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LUTTE CONTRE LES INSECTES RAVAGEURS DES CULTURES

OU VECTEURS DE MALADIES DES CULTURES

POURQUOI LUTTER ?
Les cultures peuvent être attaquées par des insectes qui attaquent directe-
ment la plante ou bien qui lui transmettent des maladies. Certains insectes
adultes pondent les larves qui se nourrissent de la plante, certains insectes
percent les fleurs en bouton ou transmettent des maladies aux plantes (virus).
Quand les attaques portent sur les pieds (la base de la plante) ou les tiges, les
plantes dégénèrent ou meurent.
Quand les attaques portent sur les feuilles, elles peuvent fortement les altérer
(trous, jaunissement, …), déprécier la culture (légumes) ou entrainer la perte
d’épi.
Quand ces attaques portent sur les grains, elles freinent leur développement,
voire les rendent impropres à la consommation dans certains cas.

PROJET
COMMENT LUTTER ?
Les agriculteurs utilisent une ou plusieurs solutions selon les cultures et selon leur
mode de production.
Les solutions sont très variables et dépendent aussi du type d’insectes présents.
 Adapter les dates de semis qui permettent de réduire le risque : semis plus
précoce pour le colza (altises), plus tardif pour les céréales (pucerons), dans
Doryphore sur pomme de terre des conditions poussantes.
 Favoriser la croissance rapide des cultures par une bonne date de semis et
des conditions de sol favorables (température et humidité suffisantes).
 Favoriser la présence d’auxiliaires naturellement présents dans le milieu
comme les coccinelles. Les auxiliaires sont des insectes ennemis des rava-
geurs (« les ennemis de mes ennemis sont mes amis »). On favorise leur
Méligèthes sur boutons floraux de présence par les bords de champ fleuris, les bandes d’herbe, les haies.
colza A SAVOIR : en serre, les auxiliaires peuvent être apportés par l’agriculteur.
C’est plus compliqué en plein air, même si cela est parfois possible : dépôt
au pied des plants de maïs de sachets contenant des insectes auxiliaires
contre le ravageur pyrale. C’est ce qu’on appelle la lutte biologique.
A NOTER : la plupart du temps, les auxiliaires naturellement présents suffi-
sent à éviter de fortes attaques de pucerons sur les épis de blé.
http://www.bretagne.synagri.com/synagri/auxiliaires-et-protection-des-
cultures
Coccinelle mangeant des pucerons  Planter avec la culture principale, une autre culture mélangée qui attire et
trompe l’insecte ravageur.
 Un ou plusieurs passages de pulvérisation de produits phytos (appelés in-
secticides), selon la sévérité de l’attaque (liée notamment au climat de l’an-
née, et selon le seuil de nuisibilité.
QUAND ? En période d’attaque de la culture par le ravageur.
A SAVOIR : la pression des ravageurs est évaluée par un réseau de surveil-
lance en Bretagne et par l’observation de l’agriculteur. Il existe pour les ra-
Pyrale du maïs
vageurs des seuils de nuisibilité qui sont des repères pour estimer la néces-
sité ou non d’une intervention (exemple : 1 épi de céréales sur 2 avec pré-
sence d’un puceron) Bulletin de santé du végétal.

Chambres d’agriculture de Bretagne • Février 2021

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