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04 OCTOBRE 2019
• La saison chaude, qui est centrée sur le premier trimestre de l’année. L’influence tropicale est
prédominante et le temps est rythmé par les variations de position de la Zone de Convergence
du Pacifique Sud (ZCPS) ainsi que par les trajectoires des dépressions tropicales. Les précipi-
tations sont abondantes et les températures moyennes sont élevées.
• En saison fraîche, de juin à septembre, la ZCPS se décale vers le nord-est. Les perturbations
des moyennes latitudes remontent vers le nord et intéressent parfois la Nouvelle-Calédonie,
c’est ce que l’on appelle les « coups d’ouest ». Ces épisodes perturbés ponctuent un temps gé-
néralement sec et frais.
La transition entre ces deux saisons n’est pas toujours évidente à distinguer :
• La saison sèche, qui s’étend d’août à novembre, est le lien entre la saison fraîche et la saison
chaude. Cette partie de l’année se caractérise par des précipitations très faibles et par des tem-
pératures de plus en plus élevées la journée. En cette période les feux de forêt se propagent fa-
cilement sur une végétation déshydratée sous l’action d’un alizé renforcé par les brises.
• En fin de saison chaude/début de saison fraîche, la température de l’eau de mer encore chaude
peut favoriser la formation d’épisodes pluvio-orageux importants, voire de dépressions subtropi-
cales.
1 Une normale est une moyenne (de n’importe quel paramètre) calculée sur 30 ans. Cette période est considérée
comme idéale pour servir de référence. En effet sur une période plus courte, les normales ne seraient pas
représentatives, tandis que sur une période plus longue, elles risqueraient d’inclure des évolutions qui relèvent
davantage du changement climatique.
Illustration 4 : Répartition géographique des précipitations moyennes annuelles sur la période 1981-2000
Tableau 1: Evolution des anomalies de précipitations mensuelles de novembre 2018 à juillet 2019
Tableau 3: Evolution des anomalies de précipitations mensuelles d’août 2019 à septembre 2019
En moyenne sur le pays, le bilan pluviométrique d’août 2019 est déficitaire de 21 %. Toutefois nous
pouvons constater que la répartition géographique de ce déficit n’est pas uniforme sur l’ensemble du
pays. En effet Lifou, Maré et certaines communes de la côte Est (de Hienghène à Ponérihouen) af-
fichent quant à elles un bilan pluviométrique proche de la normale, voire légèrement excédentaire.
Il n’est pour l’instant pas possible de chiffrer le déficit de septembre 2019 car certaines données
d’observations n’ont pas encore passé les contrôles de validité. Toutefois nous pouvons constater une
A titre d’exemple, intéressons-nous au SPI 3 mois qui fait le bilan de l’état des précipitations enregis-
trées au cours des 3 derniers mois avant le mois en cours, et qui est représentatif de l’état de séche-
resse agricole.
On constate qu’au moment de l’entrée en saison sèche (en août), le bilan pluviométrique sur la pé-
riode mai-juin-juillet faisait état d’une sécheresse modérée à extrême pour la majorité des postes
concernés par le calcul de l’indice SPI. Les stations les plus sévèrement touchées par le manque de
précipitations étant Boulouparis, Koné, Thio P. et Canala, qui affichaient alors un indice de sécheresse
« extrême » au regard du SPI 3 mois. Ce qui s’explique par le fait que le mois de juillet a été extrême -
ment avare en précipitations.
Puis sur la période juin-juillet-août, du fait des précipitations, conséquentes par endroit, qui se sont
déversées sur le pays fin août, nous constatons que la caractérisation de l’état de sécheresse sur le
pays tend a être moins sévère. Toutefois certaines régions du pays n’ont bénéficié que dans une faible