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UNIVERSITE DE LODJA(UNILOD)
BIOCLIMATOLOGIE
Support de cours pour les étudiants LMD 1
diongolowolo@gmail.com
2022-2023
Sommaire
Chapitre 1 : Définitions
1.2 Le climat
3.1 La troposphère
3.2 La stratosphère
3.3 La mésosphère
3.4 La thermosphère
3.5 L’exosphère
4.1 L’albédo
5.1 Définition
Chapitre 6 : Hydrologie
Ce qui dissocie la météo du climat, c'est aussi bien une composante temporelle qu'une
composante spatiale. Un événement météorologique se produit sur le pas de nos portes, dans
l'heure, la journée ou la semaine pour les plus grosses perturbations. On parle de climat
lorsque sont considérés une série d'événements météorologiques sur une longue période. Il n'y
a pas de durée précise, mais les climatologues évoquent souvent une période d'au moins 30
ans qui leur permet d'établir une moyenne significative.
La météorologie est la science des nuages, de la pluie et du vent. On parle ici mécanique des
fluides, en l'occurrence de l'air et de l'eau. Le développement de cellules orageuses, les
tornades ou les tempêtes sont des événements météo majeurs.
Fig. 01 : les différents climats du monde, qui varient des tropiques aux pôles.
Historicair, Wikipédia, GNU 1.2
1.2 Le climat
La science du climat, quant à elle, rend compte des conditions moyennes de l'atmosphère, sur
une longue échelle de temps et sur une vaste zone géographique. De par le monde, on
rencontre une diversité de climats qui dépend des conditions atmosphériques, océaniques mais
aussi astronomiques. À l'instar de la météo, un climat varie mais sur une échelle de temps tout
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CHAPITRE 1 DEFINITIONS
autre. Ainsi le phénomène El Niño peut être à l'origine de variations climatiques régionales
s'étendant sur quelques années.
En climatologie donc, il faut prendre en compte un grand nombre de paramètres comme par
exemple :
• l'état de la végétation ;
Parmi ces paramètres, certains sont naturels comme l'influence de la course de la Terre autour
du soleil au fil des mois. D'autres résultent des activités humaines. La tendance au
réchauffement climatique global observée depuis le début du XXe siècle est ainsi corrélée
avec une hausse des émissions de gaz à effet de serre dans notre atmosphère depuis la
Révolution industrielle (Site web 1).
L’importance de l’étude de climat peut être résumée en deux concepts : d’une part du fait
que ce dernier conditionne la vie sur Terre et influence la vie des êtres vivants. D’autre
part l’être humain influence à son tour le climat et il provoque son changement. Chaque
région possède un climat spécifique à elle dont les êtres vivants s’adaptent et vivent en
équilibre.
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CHAPITRE 1 DEFINITIONS
Parfois le changement de ces paramètres atmosphériques est causé par l’activité anthropique
(activité humaine), dans ce cas l’étude de climat va concerner les activités humaines qui ont
une influence sur le climat et comment lutter contre le changement climatique.
Les études climatiques récentes s’appuient beaucoup sur les statistiques et la modélisation
pour pouvoir simuler le comportement des paramètres atmosphériques. Ces études nous
permettent de prévenir un déséquilibre climatique et limiter ces effets (Site web 2).
En égard à tout cela, l’Algérie est un pays de la zone subtropicale du Nord-Africain. Son
climat est très différent entre les régions (Nord-Sud, Est-Ouest). Il est de type méditerranéen
sur toute la frange nord qui englobe le littoral et l’Atlas Tellien (étés chauds et secs, hivers
humides et frais), semi-aride sur les hauts plateaux au centre du pays, et désertique dès que
l’on franchit la chaine de l’Atlas Saharien. En Algérie les précipitations sont caractérisées par
une variabilité spatio-temporelle très marquante. La tranche de pluie annuelle décroit à
mesure que l’on avance vers le sud et tombe à moins de 100 mm au sud de l’Atlas Saharien,
cette valeur étant habituellement considérée comme marquant le début du désert. A la
décroissance des pluies du Nord au Sud se superpose une décroissance de l’Est à l’Ouest.
Les bordures Nord, Centre et Est reçoivent en moyenne des quantités annuelles de
précipitations variant entre 600 et 1150 mm. Elles sont de ce fait plus arrosées que le reste du
pays. Les bordures Nord-Ouest par exemple enregistrent des totaux annuels moyens de l’ordre
de 250 à 500 mm (voir carte pluviométrique annuelle de l’Algérie du Nord (M. Mahmoud,
ONM 2012).
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CHAPITRE 1 DEFINITIONS
Cette banque est chargée de la gestion de la base de données des différents réseaux
climatologiques en fonction d’un système de gestion des données et d’information
climatologiques. Elle comprend :
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CHAPITRE 2
LES FACTEURS ET LES ELEMENTS DU CLIMAT
Le climat d'une région est influencé par deux types de facteurs (cosmiques et géographiques).
Il se définit à partir de l'analyse de certains éléments météorologiques: la température, la
pression et les précipitations (site web 3).
• L'atmosphère: elle est le siège de tous les phénomènes qui créent le temps et les
climats.
• Les mouvements de la terre (rotation, révolution). Ils entraînent la succession des jours
et des nuits, la succession des saisons et provoquent des différences thermiques sur les
façades des continents.
Ils agissent sur une région bien précise de la planète. Il s'agit de:
• Le relief: il intervient par l’altitude (la température diminue au fur et à mesure que l'on
s'élève en altitude) et par l’exposition (adret: versant exposé au Sud reçoit la lumière;
Ubac: versant exposé au Nord)
• Les courants marins sont parcourus par les courants chauds (Gulf stream; Oya shivo)
et par des courants froids (Labrador; Kouro shivo) qui modifient le climat des côtes
qu'ils baignent.
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CHAPITRE 2
LES FACTEURS ET LES ELEMENTS DU CLIMAT
2.2 Les éléments du climat
La température est le degré de chaleur ou le froid qui règne dans un lieu ou dans l'atmosphère.
On mesure la température (en degré Celsius) à l'aide d'un thermomètre enregistreur placé à
1,5m du sol à l'ombre et à l'abri du vent.
La température de l'air est figurée par des lignes isothermiques (lignes joignant les points
d’égale température).
La température de l'air varie selon les moments de la journée, l'altitude et les saisons.
La pression se définit comme le poids de la colonne d'air située au-dessus d'un lieu.
On mesure la pression à l'aide d'un baromètre et on se sert d'une unité appelée millibar.
On dresse des cartes de pressions à l'aide des lignes isobares (lignes joignants les points
d'égales pressions).
On note des zones de hautes pressions (anticyclones) et des zones de basses pressions
(dépression).
Les précipitations sont les formes diverses que prend la vapeur d'eau condensée (pluie, neige,
grêle) tombant sur une région.
On dresse les cartes de précipitation en se servant des lignes isohyète (lignes joignant les
points recevant le même annuel ou mensuel de précipitation).
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CHAPITRE 2
LES FACTEURS ET LES ELEMENTS DU CLIMAT
La saturation n'est cependant pas une condition suffisante à la condensation ; cette dernière
requiert également la présence de noyaux de condensation (impuretés en suspension dans
l'atmosphère d'origines variées - suie volcanique, cristaux de sable, cristaux de sel marin,
combustions industrielles, pollution) autour desquels les gouttes ou les cristaux se forment.
Lorsque les deux conditions sont réunies, la condensation intervient sur les noyaux ; il y a
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CHAPITRE 2
LES FACTEURS ET LES ELEMENTS DU CLIMAT
alors apparition de gouttelettes microscopiques qui grossissent à mesure que se poursuit
l'ascendance, celle-ci étant le plus souvent la cause génératrice de la saturation. Les noyaux de
condensation jouent en fait un rôle de catalyseur pour la formation de gouttelettes d’eau.
Pour qu’il y ait précipitations il faut encore que les gouttelettes ou les cristaux composant les
nuages (les hydrométéores) se transforment en gouttes de pluie. Ce phénomène est lié à
l'accroissement de ces éléments dont la masse devient suffisante pour vaincre les forces
d'agitation. Ce grossissement peut s'expliquer par les deux processus suivants :
L’effet Bergeron : L'effet Bergeron, de son découvreur Tor Bergeron, est le plus efficace des
processus de formation des gouttes de pluie ou de neige. Lorsque des cristaux de glace se
forment finalement par congélation de gouttelettes, ils ont une pression de saturation moindre
que celle des gouttelettes environnantes. Les gouttelettes s'évaporent donc et la vapeur d'eau
va se déposer sur les cristaux (Salomon, 2008). Ces cristaux finiront également par tomber et
entreront en coalescence avec d'autres pour former des flocons de neige. Ils captureront
également par coalescence des gouttes ce qui les givrera si la température est sous zéro degré
Celsius. Si la température de l'atmosphère est partout sous zéro au-dessus du sol, on aura de la
neige. Par contre, si le niveau de congélation n'est pas au sol ou s'il y a des couches au-dessus
du zéro en altitude, on aura une variété de types de précipitations : pluie, pluie verglaçante,
etc.
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CHAPITRE 2
LES FACTEURS ET LES ELEMENTS DU CLIMAT
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HYDROLOGIE
CHAPITRE 6
L’atmosphère est une couche d’air d’environ 1000 km d’épaisseur qui entoure le globe
terrestre. Indispensable à la vie, elle nous fournit l’air que nous respirons et agit comme un
bouclier, en filtrant les rayons nocifs du soleil (couche d’ozone) ou encore en piégeant la
chaleur solaire pour réguler la température (effet de serre).
L’atmosphère est composée de différentes couches distinctes qui diffèrent surtout par leur
composition et leur température. Plus l’altitude est élevée, plus les températures et les
pressions baissent. On perd ainsi près de 6°C, tous les 1000 mètres. Toutefois, les transferts
thermiques, les phénomènes météorologiques, les courants marins permettent en partie
d’homogénéiser la température à la surface de la terre et d’éviter un réchauffement ou un
refroidissement permanent de certaines zones.
Élément essentiel à la vie, l’air est un mélange de gaz constituant l’atmosphère autour de la
Terre.
air/composition-de-l-atmosphere.html).
Cette proportion de gaz rares dans l’atmosphère (fig. 06) contrôle les grands équilibres de la
planète :
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HYDROLOGIE
CHAPITRE 6
• le dioxyde de carbone (CO2) permet d’obtenir une température agréable à la surface
• l’ozone stratosphérique est un filtre naturel protégeant la vie sur Terre de l'action
Couches de l'atmosphère :
température.
Dans cette zone atmosphérique où nous vivons, la température diminue fortement avec
Son épaisseur est variable : 16 km au-dessus de l’équateur et 8 km au-dessus des pôles et,
vapeur d’eau. C’est dans cette couche que se produit la plupart des phénomènes
des polluants.
Dans cette région, la température augmente avec l’altitude. Cet échauffement est dû à
C’est cette zone, dans laquelle la concentration d’ozone est maximale, que l’on appelle la
couche d’ozone.
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Elle nous protège des rayons Ultra-Violets (U. V.) émis par le soleil.
Dans cette zone, la température diminue à nouveau. Il s'agit de la zone de transition entre la
Ces 5 grandes zones ne sont pas étanches. Lors de fortes tempêtes, par exemple, des
troposphère.
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HYDROLOGIE
CHAPITRE 6
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4.1 L’albédo
L’albédo terrestre correspond à la quantité d’énergie réfléchi par les objets terrestres. Il est
exprimé en pourcentage et il se calcule de la même manière que la réflectance. Les corps
blancs (la neige les bâtiments, les dunes de sable…etc.) Réfléchissent le maximum d’énergie
reçue, d’où leur fort albédo (dans les environs de 80%). Les corps noirs (roches volcaniques,
végétation…etc.) ont les valeurs d’albédo les plus faibles. L’albédo joue donc un rôle très
important dans l’équilibre de la température à la surface de la Terre et l’homme peut jouer un
rôle dans cet équilibre, la déforestation et la construction de nouveaux bâtis est un exemple de
l’effet anthropique sur la valeur de l’albédo et sur le bilan radiatif.
Les deux sources de radiation thermique qui réchauffe la Terre sont la lumière visible du
soleil le jour et l’énergie thermique réémis par la Terre la nuit.
On va simplifier ce bilan en prenant la quantité d’énergie que reçoit la Terre 100 W/m2 au lieu
de 341 W/m2
Chaque seconde, la Terre reçoit 100 unités d'énergie du soleil sous forme de lumière et de
chaleur. Il s'agit d'un rayonnement de courtes longueurs d'onde. De ces 100 unités, 25 sont
réfléchies immédiatement dans l'espace par l'effet albédo de l'atmosphère.
25 unités sont absorbées par les gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
5 unités sont réfléchies dans l'espace par l'effet albédo de la surface du globe.
La chaleur absorbée par la surface terrestre fait en sorte que la Terre émet à son tour de la
chaleur. Ce sont 104 unités d'énergie sous forme de rayonnement de grandes longueurs d'onde
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HYDROLOGIE
CHAPITRE 6
(ou rayonnement infrarouge) complétée par 29 unités consécutives à l'évaporation de l'eau et
de la transmission calorifique directe entre la surface terrestre et l'atmosphère.
88 unités de cette énergie sont retenues par les gaz à effet de serre dans l'atmosphère et
rayonnent de nouveau vers la Terre. Il se produit ainsi un échange continu de rayons de
grandes longueurs d'onde entre la surface du globe et l'atmosphère.
Figure 08: Les différents flux qui entrent en compte dans l'étude du bilan radiatif de la
Terre. Le rayonnement solaire (incoming solar radiation) est représenté en jaune, tandis
que le rayonnement thermique dans l'infrarouge moyen émis par la Terre (surface
radiation) est stylisé en rouge.
Définition :
La Terre reçoit son énergie du soleil : une partie du rayonnement solaire est absorbé par la
Terre. La Terre libère l’énergie ainsi reçue sous forme de rayonnement infrarouge réémis vers
l’espace. Les gaz à effet de serre (GES), présents dans l’atmosphère, ont la propriété
d’intercepter une partie de ce rayonnement infrarouge et de le réémettre, notamment en
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direction de la Terre. Ce phénomène naturel, appelé effet de serre, modifie le bilan radiatif de
la Terre et permet d’obtenir à la surface de celle-ci une température moyenne de 15 °C, alors
que sans lui la température serait de -18 °C (Site web 5).
Une augmentation des concentrations de GES dans l’atmosphère accroît leur opacité au
rayonnement infrarouge : une plus grande partie de ce rayonnement est interceptée, modifiant
ainsi l’équilibre : ce forçage radiatif est responsable du renforcement de l’effet de serre, qui se
traduit par une augmentation moyenne de la température de l’atmosphère et par suite des
changements climatiques.
Les activités anthropiques, qui conduisent à l’émission de GES en fortes quantités depuis
1750, sont responsables de cette augmentation des concentrations de GES.
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HYDROLOGIE
CHAPITRE 6
Les principaux gaz à effet de serre d’origine anthropique - Pouvoir de Réchauffement
Global (PRG) et unités de mesure :
• Des gaz de synthèse (CFC, PFC, HFC, SF6, NF3), utilisés notamment comme gaz
réfrigérants. Ils représentent un peu moins 6 % de la contribution anthropique sur
l’effet de serre (en 2011, source : GIEC, 2014) ;
La vapeur d’eau est le principal gaz à effet de serre (60 % de l’effet de serre naturel), mais les
activités anthropiques n’ont pas d’effet direct sur les concentrations en vapeur d’eau (ce qui
explique que la vapeur d’eau n’est pas citée dans les émissions anthropiques).
L’effet des GES sur le changement climatique dépend de la quantité émise mais également
des propriétés du gaz à effet de serre considéré. Ainsi, en fonction de leur forçage radiatif
« instantané » (« l’efficacité » d’un gaz, lorsqu’il est présent, à renvoyer de l’énergie vers la
Terre) et de leur durée de résidence dans l’atmosphère, les GES n’ont pas la même action sur
le climat pour une même quantité donnée (Site web 5).
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Evolution de la concentration en CO2
Fig. 10: Différents indicateurs observés décrivant les changements affectant le cycle du
carbone global : a) mesures des concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone
(CO2) effectuées à Mauna Loa (19° 32 ‘N, 155° 34’ O – en rouge) et au pôle Sud (89° 59’
S, 24° 48’ O – en noir) depuis 1958.
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CHAPITRE 5 HYDROLOGIE
L’EVAPOTRANSPIRATION
CHAPITRE 6
5.1 Définition
Mis à part les précipitations, l'évapotranspiration est un des termes les plus significatifs du
cycle de l'eau.
Ce processus est un des principaux consommateurs d'énergie solaire.
• L'énergie disponible : il faut 600 calories pour vaporiser 1 gramme d'eau liquide. Plus
l'énergie disponible augmente, plus l'ET augmente. L'ET variera donc en fonction de
l'heure de la journée, des saisons, de la latitude.
• Le gradient d'humidité : plus l'air sera sec, plus la quantité d'eau vaporisée dans
l'atmosphère augmentera.
• La résistance des stomates : les plantes régulent leur transpiration en ajustant leur
ouverture.
1
L'évapotranspiration potentielle (ETP) également nommée ETo (évapotranspiration de
référence) est une mesure de la capacité de l'atmosphère à éliminer l'eau de la surface d'un sol
avec couvert végétal disposant de l'eau en abondance.
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CHAPITRE 5 L’EVAPOTRANSPIRATION
C'est la quantité maximale d'eau susceptible d'être perdue en phase vapeur, sous un climat
donné, par un couvert végétal continu spécifié (gazon) bien alimenté en eau et pour un végétal
sain en pleine croissance.
2
L'évapotranspiration réelle (ETR) est la quantité d'eau retirée d'une surface (par le sol et par
les plantes) en raison du processus d'évaporation et de transpiration quand l'eau vient à
manquer. Les plantes étant à un stade de développement physiologique et sanitaire spécifique.
3
L’évapotranspiration maximale (ETM) est la valeur maximale de l'évapotranspiration d'une
culture donnée, à un stade végétatif, dans des conditions climatiques données, prise en compte
par l'ET0. C'est une correction de l'ET0 en fonction du couvert végétal (Site web 6).
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HYDROLOGIE
CHAPITRE 6
Examinons ce qu'il va advenir de l'eau issue des précipitations : - une partie de cette eau va
ruisseler et alimenter les cours d'eau superficiels (problèmes d'hydrologie de surface) ; - une
partie de l'eau va retourner à l'atmosphère, sous forme vapeur : c'est l'évapotranspiration qui
est la somme de deux phénomènes : * l'évaporation (phénomène physique) qui intervient à la
surface des lacs, des cours d'eau, mais aussi sur le sol. * la transpiration (phénomène
biologique) qui est le fait de la couverture végétale. - enfin une partie de l'eau issue des
précipitations va s'infiltrer. Pour pouvoir effectuer un bilan sur le cycle de l'eau, il va falloir se
définir une surface de bilan et une unité de temps de bilan. - espace : notion de bassin versant
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- temps : année hydrologique, mais on peut également faire des bilans à un pas de temps plus
faible. Pourquoi faire un bilan ? Il est intéressant de connaître, les débits qui transitent, le %
d'eau qui va s'infiltrer… pour tous les projets qui vont utiliser l'eau et également pour prévoir,
les risques de pénurie, d'inondations… Les eaux de surface peuvent être réparties en 2
ensembles:
Le bassin versant représente, en principe, l'unité géographique sur laquelle se base l'analyse
du cycle hydrologique et de ses effets.
Plus précisément, le bassin versant qui peut être considéré comme un " système " est une
surface élémentaire hydrologiquement close, c'est-à-dire qu'aucun écoulement n'y pénètre de
l'extérieur et que tous les excédents de précipitations s'évaporent ou s'écoulent par une seule
section à l'exutoire.
Le bassin versant en une section droite d'un cours d'eau, est donc défini comme la totalité de
la surface topographique drainée par ce cours d'eau et ses affluents à l'amont de cette section.
Il est entièrement caractérisé par son exutoire, à partir duquel nous pouvons tracer le point de
départ et d'arrivée de la ligne de partage des eaux qui le délimite.
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HYDROLOGIE
CHAPITRE 6
Généralement, la ligne de partage des eaux correspond à la ligne de crête. On parle alors de
bassin versant topographique.
Fig.13 : Distinction entre bassin versant réel et bassin versant topographique D'après
Roche - Hydrologie de surface, Ed. Gauthier-Villars, Paris 1963.
Cette différence entre bassin réel et topographique est tout particulièrement importante en
région karstique. Lorsque l'on s'intéresse au ruissellement, la délimitation du bassin versant
doit aussi tenir compte des barrières artificielles (routes, chemins de fer, etc.). En effet,
l'hydrologie du bassin versant, et notamment la surface drainée, peuvent être modifiées par la
présence d'apports latéraux artificiels (réseaux d'eaux usées ou potables, drainages, routes,
pompages ou dérivations artificielles modifiant le bilan hydrologique) (Site web 7).
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Dessens H. 1954. Noyaux de condensation et pluie artificielle. Bull. Obs. du Puy de Dôme, 4,
113-119.
Site web 3 :
https://www.mongosukulu.com/index.php/contenu/litterature2/geographie/383les-facteurs-et-
les-elements-du-climat
Site web 6 :
http://eduterre.enslyon.fr/ressources/scenarioeau/pagesscenarioeau/levapotranspiration#
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