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I- Introduction à l’agriculture

Définition :

Ensemble des travaux dont le sol fait l'objet en vue d'une production végétale.

Plus généralement, ensemble des activités développées par l'homme, dans un milieu
biologique et socio-économique donné, pour obtenir les produits végétaux et
animaux qui lui sont utiles, en particulier ceux destinés à son alimentation.

Importance économique :

Agriculture, quels sont les différents modes de production ?

 L'agriculture conventionnelle, la plus répandue. ...


 L'agriculture biologique, la plus écologique. ...
 L'agriculture durable sous le signe du développement durable. ...
 L'agriculture raisonnée, un système de production responsable

Quel est l'importance de l'agriculture ?

- L'agriculture fournit des services écosystémiques :


Lorsque les pratiques culturales respectent la diversité de la flore et de la faune,
l'activité agricole contribue largement à la biodiversité cultivée par la multiplicité de
ses cultures et la création de biotopes particuliers.

- L'agriculture dynamise l'économie


L'activité agricole repose sur les piliers des secteurs secondaire et tertiaire, reste
un élément essentiel de création de valeur et de dynamisme économique local dans les
nombreux territoires éloignés des centres économiques tertiaires.

- L'importance de la souveraineté alimentaire


Chaque pays a tendance à privilégier sa propre population. Il est important d'adopter
une approche stratégique visant à garantir autant que possible la capacité de
production agricole du pays sur la base de ses avantages comparatifs.
II- Systèmes de production agricole

Agriculture, quels sont les différents modes de production ?

Au sein de la filière agricole, il existe différents modes de production.

1- L’agriculture conventionnelle, la plus répandue

La plus courante des pratiques agricoles est celle que l’on connaît sous le nom
d’agriculture conventionnelle ou intensive. Ce mode de production implique :

 l’utilisation de traitements réalisés à partir de produits chimiques


 L’emploi d’engrais chimiques

2- L’agriculture biologique, la plus écologique


 L’agriculture biologique est inscrite dans une démarche écologique. L’usage des
produits chimiques est proscrit au profit de solutions plus respectueuses de
l’environnement, de la nature et de notre santé.
 l’agriculture bio contribue à une alimentation plus saine et plus écologique. Une
alimentation plus durable, plus responsable et plus saine.

3- L’agriculture durable sous le signe du développement durable


L’agriculture durable est beaucoup moins encadrée. En effet, l’agriculture
durable vise à limiter l’impact de la production agricole sur l’environnement.
L’agriculture durable permet aux agriculteurs de développer leurs exploitations sans
appauvrir les sols ou nuire à la santé de la faune et de la flore.

4- L’agriculture raisonnée, un système de production responsable


L’agriculture raisonnée participe au développement des exploitations agricoles et
à l’amélioration de leur rendement tout en limitant leur impact sur l’environnement. En
effet, comme son nom l’indique, l’agriculture raisonnée mise sur une utilisation
raisonnée des produits chimiques.
Relations entre plantes cultivées : Assolement et Rotation des cultures

1- La plante agricole
Une exploitation agricole est composée de parcelles de terres dont les
capacités culturales sont différentes.
Il peut y avoir de bonnes terres propices à la production de céréales, de
plantes fourragères, d’oléagineux, etc…
Il en a d’autres dont la fertilité est moindre et que les paysans réservent à
des cultures peu exigeantes, aux prairies et aux pâturages.

Certaines parcelles, enfin ne devraient pas être cultivées et seulement


réservées aux animaux qui pourront les pâturer à certains moments compatibles
avec la conservation de l’agrosystème.

Définitions :

 L’assolement : se définit comme le découpage des terres d’une exploitation


agricole en parties distinctes (soles) en fonction de leurs capacités de production.
Chaque sole est consacrée à une culture donnée et cette consécration vaut pour
une saison. Naturellement, l’agriculteur peut procéder à des rotations culturales
sur les parcelles d’une saison à une autre.

 La rotation : se définit comme une suite des cultures échelonnées au fil


des années sur un même champ (parcelle).
 Cette pratique a été préconisée pour maintenir la productivité des plantes
et du sol.
 Elle peut être de courte durée de 2 ou 3 ans ou s’étaler sur plusieurs
années de 5 ou 6 ans.
 La rotation est une clé pour la fertilité du sol, et l’une des méthodes les
plus efficaces et les moins coûteuses pour lutter contre les adventices, les
maladies et les ravageurs.
 Les rendements dépendent largement d’une bonne planification de la rotation
des cultures.

Principe de base de la rotation :

 Il consiste à alterner des plantes dont les besoins nutritifs et la sensibilité


aux ravageurs ou aux maladies sont différents. Une mauvaise alternance entraîne
des risques d’invasion de parasites, d’adventices et une baisse de rendement.
Importance :

 La rotation est importante pour assurer la productivité et conserver les


ressources naturelles
 Elle protège contre l’érosion
 Elle augmente la matière organique du sol et améliore ses propriétés
physiques

Impacts sur les maladies :

 La rotation constitue un outil fondamental dans la lutte intégrée.


 Elle est efficace contre les maladies fongiques (champignons) et les
nématodes (insectes), mais elle est moins contre les maladies bactériennes et
virales.
 Elle est recommandée pour réduire les populations de nématodes et limiter
leurs dommages sur les plants.
 Il est déconseillé par exemple de faire suivre un maïs par du blé en raison
des risques de fusariose (champignon).

Contrôle de ravageurs et des adventices :

 La rotation joue un rôle important dans le contrôle des ravageurs


spécialement ceux qui se nourrissent sur un seul type de culture et ceux qui sont
incapables de se déplacer plus loin.
 Les rotations courtes sont plus efficaces que les rotations longues pour le
contrôle des ravageurs, ces derniers meurent dès l’émergence suite à l’absence de
la plante hôte spécifique.
 La rotation casse le cycle de vie des adventices adaptées à construire des
niches écologiques suite à la culture d’une même espèce.
 La meilleure prévention consiste à respecter un long intervalle avant le
retour de la même espèce sur une parcelle.

A titre d’exemple et pour éviter les attaques de la mouche de


carotte, on ne sème cette plante que tous les 4 ou 5 ans au même
endroit et si possible à proximité ou à la suite d’une culture comme le
poireau ou l’oignon dont l’odeur déplaît à cette mouche.
Gestion du sol :

1-Activité biologique

- Il y a un rapport direct entre la quantité des résidus et la population de


micro-organisme dans le sol.
- Quand les rotations sont complexes, nombreuses et regroupent plusieurs
espèces, l’activité biologique dans le sol augmente.
- Les organismes actifs dans le sol regroupent les bactéries, les moisissures,
les actinomycètes, les protozoaires, les levures, les algues, les vers de terres et
les insectes.
- Le nombre de ces organismes est en proportionnel aux concentrations de la
matière organique dans les 20 cm supérieurs du sol.

2-Matière organique

- Le taux et le type de la matière organique sont indicatifs de la productivité


du sol.
- Le type de la culture, la quantité de racines, le rendement en biomasse et
la gestion de résidus affectent le taux de la matière organique.
- Les résidus de cultures en rotation et le travail du sol permettent
d’augmenter la matière organique comparés à la monoculture.

3-Stabilisation et formation des agrégats du sol


- Les rotations des cultures affectent d’une façon bénéfique la stabilisation
et la formation des agrégats du sol.
- Lorsque la rotation s’étend sur plusieurs années, la structure du sol
s’améliore, mais les courtes rotations réduisent souvent l’agrégation du sol.

a-Infiltration
- L’accumulation de la matière organique et l’augmentation de la stabilité des
agrégats maintiennent et améliorent la présence des pores d’infiltration.
- Les racines pourries, surtout celles des cultures à enracinement profond
comme la luzerne et le carthame laissent des canaux pour améliorer l’infiltration.
b-Acidité du sol

- L’acidité du sol est affectée considérablement par les cultures, cela est
remarqué sur le rendement des cultures succédentes qui sont sensibles à l’acidité
ou aux conditions qui lui sont associées.
- Des expériences faites sur l’oignon ont montré que le rendement augmente
lorsque cette culture est précédée par des cultures qui engendrent une faible
acidité du sol.

c-Ordre de la rotation

- Aucun système de rotation ne peut être adopté à toutes les conditions


- Mais il y a certains principes qui doivent être pris en considération
- Cependant dans le but d’utiliser les ressources du sol, il est désirable en
Premier lieu, d’alterner les plantes à enracinement peu profond.
- En second lieu, il faut faire suivre les cultures permettant l’apport de la
matière organique au sol avec celles qui favorisent sa décomposition.
- En général, il est recommandé de prendre comme tête de rotation, avec une
fumure organique abondante, une plante comme, l’épinard, la pomme de terre, le
chou, la tomate, les cucurbitacées et la plupart des légumes feuilles.
- A ces plantes exigeantes, il faut faire succéder des légumineuses (haricot,
pois, fève,…)
- A signaler que le haricot doit être cultivé après un légume feuille ou racine
car il supporte mal les fumures organiques récentes, donc il ne doit pas venir en
tête d’assolement.
- Puis viennent les cultures délicates (tous les légumes à racines et à bulbes),
appréciant les sols bien préparés et les matières organiques bien décomposées.
- Ce type de rotation est adapté aux sols pauvres.
- Pour les sols riches, une implantation des légumineuses en troisième place
est recommandée.
- L’essentiel est d’éviter comme tête de rotation une culture qui tolère mal les
matières organiques en décomposition.
Analyse des facteurs influençant le choix des systèmes de production agricole

Les facteurs de production agricole se distinguent en trois grandes catégories : le


sol, le travail et le capital. Ceux-ci regroupent les ressources d'une structure.

III- Agronomie :

1- Etude des sols

Les sols varient en fonction de leur texture et de leur structure. La texture d'un
sol dépend de la taille des particules qui le composent. Afin de déterminer la texture
d'un sol, on peut simplement procéder par un test tactile ou par le test du bocal
d'eau. En effet, un sol composé majoritairement d'argile forme une boule qui se tient
dans la main alors qu'un sol fait de sable file plutôt entre les doigts. La texture du sol
influence directement sa structure, sa teneur en nutriments, son humidité et sa
capacité à drainer l'eau.

On peut regrouper les sols en quatre grands types:

Sol sableux :

Texture: Contient surtout du sable; sol très poreux qui ne retient pas l'eau; sèche et
se réchauffe en peu de temps.

Structure: Glisse entre les doigts en raison de l'absence de cohésion entre les
particules; très sensible à l'érosion par le vent et au lessivage.

Culture: Ne convient pas aux végétaux ayant besoin de beaucoup d'eau; convient à la
culture de l'asperge, de la carotte, de la pomme de terre, des cactus, etc.

Avantages: Sol qui se travaille bien et qui draine bien l'eau; peut-être réchauffé
très rapidement.

Désavantages: Sol peu fertile qui ne retient pas l'eau; très propice à l'érosion.

Sol limoneux :

Texture: Contient surtout du limon; adhésion partielle des particules du sol qui se
désagrègent en petits morceaux sous l'effet de l'environnement; porosité moyenne.

Structure: Particules relativement serrées permettant à l'air et à l'eau de circuler


plus ou moins facilement; sujet à la formation superficielle d’une croûte sèche qui
limite l’infiltration d’eau, tout en favorisant le ruissellement; très grande sensibilité à
l’érosion par l’eau, surtout là où les pentes sont abruptes.
Culture: Convient à la culture du blé, du maïs, des betteraves, etc.
Avantages: Sol qui se travaille bien et qui est très fertile.
Désavantages: Sol très fragile, qui s'érode facilement.

Sol argileux :

Texture: Contient surtout de l'argile; sol lourd et compact dont les particules
demeurent collées entre elles comme de la pâte à modeler; risque de compaction du sol
si des masses lourdes (comme des camions) se retrouvent en surface; un sol compacté
sera alors difficilement drainé; souvent désigné sous le nom de « glaise ».

Structure: Peu de place pour la circulation de l'eau et de l'air; retient bien l'eau et
les éléments nutritifs; sensibilité à l’érosion par le vent, car si la surface est sèche,
cette couche superficielle peut être littéralement pulvérisée; tendance à être alcalin.

Culture: Sol très fertile, car il est riche en éléments nutritifs; il ne doit pas être
gorgé d'eau afin de ne pas affecter la croissance végétale; convient à la culture de la
tomate, de l'orge, du soya, etc.

Avantages: Sol qui retient bien l'eau et qui est très fertile.

Désavantages: Sol qui se travaille mal et qui réagit mal aux variations de température
(gèle facilement).

Sol humifère

Texture: Contient surtout de la matière organique; particules foncées relativement


lâches qui glissent entre les doigts; permet à l'eau de s'écouler facilement.

Structure: Peut retenir une grande quantité d'eau sans devenir collant comme le sol
argileux; retient bien les engrais; peut être sensible à l'érosion par le vent.

Culture: Souvent utilisé pour la culture des légumes.

Avantages: Sol très fertile, qui retient bien l'eau et qui se réchauffe facilement.

Désavantage: Sol parfois très acide qui peut nuire au développement des végétaux.

Important!
Aucun type de sol n'est meilleur que les autres. Chacun possède des avantages et
des inconvénients. En fait, la qualité d'un sol dépend de l'utilisation que l'on veut en
faire et de leur situation géographique, donc du climat. Le meilleur sol pour
l'agriculture est un sol bien équilibré: il doit contenir une bonne proportion d'argile,
de limon et de sable, ainsi qu'une bonne quantité de matière organique.
2- Fertilisation des cultures

Fertiliser un sol est primordial dans le cas de parcelles ou de jardins à cultures


répétées et à faibles rotations. La fertilisation enrichie les sols par des amendements
et fortifie les végétaux grâce à des engrais. Le but étant de préserver le
rendement et la qualité des récoltes

Quels sont les différents types d'engrais ?

Mettre de l’engrais pour améliorer le rendement et renforcer la croissance des


végétaux s’avère parfois nécessaire.

Les différents types d’engrais

Les engrais sont des substances utilisées pour les cultures afin d’améliorer leur
croissance, leur rendement et leur résistance. Il existe plusieurs types d’engrais qui
diffèrent selon leur composition.

a- Les engrais minéraux

La plupart des engrais minéraux sont fabriqués industriellement et possède un ou


plusieurs des éléments nutritifs suivants :

 l’azote (N) ;
 le phosphore (P) ;
 le potassium (K).

Selon leur contenance, ils peuvent être simples, binaires ou ternaires, s’ils possèdent
les 3 éléments. Ils sont facilement assimilables par la plante et se concentrent
principalement sur les macro-éléments primaires dont elle peut avoir besoin.

b- Les engrais organiques

Les engrais organiques ont pour caractéristique de favoriser la prolifération rapide de


la microflore du sol. Ils peuvent être d’origine végétale ou animale :

 des déchets organiques : plumes, os, cendre ;


 des plantes et déchets de plantes.

Les « engrais verts » sont également utilisés et désignent une méthode consistant à
cultiver des plantes riches en éléments nécessaires aux plantes, puis de les couper en
les laissant en place ou en les enfouissant.
c- Les engrais chimiques

Dans un premier temps, il est important de mentionner que l’utilisation d’engrais


chimiques nécessite de prendre des précautions et de respecter les règles de
sécurité.

Ces engrais sont majoritairement fabriqués par les grands groupes de l’industrie
chimique mondiale et sont de 3 sortes :

 les engrais minéraux azotés : composé d’acide nitrique et d’ammoniac ;


 les engrais phosphatés : composé de phosphates et d’acide sulfurique ;
 les engrais potassiques : composé de sulfate de potassium.

L’engrais se caractérise par un complément nutritif incontournable pour accroître le


rendement des cultures. Qu’il soit organique ou minéral, un engrais est une substance
permettant de nourrir la plante pour améliorer sa croissance. Aujourd’hui, de plus en
plus de professionnels et particuliers choisissent l’engrais organique, issu de déchets
animaux ou végétaux. Il en existe différents types, comme :

 le purin d’ortie ; Houriga


 les algues ;
 le fumier de vache ;
 la cendre de bois, etc.

Il s’oppose à l’engrais minéral, issu de l’industrie chimique et destiné à des modes de


culture plus complexes.

Pourquoi utiliser de l’engrais sur vos cultures

Les engrais chimiques

Les engrais minéraux agissent de manière rapide, et sont rapidement assimilés par les
plantes. De faible coût, ils sont faciles d’utilisation, et améliorent les rendements de
manière significative. Toutefois, leur utilisation massive appauvrit la terre et risque
de polluer les nappes phréatiques et les rivières.

Les engrais organiques

Aujourd’hui, les engrais organiques présentent de nombreux avantages pour protéger


les sols de la pollution. Issus des êtres vivants animaux et végétaux, ils permettent
de libérer de l’azote, de la potasse et du phosphore dans le sol. Un engrais
naturel se décompose lentement, permet une assimilation progressive par les végétaux.
Les engrais naturels nourrissent les sols et stimulent la production de micro-
organismes. Notons que les engrais organiques sont sans danger pour les plantes, les
animaux et les hommes.
L’apport régulier de fertilisants dans les parcelles agricoles est nécessaire afin,
non seulement d’améliorer ou de conserver les propriétés physiques, chimiques et
biologiques des sols par des amendements, mais aussi pour apporter aux plantes les
éléments nutritifs essentiels à leur croissance grâce aux engrais. L’excès d’azote et
de phosphore constitue un facteur de risque important pour l’environnement. La
gestion des risques de transfert d’azote et de phosphore vers le milieu (par couverture
efficace des sols toute l’année, présence des bandes tampons, préservation des zones
humides, etc.) est également très importante.

Les amendements

Les amendements peuvent avoir différentes origines :

 Les amendements minéraux basiques ont pour rôle principal de maintenir ou


d’élever le pH du sol. Il s’agit essentiellement de la chaux (CaO3) et de la magnésiem
(MgO) ;
 Les amendements organiques notamment sous forme d’apports de fumier et de
compost permettent d’améliorer les qualités microbiologiques et physiques du sol en
augmentant notamment la capacité du complexe argilo-humique à stocker les
éléments nutritifs. La matière organique se minéralise progressivement pour libérer les
éléments nutritifs dont la plante a besoin pour son développement ;

 Les apports en boues de station d’épurations et d’industries permettent


d’éliminer les boues résiduaires de ces stations et d’apporter aux cultures à moindre
coût des éléments agronomiquement intéressants : matière organique, azote,
phosphore, chaux ainsi que potasse et magnésie à plus faible dose. Cependant, les
boues peuvent contenir également des éléments indésirables :
 traces métalliques (cuivre, chrome, plomb, etc.) ;
 des micropolluants organiques (pesticides, peintures, solvants), des micro-
organismes pathogènes et des polluants émergents (résidus pharmaceutiques,
perturbateurs endocriniens).

Il existe trois grandes familles principales d’engrais de synthèse :

o les engrais azotés : l’azote est un constituant fondamental des protéines et de


la chlorophylle et, de ce fait, un élément très important pour la croissance des
végétaux. Si l’azote est présent naturellement dans l’atmosphère, les engrais chimiques
en apportent en bien plus grandes quantités.
o les engrais phosphatés : ils peuvent apporter à la terre du phosphore, de
l’aluminium, de l’azote et du calcium en fonction de leur composition.
o les engrais potassiques : la potasse est naturellement présente dans les terres,
certains sols étant plus riches que d’autres. Quelques végétaux sont particulièrement
avides de potasse, tels que les pommes de terre, les betteraves, ou encore la vigne.

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