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BILAN PLUVIOMÉTRIQUE

04 OCTOBRE 2019

BILAN PLUVIOMÉTRIQUE – 04 octobre 2019


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SOMMAIRE
1. Les précipitations en Nouvelle-Calédonie selon la climatologie............................................................3
1.1. Les saisons en Nouvelle-Calédonie...............................................................................................3
1.2. Répartition saisonnière des précipitations......................................................................................4
1.3. Répartition géographique des précipitations..................................................................................6
2. Les précipitations en Nouvelle-Calédonie en 2019................................................................................7
2.1. La situation avant l’entrée en saison sèche...................................................................................7
2.2. La situation depuis le début de la saison sèche.............................................................................8
3. La caractérisation de l’état de sécheresse.............................................................................................9
3.1. Les différents types de sécheresse................................................................................................9
3.2. Le SPI, un indice universel pour caractériser les sécheresses météorologiques..........................9
3.3. Caractérisation de l’état actuel de sécheresse............................................................................10
4. Comment le cycle de l’ENSO influence-t-il les précipitations en Nouvelle-Calédonie ?......................14
4.1. Qu’est-ce que l’ENSO ?...............................................................................................................14
4.2. L’ENSO et les précipitations en Nouvelle-Calédonie...................................................................14
5. Prévisions saisonnières et conclusions................................................................................................15

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1. Les précipitations en Nouvelle-Calédonie selon la climatologie
La climatologie est l’étude du climat, c’est-à-dire des conditions météorologiques sur de longues pé-
riodes.
En météorologie, la climatologie correspond à l’étude de longues séries de données météorolo-
giques observées : les climatologues font « parler » ces données en effectuant des statistiques parfois
très complexes puis ils interprètent les résultats afin de donner des informations sur les conditions mé-
téorologiques d’une période… passée ou à venir. En effet, en étudiant les paramètres observés, les cli-
matologues mettent en évidence des tendances d’évolution qu’ils extrapolent ensuite pour essayer
d’envisager l’avenir.
La climatologie permet ainsi de situer les conditions météorologiques du moment par rapport à une
« normale » qui correspond aux conditions auxquelles on peut s’attendre. On peut ainsi à chaque ins -
tant évaluer si les conditions sont au-dessus, conformes ou en dessous des normales 1.
Les normales climatologiques sont recalculées tous les 10 ans (actuellement, on utilise les normales
1981-2010). En effet, les évaluations effectuées dans les bilans mensuels et annuels n’ont de sens que
par rapport à des normales proches, c’est-à-dire par rapport aux 30 dernières années : si on compare
les conditions actuelles par exemple aux normales d’il y a 50 ans, on est alors dans l’étude du change -
ment climatique.

1.1. Les saisons en Nouvelle-Calédonie


Le climat Calédonien se caractérise par deux saisons principales :

• La saison chaude, qui est centrée sur le premier trimestre de l’année. L’influence tropicale est
prédominante et le temps est rythmé par les variations de position de la Zone de Convergence
du Pacifique Sud (ZCPS) ainsi que par les trajectoires des dépressions tropicales. Les précipi-
tations sont abondantes et les températures moyennes sont élevées.
• En saison fraîche, de juin à septembre, la ZCPS se décale vers le nord-est. Les perturbations
des moyennes latitudes remontent vers le nord et intéressent parfois la Nouvelle-Calédonie,
c’est ce que l’on appelle les « coups d’ouest ». Ces épisodes perturbés ponctuent un temps gé-
néralement sec et frais.

La transition entre ces deux saisons n’est pas toujours évidente à distinguer :

• La saison sèche, qui s’étend d’août à novembre, est le lien entre la saison fraîche et la saison
chaude. Cette partie de l’année se caractérise par des précipitations très faibles et par des tem-
pératures de plus en plus élevées la journée. En cette période les feux de forêt se propagent fa-
cilement sur une végétation déshydratée sous l’action d’un alizé renforcé par les brises.
• En fin de saison chaude/début de saison fraîche, la température de l’eau de mer encore chaude
peut favoriser la formation d’épisodes pluvio-orageux importants, voire de dépressions subtropi-
cales.

1 Une normale est une moyenne (de n’importe quel paramètre) calculée sur 30 ans. Cette période est considérée
comme idéale pour servir de référence. En effet sur une période plus courte, les normales ne seraient pas
représentatives, tandis que sur une période plus longue, elles risqueraient d’inclure des évolutions qui relèvent
davantage du changement climatique.

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Pour caractériser les précipitations en Nouvelle-Calédonie et définir leurs variabilités, Météo-France
s’appuie sur un réseau d’observation des précipitations constitué de plus de 90 stations de mesures ré -
parties sur le territoire. Les données d’observations permettent de caractériser les distributions tempo-
relles et géographiques des précipitations à l’échelle du pays et dans le temps.

1.2. Répartition saisonnière des précipitations


La Nouvelle-Calédonie connaît un cycle pluviométrique annuel dont les extrêmes sont une période
pluvieuse en été, et une période sèche d’août à novembre comme l’illustrent les graphiques ci-dessous.

Illustration 1 : Normales 1981-2010 des précipitations mensuelles à Nouméa

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Illustration 2 : Normales 1981-2010 des précipitations mensuelles à Poindimié

Illustration 3 : Normales 1981-2010 des précipitations mensuelles à Ouanaham

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1.3. Répartition géographique des précipitations
La Chaîne Centrale, l’orientation des vents et la convection jouent un rôle très important dans la ré -
partition des précipitations sur l’archipel. La côte au vent (côte Est) est beaucoup plus arrosée que la
côte sous le vent (côte Ouest), du fait du soulèvement orographique des vents dominants, entre autres
mécanismes.
Les quantités de précipitations sont aussi fonctions de l’altitude, les sommets étant plus arrosés que
les plaines.
Les précipitations sur la côte Est ne sont pas partout uniformes. La région située entre Houaïlou et
Thio est notablement moins arrosée que le reste de cette côte. L’imposant relief du massif du Humbolt,
plus au sud, ainsi que l’orientation de la côte semblent avoir un effet sur cette particularité climatique.
De même, le sud de la côte Ouest, sous l’influence des masses nuageuses transportées par l’alizé, en-
registre une pluviométrie beaucoup plus importante que le reste de cette côte.

Illustration 4 : Répartition géographique des précipitations moyennes annuelles sur la période 1981-2000

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2. Les précipitations en Nouvelle-Calédonie en 2019

2.1. La situation avant l’entrée en saison sèche


Ci-dessous est présentée l’évolution des rapports aux normales de précipitations mensuelles de no-
vembre 2018 à juillet 2019 à l’échelle du territoire :

Tableau 1: Evolution des anomalies de précipitations mensuelles de novembre 2018 à juillet 2019

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Depuis le début de l’année, hormis au cours des mois de février et avril où les précipitations ont été
proches des normales, le bilan des précipitations mensuelles est déficitaire au regard des normales
1981-2010.
Le bilan pluviométrique des précipitations mensuelles, en moyenne sur le pays, de mai à juillet 2019
est présenté dans le tableau ci-dessous :

Mai Juin Juillet


– 60 % – 35 % – 74 %
Tableau 2: Bilan pluviométrique des précipitations mensuelles, en moyenne sur le pays, de mai à juillet 2019

2.2. La situation depuis le début de la saison sèche


L’entrée en saison sèche s’est donc faite dans le contexte d’un déficit pluviométrique généralisé et
installé depuis plusieurs mois.
L’évolution des rapports aux normales de précipitations mensuelles d’août 2019 à septembre 2019 à
l’échelle du territoire est présentée ci-dessous :

Tableau 3: Evolution des anomalies de précipitations mensuelles d’août 2019 à septembre 2019

En moyenne sur le pays, le bilan pluviométrique d’août 2019 est déficitaire de 21 %. Toutefois nous
pouvons constater que la répartition géographique de ce déficit n’est pas uniforme sur l’ensemble du
pays. En effet Lifou, Maré et certaines communes de la côte Est (de Hienghène à Ponérihouen) af-
fichent quant à elles un bilan pluviométrique proche de la normale, voire légèrement excédentaire.
Il n’est pour l’instant pas possible de chiffrer le déficit de septembre 2019 car certaines données
d’observations n’ont pas encore passé les contrôles de validité. Toutefois nous pouvons constater une

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tendance indiquant que le bilan déficitaire tend à se réduire et que davantage de stations affichent un
bilan pluviométrique proche de leur normale.

3. La caractérisation de l’état de sécheresse

3.1. Les différents types de sécheresse


Il n’existe pas une définition unique de la sécheresse.
Bien que les épisodes de sécheresse aient pour caractéristique commune une période prolongée de
déficit de précipitations, la sécheresse est un terme relatif, dont la définition précise va dépendre de
l’activité humaine ou du milieu naturel affecté par le manque de pluies. Par exemple, un manque de
précipitations peut survenir durant quelques mois pendant la période de croissance d’un végétal et pro -
voquer des dommages irrémédiables aux cultures (sécheresse agricole), ou bien il peut perdurer plus
d’un an, affectant ainsi l’approvisionnement en eau potable (sécheresse socio-économique).
On distingue ainsi 4 grands types de sécheresse :
• On parle de sécheresse météorologique lorsqu’il y a un manque significatif de précipitations sur
une longue durée par rapport à la normale.
• La sécheresse agricole survient dès que le manque de précipitations ralentit ou empêche la
croissance des plantes par déficit hydrique. La définition de la sécheresse agricole dépend
donc beaucoup de la végétation et du sol de la zone décrite.
• Il est question de sécheresse hydrologique lorsque le manque de pluies affecte le niveau des
eaux de surface et souterraines (rivières, lacs, lacs artificiels, nappes phréatiques…).
• L’offre de nombreux biens économiques, tels que l’eau, le fourrage, les céréales, et l’énergie
hydroélectrique, dépend des conditions météorologiques. La sécheresse socio-économique se
produit lorsque la demande pour un bien économique dépasse l’offre en raison d’une baisse si -
gnificative de l’approvisionnement en eau due aux conditions climatiques.

3.2. Le SPI, un indice universel pour caractériser les sécheresses


météorologiques
Les facteurs météorologiques qui influencent la disponibilité de la ressource en eau sont d’une part
les précipitations et d’autre part la température, le vent et l’humidité dont dépend le pouvoir évaporant
de l’atmosphère.
Un indice de sécheresse météorologique est un outil qui permet de mesurer la durée et l’intensité
des conditions climatiques défavorables à la ressource en eau, quel que soit le milieu affecté (surface
agricole, rivière, barrage hydro-électrique). Il ne dépend que des paramètres météorologiques.
En 2010, L’Organisation Météorologique Mondiale, organisme des Nations Unies qui fait autorité
pour les questions relatives au temps, au climat et à l’eau, a adopté l’indice SPI (Standardized Precipi -
tation Index) pour décrire la durée et l’intensité des épisodes de sécheresse météorologique.
Le SPI est un indice qui ne dépend que des quantités de précipitations mesurées, car de tous les
paramètres météorologiques, c’est celui qui explique le plus les variations du contenu en eau des sols,
des nappes phréatiques, des réservoirs de stockage artificiel, etc.

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Une valeur positive du SPI traduit un cumul pluviométrique supérieur à la médiane de référence
(établie à partir de relevés effectués depuis au moins 50 ans), tandis qu’une valeur négative corres-
pond à une quantité inférieure à la médiane de référence. Ainsi, une période de sécheresse débute
lorsque le SPI commence à être systématiquement négatif et s’achève lorsqu’il devient positif.
Le SPI a été conçu pour quantifier le déficit de précipitations pour plusieurs échelles de temps : 1
mois, 2 mois, 3 mois…, 24 mois. Ces laps de temps reflètent l’impact de la sécheresse sur la disponibi-
lité des différentes ressources en eau. Les conditions d’humidité dans le sol répondent à des anomalies
de précipitations sur une période relativement courte par rapport aux niveaux des nappes souterraines
et des réservoirs de stockage qui eux sont affectés par des anomalies de précipitations à plus long
terme.
La valeur du SPI permet de quantifier l’ampleur du déficit ou de l’excédent pluviométrique. Les va-
leurs caractéristiques et leur signification figurent dans le tableau ci-dessous :

Tableau 4: Valeurs du SPI et sévérité des anomalies de cumuls de précipitations associées

Grâce à l’opération de normalisation des précipitations, on peut facilement déterminer la récurrence


d’un épisode sec à partir de la valeur du SPI.
Le SPI est reconnu comme l’indice universel pour caractériser les épisodes de sécheresse météoro-
logique. Bien qu’aucun indice de sécheresse agricole ne fasse l’objet d’un pareil consensus, l’Organisa-
tion Météorologique Mondiale recommande néanmoins de calculer la valeur du SPI sur des périodes
de 1 à 6 mois pour évaluer le niveau de sécheresse agricole.

3.3. Caractérisation de l’état actuel de sécheresse


Quelle caractérisation donner aux anomalies négatives de précipitations constatées ces derniers
mois ? Pour répondre à cette question il suffit de regarder quelles sont les valeurs des indices de SPI
associées aux stations au cours de ces derniers mois.

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Tableau 5: Bilan des mois précédents en août 2019

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Tableau 6: Bilan des mois précédents en septembre 2019

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Tableau 7: Bilan des mois précédents en octobre 2019

A titre d’exemple, intéressons-nous au SPI 3 mois qui fait le bilan de l’état des précipitations enregis-
trées au cours des 3 derniers mois avant le mois en cours, et qui est représentatif de l’état de séche-
resse agricole.
On constate qu’au moment de l’entrée en saison sèche (en août), le bilan pluviométrique sur la pé-
riode mai-juin-juillet faisait état d’une sécheresse modérée à extrême pour la majorité des postes
concernés par le calcul de l’indice SPI. Les stations les plus sévèrement touchées par le manque de
précipitations étant Boulouparis, Koné, Thio P. et Canala, qui affichaient alors un indice de sécheresse
« extrême » au regard du SPI 3 mois. Ce qui s’explique par le fait que le mois de juillet a été extrême -
ment avare en précipitations.
Puis sur la période juin-juillet-août, du fait des précipitations, conséquentes par endroit, qui se sont
déversées sur le pays fin août, nous constatons que la caractérisation de l’état de sécheresse sur le
pays tend a être moins sévère. Toutefois certaines régions du pays n’ont bénéficié que dans une faible

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mesure de ces précipitations et affichent toujours un état de sécheresse important au regard du SPI 3
mois.
Enfin, sur la période juillet-août-septembre, bien qu’il ne soit pas possible actuellement de faire un
bilan global (du fait de certaines mesures qui n’ont pour l’instant pas passé les contrôles de validité),
nous constatons que la tendance est à l’affaiblissement de la sévérité de l’état de sécheresse (agri -
cole).

4. Comment le cycle de l’ENSO influence-t-il les précipitations en


Nouvelle-Calédonie ?

4.1. Qu’est-ce que l’ENSO ?


El Niño, et son pendant La Niña sont des phénomènes océaniques à grande échelle du Pacifique
équatorial, affectant le régime des vents, la température de la mer et les précipitations. El Niño et La
Niña correspondent aux deux phases opposées du phénomène couplé océan/atmosphère appelé
ENSO (El Niño / Southern Oscillation).
Hors événement El Niño, les alizés de sud-est sont bien établis sur la face nord de l’anticyclone de
l’île de Pâques. Ces vents réguliers, qui soufflent d’est en ouest, entraînent les eaux chaudes de sur -
face vers l’ouest. Le déplacement des eaux chaudes provoque une remontée des eaux profondes,
froides, à l’est du Pacifique, le long des côtes du Pérou.
Aux eaux chaudes est liée une ascendance de l’air entraînant la formation de nuages et de précipi-
tations ; aux eaux froides, une subsidence de l’air entraînant son assèchement. Les précipitations sont
donc globalement cantonnées à l’ouest du Pacifique équatorial tropical. Il en est de même des tem -
pêtes tropicales et des ouragans qui épargnent alors la Polynésie française par exemple.
Certaines années, ces caractéristiques sont particulièrement marquées. On parle alors d’un événe-
ment La Niña.
Lors d’un épisode El Niño, les hautes pressions du Pacifique Sud diminuent. Les alizés faiblissent,
voire se renversent. Les eaux chaudes de surface, accompagnées de nuages et de précipitations, re-
fluent de l’ouest vers l’est. Ainsi, lors des situations El Niño, des conditions sèches se développent sur
l’Indonésie et sur l’Australie, les tempêtes tropicales et les ouragans apparaissent beaucoup plus à l’est
qu’à l’habitude et viennent affecter la Polynésie française, tandis que les côtes du Pérou connaissent
d’inhabituelles précipitations provoquant inondations et glissements de terrain.

4.2. L’ENSO et les précipitations en Nouvelle-Calédonie


Quels rapports peut-on déterminer entre les phases de l’ENSO et les précipitations observées en
Nouvelle-Calédonie ?
L’ENSO est la principale source de variabilité interannuelle des précipitations et des températures
observées en Nouvelle-Calédonie. Les précipitations sont fortement affectées par l’ENSO, surtout en
saison chaude et particulièrement dans le nord de la Grande Terre et sur les îles Loyauté.
Les périodes El Niño sont caractérisées par un risque accru de sécheresse et les périodes La Niña,
par un risque accru de fortes pluies. De plus les températures minimales ont tendance à être anormale -
ment basses en périodes El Niño et c’est l’opposé en périodes La Niña.

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En août 2019, nous sommes sortis d’un épisode El Niño de faible ampleur. Toutefois cet épisode,
qui s’est installé de novembre 2018 à juillet 2019 peut expliquer, en partie, les anomalies négatives de
précipitations constatées en Nouvelle-Calédonie au cours du 1 er semestre 2019.

5. Prévisions saisonnières et conclusions


Sous l’influence d’un épisode El Niño, les précipitations du 1 er semestre 2019 en Nouvelle-Calédonie
ont été dans l’ensemble inférieures aux normales. Au sortir de cet épisode, en août, les précipitations
tendent à retrouver des valeurs proches des normales, toutefois cette période marque l’entrée pour la
Nouvelle-Calédonie dans la saison sèche.
Les prévisions saisonnières pour le trimestre octobre-novembre-décembre affichent une tendance à
moins de précipitations que la normale.
Dans ce contexte, la Nouvelle-Calédonie aborde la saison sèche avec un bilan pluviométrique défici-
taire depuis plusieurs mois, nous pouvons donc envisager que cette saison climatologiquement pauvre
en précipitations sera plus sèche que la normale. La caractérisation de la sévérité de cette sécheresse
sera possible au regard des précipitations qui seront observées au cours des semaines et des mois à
venir.

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Index des illustrations
Illustration 1 : Normales 1981-2010 des précipitations mensuelles à Nouméa........................................4
Illustration 2 : Normales 1981-2010 des précipitations mensuelles à Poindimié......................................5
Illustration 3 : Normales 1981-2010 des précipitations mensuelles à Ouanaham....................................5
Illustration 4 : Répartition géographique des précipitations moyennes annuelles sur la période 1981-
2000............................................................................................................................................................6

Index des tableaux


Tableau 1: Evolution des anomalies de précipitations mensuelles de novembre 2018 à juillet 2019.......7
Tableau 2: Bilan pluviométrique des précipitations mensuelles, en moyenne sur le pays, de mai à juillet
2019............................................................................................................................................................8
Tableau 3: Evolution des anomalies de précipitations mensuelles d’août 2019 à septembre 2019..........8
Tableau 4: Valeurs du SPI et sévérité des anomalies de cumuls de précipitations associées................10
Tableau 5: Bilan des mois précédents en août 2019................................................................................11
Tableau 6: Bilan des mois précédents en septembre 2019.....................................................................12
Tableau 7: Bilan des mois précédents en octobre 2019..........................................................................13

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