Protocoles biodiversité FARO,I.

Lombrics

L’étude des pratiques agronomiques prendre en compte l’impact sur la biodiversité du sol et
les services rendus par cette faune et flore. Le lombric/vers de terre, appartiennent à
l’embranchement des Annélides, représentent 0,007 % de la biomasse vivante sur Terre, et
sont classés en : vers épigés, vers endogés et les vers anéciques. Sont responsables de
nombreux services rendus par le sol, il brasse les différentes matières et les minéralise, les
rendant accessibles aux végétaux et remontée eux de ces couches profondes vers les
rhizosphères et aussi, Ils favorisent également la dégradation des protéines et donc le
fonctionnement des cycles de l’azote, du carbone et surtout du phosphore. Cependant les
pratiques agricoles ont une influence sur la diversité et l’abondance des lombrics, pour ça il y
a plusieurs méthodes d’échantillonnage pour évaluer la présence de lombric, les principaux
sont: Le piège Barber, méthode Moutarde et extraction manuelle.

La macrofaune épigée : les prédateurs (carabes, araignées, staphylins)

Le contrôle des ravageurs et des nuisibles dans la parcelle est longtemps passé par l’utilisation
de pesticides, et ils ont utilisé le biocontrôle et les auxiliaires de culture. Il existe trois familles
de prédateurs de la macrofaune épigée, Araignées, Carabes, et Staphylins. La moins coû-
teuse et la plus simple pour l’échantillonnage est le méthode piège Barber, une méthode de
capture en continu. Ces trois familles comportent de très nombreuses espèces qui permettent
une régulation naturelle des invertébrés phytophages qui peuvent s’attaquer aux cultures, et
peut aider avec l’enjeu principal de la France est la réduction de l’utilisation de pesticides.

Oiseaux

Le groupe des oiseaux est un des groupes taxonomiques les plus étudiés car il est considéré
comme un indicateur essentiel de la qualité de ces milieux-là par les écologistes. La présence
d’une espèce d’oiseaux est fortement liée à la quantité de nourriture qu’elle peut trouver dans
un milieu, une espèce manquante peut révéler l’absence d’un élément du paysage. Ces
dernières décennies, la modification des milieux naturels en zone rurale a été à l’origine d’une
régression importante des populations d’oiseaux Il existe plusieurs méthodes
d'échantillonnage: Systématique, aléatoire, stratifié et adaptatif. Le choix du type
d’échantillonnage est conditionné par les objectifs de l’étude.

Pollinisateurs et autres arthropodes volants

Il existe différents types d’insectes volants qui participent plus ou moins à la pollinisation: Les
Coléoptères, les diptères, les Lépidoptères, les Hyménoptères, les Hémiptères, les
Orthoptères, les Blattodea et les Odonates. Le maintien et l’essor des populations de
pollinisateurs, spécialisés ou non, conditionnent le volume et la qualité des récoltes,
notamment fruitières, maraîchères, fourragères et oléagineuses. Les meilleures productions
résultent très souvent de la présence de pollinisateurs adaptés et abondants. La mesure de la
diversité peut s’effectuer à différents niveaux : alpha, bêta et gamma. Les indices de diversité
plus utilisés sont: Richesse spécifique, indice de Simpson, indice de Shannon, indice
d’équitabilité de Piélou et coefficient de Sorensen.

Les ravageurs en maïsiculture(rafa)

Au cours du cycle de développement du maïs de nombreux ravageurs peuvent détruire les

cultures comme le présente le tableau suivant. Le maïs sera plus ou moins sensible selon le
stade de développement, les principaux ravageurs sont: Diptères (les mouches du maïs),
Coléoptères (les taupins et chrysomèle), Les nématodes, Gastéropodes (les limaces),
Lépidoptères (pyrale, sésamie, ver gris et noctuelles défoliatrices), Hémiptères (pucerons et
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cicadelles) et Myriapodes (les scutigérelles). Pour échantillonner les ravageurs, il existe deux
méthodes : Piège refuge et Piégeage bâche.