                                      LA PHRASE INTERROGATIVE
 
 
     Les propositions interrogatives sont en général caractérisée par l'inversion du sujet: Qui êtes-
vous? Viendrez-vous?

            Si le sujet du verbe est un nom et si l'interrogation n'est marquée par aucune formule
spéciale, le nom reste à la place ordinaire du sujet, mais il est repris par un pronom placé après le
verbe et dont l'inversion sert à marquer l'interrogation: Votre devoir est-il fini?

            Si au contraire, le sujet étant un nom, l'interrogation es marquée par une formule exprimant
le lieu, le temps, la manière, on peut ou employer la construction précédente ou faire l'inversion du
nom: Où, comment, quand Pierre viendra-t-il? Et quand viendra Pierre? Cependant cette remarque
ne s'applique pas à est-ce que, pourquoi.

            Si enfin le mot interrogatif est un pronom ou un adjectif accompagnant un nom et que cet
élément interrogatif soit sujet, l'inversion n'a pas lieu, puisque l'élément interrogatif est toujours en
tête de la phrase, et le sujet n'est pas redoublé.

            Qui est là? Quel homme est venu?

            Mais, si l'élément interrogatif n'est pas sujet, l'inversion a lieu: Que fait Pierre?  Que
cherchez-vous?

              L'interrogation est de plus en plus marquée par la formule est-ce que.
 
            De plus en plus fréquemment, dans la langue parlée, quand la question porte sur le verbe et

surtout s'il est à la 1re personne du singulier, on emploie la formule invariable est-ce que. Les

formes Entends-je? Sais-je? ne sont plus employées, et celles même des verbes en er comme Rêvé-
je? ne le sont guère. On dit: Est-ce que j'entends? Est-ce que je sais? Est-ce que je rêve?

            Cette formule a fini par se surajouter même aux adverbes interrogatifs: Quand est-ce qu'il
viendra? Comment est-ce qu'il fait? Même aux pronoms: Qu'est-ce qu'il dit? .

            Le refus que manifeste la langue parlée pour l'inversion explique en partie la préférence
accordée à la formule interrogative est-ce que, puisqu'elle dispense de placer le sujet après le verbe:

            Est-ce que votre devoir est fini?

            Quand est-ce que Pierre viendra?

            Qu'est-ce quil dit?

            Qu'est-ce que vous cherchez?

            Enfin il arrive que, en l'absence d'inversion et de tout mot interrogatif, l'interrogation ne se
manifeste que par l'intonation: Vous viendrez?

            Le verbe de la proposition interrogative peut-être à l'infinitif: Que faire? Où aller?


 

              Les différentes valeurs de sens de la forme interrogative


 
             L'interrogation peut prendre une forme négative ou une forme positive. Il n'y a entre les
deux qu'une nuance de sens. La forme positive ne préjuge en rien  la réponse; la forme négative au
contraire laisse entendre qu'on attend, qu'on désire une réponse affirmative: Ne viendrez-vous pas?

             Souvent, dans la langue parlée surtout, la tournure interrogative n'est interrogative que pour
la forme. Elle équivaut en réalité à une énergique affirmation si elle est négative, à une négation
énergique si elle est positive:

            N'est-il pas beau (il est beau) de servir son pays?

            Est-ce qu'il est permis (il n'est pas permis) de manquer à sa parole?

            Et cependant une formule comme Est-ce curieux? équivaut à une forte affirmation: Comme
c'est curieux?

            L'expression Que voulez-vous? dite sur un certain ton exprime la résignation.

            Parfois on emploie la forme interrogative pour exprimer un ordre:

            Viendras-tu? Vous tairez-vous?

            Tu ne répondras pas? - Je n'ai rien à répondre.

          En résumé, l’interrogation se  réalise par l’inversion du sujet, à l’aide de la l’expression est-
ce que et par l’intonation Tu viens?

 Trouvez une question pour chacune des réponses suivantes:

Exemple: - Tu n'aimes pas danser? - Si, j'aime beaucoup danser.


 
1. - ......? - Non, il faut payer pas chèque ou par carte bancaire.
2. - ......? - Je regrette, mais je n'qai vraiment pas le temps.
3. - ......? - Si, on me l'a dit.
4. - ......? - Oui, veuillez patienter un instant, je vous prie.
5. - ......? - Si, nous les avons achetés hier à la gare.
 
  Une journaliste interview un spécialiste des grottes préhistoriques. Voici les réponses du
spécialiste. Imaginez les questions de la journaliste, comme dans la première phrase.
 
La grotte Chauvet.
1. La journaliste: - Où se trouve la grotte Chauvet?
Le spécialiste: - Cette grotte se trouve dans le Sud de la France, en Ardèche.
2. La journaliste: - ...... ?
Le spécialiste: - Le 18 décembre 1994.
3. La journaliste: - ...... ?
Le spécialiste: - Elle a été découverte par trois spéléologues, dont M. Chauvet qui a lui a donné son
nom.
4. La journaliste: ...... ?
Le spécialiste: - On y entre par un couloir très étroit et profond.
5. La journaliste: - ...... ?
Le spécialiste: - Elle comporte plusieurs «chambres» décoréees de peintures.
6. La journaliste: - ...... ?
Le spécialiste: - Ces peintures et gravures datent de 32 000 ans avant notre ère.
7. La journaliste: ...... ?
La spécialiste: - Elles représentent des animaux (bisons, chevaux, ours et mammouths).
8. La journaliste: - ...... ?
La spécialiste: - Oui, il y a quelques rares représentations humaines mais difficiles à identifier.
9. La journaliste: ...... ?
La spécialiste: - Quand on visite la grotte, on a une impression de mystère inoubliable.
10. La journaliste: ...... ?
La spécialiste: - Non, la grotte n'est pasw ouverte au public en raison de la fragilité des peintures.
                http://www.slideshare.net/madomer/hachette-500-exercices-de-grammaire-b1

           

                                  
 
 
 
                                                 LA PHRASE EXCLAMATIVE
 
 
La phrase exclamative permet d'exprimer des sentiments divers : joie, surprise, admiration,
indignation, regret, etc.
À l'oral, l'exclamation est marquée par l'intonation, à l'écrit par un point d'exclamation.
 
 Phrases avec un mot exclamatif;
 
Le mot exclamatif permet d'exprimer l'intensité d'un sentiment.
 
 Quel, quelle+ nom
 
Cet adjectif s'accorde avec le nom.
Quelle belle chanson !
 
Que
 
Cet adverbe s'emploie avec :
— un verbe
Ta fille, qu'elle est mignonne avec cette robe !
— un nom précéde de de.
Que de monde !
 
Comme
 
Ce beau temps, comme c'est agreable !
 
Tellement / tant / si / un tel
 
Tellement de + nom
 Serge fait rire tout le monde. 1l a tant d'humour !
 
Verbe + tellement / tant
 Il a tellement changé!
 
Si + adjectif
 
Vous permettez ?j'enlève ma veste, il fait si chaud !
 
 Pourvu que + subjonctif
 
Il exprime un souhait avec la crainte que le contraire se produise.
 Pourvu qu'elle n'ait pas oublié notre rendez—vous !
 
 Si + imparfait ou plus-que-parfait
 
Il exprime un regret.
 Ah ! Si j'avais su
 
 
 
 
 
 
                                          LA MISE EN RELIEF
 
 
 
 
 
La mise en relief permet d'insister sur un élément de la phrase :
— en le déplacant ;
 Splendide, le château de Versailles !
 
— en le reprenant par un pronom ;
 Le château de Versailles, on l’admire et on l’aime.
 
— en le soulignant par le présentatif c'est.
 C'est mon frère qui l’a visité plusieurs fois.
 
La mise en relief est d'un emploi très fréquent, particuliérement à l'oral.
L’élément déplacé peut être un adjectif ou un adverbe :
 
Finies les vacances  !
Jamais l’éditeur n’aurait  cru que le roman remporterait un tel succès !
 
 Le pronom personnel reprend un nom ou un pronom.
 
Cette actrice est vraiment belle
 Cette actrice, elle est vraiment belle.
Elle est vraiment belle, cette actrice.
 
Les pronoms neutres le, en ou y reprennent une proposition subordonnée complétive placée en tete
de phrase. Dans ce cas, le verbe de la subordonnée est toujours au subjonctif.
 
Je crois vraiment qu'il deviendra un bon instituteur.
 
 Qu'il devienne un bon instituteur, je le crois vraiment !
 
 
 Reprise par un pronom démonstratif neutre
 
Le pronom démonstratif ce / c' ou cela / ça reprend :
 
— un nom;
 
La musique, c'est sa passion.
 
La meilleure équipe de football, c'est la nôtre, bien sur !
 
— un infinitif.
 
 Danser la salsa, elle adore ça !
 
 
Constructions avec c'est
 
Le présentatif c'est accompagné d'un pronom relatif ou de la conjonction « que » est un moyen trés
courant de mise en relief.
 
Le présentatif c'est et le pronom relatif
 
Les constructions sont variées.
 
C'est... qui / c'est... que / c'est... dont
 
 Préservons la nature ! C'est notre avenir qui est en cause.
 
Je ne veux pas voir un vendeur mais le chef de rayon.
Ce n'est pas un vendeur que je veux voir, mais le chef de rayon !
 
La Bourse de Paris est en baisse. Tout le monde parle de ce sujet en ce moment.
La Bourse de Paris est en baisse, c'est un sujet dont tout le monde parle en ce moment.
 
 
 
C'est ce qui / c'est ce que / c'est ce dont / c'est ce à quoi
 
 Regarder la télévision lui a permis de faire des progrès en francais.
 Regarder la television, c'est ce qui lui a permis de faire des progrès en français.
 Ce qui lui a permis de faire des progrès en francais, c’est de regarder la télévision.
 
 
 
 Le présentatif c'est et la conjonction que
 
 C'est que reprend un nom
 
 
Julien a trouvé un travail qui lui plaît beaucoup, mais il y a un problème, il est très mal payé.
Julien a trouvé un travail qui lui plaît beaucoup, mais il y  a un problème, c'est qu'il est très mal
payé.
 
 
Si... c'est
 
Si... c'est met en relief une circonstance de cause ou de but.
 
Cause
 
Ton gäteau est délicieux. Si j'en reprends, c'est vraiment par gourmandise.
 
 S'il fait froid ä Avignon malgré le soleil, c'est parce que le mistral souffle dans la vallée du Rhöne.
 
But
 
 Si Alexis travaille dans un supermarché cet été, c'est pour payer ses études.
 
 Si on taille les rosiers, c'est pour que les fleurs soient plus belles.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
                                Phrase simple/phrase complexe
 
 
Phrase simple
Une phrase simple ne contient qu’un seul verbe conjugué. On parle alors de proposition
indépendante :
Il arriva dans cette ville immense par l’ancienne entrée.
Une phrase contenant plusieurs verbes est une phrase complexe :
Il s’aperçut que la dame, qui avait commencé par lui demander tendrement des nouvelles de son
mari, parlait encore plus tendrement à un jeune mage.
Si une phrase n’a pas de verbe, on parle de phrase nominale ou averbale :
Étonnante ville !
Phrase complexe
Chaque partie de la phrase complexe s’appelle une proposition :
Ensuite on vint poser un mort dans cette ouverture, et on remit la pierre par-dessus.
Première proposition                                                     Deuxième proposition
Chaque proposition s'organise autour d'un noyau constitué par le verbe.
Les propositions d’une même phrase peuvent être soit juxtaposées, soit coordonnées, soit
subordonnées.
 

 
 
 
             Quand la phrase comporte plusieurs propositions, on peut dire que, si l'on fait abstraction
des propositions elliptiques  et aussi des propositions infinitives cette phrase renferme autant de
propositions que de verbes à un mode personnel.

             Mais différents cas se présentent:

          Deux propositions sont unies par un simple signe de ponctuation (virgule, point-virgule, deux
points). Le lien qui unit ces deux propositions est alors implicite :

                        Il passait pour riche, il était pauvre en réalité.


En d’autres termes, ce n’est pas parce qu’aucun mot ne signifie explicitement le lien logique entre
les deux propositions qu’il n’existe pas. On pourrait d’ailleurs facilement le rajouter :
                            Il passait pour riche, mais il était pauvre en réalité.
                            Ils demandent le chef; je me nomme, ils se rendent.
   Les propositions sont toutes de même nature et simplement juxtaposées:
            On peut dire aussi que ces trois propositions sont indépendantes, parce qu'elles ne
dépendent d'aucune autre et qu'aucune autre ne dépend d'elles.

           

Les propositions sont toutes de même nature, mais sont unies entre elles par des conjonctions de
coordination. En ce cas, la phrase se compose d'une proposition principale et de propositions
principales coordonnées:

Un mot coordonnant - une conjonction de coordination ou un adverbe - exprime explicitement la


relation entre les deux propositions.

Ensuite, on vint poser un mort dans cette ouverture, et on remit la pierre par-dessus.
Ensuite, on vint poser un mort dans cette ouverture, puis on remit la pierre par-dessus.

a) Les conjonctions de coordination


mais, ou, et, donc, or, ni, car

b) Les adverbes
Les adverbes permettent d’exprimer la relation logique entre deux propositions (ainsi, aussi, en
effet, par conséquent, au contraire, d’ailleurs...). Ils sont très utilisés dans l’argumentation. Ils
indiquent également une progression dans le texte (premièrement, d’abord, ensuite, puis, enfin,
finalement...).

c) L’emploi des conjonctions de coordination


- mais exprime l’opposition : Ce lettré fuyait toujours la foule mais connaissait les hommes.
- ou exprime l’alternative : Montrez-moi patte blanche, ou je n’ouvrirai point.
- et exprime l’addition : Ituriel est un génie de premier rang et il a le département de la haute Asie.
- donc exprime la conséquence : Vous avez vu notre armée, donc vous savez que nos jeunes officiers
se battent très bien.
- or introduit un nouvel argument ou une nouvelle idée importants pour la suite du raisonnement ou
du récit : Le petit chaperon rouge prit le chemin de la forêt, or le loup y rôdait.
- ni généralement répété exprime l’alternative (c’est l’équivalent négatif de « et ») : Il ne pensait
pas qu’il viendrait ni qu’il serait accompagné.
- car exprime la cause, une explication voire une justification : Le repas fini, chacun d’eux s’en alla
car pas un ne pouvait souffrir l’autre.
 
 

             Les propositions ne sont pas toutes de même nature, mais de la principale dépendent une ou
plusieurs propositions jouant par rapport à elle, le rôle de compléments. En ce cas, la phrase se
compose d'une proposition principale et d'une ou de plusieurs subordonnées.

            Si tu te fâches (subordonnée), tu as tort (principale).

            Les châtiments dont les anciens usaient envers leurs esclaves étaient fort cruels.

            Le bruit court qu'il a été tué.

 
                La proposition principale n'est marquée  par aucun signe distinctif.
 
             Comme on le voit dans les trois exemples ci-dessus  la principale n'est reconnaissable à

aucun signe extérieur: elle n'est pas forcément placée avant la subordonnée (1 er exemple); il peut

même arriver qu'elle soit séparée en plusieurs morceaux (2 e exemple); parfois enfin ce n'est pas elle

qui renferme la mention de l'idée principale (3 e exemple). Pour la distinguer, il faut procéder par
élimination: la proposition principale est ce qui reste d'une phrase quand on en a retranché toutes les
subordonnées.

             Il faut mentionner à part une sorte de proposition principale qui est en général insérée dans
le courant d'une phrase et que, pour cette raison, on appelle intercalée:

            Il n'est, dit le meunier, plus de farine à mon moulin.

            Il a mal pris ses mesures, semble-t-il.

 
                     Ellipse possible de la proposition principale
 
             De même que dans la proposition un élément en apparence essentiel, sujet, complément ou
verbe, peut faire défaut, de même peut manquer dans une phrase la proposition principale d'où sont
censées dépendre les autres propositions de la phrase. Le cas est fréquent dans la langue parlée.
              Tantôt la pensée, visiblement, ne s'achève pas; l'expression reste suspendue, mais
l'intonation et ce qui a déjà été dit empèche de se méprendre sur le sens de ce qui n'est pas dit:

            Ah! Si j'osais!...

            Quand vous aurez fini de causer...

            Tantôt rien ne manque à l'expression de la pensée, mais la forme exclamative la présente
d'une façon raccourcie:

            Pourvu qu'il arrive à temps!

            Dire que je l'avais averti!

            Quand je pense qu'un mot de lui aurait suffi!

            Et moi qui vous accusais d'indifférence!

            Et si je vous prenais au mot?

            Mais puisqu'on vous dit que c'est trop tard!

               La subordination
 
Le rapport de la proposition subordonnée avec la principale est marqué par un signe de
subordination. Lorsqu’une proposition a une relation de dépendance à une autre proposition, on
parle de subordination :
Il rencontra l’armée persane qui allait combattre l’armée indienne.
Dans cet exemple, la proposition « qui allait combattre l’armée indienne » est dite proposition
subordonnée, car elle est dépendante de la première proposition que l’on appelle proposition
principale. En effet, elle ne peut exister toute seule ; on ne peut pas dire « qui allait combattre
l’armée indienne » tout seul, sans la première proposition (« Il rencontra l’armée persane »).
Les propositions subordonnées sont reconnaissable à la présence d'un mot qui sert à les rattacher à
la principale. Ce mot peut être:

            1.Une conjonction de subordination, si, quand, comme, que, ou une locution conjonctive
formée à l'aide de la conjonction que: afin que, lorsque, si bien que, alors que,pour que avant que
etc.

           2.  Un pronom relatif  proprement dit (qui, que, que, quoi, où). Il faut ajouter à cela les
pronoms relatifs composés lequel, laquelle, lesquel(le)s parfois précédés de la préposition de
(duquel, desquels) ou à (auquel, auxquel(le)s)  ou un pronom relatif indéfini ou un adverbe relatif:
             Quiconque a beaucoup vu peut avoir beaucoup retenu. Quelque bon qu'il soit, il a ses
défauts.

            3. Un mot interrogatif, soit pronom: Dites-moi qui est venu. Qui que vous soyez, apprenez à
obéir; - soit adjectif:

            Dites-moi quelle heure il est; - soit adverbe: Je voudrais savoir quand il viendra.

 
Le rapport de la subordonnée avec la principales n'est pas marqué par un signe de subordination
 
             Cependant ou va voir des exemples où la proposition à analyser ne présente aucun signe
extérieur de subordination, quoiqu'elle soit pour le sens l'équivalent d'une subordonnée. Dans ce
cas, on peut toujours, pour analyser, soit ne considérer que la forme, soit ne tenir compte que du
sens:

            1. Au style indirect, il arrive qu'on rapporte les paroles ou les pensées de quelqu'un sans
qu'elles dépendent d'un verbe du genre de dire ou penser:

            C'était le roi des ours, au dire de ces gens;

            Le marchand à sa peau devait faire fortune;

            Elle garantirait des froids les plus cuisants;

            On en pourrait fourrer deux robes plutôt qu'une.  

            Toutes ces propositions sont des principales, si l'on s'en tient à la forme. Cependant dans ce
fragment on a employé les mêmes temps comme si les propositions étaient subordonnées: Ils
disaient que c'était le roi des ours...; que le marchand devait... qu'elle garantirait... etc....

            Au style direct au contraire, la phrase aurait été la suivante: Ces gens disaient: C'est le roi
des ours...;  Le marchand à sa peau doir... Elle garantira... etc...

           2. Certainses propositions simplement juxtaposées peuvent être unies par un rapport
implicite de circonstance.

            La langue écrite en effet, et plus encore la langue parlée, tend à dissocier les éléments de la
phrase, c'est-à-dire substitue à une proposition principale complétée par une subordonnée deux
principales juxtaposées. L'expression de la pensée a ainsi quelque chose de plus vif et de plus
spontané.

            Cause: Je l'ai puni: il avant menti (parce qu'il avait menti).

            Conséquence: Il avait menti; je l'ai puni (si bien que je l'ai puni).
            Supposition: Vous me le donneriez, je n'en voudrais pas (quand même vous me le
donneriez...), etc.

            Souvent, la langue parlée, au lieu de laisser à l'auditeur le soin de rétablir le lien logique qui
convient aux deux éléments dissociés, marque autrement que par les termes habituels de
subordination le rapport des idées:

            Ce n'est pas toi? Alors c'est ton frère (si ce n'est toi, c'est donc...).

            Lève-toi plus tôt. Comme ça tu arriveras à l'heure (de façon que tu arrives...).

            3. Enfin, on peut assimiler à des propositions subordonnées les propositions infinitives et les
propositions participes indépendantes:

            Il entend un enfant crier.

            Cela fait, l’enfant remercie l'homme, son bienfaiteur.

             D'une façon générale, quand une idée peut s'exprimer au moyen d'une proposition
subordonnée ou d'une proposition coordonnée, ou enfin d'une proposition principale juxtaposée, il y
a entre ces trois formes d'expression une différence non de nature, mais de forme seulement.
Toutefois, la forme en grammaire a son importance. Il faut remarquer d'ailleurs que la langue ne
possède pas pour chaque cas ces trois formes d'expression:

                                                            il était au désespoir;


            Je l'ai consolé,                            car il était au désespoir;
                                                            parce qu'il était au désespoir
 

 
 
 
 
 
                      Les rapports des propositions subordonnées entre elles
 
            Une proposition subordonnée peut dépendre d'une autre subordonnée, qui joue par rapport à
celle-là, le rôle de principale:

           

            Comme il voit que dans leurs tanières

            Les souris étaient prisonnières...


            Le galant fait le mort.

            La subordonnée que... les souris étaient prisonnières dépend de la subordonnée comme il
voit.

            Les différentes subordonnées dépendant d'une même proposition peuvent être simplement
juxtaposées:

            Comme il voit que dans leurs tanières

            Les souris étaient prisonnières,

            Qu'elles n'osaient sortir, qu'il avait beau chercher...

            Elles peuvent aussi être unies les unes aux autres par des conjonctions de coordination, si
bien qu'en même temps que subordonnées à une autre proposition elles sont coordonnée entre elles:

            Je désire qu'il vienne et qu'il s'explique.

La proposition subordonnée relative

Elles sont appelées relatives, car elles commencent par un pronom relatif. Il y a des pronoms relatifs
simples (qui, que, quoi, dont, où) et des pronoms relatifs composés (lequel qui s’amalgame avec les
prépositions à, de pour former auquel, à laquelle, duquel, etc.).

1. Le pronom relatif cumule trois rôles


- Il introduit la relative. C’est la raison pour laquelle il vient se placer en tête de la relative quelle
que soit sa fonction grammaticale.
- Il a un antécédent et le remplace. Il équivaut donc à un nom ou à un GN voire à un autre pronom.
Notez que les pronoms qui et que commandent les mêmes accords que l’antécédent (Pauline qui est
venue...)
- Il possède une fonction dans la relative (sujet, COD, COI, etc.)

2. La fonction des principaux pronoms relatifs


a) Qui est sujet
Le seul souvenir qui resta fut celui de cette chasse. (sujet du verbe resta)
b) Que est COD
Il poussa l’or et les billets de banque qu’il avait devant lui. (COD du verbe avait)
c) Quoi est généralement COI
Il est, le plus souvent, précédé d’une préposition (à, sur, de...)
Ce sont des choses à quoi vous ne prenez pas garde. (COI de prenez garde)
d) Où est complément circonstanciel de temps ou de lieu
- Complément circonstanciel de temps : L’espoir d’un bal, dans une saison où il y en a si peu, firent
diversion à mes terreurs insensées.
- Complément circonstanciel de lieu : Il retomba d’un seul bond au milieu de notre société usée, où
tout est mesquin, crimes et vertus.
e) Dont peut remplir plusieurs fonctions :
- Complément du nom : Vous ne saurez jamais quelles angoisses une jeune fille, dont le cœur est
pur, éprouve. (complément du nom = le cœur d’une jeune fille)
- Complément d’un adjectif : Il m’a montré le cheval dont il était fier. (complément de l’adjectif =
fier du cheval)
- Complément d’objet indirect : Horace en vint au sujet dont il voulait me parler. (parler du sujet)
- Complément d’agent : Pauline regardait les livres dont la bibliothèque était remplie. (était
remplie de livres)

3. La fonction de la proposition subordonnée


La proposition subordonnée relative a une fonction. Elle est complément de l’antécédent.
La proposition dont la bibliothèque était remplie est complément de l'antécédent les livres dans la
phrase Pauline regardait les livres dont la bibliothèque était remplie.

4. Déterminative ou explicative ?
Il reste à dire si la relative est déterminative (elle est nécessaire à la compréhension de la phrase et
ne peut être supprimée) ou explicative (elle n’est pas indispensable au sens de la phrase, elle peut
donc être supprimée) :
Les chevaux, qui savaient leur route, étaient arrivés à Ranville.
La proposition peut être supprimée. La phrase conserve une signification : Les chevaux étaient
arrivés à Ranville. La proposition est donc explicative.
La seule chose qui m’inquiétât était un certain tiraillement d’estomac (Le narrateur n’avait rien pris
depuis dix heures du matin).
La proposition ne peut pas être supprimée, car la phrase ne veut plus rien dire : La seule chose était
un certain tiraillement d’estomac.

Ordre des mots dans la subordonnée


 Lorsque qui se rapporte au sujet de la phrase, la structure est toujours la suivante : pronom
relatif + verbe + complément.
Exemple :
Lucas et Antoine qui jouent toujours ensemble…
 Dans les autres cas, la structure est la suivante : pronom relatif + sujet + verbe.
Exemple :
Les lunettes qu’Antoine porte…
Les lunettes que tu portes…
Les lunettes dont Antoine est fier…
Les lunettes dont il est fier…
Le pronom relatif lequel et ses composés
En plus des pronoms relatifs invariables cités précédemment, on trouve un autre pronom relatif :
lequel. Lorsque celui-ci est employé avec les prépositions à et de, les formes se contractent (voir
explications ci-dessous). Lequel et ses formes composées s’accordent en genre et en nombre avec le
nom ou pronom qu’ils remplacent. Ils sont employés après certaines prépositions ou à la place d’un
autre pronom qui rendrait le sens de la phrase peu clair.
 lequel – laquelle – lesquels – lesquelles
Exemple :
Les amis avec lesquels je joue…
 (à + lequel) auquel – à laquelle – auxquels – auxquelles
Exemple :
La fille à laquelle Léonie donne un biscuit…
 (de + lequel) duquel – de laquelle – desquels- desquelles
Exemple :
Le frère de Léonie duquel je t'ai parlé…
          Les propositions relatives peuvent accessoirement marqer différents rapports de circonstance.
Indépendamment du rôle d'adjectif, elles peuvent avoir, suivant le cas, des valeurs différentes.
Parfois elles se bornent à ajouter au fait exprimé par la principale un deuxième fait qui pourrait être
coordonné au premier par et.
            J'avais un bon ami, que j'ai perdu (et je l'ai perdu).

            Mais souvent il existe entre les deux propositions réunies par le relatif un rapport logique
particulier.

            1) Rapport de cause:

            Comment auraient-ils (les philosophes) donné des remèdes à nos maux, qu'ils n'ont pas
seulement connus?  (puisqu'ils ne les ont...).

            2) Rapport de but:

            Néron monta sur une tour d'où il pût contempler l'incendie de Rome (afin qu'il pût de là...).

            3) Rapport de conséquence:

            Il n'y a rien de si impertinent qu'on ne fasse avaler, lorsqu'on l'assaisonne en louange.

            4) Rapport de concession:

            Une faute qu'on avoue (quoiqu'on l'avoue) n'en est pas moins une faute.

            5) Rapport de supposition:

            Un maître qui serait patient (s'il était) obtiendrait davantage.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
L'expression de la réalité entraîne dans la relative l'indicaif; cele du doute, le subjonctif
 

             En ce qui concerne l'usage des modes, les propositions relatives obéissent en général au
principe qui régit les autres propositions subordonnées: la réalité s'exprime au moyen de l'indicaif;
la possibilité, à l'aide du subjonctif.

            Le verbe de la proposition relative se mettra donc au subjonctif, si la proposition que


complète la relative est négative de forme ou de sens, si elle est interrogative, ou d'une façon
générale s'il y a dans la phrase l'expression d'un effort, d'un désir, d'un doute, etc. Comparez:

     Je cherche dans cette foule quelqu'un                                Je cherche dans cette foule

que je connais.                                                                                 que je connaisse.

     Néron monta sur une tour d'où il put                                   Néron monta sur une tour d'où il

contempler l'incendie de Rome                                               pût contempler l'incendie de
Rome.

     C'est une chose qui est possible;                                       Si c'est une chose qui soit
possible,

faites-la.                                                                                     faites-la.

     Je sait un remède qui pourra vous                                        Savez-vous un remède qui
puisse

guérir.                                                                                             me guérir?   

             Il arrive que, par une sorte d'attaction, le subjonctif ne s'explique dans la relative que par la
présence d'un premier subjonctif dans la proposition dont elle dépend:

            Puis-je croire que ce soit vous à qui je doive la pensée de cet heureux stratagème?
            Le subjonctif de la relative doive est entraîné par le subjonctif soit de la proposition dont
dépend la relative.

               Le subjonctif s'emploie aussi dans la relative en dehors de toute idée de doute, quand
l'antécédent du relatif est ou renferme un superlatif relatif ou une expression  comme le premier, le
dernier, le seul, qui, comme le superlatif, caractérisent une personne ou une chose désignées par
l'élimination de toutes les autres.

            Ce voyage est le dernier qu'il ait fait.

            Mais l'emploi de l'indicaif est possible aussi:

            Apportez-moi la meilleure édition que vous trouverez.

             

 Complétez avec qui, que (qu'), dont ou où.

1. Tu sais ce qu'est devenu Marie, cette fille-là........................... tu avais recontrée au ski il y a


trois mois et.................................. faisait des études de roumain?

2. Regarde ce garçon, celui............................ est là, devant la poste. C'est celui …............... je
t'ai parlé hier, tu sais celui............................ promène son chien à onze heures du soir.

3. Ça, c'est l’armoire …......................... je range toutes les affaires …..........................les


enfants n'ont pas le droit de toucher.

4. Il a deux frères, Henri............................. a trois ans de moins que lui, et


Jacques........................ est plus âgée et..........................vit à Paris.

5. J'aimerais bien retrouver cet ouvrage de grammaire..................................j'avais utilisé pour


mon mémoire de maîtrise et......................... n'a jamais été réédité.

6. L'Amérique est un continent..............................je ne suis jamais allé mais.......................


j'aimerais beaucoup visiter.

7. Il y a tant de lieux.................................on ne connaît pas!

8. Tu as pensé à l’examen …................. je t'ai parlé ce matin?

 À partir des deux phrases proposées, faites une seule phrase en utilisant un  
    pronom relatif.
 
 
1. Si on allait visiter cette exposition? Tout le monde en parle.

2. Il a découvert par hasard  cette grotte. Personne ne lui en avait rien dit.

3. Elle a acheté une nouvelle robe de soir. Elle lui a coȗté une fortune!

4. Ils aimeraient revoir cette maison de Moldavie. Ils y ont passé leur lune de miel.

5. On peut se rencontrer demain au café Paul. Il se trouve place Romana.

6. Tu peux me rapporter ces documents? J'en ai vraiment besoin.

7. J'ai enfin trouvé la maison idéale. Je la cherchais depuis longtemps.

 Complétez le texte avec des proposition relatives suivantes.

1. où s'entassaient dans un désordre indescriptible

2. qu'il tira de sa serviette av ec maladresse

3. dont elle tira quelques bouffées

4. qui lui parut très peu cordiale

5. qui craqua légèrement sous son poids

6. qui n'augurait rien de bon

7. dont tout le monde parlait avec crainte et admiration

8. qu'il s'efforça de rendre calme et assurée

            Un peu intimidé, Julien frappa d'une manière.........................et une voix..................lui cria
d'enter. Derrière un bureau.........................des livres et des papiers, une femme corpulente
l'observait. C'était donc elle, Georgina Dorsel, cette femme.................................! Il lui tendit un peu
nerveusement la lettrte de recommandation.............................; elle la posa sur la table d'un geste
négligent.................puis lui tendit une boîte de cigares. Il refusa et elle-même alluma un
havre.........................., longuement, sans le regarder. Visiblement, elle cherchait a mettre ses nerfs à
l'épreuve. Enfin, elle releva les yeux, se carra dans son fauteul..........................et l'interrogatoire
commença.

                          html françaishttp://www.cle-inter.com/detail-9782090337037.html


                                     

Justifiez l'emploi du mode dans les propositions relatives introdutes par un pronom relatif:
a. J'ai besoin d'un homme qui connaisse parfaitement la région.
b. J'ai trouvé un homme qui connaît parfaitement la région.
c. C'est le meilleur roman qu'il ait écrit.
d. Il est le premier qui ait parlé de cette découverte.
e. Nicolas Copernic est le premier qui a démontré la rotation des planètes.
f. Croyez-vous que cet homme ait menti?
g. Je ne connais pas de peintre qui réussise mieux que lui les portraits.
h. Le sportif qui participerait à ce concours méritait toutes les louanges.
 

Remplacez le verbe de la proposition relative par le participe présent :


 
            On entendait le frémissement léger de la neige qui tombait sur les arbres. On voyait des
jeunes filles qui dansaient et chantaient au son du violon. Ces enfants qui grandissent chaque jour,
seront bientôt aussi grands que leur père. C'est un ami sûr qui ne refuse jamais ses services et ne
s'indigne pas quand nous le négligeons. Ils ont rencontré un groupe d'ouvriers qui allaient à leur
travail. Ils avaient pris un étroit sentier qui serpentait entre les blés verts. Les personne qui désirent
parler au directeur sont priées de remplir une fiche.

Transformez les phrases suivantes en replaçant la subordonnée de cause par une proposition
ayant le verbe au participe !    
 
            Puisque le temps est court, il faut bien l'employer. Comme les apparences sont trompeuses,
ne vous y fiez pas. Nous pouvons sortir parce que la pluie a cessé. Comme le bruit du moteur
l'étonnait, le client hésitait à se décider. Je ne vous ai pas écrit parce que vous êtes parti sans laisser
d'adresse. Puisque je désire que vous soyez content, achetez cette voiture économique. Je ne l'ai pas
reconnu parce qu'il a quitté notre ville depuis longte,ps. Vous pouvez essayer parce que rien ne
s'oppose à votre projet. Maintenant que le chien étaot aveugle, on ne s'occupait plus guère de lui.
Nous ne pouvions quitter la maison, puisque grand-mère était malade. Comme l'hotel était
confortable, nous y restâmes encore une semaine.

                   http://www.cartiregale.ro/limba-franceza/7578-acquisition-des-structures-du-francais-par-des-exercices-
de-monique-boy
 
 

                               La proposition complétive introduite par « que »


      Les propositions subordonnées introduites par la conjonction « que » sont appelées
« propositions complétives » parce qu'elles complètent la proposition principale.Dans une
proposition complétive le verbe peut être à l’indicatif ou au subjoncif selon le sens du verbe de la
proposition principale.
Principaux verbes et expressions suivis de l'indicatif :
 
Verbes : affirmer. ajouter, annoncer, s'apercevoir, apprendre, assurer, avertir, avouer, certifier,
confirmer, constater, convenir crier, croire, décider, déclarer, découvrir, de douter, s'écrier, entendre
dire, espérer, estimer, faire remarquer, garantir, ignorer, s'imaginer, informer, juger, jurer, montrer,
noter, objecter, oublier, parier, penser, préciser, prévenir,promettre, prouver, raconter, se rappeler,
reconnaitre, remarquer, se rendre compte, répondre,sentir, se souvenir, supposer, trouver, vérifier,
voir,etc. que...
 
Noms : avoir la certitude, la conviction, l'espoir, l'impression, la preuve, l'idée, etc. que...
 
Adjectifs: être certain, convaincu, persuadé, etc. que...
 
Constructions impersonnelles : il / c'est certain, clair, convenu, évident, exact, incontestable,
probable, on dirait, il parait, il me / te / lui... semble, etc. que....
 
                     Emploi du subjonctif
 
Le subjonctif étant le mode qui exprime une appréciation ou l'interprétation d'un fait, il s'emploie
dans la proposition subordonnée complétive lorsque le verbe de la proposition principale exprime
les nuances suivantes :
 
1. La volonté, l'obligation, le conseil
 
La proposition subordonnée complétive peut dépendre :
 
— d'un verbe ;
 
 Les parents de Marie veulent qu'elle fasse des études de médecine.
 
 
— d'une construction impersonnelle.
 
 Il vaudrait mieux que tu lui dises la vérité.
 
2. Un sentiment, un jugement
 
La proposition subordonnée complétive peut dépendre :
— d'un verbe ;
 
  Tout le monde regrette que le spectacle ait été annulé,
 
— d'une construction impersonnelle ;
 
 C'est incroyable qu'il ait oublié notre rendez—vous.
 
— d'un adjectif;
 
 Je suis désolé que tu n'aies pas recu ma carte postale de France.
 
 
 3. La possibilité, le doute
 
La proposition subordonnée complétive peut dépendre :
— d'un verbe ;
 
Je doute qu'il connaisse le code de la porte d'entrée.
 
 
 
 
 
               Principaux verbes et expressions suivis du subjonctif
 
Verbes : accepter, aimer, aimer mieux, apprécier, attendre, craindre, défendre, demander, déplorer,
désirer, détester, douter, empécher, s'étonner, exiger, s'inquiéter, interdire, mériter, ordonner,
permettre, préférer, proposer, recommander, redouter,  regretter, souhaiter, supporter, vouloir, etc.
que...
 
Constructions impersonnelles : il / c'est désolant, ennuyeux, essentiel, étonnant, étrange,
impensable, important, indispensable,  naturel, nécessaire, normal, obligatoire.
peu probable, préférable, regrettable, ridicule, surprenant urgent, etc. que...
 
Adjectifs : trouver bizarre, dangereux, drôle, étonnant, génial, honteux, regrettable, ridicule.
scandaleux, stupide utile. etc. que...
 
Noms : avoir besoin, envie, honte, peur, horreur, etc. que...
Trouver dommage que...
 
Le subjonctif est employé à la place de l'indicatif dans certains cas.
 
1. Verbes d'opinion à la forme négative ou interrogative
 
Certains verbes construits avec l'indicatif sont généralement suivis du subjonctif quand ils sont a la
forme negative ou a la forme interrogative avec inversion du sujet : avoir l'impression, croire,
espérer, penser, trouver, affirmer, dire, garantir, imaginer. etc.;
être sûr, certain, convaincu, persuadé, etc. ; il est sûr, certain, évident, etc.
 
 Attention !
 
 
Espérer (+ indicatif) et souhaiter (+ subjonctif)
 
Jean espère que son frère viendra le voir.
Jean souhaite que son frère vienne le voir. (= il désire)
 
Probable (+ indicatif) et possible (+ subjonctif)
 
 Il est probable que la réunion se tiendra vendredi. (= C'est presque sûr)
Il est possible que la réunion se tienne vendredi. (= ce n'est pas sûr)
 
Paraître (+ indicatif) et sembler (+ subjonctif)
 
Il paraît que le malade va mieux. (= on dit que)
 Il semble que le malade aille mieux. (= on a l'impression mais on n'est pas sûr)
 
 
Il me semble (+ indicatif) et il semble (+ subjonctif)
 
Il me semble que c'est une bonne idée. (= je pense que)
 ll semble que ce soit une bonne idée. (= il est possible)
 
Quand il y a deux propositions subordonnées complétives, on doit obligatoirement répéter la
conjonction « que ».
 
La transformation infinitive est obligatoire :
— lorsque le sujet est le meme dans la proposition principale et dans la proposition subordonnée.
 
Je voudrais partir en Espagne l’année prochaine.
 
— quand le complément du verbe principal et le sujet de la subordonnée sont la même personne.
 
Il m’a demandé d’aller ensemble au théâtre ce soir.
 
La transformation infinitive n'est pas obligatoire lorsque le sujet
est le meme dans la principale et dans la subordonnée.
 
Il veut visiter la France.
 

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