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Ravageurs

des
Cultures annuelles
Exemple des pertes totales en céréales (sur pied et au cours du stockage)

Production mondiale potentielle céréales: 1468Mt (1998)

 Pertes dues aux ravageurs 204Mt (14%)

 Pertes dues aux maladies 135Mt (9%)

 Pertes dues aux « mauvaises herbes » 167Mt (11%)

Total des pertes: 506Mt soit environ 34% de la production potentielle

Pertes liées aux ravageurs:


 Pertes quantitatives : 10 à 30% selon le type de culture et les régions du
monde

 Pertes qualitatives liées à la présence de toxines, de ravageurs et de


souillures diverses.
Les différents types de ravageurs

 Micro-organismes: bactéries et champignons (Penicillium, Aspergillus)

production de toxines, mycotoxines

 Arthropodes: Insectes et Acariens : nombreux dommages dans les


denrées stockées (taux de reproduction élevé et développement rapide )

 destruction des cultures et des denrées stockées

 pertes quantitatives et qualitatives

 Oiseaux et Rongeurs :

destruction des stocks, souillures, introduction de pathogènes


Les Arthropodes: principaux ravageurs des plantes cultivées
 Acariens (Chélicérates , Arachnides)
 Insectes (Mandibulates, Hexapodes)

 espèces à taux de reproduction élevé et développement rapide,


 nombreuses espèces phytophages (feuilles, tiges, racines, ou graines)
 à l’origine de la plupart des dommages occasionnés aux végétaux
 stades larvaires et/ou adultes
Les acariens (Arachnides)

• Acariens des grains humides

• Acariens des plantes légumières


Les Insectes ravageurs
Environ 700 espèces de ravageurs (plantes sur pied et denrées stockées)…

Représentés dans 4 ordres principaux :

 Coléoptères (charançons, sylvains Tribolium)

 Lépidoptères (pyrales, tordeuses, noctuelles…)

Larves (= chenilles) phytophages

 Hémiptères (pucerons, cochenilles)

 Orthoptères (criquets et sauterelles)


La diversité des insectes peut être due à :
 Un taux de multiplication très élevé

 Un grand pouvoir d’adaptation permettant à l’insecte d’exploiter les


milieux écologiques les plus diversifiés et de s’accommoder aux différents
modes de vie

 Un taux de dispersion très élevé permettant aux insectes de parcourir de


longues distances et de coloniser de nouveaux territoires
Exemple de la capacité de prolifération du coléoptère Tribolium
castaneum:
- Facteur de reproduction 70 dans les conditions optimales

- 1 génération tous les 28 jours


- descendance théorique d’un couple calculée ( 2 générations coexistent)
- 1er mois 2x70 = 140
•2ème mois 140x70 = 9800
•3ème mois 9800x70 = 686000
Influence des facteurs externes sur le développement des Insectes :
optimum de température : 25 à 32°C
T°C <14° ou > 42°C : pas de reproduction
 T°C < 5°C ou > 45°C : létales
 humidité relative de l’air (HR) environ 70% (seulement qq
espèces capables de survivre en milieu très sec)
 + influence des variations de lumière sur l’activité de
reproduction.
• Tuta absoluta est un parasite de la tomate dans plusieurs pays sud-
américains depuis 1970.
• La première fois à la fin de 2006 sur des récoltes des tomates en Espagne.
• En 2008, dans plusieurs endroits en France, en Algérie, et au Maroc.
• En 2009 on annonce officiellement ce parasite en France, en Italie, en
Tunisie et à Malte.
• Très rapidement il s’est propagé en dehors de la région méditerranéenne
Sur les 27 ordres connus, 7 ordres d'insectes nous intéressent directement en tant que
ravageurs et auxiliaires de cultures. Il s'agit de ceux :

- Coléoptères (altises, bruches, coccinelles, otiorhynques...),


- Diptères (cécidomyies, mouches diverses, syrphes, tachinaires...),
- Hémiptères (punaises),
- Homopères (cicadelles, aleurodes, cochenilles, psylles, pucerons),
- Hyménoptères (braconides, ichneumonides, trichogrammes...),
- Lépidoptères (noctuelles, pyrales, tordeuses...),
- Neuroptères (chrysopes...),
- Thysanoptères (thrips).
« Espèces indifférentes »

Ces dernières qui sont principalement saprophages ou détritivores jouent


un rôle extrêmement important dans les équilibres biologiques en tant que
décomposeurs des matières organiques et constituent une source de
nourriture pour d'autres insectes ou d'autres animaux (oiseaux...).
1- Les insectes phytophages ou ravageurs :
"organismes nuisibles aux cultures"

2- Les insectes auxiliaires ou entomophages :


"organismes utiles, parasitoïdes ou prédateurs"

Prédateur : Parasitoïde :
tue et consomme de nombreuses proies se développe aux dépens d’un hôte en
entraînant sa mort
Les ravageurs des cultures et leur importance
Les déprédations causés par les insectes ravageurs et la perte de productivité
qui en résulte ont des conséquences économiques désastreuses (80% de pertes
parfois en Tunisie).
Dommages aux plantes cultivées
Les dommages sont de plusieurs types :

 Consommation des feuilles et fruits (exemple: chenilles)


 Succion de la sève (exemple: pucerons)
 Attaque des racines (exemple: vers blancs)
 Transmission de pathogènes (exemple: pucerons vecteurs de
bactéries, virus)
Deux types de dégâts
1- Dégâts directs
causés par les insectes qui se développent sur les cultures ou sur les denrées
stockées :

 Les insectes carpophages : fruit : Ectomyeloïs ceratoniae, Ceratitis capitata

 Les insectes anthophages : fleurs: Prays citri

 Les insectes phyllophages : feuilles : Réduction de la surface foliaire,


perturbation de la photosynthèse, réduction de la croissance de la plante. La
sitone : Sitona lineatus

 Les insectes suceurs de sève : affaiblissement du végétal : (pucerons,


aleurodes )

 Les insectes xylophages : au dépens du bois : affectent la circulation de la


sève : Neiroun et hylésine

 Les insectes granivores : grains stockés (le charonçan du blé : Sitophilus


granarius) ou sur leurs dérivés (la pyrale de la farine)
2- Dégâts indirects :

 Transmission de maladies virales : Les Homoptères suceurs de sève : les pucerons


 Injection de toxines qui provoquent l’enroulement des feuilles
 Secretion du miellat sur lequel se développent les champignons
Les pratiques culturales de l'agriculture intensive favorisent le
développement rapide de ravageurs

 surfaces immenses de cultures homogènes


 l'application systématique d'insecticides provoque une réduction
des populations d'insectes compétiteurs, prédateurs et parasitioïdes

Emergences des nouvelles résistances vis-à-vis des molécules


chimiques utilisées (accoutumance aux produits)
Evolution dans le temps de la
résistance aux pesticides
1950: 10 espèces résistantes
1960: 100 espèces résistantes
1990 > 500 espèces résistantes
Résistance croisée pour plusieurs insecticides
Moyens de lutte contre les ravageurs
• Lutte culturale
• Lutte biologique
• Lutte chimique
• Lutte intégrée
Lutte intégrée
Le contrôle intégré consiste à combiner différentes approches en fonction des
nécessités et des conditions locales.

"conception de la protection des cultures dont l’application fait intervenir un


ensemble de méthodes satisfaisant les exigences à la fois écologiques,
économiques et toxicologiques en réservant la priorité à la mise en œuvre
délibérée des éléments naturels de limitation et en respectant les seuils de
tolérance"
(source O.I.L.B. / S.R.O.P. 1977)
Lutte chimique raisonnée
Choix du moment du traitement
On évite de traiter au moment où les ennemis naturels sont présents.
Suivi régulier de la population, avec des interventions limitées en cas de
dépassement du seuil d'alerte.
Outre la réduction en coût, l'utilisation raisonnée d'insecticides diminue
la pression sélective, et ralentit l'expansion des insectes résistants.
Notion de seuil de tolérance
Plutôt que de viser à une éradication, on cherche un compromis entre le
coût des interventions et les dommages aux cultures.
On tente de maintenir la population d'insectes à un niveau acceptable
pour l'agriculteur.
Lutte biologique : un outil de la protection intégrée

"utilisation d’organismes vivants ou de leurs produits pour empêcher ou


réduire les pertes ou dommages causés par des organismes nuisibles aux
productions végétales"
(source O.I.L.B. / S.R.O.P. 1977)

Les raisons
ECOLOGIQUES : Impact des pesticides sur l’environnement
SANTE HUMAINE : Risques liés à l’application et à la consommation
SOCIALES : Exigences du consommateur : qualité, traçabilité
ECONOMIQUES : Solution à la résistance aux insecticides
Avantages des ennemis naturels

1- Absence de résistance
Co-évolution entre proie et prédateur (ou hôte et parasite).
Même si certains ravageurs adoptent des comportements qui leur permettent
d'échapper à leur ennemi naturel, certains ennemis naturels adapteront leurs
propres comportements pour dénicher ces proies.

2- Grande spécificité
Les parasites d'insectes n'affectent pas les vertébrés. Chaque prédateur ou
parasite s'attaque à une espèce de ravageur, sans affecter les autres insectes
utiles.
3- Coût modéré
Le développement d'une stratégie de lutte biologique représente moins
de 3 millions, alors que le développement d'un nouvel insecticide coûte
30 millions.

4- Durabilité
Quand le prédateur/parasite est installé dans l'agro-écosystème, sa
population se maintient en équilibre ave celle de la proie ou de l'hôte.
Inconvénients des ennemis naturels
1- Limitations dues à la spécificité
Un champs peut être attaqué par plusieurs ravageurs différents. Or chaque
prédateur/parasite ne s'attaque qu'à un ravageur, et pas aux autres. Pour chaque
nouveau type de ravageur, il faut effectuer une recherche spécifique.

2- Incompatibilité avec les pesticides


On ne peut pas utiliser un ennemi naturel pour lutter contre un ravageur, et un
pesticide pour les autres, car le pesticide tuerait également l'ennemi naturel.

3- Temps d'action
Il y a un délai entre l'introduction du prédateur/parasite dans le champs et son effet
sur le ravageur. Des dommages continuent pendant cette période.
Autres méthodes de lutte
biologique
I- Les microrganismes entomopathogènes

I- 1 Préparations à base de bactéries


Bacillus thuringiensis contre les larves de Lépidoptères et de Diptères
La bactérie Bacillus thuringiensis est une sorte de pesticide naturel = biopesticide.
Représente 90 % du marché mondial des biopesticides !
Bacillus popiliae contre le Hanneton

I- 2 Préparations à base de virus


Virus de la granulose utilisé contre le carpocapse du pommier
Biopesticides à base de Baculovirus pathogènes des Lépidoptères Noctuidae
(les Noctuelles) ravageurs des grandes cultures industrielles et maraîchères.

I- 3 Les Mycoses d’insectes


Les Champignons entomopathogènes
Champignon Beauveria bassiana actif sur la pyrale du Maïs
II- Phéromones

On appelle phéromones des substances émises par un animal et jouant un


rôle de message pour un individu de la même espèce.
• Exemple : chez certains insectes, la femelle émet des phéromones
sexuelles qui attirent les mâles à de très longues distances.
• Certaines phéromones peuvent être synthétisées chimiquement.
• Applications des phéromones
– 1 Suivi des populations
– 2 Piégeage de masse
– 3 Confusion
II-1- Phéromones - suivi des populations
- On peut disposer une série de pièges de petite taille sur une surface, afin de détecter
les insectes d'une espèce donnée.

- Le piégeage permet de détecter la présence d'un insecte spécifique dans une région,
afin d'évaluer son aire de répartition et sa concentration, et de décider des traitements à
appliquer en fonction des conditions.

- L'évaluation n'est pas très quantitative, car quand la population augmente, un nombre
croissant de femelles entrent en compétition avec les pièges, et moins de mâles sont
piégés.
II-2- Phéromones - piégeage de masse
On peut disposer d’un grand nombre de pièges sur une surface délimitée pour attraper le
plus grand nombre possible d'insectes, afin de diminuer la population. Cette méthode
donne des résultats mitigés.

Inconvénients du piégeage de masse avec des phéromones


- Dans la plupart des cas, les phéromones ne permettent d'attraper que les mâles.
- Or, la diminution de la population mâle a un faible effet sur la reproduction des insectes,
car les quelques mâles restants peuvent chacun s'accoupler à plusieurs femelles.
- On estime qu'une action spécifique sur les mâles est inefficace si elle n'affecte pas au
moins 90% d'entre eux.
II- 3- Phéromones - confusion
On répand des paillettes imprégnées de phéromones sur le champ. Les mâles
n'arrivent plus à s'orienter, car les signaux émis par les femelles sont masqués par
les phéromones des paillettes.
III- Le lâcher d'insectes stériles = Lutte autocide

Chez certaines espèces de diptères (mouches et moustiques), la femelle ne


s'accouple qu'une fois. Elle refuse ensuite le contact des autres mâles. Cette
caractéristique a été mise à profit pour diminuer les populations de certains
diptères nuisibles.
Protocole :
 Élevage d’un grand nombre d'insectes au laboratoire
 Stérilisation par irradiation
 Lâchage des insectes stériles dans les zones infectées
 Les mâles stériles vont s'accoupler avec les femelles locales, sans les
fertiliser. Celles-ci refusent toutefois l'accouplement avec d'autres mâles.
 Le lâchage répété d'insectes stériles provoque une diminution de la
population de l’insecte ravageur
Avantage des mâles stériles

 Spécificité parfaite
Les mâles stériles ne s'accouplent qu'avec les femelles de leur propre
espèce, il n'y a donc pas d'impact sur les autres espèces d'insectes.
 Efficacité
Cette méthode a permis l'éradication complète de certaines espèces
nuisibles dans des lieux isolés.
Inconvénients des mâles stériles
 La méthode ne peut s'envisager qu'à échelle régionale.

 Il faut disposer d'usines pour produire un grand nombre d'insectes stériles.

 Pour être efficace, le nombre de mâles stériles lâchés doit dépasser largement
le nombre de mâles sauvages. Pour cela, on fait souvent un premier traitement
chimique pour réduire la population sauvage, puis on réalise plusieurs lâchages
successifs d'insectes stériles

 En général, il s'agit d'initiatives nationales, soutenues par des organismes


internationaux (FAO).

 Ces contraintes font que les applications sont limitées aux ravageurs
présentant un impact économique suffisant pour justifier les coûts (La cératite)
IV- Plantes résistantes aux insectes

 Les méthodes classiques de sélection des variétés ont permis, dans certains
cas, d'obtenir des variétés qui résistent aux insectes.

 Plus récemment, on a fait appel aux méthodes de la biotechnologie pour


obtenir des plantes qui synthétisent une toxine pour les insectes.
Complexité des agro-écosystèmes
 Les pesticides nuisent non seulement au ravageur, mais également à ses ennemis
naturels.
 L'irrigation et la fertilisation sont bénéfiques à la croissance de la plante, mais
favorisent le développement de ravageurs.

effet négatif
effet positif
pesticides

prédateurs
Parasitoïdes maladies compétiteurs

ravageurs

irrigation
Fertilisants plantes cultivées
Résumé
 Il existe de nombreuses approches pour lutter contre les ravageurs.
 Insecticides
 Ennemis naturels (prédateurs et parasites) des ravageurs
 Pathogènes des insectes
 Lâchers d'insectes stériles
 Phéromones (piégeage, confusion)
 Plantes résistantes aux attaques des ravageurs
 Pratiques culturales

 Les meilleures stratégies consistent à combiner différentes approches (lutte


intégrée).
 Ceci demande un suivi des populations, et une expertise pour déterminer les
traitements à appliquer en fonction des résultats du suivi.
Dynamique des populations

C’est l’évolution du nombre d’individus en fonction du temps au sein d’un


écosystème

Une espèce donnée devient dangereuse (à même de créer un problème


économique sérieux) si le nombre de ses individus subit, sous l’influence de
différents facteurs, une augmentation brusque.

Dans ce cas, la nécessité d’intervenir s’impose afin de réduire la population de


l’insecte ravageur à un niveau économiquement tolérable.
Dynamique des populations d'un ravageur
4
3
populatin
taille de la

2
1
0

5
3

8
6.
temps
Elle dépend de :
1- Facteurs indépendants du niveau de population :
Cycle évolutif des ravageurs
Qualité des aliments disponibles
Adaptabilité de la population aux conditions du milieu :
facteurs abiotiques (pluviométrie, humidité relative,
température..)

2- Facteurs dépendants du niveau de population :


Qualité d’aliments, espace disponible, cortège parasitaire
Système proie / prédateur Proie
3.5
Prédateur
3
2.5
population
taille de la

Niveau
2 d’équilibre
1.5
1
0.5
0
temps
5
3
4
5

8
10 9
12

16
.5

14.5
.5
6.

13
Situation d’équilibre

Un équilibre permanant entre populations de ravageurs et populations


d’auxiliaires s’effectue autour d’un effectif à peu près constant pour
chaque organisme
Les systèmes proie-prédateur tendent à osciller autour d'un état d'équilibre.

La proie exerce un effet positif sur le prédateur: quand la population de la proie


augmente, le prédateur dispose de plus de nourriture, et sa population augmente.

Le prédateur exerce un effet négatif sur la proie: quand la population de prédateur


augmente, il consomme plus, ce qui diminue la population de proies.

prédateur

proie
Proie
Prédateur

Niveau de la population

Hiver
Temps

Situation de déséquilibre

Des modifications de l’environnement le plus souvent dues aux pratiques


agricoles elles mêmes peuvent engendrer des fluctuations importantes
situations d’équilibres instables
A la suite de traitements phytosanitaires répétés et non sélectifs, il y a
disparition des auxiliaires et donc pullulation du ravageur par la suite
Méthodologie et Technique d’évaluation des niveaux des populations

La connaissance de la dynamique des populations repose sur :

une méthodologie d’échantillonnage

 une ou plusieurs techniques d’évaluation du nombre des individus qui la


composent
L’échantillonnage

C’est un procédé de mesure de la densité d’une population donnée en


rapportant son effectif à une unité de mesure (m, cm, ha, m², kg,..) ou à un
organe végétatif (dit de ponte ou de développement) (pour les formes fixes
ou qui se déplacent très peu)
Surveillance à l’aide de pièges
La capture des insectes ravageurs peut être faite par :
1- prélèvement direct de l’insecte sur l’organe végétal attaqué (pour les formes
fixes (cochenilles) ou très lentes dans leurs déplacements (pucerons)) ;
2 - prélèvement puis tamisage du sol pour les formes souterraines ;
3- filet fauchoir pour plusieurs insectes qui volent ;
4- piège lumineux ;
5- piège coloré (la couleur jaune attire par exemple les mouches et les pucerons).

Ces pièges sont malheureusement très peu spécifiques et leur champ d’action est
inconnu.
6- Piège alimentaire en plaçant un attractif alimentaire (hydrolysat de
protéines)
7- Piège sexuel au milieu duquel on place une capsule à phéromone
sexuelle. Ces pièges présentent l’avantage d’être très spécifiques et
très sensibles de manière à pouvoir suivre l’activité de l’insecte avec
précision.
Dispersion des individus d’une population

Dispersion au hasard Dispersion agrégative Dispersion régulière

L’insecte se trouve
là où la nourriture Très rare : milieu
est abondante idéale

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